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30 sujets de 1,441 à 1,470 (sur un total de 1,543)
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    Articles
  • #49435
    bzo
    Participant

    hé hé mes amis  (la poussière, le vent et le temps qui passe)

    hier soir ou plutôt, hier dans la nuit,

    ca a été mémorable,

    j’ai déterré mon masseur

    et j’ai pris mon pied monstrueusement,

    comme les deux textes précédant celui-ci, le décrivent en détails

     

    j’en ai des frissons, rien que d’y penser,

    suis assez occupé aujourd’hui en journée

    mais dès que je reviendrais,

    je me beurre l’anus et le masseur

    et hop et hop et hop,

    en avant, avanti, pour les ondes prostatiques

     

    je ne peux m’empêcher de délirer , de m’enthousiasmer,

    j’en ai rêvé de ce moment

    où les deux types de pratique, prostatique et en mode yin,

    cohabiteront en moi,

    que les deux seront à ma disposition, à volonté

     

    voilà, c’est là, c’est à moi,

    mon cul en est tout émoustillé rien que d’y penser,

    cela me démange au fond de l’anus,

    il y a un masseur fantôme pour l’instant

    qui va et qui vient

     

    j’ai l’impression de sentir encore celui de hier,

    ma fée Carabosse en silicone noir

    qui récure diaboliquement mon petit canal comme aucun autre,

    la sorcière adorée (allusion télévisuelle aux plus vieux d’entre vous) bien lubrifiée

    qui m’emporte sur son balai magique,

    faisant miroiter de mille feux ma prostate

    comme une de ces boules à facettes qu’il y a dans les boîtes de nuit

    tandis que ma chair danse follement tout autour

    #49447
    augnat
    Participant

    Une question, comme ça : pourquoi vouloir à tout prix utiliser un masseur pour la stimulation prostatique ? Tu te sens obligé de cloisonner les pratiques yin et prostatique, ou c’est autre chose ?

    #49448
    bzo
    Participant

    salut

    d’abord, je n’ai pas cherché absolument à utiliser un masseur prostatique,
    c’est tout le contraire,
    après des années de pratique du massage prostatique avec masseur,
    très prolifiques et très réussies,
    je suis passé à l’aneroless

    et pendant des années je ne m’en suis plus jamais servi
    et je le regrette bien de ne pas avoir gardé les deux,
    car je n’obtiens pas du tout le même type de résultat,
    avec ou sans
    j’ai pu le constater sans ambiguïté , ces derniers jours

    le fait est qu’aneroless,
    mon massage prostatique ne m’a jamais vraiment permis
    d’atteindre les mêmes hauteurs qu’avec un masseur,
    je me dois, pour être totalement honnête, de l’avouer

    la raison n’est pas du tout,
    un manque de qualité, de richesse, inhérent à la pratique aneroless
    par rapport à celle avec masseur,
    non, définitivement non,
    c’est tout le contraire,
    la pratique aneroless est plus riche, plus variée
    et offre bien plus de liberté

    mais c’est plus que probablement lié
    à ma pratique en mode yin qui est aussi aneroless
    et qui finalement, laisse que peu de place, voire pas du tout
    pour une autre pratique aneroless à côté d’elle

    il m’est beaucoup trop mais alors beaucoup trop facile
    de basculer en mode yin instantanément
    quand je suis en mode prostatique, sans masseur entre les jambes,
    c’est juste trop irrésisitible de le faire, au bout d’un certain temps,
    tellement le plaisir y est plus simple, plus naturel, sans effort,
    ressenti dans tout le corps, variant sans cesse, etc, etc

    je mélange des moments 100% prostatiques dans la pratique en mode yin,
    ils sont tout à fait délicieux , riches et puissants
    mais ce n’est pas du massage prostatique

    la définition du massage prostatique,
    pour moi, est, on ne peut plus simple,
    c’est du massage ou du chipotage comme vous voulez,
    quand vous voulez, tout seul ou avec qui vous voulez
    qui conduit à des orgasmes prostatiques.
    Point.

    En faisant le poirier sur une main et écoutant du Bach
    ou en vous grattant les aisselles avec une petite cuillère
    si cela fonctionne chez vous,
    et que vous obtenez des orgasmes prostatiques ainsi,
    alors c’est du massage prostatique

    non, le fait d’utiliser un masseur,
    justement compartimente plus efficacement,
    me permet, pour l’instant, de garder chaque type de pratique, dans son pré,
    et me permet, ainsi, d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique
    qui conduit aux résultats escomptés

    pour plusieurs raisons, cela fonctionne, en tout cas, pour l’instant,
    d’abord avec un masseur planté dans le cul,
    les mouvements sont plus limités, je bouge nettement moins,
    or le mode yin, c’est le mouvement,
    le bassin danse, les hanches ondulent,
    le corps se meut, se meut

    il y a nettement moins de liberté, à tous les points de vue
    dans une pratique avec masseur,
    or mon mode yin, s’accommode mal d’une quelconque restriction, au stade où j’en suis
    les contractions, sont comme une danse des muscles du périné,
    sont comme des ailes d’oiseau qui battent librement,
    mais avec le masseur,
    c’est plutot être comme avec des chaînes aux pieds, de ce point de vue,
    les mouvements sont plus limités, on ne doit pas trop bouger
    sinon le masseur devient inactif, perd de son efficacité

    les contractions avec masseur,
    sont beaucoup moins riches, moins libres, moins variés, aussi,
    cependant cette relative pauvreté de la pratique avec masseur par rapport à l’aneroless,
    est compensée en grande partie par une surpuissance obtenue grâce à l’objet physique, masseur,
    une fois qu’on sait bien le manipuler

    surpuissance qui utilisée à bon escient,
    délivre une qualité de plaisir totalement différente,
    matérialisée par de nombreux types d’orgasmes

