cette nuit,
en plein milieu de celle-ci,
je me suis réveillé,
mon cul bougeait tout seul,
mes fesses s’écartaient, se resserraient, ondulaient
et puis mes cuisses venaient se frotter,
venaient presser langoureusement mon sexe, mes couilles
et je gémissais
je l’ai tout de suite reconnu et je me suis laisser faire,
c’était la danse du cul de l’homme et de la femme
qui se cognaient, qui se pressaient, qui se frottaient, l’un contre l’autre
et mes gémissements étaient emplis d’une bite bien raide
qui allait et qui venait
et mes gémissements étaient ceux de l’heureux propriétaire de l’engin
et mes gémissements étaient emplis d’un vagin
aux parois souples, humides, mouvantes,
frottées, frottées, frottées de l’intérieur
et mes gémissements étaient ceux de l’heureuse propriétaire de l’engin
je les sentais avec une telle précision , une telle puissance,
à l’oeuvre en moi,
je n’avais qu’à me laisser bouger,
je n’avais qu’à les laisser me bouger
les mains n’intervenaient pas du tout, elles restaient totalement passives,
je ne sais pas pourquoi mais je sentais que cela devait rester comme cela,
je me sentais comme une flamme dansante, ondulante, à l’horizontale, ainsi,
tout mon corps d’une seule pièce, se mouvant,
pures énergies en action en moi
cela a duré, duré,
j’ai tellement gémi,
bientôt c’était le matin,
je me suis levé
mais cela continuait,
j’étais à présent une flamme dansante, à la verticale,
tout le masculin et tout le féminin, en moi,
s’entremêlant, s’unissant
je me suis assis pour écrire ce texte,
pareil, la flamme continuait de danser en moi
dès que je me laissais faire,
quel velours généralisé,
quelle douceur animale, infinie,
libérée en moi