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20 sujets de 961 à 980 (sur un total de 1,433)
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    Articles
  • #45027
    bzo
    Participant

    louanges aux plaisir de niche, loin des sentiers battus,

    louanges à ceux qui prennent leurs fantaisies débridées, au sérieux,

    louanges à ceux pour qui leur sexualité, est un terrain de jeu,

    louanges à ceux qui durant leurs ébats ou leurs pratiques,

    redécouvrent en eux,  une inventivité

    qui, sinon, est depuis longtemps perdue

    #45034
    bzo
    Participant

    je me mets au lit pour une séance

    qui dure en général d’une demie heure à une heure,

    qu’une fois par semaine, en moyenne

    et encore

     

    j’adore ces moments, pourtant,

    il y a tellement de jouissance et de volupté

    qui passent dans les tuyaux

    cependant,  une fois par semaine,

    cela me suffit largement

     

    non, ce que je préfère,

    ce sont ces courts moments,

    parfois juste quelques secondes,

    jamais plus de 3, 4 minutes,

    un peu n’importe où, chez moi,

    qui interrompent brusquement mon activité du moment,

    n’importe laquelle

     

    même si dans l’absolu, l’intensité ainsi vécue,

    et la quantité de jouissance, de volupté,

    non rien à voir avec ce que je peux obtenir au lit,

    la démultiplication de ces moments quand je suis à la maison

    et puis l’incroyable richesse et la variété des nuances de sensations

    que je parviens à obtenir,

    me satisfont amplement

     

    ce sont essentiellement des moments de dégustation

    et je suis un gourmet qui aime croquer lentement, lentement,

    avec toutes ces papilles gustatives en alerte

     

    parfois c’est aussi du rut pur, du coït bien bestial,

    j’aime aussi, bien sûr

    car en plus d’être un gourmet,

    à mes moments perdus, je peux me montrer aussi peu regardant,

    juste n’être plus qu’une bête assoiffée de pénétration, de chevauchée folle,

    d’aller retour bien vigoureux, à faire tout trembler

    et à faire décrocher la lampe du plafond

     

    néanmoins, la plupart du temps, je suis dans la dégustation,

    en trente secondes à une minute ou deux,

    il y a tout un kaléidoscope de sensations qui passent en moi

    et je tiens à goûter à chacune de ses nuances

     

    mais ce n’est pas tout,

    ces moments tellement fragmentaires,

    me font vivre avec une intensité unique, remarquable,

    la sensation de complicité, de communion, avec mon corps,

    c’est tellement épanouissant, de ce point de vue,

    l’impression de porter des fruits, d’être gorgé de soleil, de vent

    d’être parcouru d’oiseaux, dans tous les sens,

    le bonheur de vivre, exsude par tous les pores de ma peau,

    dans ces moments-là

     

    et enfin, dernière singularité

    de ces sublimes instants d’intimité ardente avec mon corps,

    c’est que contrairement à une séance au lit

    où, en quelque sorte, on est dans une sorte de niche,

    dans un monde totalement à part où la réalité n’existe plus trop,

    qu’il n’y a plus que les corps qui exultent

     

    dans mes petits apartés ardents,

    c’est comme si la réalité dans laquelle je suis,

    soudain se transformait,

    me gardait entièrement en elle mais devenait magique,

    le simple geste de prendre la tasse de thé,

    semble devenir spécial,

    tellement ornementé, tellement enrichi,

    tellement mélodieux et dansant

     

    vous voyez, j’espère, ce que je veux dire,

    je suis ici, dans l’instant, bien arrimé à ce monde

    mais un rideau semble, pour quelques instants, s’être déchiré

    et la réalité laisse brièvement entrevoir,

    des boyaux luisant comme des trésors

    qui viennent me recouvrir, viennent m’entourer

     

    important cela,

    le monde , aussi, semble complice, incroyablement,

    de ces moments,

    j’ai l’impression que la table, les chaises, le plafond,

    tous me font des clins d’oeil

    quand je suis , ainsi, dans ces brèves envolées incandescantes, si spéciales

     

