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- 16 octobre 2022 à 9 h 38 min #44765
Kas
ParticipantMerci Bzo pour ta réponse, elle m’apporte beaucoup de réconfort.
Effectivement, c’est pas facile d’arrêter toutes stimulations visuelle.
D’après toi, quand je pratique, je ne devrais même pas essayer de penser à des choses existante et juste me concentrer sur le plaisir ?
merci encore
16 octobre 2022 à 10 h 44 min #44766bzo
ParticipantD’après toi, quand je pratique, je ne devrais même pas essayer de penser à des choses existante et juste me concentrer sur le plaisir ?
merci encore
en effet, cela devra être comme cela, quand tout ira mieux, tout ce sera rééquilibré, chez toi
les fantasmes durant l’action, pensez à des choses excitantes, cela booste, cela facilite
mais c’est mettre déjà de l’eau dans son vin,
c’est injecter une production de ton intellect, là où il devrait être totalement absent
et c’est dommage de gâcher une bouteille de grand cru
que tu as ouverte, ainsi
l’esprit participe à l’action, il y a une union avec le corps
mais pas de cette façon,
il y a une façon de penser avec son corps, penser avec sa chair,
c’est là, la contribution de l’esprit,
offrir ses moyens au corps, à la chair, pour penser l’action en direct,
avec le ressenti, les sensations, pour la diriger, pour la guider, au fil des instants,
pas en injectant des fantasmes
cependant, dans un premier temps, si c’est trop compliqué, en même temps,
d’arrêter les fantasmes et le porno,
alors, les fantasmes, c’est un moindre mal
car , au moins c’est de la production intérieure, cela provient de toi
en priorité, stoppe le porno, je dirai
car cela va briser le cercle infernal dans lequel tu t’es laissé entraîner
vis à vis de ta sexualité et ta compagne
mais engage un dialogue avec elle,
tu as écris que tu as fais des tentatives de plaisir prostatique durant vos relations,
pas très réussies
mais néanmoins, elle ne rejette pas en bloc, elle essaie,
donc il y a de l’espoir
elle a aussi en elle, très certainement, tout ce qu’il faut,
pour se libérer, vivre une sexualité, riche, audacieuse et épanouie,
alors vos ébats pourront atteindre les hauteurs que tu en espères,
encourage la, aide là, c’est ton intérêt, aussi
et puis tu fais une belle action,
aider quelqu’un à s’émanciper sexuellement, c’est magnifique quand cela réussit
car c’est aider quelqu’un à devenir soi-même,
à goûter cette vie et ce qu’elle a à offrir
donc dialogue patient, l’aider à éveiller la flamme, acheter quelques petits gadgets qui enflamment le clitoris et autres,
apprendre à jouer ensemble, à explorer mutuellement les corps,
plaisirs anal, flouter les frontières des identités sexuelles, tellement de pistes à explorer,
le volcan est en elle aussi, faut juste trouver la manière de l’éveiller
le site NPXL est plein de bons conseils pour ce type d’achats et d’explorations
16 octobre 2022 à 11 h 54 min #44767Kas
ParticipantCe que tu dis me donne beaucoup de motivation.
Je ne dirais pas que les essais étaient raté, mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur mon plaisir prostatique quand on pratique à deux. Je me soucie beaucoup de « j’espère qu’elle ne s’ennuie pas, que c’est pas trop long pour elle, etc » et je n’arrive pas à être égoïste durant ce temps là.
Je pense que quand ma pratique en solo sera arrivée à maturité j’aurais beaucoup plus facile de pratiquer à deux.