    ces limitations et la répétition, jour après jour,
    sont les raisons même
    pour lesquelles j’ai abandonné, il y a quelques années le masseur complètement,
    j’en avais fait le tour,
    j’avais obtenu des super O qui duraient plusieurs minutes,
    des séances où j’enchaînais des dizaines et des dizaines d’orgasmes à la queue leu leu,
    vécu aussi des orgasmes de style “mer calme”
    durant certaines, j’ai même eu de splendides hallucinations
    qui ont été des moments vraiment très très spéciaux

    quand pendant un temps indéterminé,
    on devient de tout son être, une aile d’oiseau en mouvement,
    qu’on sent partout en soi, dans chacune de ses cellules,
    cet effort formidablement synchronisé et gigantesque pour battre l’air
    ou que j’entrevois en moi, un long pont suspendu qui se perd la lumière,
    ce sont des choses qu’on n’oublie pas,
    qui restent imprégnées en soi, pour toujours
    et que je veux absolument revivre

    mais comme je l’ai écrit, il y a pas longtemps,
    il n’y a aucun plaisir, aussi intense qu’il soit,
    dont on ne peut se lasser
    si on ne progresse plus,
    je voulais vivre autre chose, j’avais besoin d’autre chose,
    j’avais besoin de changer d’aire de plaisir

    là, en alternant les deux types de pratique
    qui sont splendidement complémentaires, je le répète
    car ce qui est moins présent dans l’une,
    sont les atouts principaux de l’autre
    et vice et versa

    avec l’une,
    j’ai l’infinie variété, l’infini carrousel, des nuances d’une volupté
    comme un nectar ineffable dans la chair ,
    une sensation de jouissance en continu, en fait,
    j’ai aussi cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
    sensation d’un épanouissement superbe, à chaque instant

    avec l’autre j’ai la puissance pure, violente, sans restriction,
    de la prostate titillée par un masseur
    j’ai les orgasmes divers et variés que cela peut provoquer,
    j’ai les détraquements totaux du corps pendant de longues minutes
    qui peuvent me catapulter dans des zones de moi-même totalement inconnues et mystérieuses,
    avec des résultats parfois carrément mystiques

    et puis je compte aussi développer dès que je suis à la retraite,
    encore une pratique anale,
    rien qu’avec les doigts ou avec des joujou, je verrai

    #49450
    bzo
    Participant

    au fond, le mode yin, le plaisir au féminin,

    c’est apprendre à aimer son corps

     

    quand celui-ci sent cela,

    il réagit

    et comme il réagit,

    vous n’imaginez même pas

     

    je veux dire,

    vraiment aimer son corps,

    pas juste comme cela, une notion abstraite,

    l’aimer dans sa tête,

    se dire comme je t’aime, comme je t’aime ,

    mon corps chéri

     

    non, l’aimer dans l’instant,

    l’aimer concrètement , avec ses mains

    avec toute sa fougue, toute son ardeur, toute sa délicatesse,

    tout son raffinement,  toute sa sauvagerie,

    se donner entièrement, être entièrement, dans chaque caresse

     

    l’aimer avec ses gestes, l’aimer avec ses mouvements,

    effectuer ceux-ci comme si on voulait le caresser à chaque instant, avec,

    l’aimer avec ses contractions,

    effectuer chacune de celles-ci,

    comme si on voulait aussi le caresser de l’intérieur avec

     

    aimer son corps,

    avec toutes nos actions,

    une façon de se pencher sur son corps

    comme si c’était le corps de notre amante ou de notre amant

    ou les deux

    à qui on voudrait procurer le plus de plaisir possible

     

    #49453
    bzo
    Participant

    j’ai dix doigts

    mais quand ils courent sur ma peau,

    j’ai parfois l’impression qu’ils sont cent,

    les chenapans

     

    mon bassin me veut du bien

    mais il faut que je le laisse faire, totalement,

    il me susurre

     

    expertise de mes cuisses ,

    transformer mon sexe et mes couilles,

    en un torrent de soie,

    à coups de frottements, d’effleurements,

    de pressions plus ou moins légères

    #49454
    bzo
    Participant

    j’évoque le sujet, une ou deux fois par an,

    à quel point le plaisir yeux fermés,

    est différent de celui, yeux ouverts

     

    quand on se laisse aller à garder longuement les paupières closes,

    j’enfonce là une porte ouverte,

    on vit les sensations dans l’intimité feutrée,

    d’un corps à corps, d’un tête à tête, avec sa chair,

    d’un corps à tête, disons,

    une effusion, derrière des volets fermés

     

    alors qu’en se forçant à garder les yeux ouverts, ben,

    c’est comme si l’intérieure sortait, peu à peu,

    que l’extérieur se joignait à lui,

    l’air semble acquérir une puissance, les objets aussi

    qui viennent se joindre aux ébats, d’une certaine manière

     

    il y a juste plus de relief, dans la moindre sensation,

    un épanouissement plus grand vécu à chaque instant

     

    le fait, aussi, de voir son corps empli de désir,

    tellement capiteux,

    de voir ses mains sur la peau, s’y déplacer,

    sentir celle-ci réagir sous les doigts,

    de voir ses hanches danser tellement langoureusement

     

    voir sa queue bouger,

    sous l’effet des pressions, des frottements des cuisses,

    cela c’est très bizarre

    car j’ai l’impression, à chaque fois,

    d’un corps étranger qui a atterrit là dans mon giron,

    un objet distilleur d’ondes qui me semble totalement externe,

    un oiseau bizarre qui s’est posé là, qui se laisse faire,

    qui déverse des tonnes de vibrations délicieuses aux alentours

     

    et puis mes gestes, mes mouvements,

    les voir se dérouler de façon, si langoureuse, si capiteuse,

    si naturellement,

    le mouvement semble une caresse de la peau jusque dans les profondeurs,

    la chair est échauffé de l’intérieur, à chaque geste,

    la soie se réveille partout,

    une mer de douceur voluptueuse se met à danser

    dans tout mon être

     

