quelle danse de saint-guy,
pendant une bonne trentaine de secondes,
sur le lit
j’aime, cela, moi,
quand le corps se détraque complètement,
sous l’effet, la puissance, de la jouissance
au plus, cela secoue, au plus j’aime,
cela me rappelle, le temps où je faisais de la voile
et qu’il fallait changer de voilure dans la tempête,
aller complètement à l’avant; à la proue du bateau, pour cela
qu’est-ce que cela secouait
et puis l’écume des vagues qui m’inondait complètement,
parfois j’avais du mal à respirer,
tellement il y avait de gouttes d’eau, en suspens dans les airs
mais qu’est-ce qu’on se sentait vivre, dans ces moments-là
eh bien il y a quelques minutes,
qu’est-ce que je me suis senti vivre,
c’étaient les montagnes russes
mais dans le genre, tours complets sur soi-même,
les membres qui partaient tout seuls, dans toutes les directions,
des convulsions, des tremblements, des secousses
et puis c’était très vocal, aussi, j’ai du pas mal hurler
ça ne rate jamais, j’ai la recette pour cela,
je masse, je roule, je frotte, mes couilles, mon pénis,
le gland, essentiellement, entre les cuisses,
lentement, lentement
et puis, en haut,
je titille les tétons
mais rien que les tétons,
quelques contractions, de temps à autre,
pour corser le tout,
c’est d’une puissance rare