#48730
bzo
Participant

offrir son cul,

le plaisir d’offrir son cul,

à personne

 

personne n’est nécessaire

pour avoir du plaisir à offrir son cul,

personne

 

personne n’est nécessaire,

pour avoir du plaisir à écarter ses fesses, à les resserrer,

à se sentir pénétré, pénétrant,

à se sentir chevaucheur, chevauché,

personne

 

le plaisir, de se sentir femme pénétrée

d’avoir des hanches dansantes,

des seins gonflés, des tétons durs,

vibrants sous des doigts

 

et  en même temps,

le plaisir de se sentir une verge dressée, dure,

enfouie en elle,

qui fait chanter notre corps, actuellement,

personne est nécessaire

 

personne est nécessaire, tout le monde est nécessaire,

une femme est nécessaire, un homme est nécessaire,

mais pas forcément, dans deux corps,

un d’homme et un de femme,

miracle du désir,

miracles des ressources enfouies,

en chacun de nous

 

il et elle, entremêlés

forment un seul cercle immense,

au genre fluctuant,

de par le monde, dans les corps

 

j’ai rejoins le cercle, pour un instant

tu as rejoins le cercle, pour un instant

il a rejoint le cercle, pour un instant

elle a rejoint le cercle, pour un instant

 

personne n’est nécessaire,

tout le monde est nécessaire,

ode aux troubles infinis,

des vertiges éveillés par le désir,

qu’on peut percevoir dans le moment,

en dedans et par de-là,

les frontières du genre de son corps

 

ode à tous les capiteux jeux de miroir

dont notre chair est capable

pour nous entraîner sur le tobogan voluptueux,

d’une exquise dégustation animale