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  • #35989
    aneveil
    Participant

    Bonjour et Bonne nouvelle année à tous les Sexonautes du coin.

    J’aurai pu poster ce post dans “L’énergie sexuelle masculine” mais pour éviter un trop grand mélange des genres,
    j’ai préféré créer un nouveau sujet.

    Au delà de toute intention, suggestion, ou fantasme et si notre posture corporelle, son langage postural
    induisait directement une prédominance Yin ou Yang ? (je préfère à présent éviter de parler de féminin / masculin)
    Donc comment passer du Yang au Yin (ou comment équilibrer les deux)

    J’ai eu le déclic en regardant une vidéo de la chaine Youtube « Bellinda sans tabous »
    ou la belle Bellinda recevait (par skype?) JM CORDA, acteur Porno et surtout coach sexuel
    Son site jmcorda.com (Programmes vidéo : Érection, maîtrise de l’éjaculation, sex-Tao etc…)
    Pour trouver la vidéo sur youtube (car j’évite à présent de mettre un lien), voici le titre :
    « Conseils sexo d’un ACTEUR PORNO pour LES HOMMES »

    Le gars est très cash, (même assez cru) et souvent assez drôle par son côté direct…
    A un moment il parle de la posture cambrée qui permets de retarder et donc maîtriser l’éjaculation.
    (je ne retrouve plus le passage dans la vidéo) Mais il explique que la position instinctive du coït
    est conçue pour la reproduction donc l’éjaculation rapide, dans cette position le corps
    est donc courbé en avant : dos courbé, le bassin et les épaules en avant
    (A l’image d’un chien qui copule..)
    Inversement il conseille de se cambrer (bassin, dos, épaules) et aussi de respirer par le nez pour retarder
    et empêcher le réflexe éjaculatoire, mais la cambrure n’est pas instinctive dans le coït,
    il faut s’y habituer et s’entrainer.
    En entendant cela j’y ai tout de suite ressenti et vu une attitude Yang (corps courbé, bassin en avant)
    qui exprime sans détours la volonté de pénétrer et éjaculer rapidement, et une attitude Yin (corps cambré)
    qui exprime le désir ou l’attente d’être pénétré.

    Il me semble évident que pour un homme, la pratique du plaisir prostatique est essentiellement Yin
    (certains ici parlerons de féminin) et qu’une pratique sexuelle « classique » et pénienne
    (toujours pour un homme) qu’elle soit masturbatoire ou à deux est ordinairement clairement Yang,
    il ne restait qu’a expérimenter la cambrure dans plusieurs formes de sexualité pour voir ce qui se passait.

    Lors d’une séance prostatique avec un Aneros ou un PureWand…
    Chez moi la cambrure accélère et réveille clairement les sensations prostatiques : en pensant à me cambrer
    je sens tout de suite ma prostate ainsi que ma poitrine et mes seins en avant qui deviennent sensibles,
    sur l’avant du corps le ventre aussi devient sensible et s’associe à la diffusion du plaisir prostatique.
    A l’arrière du corps, l’énergie prostatique se diffuse vers le coccyx qui devient très érogène et cela remonte
    vers d’autres zonnes érogènes ou énergétiques comme les épaules ou encore le fond de la bouche.
    Bref la cambrure accélère les correspondances entre la zonne périnée-prostate-bassin vers d’autres zones
    du corps et ces échanges d’énergie provoquent très rapidement contractions involontaires puis orgasmes.
    Le fait de me focaliser sur cette cambrure et tout ce que ça implique ou réveille dans mon corps, m’a permis
    de prendre beaucoup de plaisir avec des masseurs plus fins que je n’utilisais plus.
    J’ai eu comme jamais de très bons orgasmes avec la petite boule du PureWand sans avoir à passer ensuite
    par la grosse boule. Et j’ai aussi pris énormément de plaisirs avec le Progasm Jr que je n’utilisais
    plus au profit quasi-exclusif du Progasm.

    En A-less je retrouve la même chose avec un réveil beaucoup plus rapide de la zone prostatique,
    assis cambré du bassin jusqu’aux épaules et la poitrine en avant, un lien de plaisir s’établit tout
    de suite entre la zone prostatique et la poitrine projetée en avant, le coccyx puis des zones plus
    hautes du dos entrent rapidement dans cette ronde de plaisirs.

    Lors de masturbations cette cambrure ressentie dans sa globalité (pas uniquement dans le bassin)
    ajoute des sensations prostatiques au plaisir pénien, cela me fait gémir assez fort ce qui est rare lors
    d’une stimulation pénienne seule.
    Cela me permets aussi de ressentir cette énergie monter et se diffuser vers toutes les zones érogènes
    décrites plus haut et d’atteindre parfois de petits orgasmes prostatiques tout en me masturbant.
    On peut alors flirter plus longtemps avec le point de non retour et l’éjaculation perds alors encore
    de son attrait.

    J’ai dernièrement testé la méthode lors d’un coït avec ma compagne, en missionnaire la cambrure,
    ses effets multiples et leur observation sensorielle m’ont fait gémir, voir hurler très rapidement
    et j’ai pu avoir deux bons orgasmes que j’imagine plutôt prostatiques en la pénétrant avant
    que le troisième finisse par me faire éjaculer…

    Tout ceci me semble assez prometteur et je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles
    qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion,
    des images ou des fantasmes.

