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20 mai 2016 à 11 h 23 min #19473fidelioParticipant
Bonjour à tous, merci de m’accueillir dans cette étonnante communauté où l’on se parle librement et avec respect d’expériences plutôt très intimes. Je consulte ce forum régulièrement depuis un mois, c.à.d depuis que j’ai commencé à m’intéresser à l’Aneros. J’en suis aujourd’hui à une 10aine de séances, et c’est à propos de ce début de cheminement que je vais partager ici, que j’aimerais solliciter des conseils / avis de la part de ceux d’entre vous qui ont une expérience plus avancée que la mienne, sachant que je ne suis toujours pas arrivé au super O.
Chaque séance est différente, et j’ai progressé à chacune d’elles.
Je dois dire en préambule que je suis quelqu’un pour qui le lâcher-prise est un état très compliqué à atteindre, mais arrivé à la 40aine j’ai décidé de changer ça et d’entamer des séances d’hypnose / relaxation / sophrologie chez un psy. Je trouve que la pratique du massage prostatique est très complémentaire de cette recherche du mieux-être dans laquelle je me suis engagé.Mes toutes premières séances d’Aneros étaient assez chaotiques, dans la découverte totale de sensations très nouvelles ; mais j’étais prêt car ma prostate me faisait des signes depuis longtemps et j’avais déjà tenté quelques incursions à la main.
J’ai commencé sans le savoir en me mettant un handicap : j’ai utilisé un lubrifiant à base d’eau qui contenait de la glycérine. J’ai beau avoir lu le traité d’Aneros de nombreuses fois, cette information m’était passée au travers : la glycérine dans l’anus a un effet laxatif. Mes 6 ou 7 premières séances se sont donc invariablement terminées plus rapidement que prévu et dans un inconfort certain. Ça ne m’a néanmoins pas empêché de ressentir mes premières sensations prostatiques. Comme je l’ai dit juste avant, ma prostate m’envoyait des signes depuis longtemps déjà et je n’ai pas eu l’impression de devoir attendre avant de ressentir des vagues de chaleur provenant d’elle, j’ai plutôt l’impression qu’elle piaffait d’impatience. Par contre tout était très désordonné, et sans expérience, je ne savais pas bien ce qu’étaient des contractions faibles, moyennes, fortes. Je suis d’ailleurs toujours en phase d’expérimentation à ce sujet. Et comme je perds souvent patience, au bout de ¾ d’heure j’écrase ma prostate pour sentir quelque chose, ce qui a pour effet d’annihiler invariablement mes efforts. La patience, la persévérance et le calme ne sont pas mon fort, et en cela les séances d’Aneros me sont une école formidable.
Jusqu’à mon avant-dernière séance je confondais aussi les tremblements du corps avec les contractions involontaires des sphincters. À peine une ou deux minutes après l’introduction de l’Aneros, mon corps tout entier se met à trembler / vibrer (surtout quand je suis allongé sur le dos, moins sur le côté) et je donnais jusque là libre cours à ces manifestations d’excitation, pensant que c’étaient les fameuses « involontaries » dont on parle sur le forum officiel Aneros. Mais j’ai fini par m’apercevoir que ces tremblements m’empêchaient complètement de me relaxer car mon corps était tellement en tension que j’en arrivais presque à claquer des dents. En fait je pense même n’avoir commencé à avoir des contractions involontaires des sphincters qu’hier, mais je vais expliquer pourquoi plus loin.
Il est très compliqué pour un néophyte de comprendre comment on peut être sexuellement excité et complètement relaxé à la fois. J’ai fait un bond considérable dans ce sens quand j’ai fait ma première séance (il y a 4 jours) à l’aide du CD Hypnaerosession. Je le recommande très chaudement à tous ceux qui comme moi ont un cheminement par trop chaotique et qui se perdent dans leur apprentissage. C’est un véritable guide qui permet de mettre de l’ordre dans ses séances et qui surtout m’a permis de comprendre POURQUOI il fallait à tout prix se relaxer profondément en début de séance. Adam explique très bien les différents caps à franchir dans le Traité d’Aneros mais il passe parfois sur le pourquoi il faut en passer par telle ou telle étape. Pourquoi faut-il attendre plusieurs jours entre deux séances, pourquoi faut-il se relaxer etc…
Comme je l’ai dit en préambule, la relaxation et moi ça fait 2, et ma première séance avec Hypnaerosession a fait l’effet d’une petite bombe. La voix du CD te pousse à n’absolument rien faire pendant au moins 1/2 heures avant de seulement commencer de très légères contractions. Cela a plusieurs effets :
1/ de mettre le corps dans un état d’attente, d’anticipation et de désir considérable. C’est à ce prix que j’ai commencé à ressentir les pulsations de mon cœur tapoter contre le masseur, et que de premières minuscules contractions involontaires et spasmodiques se sont enfin manifestées.
2/ cela m’a permis de commencer à gérer mes tremblements et de commencer à les mettre un peu en veilleuse au profit d’une décontraction induite par l’hypnose. En ce qui me concerne cela demande des efforts de concentration très prononcés pour m’enfoncer dans cet état cotonneux, mais la voix sensuelle et patiente du CD est redoutable d’efficacité.
3/ la respiration abdominale lente (avec creusement du bassin et grosse inspiration) provoquent littéralement le début de petites contractions involontaires, les sphincters se mettant à piaffer comme des oisillons attendant la becquée.
Bref, je n’ai fait que deux séances avec ce mp3 mais je pense que je vais totalement abandonner les pornos pour me concentrer uniquement dessus, tant le désir qu’il induit en moi est supérieur .Il y autre chose dont je souhaiterais parler : j’ai lu dans un autre post quelqu’un parler d’addiction à l’Aneros. J’ai ressenti cela fortement pendant environ 2 semaines, ce qui a fait que je n’ai pas du tout respecté le temps d’attente préconisé entre les séances. J’en ai fait une par jour, chaque soir avant de me coucher, au début en finissant avec un super T, et puis sans, juste pour voir. C’est, je pense, dû à une frustration très grande de me voir refuser ce but que je m’étais fixé, c.à.d obtenir ce fameux super-O. Il y a eu des jours où j’y ai pensé constamment, ce qui m’a poussé à faire des exercices de Kegel en journée pour pouvoir à nouveau satisfaire ma prostate. Depuis que j’ai commencé Hypnaerosession, je ne ressens plus cette « fringale » car l’expérience est si intense qu’elle me laisse sur le carreau, même si de super-O point n’est question pour l’instant. Dans l’heure qui a suivi ma première session avec ce mp3, j’ai fait une crise d’angoisse. Mon subconscient me faisait payer ma tentative de lâcher-prise, et je n’ai trouvé le sommeil que vers 4 heures du matin après avoir écrit et analysé ce qui venait de se produire.
Tout cela pour dire que pour certaines personnes comme moi, se lancer sans filet dans l’expérience Aneros peut s’avérer aussi bousculante qu’enrichissante.Je vais finir par ma dernière session, celle d’hier soir, avec Hypnaerosession. J’ai encore mieux contrôlé mes tremblements que la première fois, encore mieux ressenti aussi tous les petits événements anals pré-contractions. J’ai pu enfin ressentir les contractions involontaires qui m’étaient jusqu’ alors complètement étrangères. J’ai noté en tentant de les multiplier que les contractions anales + rectales pouvaient en créer de nouvelles.