    #45035
    bzo
    Participant

    petite correction du dernier paragraphe

     

    important cela,

    le monde , aussi, semble complice, incroyablement,

    de ces moments,

    j’ai l’impression que la table, les chaises, le plafond,

    tous me font des clins d’oeil complices

    quand je suis , ainsi, dans ces brèves envolées incandescantes, si spéciales

    #45039
    bzo
    Participant

    par moments, je n’ai quasi rien à faire,

    je crois faire un grand mouvement

    mais je me rends compte

    qu’en réalité, j’ai réalisé  juste une esquisse de geste

    et le véritable mouvement s’est poursuivi à l’intérieur

     

    j’ai démarré un bras et le bassin, par exemple

    mais ils sont restés comme en suspens rapidement,

    comme s’ils n’avaient été que le premier étage d’une fusée

    mais que cela se poursuit désormais en moi

     

    une espèce d’énorme machinerie qui se met en route, de partout

    déclenchée, par un début de mouvement du bassin

    et du bras qui a commencé à bouger langoureusement,

    tout semble s’ouvrir, tout semble se desceller,

    de partout, en moi, pour laisser de la place,

    aux vagues qui sont imminentes,

    les énergies se sont mis à  tout envahir,

    la volupté commence à se faire ressentir de partout,

     

    arrivé à ce stade, je n’ai plus qu’à me faire le plus léger possible,

    une plume, une feuille morte

    et à me laisser porter, à me laisser rouler,

    céder, céder, me rendre corps et âme,

    ne compte plus, juste que l’instant vibrant

    ne compte plus, juste la passion qui m’habite, tout entièrement,

    ne compte plus, juste que l’incandescence dans l’instant

     

    #45040
    bzo
    Participant

    je suis très slow sexe, ces derniers jours,

    j’ai déjà eu plusieurs fois des périodes comme cela

    où mes gestes semblent se ralentir de plus en plus,

    marquant des temps d’arrêt, régulièrement,

    des haltes comme des transitions, des ressourcements, des recentrements,

    comme de la ponctuation rythmant l’action

     

    à chaque fois, cela s’impose à moi, avec toujours plus de force,

    un jour, je resterai complètement dedans,

    adopterais définitivement, cette manière de pratiquer,

    tout simplement parce que je ne pourrai plus faire autrement,

    tellement elle me sera devenue une évidence,

    sera devenue inévitable

     

    ce qui me frappe cette fois-ci, tout particulièrement,

    c’est à quel point,

    cette manière permet de se rendre compte,

    que les sensations ont un cycle,

    qu’elles naissent,

    parfois dans la douleur mais ça, c’est une autre histoire,

    montent en puissance, grandissent, s’enrichissent,

    arrivent à maturité,

    plafonnent quelque instant, délivrant leur ineffable cocktail

    puis enfin déclinent et s’éteignent

     

    eh bien, le slow sexe,

    permet de vivre ces cycles, au plus près,

    de ne pas en rater une miette,

    d’en suivre la moindre des fluctuations

     

    ces cycles, pour chaque sensation,

    ne durent, au mieux, que quelques secondes

    mais si on parvient à bien se mettre à écoute,

    on prend conscience de leur existence en soi

    et on apprend à en goûter, les nuances, à chaque stade,

    toutes ont leur spécificité

    qui valent vraiment la peine d’être appréciée comme il faut

     

    suivre  la nage d’une sensation, de sa naissance à sa mort,

    bien la respecter, bien la laisser se dérouler,

    c’est percevoir le rythme immémorial de leur brève évolution,

    leur aura d’harmonie sauvage,

    en nous

     

    c’est percevoir, en fait, tout le cycle de l’énergie

    qui attisée par le désir,

    se transforme dans la cornue de l’alchimiste

     

    quand c’est trop précipité,

    on ne laisse pas le temps aux sensations de bien se développer,

    de nous délivrer leur quintessence,

    les fleurs capiteuses, n’ont pas le temps de s’ouvrir,

    à peine une nait, s’élance,

    que déjà on convoque la suivante

    et ainsi de suite,

     

    on perd la plupart de ce que l’on porte à sa bouche,

    on se bafre frénétiquement, on en met plein à côté,

    avalant à toute vitesse, percevant à peine les saveurs

     