    #49455
    bzo
    Participant

    cette nuit, la séance au lit, 100% prostatique,

    a, à la fois, très bien et très mal tourné,

    enfin j’ai cru dans un premier temps,

    elle a, juste, très bien tourné, en fait

     

    je décrivais plus haut,

    à quel point j’étais content d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique

    et que j’y parvenais en établissant une sorte de barrière, de séparation

    entre le mode yin qui est aneroless et hors du lit

    et puis le massage prostatique avec masseur

    que je pratique à l’horizontale, sur le matelas

     

    l’utilisation d’un engin en silicone  et tout ce que cela sous-entend,

    une pratique uniquement au lit, donc,

    tout un petit rituel pour se préparer avant,

    tout un autre, après, pour nettoyer l’engin,

    la moindre mobilité durant l’action ,

    la différence très nette entre le type des sensations

    m’a aidé à garder séparés les deux mondes, quelques jours

     

    eh bien , c’est fini,

    le mode yin a gagné, a envahi le lit aussi

    et ma pratique avec masseur

     

    avant-hier, en parvenant à me lâcher complètement

    durant une séance au lit en prostatique avec masseur,

    je me suis rendu compte que j’avais basculé en mode yin

    sans même m’en rendre compte

     

    au lieu des contractions aneroless habituelles

    pour recréer en moi la sensation de pénétration,

    les va et vient, la sensation de se faire l’amour,

    le masseur prenait tout cela en charge,

    réveillant en moi, ainsi,  aussi, complètement le féminin

     

    mais ce n’est pas grave, ce n’est pas un problème,

    en fin de compte, je me suis rendu compte

    car l’important ,  c’est que les sensations soient totalement différentes,

    cela reste, ainsi, comme deux pratiques complètement différentes, complémentaires,

    même s’il y a des similitudes certaines et des points communs

     

    il semble qu’en solitaire, le mode yin est ma voie exclusive,

    qu’elle trouve le moyen de s’exprimer, de m’envahir,

    de quelque manière que je m’y essaie,

    le lâcher prise XXL, la voie royale d’accès total à mes énergies

    qu’elle me propose,

    sont trop fortes et s’imposent à moi après quelques jours

    quoique je tente

     

    cependant, encore une fois, je me suis rendu compte

    que ce n’est pas un problème, finalement,

    tellement c’est une autre facette, un autre versant du mode yin

    qui s’offre à moi, ainsi, au lit

     

    je qualifie cela de mode yin car je sens

    que je bascule au-delà des frontières de mon genre

    et que je prends mon plaisir au féminin

     

    mais je pourrais tout aussi bien qualifier cela

    de variante du plaisir prostatique

    puisque seule ma prostate est sollicitée dans le bassin

    et que les sensations sont constamment orgasmiques,

    splendidement orgasmiques

    et me conduisent aussi aux superbes explosions des orgasmes

     

    ce qu’il n’y a jamais en mode yin aneroless

    où c’est plutôt le royaume de la volupté,

    d’un carrousel de sensations sans cesse changeantes

    et d’une espèce de sensation de jouissance dans tout le corps

    mais sans explosions orgasmiques

    quand l’intensité de la volupté augmente au-delà d’un certain stade

     

    #49466
    bzo
    Participant

    on se contente parfois de si peu,

    assis, je couve entre les cuisses, mes génitaux,

    mine de rien, cela me fait une chaleur toute capiteuse,

    partout, dans le bassin

     

    comme c’est soyeux, comme c’est doux,

    à la moindre occasion, dans mes diverses activités, à la maison, anodines,

    à la cuisine, dans la pièce de séjour, dans la salle de bain, aux toilettes,

    je profite du moindre instant pour m’adonner à cette légère et innocente activité

     

    je joue aussi sur ma position dans l’espace,

    cambre les reins, contracte les fesses,

    imprime une légère houle, un instant, à mes hanches

     

    ça n’a l’air de pas grand chose

    mais tout cela combiné,

    cela m’installe directement une volupté,

    tellement délicieuse, partout

     

    juste, quelques gestes, quelques mouvements,

    comme je me sens résonner du nectar des ondes,

    pas besoin de plus, ces derniers jours,

    quelques notes légères,

    improvisées sur mon instrument de musique,

    en toute liberté,

    en toute complicité avec mon corps

     

    #49472
    bzo
    Participant

    ce qui est mystérieux, assez miraculeux, même, osons le mot,

    dans ma pratique en mode yin,

    c’est que le corps semble réagir,

    comme un tout, comm un ensemble,

    à la moindre sollicitation

     

    je me caresse à un endroit

    et c’est un peu comme si je m’étais caressé un peu partout,

    tellement la sensation semble venir de tous les côtés

     

    pour reprendre une analogie que j’ai déjà employée par le passé,

    c’est un peu comme si en mode yin,

    tout mon être réagissait comme la surface d’un plan d’eau,

    je lance un caillou quelque part dedans

    et des ondes concentriques immédiatement se forment,

    s’éloignent du point de chute

    pour aller dans toutes les directions

     

    j’en lance un deuxième,

    en me caressant une fesse, par exemple

    et en même temps un troisième, en me frottant les tétons

    et des cercles concentriques d’ondes s’en vont des deux points de contact,

    envahissent toute la surface, se croisent, se décroisent,

    unissent en certains endroits leurs vagues,

    en d’autres, les font se ruer les unes contre les autres

     

    et si dans la foulée,

    je contracte un peu les muscles du périnée,

    cela fait comme un autre caillou, bien gros celui-là (puissance de la prostate)