17 octobre 2022 à 0 h 53 min #44769Betamax
ParticipantBonjour Kas et les autres,
Concernant ta vie de couple, ce n’est pas totalement la pornographie qui te fais te désintéresser de ta copine, le problème est plus complexe (ce n’est que mon avis). Très souvent les Françaises ne savent plus du tout être féminines ou érotiques. Elles sont persuadées qu’être elles mêmes est largement suffisant à te faire bander. Quand je vois des filles de l’est en robe sexy, minaudant, à côté les Françaises sont des gamines habillées en homme. Ensuite, il ne faut pas voir le sexe comme un produit de consommation standard. Ce qui le rend excitant c’est l’exclusivité, la rareté, mais ça c’est aussi tout un travail. Ensuite, les filles sont souvent pas très portées sur la chose, c’est sur. Enfin, oui, la pornographie a un peu l’ effet d’une drogue, elle te fait croire à des bonheurs qui n’existent pas vraiment et te génèrent de faux désires, de une, de deux elle brise cette fameuse rareté, de trois, c’est un peu comme “aller voir ailleurs”, qui te fait fatalement te désintéresser de ta copine. Donc en couple, t’en a pas besoin, donc arrête cela.
<p style=”text-align: left;”>Pour le reste, j’ai eu le même problème pendant longtemps, jusqu’à comprendre que les aneros c’est pas forcément le Saint Graal, car ils sont trop petits. Ils n’appuient vraiment pas assez là où ça fait du bien, c’est pour cela que tu te tends, car tout ton corps se contracte pour qu’il entre en contact. Chacun est différent, certains les trouvent parfait, toi peut-être qu’il t’en faut des plus gros. Moi ce qui m’a ouvert les portes de la luxure c’est l’usage de masseurs vibrants. Ça a tendance à bien tout éveiller. Mais oui, à trop fortes doses cela anesthésie. Enfin, n’hésite pas à juste jouer avec la main faire des vas-et-vient, te frotter comme une chienne en chaleur. Le coup de rester passif allonger en attendant que ça se passe, ralalah, franchement, j’y crois pas. Après, pour d’autres cela semble très bien marcher.</p>
17 octobre 2022 à 19 h 50 min #44772divine_oblivion
Participant<p class=”p1″><span class=”s1″>Je ne suis pas tout à fait d’accord avec BZO, mais on est tous différent.<span class=”Apple-converted-space”> </span>C’est clair que ta dépendance au porno n’est pas saine. Par contre pour le côté fantasme, pour moi ce n’est aucunement mettre de l’eau dans son vin.<span class=”Apple-converted-space”> </span>Pour moi le fantasme c’est la chose la plus importante pour le les jeux sexuels seul, et ça joue aussi dans moments intimes en couple. Justement c’est ça qui me provoque l’excitation nécessaire de jouir autant que je veux.<span class=”Apple-converted-space”> </span>Ça m’aide à tomber dans des états quasi hypnotique, jusque ce que j’ai l’impression de vivre mon fantasme.<span class=”Apple-converted-space”> </span>Et pour la drogue (même si ici n’est pas sujet, t’en a parlé BZO) je n’y vois pas de mal si ça ne crée pas de dependence et si ça n’est pas d’effets néfastes sur le corps.</span></p>
<p class=”p1″><span class=”s1″>Par rapport à ta copine, c’est très compliqué.<span class=”Apple-converted-space”> </span>Quels sont tes fantasmes? Sont ils des choses que tu pourrais vivre pleinement avec elle?<span class=”Apple-converted-space”> </span>Ou sont ils abstraits? Ou très « porno » ?</span></p>
<p class=”p1″><span class=”s1″>J’ai une opinion sur les relations intimes que certains n’aimeront peut-être pas. Pour moi, si on est avec quelqu’un mais on n’est pas satisfait sexuellement après en avoir parlé, après avoir essayé des choses, et après avoir vu des un.e sexologue (en couple), la solution est claire. Soit on ouvre la relation pour que chacun.e puisse être satisfait.e comme iel veut, et pour ça il faut travailler beaucoup sur le couple. Soit on arrête de voir la personne pour trouver qqn qui nous convient sexuellement (et émotionnellement, bien sûr).</span></p>