C’est néanmoins au moment de commencer les contractions que les choses s’embrouillent pour moi. Je ne sais toujours pas bien les doser ; on vous répète tellement qu’il faut qu’elles soient touuuuutes petites petites que je ne ressens vraiment rien au début. Les ondes de chaleur sont plus grandes dans la phase d’avant, celle d’auto-érotisation où l’on passe ses mains au dessus de son corps sans le toucher et où on imagine l’énergie sexuelle passer dans le ventre ou les cuisses, etc… Du coup je pense que j’ai encore trop appuyé sur le champignon, à nouveau par impatience, par souci de bien faire et de rester connecté avec les images induites par la voix du CD. Quand j’ai compris que je plafonnais et qu’encore une fois j’allais passer à côté du super O, j’ai lâché prise (au bout d’une bonne heure) et je me suis dit que tant que j’étais là, à nager dans les P-Waves, autant me laisser aller totalement à elles et prendre ce qu’il y avait à prendre, même si ce sont des sensations qui grattent le ventre et qui demandent à ce qu’on les satisfasse urgemment. Alors seulement pour la première fois depuis le début de mes séances d’Aneros, je peux dire que j’ai été dans une complète décontraction. Ça a duré une ou deux minutes, je ne sais plus trop, et puis le plaisir s’est accru subitement, d’une manière qui m’a semblé nouvelle. Je l’ai guidé un peu avec des mouvements du bassin pour ne pas le perdre, c’est monté, monté, monté, et là… j’ai éjaculé. Déception ! Incompréhension ! WTF ! J’ai cru que j’y allais et puis non. Je pense après coup que j’ai fait sans le savoir du « prostate milking ».Je m’arrête là pour l’instant, pardon pour le post kilométrique, merci de m’avoir lu jusqu’ici. J’espère que ma petite expérience pourra servir à un autre débutant. Je suis preneur de tous conseils, commentaires qui me permettraient de progresser, même si j’ai pris conscience que dans mon cas c’est le lâcher-prise et la patience qui sont la clé du voyage.
20 mai 2016 à 13 h 04 min #19475AndranerosParticipantBonjour @fidelio. Votre témoignage est riche et je veux d’abord vous remercier de nous apporter des informations aussi précises sur votre expérience et une description aussi détaillée de vos sessions. Votre intervention va être lue avec grand intérêt par les visiteurs de notre forum.
Mes toutes premières séances d’Aneros étaient assez chaotiques, dans la découverte totale de sensations très nouvelles ; mais j’étais prêt car ma prostate me faisait des signes depuis longtemps et j’avais déjà tenté quelques incursions à la main
Chaque séance est différente, et j’ai progressé à chacune d’elles.
Votre ressenti est normal et le seconde citation ci-dessus montre que vous êtes très bien engagé dans votre cheminement.
La description de ce que vous apporte le CD Hypnaerosession est excellente. Continuez à l’utiliser tout en essayant de temps en temps de commencer une session sans le CD tout en appliquant les techniques utilisées dans le CD pour organiser votre session quitte à reprendre l’écoute du CD si vous avez l’impression que votre session autonome ne vous conduit pas là où vous voulez.
Je pense que tous les débutants qui découvrent avec enthousiasme le massage prostatique passent par une phase d’addiction soit par envie irrépressible d’atteindre le mythique Super O’, soit par peur de rater le moment où il se produira. L’expérience montre que la fréquence des sessions n’est ni un élément de progrès ni un élément d’intensité de la jouissance que procure le massage de la prostate. Au contraire ce sont le désir d’engager la session, la détente physique et psychologique et le lâcher prise qui apportent et intensifient la jouissance.
Mon expérience est que paradoxalement plus je sens le plaisir monter plus je dois m’enfoncer dans la relaxation pour ouvrir tout le champ de ma conscience à ce plaisir jusqu’à être submergé par la jouissance. Je fais donc attention à éliminer toutes les tensions musculaires que je perçois y compris celles nécessaires aux contractions volontaires qui deviennent normalement inutiles quand les contractions anales et périnéales involontaires apparaissent.
Quand j’ai compris que je plafonnais et qu’encore une fois j’allais passer à côté du super O, j’ai lâché prise (au bout d’une bonne heure) et je me suis dit que tant que j’étais là, à nager dans les P-Waves, autant me laisser aller totalement à elles et prendre ce qu’il y avait à prendre…Alors seulement pour la première fois depuis le début de mes séances d’Aneros, je peux dire que j’ai été dans une complète décontraction. Ça a duré une ou deux minutes, je ne sais plus trop, et puis le plaisir s’est accru subitement, d’une manière qui m’a semblé nouvelle. Je l’ai guidé un peu avec des mouvements du bassin pour ne pas le perdre, c’est monté, monté, monté, et là… j’ai éjaculé.
C’est formidable @fidelio. En vous laissant guider par le CD vous avez fait de magnifiques progrès. Votre orgasme avec éjaculation obtenu sans aucune intervention manuelle est en soi un résultat dont rêvent de nombreux débutants même si ce n’est pas l’objectif visé. Cette expérience montre qu’après votre dizaine de sessions vous êtes déjà très avancé dans votre cheminement. Bravo.
Au lieu de guider votre plaisir avec des mouvements la prochaine fois que vous sentirez être à ce stade, essayez d’approfondir votre détente, de renoncer à toute contraction musculaire tout en restant concentré sur cette vague de plaisir et en imaginant qu’elle se répand pour emplir tout votre corps. Et si cet exercice vous fait ressentir votre plaisir encore plus intensément, plongez encore plus profondemment dans la relaxation jusqu’à la submersion complète.
Votre premier témoignage montre que vous analysez très bien votre début d’expérience et me conduit à penser que vous devriez atteindre très vite le Super O’. J’ai hâte de lire la suite de votre aventure en espérant que ma réponse et les autres qui la compléteront vous aideront à vous ouvrir à cette forme de jouissance bouleversante. Bon cheminement @fidelio.
PS. : Pour information le « prostate milking » n’est pas une éjaculation mais la sortie d’un liquide plus ou moins épais que produit le massage de la prostate et qui s’écoule goutte à goutte sans projection.
20 mai 2016 à 15 h 28 min #19476fidelioParticipantMerci pour votre retour @Andraneros. Vous me donnez de précieux conseils qui vont dans le sens de ce que j’imagine un peu déjà, à savoir qu’il y a un vrai voyage mental à faire, et que l’aide physique et mécanique à apporter (contractions, mouvements du bassin) pour faire fructifier ces vagues doit semble-t-il se faire par petites touches, comme un starter.
C’est vrai qu’en ce qui me concerne le début volontaire des contractions est presque contre-productif, il y a comme une déception par rapport à mes attentes et ça casse un peu le rythme. J’ai lu des témoignages sur le forum US de personnes qui ne font strictement rien physiquement et qui laissent le mental bosser seul.Pour information le « prostate milking » n’est pas une éjaculation mais la sortie d’un liquide plus ou moins épais que produit le massage de la prostate et qui s’écoule goutte à goutte sans projection.
ça m’épate encore plus alors ! ça m’est arrivé sexe flasque et sans projection mais c’était quand même du sperme.
20 mai 2016 à 18 h 07 min #19485Adam M.Maître des clésJuste en précision, le milking consiste à masser la prostate de façon dynamique pour faire sortir du liquide prostatique (transparent) mais aussi du sperme sans orgasme ni plaisir d’ailleurs. C’est pour cela que cela s’appelle Milking (ou traire en Français). C’est très utilisé en BDSM par une maitresse qui souhaite vider les bourses de son soumis sans qu’il ne prenne de plaisir.
Cela ressemble à ça : http://www.pornhub.com/view_video.php?viewkey=1116669618 (ATTENTION NSFW).
Il ne faut engendrer l’éjaculation et le plaisir (contrairement à pratiquement toutes les vidéos que l’on trouve sur le net avec le terme milking). Voila 🙂21 mai 2016 à 0 h 17 min #19488LerrisParticipantSalut fidelio et bienvenu sur le forum !
Bien que tout le monde soit différent, j’ai retrouvé beaucoup de mes propres impressions dans ton message (tu es comme moi d’ailleurs, tu écris des gros pavés !).
Mais j’ai fini par m’apercevoir que ces tremblements m’empêchaient complètement de me relaxer car mon corps était tellement en tension que j’en arrivais presque à claquer des dents.
Dans mes premières sessions, j’ai eu beaucoup de tremblements aussi. Je pensais que c’était l’effet recherché, mais en fait je me suis rendu compte que ces tremblements parasitaient mon expérience et m’empêchaient de ressentir des sensations plus subtils, plus profondes.
