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20 sujets de 1,261 à 1,280 (sur un total de 1,447)
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    Articles
  • #47672
    bzo
    Participant

    pour l’obtention du plaisir,

    on peut être devenu un expert dans l’établissement du dialogue avec le corps d’autre(s),

    condition sine qua non, pour un assouvissement épanouissant, du désir, un instant

    mais être, finalement, assez maladroit, pour dialoguer avec son propre corps

     

    cela s’explique par le fait,

    qu’on met en route, plus facilement, plus spontanément,

    un mécanisme d’effacement du soi,

    au contact rapproché d’autres corps,

    que quand on est seul

     

    que quand on sollicite uniquement sa propre chair

    pour essayer d’y éveiller des feux d’artifice,

    sans l’altérité d’une autre chair,

    d’un autre désir, d’une autre sensibilité, d’un autre instinct,

    sans des gestes, des mouvements, des odeurs, une peau

    qui ne sont pas les nôtres

     

    on habite dans notre tête,

    ou plutôt, notre intellect, notre moi, y habitent,

    en ont fait un donjon, coupé du reste,

    pour le meilleur et pour le pire

     

    mais pour se mettre à l’écoute d’un corps,

    le sien ou celui d’un ou d’une, autre

    il faut qu’ils fassent preuve d’humilité, un moment

    et acceptent  de s’effacer, plus ou moins,

    pour que la tête puisse, à nouveau, faire partie du corps,

    refaire partie de l’ensemble,

    qu’elle ne soit plus, à nouveau, qu’un organe parmi d’autres,

    qu’elle puisse participer, à nouveau,

    au grand jacassement continuel qu’il y a dans le sang

     

    certes, la tête n’est pas un organe comme les autres,

    elle a des capacités, des pouvoirs, un peu spéciaux,

    un peu beaucoup, même

    mais elle doit pouvoir se mettre, à un moment donné,

    au service du reste , refaire partie de l’ensemble,

    pour que notre plaisir, soit un tant soit peu de qualité

    et ne se limite pas aux quelques instants de l’explosion de l’orgasme

     

    avec la tête-corps, le corps-tête,

    le dialogue est inhérent, le lien est ardent,

    la communion est charnelle, spirituelle,

    les énergies se mettent à circuler,

    dans un réseau plus  vaste que l’océan,

    les vagues de sensations à danser à perte de vue,

    la volupté peut se généraliser à tout notre être, au monde entier,

    monter en puissance, sans aucune limite

    et la jouissance, déjà, pointe le bout de son  nez curieux,

    à tout bout de champ

     

    le terrain est devenu propice,

    le corps et l’esprit, sont réunis, un moment,

    en un gigantesque bac à sable

    où le désir peut batifoler

     

    dans le plaisir en solitaire, (ou pas du tout en solitaire, d’ailleurs)

    c’est une affaire d’ébat entre le masculin et le féminin, avant tout,

    en action, en solo,

    on devrait pouvoir complètement oublier son genre,

    s’autoriser tous les écarts, faire fi de tous les tabous

    pour pouvoir s’explorer sans fin

    et goûter au potentiel illimité de sa chair

    mais,  bien sûr, toujours,

    dans le respect absolu de celle-ci

    #47674
    augnat
    Participant

    Merci pour ce beau texte.

    Il vient me parler très profondément.

    #47689
    bzo
    Participant

    mon sexe, un peu raidi, un peu turgescent,

    à force d’être frotté, pressé, roulé, entre les cuisses,

    par mes hanches qui dansent,

    quelque chose en moi, n’en finit pas de le chevaucher, avec ardeur, avec passion,

    quelque chose en moi,  n’en finit pas de jouir,

    quelque chose en moi, n’en finit pas de se donner, de s’offrir

     

    à chaque contraction qui monte,

    mes paupières se referment, ma tête se rejette en arrière,

    comme poussée par une vague irrésistible,

    de plus en plus empli, par une chaleur soyeuse et dense

    qui semble, à la fois, m’éclater, me faire fondre,

    et me propulser toujours plus haut,

    me laissant de plus en plus pantelant, ahanant, gémissant,

    frémissant des pieds à la tête

     

    mes paumes se sont posées sur les seins,

    oh, leur élasticité divine sous les doigts,

    en réaction, sous la peau,

    semblent s’être mis à nager sur place,

    deux poulpes de chaleur,

    avec leurs innombrables tentacules de soie,

    ondulant dans la chair

     

    #47690
    bzo
    Participant

    juste,
    avoir les seins, sous les paumes,
    pressés doucement
    et faire monter lentement, très lentement,
    une contraction,
    tout en rejetant la tête en arrière
    et fermant les yeux

    oh, la volupté qui s’empare de moi,
    vague chaude, soyeuse,
    nectar s’insinuant partout,
    envahissant toutes mes cellules
    coulant comme du sirop dense,
    mais en même temps,
    ineffablement léger et caressant