<p class=”p1″><span class=”s1″>L’alternative, c’est rester sexuellement frustré dans une relation pendant des mois, des années voir toute sa vie, car plus on avance dans un couple (si on suis le schéma traditionnel, c’est un achat d’un bien immobilier et la naissance des enfants), plus il peut sembler difficile de quitter son partenaire.</span></p>
<p class=”p1″><span class=”s1″>Après c’est ma façon de voir le couple. Certains diront que c’est trop exiger, de trouver dans une seule et même personne un ami fiable ET le meilleur amant de sa vie. Et c’est possible que même si on trouve la personne parfaite, nos désirs changeront au fur et à mesure.<span class=”Apple-converted-space”> </span>Je trouve que c’est très important de se connaître bien soi même pour savoir ce qu’on veut (spoiler: ça peut prendre un moment, moi je me suis découvert pleinement à l’âge de 32 ans avec aneros, après plusieurs relations, et le voyage continue), et de trouver quelqu’un qui a fait un travail sur soi déjà.<span class=”Apple-converted-space”> </span>En couple notre partenaire nous ne doit rien, donc autant trouver quelqu’un qui veut la même chose que nous. Ensuite il faut être ouvert à une possibilité de changement de désirs, et il faut pouvoir en parler, trouver des solutions (ouverture de couple par exemple).<span class=”Apple-converted-space”> </span>Avec ma femme, on est en couple quasi fermé, mais on s’est dit que le jour où ça sera déséquilibré, peut être a cause des hormones, ou maladie, ou que sais je encore, on discutera la possibilité que la personne qui est frustrée sexuellement pourra chercher un ou des partenaires pour combler ses désirs.</span></p>18 octobre 2022 à 8 h 01 min #44774bzo
ParticipantPar contre pour le côté fantasme, pour moi ce n’est aucunement mettre de l’eau dans son vin
comme tu écris, on est tous différent,
de mon expérience, c’est le plus fort,
quand les énergies sexuelles sont consumées, pures à 100%
cependant, je ne dis pas qu’il n’y a pas moyen de vivre des moments merveilleux,
en laissant libre cours à ses fantasmes
ou même en fumant des pétards, avant, pendant,
l’exemple, le plus parfait, est @Caktil
qui a pris cette habitude de pratiquer,
après avoir fumé et il vit des séances glorieuses, à chaque fois
mais de toutes les façons, notre collègue @Kas, actuellement,
s’est enfermé dans une spirale négative,
avec le porno , ainsi que les fantasmes,
qui l’isole plutôt que ne l’épanouit,
il doit casser absolument cette mauvaise dynamique
les énergies sexuelles en nous,
se consomment de bien des manières,
une fontaine jaillissante, un arbre de lumière,
des fruits mûrs, juteux, à croquer,
brûlant ardemment, brûlant calmement
mais cela peut être, aussi, tellement fragile
nécessitant de l’attention, des soins,
un retour au calme, un ressourcement,
avant de pouvoir à nouveau,
couler librement, sans restrictions,
dans notre chair
19 octobre 2022 à 13 h 02 min #44778divine_oblivion
ParticipantEncore une fois je suis d’accord avec toi pour l’histoire de porno. Mais sans savoir plus sur le fantasme, ni son age, expérience sexuelle, sa relation, etc, c’est difficile à dire si le fait de fantasmer est vraiment un problème. Moi je postulais juste que c’est possible que son partenaire n’ait pas le même désir sexuel que lui. Ça arrive tout le temps dans les relations, et c’est dommage, surtout dans des relations fermées. Ça m’est déjà arrivé, et c’est pas quelque chose qu’on remarque au début forcément, car au début c’est souvent le moment de la relation où on fait le plus l’amour. Et on ne sait pas non plus ce qu’elle pense de tout ça. L’attirance sexuelle va dans les deux sens, et l’acte sexuel est une dynamique à deux (ou plusieurs). Donc c’est aussi possible qu’il est moins attiré par elle car elle est moins attirée par lui.