Comme le disent les autres, il faut donc se relaxer considérablement pour éviter cela. Car, pour certains, ils semblent que les tremblements n’empêchent pas le bon déroulement de la séance, mais pour d’autres, cela devient un obstacle.Andraneros le raconte très bien, plus tu sens les sensations arriver, plus il faut te détendre. Je dirais que ton corps, comme le mien et d’autres, a tendance à se crisper lorsqu’il ressens du plaisir. On est habitué à cela avec l’orgasme du pénis. Pour trouver l’orgasme prostatique, c’est tout le contraire qu’il faut faire, et ça demande un apprentissage. Personnellement, je me bats encore avec certains crispations qui se manifestent complètement inconsciemment, je sens le plaisir venir, monter, et d’un coup je me rends compte qu’en réalité j’ai commencé à me crisper, il faut donc que je me détende, etc.
C’est néanmoins au moment de commencer les contractions que les choses s’embrouillent pour moi. Je ne sais toujours pas bien les doser ; on vous répète tellement qu’il faut qu’elles soient touuuuutes petites petites que je ne ressens vraiment rien au début.
Comme tu le dis un peu plus loin, certains ne font strictement rien. Pas de contractions volontaires. Ça peut marcher. Dans certains cas, tu te rendras compte que ton corps agit très bien tout seul.
Dans d’autres cas, il faut effectivement faire de minuscules contractions. Dans mon cas, quand j’y ai eu recours dernièrement, c’était plus des “visualisation de contractions” plus que des vrais contractions. Je visualise une sorte de mini battement, sans faire l’effort de contracter vraiment.Je l’ai guidé un peu avec des mouvements du bassin pour ne pas le perdre, c’est monté, monté, monté, et là… j’ai éjaculé.
Encore une fois, on a rencontre des problèmes similaires. A un certain niveau de progression, j’ai cru que j’avais trouvé le “truc”, j’ai senti un plaisir arriver, je l’ai accompagné, et j’ai éjaculé. Je peux encore le faire, il suffit que j’accompagne le plaisir en contractant au niveau du périnée. Mais, ce n’est pas ce que je recherche, et toi non plus. Donc : détente. Laisse toi faire. Ou plutôt laisse ton corps faire.
Je sais que ce sont des conseils difficiles à appliquer car ils vont à l’encontre de la façon qu’a ton corps de réagir habituellement. Ça demande aussi de bonnes conditions. Et je sais aussi que, dans l’impatience et la frustration, c’est encore plus dur de se laisser vraiment aller. En plus, au début, comme on ressens des sensations assez faibles, on a forcément tendance à vouloir “appuyer plus fort”, à contracter fortement donc, voire même à utiliser les mains pour guider l’Aneros. Mais, c’est une voie sans issue. Il faut prendre patience, accepter les sensations du moment dans la plus grande des décontractions. Et puis, peu à peu, on se rend compte que les sensations grandissent de séances en séances, voire entre les séances. On sent que la prostate titille alors qu’on ne la sentait pas du tout avant, etc.
21 mai 2016 à 13 h 03 min #19489fidelioParticipantMerci pour ton apport très instructif à ma réflexion @Lerris . ça me réconforte de savoir que d’autres sont passés par le même chemin. Et ton témoignage complète totalement @Andraneros, du coup ça me donne un vrai cap pour orienter mes prochaines sessions.
Je pense que je vais laisser mes batteries se recharger quelques temps avant d’en refaire une, fort des nouveaux paramètres que j’ai pu engranger ici.21 mai 2016 à 17 h 17 min #19496LerrisParticipantJe compatis, car je suis passé par les mêmes étapes que toi, et je suis encore en progression. Comme c’est tout nouveau et différent de ce qu’on a l’habitude de ressentir, on est perdu. Je trouve ça important de pouvoir en parler et de comprendre qu’on est pas tout seul à avoir ressenti tout ça.
Repose-toi bien.
15 juin 2016 à 14 h 46 min #19780fidelioParticipantIl faut que je mette ça par écrit tant que c’est encore frais dans ma mémoire. J’ai peut-être une piste non envisagée pour ceux, comme moi, qui ont l’impression de stagner dans leur progression vers le super O.
Comme je l’ai laissé entendre plus haut, ma découverte de l’aneros est concomitante de celle de l’auto-hypnose, dont je me sers d’ordinaire plutôt pour apprendre le lâcher-prise, la relaxation et aussi pour m’endormir. Mais en réalité on peut faire beaucoup plus avec l’auto-hypnose, comme induire un nouveau comportement ou régler des conflits intérieurs en parlant avec son inconscient.
Bref, il y a 2 jours je faisais une séance tout à fait classique pour me calmer, je suis tombé facilement dans mon état de transe, mes paupières sont lourdes, mon corps s’enfonce dans le lit, etc… mon corps est très détendu. Alors me vient l’idée que dans cet état cotonneux où toutes les barrières sont abolies, il est sans doute possible d’agir directement sur ma prostate. Du coup je me concentre sur elle pour voir si je peux la réveiller. Bingo. Je commence instantanément à ressentir une très grande chaleur dans la région périnéenne. Je dois préciser à ce stade que l’avant-veille je pensais que ma prostate était éteinte, je ne ressentais plus rien avec l’aneros. Cette intense chaleur était très nouvelle pour moi, j’avais vraiment l’impression que ma prostate rougeoyait. Mais j’ai écourté la séance, car je n’avais pas trop le temps ce jour-ci, c’était une découverte fortuite.
Le lendemain, hier donc, je suis en quête de mp3 d’hypnose érotique dans la même veine que Hypnaerosession, et j’en trouve un sur Youtube qui me semble pas trop mal fait et qui s’appelle Jackpot 2 par Isabella Valentine. Vers 18h je fais une session avec ce mp3 qui n’est pas fait pour le massage prostatique mais pour éjaculer sans l’aide de ses mains. Je me lance par simple curiosité, toujours SANS l’aneros inséré, juste pour voir si je peux reproduire et pousser un peu plus loin cette sensation de chaleur ressentie la veille. Je vous passe les détails mais ça a très bien fonctionné sur moi. La suggestion était très efficace, et à chaque fois que la voix parlait de mon sexe je remplaçais dans mon esprit par ma prostate. La séance d’hypnose tournait assez pépère, et puis à un moment donné elle a employé un mot-clé qui a craqué une barrière chez moi. J’ai senti une très intense bouffée de chaleur dans ma prostate, à la base de mon crâne et dans mon cou, un puissant désir accompagnée par une augmentation immédiate de mon rythme cardiaque et par des contractions involontaires très fortes. Comme je ne m’y attendais pas, mon premier réflexe a été la peur, et du coup je n’ai saisi la perche qu’une seconde trop tard. Je pense que si j’avais laissé ma barrière mentale craquer totalement à ce moment précis je serais monté rapidement dans la stratosphère.
Autant casser le suspense ici, je n’ai pas trouvé d’orgasme à la clé de cette séance. Je suis resté à nager dans des vagues de plaisir et de contractions beaucoup plus puissantes que pendant mes sessions précédentes avec aneros, mais je suis resté sous un plafond de verre infranchissable. Après dîner j’ai retenté l’expérience, cette fois avec l’aneros, et je suis arrivé à un résultat très similaire.
Je dois spécifier que j’ai eu un mal de chien à m’endormir ensuite car à la moindre pensée tournée vers cette séance d’hypnose, mon cœur se remettait à battre fort et ma prostate reprenait le processus des contractions. Encore ce matin, au moment où j’écris ces lignes, je sens des palpitations à l’idée de ce souvenir, et je sais qu’il y a désormais dans mon cerveau des mots-clé gravés qui, si je les invoque, vont réveiller mon désir illico. C’est un véritable ensorcellement.Ce que je retire de tout ça, c’est que la relaxation doit intervenir pour plonger l’esprit et le corps dans un état de transe légère, pas juste pour décontracter les muscles. Cette expérience m’a fait comprendre que pour s’abandonner pleinement aux spasmes prostatiques il faut un état second, et il faut aussi vraiment vouloir craquer toutes ses barrières mentales. En ce qui me concerne, le conditionnement mental importe plus que l’écoute des sensations purement physiques à ressentir dans la zone anale pour me faire décoller. Je visualise mon cerveau comme un labyrinthe avec des portes à codes qu’il me faut déverrouiller pour passer aux niveaux suivants.
