je pratique en me disant qu’il ne se passera certainement rien
c’est sûr que comme cela, il ne risque pas d’arriver grand chose,
à défaut d’être ouvert, plein de curiosité, d’avoir une excitation , une envie,
il faut au moins parvenir, à une sorte de vide,
laisser de l’espace en soi où quelque chose peut arriver
où le désir peut éventuellement commencer à pousser dans l’instant de l’action
Je sors d’une période de déprime assez profonde dans laquelle je me suis enfoncé sans en prendre vraiment conscience. Je continuais à faire des séances sans résultat, en pleine déprime.
je vois bien ce que tu veux dire, le plaisir prostatique comme tous les autres types de plaisir
qui ne requièrent pas juste une excitation classique de la verge
qui est au fond, peut être qu’un acte mécanique qui emmènera un minimum de satisfaction,
du moment qu’on se secoue sufisamment longtemps la tige
mais dès qu’on sort des sentiers battus,
j’en suis persuadé,
il est impérial d’avoir une forte complicité et travail en commun
du corps et de l’esprit,
c’est leur fusion qui permet le plaisir prostatique, comme le plaisir en mode yin,
comme d’autres types aussi
donc si l’esprit n’est pas là, ne veut plus coopérer,
ou plutôt si ton intellect ne le laisse plus coopérer
alors cela ne fonctionne plus
j’ai des jours où je suis aussi avec le moral dans les chaussettes,
dans ces cas, je parviens malgré tout à faire le vide,
à ne rien attendre, à ne pas me dénigrer, à ne pas me saboter,
je me laisse faire
et je compte sur mon corps pour ranimer ma flamme,
pour éveiller à nouveau l’envie aussi dans mon esprit
et jusqu’ici cela a toujours fonctionné
ceci dit, ce n’est pas de la vraie dépression à laquelle je dois faire face,
juste à des sérieuses sautes d’humeur,
dues à des difficultés spécifiques à ma situation,je n’en dirai pas plus