    #35997
    bzo
    Participant

    je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles
    qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion,
    des images ou des fantasmes

    c’est quelque chose que j’utilise constamment dans ma pratique,
    quelque chose que j’ai complètement assimilé,
    mes postures, mes attitude, mes gestes, mes mouvements
    constamment me font passer de “l’autre côté”,
    agissent comme des interrupteurs pour reprendre ta terminologie

    par exemple je suis debout dans ma cuisine, en train de faire du thé,
    mes gestes, mes mouvements, sont machinaux
    eh bien si j’ai envie de vivre un moment de dialogue intime avec ma chair,
    je vais changer légèrement un petit quelque chose à cela,
    glisser un grain de sable dans cette mécanique,
    il ne faut vraiment pas grand chose, il ne me faut vraiment plus grand chose,
    cela peut être juste un petit geste, un mouvement, une vague posture
    mais sur lequel , c’est comme si je prenais appui à l’intérieur,
    comme si je prenais totalement appui dessus pour me lâcher, me laisser entraîner,
    fonctionner totalement différemment

    donc par exemple dans la cuisine, je m’immobilise,
    je cambre légèrement les reins, pose une main sur la poitrine ou la bouche
    et directement c’est comme si mon corps était habité tout à fait autrement,
    je suis passé de “l’autre côté”,
    je peux rester juste ainsi, bougeant à peine mais habitant autrement mon corps,
    avec une identité sexuelle androgyne prête à se mettre en route, avec d’autres sensations,
    si je me mets en action, cela vient tout seul,
    mon corps va bouger différemment, mes gestes vont être différents,
    un mix de masculin et de féminin

    personnellement, j’adore mettre la main sur la bouche,
    j’ai la main gauche qui est beaucoup sur les lèvres, les caressant doucement,
    ou simplement paume inerte sur la bouche comme si je baillais,
    cela suffit déjà à m’allumer et à me mettre en route,
    l’autre main cherche la poitrine, la caresse
    après tout le reste s’enclenche tout seul, les contractions, les cuisses avec les génitaux
    et déjà je fonctionne à plein régime

    #36001
    bzo
    Participant

    une autre attitude que j’aime beaucoup,
    ce sont les bras croisés sur la poitrine,
    comme si je m’enlaçais,
    je vais changer légèrement la pression, bouger un peu les doigts,
    chercher à aller plus loin sur le dos
    ou au contraire retournant un peu vers le devant,
    frottant les seins au passage avec les avant-bras

    #36003
    bzo
    Participant

    cela me passionne ce que tu as écris
    parce que je me rends compte que j’utilise tout le temps ce genre “d’interrupteurs” pour reprendre ton terme,
    pour passer de “l’autre côté”,
    enfin ce que moi j’appelle, cette identité sexuelle androgyne, mêlant du masculin et du féminin

    il y a toujours un geste, un mouvement, une posture
    et puis c’est comme si je m’appuyais dessus pour basculer et mettre en route toute une machinerie
    et cela se renouvelle constamment très régulièrement,
    c’est comme si je passais d’un “interrupteur” à un autre
    pour rester constamment de “l’autre côté”

    #36004
    bzo
    Participant

    en tout cas je te remercie,
    ta phrase aura été un déclic pour moi,
    je comprends désormais que je m’agitais beaucoup trop

    ce que tu appelles “interrupteurs”,
    que je qualifierais comme des postures, des gestes, des mouvements, des attitudes
    sur lesquels, je m’appuies pour me propulser dans un autre moi

    entre deux moments “interrupteurs”, appelons-les comme cela,
    je m’agitais inutilement,
    ces moments qui servaient d’appui,
    qui me servait à me propulser,
    étaient beaucoup moins efficace ainsi
    car entourés de parasitage inutile

    mais grâce à ton texte,
    j’ai perçu avec une acuité forte,
    à que point il suffisait que je me mette en mouvement
    uniquement pour passer d’un moment “interrupteur” à un autre,
    varier les vibrations, leur intensité,leurs nuances
    et que tout le reste autour,
    était comme de l’agitation vaine et superflue, une façon de se disperser,
    une bonne partie de mes caresses,
    même mes ondulations en mode liane lascive,
    ma danse avec le bassin,
    mes frottements et pressions avec les cuisses

    #36005
    bzo
    Participant

    j’espère que tu me pardonnes mes trois, quatre textes successifs
    qu’ils n’empiètent pas, ne prennent pas trop de place dans le fil que tu as créé ici
    avec un but bien précis et des réponses qui vont dans ce sens

    je ne suis pas sûr que mes réponses aillent vraiment dans cette direction
    que tu souhaitais que ce fil prenne

    #36006
    aneveil
    Participant

    Merci pour tes réponses très détaillées @bzo,

    Je me doutais bien que tu aurais une expérience au sujet de l’influence de certaines postures
    vécues comme déclencheur ou passage vers une autre polarité ou un autre état intérieur.

    Beaucoup de pratiques corporelles comme le yoga connaissent les effets symboliques et psycho-corporels des postures
    ou des mudras et j’avais déjà remarqué que certaines postures favorisaient une sensibilité prostatique
    et une circulation de cette énergie de vie, mais il est parfois difficile d’étouffer un petit orgasme énergétique
    qui survient lors d’un cour. 😉

    J’y reviendrais car je n’ai pas trop de temps…

    à bientôt.

    #36009
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @aneveil,
    toujours aussi enrichissant ce forum !
    Pour ma part, l’interrupteur est effectivement complètement intégré, et plus souvent sur le on que sur le off. Dans ma vie de tous les jours, extérieurement, je reste la personne que tout le monde connaît. En revanche, à l’intérieur, le Yin a carrément pris le dessus. Et comme notre cher @bzo, des petites modifications dans les gestes de tous les jours suffisent à me sentir en phase avec ce Yin, de le vivre et d’en jouir, dans tous les sens du terme.
    Une démarche avec les pieds un peu moins écartés fait bouger mon bassin autrement, un buste un peu plus porté vers l’avant tend un peu plus ma poitrine et fait pointer mes seins, des gestes des bras et des mains un peu plus doux et délicats, des cuisses un peu plus serrées quand je suis assis(e), tous ces petits riens qui me mettent plus en phase avec moi-même, et qui déclenchent systématiquement des montées de plaisirs.
    Dans mon lit, pour les orgasmes, allongée, il est sûr que la cambrure joue énormément, l’offrande du corps, ouvert, les fesses et les cuisses qui s’écartent légèrement grâce à cette cambrure, ouvrant l’accès à mon “vagin”. Et j’amplifie le phénomène si, couchée sur le dos ou le côté, je lève mes bras au-dessus de ma tête. J’offre ma poitrine, mes seins, les tétons se durcissent naturellement, et le moindre contact (main, drap…) est déclencheur.
    Ce Yin si fort, ce féminin est devenu extrêmement important et présent chez moi. Ma pratique a fait remonter beaucoup de choses de mon enfance et mon adolescence. Je suis sûr qu’à 20 ans aujourd’hui, j’aurais commencé une procédure de transition. A mon âge, avec ma vie, même si cela reste possible, cela est beaucoup plus compliqué, et me fait énormément hésiter.
    En tous cas, je n’en suis pas encore arrivé à ne plus supporter ma vie d’homme, même si la source de mon plaisir n’est qu’intérieur. Pointe parfois la frustration de ne pas vivre ma sexualité de femme.
    Notre prostate, ce grand révélateur ;))
    Bons plaisirs à tous

