l’opulence incroyable dans cette chair, sous mes doigts,
je sens comme le cours d’un fleuve à la puissance illimitée,
charriant les sédiments du plaisir,
je sens ce flux irrésisitible sous ma peau,
le nectar de leur multitude passer et encore passer
dans mes cellules
oh, baigner dans cette caresse constante
de tout mon être
je presse, je frotte, mes seins,
lentement, très lentement
tandis que mes hanches ondulent un peu,
sous l’action des cuisses
qui font frotti frotta avec les génitaux
mes yeux sont fermés,
ma tête, rejetée en arrière,
quelle douce et constante sensation d’extase,
d’épanouissement splendide
mais en même temps, si animale, si animale
une contraction,
la faire monter bien au ralenti,
sentir chaque millimètre
de sa progression vers le haut,
ce lent bélier, comme il épouse ma chair
en même temps qu’il semble la fendre
mes gémissements,
semblent des marches vers le paradis,
je bande un peu,
ma queue est comme gonflée d’ondes,
en surpopulation massive
une turgescence de vibrations,
ma petite mini tour Eiffel émettrice,
avec sa grosse tête violacée
je la frotte, je la roule,
entre mes cuisses,
elle fuit de toutes parts comme une passoire,
semble pisser des jets de vibrations
dans toutes les directions,
sublime sensation