Désolé de proposer que des scénarios un peu tristes, mais la manque de désir doit venir de quelque part, et je trouve ça embêtant de dire qu’il faut supprimer une importante partie de son sous-conscient (le fantasme) pour rendre une relation viable. Enfin j’ai jamais lu ça comme solution de la part d’un sexologue. Mais peut-être j’ai tort!
19 octobre 2022 à 19 h 52 min #44779Kas
ParticipantMerci à tous pour vos réponses.
En ce qui concerne les fantasme, ils sont avant tout basés sur les pieds féminin, mes fantasmes contiennent très peu de sexe classique. Et donc pour le porno c’est pareil, et c’est surtout sur Instagram etc que je passe beaucoup de temps. Ces réseau contiennent énormément de porno soft, et on y passe beaucoup de temps sans s’en rendre compte.
Côté sceance prostatique, je pratique majoritairement en Aless. Mais je me surprend souvent à attende avec impatience la semaine où elle travaille de nuit. Et je pense parfois à comment en vivant seul, je pourrais pratiquer à volonté et aussi rencontrer des femmes pour assouvir mes fantasme. Ma copine est très ouverte, on pratique à peu près tout ce que je veux… Malgres tout je pense que c’est surtout la diversité et la découverte qui m’excite. Et l’inaccessible aussi je pense.
J’essaye le plus possible d’éviter le porno et ce genre de consommation, on verra ce que ça donne.
merci encore pour vos nombreuses réponses
19 octobre 2022 à 20 h 01 min #44780Kas
ParticipantEt ça me suis aussi dans la vie réelle, dans la rue etc je chercher énormément de quoi me rincer l’œil, il m’arrive souvent de m’imaginer des scène avec des femmes que le vois dehors.
Je pense que ce n’est pas sain comme comportement.
Et ça expliquerai aussi pourquoi je ressens ce désintérêt
19 octobre 2022 à 20 h 01 min #44781Kas
ParticipantEt ça me suis aussi dans la vie réelle, dans la rue etc je chercher énormément de quoi me rincer l’œil, il m’arrive souvent de m’imaginer des scène avec des femmes que le vois dehors.
Je pense que ce n’est pas sain comme comportement.
Et ça expliquerai aussi pourquoi je ressens ce désintérêt
20 octobre 2022 à 1 h 26 min #44782bzo
Participantpour moi,
se jouer un scénario dans sa tête,
pendant qu’on se livre à une activité sexuelle,
seul, à deux, à plusieurs,
cela nous déconnecte de notre corps
or, moi, ce que je recherche avant tout,
c’est la connexion à mon corps,
mon plaisir doit être de ce ordre,
de la communion voluptueuse avec mon corps
et c’est ainsi, que chez moi,
les sensations sont toujours de la meilleure qualité,
la volupté et la jouissance, les plus splendides à vivre
j’ai déjà aussi essayé, bien sûr, avec les fantasmes,
des bien bien cochons,
je ne raconte même pas,
il y a un turbo qui semble se mettre en route,
c’est assez étonnant,
mais ce n’est pas même chose, en fin de compte
il n’y a pas la même qualité,
la même sensation de communion avec son corps
20 octobre 2022 à 2 h 50 min #44783divine_oblivion
ParticipantD’accord. Donc effectivement tu es d’un cote satisfait par elle, de l’autre cote il te faut plus que ce qu’elle puisse te fournir… à toi de voir si ce que tu veux sexuellement est sain par rapport a la relation que tu souhaite avoir avec elle ou avec un possible autre partenaire. Je trouve ça triste de tuer une partie de soi, mais c’est pas inouï. Plein de personne refoulent leurs envies sexuelles et ça leurs fait plus ou moins mal.