    #36010
    bzo
    Participant

    Une démarche avec les pieds un peu moins écartés fait bouger mon bassin autrement, un buste un peu plus porté vers l’avant tend un peu plus ma poitrine et fait pointer mes seins, des gestes des bras et des mains un peu plus doux et délicats, des cuisses un peu plus serrées quand je suis assis

    oui c’est tout à fait cela

    ceci dit, si on y analyse un peu objectivement, en prenant du recul,
    on se rend compte que c’est un tout petit geste, un tout petit mouvement,
    un léger changement dans le comportement, dans l’attitude,
    mais pas fait n’importe comment, pas du tout fait n’importe comment

    je peux faire un geste n’importe comment, de façon un peu inhabituelle
    et cela ne va rien provoquer, rien déclencher,
    non ce petit geste, ce petit mouvement doit avoir ce petit quelque chose
    qui va me connecter avec ce que je porte en moi
    et que j’invoque ainsi

    sensation de complicité profonde immédiate avec ma chair,
    avec ce qu’il y a dans mes profondeurs,
    c’est comme si un autre moi était né peu à peu durant l’action,
    entremêlement chatoyant de masculin et de féminin,
    de yin et de yang?

    j’ai fait germer les gestes,les mouvements, les attitudes, les postures, de cet autre moi,
    ils ont poussé, grandi, lentement en moi
    et désormais c’est une jungle luxuriante dans laquelle je m’anime et suis tout à fait à l’aise

    #36011
    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @aneveil.
    Je réponds à ces passages de ton message d’ouverture :

    Chez moi la cambrure accélère et réveille clairement les sensations prostatiques : (… ) sur l’avant du corps le ventre aussi devient sensible et s’associe à la diffusion du plaisir prostatique.
    A l’arrière du corps, l’énergie prostatique se diffuse vers le coccyx (… ) et cela remonte
    vers d’autres zones érogènes ou énergétiques comme les épaules ou encore le fond de la bouche.
    Bref la cambrure accélère les correspondances entre la zone périnée-prostate-bassin vers d’autres zones
    du corps et ces échanges d’énergie provoquent très rapidement contractions involontaires puis orgasmes.
    (… )
    En A-less je retrouve la même chose (… )
    Cela me permets aussi de ressentir cette énergie monter et se diffuser vers toutes les zones érogènes
    décrites plus haut et d’atteindre parfois de petits orgasmes prostatiques tout en me masturbant.

    Depuis le début de mon cheminement (voir mes premiers messages sur le forum) j’ai pris conscience qu’il se passait « quelque chose » le long de ma colonne vertébrale. J’ai commencé par sentir une forme de contraction dorsale qui a évolué vers une sensation de plaisir de mieux en mieux reconnue. Au fil de mes expériences et de mes lectures, forums spécialisés et livres, j’ai compris que je devais ressentir la circulation de cette fameuse énergie, sexuelle ou vitale.

    Le lien que je fais avec les extraits de ton message que je cite et qui concernent cette notion de cambrure vient d’une information que je n’ai prise en compte sérieusement que très récemment. J’avais lu précédemment que cette énergie circulait entre les « chakras » sans que je puisse exploiter sérieusement cette notion, mon esprit analytique ne faisant aucune connexion entre cette information et mon expérience. Il y a peu de temps j’ai lu que notre organisme avait des « pompes » pour faciliter la circulation de cette énergie. L’une d’entre elles est au niveau du coccyx et l’autre au niveau du cou. J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde. (C’est ici que je rejoins le contenu cité de ton message.)

    Euréka ! Mon esprit analytique a enfin trouvé le lien entre tous ces éléments jusqu’à maintenant disparates. J’ai enfin pu assembler
    • ces crampes initiales, devenues vagues de plaisir,
    • un réflexe de cambrure sous l’effet de mes sensations les plus intenses,
    • le même réflexe de cambrure chez ma femme quand elle vit ses orgasmes,
    • l’accumulation d’énergie orgasmique au niveau de la gorge que j’avais connue,
    • …
    en un tout suffisamment cohérent et conforme à mon expérience pour me l’approprier.

    J’ai donc testé ce mouvement pendant des sessions de « massage pénien » (pour reprendre l’expression apportée sur notre forum par @epicture). Après des premiers essais un peu chaotiques (bouger mon corps naturellement n’est jamais naturel chez moi… ) j’ai constaté que cette action contribuait à réduire significativement la tension générée par les pics d’intensité de mon plaisir. En faisant ce mouvement de « cambrure – pompage » au niveau du bassin j’ai pu sentir la tension présente dans la région génitale se réduire en même temps qu’elle devenait bien plus forte au niveau de la gorge. En faisant le même exercice avec le cou et en gardant la langue en appui sur le palais j’ai senti cette « pression – tension » se réduire au niveau de la gorge aussi.

    J’ai poussé l’expérimentation un peu plus loin. Ayant lu à la même source qu’après être montée au cerveau l’énergie devait redescendre par le devant du corps vers le ventre où elle pouvait être stockée dans les meilleures conditions, j’ai commencé à masser mon abdomen en douceur (moyen tactile de diriger mon attention). J’ai commencé à sentir un apaisement qui apportait une grande nouveauté dans ma pratique dans la mesure où un tel apaisement ne nécessitait pas du tout de réduire l’intensité de la stimulation, physique ou mentale, et permettait donc de maintenir l’intensité du plaisir à son pic. Ce phénomène est nouveau et loin d’être maîtrisé mais il est récurrent désormais. Dans ma classification personnelle il est devenu un acquis à développer.