     

    que le temps s’arrête, un instant,

    que je ne sois plus que cette pluie de félicité,

    voluptueuse, capiteuse,

    de part en part

     

    #47693
    bzo
    Participant

    en télétravail,

    comme presque tous les jours de la semaine,

    je m’octroie de multiples petits moments d’intimité voluptueuse,

    des petits moments bien cochons, en solo, devant mon écran,

    bien débridés, soudainement je me lâche complètement

    cela soulage bien de la tension du travail à l’ordinateur,

    tellement c’est un autre type d’activité, dans un tout autre univers

     

    cela se déclenche, la plupart du temps,

    toujours, plus ou moins, de la même manière,

    je soulève  les mains du clavier,

    elles vont se poser,

    à travers le coton du t-shirt, sur les seins

    ou alors, je prends la peine de les glisser dessous,

    pour avoir un contact direct avec la peau

    et puis je commence à les palper, à les frotter, bien lentement

    tandis mes hanches se mettent à bouger,

    de plus en plus lascivement

    et que mes génitaux, pressés par mes cuisses,

    commencent à émettre à tout va, des ondes

    qui emplissent instantanément mon bassin

    puis se répandent un peu partout, vers le haut, vers le bas

     

    et enfin, clou du mini-spectacle, son et lumière, en interne,

    je fais monter une contraction,

    place à la souveraine, place à la reine, prostate

    et à son obus d’ondes délicieuses

    qui va se former et monter, monter, parmi mes entrailles

    jusqu’à venir exploser dans mon cerveau,

    y faire apparaitre, quelques instants, comme des millions d’étoiles,

    autant de titillements voluptueux

    qui vont fondre comme neige au soleil,

    pour le plus grand ravissement de mes cellules grises

    grises et grisées, aussi, pour l’instant

     

    à d’autres moments,

    je me détends en 100% prostatique,

    dans mon siège, confortablement calé,

    je rejette la tête en arrière, ferme les yeux,

    écarte bien les cuisses pour qu’il n’y ait aucun contact avec les génitaux,

    ceux-ci étant tellement ultra-sensible au moindre effleurement,

    je commence à me titiller les tétons

    et à faire monter des contractions,

    tantôt tout en finesse et en touches légères,

    tantôt en mode bucheron,

    sentant alors à chaque contraction des muscles du périné,

    de puissantes giclées d’ondes prostatiques, s’élevant dans ma chair,

    déclenchées comme par un pompage vigoureux

     

    en mode 100% prostatique, désormais,

    avec toute l’accumulation des énergies grâce à la non-éjaculation,

    chaque contraction provoque comme un mini-orgasme

    qui fait trembler tout mon être

     

    en mode yin,

    c’est une sensation de jouissance constante

    qui s’installe très rapidement,

    enfin de volupté tellement intense, tellement riche et tellement variée,

    que je me sens constamment au septième ciel

     

    je reste, ainsi, de quelques secondes à quelques minutes,

    selon mon envie du moment

    puis back to work, avec du nectar qui a coulé en moi

     

    #47704
    bzo
    Participant

    pas vraiment de la jouissance, au sens strict du terme

    mais juste

    que chaque sensation est devenue tellement intense, tellement riche,

    tellement précise, tellement fine,

    tellement ressentie, de fond en comble, dans la chair,

    que je ne trouve pas d’autre terme pour la qualifier,

    le plus justement possible

     

    manège magique des nuances de sensations

    comme un ouragan

    qui se met à tournoyer au ralenti,

    à la moindre caresse,

    au moindre mouvement langoureux du bassin,

    à la moindre contraction,

    au moindre effleurement des génitaux,

    par les cuisses

     

    un ouragan de cristal et de lave,

    de feu et de lumière

     

    une forêt bruissante de soie,

    à perte de vue,

    tout un océan de vent,

    habité par la vibration

     

    le plaisir me rend immense, un instant,

    je suis à perte de vue,

    je n’ai plus de frontières

     

    je n’ai plus de sexe, non plus

    mais cela, vous le savez depuis longtemps,

    si vous me lisez,

    je suis tellement totalement,

    tout en fusion, tout en communion ardente,

    entre la femme et l’homme, en moi

    le temps de l’action

     

    les sensations éclatent les frontières,

    rejoignent l’horizon,

    est-ce l’arrière du décor, ici-bas, tout ce plaisir?

