#49423
bzo
Participant

c’est le matin, je me réveille, sous les draps

aux premières perceptions de mouvement, de respiration,

je me rends compte que je ne suis qu’une machine à jouir,

prête à entrer en action, pour l’instant

 

mon corps est enveloppé de toutes parts

du cotton chaud et doux des toiles,

je me mets à onduler comme un serpent,

oh, cela frotte, comme cela frotte sur ma peau

 

mes fesses tout particulièrement,

que je contracte, que je décontracte comme si je respirais avec,

que je laisse emporter de plus en plus par une houle soyeuse

 

mes hanches bougent, bougent, bougent toutes seules

elles contiennent une telle musique,

chacune de leurs notes, est tellement, tellement, capiteuse,

ma chair en pleure des grosses larmes de bonheur par le sexe,

toute la zone en est complètement humide

 

et puis par mes gémissements, aussi

qui  sont aussi des larmes de bonheur,

des grosses larmes de bonheur sonores qui sortent par ma bouche,

roulant directement depuis mes entrailles

 

je suis en pleine action maintenant,

mes bras, telles des tentacules,

entourent mon torse, entourent mes seins,

enveloppent et frottent, amoureusement

 

mes tétons durs comme de la pierre,

semblent des manettes à titiller et encore à titiller

qui mettent en action deux mitraillettes lourdes,

tirant en rafales denses des ondes

aveuglément dans toutes les directions

 

oh, il y a de la bite et du vagin là-dessous,

comme je les sens tous les deux en action en moi,

je ne connais pas de sensation plus divine

que de se sentir en même temps pénétrant et pénétré, jusqu’au fond de l’âme

 

ma chair,

fendue comme les flots par la proue d’un bateau,

se donne, comme elle se donne

et puis, en même temps,

je suis l’éperon dur comme du roc qui se fraie un chemin

parmi la houle d’une chair qui s’offre complètement

 

puissance de la raideur frotteuse et frottée de toutes parts,

enveloppée amoureusement par des cellules surexcitées,

on dirait un champs de blé où passent des rafales de vent,

la volupté est reine par ici,

elle balaie tout, fait plier tout, fait se redresser tout,

frotte partout, enveloppe tout,

passe de l’un à l’autre, repasse de l’un à l’autre,

zigzague de l’un à l’autre, entraînant une danse de l’un à l’autre

dans un enchaînement parfait,

des passages de relai dans la chair, de la volupté, de toutes parts