    Mon message se limite à la notion de cambrure, certainement plus à la cambrure en tant que mouvement qu’en tant que posture, et à la notion de circulation de l’énergie sexuelle. La notion de féminité est bien présente dans ma perception de ma pratique mais seulement en complétant ma nature masculine, en aucun cas pour le moment en la modifiant dans son essence.

    Merci d’avoir ouvert ce sujet qui confirme ce que je commence à vivre. Bon cheminement @aneveil

    #36012
    bzo
    Participant

    Il y a peu de temps j’ai lu que notre organisme avait des « pompes » pour faciliter la circulation de cette énergie. L’une d’entre elles est au niveau du coccyx et l’autre au niveau du cou. J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde. (C’est ici que je rejoins le contenu cité de ton message.)

    cela me parle énormément,
    j’ai moi-même utilisé de nombreuses fois l’image de la pompe,
    tout simplement parce qu’elle correspond le plus, elle est à même de restituer le plus exactement ce que je vis,
    la façon dont je sens que je fais monter les énergies en moi,
    j’effectue des coups de pompe,
    parfois il faut l’amorcer donner des coups de pompe à vide
    mais une fois qu’elle est bien amorcée ,
    le flot est de plus en plus conséquent, jusqu’à être maximal et de se déverser à plein régime

    J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde.

    là encore cela me parle énormément, un mouvement que je fais systématiquement,
    c’est de fermer les yeux et de laisser ma tête aller en arrière, je sens au niveau du cou dans ces moments-là que quelque chose s’active,
    se met à circuler en moi, des vibrations tout en arabesques, ondulations et sinuosités

    idem pour le coccyx , mon bassin comme j’aime le bouger, cela met directement tellement de chose en route

    donc typiquement, je ferme les yeux, laisse aller ma tête en arrière lentement
    et puis je me mets à bouger un peu du bassin
    et déjà il y a le feu partout en moi

    #36013
    bzo
    Participant

    Dans mon lit, pour les orgasmes, allongée, il est sûr que la cambrure joue énormément, l’offrande du corps, ouvert, les fesses et les cuisses qui s’écartent légèrement grâce à cette cambrure, ouvrant l’accès à mon « vagin ». Et j’amplifie le phénomène si, couchée sur le dos ou le côté, je lève mes bras au-dessus de ma tête. J’offre ma poitrine, mes seins, les tétons se durcissent naturellement, et le moindre contact (main, drap…) est déclencheur.

    juste j’avais envie de citer ce passage, il me parle tellement,
    ce matin encore je me suis réveillé beaucoup plus tôt car hier soir la fatigue a été souveraine
    et me suis endormi beaucoup plus tôt que d’habitude (2,3 heures du matin),
    du coup je me suis déjà réveillé vers 5 heures du matin
    et bien sûr plutôt que de me tourner les pouces,
    j’ai juste ouvert la boîte magique dans ma chair

    la cambrure a tout instant dans mes ébats joue tellement énormément,
    j’ai vraiment l’impression de prendre appui dessus
    et puis d’être emportée sur un toboggan

    grâce à cette notion d’interrupteur rapportée par @aneveil, j’ai pris conscience
    que je bougeais beaucoup pour rien, que cela créait juste du parasitage,
    qu’il était beaucoup plus efficace de rester quasi immobile à partir d’un de ces moments “interrupteurs”
    qui peuvent consister en un geste, un mouvement, une posture, une attitude, etc
    parfois un enchaînement de gestes, de mouvements

    le toboggan pour qu’il puisse m’emporter, il faut le coups de pompe d’énergie qui fournit le fluide dedans,
    le petit torrent qui va me faire dévaler,
    le moment “interrupteur” est celui qui est bien synchronisé avec un de ces coups de pompe,
    qui accompagne optimalement celui-ci,
    après il faut savoir rester plus ou moins immobile pour bien apprécier la glissade sur le toboggan

    je me sens plus doué à expliquer avec des images, j’espère que c’est assez parlant

    #36463
    aneveil
    Participant

    Bonjour, je ré-ouvre ce fil au sujet de la cambrure comme interrupteur ou plutôt commutateur…


    @Andraneros

    En faisant ce mouvement de « cambrure – pompage » au niveau du bassin j’ai pu sentir la tension présente dans la région génitale se réduire en même temps qu’elle devenait bien plus forte au niveau de la gorge. En faisant le même exercice avec le cou et en gardant la langue en appui sur le palais j’ai senti cette « pression – tension » se réduire au niveau de la gorge aussi.

    En effet j’aurai du préciser que la cambrure telle que je la pratique est toujours en mouvement, a ceci j’associe souvent la respiration qui m’aide effectivement “à pomper” l’énergie sexuelle et la faire circuler a travers le corps.
    Le sourire intérieur tel que l’explique très bien Mantak Chia avec une diffusion par les yeux vers les organes ou parties du corps est pour l’instant la chose la plus importante qu’il m’ait appris, le sourire intérieur agit en effet pour moi comme un fluide merveilleux dans lequel les énergies sexuelles peuvent se mouvoir et s’épanouir avec beaucoup plus d’aisance et de rapidité.

    Je pense depuis longtemps que la sexualité n’est qu’une et qu’il y a une continuité entre notre plaisir Yang du pénis et notre plaisir Yin situé dans nos entrailles souterraines. Pourtant dans les faits ce n’est pas toujours simple : trop de yang peut m’empêcher d’accéder au plaisir prostatique et trop de yin peut me faire perdre une érection, mais il n’y a pas d’incompatibilité définitive et j’aime par dessus tout quand ces deux polarités cohabitent, s’additionnent, voir se multiplient même si l’alchimie reste complexe et délicate à doser…