Je comprends aussi mieux pourquoi il faut laisser passer 2 jours minimum entre les séances, mais cela ne concerne pas forcément les gens qui ne ressentent que peu de sensations. En ce qui me concerne, c’est sûr que je vais laisser passer du temps, simplement parce que j’ai mal aux muscles du bas-ventre (exercices de Kegel en vue ?:) ) et aussi, je l’avoue, parce que niveau cardio je suis un peu down en ce moment.
16 juin 2016 à 10 h 46 min #19782AndranerosParticipantMerci @fidelio de nous apporter ce témoignage sur l’effet de l’auto-hypnose qui vous permet d’accéder à l’état dans lequel vous vous ouvrez au plaisir qui émane de votre prostate.
Vous nous disiez le 20 mai :
Je dois dire en préambule que je suis quelqu’un pour qui le lâcher-prise est un état très compliqué à atteindre, mais arrivé à la 40aine j’ai décidé de changer ça et d’entamer des séances d’hypnose / relaxation / sophrologie chez un psy. Je trouve que la pratique du massage prostatique est très complémentaire de cette recherche du mieux-être dans laquelle je me suis engagé…
J’ai fait un bond considérable dans ce sens quand j’ai fait ma première séance (il y a 4 jours) à l’aide du CD Hypnaerosession. Je le recommande très chaudement à tous ceux qui comme moi ont un cheminement par trop chaotique et qui se perdent dans leur apprentissage. C’est un véritable guide qui permet de mettre de l’ordre dans ses séances et qui surtout m’a permis de comprendre POURQUOI il fallait à tout prix se relaxer profondément en début de séance…
Comme je l’ai dit en préambule, la relaxation et moi ça fait 2, et ma première séance avec Hypnaerosession a fait l’effet d’une petite bombe…
je me suis dit que tant que j’étais là, à nager dans les P-Waves, autant me laisser aller totalement à elles et prendre ce qu’il y avait à prendre, même si ce sont des sensations qui grattent le ventre et qui demandent à ce qu’on les satisfasse urgemment. Alors seulement pour la première fois depuis le début de mes séances d’Aneros, je peux dire que j’ai été dans une complète décontraction. Ça a duré une ou deux minutes, je ne sais plus trop, et puis le plaisir s’est accru subitement, d’une manière qui m’a semblé nouvelle.Vous nous dites aujourd’hui :
Ce que je retire de tout ça, c’est que la relaxation doit intervenir pour plonger l’esprit et le corps dans un état de transe légère, pas juste pour décontracter les muscles. Cette expérience m’a fait comprendre que pour s’abandonner pleinement aux spasmes prostatiques il faut un état second, et il faut aussi vraiment vouloir craquer toutes ses barrières mentales. En ce qui me concerne, le conditionnement mental importe plus que l’écoute des sensations purement physiques à ressentir dans la zone anale pour me faire décoller.
Il semble que l’induction hypnotique soit très efficace sur vous et vous permette de faire des progrès décisifs vers le Super O’. Pour aider nos amis qui éprouvent les mêmes difficultés que vous à lâcher prise pouvez-vous expliquer simplement, si cela est possible, comment vous procédez pour vous mettre en auto-hypnose et devenir si réactif aux fichiers audio-visuels d’induction hypnotique ?
Vous avez trouvé une méthode qui vous permet de vous détendre profondément. La récompense est immédiate et méritée. Continuez dans cette voie. Bon cheminement @fidelio.
16 juin 2016 à 14 h 01 min #19783fidelioParticipantMa capacité à la relaxation s’est considérablement améliorée en seulement un mois grâce à l’auto-hypnose. Je pense qu’on peut parvenir à des résultats similaires avec le yoga ou le Qi gong, ou toute autre méthode qui permet de se libérer du stress généré par la vie occidentale; mais les résultats obtenus par hypnose sont plus rapides. Le cerveau est une chose plastique que l’on peut modeler avec un peu d’effort. En ce qui me concerne j’ai fait une séance par jour pendant 21 jours pour permettre à mon cerveau de bien imprimer, d’apprendre à lâcher l’affaire. Le simple fait de pratiquer la respiration abdominale est déjà un puissant relaxant en soi, et il ne faut pas se priver de la pratiquer pendant la relaxation pré-contractions aneros.
Il y a un fantasme autour de la pratique de l’hypnose qui est véhiculé par les artistes comme Messmer; les gens pensent qu’on peut vous faire faire tout et n’importe quoi, il n’y a rien de plus faux. L’hypnose est un état de transe paradoxal dans lequel vous gardez toujours le contrôle de votre corps et de votre cerveau, on ne peut pas vous forcer à faire quelque chose pour laquelle vous n’avez pas donné un consentement.Ce qui m’a plu dans les séances d’aneros, outre la possibilité éventuelle d’atteindre une forme de plénitude totale du corps et de l’esprit, c’est que ça va à l’encontre de toutes les valeurs véhiculées par notre société. le plaisir prostatique nécessite de la patience, de l’abandon de soi, du calme, de la sérénité. C’est un contrat sans compromis: pas de paix intérieure = pas de plaisir.
Ensuite, pour le côté pratique, je conseille de trouver des mp3 d’hypnose sur internet (ou d’en acheter, c’est pas interdit !). On trouve quelques petites choses sur Youtube. Je ne sais pas si j’ai le droit de mettre des liens sur ce forum ? Sinon vous tapez “Apprendre l’auto-hypnose” dans le moteur de recherches Youtube, et vous trouverez une video Doctissimo qui donne les bases de la pratique. Vous verrez que le CD Hypnaerosession utilise ces bases, ce sont toujours les mêmes: fermer les yeux, concentration sur la respiration, relâchement des muscles, voix lancinante, répétition, décompte, visualisation de diverses images en lien avec le résultat escompté pendant la séance.
ça ne fait pas mal, tout au contraire, mais comme pour tout cela demande un peu d’investissement pour obtenir un résultat concret 😉
16 juin 2016 à 14 h 17 min #19784fidelioParticipantah petite précision, @andraneros vous parlez de “fichiers audio-visuels d’induction hypnotique” et je réponds en parlant de “visualisation de diverses images en lien avec le résultat escompté”. En fait les fichiers d’auto-hypnose sont totalement sonores, ce sont des mp3. On a les paupières closes tout le long de l’expérience; c’est dans votre cerveau que les images se font.
D’après ce que j’ai lu sur le sujet, il n’est même pas nécessaire d’avoir de l’imagination, de visualiser précisément les scènes proposées par la voix qui vous hypnotise; ce sont les concepts véhiculés par les mots que vous entendez qui importent.16 juin 2016 à 16 h 19 min #19786fidelioParticipantallez, une petite note d’auto-encouragement, ça ne fait pas de mal 😉
Je pense que mes 4 dernières sessions m’ont énormément fait progresser. Je viens de jeter un œil sur la Carte aux Trésors, je suis passé en un mois du stade 21 (pas de contractions) au stade 31 (petites contractions pendant peu de temps). Ma dernière session m’a propulsé au stade 44 (Fortes contractions involontaires sans ressentir d’orgasme).
ça se précise, ça se précise (se frotte les mains), j’ai hâte de voir la suite des évènements !
17 juin 2016 à 9 h 36 min #19818AndranerosParticipantMerci @fidelio de répondre aussi précisément à ma question. Votre témoignage apporte des informations concrètes qui seront très utiles aux lecteurs de notre forum pour lesquels les notions de relaxation, de lâcher-prise, de concentration ou de visualisation sont sont difficiles à mettre en œuvre.
Ma capacité à la relaxation s’est considérablement améliorée en seulement un mois grâce à l’auto-hypnose.