    alors qu’en accentuant la lenteur,

    en adoptant, ce que j’appelle, le rythme des profondeurs,

    le rythme flânant  des poissons des abysses,

    on favorise grandement l’écoute de soi,

    des abîmes vont naître et s’entrouvrir,

    on installe une forme de silence dans la chair,

    que les sensations vont déchirer les unes après les autres,

    comme des chants d’oiseau,

    lancés depuis des branches dans l’invisible

     

    dans une chair qui ne se laisse pas aller à la frénésie de la précipitation,

    qui se freine juste ce qu’il faut, pas plus, pas moins,

    la dégustation est favorisée plus que jamais,

    chaque sensation semble comme une gorgée de vieux vin

    arrivée dans la gorge,

    qu’on garde là, un temps,

    qu’on roule entre ses joues, entre ses lèvres,

    pour en libérer toutes les arômes

     

    rien ne nous échappera

    car nous étirons le temps,

    le temps qu’il faut,

    le temps qu’il faut pour pouvoir être pénétré

    de toutes les nuances qui s’échappent de la sensation,

    le temps qu’il faut, pour que nos papilles soient à la fête,

    le temps qu’il faut,  pour que nos papilles aient droit à leur orgie

     

    et quand l’orgasme arrivera,

    le moteur sera vraiment arrivé vraiment à pleine puissance,

    prêt à délivrer tout ce qu’il a dans le ventre

     

    #45042
    bzo
    Participant

    depuis deux, trois, jours, le froid s’est plus sérieusement abattu sur Bruxelles,

    avec l’envolée des prix de l’énergie,

    je n’ose plus juste faire comme je faisais les autres hivers,

    mettre mes chauffages à fond ,

    résultat, je suis à nouveau, avec le corps tout recouvert, pour ne pas grelotter

     

    et donc, je ne pratique plus trop,

    j’essaie mais c’est assez problématique

    car je me rends compte que dans la manière que je me suis développé,

    mon mode yin où je mêle, allègrement, ondes génitales, prostatiques, anales

    et puis de tout le reste du corps,

    eh bien j’ai besoin d’au moins une petite surface de peau

    pour enclencher la magie

     

    j’ai besoin du contact de ma peau, de sentir son grain, sa chaleur,

    de passer ma main dessus,

    un peu comme un esquimau, pour accéder aux richesses de l’océan,

    il y a besoin de faire un trou dans la glace

    pour y lancer sa ligne

     

    je crève d’envie de pratiquer mais l’envie de ne pas avoir froid, est encore plus forte,

    c’est le moment, je me dis, de m’exercer uniquement en 100% prostatiques,

    depuis le temps que je veux réactiver en moi,

    un massage prostatique, rien qu’avec les ondes à elle,

    la réhabituer à travailler toute seule, comme une grande

    et pas seulement en synergie avec toutes les autres sources dans le bassin,

    c’est peut-être le moment de m’y mettre sérieusement,

    si je veux jouir cet hiver

    ou alors me chercher une compagne ou un compagnon

    mais là, c’est une autre histoire,

    un tout autre continent que celui sur lequel je circule ces dernières années

     

    d’ailleurs, c’est déjà enclenché,

    tout en tapant au clavier ce texte,

    je joue avec les muscles du périnée, autour de l’anus,

    je lance des contractions,

    c’est bien agréable,

    des bouquets de vibrations qui montent tout doucement,  dans mon bassin,

    par moments, mes paupières se referment, j’ai des frissons partout

    mais moi je veux la full pyrotechnie,

    le grand bazar coloré qui m’éparpille aux quatre coins du ciel,

    je veux me sentir complètement allumé,  emporté,

    en lambeaux de plaisir, voletant de tous les côtés

    #45043
    bzo
    Participant

    j’ai été un peu trop catastrophiste,

    cela fonctionne quand même, même entièrement recouvert de vêtements,

    sans aucun bout de peau, à portée de main ou de cuisse

     