    qui entre en contact avec la surface

     

    une fois bien en action,

    c’est un fil continu de cailloux qui atterrissent, qui plongent dans les eaux,

    parfois, trois, quatre, cinq , six, en même temps,

    parfois qu’un seul,

    parfois des toutes minuscules, parfois des énormes,

    parfois qui s’enchaînent à un rythme soutenu, à toute vitesse,

    parfois plus lentement, plus sporadiquement

     

    la combinaison de tous ces jets,

    arrivant avec plus ou moins de force de lancée, de poids initial,

    selon un certain angle,  quasi à la verticale

    ou au contraire, plus ou moins en rase motte de la surface,

    fait que rapidement,

    tout le plan d’eau, on pourrait dire, qu’est mon être en mode yin,

    n’est plus qu’une danse d’ondes  exubérantes,

    une grande salle de bal avec des milliers de danseurs qui papillonnent

    #49484
    bzo
    Participant

    j’arrive à des orgasmes d’une puissance et d’une singularité splendides, ce soir,

    en combinant , en libérant, toute la puissance de la prostate

    et en même temps des génitaux,

    en un flux qui me traverse irrésistiblement

     

    j’ai l’impression d’être dans la bouche d’un canon,

    la poudre prend feu graduellement tout autour de moi,

    moi, le boulet , je deviens tout léger

    et je me sens de plus en plus expulsé,

    prendre de la vitesse,

    me libérer des lois de la pesanteur

     

    me voilà en l’air,

    tournoyant de plus en plus sur moi-même,

    filant à toute vitesse,

    la griserie aveugle mon cerveau,

    fait s’évanouir mon corps,

    je ne suis plus que jouissance s’autosuffisant à elle-même,

    la lumière, seule, existe encore autour de moi,

    elle m’enveloppe, elle me caresse, elle me soutient

    #49489
    bzo
    Participant

    quel plaisir de vibrer au féminin,

    dans une chair d’homme,

    avec ce pénis qui pendouille entre mes jambes,

    cette poitrine plate, même un peu poilue,

    ce manque d’une ouverture comme une bouche à canon, de volupté,

    tournée vers l’intérieur, en bas , par devant

     

    il faut l’avoir vécu, au moins une fois, à pleine puissance,

    pour comprendre à quel point, c’est glorieux, capiteux, sensuel,

    jouissif, voluptueux,

    transgressif, aussi, bien sûr

     

    ce qui est, pour ainsi-dire, miraculeux,

    c’est à quel point, il y a moyen de le faire,

    à quel point, totalement, il y a moyen de le vivre,

    sans avoir le corps et l’esprit d’une femme, aucunement

     

    à quel point, ce corps,

    qui semble ancré, coulé, dans le masculin,

    qui semble claquemuré dans son genre,

    peut s’en évader totalement, pour de longs moments

    et vivre une toute autre nature,

    frémir, vibrer, jouir, selon des règles différentes

     

    à quel point,

    tout cela est profondément enfoui, en chacun de nous

    car je suis quelconque,

    un mec tellement comme les autres,

    pas une femme qui a atterri par erreur dans le corps d’un homme,

    pas un homme qui a rêvé depuis toujours de vibrer au féminin

     

    non,

    juste quelqu’un qui a sauté sur une opportunité qu’il pressentait au fond de lui,

    à forcer de s’explorer

    armé d’une curiosité, de plus en plus, sans tabous

    et qui a persisté,

    qui a beaucoup, beaucoup, persisté

    car, ne le cachons pas,

    le cheminement a été long, très long

    pour parvenir à ce résultat, tellement sans limites,

    tellement cour des miracles

     

    cour des miracles, oui,

    c’est bien cela,

    de parvenir à s’enchanter pour quelques instants,

    d’une manière tellement radicale,

    tellement fondamentalement différente

    des plaisirs au masculin

     

    quel secret, aussi,

    quel doux, quel délicieux, secret à porter,

    terrible, pervers, détraqué,

    sans doute, aux yeux de certains

     

    je n’en ai cure,

    le féminin est là en moi,

    je l’ai cultivé,

    la petite graine que j’ai trouvé un jour,

    je l’ai fait pousser patiemment,

    la plante est resplendissante désormais,

    immense, immense, tellement immense,

    elle semble monter et se perdre instantanément dans le ciel,

    parmi les nuages

    quand je la laisse se déployer

     

    oh, comme je l’aime

    sentir m’envahir,

    m’entraîner,

    je semble plongé

    dans une mer de volupté,

    un océan de soie,

    à la fois disloqué dedans

    et réuni à moi-même,

    tellement complice de ma chair

     

    ma technique est à la fois

    tellement improvisée

    et tellement travaillée,

    tellement au point

     

     

     

    #49609
    bzo
    Participant

    la liberté de jouir au masculin,

    la liberté de jouir au féminin,

    la liberté de jouir de toutes les manières

    que ce corps et cet esprit peuvent nous offrir,

    pour se vivre pleinement,

    pour se vivre à fond

    #49620
    bzo
    Participant

    délicieuse séance avec masseur, ce soir,

    cela faisait quelques jours que je n’en avais plus fait

    et c’est bien ainsi, ne pas me forcer,

    uniquement quand l’envie est là

     

    le masseur semblait entrer comme dans du beurre dans ma prostate

    à chaque fois qu’elle entrait en contact avec elle

    et à chaque fois c’était aussi comme si cela déclenchait

    un jet d’ondes vers le haut

    qui venait exploser dans mon cerveau

     

    par moments, je me caressais passionnément,

    à d’autres, mes bras reposaient sur les côtés

    et je dégustais rien que des ondes du bassin,

    sentir tellement de feu, tellement de volupté, entre mes reins,

    comme je gémissais

     

