#48996
bzo
Participant

cette nuit,

en plein milieu de celle-ci,

je me suis réveillé,

mon cul bougeait tout seul,

mes fesses s’écartaient, se resserraient, ondulaient

et puis mes cuisses venaient se frotter,

venaient presser langoureusement mon sexe, mes couilles

et je gémissais

 

je l’ai tout de suite reconnu et je me suis laisser faire,

c’était la danse du cul de l’homme et de la femme

qui se cognaient, qui se pressaient, qui se frottaient, l’un contre l’autre

et mes gémissements étaient emplis d’une bite bien raide

qui allait et qui venait

et mes gémissements étaient ceux de l’heureux propriétaire de l’engin

et mes gémissements étaient emplis d’un vagin

aux parois souples, humides, mouvantes,

frottées, frottées, frottées de l’intérieur

et mes gémissements étaient ceux de l’heureuse propriétaire de l’engin

 

je les sentais avec une telle précision , une telle puissance,

à l’oeuvre en moi,

je n’avais qu’à me laisser bouger,

je n’avais qu’à les laisser me bouger

 

les mains n’intervenaient pas du tout, elles restaient totalement passives,

je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela devait rester comme cela,

je me sentais comme une flamme dansante, ondulante, à l’horizontale, ainsi,

tout mon corps d’une seule pièce, se mouvant,

pures énergies en action en moi

 

cela a duré, duré,

j’ai tellement gémi,

bientôt c’était le matin,

je me suis levé

mais cela continuait,

j’étais à présent une flamme dansante, à la verticale,

tout le masculin et tout le féminin, en moi,

s’entremêlant, s’unissant

 

je me suis assis pour écrire ce texte,

pareil, la flamme continuait de danser en moi

dès que je me laissais faire,

quel velours généralisé,

quelle douceur animale, infinie,

libérée en moi