    mais c’est différent, définitivement différent,

    les cuisses n’ayant pas un contact direct avec les génitaux,

    les ondes génitales perdent de leur efficacité,

    elles perdent en puissance

    et ne se répandent pas instantanément à tout mon corps,

    c’est beaucoup plus basé sur la prostate,

    donc un envahissement plus progressif

     

    mais enfin, il se passe quelque chose,

    c’est bon, très bon même,

    je vais explorer comme cela

     

    j’ai bien essayé quelques minutes, à gauche, à droite,

    rien qu’en massage prostatique

    mais j’abandonne rapidement,

    je n’y arrive pas malgré des résultats encourageants

     

    l’envie de commencer à me caresser partout,

    de serrer mes cuisses autour de mes génitaux, de les presser, de les frotter,

    d’onduler du bassin,

    de laisser tout mon corps s’abandonner au désir,

    bref de basculer en mode yin totalement,

    de fonctionner et de me laisser emporter ,comme cela,

    est plus forte,

    je n’arrive pas à y résister plus de quelques minutes,

    dès que je me mets en action

     

    il me faut plus de temps pour cela,

    ce sera, sans doute, pour dans un an et demi

    quand je partirai à la retraite

    et que j’aurai tout mon temps

    #45044
    bzo
    Participant

    habillé des pieds à la tête,

    mes mains parcourent le tissu, devinent la peau,

    devinent les pointes des seins, s’attardent dessus,

    essaient de se faire de nouveaux repères,

    en l’absence de la chaleur et du grain, de la peau,

    du contact direct avec la chair

     

    c’est un jeu curieux, pour l’instant, je découvre,

    très excitant, néanmoins,

    la peau est absente mais réagit sous le tissu,

    celui-ci agit comme un intermédiaire,

    mes doigts doivent apprendre à lui parler

    pour qu’il transmette le message,

    du mieux possible, à l’absente

     

    en même temps, je sens mon corps qui bouge,

    ondule, se cambre,

    plus lascif que jamais,

    je sens les mouvements  avec plus d’acuité,

    du fait que mon attention n’a plus, à chaque instant,

    l’afflux massif d’ondes issu du contact direct avec la chair

     

    les mouvements m’enivrent,

    les mouvements sont des pétales capiteuses, dansant nonchalamment,

    je sens les contractions aussi, avec plus d’acuité,

    du coup, je travaille leur précision

     

    je cambre mon bassin, je serre et desserre, lentement, lentement, les fesses,

    tout en faisant monter une contraction,

    c’est le paradis,

    oh, je ne suis plus que vibrations, un instant, des pieds à la tête,

    des vibrations chaudes et soyeuses,

    une grosse lame qui est montée, qui a tout imprégné , un instant,

    le temps d’avoir une pluie d’étoiles, derrière les yeux

    #45045
    bzo
    Participant

    ah mais je préfère quand même nettement quand je suis au moins partiellement déshabillé,

    en l’occurrence, le bas enlevé,

    ainsi mes cuisses ont accès à mes génitaux et ils peuvent faire frotti frotta, ensemble

    et moi, il ne me reste plus qu’à jouir et encore à jouir,

    envahi de volupté, de la tête aux pieds

     

    j’ai commencé des petits travaux dans mon appartement,

    isolation des fenêtres,

    en mouvement, constamment,

    j’ai vite eu trop chaud, du coup, je me suis débarrassé du bas,

    immédiatement, j’ai senti ma peau, sa chaleur soyeuse,

    oh comme c’était bon, ce contact,

    tout de suite, comme un petit nuage de volupté, s’est répandu, aux alentours,

    mes cuisses ont commencé à presser doucement mes couilles, mon pénis,

    ceux-ci se sont mis à ronronner de plus belle

    et ne voilà-t-il pas déjà, que je suis emporté, vague par vague

     

    la première contraction, embrayant là-dessus, sollicitant la puissance de ma prostate

    et je m’arrachais à moi-même,  à la verticale,

    comme sentant un pal de chaleur incroyablement dense, me monter par les entrailles,