    à partir d’un moment,

    j’ai eu envie de mélanger les ondes prostatiques à celles des génitaux,

    je resserrais juste les cuisses

    et continuais mon manège avec le masseur,

    rien que le fait de presser un peu mes couilles, mon pénis,

    provoquait un tel afflux d’ondes parfaitement amalgamées,

    juste irrésistible, juste délicieux

     

    oh comme c’était bon,

    à partir d’un moment, j’ai commencé à me tortiller, à me débattre, avec une telle vigueur

    que j’avais l’impression d’être un bilboquet bondissant en l’air

    dont la tige était le masseur

     

    la jouissance fut délicieusement violente avec un lent crescendo

    mais trop courte, malgré tout,

    j’aurai voulu que cela dure des heures et des heures

    #49629
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit

    tout cela est profondément enfoui, en chacun de nous

    car je suis quelconque,

    un mec tellement comme les autres,

    pas une femme qui a atterri par erreur dans le corps d’un homme,

    pas un homme qui a rêvé depuis toujours de vibrer au féminin

    non,

    juste quelqu’un qui a sauté sur une opportunité qu’il pressentait au fond de lui,

     

    Idem pour moi, pas de regret de n’être pas assez d’un genre, ni d’animosité d’être trop de l’autre,
    je fais plaisir à mon yin en féminisant un peu ma garde-robe pour des petits moments chiffons à la maison uniquement.
    Sexuellement le yang et le yin ont chacun leur part avec un penchant de plus en plus pour le yin, plus fin, plus profond.

    #49632
    bzo
    Participant

    cette nuit,

    comme toutes les autres nuits, en fait,

    je me suis réveillé plusieurs fois

    et à chaque fois,

    c’était  un déluge de caresses

    et de mouvements langoureux

     

    le yin me remontait du bassin,

    comme une explosion délicieuse, irrésisitible,

    semblait se déployer en moi comme un papillon

    depuis mes rêves-même

     

    une main de soie, entrouverte, géante

    me recueillait, m’emportait

    comme sur un radeau dévalant un torrent de volupté

    mais déjà je me rendormais

    #49633
    bzo
    Participant

    cela me surprendra toujours

    mais chaque jour, c’est toujours un peu meilleur

    cela progresse toujours, cheminement sans fin

     

    la volupté devient toujours plus fine, plus riche, plus variée,

    la complicité avec mon corps, la sensation de communion avec lui, plus forte,

    la sensation de se faire l’amour, plus divine,

    la jouissance, à la fois plus animale, plus crue, plus explosive

    et plus extatique, plus éthérée, quasi mystique par moments

    #49644
    bzo
    Participant

    oh, comme mon corps répond où que mes doigts se posent,

    où que je contracte un muscle,

    quelque mouvement, quelque geste que je fasse

     

    les notes de la volupté s’élèvent de toutes les coins que je sollicite,

    venant rejoindre d’autres qui résonnaient déjà,

    modifiant l’accord que je ressentais,

    le faisant évoluer, changer ses coloris, changer ses nuances

     

    le yin bat tranquillement des ailes en moi,

    me faisant s’élever irrésistiblement,

    quelle légèreté, quelle ivresse,

    quelque chose s’est désenclavé, quelque chose s’est libéré

     

    harmonie des ailes battantes

    composées de toutes les fibres de mon être,

    souple, féline, capiteuse, sensualité

    se dispersant en nappes dans ma chair

     

    je bois à une source quelque part en moi,

    je suis agenouillé devant elle

    et mon visage est toute proche

    de la surface sombre, brillante, traversée d’éclairs,

    mes lèvres sont en contact,

    ma gorge inondée d’ondes,

    vibrant, voluptueux, essentiel, ressourcement

    #49657
    bzo
    Participant

    être né homme du genre masculin,

    c’est un peu comme être né sur une île,

    certes immense

    avec plein de territoires à l’intérieur à explorer

    mais une île quand même

     

    on peut apprendre à nager, à plonger,

    ainsi, goûter un peu aux vagues, à l’écume, à l’eau du large, aux profondeurs marines,

    en s’éloignant  plus ou moins de la terre ferme

     

    cependant on n’a pas ce vaisseau dans la chair dès la naissance

    qu’il faut apprendre, certes, à manœuvrer, à diriger

    mais après, on peut filer en toute liberté,

    explorer la haute mer, les horizons lointains ,

    de la volupté et de l’extase

     

    il est possible cependant, pour nous, dans l’instant ardent de l’action,

    de se construire des esquifs temporaires,

    des fiers navires faits de bric et de broc

    qui nous permettent ponctuellement aussi

    de goûter à l’horizon et à ses eaux tellement proches des cieux

    #49672
    bzo
    Participant

    parmi les plaisir en solitaire à la disposition de l’homme,

    se secouer la tige jusqu’à ce qu’éjaculation s’en suive,

    devant du porn ou pas,

    c’est vraiment le degré zéro

    du plaisir qu’il y a moyen d’obtenir en solo

     

    le plaisir prostatique, anal ou le mode yin,

    apportent une richesse, une variété et une puissance des sensations,

    une intensité de la jouissance,

    qu’on n’obtiendra jamais avec une masturbation classique

     

    alors quoi, pourquoi tant de misère sexuelle,

    alors que pourtant même en solitaire,

    il y a moyen de s’envoyer en l’air splendidement?

