debout, assis, couché,
je n’arrête plus de me titiller les tétons
pour accompagner mon bassin
quand il est en action,
quand mon corps s’est mis à onduler,
mes hanches, à danser
je ne peux y résister,
c’est juste trop puissant,
trop fin, trop riche,
trop intense, trop soyeux
cela m’a fait déjà éjaculé trois ou quatre fois,
en deux jours
mais je n’ai cure,
tant pis pour l’abstinence,
je l’ai jetée à la poubelle
c’est juste trop addictif,
mes doigts y reviennent irrésistiblement
comme des bouts de métal,
attirés par des aimants surpuissants
le désir m’emporte sur un tel tobogan,
ainsi,
comment pourrai-je m’arrêter,
quand j’ai pris de la vitesse,
cette pente est tellement sans autre but
que de foncer dans la lumière,
que de goûter au baiser de l’écume tourbillonnant,
dans la perte de soi