    Cet après midi une énergie sexuelle assez pressante m’a poussé à me mettre nu pour me masturber, j’avais très envie d’enfiler
    mon Satisfyer Partner multifun comme un cockring (il diffuse ses délicieuse vibrations dans mes testicules et mon périnée), j’ai utilisé aussi un Wand vibrant très puissant (mode 1) sur mon gland.
    Je sais que cette combinaison est assez magique et que le Wand vibrant éveille très rapidement ma zone prostatique.
    Assis très cambré sur le bord du lit mes jambes écartées et en appui sur le bout de mes pieds comme si j’avais des chaussures à talons, ma zone anale très ouverte profitait alors pleinement de cette stimulation et je sentais ma prostate pulser de délices (aidé par des fantasmes de sodomie qui me venaient à l’esprit).
    En surfant entre l’éjaculation que j’évitais par la cambrure et le plaisir prostatique qui me faisait gémir et même hurler,
    J’ai ensuite utilisé mon masturbateur le plus soft, le plaisir conjugué de mon sexe et de mes profondeurs était délicieux
    et je n’avais vraiment pas envie d’éjaculer même si je me situais tout près de la crête de non-retour.
    N’y tenant plus j’ai alors introduit mon Progasm qui m’a très rapidement fait oublier mon pénis, j’étais donc allongé et quelques orgasmes et hurlements plus tard, j’ôtais le Progasm pour enfiler la grosse boule du Pure-Wand Chinois qui allait me faire prendre encore de l’attitude, mon dieu que c’était divin… Le téléphone a sonné ce qui m’a un peu déconcentré même si je n’ai pas répondu, j’ai tout de même continué à savourer quelques instants les délices de cette grosse boule magique.

    Il s’agissait d’une séance totalement impromptue ou j’ai pu faire cohabiter les deux formes de plaisirs sans qu’il y ait d’antagonismes (certes avec une débauche de jouets 😉 ..). La tension sexuelle que j’avais en commençant est retombée après la séance, j’étais rassasié et détendu sans avoir éjaculé.
    La recherche du plaisir Yin lors de la masturbation m’a donc beaucoup aidé à ne pas basculer vers l’éjaculation et loin de m’éloigner du plaisir prostatique, cela m’en a au contraire énormément rapproché pour y plonger totalement.

    #36470
    Andraneros
    Modérateur

    Tu fais bien de rappeler cette pratique @aneveil :

    Le sourire intérieur tel que l’explique très bien Mantak Chia

    Je pense que mon expérience relative à l’énergie sexuelle (que j’ai découverte à l’occasion de mon cheminement et que j’ai approfondie plus récemment encouragé en particulier par le témoignage de @epicture dans son fil de discussion L’énergie sexuelle masculine) devrait me permettre de me replonger enfin avec profit dans son enseignement.

    Je pense depuis longtemps que la sexualité n’est qu’une et qu’il y a une continuité entre notre plaisir Yang du pénis et notre plaisir Yin situé dans nos entrailles souterraines. 

    Mes premiers orgasmes prostatiques m’ont fait prendre conscience d’une part de féminité dans ma nouvelle forme de jouissance. Mon expérience depuis a confirmé et amplifié ma perception de ma part féminine mais pas au point de vivre comme toi ou @bzo ou d’autres la présence de deux pôles distincts en moi, capables de générer chacun son mode de jouissance particulier.

    J’ai bien fait l’expérience d’une excitation en mode prostatique qui me permettait de bénéficier des caresses de ma femme sans bascule éjaculatoire, différente de l’excitation en mode pénien mais sans la vivre comme étant plus féminine que l’autre.

    La recherche du plaisir Yin lors de la masturbation m’a donc beaucoup aidé à ne pas basculer vers l’éjaculation et loin de m’éloigner du plaisir prostatique, cela m’en a au contraire énormément rapproché pour y plonger totalement.

    Je fais maintenant, comme toi et @epicture l’expérience « inverse » de retrouver, à travers une stimulation très intense centrée sur mon pénis, totalement masculine, les symptômes de la jouissance prostatiques sous formes de vagues orgasmiques que je redirige vers tout mon corps. Mais là encore je ne vis pas la dualité entre deux pôles.

    Je n’en tire aucune conclusion sur cette notion des deux pôles Yin et Yang. Soit mon imagination manque de souffle, soit j’ai encore des barrières qui ne me permettent pas de vovre ma sexualité dans toute sa splendeur. Mon évolution a été très lente depuis mes débuts et c’est sans doute encore le cas sur ce point. J’ai encore de fantastiques découvertes à faire.

    Merci d’apporter ta réflexion sur ce sujet qui relie notre pratique quotidienne à une tradition aussi ancienne. Bon cheinement @aneveil.

    #36471
    bzo
    Participant

    Pourtant dans les faits ce n’est pas toujours simple : trop de yang peut m’empêcher d’accéder au plaisir prostatique et trop de yin peut me faire perdre une érection, mais il n’y a pas d’incompatibilité définitive et j’aime par dessus tout quand ces deux polarités cohabitent, s’additionnent, voir se multiplient même si l’alchimie reste complexe et délicate à doser…

    tellement vrai,
    je suis en plein cela pour l’instant, le rééquilibrage de ces deux pôles en moi,
    j’écrivais justement là-dessus hier soir
    mais depuis j’ai renoncé pour l’instant,
    dans la séance nocturne,
    mon corps m’a fait clairement savoir qu’il n’en voulait pas, de rééquilibrage ,
    que cela lui convenait tout à fait comme cela,
    avec en aneroless pour l’instant un pourcentage de 60 à 70 % d’ondes provenant de mes génitaux
    et du reste de la prostate

    bien qu’en soi, cela ne veut pas dire grand chose, je trouve, cela renseigne juste sur la source
    mais aucunement du type de plaisir,
    cela fait longtemps que chez moi, les sources sont brouillées, court-circuitées,
    que mes bijoux de famille
    me procurent la plus douce des voluptés possible
    et que mes contractions motorisées par la prostate me procurent une irrésistible sensation de pénétration

    tout semble inversé en fait
    et c’est assez logique quelque part si on se place du côté de ma théorie,
    que durant l’action, je suis avec cet autre moi dans mon corps,
    avec cet autre moi que je perçois, que je ressens,
    un moi essentiellement féminin,
    même si le terme androgyne correspond plus à la réalité

    Cet après midi une énergie sexuelle assez pressante m’a poussé à me mettre nu pour me masturber, j’avais très envie d’enfiler
    mon Satisfyer Partner multifun comme un cockring

