#49369
bzo
Participant

peut-être associé parfois à un petit sentiment de supériorité (mais je peux me tromper) qui existe chez moi aussi

difficile d’y échapper, par moments quand tu vois à quel point,

les gens semblent ne pouvoir accéder au sexe que de quelques manières bien précises,

dans des circonstances bien précises et très ponctuellement

 

ne semblent pouvoir exploiter le potentiel sexuel de leur corps,

que de manière très limitée,

alors que je peux éveiller de la volupté, des sensations puissantes et riches, de la jouissance

où je veux, quand je veux, tout seul

en deux temps, trois mouvements,

en me caressant un peu, bougeant un peu les hanches ou autre chose,

enfin trois fois rien

 

 

On voit que tu es très satisfait de ta pratique et que tu n’en changerais pour rien au monde

ce n’est pas tout à fait vrai,

je regrette d’avoir perdu l’habitude de solliciter ma prostate toute seule,

les orgasmes prostatiques me manquent

et viendraient compléter idéalement mon mode yin

 

je ne veux plus, pour l’instant, en tout cas, retoucher à un accessoire externe,

mais aneroless,

je ne suis pas encore parvenu à retrouver toute cette félicité séismique à répétition

dont j’ai bénéficié pendant deux, trois ans,

durant ma période de massage 100% prostatique avec masseur

 

la faute en est, un peu,  à ma pratique en mode yin,

le plaisir y vient tellement facilement, instantanément,

est tellement irrésistible, vécu dans tout le corps,

sensation constante de se faire l’amour, etc

que je ne parviens  pas à résister au bout d’un certain temps,

5mn, 10, 15 à resserrer mes cuisses, à commencer à me caresser

et à basculer en mode yin

 

il suffisait d’une fois “que je tienne le coup”,

combien de temps je ne sais pas, 20mn, 30, une heure,

pour que cela se déclenche à nouveau,

cela, je le sais,

parce qu’il y a quelques années, à mes débuts avec masseur,

j’en suis passé par là

 

mes premiers orgasmes prostatiques, pendant tout un temps,

se déclenchaient pile après 45mn,

une précision étonnante qui a duré quelques semaines

 

après les délais se sont de plus en plus raccourcis,

jusqu’à qu’un jour,

il n’y en ait plus du tout

et je démarrais avec un orgasme, directement à l’insertion

 

mais là, en aneroless, après des années, à solliciter ma prostate,

en conjugaison avec tout le reste,

le corps comme un tout, un tout vibrant, un tout complice,

un tout capable aussi bien de générer que d’être réceptacle à ondes,

il faut que je réhabitue ma prostate,

enfin, plutôt, que je me réhabitue à la faire fonctionner à pleine puissance,

toute seule, sans aucune partie du corps, n’intervenant aussi

 

c’est vraiment pas facile

mais j’y arriverais,

quand j’aurai plus de temps, aussi,

je pratique beaucoup mon qu’avant et en beaucoup plus fractionné aussi

 

du temps du massage prostatique,

les séances de 2,3 heures, étaient la moyenne

et quasi tous les jours,

avec parfois certaines qui duraient 4, 5 heures

 

là, en mode yin, cela fait des années

que la moyenne de mes micro-séances, hors du lit,

l’essentiel de mon activité,

c’est une à deux minutes

 

au lit, un quart d’heure à une demie heure, à tout casser

 

c’est quelque chose de totalement différent,

de plaisir vécu totalement différemment