     

    c’est tellement tentant de le croire,

    tellement, il semble omniprésent,

    omnipotent, infini, illimité,

    dans cette autre dimension de nous-même,

    où le désir nous transporte, un instant

     

    #47721
    bzo
    Participant

    le désir fluctue et c’est bien,

    certains jours, je pratique pendant des heures,

    à ma manière, c’est-à-dire, en fractionné,

    quelques secondes puis j’arrête,

    je reprends quelques secondes ou quelques minutes après,

    parfois j’arrête plus longtemps,

    parfois je suis en mode mitraillette,

    l’action se passe en rafales serrées,  tous azimuths,

    j’arrête, je reprend, j’arrête, je reprends

     

    mais jamais d’éjaculation, donc,

    un de mes secrets, c’est vraiment toutes ces énergies accumulées,

    depuis des mois, à nouveau

     

    c’est un trésor de guerre,

    la puissance de la mer qui roule dans mes reins,

    une caverne d’Ali Baba qui croit et qui croit, toute seule

    qui fait que le plaisir semble constamment là, en moi, désormais,

    à fleur de peau, comme mis en pause,

    et il me suffit d’effleurer avec une cuisse, mon pénis ou mes couilles

    ou bien de contracter légèrement, les muscles du périné

    ou juste, même, me toucher la peau, quelque part,

    avec une intention de plaisir

    pour que cela redémarre, à pleine puissance,

    là où j’avais arrêté la dernière fois,

    une forme de jouissance ne me quitte plus,

    semble constamment prête à m’envahir, de fond en comble,

    au moindre signal

     

    d’autres jours, c’est plus calme,

    comme aujourd’hui,

    alors, je prends, juste, une petite gorgée de plaisir, par-ci, par-là,

    de temps à autre,

    cela me suffit,

    je me sens tellement bien, je plane un peu constamment,

    la qualité des sensations est devenue telle,

    leur capacité d’assouvissement,

    d’apporter du contentement, de fond en comble,

    qu’un rien me suffit, certains jours

     

    c’est comme de brèves injections, d’une précision chirurgicale,

    dans les profondeurs et en surface

    qui se répand et me satisfait complètement, en un moment,

    je me sens épanoui, après, pendant de longues minutes

     

    une petite déviation lascive, improvisée,  de l’épaule ou du bras,

    de son cours normal, de son cours machinal,

    un court moment,

    juste pour sentir l’oiseau, plaisir, en son nid,

    le sentir frémir un peu, de toutes ses plumes, à ma brève invite

     

    ou alors avec la hanche,

    debout, c’est souvent,  avec la hanche que cela démarre,

    je la laisse être envahie , un instant, de lascivité,

    devenir capiteuse,

    devenir une terre lourde, pleine de semence, à la germination éclair

     

    je la laisse, un instant, nonchalamment, amorcer une dérive latérale,

    un dérapage vers le côté,

    en même temps que je me cambre un peu,

    que mes épaules sont tirées vers l’arrière

    et que je me sens envahi par une envie folle de poser les mains sur les seins,

    de les frotter, de les presser, de les palper, quelques instants,

    me sentir vibrer de fond en comble

     

    mais je passe déjà à autre chose,

    cela n’aura duré qu’une fraction de seconde

    ou alors, je peux me mettre à jouer un peu plus longuement,

    l’appétit vient en mangeant,

    embrayer, démarrer plus sérieusement, un peu d’action,

    commencer à me caresser la hanche ou le sein,

    tout en me baladant dans mon appartement

    m’arrêtant de plus en plus, un moment,

    laissant tout mon corps, se mettre à vaciller sur place,

    laissant le désir me transformer,

    en un arbre bruissant de toutes ses feuilles

    et aux branches dansantes, dans le vent

     

    comme j’aime entendre mes gémissements,

    ces bulles sonores de volupté qu’émette ma bouche

    qui reviennent , un instant, dans mes oreilles,

    y déposer un peu d’entrailles en chaleur, un peu de stupre,

    un peu d’auto-stupre

     

    comme c’est bon, le stupre,

    le mot, déjà, est tellement excitant, je trouve,

    stupre, stupre, stupre

     

    sexe entrouvert et humide,

    odeur vaguement de sueur, d’urine et de sécrétion intime

    bouquet de parfums fauves, parmi les poils collant,

    des plis et encore des plis, à explorer avec la langue

    mais je divague, je fantasme,

    pour le plaisir de sentir sa queue bien se raidir, se dresser, un instant

     

    quand je bande fort

    et que j’actionne les muscles du périné,

    cela a un effet étonnant,

    les ondes prostatiques semblent attirées par ma verge durcie,

    viennent s’y ruer,

    la parcourir comme un banc de poissons se déplaçant à toute vitesse

    se mêlant tumultueusement aux ondes générées par ma verge turgescente, en réaction,

    comme c’est bon

     

    si je maintiens bien fort la contraction,

    cela me fait bander toujours plus fort,

    à un moment donné, dans cet état,

    je commence à serrer et à desserrer, rythmiquement, les muscles du périné,

    cela va faire dodeliner, doucement, mon petit braquemart chéri,

    bien que sa tête, alors, aura tendance à retomber de plus en plus

     

    comme cela s’affole de plus en plus, en bas,

    cela devient rapidement comme une tempête d’ondes délicieuses

    qui me fait gémir sans discontinuité,

    oh mon cher corps,

    comme nous nous amusons bien, ensemble

    #47722
    bzo
    Participant

    hier soir,

    je me suis longuement frotté au drap de coton, dans mon lit,

    roulé, glissé, tortillé, ondulé, dedans,

    sensations tellement exotiquement délicieuses et délicieusement exotiques,

    de ce matériau tellement fin et doux, tout contre ma peau

     

