#49386
bzo
Participant

ce matin, sous le drap, me suis éveillé,

comme il faisait chaud, comme il faisait doux,

sensation de cocon

 

tout naturellement,

mes mains se sont mises à gambader,

oh comme mon corps s’est immédiatement éveillé à la volupté,

comme je fus envahi de plaisir,

en deux temps, trois mouvement,

je n’étais plus qu’extase des pieds à la tête,

jusqu’au plus profond de mon être,

je crois bien que j’ai vécu la séance la plus parfaite, la plus totale

que j’ai jamais eu jusqu’ici

 

 

comment mettre en mots écrits, comment exprimer,

ce bonheur si complet, si riche, au fil des instants?

je n’existais plus mais alors plus du tout,

n’existait plus au fil des instants

qu’un sensation constamment changeante,

elle avait pris ma place,

il n’y avait plus qu’elle qui existait

et elle changeait, comme elle changeait

 

que la pression de mes doigts s’accroissent un peu,

que ma paume presse un peu plus, un peu moins,

que ma main change de direction,

qu’une autre partie de mon corps se mette à bouger,

tout générait des ondes, tout était à l’écoute

 

d’en bas, mes cuisses collés contre mes génitaux, là, aussi,

n’étaient pas en reste,

le moindre changement de pression, de surface en contact,

ajoutaient des coloris , des nuances différentes,

quand mes cuisses s’écartaient

et qu’il n’y avait plus qua la contraction qui allait solliciter la prostate,

la sensation de pénétration augmentait tellement,

mes gémissements se transformaient alors en un râle en continu

et je n’étais plus qu’un vagin empli d’une bite bien dure,

allant et venant divinement en elle

 

la communion voluptueuse était juste parfaite,

le masculin et le féminin en moi,

prenaient toute la place comme jamais jusqu’ici,

la sensation était en auto-pilotage complet,

en n’étant plus rien d’autre que la sensation,

elle semblait se diriger toute seule

 

le désir m’avait complètement absorbé,

il n’y avait plus que lui dans cette chair

et tout était à son service,

moments incroyables de bonheur,

d’extase en continu

mais est-ce le mot qui convient?

ce n’est pas de la jouissance,

une sorte de communion voluptueuse totale

de tout mon être

 

et puis je me suis rendu compte après m’être levé,

que ce ne fut pas juste un extraordinaire moment sous les draps au réveil

mais une étape décisive dans mon parcours

car je me suis rendu par après aux toilettes

et tout en déféquant, enfin faisant une petite pause,

en fermant les yeux, serrant un peu les fesses

et plaçant mes mains sur mes genoux

je me retrouvais instantanément dans le même état d’abandon total,

dans le même état de communion, de sensation de volupté et d’extase ,

j’étais là et en même temps, plus là du tout,

je formais une cellule d’union du masculin et du féminin,

de tout mon être,

je semblais voler dans les airs,

soutenu par des filaments de plaisir qui avait envahi tout l’espace

 

après, avec le papier cul dans une main, frottant mon anus,

rebelote,

je fermais les yeux,

je me laissais envahir

et un tapis volant m’emportait déjà,

oh, comme la journée commence bien,

sacré vin dieu de biquette,

je suis devenu une extase portative permanente,

sollicitable n’importe comment, n’importe où,

oh comme c’est bon, comme c’est bon,

comme je vais m’amuser ainsi

 

je crois bien que ce qui arrive désormais,

c’est que je parviens à me lâcher totalement

et en toutes circonstances,

à me connecter à mon corps,

sans plus rien entre nous

mais alors plus rien,

le lien, le lien,

le lien qui chante