#49455
bzo
Participant

cette nuit, la séance au lit, 100% prostatique,

a, à la fois, très bien et très mal tourné,

enfin j’ai cru dans un premier temps,

elle a, juste, très bien tourné, en fait

 

je décrivais plus haut,

à quel point j’étais content d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique

et que j’y parvenais en établissant une sorte de barrière, de séparation

entre le mode yin qui est aneroless et hors du lit

et puis le massage prostatique avec masseur

que je pratique à l’horizontale, sur le matelas

 

l’utilisation d’un engin en silicone  et tout ce que cela sous-entend,

une pratique uniquement au lit, donc,

tout un petit rituel pour se préparer avant,

tout un autre, après, pour nettoyer l’engin,

la moindre mobilité durant l’action ,

la différence très nette entre le type des sensations

m’a aidé à garder séparés les deux mondes, quelques jours

 

eh bien , c’est fini,

le mode yin a gagné, a envahi le lit aussi

et ma pratique avec masseur

 

avant-hier, en parvenant à me lâcher complètement

durant une séance au lit en prostatique avec masseur,

je me suis rendu compte que j’avais basculé en mode yin

sans même m’en rendre compte

 

au lieu des contractions aneroless habituelles

pour recréer en moi la sensation de pénétration,

les va et vient, la sensation de se faire l’amour,

le masseur prenait tout cela en charge,

réveillant en moi, ainsi,  aussi, complètement le féminin

 

mais ce n’est pas grave, ce n’est pas un problème,

en fin de compte, je me suis rendu compte

car l’important ,  c’est que les sensations soient totalement différentes,

cela reste, ainsi, comme deux pratiques complètement différentes, complémentaires,

même s’il y a des similitudes certaines et des points communs

 

il semble qu’en solitaire, le mode yin est ma voie exclusive,

qu’elle trouve le moyen de s’exprimer, de m’envahir,

de quelque manière que je m’y essaie,

le lâcher prise XXL, la voie royale d’accès total à mes énergies

qu’elle me propose,

sont trop fortes et s’imposent à moi après quelques jours

quoique je tente

 

cependant, encore une fois, je me suis rendu compte

que ce n’est pas un problème, finalement,

tellement c’est une autre facette, un autre versant du mode yin

qui s’offre à moi, ainsi, au lit

 

je qualifie cela de mode yin car je sens

que je bascule au-delà des frontières de mon genre

et que je prends mon plaisir au féminin

 

mais je pourrais tout aussi bien qualifier cela

de variante du plaisir prostatique

puisque seule ma prostate est sollicitée dans le bassin

et que les sensations sont constamment orgasmiques,

splendidement orgasmiques

et me conduisent aussi aux superbes explosions des orgasmes

 

ce qu’il n’y a jamais en mode yin aneroless

où c’est plutôt le royaume de la volupté,

d’un carrousel de sensations sans cesse changeantes

et d’une espèce de sensation de jouissance dans tout le corps

mais sans explosions orgasmiques

quand l’intensité de la volupté augmente au-delà d’un certain stade