    cela a commencé par une caresse qui est parti de l’épaule,

    est descendu lentement sur un sein,

    s’est un peu attardée sur le téton

    puis est repartie vers le bas

     

    arrivée au bassin, celui-ci a pris le relais,

    les doigts s’étant immobilisées à la frontière du pubis,

    (règle absolue, chez moi, aucun contact de la main avec le sexe,

    durant mes jeux divers et variés)

    les hanches ont commencé à onduler un peu, beaucoup, à la folie ,

    mêlant leurs ondes à celles générées par la main

    puis le relais a été transmis aux jambes

    et c’est celles-ci qui se sont mises à se frotter aux draps,

    longuement, longuement,

    c’était tellement puissant et envahissant comme sensation

     

    je n’utilise plus jamais d’accessoires, appelons-les, coquins, depuis belle lurette,

    par contre, il m’arrive d’improviser, au contact d’objets quelconques

    qui m’inspirent durant l’action,

    ici, je conte des moments intimes au contact de draps,

    une absolue première, pour moi

    mais j’ai connu des moments splendides,

    en me frottant contre mon armoire en hêtre massif

    ou encore durant le bricolage,

    je monte plein de bibliothèques, mon appartement en est envahi, j’ai des milliers de livres

     

    le contact de mon corps nu (je bricole toujours nu), contre divers matériaux,

    comme le bois des panneaux, des chevrons

    et même le froid dur du métal des outils,

    j’adore m’asseoir parmi les copeaux de bois, avec divers outillage sous mes fesses,

    bouger là-dedans, me frotter contre tout cela

    tout cela provoque en moi, toutes sortes de sensations étonnantes

    que je mélangeais souvent, à des caresses, à des mouvements lascifs du corps,

    tout en continuant de bricoler

    pour vivre de délicieuses et exotiques sensations

     

    ou encore le coin arrondi de mon immense bureau, en hêtre massif, aussi,

    contre lequel je me suis frotté plus d’une fois,

    genre chevauchée sauvage, maltraitant un peu mon anus,

    avec le bois du coin à l’angle arrondi, contre lequel je le frottais assez frénétiquement,

    parvenant à le presser un peu à l’intérieur,

    la forme d’un coin de table n’est pas vraiment fait pour cela

    mais de sentir ce bois dur contre ma chair, un peu entré en moi,

    suffisait pour faire naitre, d’étonnantes et puissantes sensations

     

    je parvenais à me tenir sur la table,

    et à chevaucher sauvagement ce coin de table,

    en m’appuyant sur mes bras écartés pour équilibrer mes mouvements,

    comme je finissais par jouir, c’était épique

     

    mais revenons-en à  hier soir,

    j’étais vraiment dans de beaux draps

    étant donné, le succès de cette action de frottement, entreprise avec les jambes,

    j’ai enchaîné avec  tout le corps

    qui se roulait maintenant dans le coton, s’y frottait sans relâche, ondulait dedans,

    c’était devenu presque comme une sorte de danse à l’horizontale,

    avec le tissu qui m’enveloppait

     

    il me recouvrait complètement, par moments, j’étais entortillé dedans,

    à d’autres, s’échappait vers le côté, tout chiffonné par mes agissements,

    “oh là, pas si vite, reviens par ici, toi”

    et je tirai à moi le drap presque tombé du lit

    et cela repartait pour un tour de frotti frotta

     

    après, je continuais, plus classiquement,

    enfin pour moi,

    cuisses et génitaux, dans un tango lascif,

    contractions qui montent, lentement, lentement

    et doigts coquins qui explorent, qui fouillent, par monts et par vaux

    avec des petits moments de plongée anale,  derrière,

    explorant, titillant, farfouillant le trou trou

     

    oh que de délicieux moments,

    les murs sont encore tout imprégnés de mes gémissements

    et les draps s’en souviennent, aussi,

    quelque part, j’en suis sûr

    #47724
    augnat
    Participant

    Une question, comme ça.

    Pourquoi t’interdis-tu de toucher ton sexe ?

    (Et accessoirement, où situes-tu la limite de ton sexe ? Et, les bourses en font-elles partie ?)