Votre première phrase est un encouragement formidable pour tous nos amis qui ont l’impression que leur cheminement ne les conduit nulle part.
ça ne fait pas mal, tout au contraire, mais comme pour tout cela demande un peu d’investissement pour obtenir un résultat concret 😉
Votre dernière phrase confirme que pour le plus grand nombre d’entre nous l’accès à l’orgasme de la prostate n’est pas spontané mais demande un apprentissage raisonné. Ceux qui n’acceptent pas cette contrainte ou qui ont des difficultés à la mettre en application risquent très probablement de passer à côté des récompenses attendues.
Vos progrès mesurés sur l’échelle de la carte au trésor sont formidables. J’en suis très heureux et je vous souhaite de continuer aussi vite dans les prochaines semaines.
Bon cheminement @fidelio.18 juin 2016 à 18 h 07 min #19827fidelioParticipantLors de mes 2 dernières sessions j’ai expérimenté ce que c’était que de vraies puissantes contractions involontaires avec un plaisir très marqué et des vagues agressives, et tout ça SANS Aneros.
Le lendemain fut une vraie journée calvaire dans le sens où je me suis cru dans la peau de l’héroïne du Déclic, la BD de Manara : ma prostate me titillait tellement que je devais constamment la tenir à l’arrière de ma conscience, et si jamais je lui laissais de la place au premier plan, le plaisir et les contractions involontaires arrivaient en un claquement de doigts, quelque soit l’endroit où je me trouvais, comme si quelqu’un appuyait sur un bouton pour me mettre à l’envers ! Flippant. Le sur-lendemain ça allait un peu mieux, mon esprit était moins attiré par la suggestion et je pouvais vaquer normalement à mes occupations, mais toujours en restant sur mes gardes. Ça m’a permis de relire les dernières interventions de @andraneros, qui répétait inlassablement qu’il fallait absolument se détendre, rester calme et patient. Du coup pour la session d’aujourd’hui je me suis donné comme objectif de rester constamment focalisé sur mon souffle le plus lent et calme possible, sachant que je serais assailli par les contractions involontaires de toute manière.Donc j’ai expérimenté ça. Dès le début, j’ai compris que le rythme lent et profond de ma respiration renvoyait les contractions en arrière et donc le plaisir qui y était associé. J’étais content de voir que je n’étais plus esclave de ma prostate, mais aussi insatisfait de constater que le plaisir n’était pas vraiment au rendez-vous. Partant de cette constatation je me suis mis à jouer avec ma respiration et mes contractions pour voir si je pouvais trouver un point d’équilibre. Le corps fonctionne comme ça, plus on respire lentement, plus les battements de cœur se calment et moins on est sexuellement excité. En revanche, plus on est excité plus le cœur bat vite, plus les muscles se contractent.
Le traité d’Aneros précise en permanence d’y aller piano sur les contractions, c’est ce que j’ai fait. En a résulté au bout d’1/2 heure une séance plus douce pour mon cœur (bon point), un plaisir plus diffusé mais pas moins grand, et surtout des contractions plus longues en durée, moins agressives, à l’intensité contenue. J’étais assez content du résultat, j’avais moins l’impression de me faire violer par ma prostate ! 😀 J’ai commencé à vocaliser un peu (ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant) et j’ai conscience de m’être encore un peu plus abandonné que toutes les autres fois.
Je pense que mon rewiring se fait tranquillement, par paliers successifs, à mesure que je laisse les barrières mentales s’ouvrir l’une après l’autre. Je suis persuadé que ce lâcher-prise que certains d’entre-nous avons tellement de mal à expérimenter vient de ce que l’on refuse au fond de se laisser prendre par le plaisir. J’utilise le mot « prendre » à dessein, ce n’est pas pour rien que la prostate est accessible par l’anus. Pendant la séance je me suis délibérément imaginé dans la peau d’une femme qui se fait prendre, dans ce but précis.Je suis arrivé à ce résultat sans mon helix (que je commence à trouver un peu trop direct), après une demi-heure de relaxation en auto-hypnose. Je pense que je vais essayer le Eupho maintenant car j’ai besoin éventuellement d’un truc plus subtil pour cultiver ces contractions plus douces et plus ciblées.
20 juin 2016 à 11 h 56 min #19887AndranerosParticipantJe pense que mon rewiring se fait tranquillement, par paliers successifs, à mesure que je laisse les barrières mentales s’ouvrir l’une après l’autre. Je suis persuadé que ce lâcher-prise que certains d’entre-nous avons tellement de mal à expérimenter vient de ce que l’on refuse au fond de se laisser prendre par le plaisir.
C’est exactement l’état d’esprit qu’il faut avoir. J’ai l’impression @fidelio que votre cheminement s’accélère. Vos progrès sont réjouissants. Bon cheminement @fidelio.
20 juin 2016 à 16 h 04 min #19889LerrisParticipantSalut Fidelio !
Content de voir que tu progresses. Encore une fois, je me reconnais dans ce que tu décris.Le lendemain fut une vraie journée calvaire dans le sens où je me suis cru dans la peau de l’héroïne du Déclic, la BD de Manara : ma prostate me titillait tellement que je devais constamment la tenir à l’arrière de ma conscience, et si jamais je lui laissais de la place au premier plan, le plaisir et les contractions involontaires arrivaient en un claquement de doigts
Au début, j’étais dans le même état et c’était fatigant, j’avais peur que ça ne s’arrête jamais. Maintenant, éveiller la prostate est plus conscient, je suis moins pris au dépourvu.
D’un côté c’est presque dommage. Quelque part, être pris d’un désir et d’un plaisir surprise peut être agréable.
D’ailleurs je vois qu’on a des références en commun avec la BD de Manara !J’utilise le mot « prendre » à dessein, ce n’est pas pour rien que la prostate est accessible par l’anus. Pendant la séance je me suis délibérément imaginé dans la peau d’une femme qui se fait prendre, dans ce but précis.
Je ne sais pas si c’est quelque chose que l’on partage tous, mais en tout cas, cela m’est arrivé aussi. Le fait de visualiser cela permet d’appréhender le moment de façon très différente de d’habitude. Nous les hommes sommes trop souvent dans une situation de contrôle, de domination et le fait d’être un peu plus passif sexuellement, de se laisser aller, n’est pas forcément bien vu. Bref, je trouve ça bien de pouvoir expérimenter autre chose et d’y prendre du plaisir.
18 juillet 2016 à 12 h 20 min #20113fidelioParticipantSalut à tous.
Mon dernier post était il y a un mois tout pile. C’est chouette de pouvoir quantifier les avancées en notant ses impressions ici. Depuis un mois, j’ai un peu dérivé par rapport à la poursuite du Super O’. Ma pratique en parallèle de l’auto-hypnose y est pour beaucoup et j’ai eu quelques mésaventures à ce sujet.
Dans un post précédent, j’avais cité une vidéo sur Youtube nommée “Jackpot 2” par une certaine Isabella Valentine. D’expérience, je sais aujourd’hui qu’il vaut mieux éviter de se frotter aux mp3 que cette hypnotiseuse sème sur la toile. C’est ce que l’on appelle une Hypnodom, c.à.d une dominatrice qui se sert de l’hypnose pour interagir avec ses soumis. Je ne vais pas entrer dans les détails car ce n’est pas le sujet de ce forum, mais c’est en fait une personne assez dangereuse; et comme j’en ai plus ou moins fait la promotion plus haut, je préfère retirer ce que j’ai dit et au contraire mettre en garde.
J’avoue que j’ai un penchant pour les femmes fortes, mais ça ne va pas jusqu’à apprécier la domination et l’humiliation. Or, il existe des mp3 du même acabit que le fameux Hypnaerosession, mais fabriqués par des dominatrices à destination d’auditeurs masochistes et soumis. Il s’avère que ces fichiers contiennent souvent de fortes suggestions cachées qui vous forcent à aimer des pratiques sexuelles dégradantes qui ne faisaient pas partie de vos fantasmes jusqu’alors (je vous laisse imaginer, mais ça va assez loin en fait).