    J’ai ensuite utilisé mon masturbateur le plus soft, le plaisir conjugué de mon sexe et de mes profondeurs était délicieux

    N’y tenant plus j’ai alors introduit mon Progasm qui m’a très rapidement fait oublier mon pénis,

    plus tard, j’ôtais le Progasm pour enfiler la grosse boule du Pure-Wand Chinois

    qui allait me faire prendre encore de l’attitude, mon dieu que c’était divin…

    étonnant éclectisme, tu es tout-terrain, je t’envie cela un peu
    mais j’ai tellement tendance à plonger dans la monomanie
    et à foncer avec des œillères dans une direction

    Mes premiers orgasmes prostatiques m’ont fait prendre conscience d’une part de féminité dans ma nouvelle forme de jouissance. Mon expérience depuis a confirmé et amplifié ma perception de ma part féminine mais pas au point de vivre comme toi ou @bzo ou d’autres la présence de deux pôles distincts en moi, capables de générer chacun son mode de jouissance particulier.

    personnellement j’évite assez systématiquement tout plaisir masculin direct,
    n’ayant pas d’interaction sexuelle depuis quelques années,
    les formes de masturbation pour remplacer, ne m’intéressent pas

    certaines sont sans doute très satisfaisantes, apportent un plaisir puissant
    mais étant dans la situation dans laquelle je suis,
    j’ai l’impression qu’ils ne seraient perçu que comme des pis-aller en définitive

    alors que cet univers que j’ai développé, avec des sensations tellement différentes,
    un corps vécu tellement autrement,
    qu’il semble être habité par un autre moi, avec une identité sexuelle différente,
    là je suis dans tout à fait autre chose
    et je connais un véritable épanouissement,
    une véritable satisfaction physique, sensitive et intellectuelle

    mon expérience m’a emmené aux conclusions
    que les sensations dites féminines et dites masculines, étaient toutes relatives
    et que ce pôle masculin et ce pôle féminin en nous,
    ne sont pas liés aux organes,
    même que le pôle masculin n’était pas lié à mes organes génitaux
    mais à notre approche, la perspective qu’on a développée,
    la façon dont on vit ce corps

    je m’ouvre, je cède,
    je laisse tout ce féminin qu’il y a dans mes abysses, monter,
    m’envahir, prendre les commandes,
    exploser les limites de mon identité sexuelle

    mon sexe et mes couilles peuvent me procurer des sensations qui semblent féminines ineffablement
    et ma prostate une sensation très virile de pénétration

    mes éjaculations semblent le premier étage d’une fusée qui me propulse
    dans les délices d’un super O au féminin

    Assis très cambré sur le bord du lit mes jambes écartées et en appui sur le bout de mes pieds comme si j’avais des chaussures à talons, ma zone anale très ouverte profitait alors pleinement de cette stimulation et je sentais ma prostate pulser de délices

    ici, c’est l’autre moi, le moi androgyne, féminin qui est aux commandes,

    @aneveil
    , tu sembles pouvoir permuter rapidement entre les deux,
    pour passer d’un plaisir mâle, plus classique,
    à tout le spectre, où les limites sont brouillées, voire inexistantes.

    #36482
    aneveil
    Participant

    mes éjaculations semblent le premier étage d’une fusée qui me propulse
    dans les délices d’un super O au féminin

    C’est intéressant, tu veux dire que tu peux avoir des orgasmes prostatiques après avoir éjaculé ?
    J’avoue ne jamais y avoir pensé… l’idée que l’éjaculation anéantissait grandement toute possibilité de plaisir
    est tellement ancrée que je ne l’avais jamais envisagé une telle chose…

    ici, c’est l’autre moi, le moi androgyne, féminin qui est aux commandes,

    @aneveil
    , tu sembles pouvoir permuter rapidement entre les deux,
    pour passer d’un plaisir mâle, plus classique,
    à tout le spectre, où les limites sont brouillées, voire inexistantes.

    Parfois c’est très facile et d’autres fois non, il faut être dans des dispositions particulières
    que je n’explique pas complètement.

    Cette histoire de féminin m’a rappelé un stage que j’ai fait il y a environ 2 ans auprès d’un thérapeute Indien réputé
    qui enseignait ses techniques de soins par des massages anciens très complexes créés par le fameux Dr Jivago
    (qui était le médecin de Bouddha), ses techniques de soins par “l’énergie”
    et aussi sa pratique de thérapie “énergétique” avec les bols Tibétains…

    J’en ai gardé un souvenir très mitigé, mais il y a eu un avant et un après…
    Paradoxalement je suis devenu bien plus critique à l’égard de toutes les pratiques utilisant une forme de “pensée magique”
    et tout ce qui touche au “New Age”, il faut dire que le stage regorgeait de personnes aussi sympathique que totalement allumées et perchées qui considéraient cet Indien comme un authentique Gourou en mission sur terre.
    Je reviens au maitre Indien car dans ses enseignements il avait une pratique pour “équilibrer le Masculin et le féminin”.
    A cette époque je venais de découvrir l’orgasme prostatique 8 ou 9 mois plus tôt et je baignais alors
    sans retenue en pleine énergie féminine.
    Au cours de cette pratique je découvre par moi même et sans étonnement que mon féminin est à peu près à 80% (avant de le rééquilibrer)…
    Un peu plus tard sans le savoir, l’enseignent Indien me dit que mon féminin est vraiment très, très élevé…
    Il faut savoir que quelque jours plus tôt il enseignait une de ses croyances : Lorsque l’âme se réincarne il se peut que si les parents désirent avec trop d’insistance un garçon ou une fille, la personne qui se réincarne peut alors se retrouver dans le corps d’un sexe qui ne lui corresponds pas (mais corresponds au désir des parents), dans ce cas dit-il, ces personnes seront homosexuels ou trans…
    Quelques jours après l’équilibrage Féminin / masculin, il me dit que j’aurai du naitre dans un corps de femme (et je suis le seul à qui il ait dit ça) Le fait est que mes parents désiraient un garçon… Cela m’a amusé car je ne crois pas spécialement à la réincarnation et que ses croyances lui appartiennent.
    Mais bon, c’était quand même quelqu’un de très intuitif qui voyait beaucoup de chose, un jour j’ai eu un orgasme énergétique lors
    d’une méditation qu’il faisait faire et il m’a vu tressauter… Il m’a demandé ce qui s’était passé et je lui ai répondu pour éluder que j’avais l’habitude d’avoir des spasmes lors de méditations. Il m’a alors demandé si je n’avais pas de problèmes à la prostate. 😉
    Comme j’avais fait des analyse, échographies et radios récente je lui répondu que non. Mais lors de ces orgasmes énergétiques, le départ provient bel et bien de la zone prostatique et je suis le seul à qui il ait parlé de prostate…