moi même pendant longtemps j’avais du mal à rester avec une femme. J’avais envie de goûter des nouvelles chattes tout le temps, de découvrir des nouvelles odeurs, des nouvelles formes. Au bout d’un moment (et au bout de plusieurs dizaines de femmes) j’ai compris que ce comportement n’était pas compatible avec mon envie d’avoir une relation stable avec quelqu’un que j’aime. A force j’ai perdu l’envie de sauter sur chaque femme qui me souriait (j’exagère, mais bon, ça arrivait souvent). Maintenant je n’ai plus d’envie sexuelle avec les personnes que je n’aime pas profondément. Mais il fallait que je vivent mes fantasmes pour apprendre qu’ils étaient pas sain pour moi. Il n’y a pas forcément une leçon dans tout ça…
20 octobre 2022 à 3 h 19 min #44784divine_oblivion
ParticipantBézolé dzo, je ne suis pas d’accord. J’aurais pas récrit ici, mais tu parle en « nous » comme ci ça s’applique à tout le monde, et tu dis que ta façon de faire te laisse accéder à un plus haute forme de plaisir que ceux qui font autrement, au moins c’est ce que je comprends en le lisant. Et ça me froisse, car on ne peut pas comparer son propre plaisir à ceux des autres. Justement le plaisir qu’on se procure la, c’est unique à chaque individu. Le plaisir qu’on cherche, ça doit être sans compétition avec les autres, sans honte de ne pas faire assez bien, sans l’orgueil de le faire meilleur que les autres.
….
Pour moi le fantasme est la moteur du désir, de l’attirance, de l’excitation. Quand je suis devant une autre personne, on fantasme l’un sur l’autre. Ça nous permets de tomber dans des états hypnotiques, de planer (la je parle de « nous » en tant qu’un partenaire et moi). On crée des faux mondes. On fantasme sur ce qui va se passer, et comme toute bonne pièce de théâtre, on est surpris par la vrai déroulement des choses car ça dépasse nos attentes. On dit mille fois qu’on s’aime, un absurde fantasme de l’amour qui mène directe au paroxysme du plaisir. Des jeux de rôle (donc du fantasme pur) nous laissent voyager dans les corps d’autres et sentir des sensations qu’on aurait pas pu accéder autrement… c’est comme ça que je le ressens au moins (et ma femme aussi).
et tout seul, je fantasme pour faire monter mon excitation. Je me dis des cochonneries tout seul. Je crée des personnages. Mon oreiller devient une amante. J’imagine que la porte s’ouvre et un voisin me trouve les fesses à l’air. Je devient soumis à une domina imaginaire. Et je jouis, putain qu’est-ce que je jouis! Si je pouvais jouir plus fort et plus longtemps ça serait AVC directe.
Bref pour moi le fantasme est intégral à ma sexualité. Donc forcément je tique quand quelqu’un dit que ça amoindrit la qualité du plaisir.
20 octobre 2022 à 8 h 32 min #44785Kas
ParticipantJe comprend ce que Bzo veut dire.
partois je pratique uniquement en me concentrant sur le plaisir, et c’est vrai que je trouve ça différent que avec des fantasme.
Le fantasme me donne un pic de plaisir, une énorme bouffée de chaleur. Tandis que quand je me concentre uniquement sur mon corps c’est beaucoup plus long, différent. Mais tout aussi bon.
J’ai l’impression que pour ma part le fantasme me donne beaucoup de plaisir mais ça redescend assez vite et c’est plus compliquer de remonter après tandis que sans je remonte plus facilement
c’est pas facile à expliquer
20 octobre 2022 à 11 h 28 min #44786divine_oblivion
ParticipantTant mieux si tu comprends ce qu’il veut dire. MAIS Je ne nie pas ce que BZO écrit comme expérience pour lui, et je veut bien croire que ça peut s’appliquer à lui, a toi, et même possiblement à tout le monde sauf moi (mais ça pour le coup, c’est pas vrai). Pour moi le problème c’est de dire que ceci ou cela provoque un plaisir de plus haute qualité, peu importe pour qui. C’est comme ci on disait à une femme que l’orgasme vaginal est mieux que l’orgasme clitoridien. Ça crée des dogmes, or la sexualité est une aventure fort personnelle.