Bref, si comme moi vous voulez expérimenter dans ce sens, allez-y prudemment, car il y a des effets secondaires.Le contre-point de cette expérience c’est que j’ai multiplié la sensibilité de ma prostate et de ma zone anale par 10. A raison d’une séance d’hypnose érotique tous les 2 ou 3 jours, avec ou sans Aneros, je peux maintenant déclencher des montées de plaisir en un claquement de doigt. Je ne dis pas ça par forfanterie, c’est même parfois flippant de sentir que ma prostate est si sensible désormais. J’entre désormais très facilement en état de transe, laissant le champ libre à mon inconscient, et je peux faire déferler des vagues de plaisir sur ma prostate. le problème c’est que je maîtrise mal ce plaisir et il vient de façon brutale, provoque des contractions trop fortes qui m’entraînent systématiquement vers un super T.
Du coup, j’ai décidé de calmer un peu le jeu et de prendre un peu de champ par rapport à la recherche du Super O. il faut que je fasse une pause.19 juillet 2016 à 13 h 03 min #20120AndranerosParticipantJe suis étonné @fidelio que vous ayez été sensibles à des
suggestions cachées qui vous forcent à aimer des pratiques sexuelles dégradantes
alors que j’ai souvent lu que l’induction hypnotique peut vous aider à atteindre un état de conscience différent de votre état normal pour vous endormir, pour vous relaxer, pour éliminer votre stress, pour réduire ou supprimer la perception d’une douleur, pour modifier certains comportements que vous souhaitez modifier (traitement des addictions) mais ne peut pas vous obliger à avoir un comportement contraire à votre volonté profonde.
Vous semblez très réceptif à l’induction hypnotique, à l’opposé de mon expérience après quelques tentatives dont une avec un hypnothérapeute. Je comprends donc que l’écoute de ces fichiers produise sur vous des effets qui me sont étrangers mais je ne comprends pas comment vous pouvez trouver des « suggestions cachées ».
Le contre-point de cette expérience c’est que j’ai multiplié la sensibilité de ma prostate et de ma zone anale par 10. A raison d’une séance d’hypnose érotique tous les 2 ou 3 jours, avec ou sans Aneros, je peux maintenant déclencher des montées de plaisir en un claquement de doigt. Je ne dis pas ça par forfanterie, c’est même parfois flippant de sentir que ma prostate est si sensible désormais. J’entre désormais très facilement en état de transe, laissant le champ libre à mon inconscient, et je peux faire déferler des vagues de plaisir sur ma prostate.
C’est magnifique ! Votre cheminement est remarquable. Vous apprendrez, au fil de vos prochaines sessions, à ne plus vous laisser entraîner vers le Super T’, à développer votre capacité à vous détendre quand le plaisir s’intensifie. Peu à peu la montée vers l’insoutenable sera plus lente vous permettant de la laisser envahir tout votre être au lieu de la bloquer au niveau de votre pénis.
Bon cheminement @fidelio.
19 juillet 2016 à 16 h 20 min #20122fidelioParticipant@andraneros l’induction n’est que la première partie d’une hypnose, c’est la phase de relaxation qui permet de descendre très profond en soi et casser la barrière de l’inconscient. une fois cette barrière abolie, le patient est dans un état de lâcher-prise total, et le vrai travail qui consiste à dialoguer avec l’inconscient peut commencer. l’induction en elle-même suffit néanmoins à se mettre dans un état de réceptivité suffisante pour bien se connecter aux sensations autour de la prostate.
Mais moi je suis allé plus loin que ça et j’ai laissé mon inconscient s’imbiber de suggestions et de scénarios que je n’aurais pas dû. Par exemple, dans le CD Hypnaerosession, sont placés ce qu’on appelle des “triggers”, c.à.d. un mot ou une phrase censée déclencher un état. Ici, le trigger c’est “sliding deeper now”, quand on l’entend on a encore plus envie de tomber dans une détente profonde. Ces mots-triggers peuvent être utilisés pour accentuer la montée du désir et même pour provoquer une montée orgasmique, et c’est là le danger. Un mot comme “esclave”, “petite fiotte”, “cocu” ou d’autres trucs dégradants peuvent être utilisés pour induire un orgasme si l’hypnotiseur dit “quand tu entendras le mot “petite fiotte” ton désir va être multiplié par 100″. à ce moment le mot dégradant est très fortement associé au plaisir et les ennuis commencent. Sauf si vous êtes un soumis masochiste qui s’assume, et dans ce cas c’est la paradis sur Terre ! 😉
Quand aux suggestions cachées, ce sont des phrases qui passent à faible volume, cachées derrières d’autres, mais que l’inconscient entend quand même, on appelle ça un “curse”, un sort jeté. La domina dont je parle plus haut s’en sert par exemple pour pousser ses soumis à lui faire des dons en argent et à vider leur compte en banque. Et ça fonctionne, elle est semble-t-il millionnaire !Bref, je ne suis pas tombé trop loin là-dedans parce que mon inconscient a refusé assez rapidement le jeu qui se mettait en place, mais je n’ose pas imaginer ce qui peut arriver à quelqu’un de plus facilement manipulable.
Tout ça c’est un peu éloigné de l’orgasme prostatique, j’en conviens, alors je vais remettre un peu d’ordre dans ma pratique.20 juillet 2016 à 18 h 14 min #20128fidelioParticipantBon, vous l’avez senti, je remets en cause ma pratique du plaisir prostatique en ce moment, et il y a une question que je voudrais vous poser à tous et qui me taraude:
Apparemment cela ne semble poser de problème à personne ici, mais pour tout dire je ne peux m’empêcher de ne pas trouver ça normal: cet incroyable réveil de la libido à mesure que la prostate devient de plus en plus sensible. Je lis plein de posts où clairement le massage prostatique semble prendre une place croissante dans vos vies. Il y a par exemple ce témoignage d’un aneronaute dont le nom m’échappe (désolé!) qui avoue utiliser son Pure Wand tous les jours pendant des heures et des heures, et on l’envie pour ses orgasmes à répétitions. Mais la question que je me pose c’est: comment on fait pour avoir une vie, des projets à réaliser, un planning à respecter, une vie de couple épanouie, quand le quotidien est envahi (comme c’est mon cas) par une sensibilité si accrue de la prostate qui demande des orgasmes encore et encore. La mienne semble à tout moment prête à partir en live au moindre stimulus, à la moindre pensée vaguement érotique presque. Et c’est comme ça chaque jour, ça me travaille, j’ai l’impression d’être priapique. Je n’arrive pas à vivre cela sereinement parce que mon cerveau ne peut se focaliser sur aucune autre tâche plus d’un quart d’heure. Je me suis tenu abstinent quelques temps, pour voir, et effectivement il peut y avoir des jours calmes, mais la sensation de prostate en éveil revient toujours.
Du coup, je commence à faire un blocage mental et il m’est arrivé 2 ou 3 fois déjà d’avoir des bouffées d’angoisse qui m’ont tenues en éveil toute la nuit. J’ai l’impression de perdre le contrôle de ma vie en quelque sorte.cela m’aiderait d’avoir vos retours d’expérience ou conseils sur ce sujet, comment vous gérez la vie quotidienne avec un tel bazar entre les jambes ! Et au niveau mental aussi, comment vous vivez ce changement anatomique.
21 juillet 2016 à 13 h 01 min #20130AndranerosParticipantVous avez raison @fidelio de remettre en cause votre pratique du plaisir prostatique si vous pensez qu’elle perturbe gravement l’équilibre de votre vie. C’est une attitude sage dont vous tirerez les plus grands bénéfices.
Votre réaction à la découverte du plaisir prostatique telle que vous nous la décrivez dans vos témoignages n’est pas isolée sur notre forum. D’autres membres ont exprimé à leur manière une peur ou une angoisse qui ressemble à la vôtre (Voir avec ce lien comment retrouver les interventions sur cette difficulté du cheminement). Je me suis moi-même posé les mêmes questions dans un contexte beaucoup moins brutal dans la mesure où ma propre découverte a été beaucoup plus lente et m’a donc permis d’absorber le réveil de ma libido avec moins de difficultés.