    Donc après avoir repensé à tout ça, aujourd’hui en fin d’après-midi je suis allé aborder une nouvelle séance de délices corporels en acceptant sereinement l’idée que je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme… (dans ce cas je dois être sacrément lesbienne… 😉 )
    J’ai repris ma position assis cambré au bord du matelas pour me masturber, ressorti le gros Wand vibrant pour le positionner par intermittence sur mon gland, réveil instantané de ma prostate. Je ne traine pas trop longtemps pour enfiler le Progasm et me mettre dans le lit, quelques petits et moyens orgasmes avec le Progasm, je le retire et insère la petite boule du PureWand Like.. Le plaisir monte alors de plusieurs crans et la Femme ou plutôt la déesse qui est en moi commence à prendre les commandes, le plaisir monte de plusieurs étages, les orgasmes se succèdent avec délice, cette féminité m’envahit, je vis cette féminité tel une parfum, comme un concentré de toutes les femmes qui ont pu me faire rêver… J’enfile le Vice 2 qui me propulse encore davantage, la femme devient sauvage, animale, impudique et sans tabous… Je découvre vraiment le Vice, son potentiel énorme, je l’utilise avec très peu de vibrations. Au moment ou j’envisage d’explorer davantage de vibrations la télécommande ne fonctionne plus et semble déchargée, (je croyais pourtant que ça tenait 90 heures) Pourtant déjà exténué par de telles orgies, je vais retirer le Vice 2 pour enfiler la grosse boule du PureWand. Dès l’insertion, sur les chapeaux de roues les chevaux du plaisir hennissent, s’en suit une transe ou mon corps est livré à la déesse du désir et de la volupté qui sommeillait depuis trop longtemps en moi…

    Désolé d’avoir fait si long… Je voulais évoquer la question de l’état d’esprit et peut être l’idée d’une certaine forme d’auto-suggestion qui agit énormément sur le déroulement de nos séances…
    Ou le fait que je sois peut être “réellement” une femme dans un corps d’homme, enfin le “réellement” est ici très symbolique ou psychique… Enfin j’aime bien cette histoire car d’un point de vue rationnel, médical, je suis un homme point barre et d’un point de vue psychique, du point de vue de mon intériorité il y a bien sûr du vrai.

    #36485
    bzo
    Participant

    C’est intéressant, tu veux dire que tu peux avoir des orgasmes prostatiques après avoir éjaculé ?

    non, l’éjaculation ne provoque pas un orgasme masculin chez moi,
    enfin rien de ce qui ressemble à ce que j’ai pu ressentir avec des femmes lors de l’orgasme,
    ni plus récemment (enfin relativement récemment) lors de masturbations,
    cela n’a tellement plus rien à voir,
    je vis tellement ce corps avec le féminin aux commandes lors de l’action,
    que l’éjaculation provoque chez moi une sorte de super O au féminin,
    je sens l’éjaculation se répandre en moi, imprégner ma chair,
    mon bassin se cambre, je commence à ruer
    et puis mon corps part de tous les côtés sous la force du torrent qui me traverse
    comme un cheval fou au galop

    ce n’est pas prostatique mais il y a des ondes de la prostate qui sont là
    et c’est sur eux que je compte pour prolonger, pour allonger, ces orgasmes si merveilleux,
    qui ont la puissance des super O que j’ai connu avec le masseur

    le fameux Dr Jivago

    tiens, il y a vraiment eu un docteur Jivago?
    je croyais que c’était juste le héros du roman de Pasternak,
    le grand poète russe

    je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme…

    bah, je me pose plus ce genre de question,
    je suis heureux de vivre ainsi mes séances,
    je n’ai jamais vraiment eu de fantasme d’être une femme et toujours pas depuis,
    je suis bien en homme
    et encore mieux en homme capable de vivre des moments si merveilleux,
    éloigné totalement de son identité sexuelle d’homme

    bien sûr la capacité sexuelle féminine tellement supérieure à la notre par défaut,
    me laissait rêveur, comme tous les hommes sans doute
    mais jamais je n’aurai oser imaginer qu’un jour,
    j’arriverai à vivre des moments de jouissance et de richesse de sensations, équivalentes

    je vis ce que je vis durant mes séances,
    j’ai osé briser toutes sortes de tabous en moi seulement parce que j’ai senti que cela en valait la peine
    mais quand je redeviens le moi du quotidien,
    je n’ai pas plus de fantasme d’être une femme
    ou je ne me pose plus la question si je une femme dans un corps d’homme,
    oui je me le suis demandé à un moment mais cela n’a pas duré bien longtemps

    je suis juste un homme qui va chercher un plaisir sans doute extrême en lui,
    que d’aucun qualifierait de pervers, de détraqué
    mais je m’en fous, c’est vraiment trop bon,
    j’ai toujours vécu d’une façon extrême
    et là-dedans je me reconnais, c’est moi, c’est 100% moi

    #36533
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @aneveil,
    ton dernier post me touche. J’ai moi-même maintenant un parcours très féminin aujourd’hui. Et dans plusieurs aspects de ma vie. Nos pratiques m’ont confirmé ce qui était enfoui en moi, et que différents incidents dans ma vie ont fait ressortir : je me sens clairement femme, même si le physique ne suit pas.
    En revanche, quand tu dis

    Donc après avoir repensé à tout ça, aujourd’hui en fin d’après-midi je suis allé aborder une nouvelle séance de délices corporels en acceptant sereinement l’idée que je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme… (dans ce cas je dois être sacrément lesbienne… 😉 )

    Le genre n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Tu peux très bien être une femme aimant les femmes, tu en reste cependant une femme.
    Pour ma part, je me suis cru homosexuel, en tant qu’homme. J’aime les hommes, mais en fait, c’est en tant que femme.
    Enfin, l’important est bien de prendre du plaisir, où qu’il soit 😉
    je te souhaite de beaux, multiples, profonds et puissants orgasmes féminins ou autres.