    se frayant un chemin, en faisant tout fondre au passage,

    déboulant dans mon cerveau,

    mes cellules grises se sont mises à pétarader,

    le haut de mon crâne a sauté comme un bouchon de champagne

    et tout a jailli, s’est éparpillé aux quatre coins de la pièce,

    comme une éjaculation géante de sperme de cervelle,

    éclaboussant tout à la ronde, dans l’invisible

    #45046
    bzo
    Participant

    ma quête de sensations,  hors des sentiers battus,

    est peu à peu devenue un cheminement, une aventure intérieure

    mais tant que j’ai pratiqué qu’avec le massage prostatique,

    cela restait avant tout,

    un perfectionnement dans la succession des orgasmes,

    qu’ils soient le plus intense, le plus long, le plus nombreux, possible

    et puis de toutes les formes et de toutes les couleurs,

    une richesse de variété que seule, la prostate peut proposer

     

    quand je suis passé au mode yin,

    faire monter le féminin en soi,

    lui permettre de prendre les commandes,

    ma quête s’est transformée radicalement,

    s’est transformée en une recherche de communion avec mon corps,

    de complicité la plus totale avec lui,

    sublime possibilité de s’unir intimement à une part de soi-même

    de vivre à chaque instant, la sensation de se faire l’amour

     

    ma quête prenait de plus en plus de sens,

    je m’en suis rendu compte, peu à peu,

    le sens d’un épanouissement dans le plaisir

    et de plaisir dans l’épanouissement

     

    durant l’action, tout ce que je recherche, désormais,

    c’est faire corps avec ma monture,

    me serrer tout contre elle,

    sentir son galop, de tout mon être,

    le sentir  dans chacun de mes muscles,

    me sentir dans chacun de ses muscles,

    ressentir le contact des sabots tout contre la terre,

    ce choc sourd et puissant qui résonne vers les profondeurs

     

    car il touche vraiment la terre, lui, mon corps

    moi, je marche tellement loin d’elle,

    je me déplace en l’air, quelque part, dans l’invisible,

    perché dans une sorte de cabine de pilotage imparfaite,

    alors que lui, il communique directement avec le sol,

    il le prolonge, même, d’une certaine façon,

    il en est un appendice poussé, hors sol

    mais néanmoins, toujours capable d’entrer en contact,

    ponctuellement, avec lui

    #45055
    bzo
    Participant

    la seule chose, au fond, que mon corps attends de moi,

    c’est que j’aille vers lui

    et au mieux je le fais,

    au mieux, je serai récompensé

     

    certaines choses dans la vie,

    sont à la fois, d’une simplicité enfantine

    et d’une complexité inouïe,

    elles sous-entendent un savoir-faire

    qui s’étend, qui se prolonge,

    en tellement de zones, tellement de strates,

    différentes, en nous

     

    aller vers son corps,

    c’est un lent, très lent, apprentissage, pour la plupart,

    avec sa chair, son sang, ses muscles, ses os,

    avec sa sensibilité, son ressenti,

    notre imagination participe aussi,

    notre instinct, nos pulsions

    et puis il faut apprendre à notre intellect d’accepter de s’effacer,

    d’accepter de lâcher les commandes,

    de parvenir à ne plus écouter ses suggestions,

    multiples et variées,

    toutes , au fond, n’ayant qu’un seul but,

    reprendre le contrôle

     

     

    #45056
    bzo
    Participant

    de l’émotion,

    mon royaume pour une émotion,

    de l’émotion sous toutes ses formes et de toutes les couleurs,

    de l’émotion dans le cerveau, de l’émotion dans le cœur,

    de l’émotion dans la chair, de l’émotion dans le bassin,

    de l’émotion dans la verge, de l’émotion dans l’anus,

    de l’émotion dans la main, de l’émotion sur le parcours de la main,

    de l’émotion dans le grain de la peau

    #45057
    bzo
    Participant

    ma sensibilité

    qui s’est développée ces dernières années, dans des proportions épiques,

    est peut-être mon plus grand trésor, mon plus cher acquis

     

    je tremble, je frémis, je ris, je pleure, suis bouleversé, de fond en comble,

    en regardant des films, en lisant des livres, en regardant des tableaux,

    au théatre, en me promenant dans la forêt

    ou alors chez moi, en dialogue intime, en dialogue ardent, avec mon corps

     