Que se passe-t-il ? A mon avis nos amis qui se sont trouvés ou qui se trouvent comme vous dans une situation de perte de contrôle de leur envie de jouir subissent les effets de plusieurs sources de pression.
-1) Certains d’entre nous peuvent traverser, avant leur découverte du plaisir prostatique, des situations difficiles de nature à fortement les fragiliser et éventuellement à l’origine d’une recherche de compensation dans une forme de satisfaction solitaire à l’abri des aléa sociaux.
-2) Cette expérience permet d’atteindre une intensité de plaisir qui dépasse tout ce à quoi on peut s’attendre (c’est ce que j’ai ressenti à plusieurs reprises dans mon propre cheminement). Un tel saut dans l’inconnu peut tout à fait normalement déséquilibrer une personnalité ou un organisme et conduire à rechercher frénétiquement la répétition de ce plaisir qui nous paraît presque irréel et qu’on a peur de perdre.
-3) Dans un domaine dont j’ignore tout, bien que beaucoup moins qu’avant ma découverte du plaisir prostatique, cette forme de plaisir peut réveiller en nous des formes d’énergie que notre culture ne nous permet pas de gérer spontanément en les ignorant depuis des siècles. Nous pouvons légitimement avoir peur que notre corps nous échappe.Que faire ? Bien entendu reprendre un contrôle raisonnable de notre conduite. Cela suppose de prendre un peu de recul, de réfléchir, de modérer les réactions dont nous sommes l’objet. Cela suppose d’écarter toute crainte qui sera inéluctablement source de crispation et de conflit. Cela suppose aussi que nous acceptions de devenir, sous l’influence des forces que nous réveillons en nous, différent de ce que nous étions avant notre découverte d’une jouissance qui renverse tout. Chaque cheminement vers le Super O’ est différent de celui des autres. La réponse à cette dernière question est tout aussi profondément personnelle.
Ce qui me paraît important c’est que plus vous avez confiance en votre cheminement, mieux vous gérez les difficultés qui peuvent le perturber. Votre cheminement vous a apporté tant de découvertes sur votre potentiel orgasmique que votre cerveau ne sait plus comment utiliser ces nouvelles connaissances à bon escient. Soyez en sûr il y parviendra mais il lui faut un peu de temps. Vous avez peut-être aussi besoin de parler et d’extérioriser ce que vous vivez. Votre compagne ou compagnon devrait pouvoir vous apporter son écoute attentive et vous aider à retrouver votre équilibre, votre nouvel équilibre.
Bon cheminement @fidelio.
22 juillet 2016 à 11 h 34 min #20165fidelioParticipantQuelques heures après avoir écrit mon post, je me suis un peu repris, et j’ai regretté d’avoir ici fait montre d’autant d’angoisse. Mais comme on ne peut rien éditer sur ce forum, ce qui est fait est fait. Et puis finalement, je me suis dit que j’avais eu raison d’écrire cela, rien que pour bénéficier de votre réponse @andraneros. Vous savez très bien, et avec plus d’élégance que je n’aurais su, mettre le doigt sur ce qui peut faire trembler quelqu’un sur ses bases dans cette expérience.
La découverte du plaisir prostatique a soulevé chez moi une quantité de questions sur mon identité auxquelles je ne m’attendais pas. Ma première réaction a été l’angoisse face à la perte de mes repères. Mais de lire que d’autres sont passés par là et de savoir qu’il est possible de canaliser ce nouveau flux d’énergie, de surfer la vague (de P.waves 🙂 ) me permet déjà de prendre un premier recul et de commencer à échafauder un plan pour gérer toutes ces nouvelles données qui déboulent en pagaille. Merci infiniment pour ça.22 juillet 2016 à 13 h 48 min #20166AndranerosParticipantPour retrouver les interventions qui se rapportent à cet aspect particulier du cheminement vers le Super O’ vous pouvez utiliser la fonction « Recherche » accessible sur les pages Les sujets actifs ou Tous les forums dans le menu. Vous tapez dans le champ de recherche les chaînes de caractères suivantes (chaque chaîne correspond à une recherche différente):
– peur+prostat
– inquiet+prostat
– angoiss+prostat
– equilibr+prostat
– dependan+prostat
– addict+prostat
Les mots incomplets vous permettent d’avoir les mots de la même famille (ex. « dés »-« équilibr »-« e »-ou « er » ou « ant ») dans les résultats de la recherche. Certaines interventions sont reprises plusieurs fois si elles contiennent plusieurs chaînes de caractères correspondant aux recherches.A partir des interventions sélectionnées vous pouvez afficher le reste du fil de discussion et lire comment nos amis ressentent et surmontent cette forme de difficulté inattendue. Bon cheminement @fidelio.
23 octobre 2016 à 18 h 11 min #21121fidelioParticipantLa réponse que m’a faite @andraneros sur son dernier post m’a donné l’envie de faire ici un nouveau point sur ma progression avec l’Helix. Il se peut que je sois susceptible d’avoir bien eu des mini O’ sans les définir comme tels, tellement je suis habitué à mettre le mot “orgasme” sur un évènement conçu comme une montée de l’excitation suivie d’une libération.
En fait, si c’est bien le cas, cela fait déjà quelques mois que je suis capable de me mettre dans un état de tension sexuelle et d’excitation tels que je me retrouve submergé de vagues de plaisir successives bien supérieures à celles d’un orgasme pénien, et qui peuvent tourner en boucle pendant assez longtemps si je suis bien chauffé.
Je sais très bien isoler mes muscles PC désormais, ceux situés dans l’anus et ceux des sphincters aussi, et je peux en jouer pour tenter de moduler mes sensations. Quand les contractions involontaires débarquent j’essaie de les cultiver en intercalant des contractions volontaires entre deux. Pour y arriver il faut vraiment que la “machine” ait chauffé au minimum 1/2 heure, que je ne sois pas fatigué ou mal dans ma peau, et que mon excitation soit forte (ce dernier point étant vraiment très important).
Le rewiring s’est fait aussi par les tétons. Au fur et à mesure des semaines ils sont devenus plus sensibles et érectiles, et la connexion entre eux et ma prostate est chaque fois un peu plus marquée. Ils me servent un peu de starter pour faire en sorte que la mayonnaise prenne.
A partir du moment où les contractions se sont enclenchées et que petit à petit le plaisir s’est accru, je me retrouve sur une espèce de palier de sensations très puissantes qui me tirent des râles et m’enfoncent la tête dans l’oreiller, c’est délicieux mais en même temps infiniment frustrant parce que ça ne débouche sur rien. Si je continue, au bout d’un moment les contractions s’amplifient, deviennent de plus en plus longues et profondes, je finis par ne plus en pouvoir et je décide de terminer par un orgasme pénien. Cet orgasme est toujours très puissante, surtout depuis que j’ai pris l’habitude d’ôter le Helix à ce moment-là pour appuyer fortement sur la prostate avec un dildo. Effet garanti !Donc voilà, si ça se trouve je parviens à avoir des mini O’ sans m’en apercevoir ! La suggestion que m’a faite @andraneros de changer de paradigme dans l’idée que je me fais de ce qu’est un orgasme, et aussi de travailler sur le retardement des contractions musculaires pour augmenter encore l’excitation et le plaisir sont les points que je vais creuser à l’avenir.
Je suis en train de lire actuellement le livre “the multi-orgasmic man”, qui est en fait à la base surtout un bouquin pour aider les hommes qui sont victimes d’éjaculation précoce à se contrôler, et qui présente des similitudes étonnantes malgré tout avec le Traité d’Aneros. Il y a toute une partie consacrée au “chi”, cette énergie électrique qui parcourt le corps et dont se servent les acupuncteurs. Les taoistes encouragent la stimulation de la prostate et du pénis dans le but de produire cette énergie, mais eux considèrent que l’éjaculation est un gaspillage de cette énergie. Ils proposent à la place (par les contractions des sphincters et des muscles PC) de la rediriger vers la colonne vertébrale, puis vers le cerveau, pour enfin la renvoyer au nombril, lieu de stockage final du chi. Le parallèle avec l’orgasme prostatique tels que certains le décrivent sur ce forum me parait assez évident.