    #47725
    bzo
    Participant

    il y a de multiples raisons

     

    la plus simple, peut-être, c’est que je suis dans l’accumulation des énergies,

    en être de plus en plus sursaturé,

    bien entendu, cela sous-entend que je n’ai pas d’interactions avec d’autres,

    sinon cela n’a pas de sens

     

    j’ai lu que dans la pratique du tao sexuel,

    ils se retiennent d’éjaculer, tout en faisant l’amour, régulièrement

    mais ce n’est pas pour moi

     

    mais dans le cours d’une pratique en solitaire, cela fait tout à fait sens,

    ainsi, l’intensité et la richesse des sensations, devient de plus en plus superbe

    et comme je l’ai déjà écrit,

    cela a des bénéfices sur ma santé, aussi,

    je reprends la théorie de mon dentiste, plutôt qu’une explication plus ésotérique, genre taoïste,

    tout en restant ouvert d’esprit et ne la rejetant pas,

    selon lui, c’est l’accumulation des testostérones qui agit , chez moi, comme un anti-inflammatoire naturel,

    le fait est que c’est assez miraculeux

    car il y a toute une série de douleurs articulaires de type inflammatoire que je ne ressens plus du tout,

    genre tendinite du coude, ainsi que épine calcanéenne,

    toutes des douleurs qui peuvent être très handicapante, au quotidien,

    qui là, m’ont complètement quittée, grâce à cette forme d’abstinence

     

    autre raison, le plaisir pénien, n’est pas très intéressant en solo,

    en tout cas, bien, bien, moins que le plaisir prostatique, le plaisir anal

    et surtout mon plaisir en mode yin,

    le plaisir au féminin, exclut tout contact de ses génitaux avec les doigts,

    cela rompt directement ce type de flux qu’on est parvenu à établir en soi,

    les sensations repassent en mode pénien

     

     

    non, je frotte, je presse, j’effleure, mes génitaux, sans arrêt

    mais avec les genoux,

    le rapport à ses organes sexuels change, du tout au tout,

    on passe, presque automatiquement en ce que j’appelle, le mode yin,

    le plaisir au féminin, si on se laisse bien aller

     

    les sensations qu’on en tire, sont très très différentes,

    bien plus riches, bien plus variées

    et on peut pratiquer , ainsi, une fois qu’on a de l’expérience,

    sans arriver jusqu’au l’éjaculation,

    sans même bander,

    tout en obtenant des ondes génitales très intenses

     

    dès que je touche de la main, on retombe direct dans un plaisir pénien

    et cela n’a pas grand intérêt,

    comparé à ce qu’on peut tirer comme autres types de sensations, de ses génitaux

     

    mais cela, c’est moi,

    qui n’a interaction sexuelle, avec aucune autre personne,

    qui ai cherché à optimiser et à enrichir le plus possible,

    mes pratiques sexuelles en solitaire,

    j’ai finalement éliminé complètement la masturbation

    et tout plaisir pénien

    car bien plus court, bien moins varié, bien plus limité, en solitaire

     

    bon, je sais, il existe l’électrostimulation, par exemple

    mais cela ne m’intéresse pas,

    il existe aussi des méthodes d’edging

    mais cela finit toujours par une éjaculation, même si on la retarde,

    µalors qu’avec ma méthode, je considère que je profite bien mieux

    de ce que peuvent m’apporter mes génitaux

     

     

    #47726
    bzo
    Participant

    non, je frotte, je presse, j’effleure, mes génitaux, sans arrêt

    mais avec les genoux,

     

    avec les cuisses,  j’ai voulu écrire,

    il ne pend pas jusqu’aux genoux

    #47727
    augnat
    Participant

    Oui mais alors ça j’avais compris que tu t’interdisais les orgasmes éjaculatoires.

    Mais on peut faire de la stimulation pénienne qui peut donner lieu à des orgasmes un peu entre les ondes et le prostatique, sans éjaculation ni période réfractaire. Je le pratique régulièrement, et c’est plutôt à ça que je pensais quand j’ai posé ma question, je me demandais si tu t’interdisais ça aussi.

    Parfois, quand ça ne démarre pas très vite et que je suis un peu impatient, je me lance dans un début de masturbation mainstream, dont les premières décharges mettent en branle le plaisir prostatique et que je peux abandonner aussitôt.

    Et sinon, caresser mes bourses me procure beaucoup de plaisir yin, en ce moment.

    #47728
    bzo
    Participant

    Mais on peut faire de la stimulation pénienne qui peut donner lieu à des orgasmes un peu entre les ondes et le prostatique, sans éjaculation ni période réfractaire.

    je ne suis pas sur que je serai capable de faire cela, sans à un moment donné être capable de résister d’aller jusqu’à l’éjaculation,

    après des mois et des mois, sans,

    même je suis sûr que j’en serai incapable, en fait

     

    mais comme cela, sans aucune stimulation pénienne “classique”, en mode yang, disons,

    c’est assez facile,

    je suppose que le fait que je parvienne à obtenir des résultats très très satisfaisants, autrement,

    aide grandement à pouvoir s’en passer

     

    et puis, bien sûr, le fait que je me passe complètement de pornographie, sous toutes ses formes

    mais sans pruderie, je ne ferme pas les yeux, si je vois des seins dans un film

    ou une scène de sexe,

    tout du contraire, j’y prends un plaisir très étonnant,

    à chaque fois c’est comme si je redécouvrais la beauté, la sensualité d’une paire de seins,