    #36595
    aneveil
    Participant

    Désolé de répondre si tard, ce n’était pas évident de répondre et puis cette dernière semaine a été compliquée..


    @bzo

    bah, je me pose plus ce genre de question,
    je suis heureux de vivre ainsi mes séances,
    je n’ai jamais vraiment eu de fantasme d’être une femme et toujours pas depuis,
    je suis bien en homme

    “…je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme…”
    A vrai dire je me posais cette question avec amusement ou par fantasme (très commun du reste) et je me prenais au jeu d’y croire pour cette cession. En dehors des séances je ne me prends jamais pour une femme.

    @SophiAir

    je me sens clairement femme, même si le physique ne suit pas.
    En revanche, quand tu dis
    …… Le genre n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Tu peux très bien être une femme aimant les femmes, tu en reste cependant une femme.

    Est-ce que le fait de se sentir femme fait que l’on est une femme ?
    Vaste question existentielle et clivante qui anime et divise certains milieux féministes…
    Tout dépends du point de vue dans lequel on se place, du point de vue de la science, de la biologie, la question ne se pose même pas, les organes génitaux et les chromosomes X et Y sont les réponses du réel.
    Du point de vue de l’identité et du ressenti, de ce qui se vit dans le corps, c’est une autre affaire bien entendu et personne en peut se mettre à la place de celui ou celle qui se vit dans un autre sexe que le biologique.

    Après, je sais à quel point certaines croyances proviennent d’un cheminement mental qui nous procure des bénéfices, que certains biais cognitifs peuvent être à l’œuvre sans que l’on en ait conscience.
    Bref, je me pose la question de la suggestion, de l’auto-suggestion qui répétée jour après jour peut façonner nos croyances, surtout si au final on en tire du plaisir et qu’une partie de soi jusqu’alors réfrénée peut alors s’exprimer librement et nous faire vibrer et vivre avec plus d’intensité.

    Tout cela reste assez mystérieux, pourquoi ai-je pu me vivre à ce point femme lors de ces deux séances relatées plus haut ? J’ai réessayé mais en vain, j’arrive à ressentir du féminin, mais cela n’a rien à voir, ce n’est pas aussi fort et mon corps ne se sent pas à ce point totalement femme avec ce déchainement de jouissance et de plaisir sans entraves ou bien encore cette absence totale de contrôle dans laquelle j’ai pu laisser s’exprimer totalement cette déesse féminine en moi.
    Le problème vient peut-être de mon désir de revivre une telle expérience, une attente une pression…

    #36597
    bzo
    Participant

    Tout cela reste assez mystérieux, pourquoi ai-je pu me vivre à ce point femme lors de ces deux séances relatées plus haut ? J’ai réessayé mais en vain…
    Le problème vient peut-être de mon désir de revivre une telle expérience, une attente une pression…

    très certainement cela joue mais cela n’explique sans doute pas tout

    J’ai réessayé mais en vain, j’arrive à ressentir du féminin, mais cela n’a rien à voir, ce n’est pas aussi fort et mon corps ne se sent pas à ce point totalement femme avec ce déchainement de jouissance et de plaisir sans entraves ou bien encore cette absence totale de contrôle dans laquelle j’ai pu laisser s’exprimer totalement cette déesse féminine en moi.

    je perçois bien cette différence que tu essaies de faire passer avec cette phrase,
    je croyais que tu y parvenais plus systématiquement

    c’est très certainement une question d’entraînement aussi, de répétitions,
    j’y arrive systématiquement, pleinement, totalement, depuis pas mal de temps
    mais cela a pris tout de même des mois et des mois de travail sur moi-même,
    ce fut très progressif comme processus,
    apprendre à se laisser lâcher d’une certaine manière, laisser monter tout ce féminin en nous,
    le laisser s’exprimer sans aucun tabou,
    parvenir à sortir des limites de notre identité sexuelle, sans restrictions,
    laisser courir, s’amplifier, son désir dans notre chair,
    jusqu’à ce que tout soit senti différemment, comme si toutes les actions sur notre corps,
    étaient les actions d’un autre sur son corps,
    tout cela ne se fait pas en un jour
    quand on veut arriver à ce résultat plus systématiquement
    et non pas une fois ou deux qu’on trouve la voie en nous un peu par hasard

    il n’y a rien vraiment de très sorcier, on a tout cela en nous, chacun,
    il faut juste aller le chercher patiemment,
    c’est à la portée de tout homme qui n’a pas froid aux yeux,
    qui sait ce qu’il veut, est prêt à y mettre le prix
    et qui peut trouver des moments à se consacrer à soi-même dans la solitude

    on a tous au fond de nous ce féminin et qui peut monter,
    qui peut s’emparer des commandes de notre corps
    et nous faire vivre ainsi une autre sexualité dans notre chair
    grâce à une alchimie un peu mystérieuse (un peu beaucoup?)

    juste laisser donc tout ce féminin monter,
    tout un apprentissage cependant de vivre l’action au travers lui,
    des moments plutôt androgynes que totalement féminins en fait,
    car le masculin s’exprime aussi à travers mon corps dans ces moments,
    cependant entièrement au service du féminin,
    il y a une sorte de partage des gestes, des mouvements, de la chair, une fluctuation,
    avec ces deux pôles en action, s’ébattant en quelque sorte,
    même si le féminin a 90% de la place pour lui
    et que c’est au travers de lui, qu’on vit les sensations, la jouissance

    c’est pour cela que je parle d’un autre moi, en moi dans ces moments
    car quand je suis en action, j’ai vraiment l’impression d’être quelqu’un d’autre dans ce corps,
    comme une sorte de docteur Jeckil and mister Hide
    qui change d’identité sexuelle dans un seul corps

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