20 octobre 2022 à 18 h 47 min #44791bzo
Participanthum, tu as pris la mouche @divine_oblivion, tu as tort
rien que dans mon dernier texte, ici, dans ce fil,
je commence par
pour moi,
et un peu plus loin:
et c’est ainsi, que chez moi,
les sensations sont toujours de la meilleure qualité,
la volupté et la jouissance, les plus splendides à vivre
tu ne m’interdis pas, j’espère, le droit de dire que sans les fantasmes, mon plaisir est de meilleure qualité?
dans ma façon de pratiquer, c’est ainsi, point
@Kas, dans son texte, vois très bien ce que je veux dire car il l’a perçu aussi,ce n’est pas une généralité, c’est plutôt lié, je crois, à la façon de pratiquer,
toi, si j’ai bien compris, tu as surtout une pratique centrée sur de multiples partenaires,
avec en plus, une qui t’es plus chère, qui a une plus grande place dans ta vie,
moi et @Kas, je crois, c’est surtout une pratique en solitaire,
au moins, actuellement
mais chez moi, de puis des années,
je crois que cela explique la différence
comme pour le porno, on peut avancer l’hypothèse,
qu’il y a une façon “positive” d’intégrer des fantasmes dans sa pratique sexuelle
où ils nous ouvrent vers les autres, attise notre désir, en englobant l’autre,
nous offrant la possibilité de vivre plus intensément les moments avec ceux-ci
ce n’est pas forcément une question d’être sur le moment avec quelqu’un,
j’ai l’impression,
c’est plutôt une question d’état d’esprit
et donc pour en revenir au sujet du fil,
les problèmes actuels de @Kas,
je dirai qu’aussi bien le porno que les fantasmes, chez lui, pour l’instant,
sont vécus dans un état d’esprit négatif
qui le coupe plutôt de sa compagne, l’en éloigne
plutôt que l’en rapproche, lui donne envie d’aller vers les autres
20 octobre 2022 à 21 h 35 min #44794divine_oblivion
ParticipantBzo autant pour moi mais en même temps j’ai lu “cela nous déconnecte de notre corps” et
“il n’y a pas la même qualité, la même sensation de communion avec son corps”
et ça m’a fait tiquer. Évidemment je te laisse dire ce que tu veux par rapport à ton plaisir—c’est exactement ce que je dis, chacun son truc. Mais j’ai donc mal lu apparement!
15 décembre 2022 à 9 h 54 min #45085sensual
ParticipantHello Kas,
je vis avec mon épouse une situation semblable à la tienne, à la différence que j’ai 50 ans et que nous avons deux enfants.
Objectivement nous n’avons pas le même rapport à la sexualité : un bout de peau d’1 centimètre carré est capable de m’exciter, alors qu’elle a besoin de circonstances très particulière pour éprouver du désir. Sauf au début de notre relation, où nous nous sautions tout le temps l’un.e sur l’autre (mais nous avions des années de frustration à rattraper !!! Et puis elle était très motivée inconsciemment par le fait de faire des enfants.)
Par la suite, avec les évènements de la vie, son désir pour moi s’est étiolé. Mais ça n’empêche que nous nous aimions beaucoup, nous avons pris du plaisir à élever nos enfants ensemble, et nous aimons toujours autant nous retrouver. Cependant notre activité sexuelle est très épisodique depuis de nombreuses années. Nous avons même passé à une époque 4 ans sans aucune relation sexuelle.
De mon côté, j’ai exploré à ce moment ma sexualité en long et en large, et ça m’a fait beaucoup de bien. En particulier, ça m’a aidé à assouvir la part de fantasme qu’il y avait en moi, et puis ensuite à la réfléchir avec un psy pour savoir d’où elle venait.