     

    qu’il existe des méthodes pour satisfaire son désir

    de manière tellement plus intéressante,

    riche, intense et beaucoup beaucoup plus prolongée

    que les quelques secondes de l’orgasme éjaculatoire

     

    de trouver même de l’épanouissement sexuel

    et par conséquent personnel,

    sans interaction aucune avec le corps d’autre

     

    la réponse, malheureusement, est tellement banale, tellement commune,

    manque d’informations dès le plus jeune âge,

    manque d’une éducation sexuelle réellement poussée, complète et sans tabous

     

    et puis justement, tant de tabous, tant de limitations, tant de barrières

    parmi la très grande majorité des hommes,

    d’ordre religieux, moral, personnel,

    la vision qu’on a de soi-même, de son genre, de ce qui est masculin et de ce qui ne l’est pas

    un homme ne prend pas de plaisir par son anus ou alors c’est qu’il est homosexuel,

    un homme ne se caresse pas passionnément, sur tout le corps,

    un homme ne se fourre pas toutes sortes d’engins dans le derrière,

    etc, etc

     

     

    #49673
    bzo
    Participant

    ce soir, séance masseur au lit, j’en suis déjà tout émoustillé,

    je viens d’y penser,

    l’impression de sentir déjà dans mon arrière-train

    son gros corps en silicone velouteux,

    installé, occupant toute la cavité, bougeant lentement,

    venant frotter avec sa grosse tête casquée ,

    genre tête d’alien, tout contre ma prostate

     

    cela me chatouille, cela me démange, déjà,

    quelque part au fond de l’anus

    et j’ai le sexe qui se raidit et s’épaissit un peu,

    oh comme j’aspire à ses frottements,

    à ses mouvements de bascule, en fin de course,

    tout contre la paroi derrière laquelle se trouve ma prostate,

    à ses petits coups de bélier gentil,

    emplissant divinement mon trou de balle,

    frottant diaboliquement de tous les côtés

     

     

     

    #49700
    bzo
    Participant

    un plaisir de qualité nous surprendra toujours

    car il semblera, à chaque fois, incroyablement neuf,

    comme ressenti pour la première fois

    bien que nous ayons sans doute déjà vécu

    une volupté, une jouissance, assez similaires,

    des dizaines, peut-être, des centaines, de fois

    #49701
    bzo
    Participant

    chose promise à mon anus et à ma prostate hier,

    chose due

     

    bon, c’était un peu tard dans la nuit,

    j’ai entamé ma séance avec masseur vers 01h du matin

    et elle a duré une bonne heure

    mais quels moments absolument splendides,

    les voisins s’en souviendront très certainement aussi

    tellement j’ai gémi fort, hurlé même,

    à partir d’une certaine intensité de volupté qui s’était installée,

    déjà après une dizaine de minutes

     

    j’ai usé de toutes les techniques de caresses

    et de contractions des muscles du périnée,

    acquises au fil des années,

    ai commencé d’abord en 100% prostatique, façon plutôt classique,

    en maintenant longuement des pressions sans discontinuité sur ma prostate,

    elle a été vite comme chauffée à blanc, dégorgeant d’ondes orgasmiques

     

    j’accentuais, relâchais un peu mais maintenant, maintenant,

    grâce à la puissance des muscles acquise au fil d’années de pratique,

    les orgasmes venaient automatiquement

    ou plutôt un seul orgasme mais qui semblait ne plus n’arrêter

     

    continué en mode yin, me caressant fiévreusement

    et puis surtout le masseur qui me servait alors de pal raide me pénétrant,

    allant et venant diaboliquement en moi,

    à chaque fois qu’elle entrait en contact avec la paroi derrière laquelle se trouve la prostate,

    cela provoquait une sorte de mini-orgasme,

    une explosion dans ma poitrine qui montait jusque dans ma tête

     

    puis j’ai enchaîné en mixant les ondes prostatiques avec les génitales,

    juste resserrer les cuisses pour cela

    mais bougeais peu le bassin,

    maintenais en exprès une certaine immobilité,

    pour garder sous contrôle les ondes génitales,

    qu’elles ne deviennent pas majoritaires

    qu’elles s’amalgament bien ainsi aux prostatiques,

    donc les seuls mouvements en bas,

    étaient ceux provoquées par les lentes contractions

     

    quel flux d’ondes à chaque contraction , mes amis,

    oh comme c’était incroyablement délicieux,

    rarement pris autant mon pied,

    j’étais extatique de chez extatique, mon corps tout entier semblait en fusion ,

    un océan de nectar soyeux dans lequel nageaient mes cellules

     

    finalement, je me suis même arrêté complètement de me caresser,

    juste laissé faire mon bassin,

    il semblait être devenu une pompe à ondes

    fonctionnant avec une puissance séismique

    les flots montaient à chaque contraction,

    m’emplissant divinement,

    me charriant toujours plus loin,

    m’expulsant de moi-même, toujours loin

     

    mes gémissements,

    en mode longue et interminable plainte,

    reflétaient une anti-agonie de la plus belle eau,

    un maelstrom de jouissance dans lequel j’étais pris,

    je hurlais, je gémissais, j’en pouvais plus,

    ma chair grésillait, fourmillait d’ondes soyeuses, orgasmiques, déchainées

    #49726
    bzo
    Participant

    ce qui rend la sensation de se faire l’amour,

    tellement unique, tellement extraordinaire,

    ce sont deux choses:

     

    d’une part,

    c’est qu’on a réussi à éveiller et à rendre active

    cette part cachée immense en nous,

    cette part féminine

     

    c’est quelque chose habituellement,

    pour la grand majorité d’entre nous

    qui n’arrive pas,

    on n’y a pas accès

    ou du moins, pas avec une telle amplitude,

    les vannes, en général, ne s’ouvrent pas si généreusement,

    répandent leur nectar plus discrètement,

    plus secrètement même

     

    là, tout d’un coup, elle s’est révélée pleinement à nous,

    elle vit en nous, elle vibre en nous,

    elle a pris possession de notre corps,

    elle a déployé dans notre chair,

    toute son intensité, sa richesse, sa puissance magnifique

     

    mais aussi et sans cela, ce ne serait pas possible,

    c’est qu’on a réussi une manœuvre délicate en soi,

    celle de tourner vers l’intérieur notre radar renifleur

    et à détecter cette présence féminine en nous

     