    comme si j’en voyais pour la première fois,

    une admiration étonnée, sans bornes,

    je suis ému de fond en comble,

    une sorte de transe érotico-mystique, osons les mots

    et j’adore ces moments quand cela arrive,

    il n’y a aucune sensation de frustration, après

    #47729
    bzo
    Participant

    tout le temps, finalement,

    il n’aura été question, pour moi,

    que de découvrir ce que j’avais envie de ressentir

    et après, d’ être capable de le ressentir,

    d’être capable de le vivre dans ma chair

     

    au jour d’aujourd’hui,

    je peux dire que j’en suis devenu capable,

    oh combien

     

    fluidité parfaite, à tous les niveaux,  dans l’instant,

    plus de frontières, tout est ouvert,

    les ondes circulent sans aucune entrave,

    absolument plus de genre,

    juste le désir, sans aucunes limites

     

    parfois ,

    je fais preuve, quelques instants, d’une naïveté et d’une vanité, incommensurables

    je me sens ultrapuissant, omnipotent,

    comme si c’était moi qui donnaient des ordres à mon corps,

    lui intimant quelque part, “tiens, j’ai envie de ressentir cela et puis après, cela”

    et l’instant d’après, effectivement, je ressens cela et puis après, cela,

    cela vous monte à la tête

    quand des choses comme cela vous arrive

     

    mais le fait est que c’est tout le contraire, en fait,

    ce que j’arrive , désormais, à faire

    et ce qui peut me donner cette illusion,

    c’est que je peux me laisser aller  tout entièrement,

    peux me laisser guider tout entièrement par le désir

     

    il prend les rennes, il prend les commandes,

    de mon corps et de mon esprit,

    c’est lui qui est au gouvernail

    et emporté, ainsi,

    je me suis rendu compte que ce qui se passe dans mon imagination,

    se passe aussi, en fait, dans mon corps

    et vice et versa

    ils ne font plus qu’un,

    ils ne font vraiment plus qu’un

     

    ce n’est pas moi qui imagine,

    quelque chose a pris possession,

    de mon imagination et de mon corps

    je suis imaginé par quelque chose,

    quelque chose m’imagine,

    quelque chose me fait vivre les moments,

    quelque chose me fait ressentir

     

    suis-je le jouet de mon imagination?

    est-ce que j’imagine que je ressens certaines choses?

    oui, très certainement

    mais je les ressens aussi, vraiment,

    en tout cas, j’imagine, les ressentir, vraiment

    et finalement, c’est ce qui compte

     

    imaginer,

    c’est une forme de réalité, quelque part,

    ressentir ou imaginer ressentir,

    c’est la même chose,

    on peut parvenir à ressentir ce qu’on imagine

    et parvenir à imaginer ce qu’on ressent,

    à condition de se laisser guider

    par les forces du désir qui sont en nous

     

    tout cela s’entremêle délicieusement,

    les hommes, de tous temps,

    ont été , pour le meilleur et pour le pire,

    le jouet de leur imagination

     

    et je dois dire, que cela me suffit amplement,

    si je suis, juste, le jouet de mon imagination,

    eh bien tant pis,

    ou plutôt, tant mieux,

    tant mieux, mille fois, cent mille fois,

    va pour cette volupté, va pour cette jouissance

    qui ne sont que le fruit de mon imagination,

    va pour ces transes, pour ces tremblements, pour ces convulsions,

    va pour ces frémissements, de fond en comble,

    jouets de mon imagination

     

    je suis dans mon bac à sable,

    mon imagination et mon corps,

    me fournissent plein de jouets, à vivre dans l’instant

    et vive la luxure,

    le plus délicieux fruit de l’imagination,

    dans notre corps

     

     

    #47730
    bzo
    Participant

    hum, un peu n’importe quoi mon dernier texte,

    au prochain que je ponds,

    je le décanterai, mettrai de côté,  24h,

    pour avoir un peu de distance critique

    et éventuellement ne pas du tout le poster

    si la qualité, à la relecture, n’est pas là

    #47735
    augnat
    Participant

    je ne suis pas sur que je serai capable de faire cela, sans à un moment donné être capable de résister d’aller jusqu’à l’éjaculation,

    Eh oui, bien sûr, un homme, une pratique. Chez moi ça s’intègre parfaitement, alors que l’anal, bof.

    et puis, bien sûr, le fait que je me passe complètement de pornographie, sous toutes ses formes

    Alors ça a été une des conséquences de mon entrée dans cette pratique. J’ai complètement arrêté d’en regarder, et ça ne me manque pas.