    je suis devenu juste un immense réservoir à émotions

    qui ne demandent qu’à s’épancher à la moindre des occasions,

    alors quand je commence à me caresser et puis tout le reste,

    les vannes s’ouvrent en grand,

    je suis inondé, je tremble et mon âme est à la fête,

    mon âme et tout le reste

    car mon âme et mon anus, s’entendent comme larrons en foire,

    mon âme et mes génitaux sont copains comme cochons,

    mon âme et ma peau, mon âme et mes hanches, mon âme et mes seins,

    mangent ensemble , tous à la même table, depuis toujours

    et bénéficient entre eux, d’une complicité sans faille

     

    #45058
    bzo
    Participant

    le plaisir en solitaire,

    est le royaume de la débrouillardise, par excellence,

    il faudrait être absolument imaginatif,

    installer un petit grain de folie, dans notre chair

    pour que tout soit permis

     

    notre sexualité est comme une pâte à modeler,

    nous pouvons en faire ce que nous voulons,

    la modeler et la remodeler, selon notre envie,

    ne pas s’en tenir à la forme standard, livrée par défaut,

    moulée selon les normes les plus consensuelles

    #45062
    bzo
    Participant

    les bouts de mes doigts, glissent lentement sur la peau, de-ci, de-là,

    mes cuisses pressent doucement mais fermement , les bijoux de famille,

    qui semblent irradier, sous la pression insistante

    d’ondes velouteuses, dans toutes les directions

     

    j’écarte  les jambes et cambre les fesses, fais monter une contraction

    et c’est soudain, la lance, le pic,  d’ondes prostatiques, apparu de nulle part,

    qui grandit, qui se fraye un chemin vers le haut, dans mes entrailles

     

    quel délicieux contraste, entre les ondes tellement douces, voluptueuses, des génitaux

    qui semblaient s’éloigner concentriquement, rythmiquement,

    comme dansant gracilement leur chemin en moi,

    comme trainant un voilage ineffable à travers mes cellules

    et puis la résolution massive,  dense, obstinée, de celles de la prostate,

    immédiatement comme attirées vers le haut,

    fendant les flots de ma chair, fondant les flots de ma chair,

    de leur étrave, de leur meute serrée

     

    les énergies font de moi un tambour vibrant de tous les côtés,

    glisser un doigt, contracter un muscle

    et quelque part, il y a une peau tendue immédiatement qui se met à résonner

    et cela se mélange allègrement,

    je joue avec les vibrations, j’en fais des cocktails,

    j’ajoute un doigt, de doigt sur la cuisse, par-ci,

    une brève contraction de muscles du périnée, par-là

    et l’ineffable breuvage déjà, a de nouvelles saveurs

     

    je déguste mon corps, gorgée par gorgée,

    j’improvise dessus comme sur le clavier d’un piano

    et si j’ai envie de moments plus orgasmiques,

    je fais appel à ma prostate, toute seule

    à ses ondes, en mode yin, qui semblent un petit bélier,

    farfouillant dans mes entrailles,

     

    monte en moi, petit taureau décidé,

    je rejette la tête en arrière, fermant les yeux,

    je commence à frémir de partout,

    un gémissement long, interminable,

    s’échappe de ma gorgeant,

    ma tête est plein d’étoiles soyeuses

    qui nagent follement

     

     

    #45065
    bzo
    Participant

    la luxure,

    quel magnifique mot, quel splendide mot,

    le luxe dans la chair,

    le seul véritable luxe dans la chair,

    d’authentiques morceaux de paradis, sertis dans l’invisible,

    du travail artisanal, made in heaven

     

    se vend, s’achète,

    n’a pourtant pas de prix, est inestimable,

    souvent copié,

    authenticité jamais garantie à l’avance,

    dépend à quel point,

    on est prêt à payer de sa personne,

    à quel point, on est prêt à s’investir dans l’instant,

    tout seul ou à plusieurs

    #45066
    bzo
    Participant

    souvent, pendant des jours,

    j’oublie complètement qu’il existe d’autres sexes en ce monde

    d’autres que les miens,

    (je mets cela au pluriel car je me considère sexuellement, autant femme qu’homme),

    je suis dans ma libido,  comme dans une bulle,

    j’ai appris à cultiver mon désir,

    j’ai mon petit jardin intérieur, mon potager

    qui me nourrit

     

    de temps à autre, au gré d’une recherche sur internet,

    je tombe sur une bite dressée ou un vagin entrouvert,

    difficile de les éviter complètement,

    ne fusse que parce que je pirate des films et les sites qui fournissent des liens de ce genre,

    ont souvent des publicités pour des sites pornos qui viennent emplir l’écran à l’improviste