Aujourd’hui, j’ai toujours des fantasmes, mais je les convoque quand je veux, parce que je sais d’où ils viennent, et ils n’entrent pas du tout dans ma relation avec mon épouse, qui elle n’est pas un fantasme, mais une personne réelle, avec une vie réelle, et pas un objet sexuel. Et elle est bien plus heureuse de notre relation depuis que je ne la traite plus du tout comme ça.
D’autre part, je me sers beaucoup de mes fantasmes dans mon plaisir du point P, ça m’excite, ça me chauffe, ça me donne envie d’avoir du plaisir, et souvent en même temps je regarde des vidéos où je suis connecté en ligne avec d’autres personnes, mais je choisis soigneusement tout ça pour que ça corresponde à mon envie du moment. En particulier les vidéos de filles qui se masturbent ou de filles qui se donnent du plaisir entre elles m’inspirent beaucoup. En particulier leurs gémissements, parce que ça me donne des orientations, des perspectives pour la montée de mon plaisir.
Voilà, je ne sais pas si ça t’aide, mais tout le meilleur à toi, et vive l’amour !!!
4 février 2023 à 12 h 48 min #45402Kas
ParticipantBonjour à tous,
Le message qui suit sera sans doute hors sujet, mais je pense que ça peut être intéressant.
Suite au derniers message que j’ai poster ici, au final nous avons rompu. Elle a décider de mettre un terme à notre relation.
Pour faire un bref résumer de la situation, mettez deux personnes atteinte de dépendance affective ensemble, dont une des deux manipulatrice sur les bords, énormément de manque de confiance en sois des deux côtés saupoudrez tout ça d’une bonne entente, et de magnifique moments passés entre les deux personnes et vous aurez un aperçu de notre relation.
J’ai beaucoup souffert l’an passé (vie pro, relation…) et ce début d’année s’annonce comme un nouveau départ pour moi, même si je pourrais en pleurer à chaude larme rien que de l’écrire.
J’ai traverser de grosses périodes de remise en question et ce n’est clairement pas terminer.
Quel est le rapport avec le plaisir prostatique ?
J’y ai beaucoup réfléchis, et même si je m’en doutais déjà, j’ai compris que j’utilisais ça comme un échappatoire, comme un but à atteindre et quelque chose qui n’avais ni contrainte, ni désavantage. Jusqu’à devenir esclave de mon propre désir.
J’ai souvent eu l’envie de me retrouver célibataire pour avoir tout le loisir d’expérimenter, et d’arrivé à ce fameux orgasme qui nous fait perdre tout contrôle de nous même. Au final, maintenant que j’y suis, je vois que ce n’est toujours pas la solution, et je n’a presque plus d’envies.
Au final je me rend comte que j’utilisais ça pour combler, combler des vides qui sont en moi depuis bien trop longtemps, des vides qui m’empêchent de vivre et de m’épanouir.
Je ne remet certainement pas la faute sur cette pratique, mais sur l’usage que j’ai pu en avoir.
Je ne sais pas si mon couple aurait pu être sauvé si je m’était plus concentré dessus que sur ma pratique. Mais ce que je sais c’est que ma pratique était devenue malsaine pour moi. Et je je ne sais pas si j’aurais pu un jour connaître ce plaisir ultime sans passer par cette phase d’introspection, de souffrance et de remise en question.
J’aurais aimer avoir vos avis sur tout ça. Pour rappel, je n’ai « que » 29 ans, et je sais que beaucoup de personnes ici ont plus d’expérience de la vie.
Aujourd’hui je souffre encore beaucoup, mais j je prend aussi cela comme une chance d’évoluer et d’enfin me sentir bien,
Évidement, si mon ex revenait, je pense que je n’aurais pas la force de lui dire non.