     

    Bon je te laisse continuer ton fil 🙂

    #47738
    bzo
    Participant

    je bricole, je bricole,

    je suis en train de me monter une énorme bibliothèque, en pin,

    de 2m50 sur 2m55

     

    dans mon petit appartement, ce n’est pas évident,

    j’ai plutôt du bon outillage mais c’est la place qui me manque cruellement,

    je fais cela par terre,

    les meubles sont poussés le long des murs

     

    enfin, ça a du bon , aussi, quelque part,

    je dois constamment, m’asseoir, me relever, m’agenouiller, me coucher, même

    et je ne rate pas une occasion,

    de me frotter le cul  et les couilles, contre le bois,

    par terre quand je m’assois,

    contre n’importe quoi, en fait qui vient en leur proximité

     

    assis sur un panneau, comme c’est délicieux,

    le contact de ce bois raboté et poncé,

    comme c’est sensuel, comme c’est doux et en même temps, un zeste rugueux,

    je me frotte longuement contre,

    je suis envahi de frissons,

    je balance mes hanches, en rythme, un peu,

    le bois semble me répondre,

    en m’injectant de bonnes ondes

     

    je le fais, même, sans trop me rendre compte, la plupart du temps,

    c’est comme une ponctuation naturelle, de mes faits et gestes, à la maison,

    je respire de l’air par les poumons

    et par le corps et l’esprit,

    les deux tellement capable de complicité, de communion sensuelle,

    même pour une fraction de seconde,

    je respire du plaisir, je m’imbibe de volupté,

    je me nourris du nectar des profondeurs,

    qui vient se transformer, instantanément, en sensations délicieuses

    #47742
    bzo
    Participant

    on lit, de temps à autre,

    dans des témoignages, des récits,

    sur le plaisir prostatique,

    des phrases du genre,

    “mon corps se faisait l’amour”,

    généralement, accompagnés, d’ailleurs,

    d’épithètes élogieux,

    du genre,

    moments splendides,

    expérience unique, expérience extraordinaire,

    etc

     

    moi, je traduis cela, par,

    mon féminin et mon masculin,

    s’étaient particulièrement éveillés,

    jusqu’au point de s’étreindre,

    de s’entremêler intimement, sans se retenir

     

    sans même s’en rendre compte,

    d’un plaisir purement prostatique,

    ces personnes avaient basculé,

    en un plaisir en mode yin

    #47744
    bzo
    Participant

    assis, je ferme les yeux,

    croise les bras sur la poitrine,

    maintiens la position, bien immobile,

    la tête un peu rejetée en arrière

     

    je me sens comme quelqu’un qui s’apprête à faire un plongeon,

    quelqu’un qui se prépare, quelqu’un qui se concentre,

    en faisant le vide en lui

     

    ça y est, je saute, je fais monter une contraction,

    oh, les vibrations arrivent,

    les vibrations me remplissent déjà le bassin,

    débordent, se ruent, montent, irradient ma chair ,

    il commence à faire délicieusement chaud et dense, là-dedans

     

    sensation d’expulsion,

    quelque chose se désenclave, des fondations s’effritent plus en plus, des racines cèdent,

    sensation presque de lévitation, par moments

    ou d’ascenseur hydraulique, tiré vers le haut, comme par enchantement,

    les ondes me pressent, les ondes me dérèglent,

    une part de moi, se sent de plus en plus légère,

    une autre, de plus en plus lourde et en feu

     

    il y a de l’affolement délicieux, à tous les étages,

    juste bien se laisser aller, juste laisser faire

    et contracter en s’écoutant le mieux possible

     

    je maintiens la contraction, autant que je peux,

    cela darde dans la région, depuis la prostate,

    la pression, dessus,  semble comme une gâchette qui déclenche,

    un canon à ondes capiteuses, un canon à ondes enivrantes

    qui gicle sans relâche vers le haut

     

    mais j’en veux toujours plus,

    oh inonde-moi, occupe-moi,

    rends-moi fou de plaisir, un instant

     

     

     

     

    #47745
    bzo
    Participant

    pour reprendre le thème évoqué deux textes, au-dessus,

    comment est-ce possible de basculer d’un plaisir prostatique

    vers un plaisir en mode yin,

    sans trop s’en rendre compte et sans rien faire de particulier?

     

    c’est assez facile, en fait, pas besoin d’en être conscient, du tout,

    le corps peut très bien le faire pour nous,

    se charger de toute l’opération de basculement, de A à Z,

    pour nous

     

    bon, on s’en serait rendu compte

    si on avait fait un peu plus attention, à ce qui se passe en nous

    mais dans le feu de l’action,

    on est de plus en plus excité, on est de plus en plus emporté

    et on ne fait plus trop attention aux frontières,

    aux signaux, aux barrières

     

    et voilà, on se retrouve, tout à coup, en territoire inhabituel,

    avec des sensations inhabituelles,

    particulièrement fluides, riches, variées,  voluptueuses,

    qui semblent courir dans tout le corps,

    on a basculé,

    le féminin a monté en nous,

    ses flots dansent, joyeusement, un peu partout, en nous

     

    techniquement, c’est possible

    car, finalement,  plaisir prostatique et plaisir en mode yin,

    se servent du même carburant,

    les ondes féminines, en nous,

    qui forment comme une sorte de nappe phréatique, inépuisable,

    dans nos profondeurs

     