    non seulement à la détecter

    mais à donner libre cours à tout ce qu’il y a de mâle en nous

    en présence de ce féminin qui s’offre tellement

     

    ils interagissent,

    ils se cherchent passionnément, ardemment,

    ils se trouvent et se retrouvent,

    complètement, l’un dans l’autre

     

    et nous, on se retrouve, tout d’un coup,

    vibrant d’une union, d’une communion voluptueuse,

    en étant des deux côtés, en étant des deux genres

     

    et l’on se sent tellement plus complet, pour un moment,

    tellement vibrant de fond en comble,

    tellement libre

     

    soudainement tellement libre de jouir à fond,

    sans restrictions aucune,

    toute la puissance qu’il y a en nous, s’est divulguée pour un moment,

    l’on se sent en action amoureuse, en action incroyablement coquine,

    de toutes les fibres de notre être

    #49735
    bzo
    Participant

    ce que je décris juste au-dessus,

    peut arriver fortuitement, ponctuellement,

    à des gens engagés dans le plaisir prostatique ou le plaisir anal

     

    cela peut se produire régulièrement pour des pratiquants sufisamment avancés

    qui arrivent sérieusement à libérer les énergies en eux,

    c’est facilité par le fait qu’aussi bien le plaisir prostatique que le plaisir anal,

    vont souterrainement puiser grandement dans la part féminine qu’il y a en nous,

    c’est ce qui fait leur richesse, leur variété et leurs singularités

     

    cependant dans ces deux pratiques,

    ces énergies féminines sont encore consommées

    la plupart du temps, dans les limites élastiques de notre genre,

    les étirant, leur conférant de nouvelles dimensions,

    de nouvelles nuances de sensation,

    momentanément

     

    néanmoins, de temps à autre,

    dans le feu de l’action, entraîné par l’excitation,

    on peut passer outre certaines frontières en nous,

    l’élastique s’est cassé,

    on est propulsé dans une autre dimension de nous-mêmes

    et alors cela arrive, comme cela arrive,

    toujours mémorables et grandioses, ces moments,

    on a de multiples témoignages en ce sens sur le forum

     

    cependant ce que j’appelle le plaisir en mode yin,

    lui, ne vise vraiment qu’à cela et rien qu’à cela,

    à y arriver sciemment, du début de l’action à la fin,

    déclencher ce phénomène exprès, sur la durée en nous,

    l’explorer en long et en large, y goûter à fond

    #49739
    bzo
    Participant

    en plein travail intense à l’ordi,
    d’analyse de code et de programmation,
    j’ai eu besoin d’un petit break,
    je me levais dare dare et fonçais vers le lit

    et me voici déjà couché,
    ondulant, me caressant, déjà en train de gémir,
    empli d’une volupté soyeuse partout en moi

    quelle bénédiction que de pouvoir, ainsi,
    même pour quelques secondes,
    obtenir un plaisir si délicieux, si capiteux,
    dans tout le corps

    le lâcher prise au féminin,
    se rendre corps et âme,
    abandonner tout volonté
    autre que de s’ouvrir au plaisir

    un immense mouvement de tout l’être,
    se laissant envahir, s’ouvrant en grand,
    sentir partout ce nectar opérant, de plus en plus,
    s’y abandonner, s’y abandonner

    deux, trois minutes
    et me voilà déjà de retour devant l’écran,
    un bien-être divin flottant encore en moi,
    le bassin comme encore grésillant d’ondes soyeuses

    #49779
    bzo
    Participant

    on ne jouit jamais tout seul,

    quelque chose s’ouvre en mode majeur en nous

    et nous rejoignons le monde entier, un instant

    #49780
    bzo
    Participant

    le chant majeur en vous,

    invitera toutes vos cellules,

    aucune ne restera en rade

     

    le chant majeur fera de vous

    un buvard, de fond en comble,

    le désir vous tiendra dans sa paume,

    faisant de vous une offrande

    à vous-même et au monde

     

     

     

     

    #49785
    bzo
    Participant

    qu’est-ce qui fait la qualité, l’intensité, d’un plaisir?

    (enfin selon moi, soyons bien d’accord,

    je ne prétends aucunement détenir la vérité universelle)

     

    ce n’est très certainement pas sa puissance, sa force, dans l’absolu,

    cela, pour moi, c’est une première échelle, graduée de 1 à 10

    qui sert de référence, sans doute, dans un premier temps

    mais au fur et à mesure qu’on progresse,

    elle devient de plus en plus désuète,

    voire elle disparait complètement

    pour être remplacée par une autre

    qu’on pourrait qualifier de l’échelle de la sensation d’épanouissement

    vécue à chaque instant

     

    l’échelle de la puissance du plaisir, donc

    et l’échelle de la sensation d’épanouissement

     

    un plaisir , pourra être , sur la première, d’à peine 1

    mais 10 sur la seconde,

    apportant un total épanouissement à notre être

    mais d’une puissance , dans l’absolu, finalement assez minime

     

    mais qu’est-ce qui fait qu’un plaisir est épanouissant ou pas?

