en plein travail intense à l’ordi,
d’analyse de code et de programmation,
j’ai eu besoin d’un petit break,
je me levais dare dare et fonçais vers le lit
et me voici déjà couché,
ondulant, me caressant, déjà en train de gémir,
empli d’une volupté soyeuse partout en moi
quelle bénédiction que de pouvoir, ainsi,
même pour quelques secondes,
obtenir un plaisir si délicieux, si capiteux,
dans tout le corps
le lâcher prise au féminin,
se rendre corps et âme,
abandonner tout volonté
autre que de s’ouvrir au plaisir
un immense mouvement de tout l’être,
se laissant envahir, s’ouvrant en grand,
sentir partout ce nectar opérant, de plus en plus,
s’y abandonner, s’y abandonner
deux, trois minutes
et me voilà déjà de retour devant l’écran,
un bien-être divin flottant encore en moi,
le bassin comme encore grésillant d’ondes soyeuses