Je suis encore très dépendant d’elle, et je n’ai presque plus de libido. Je me sens assez vide mais je sens quelques axes d’amélioration. Je suis suivis par un psy, je me suis mis au sport et je fais tout pour me reprendre en main MAIS, je ressens toujours cet énorme vide à combler. Et elle me manque beaucoup aussi malgré tout les défauts de notre couple.
J’essaye tant bien que mal de continuer ma pratique, de trouver des moments où je me laisse aller et où j’essaye de retrouver du plaisir mais c’est compliqué. Je sens bien que ça travaille en bas, mais les sensations n’y sont pas.
Je pense que ce message sera un peu brouillon, et pas forcément facile à comprendre, mais il est chargé d’émotion.
Je ne sais pas si ce qui me pousse à écrire tout cela ici est dans un but productif, de partage. Ou alors juste pour encore une fois, combler ce vide en moi. Mais merci à ceux qui liront.
5 février 2023 à 0 h 40 min #45404bzo
Participantd’abord, je ne te connais pas, ni ta compagne, ni la relation que vous avez eue,
de plus, malgré mon âge, assez avancé, je n’ai vécu en couple que 2,3 ans,
le reste, est une vie de papillon volage, se posant de-ci, de-là,
jusqu’à ce que je ne me pose plus nulle part,
m’adonnant uniquement aux plaisirs en solitaire
esclave de ton désir?
j’estime que l’on a une pratique malsaine,
uniquement si cela déborde sur notre vie professionnelle,
sur notre vie de couple, nos relations sociales
mais sinon, c’est sain,
cela vaut bien mieux que la plupart des occupations qu’on peut avoir,
entre regarder un navet à la télé,
ou parler de la pluie et du bon temps avec le voisin, pour tuer le temps,
mon choix est vite fait,
je préfère aller taquiner ma prostate, tranquillement dans ma chambre
maintenant oui, si cela nuisait à ton couple,
à contribuer éventuellement à le ruiner,
alors c’est différent
mais est-ce vraiment le cas
ou bien juste une façon de t’autoflageller que tu t’inventes?
J’essaye tant bien que mal de continuer ma pratique, de trouver des moments où je me laisse aller et où j’essaye de retrouver du plaisir mais c’est compliqué. Je sens bien que ça travaille en bas, mais les sensations n’y sont pas.
c’est compliqué parfois
mais bien moins souvent qu’on ne pense,
personnellement, il n’y a qu’une fatigue extrême qui peut éteindre mon désir momentanément,
le reste du temps, il suffit que je me force , que j’insiste suffisamment
le problème étant qu’autant juste se secouer la tige,
est un acte mécanique qu’on peut exercer machinalement, en toutes circonstances,
il suffit de faire aller sa main
et on obtient un soulagement momentané
autant dès qu’on cherche à s’engager dans des voies traversières, peu fréquentées, du plaisir en solitaire,
cela dépend beaucoup plus de notre mental,
d’avoir la bonne disposition d’esprit,
il est si facile de se convaincre que cela ne va pas aller,
que cela ne peut pas marcher,
c’est l’enfance de l’art
pourtant notre plaisir peut être au-delà de l’abattement, du découragement plus ou moins momentané,
cela s’appelé la consistance
et cela peut s’acquérir aussi dans nos pratiques,
il suffit d’insister suffisamment longtemps
et de se rendre compte que c’est juste une question de se lâcher comme il faut,
en toutes circonstances
et que notre corps va faire le reste
ta pratique peut devenir un soutien sans failles,
un potentiel de ressourcement et de réconfort, en toutes circonstances,
personnellement je chercherais plutôt à la développer, plus que jamais,
pour pouvoir compter sur le soutien de mon corps,
quelque soit mon état d’esprit, quelque soit mon moral,
c’est une bonne chose de pouvoir compter sur une partie de soi-même,
surtout quand c’est quelque chose d’aussi essentiel à notre fonctionnement
que le plaisir, que la volupté et la jouissance
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