#49371
bzo
Participant

premier jour de l’année, avec des 24,25°, ici à Bruxelles,

premier jour de l’année que je peux me promener nu comme un ver, chez moi,

comme c’est bon, comme c’est agréable,

quand il n’y a plus rien sur la peau, nulle part,

cela devient tout de suite spécial

ou plutot c’est quand il y a un peu de tissu quelque part,

que quelque chose perd de son intégrité

 

le tout du corps, le tout de l’être,

libéré de tout vêtement,

réagit différemment dans l’instant, en l’endroit où il se trouve,

l’air m’enveloppe de partout,

la lumière peut m’atteindre de partout,

le monde est tout contre moi,

je suis tout contre le monde,

plus facile d’entrer en contact avec tout, avec rien,

avec soi-même aussi,

des flux entre les êtres, entre les choses,

peuvent circuler plus librement

 

et puis mes mains , aussi,

peuvent aller se poser n’importe où, partout,

oh que de frissons , directement

comme j’aime me caresser lentement, lentement,

quelle ivresse, cette chair vivante

 

la réceptivité du corps,

semble décuplée, nu comme un ver,

les énergies peuvent circuler de tous côtés, sans aucun obstacle,

la chambre à échos de l’être, fonctionne à pleine puissance,

les ondes voltigent, sillonnent, comme des balles de ping pong,

lancées à toute allure, de tous les côtés,

quelle danse divine,

festoiement de vibration soyeuses