    la différence fondamentales,

    c’est la façon dont ces deux types de plaisir,

    vont consumer ces ondes,

    en mode prostatique, on va arriver à l’incandescence,

    en restant en mode yang,

    on va les consommer en restant , “homme”,

    le plaisir prostatique, est un plaisir au masculin,

    c’est essentiellement des orgasmes

    des pentes qui mènent aux sommets

    et qui en redescendent

     

    une cordillère, quoi

    qu’on fait pousser comme une plante en pot,

    au début, on a juste un petit tas, avec un tout petit sommet,

    une toute petite pente

    et puis au fur et à mesure,

    la petite pente devient grande, se démultiplie, aussi

    et voilà, on se retrouve, si tout va bien,

    avec l’Himalaya et toute sa chaîne de montagnes,

    à grimper et à descendre, à chaque séance

     

    alors que le plaisir en mode yin,

    eh bien, on se laisse basculer sciemment,

    on devient oublieux des frontières de notre genre, durant l’action,

    non, seulement on va consumer les ondes féminines, en nous

    mais on va les consommer au féminin

     

    on va laisser nos hanches, se mettre à bouger

    on va se caresser les seins,

    comme si c’étaient ceux d’une femme qu’on touche

    et de fait, c’est ceux d’une femme qu’on va toucher,

    de la femme qui est en nous

    qu’on a laissé monter ,

    qu’on a laissé prendre les commandes

     

    qu’on apprend, au fil des jours et des nuits,

    à prendre les commandes,

    de plus en plus totalement, de plus en plus complètement,

    un noyau masculin, continue aussi d’être là, en service,

    au service de ce qui le prend sous son aile,

    pour s’envoler tellement plus puissamment

     

    mon sexe se raidit à écrire ces phrases,

    il aime bien aussi, cela,

    ces moments-là,

    il participe pleinement, autrement,

    totalement autrement

    mais il participe,

    il génère des flots d’ondes délicieuses,

    beaucoup, beaucoup, plus, en fait,

    qu’en mode pénien

    et cela dure tellement plus longtemps

     

    en fait, il peut se raidir, même, en mode yin,

    devenir dur comme de la pierre, un moment, mon petit braquemart joli,

    sacré vaisseau, sacré destroyer, fendant les flots

    chargé de toutes sortes de munitions,

    ondes génitales, ondes prostatiques,

    quelle mélange torride, quand il se dresse fièrement, gorgé de sang

    mais empli, aussi, d’ondes prostatiques

     

    assez simple à obtenir, enfin, chez moi,

    quand je le sens avoir envie de devenir raide

    et de se gorger d’ondes prostatiques,

    je le laisse devenir épais et se dresser,

    j’arrête toutes mes autres activités,

    j’immobile les bras, le bassin

    puis j’effectue des contractions des muscles du périnée

    mais rien que cela

    et c’est parti, mon sexe devient comme une artère surpeuplée,

    grouillant de badauds qui s’entremêlent joyeusement

     

    ça ne rate jamais,

    comme c’est bon, comme c’est capiteux,

    ma bite, pointant vers le plafond,

    devient comme un radar à ondes prostatiques,

    une éponge les absorbant

    avec sa tête chercheuse, bien pourpre, comme pulsante

    et puis à l’intérieur, cela vibre, cela frémit, d’ondes prostatiques,

    s’emmêlant aux ondes génitales provoquées, en réaction,

    quelle faune, quelle flore,

    un vrai tableau tropical, ultracoloré, grouillant, grouillant, délicieusement

     

    mais revenons-en au mode yin,

    revenons-en à la petite fente, la fente jolie

    la fente dédalesque, la fente sans limites

    qui va nous pousser

     

    à ses lèvres gorgées de soie

    et tendues  comme des cordes de guitare,

    aux sonorités prêtes à s’envoler, par flots,

    dans les airs de la chair,

    prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs

    comme un pré de fleurs sauvages,

    prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs

    comme les ailes d’un papillon géant,

    prêtes à battre comme un coeur ardent,

    un coeur-océan,

    un coeur-océan de volupté

     

    à un moment donné,

    quand on commence à prendre l’habitude, de se lâcher, ainsi,

    de passer en mode yin,

    cela devient tellement facile, tellement naturel,

    il n’y a plus qu’à se laisser aller,

    on ne fait plus attention aux frontières,

    juste, il y a le désir,

    le désir qui se leve comme un grand vent en nous,

    qui veut parcourir librement tout notre être,

    se frayer un chemin jusque dans le moindre recoin,

    le mobiliser, le faire participer,

    lier tout cela, ensemble,

    faire danser tout cela, ensemble,

    complicité, communion, à tous les étages

     

    le grand désir, tapi en nous

    qui n’attend que cela,

    de pouvoir déployer toute la splendeur irisée  et écumante,

    de ses vagues,

    sans fin

     

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