     

    je passe mon chemin, rapidement,

    dans un contexte de plaisir en solitaire, au long cours,

    on a tout intérêt à éviter ce genre de boost artificiel de la libido,

    on a bien assez de désir en soi, pour ne pas devoir jeter de l’essence sur le feu,

    rien de tel que l’incandescence, 100% home made, 100% bio

     

    on parvient ainsi, à instaurer une sorte de cycle splendidement optimisé du désir,

    avec stockage des énergies, accroissement en finesse  et précision des sensations,

    un corps qui devient incroyablement réactif

    avec une prostate, aussi qui devient incroyablement réactive,

    jusqu’à ce que la chair décide que c’est le moment de décharger,

    c’est quelque chose de très épanouissant,

    de ne plus devoir compter sur aucune béquille sexuelle,

    tout en parvenant à jouir abondamment

    et à goûter à beaucoup de volupté

     

    en rue, comme je l’ai déjà décris,

    de temps à autre, un postérieur de femme qui ondule merveilleusement comme il faut

    ou bien des seins bien galbés qu’on devine sous un t-shirt ou un chemisier

    ou encore une bosse de pantalon d’homme

    qui semble suggérer un membre avec du potentiel,  sous la toile,

    provoque de l’émoi en moi,

    un tsunami d’émoi, en fait, j’en mouille ma culotte, littéralement,

    mon pénis se met à goutter, à fuir comme un robinet mal fermé

    mais cela c’est bien, c’est sain,

    cela ne porte pas conséquence à mon cycle sexuel, en mode autosuffisance

     

    après je rentre chez moi

    et je n’y pense plus, cela a nourri mon désir quelque part, un instant, durant la journée

    et quand la conversation intime, la conversation ardente, avec mon corps,

    reprend,

    l’arbre aux feuilles bruissantes, l’arbre aux feuilles douces, l’arbre aux feuilles soyeuses,

    m’emplira, encore une fois, totalement,

    dansera pour moi,

    rendra hommage, saluera de loin, dans l’espace comme dans le temps,

    ce corps étranger,

    qui, un instant, m’a enflammé, m’a impressionné,

    sans que j’y pense, un seul instant

     

     

     

    #45067
    bzo
    Participant

    assis à mon bureau, les pieds sur la table,

    ma main était près d’une cuisse,

    tout à coup , j’ai une sensation bizarre, pas désagréable du tout

    mais je ne l’ai pas identifié dans un premier temps, tellement j’avais l’esprit ailleurs,

    je regarde vers le bas de mon corps

    et je me rends compte que mon pénis a gonflé, a durci, a grandi

    et était venu se frotter subrepticement contre un doigt

     

    je ne prends pas cela pour un signe quelconque,

    comme quoi je devrais le saisir, le câliner  avec la main, etc,

    non, rien de tout cela

    mais le contact a provoqué comme un bref choc électrique

    mais agréable, bien sur, dans tout mon être

     

    et outre la satisfaction d’un moment de volupté inattendu,

    j’ai été impressionné à quel point, mes génitaux sont devenus sensibles au moindre contact,

    le plus léger soit-il,

    à quel point, cela s’est propagé à tout mon corps,

    à quel point, je l’ai ressenti partout

     

    c’est ce que j’appelle, l’effet hangar vide,

    un objet qui tombe et qui fait du bruit, n’importe où dedans

    et cela se met à résonner,

    il y a de l’écho qui amplifie et qui envoie des sons, dans toutes les directions,

    c’est entendu avec acuité, partout, dans l’hangar

     

    je me sentais puissant, incroyablement puissant,

    prêt, prêt, prêt,

    mes cuisses enveloppèrent les bijoux de famille, les pressèrent un instant,

    mes hanches entamèrent un mouvement langoureux tout légèrement

    et une onde familière mais en même temps,

    comme tellement neuve, comme tellement jamais ressentie,

    m’ a envahi, me fit frissonner de partout

     