Cela me fait aussi penser à une possible sortie d’ennuis pour @lerris dont les contractions s’accompagnent désormais d’une douleur derrière l’oeil. Peut-être qu’il devrait penser à aller voir un acupuncteur qui pourrait dénouer le blocage énergétique au niveau de son visage.23 octobre 2016 à 19 h 25 min #21122nydor01ParticipantBonsoir. Je viens de lire votre post et j’ai noté avec grand intérêt le lien que vous faites entre tétons et prostate.
J’ai écrit un post sur ce sujet, et je me demandais si mon expérience était marginale.
Les témoignages que j’ai pu lire sur l’orgasme des seins en font une faculté donnée aux femmes. Ils soulignent que les caresses des mamelons éveillent la même zone du cerveau que les stimulations du clitoris et du vagin.
Mais quid des hommes ? Je n’ai rien lu d’approchant sur le plan scientifique. Pourtant, à titre personnel, la stimulation de mes tétons éveille et mon pénis et ma prostate. De même, il me semble que j’atteins une forme de plaisir localisé au niveau des seins que je rapproche d’une expérience orgasmique.
Je serais heureux que vous puissiez faire partager votre expérience à ce niveau, c’est-à-dire les sensations que vous avez au niveau des seins, et l’éveil de votre prostate consécutive à la caresse de vos tétons.23 octobre 2016 à 20 h 40 min #21142fidelioParticipantbonsoir @nydor01 , il y a pas mal de témoignages sur le forum de personnes qui parlent de lien entre la stimulation des tétons et la prostate. Il me semble me souvenir que Adam l’évoque aussi dans le traité d’Aneros comme un moyen de faire démarrer un super O’. J’ai lu votre post et je n’y ai pas répondu car ce que vous décrivez dépasse de très loin mon expérience. Néanmoins je suis affirmatif quant à l’existence d’une connexion de plaisir, comme si un fil électrique reliait ma prostate et mes seins. J’apprécie de plus en plus de les manipuler, je masse de façon circulaire avec un peu de lubrifiant sur l’aréole, et quand les tétons sont dressés je leur donne des pichenettes ou je les griffe légèrement.
Les témoignages que j’ai pu lire sur l’orgasme des seins en font une faculté donnée aux femmes. Ils soulignent que les caresses des mamelons éveillent la même zone du cerveau que les stimulations du clitoris et du vagin.
pourquoi serions-nous différents ? Comme vous le soulignez, tout part du cerveau. Si on nous a appris culturellement à réprimer cette source de plaisir parce que nous sommes des hommes, le cerveau assimile la donnée et refoule le plaisir. D’où la nécessité de désapprendre ce que l’on croit savoir à ce sujet.
14 novembre 2016 à 18 h 16 min #21283fidelioParticipantBon, cette session, il faut que je la note et que je la partage 🙂
Cela fait presque 6 mois que je me suis lancé sur le chemin du Super O’, et je sais que j’en suis vraiment très proche là tout de suite.
Au moment où j’écris, je suis assis à mon bureau, j’ai un Bootie inséré et je surfe sur les vagues de plaisir depuis une bonne heure et demi. J’obtenais déjà de très bonne sensations depuis quelques semaines, mais là je sais que je suis passé à un stade supérieur. En gros, tout mon plaisir est plus fort, plus intense. Je sens que je suis à 2 doigts de me laisser emporter vers un truc qui va me renverser la tête. Ce n’est simplement pas l’heure, pas encore. Ma prostate est encore plus sensible que d’habitude, mes bouffées de plaisir sont plus fortes, ça me fait me cambrer, râler sans discontinuer, je sens mon anus qui se contracte fort et qui pousse en mesure avec les montées de plaisir… c’est vraiment trèèèèès bon, mais je ne perds pas encore le contrôle de mes sens bien que j’y sois prêt. J’expérimente des vagues orgasmiques depuis plus d’une heure et ça ne semble pas vouloir s’arrêter, les sensations n’iront decrescendo que si je me désintéresse de ce qui m’arrive. Je n’ai encore jamais vécu ça, le plaisir ne décroît pas ! Ce sont des mini O’, peut-être même dry O’, je n’en sais trop rien.il est clair que ma prostate est encore en train d’apprendre, et de tranquillement me donner toujours plus de sensations. En fait, je comprends que mon corps lui aussi fait son apprentissage, ce n’est pas simplement une question de bien se relaxer, ou de faire le vide, ou d’être dans la bonne position… il est encore en train d’apprendre à avoir du plaisir de cette manière, même 6 mois après. C’est un constat très rassurant quant à la suite des évènements.
Sur la carte aux trésors, je suis tout près de ressentir mon premier Super O’. 🙂14 novembre 2016 à 23 h 28 min #21291gregParticipantSalut Fidelio
Heureux d’apprendre que le Bootie t’ait réveillé la prostate;Il m’a fait le même effet.Maintenant ,lors de tes prochaines séances ,alterne avec l’Anéros helix et tu vas voir les progrès. ils sont assez fulgurants!!
Bon cheminement15 novembre 2016 à 12 h 12 min #21293AndranerosParticipantC’est magnifique @fidelio ! La description de votre expérience orgasmique me remplit de joie quand je constate que vous avez surmonté les doutes qui bloquaient votre progression au début de l’été.
je surfe sur les vagues de plaisir depuis une bonne heure et demie. J’obtenais déjà de très bonne sensations depuis quelques semaines, mais là je sais que je suis passé à un stade supérieur. En gros, tout mon plaisir est plus fort, plus intense. Je sens que je suis à 2 doigts de me laisser emporter vers un truc qui va me renverser la tête… Ma prostate est encore plus sensible que d’habitude, mes bouffées de plaisir sont plus fortes, ça me fait me cambrer, râler sans discontinuer, je sens mon anus qui se contracte fort et qui pousse en mesure avec les montées de plaisir… J’expérimente des vagues orgasmiques depuis plus d’une heure et ça ne semble pas vouloir s’arrêter… Je n’ai encore jamais vécu ça, le plaisir ne décroît pas ! Ce sont des mini O’, peut-être même dry O’, je n’en sais trop rien.
Ce sont des orgasmes @fidelio. Vous êtes en train de nous décrire « une réaction en chaîne d’orgasmes non éjaculatoires », étape 49 sur la carte au trésor, et votre réaction devant cette merveilleuse expérience correspond à l’étape 50 « Sentiment de refus que ces sensations sont réelles ».
il est clair que ma prostate est encore en train d’apprendre, et de tranquillement me donner toujours plus de sensations. En fait, je comprends que mon corps lui aussi fait son apprentissage, ce n’est pas simplement une question de bien se relaxer, ou de faire le vide, ou d’être dans la bonne position… il est encore en train d’apprendre à avoir du plaisir de cette manière, même 6 mois après. C’est un constat très rassurant quant à la suite des événements.
Vous avez raison. Le super O’ qui est l’objectif initial de notre recherche n’est plus, une fois atteint, que la porte d’entrée dans un nouveau monde d’infinie sensualité. Le cheminement est sans fin. Bon cheminement @fidelio.
15 novembre 2016 à 16 h 57 min #21296aneveilParticipantBonjour et félicitation Fidelio !
Bon, la lecture de ce dernier compte rendu du 14 m’a vraiment fait envie, enfin surtout à ma prostate
qui a très clairement manifestée de gros désirs de stimulation 🙂Mais dites moi, on nous cache des trucs 😉 Quel est donc ce Bootie dont je n’ai jamais entendu parler ?
Une recherche rapide me montre un petit plug violet…
Euh, comment ça marche ? il suffit de l’insérer, de le porter, de marcher avec, de faire des contractions ? -
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