    toute un série de critères, de paramètres, sont à considérer, sont à vivre,

    pour qu’on puisse évoquer cette notion d’épanouissement

     

    ce qui fait, pour moi, qu’une sensation est épanouissante,

    c’est pêle mêle, je cite sans aucune hiérarchisation,

    par exemple, la sensation que ce plaisir est vécu , en même temps, très localement,

    l’endroit où vos doigts ou ceux d’un ou d’une autre, se posent sur vous

    mais en même temps aussi, comme si ce plaisir était vécu

    par votre être tout entier,

    comme s’il était ressenti un peu partout

     

    c’est ce que j’ai déjà régulièrement décrit par des images du genre,

    un caillou lancé sur une surface d’eau,

    il y a le point d’impact et puis les ondes qui se répandant concentriquement

     

    ou encore que tout notre être est comme la peau tendue d’un tambour,

    vous l’effleurez quelque part

    et les vibrations sont ressenties partout

     

    ou encore que nous sommes comme un immense hangar

    où le moindre bruit, même le plus léger,

    est  comme un écho, qui se répand à l’ensemble

     

    mais aussi la finesse et la variété des sensations,

    dans un plaisir épanouissant,

    les nuances de la volupté , des sensations que vous percevez, changent quasi tout le temps,

    c’est un vrai carrousel, un vrai kaleidoscope, en vous

     

    et puis cela peut être passer d’un instant à l’autre,

    d’une volupté comme ciselée avec une finesse incroyable,

    avec une infinité de détails,

    une mosaïque vivante, sophistiquée, avec des coloris splendides

    à quelque chose de totalement brut, de totalement animal,

    des moments de rut absolument déchaîné

     

    mais encore,

    la sensation d’épanouissement

    contient bien d’autres caractéristiques puissantes et riches

    comme la sensation de complicité, de communion, avec son corps,

    tellement important cela,

    on se sent un, on se sent entier,

    on se sent une galaxie ivre, une galaxie en ébullition,

    une galaxie fonctionnant suivant d’autres règles,

    on se sent tout près de ses organes, on est ses organes,

    on est sa peau, on est son sexe, on est son anus, on est ses muscles,

    on est ses cheveux, on est son odeur, on est ses mouvements

     

    aussi, la sensation de se faire l’amour,

    de sentir le féminin en soi, totalement éveillé,

    interagissant comme avec du masculin en nous,

    dans ces moments, on accepte , on assume, totalement,

    l’envie d’être pénétré, comme l’envie de pénétrer,

    les deux règnent en maître, sont emmêlés,

    nous emportent sans restrictions

    #49786
    bzo
    Participant

    pas eu le temps de corriger le dernier paragraphe,

    je le mets dans le message suivant

    #49787
    bzo
    Participant

    qu’est-ce qui fait la qualité, l’intensité, d’un plaisir?

    (enfin selon moi, soyons bien d’accord,

    je ne prétends aucunement détenir la vérité universelle)

     

    ce n’est très certainement pas sa puissance, sa force, dans l’absolu,

    cela, pour moi, c’est une première échelle, graduée de 1 à 10

    qui sert de référence, sans doute, dans un premier temps

    mais au fur et à mesure qu’on progresse,

    elle devient de plus en plus désuète,

    voire elle disparait complètement

    pour être remplacée par une autre

    qu’on pourrait qualifier de l’échelle de la sensation d’épanouissement

    vécue à chaque instant

     

    l’échelle de la puissance du plaisir, donc

    et l’échelle de la sensation d’épanouissement

     

    un plaisir , pourra être , sur la première, d’à peine 1

    mais 10 sur la seconde,

    apportant un total épanouissement à notre être

    mais d’une puissance , dans l’absolu, finalement assez minime

     

    mais qu’est-ce qui fait qu’un plaisir est épanouissant ou pas?

    toute un série de critères, de paramètres, sont à considérer, sont à vivre,

    pour qu’on puisse évoquer cette notion d’épanouissement

     

    ce qui fait, pour moi, qu’une sensation est épanouissante,

    c’est pêle mêle, je cite sans aucune hiérarchisation,

    par exemple, la sensation que ce plaisir est vécu , en même temps, très localement,

    l’endroit où vos doigts ou ceux d’un ou d’une autre, se posent sur vous

    mais en même temps aussi, comme si ce plaisir était vécu

    par votre être tout entier,

    comme s’il était ressenti un peu partout

     

    c’est ce que j’ai déjà régulièrement décrit par des images du genre,

    un caillou lancé sur une surface d’eau,

    il y a le point d’impact et puis les ondes qui se répandant concentriquement

     

    ou encore que tout notre être est comme la peau tendue d’un tambour,

    vous l’effleurez quelque part

    et les vibrations sont ressenties partout

     

    ou encore que nous sommes comme un immense hangar

    où le moindre bruit, même le plus léger,

    est  comme un écho, qui se répand à l’ensemble

     

    mais aussi la finesse et la variété des sensations,

    dans un plaisir épanouissant,

    les nuances de la volupté , des sensations que vous percevez, changent quasi tout le temps,

    c’est un vrai carrousel, un vrai kaleidoscope, en vous

     

    et puis cela peut être passer d’un instant à l’autre,

    d’une volupté comme ciselée avec une finesse incroyable,

    avec une infinité de détails,

    une mosaïque vivante, sophistiquée, avec des coloris splendides

    à quelque chose de totalement brut, de totalement animal,

    des moments de rut absolument déchaîné

     

    mais encore,

    la sensation d’épanouissement

    contient bien d’autres caractéristiques puissantes et riches

    comme la sensation de complicité, de communion, avec son corps,

    tellement important cela,

    on se sent un, on se sent entier,

    on se sent une galaxie ivre, une galaxie en ébullition,

    une galaxie fonctionnant suivant d’autres règles,

    on se sent tout près de ses organes, on est ses organes,

    on est sa peau, on est son sexe, on est son anus, on est ses muscles,

    on est ses cheveux, on est son odeur, on est ses mouvements

     

    aussi, la sensation de se faire l’amour,

    quand on a cette sensation qui nous envahit des pieds à la tête,

    c’est absolument divin

    et c’est en fait que le féminin et le masculin en nous,

    sont totalement éveillés et interagissent,

     

    dans ces moments, on accepte , on assume, totalement,

    l’envie d’être pénétré, comme l’envie de pénétrer,

    les deux règnent en maître, sont emmêlés,

    nous ont envahi complètement,

    nous emportent sans restrictions

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