    ô mon cher corps, bonjour, bonjour à toi,

    bonjour ma chair, bonjour mes nerfs, bonjour mon sang

    bonjour mes os, bonjour  mon sexe, bonjour mon anus, bonjour ma prostate,

    bonjour à vous tous, je vous aime

    et nous allons encore passer de merveilleux moments ensemble,

    aujourd’hui,

    de merveilleux moments de communion, de lascivité, de jouissance et de volupté,

    de merveilleux moments d’extase, réunis, unis

     

    misérable petit vermisseau extatique, que je suis, dans mon coin,

    gigotant et s’agitant pour essayer d’attraper le ciel

    qui se trouve loin, loin, au-dessus de lui

    et qu’il est persuadé de pouvoir tutoyer et discuter avec, à tu et à toi

     

    #45068
    bzo
    Participant

    suis-je mûr pour me faire enculer bien profond par un autre homme?

    à sentir sa verge bien dure, tout au fond de mon anus, allant et venant vigoureusement?

    j’ai pris un plaisir incroyable à me frotter la raie du cul contre l’angle en bois de mon bureau

     

    je frottais, frottais,

    j’ai fini comme par le chevaucher,

    je pressais le bout un peu arrondi en bois,

    autant que je pouvais à l’intérieur de mon anus

    puis je frottais et encore frottais

    et gémissais, bien sûr,

    comme une chatte en chaleur

     

    mon sexe a fini par se dresser,

    il se balançait, le gros lourdaud

    (enfin gros par rapport à son état normal,

    pas gros par rapport à d’autres pénis turgescents),

    il semblait en équilibre instable,

    comme le mat d’un navire, secoué par la tempête,

    je le pris entre mes cuisses pour qu’il arrête de se balancer comme cela,

    il se mit à ronronner de toute sa longueur,

    dardant des ondes puissantes dans tout mon bassin

    qui venaient se mélanger à ce qui était produit du côté de mon anus

     

    j’agrippais mes deux seins sous la coupole de mes paumes,

    je les palpais vigoureusement

    et je montais et je descendais de plus en plus furieusement,

    avec cette sensation d’être comme empalé tout entièrement,

    tout mon intérieur ne semblait plus qu’un piston,

    circulant frénétiquement, de bas en haut et de haut en bas

     

    ah comme j’ai aimé cela,

    la matinée commence bien,

    je suis chaud, chaud, chaud bouillant

    #45069
    bzo
    Participant

    ma chère prostate,

    comme tu m’as fais jouir, il y a quelques instants

    tandis que j’étais en train de me laver les dents,

    enfin, essayer

     

    il y a eu un moment, où une soudaine envie,

    m’a irrésistiblement fait bouger le cul très lascivement,

    (demandez à votre femme de vous montrer ce balancement

    qui éveille la mer dans les entrailles)

    j’écartais bien les cuisses, pour être en tête à tête avec ma prostate,

    cambrais les fesses pour pouvoir bien prendre contracter les muscles du périnée

    et je serrai l’étau, de plus en plus

     

    le tonnerre, soudainement, semblait avoir frappé, là en bas,

    la brosse à dents s’immobilisa dans ma bouche grande ouverte,

    un filet d’eau mêlé à de la pâte à dentifrice

    s’est mis à couler, entre mes lèvres ,

    tombant goutte à goutte

     

    je restais de marbre,

    juste le cul frémissant, oscillant, un peu,

    tandis que ma prostate semblait en fusion,

    dégageant des ondes intensément,

    enflammant mon bassin, enflammant mon torse

     

    une main appuyée sur le bord de l’évier,

    l’autre tenant la brosse à dents,

    je gouttais à cette lave qui montait lentement en moi,

    qui semblait murmurer le chant des entrailles de la terre,

    à toutes mes cellules

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