Mots-clés : aneroless
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25 novembre 2023 à 9 h 21 min #47672bzoParticipant
pour l’obtention du plaisir,
on peut être devenu un expert dans l’établissement du dialogue avec le corps d’autre(s),
condition sine qua non, pour un assouvissement épanouissant, du désir, un instant
mais être, finalement, assez maladroit, pour dialoguer avec son propre corps
cela s’explique par le fait,
qu’on met en route, plus facilement, plus spontanément,
un mécanisme d’effacement du soi,
au contact rapproché d’autres corps,
que quand on est seul
que quand on sollicite uniquement sa propre chair
pour essayer d’y éveiller des feux d’artifice,
sans l’altérité d’une autre chair,
d’un autre désir, d’une autre sensibilité, d’un autre instinct,
sans des gestes, des mouvements, des odeurs, une peau
qui ne sont pas les nôtres
on habite dans notre tête,
ou plutôt, notre intellect, notre moi, y habitent,
en ont fait un donjon, coupé du reste,
pour le meilleur et pour le pire
mais pour se mettre à l’écoute d’un corps,
le sien ou celui d’un ou d’une, autre
il faut qu’ils fassent preuve d’humilité, un moment
et acceptent de s’effacer, plus ou moins,
pour que la tête puisse, à nouveau, faire partie du corps,
refaire partie de l’ensemble,
qu’elle ne soit plus, à nouveau, qu’un organe parmi d’autres,
qu’elle puisse participer, à nouveau,
au grand jacassement continuel qu’il y a dans le sang
certes, la tête n’est pas un organe comme les autres,
elle a des capacités, des pouvoirs, un peu spéciaux,
un peu beaucoup, même
mais elle doit pouvoir se mettre, à un moment donné,
au service du reste , refaire partie de l’ensemble,
pour que notre plaisir, soit un tant soit peu de qualité
et ne se limite pas aux quelques instants de l’explosion de l’orgasme
avec la tête-corps, le corps-tête,
le dialogue est inhérent, le lien est ardent,
la communion est charnelle, spirituelle,
les énergies se mettent à circuler,
dans un réseau plus vaste que l’océan,
les vagues de sensations à danser à perte de vue,
la volupté peut se généraliser à tout notre être, au monde entier,
monter en puissance, sans aucune limite
et la jouissance, déjà, pointe le bout de son nez curieux,
à tout bout de champ
le terrain est devenu propice,
le corps et l’esprit, sont réunis, un moment,
en un gigantesque bac à sable
où le désir peut batifoler
dans le plaisir en solitaire, (ou pas du tout en solitaire, d’ailleurs)
c’est une affaire d’ébat entre le masculin et le féminin, avant tout,
en action, en solo,
on devrait pouvoir complètement oublier son genre,
s’autoriser tous les écarts, faire fi de tous les tabous
pour pouvoir s’explorer sans fin
et goûter au potentiel illimité de sa chair
mais, bien sûr, toujours,
dans le respect absolu de celle-ci
25 novembre 2023 à 23 h 32 min #47674augnatParticipantMerci pour ce beau texte.
Il vient me parler très profondément.
27 novembre 2023 à 1 h 28 min #47689bzoParticipantmon sexe, un peu raidi, un peu turgescent,
à force d’être frotté, pressé, roulé, entre les cuisses,
par mes hanches qui dansent,
quelque chose en moi, n’en finit pas de le chevaucher, avec ardeur, avec passion,
quelque chose en moi, n’en finit pas de jouir,
quelque chose en moi, n’en finit pas de se donner, de s’offrir
à chaque contraction qui monte,
mes paupières se referment, ma tête se rejette en arrière,
comme poussée par une vague irrésistible,
de plus en plus empli, par une chaleur soyeuse et dense
qui semble, à la fois, m’éclater, me faire fondre,
et me propulser toujours plus haut,
me laissant de plus en plus pantelant, ahanant, gémissant,
frémissant des pieds à la tête
mes paumes se sont posées sur les seins,
oh, leur élasticité divine sous les doigts,
en réaction, sous la peau,
semblent s’être mis à nager sur place,
deux poulpes de chaleur,
avec leurs innombrables tentacules de soie,
ondulant dans la chair
27 novembre 2023 à 17 h 52 min #47690bzoParticipantjuste,
avoir les seins, sous les paumes,
pressés doucement
et faire monter lentement, très lentement,
une contraction,
tout en rejetant la tête en arrière
et fermant les yeuxoh, la volupté qui s’empare de moi,
vague chaude, soyeuse,
nectar s’insinuant partout,
envahissant toutes mes cellules
coulant comme du sirop dense,
mais en même temps,
ineffablement léger et caressantque le temps s’arrête, un instant,
que je ne sois plus que cette pluie de félicité,
voluptueuse, capiteuse,
de part en part
28 novembre 2023 à 19 h 02 min #47693bzoParticipanten télétravail,
comme presque tous les jours de la semaine,
je m’octroie de multiples petits moments d’intimité voluptueuse,
des petits moments bien cochons, en solo, devant mon écran,
bien débridés, soudainement je me lâche complètement
cela soulage bien de la tension du travail à l’ordinateur,
tellement c’est un autre type d’activité, dans un tout autre univers
cela se déclenche, la plupart du temps,
toujours, plus ou moins, de la même manière,
je soulève les mains du clavier,
elles vont se poser,
à travers le coton du t-shirt, sur les seins
ou alors, je prends la peine de les glisser dessous,
pour avoir un contact direct avec la peau
et puis je commence à les palper, à les frotter, bien lentement
tandis mes hanches se mettent à bouger,
de plus en plus lascivement
et que mes génitaux, pressés par mes cuisses,
commencent à émettre à tout va, des ondes
qui emplissent instantanément mon bassin
puis se répandent un peu partout, vers le haut, vers le bas
et enfin, clou du mini-spectacle, son et lumière, en interne,
je fais monter une contraction,
place à la souveraine, place à la reine, prostate
et à son obus d’ondes délicieuses
qui va se former et monter, monter, parmi mes entrailles
jusqu’à venir exploser dans mon cerveau,
y faire apparaitre, quelques instants, comme des millions d’étoiles,
autant de titillements voluptueux
qui vont fondre comme neige au soleil,
pour le plus grand ravissement de mes cellules grises
grises et grisées, aussi, pour l’instant
à d’autres moments,
je me détends en 100% prostatique,
dans mon siège, confortablement calé,
je rejette la tête en arrière, ferme les yeux,
écarte bien les cuisses pour qu’il n’y ait aucun contact avec les génitaux,
ceux-ci étant tellement ultra-sensible au moindre effleurement,
je commence à me titiller les tétons
et à faire monter des contractions,
tantôt tout en finesse et en touches légères,
tantôt en mode bucheron,
sentant alors à chaque contraction des muscles du périné,
de puissantes giclées d’ondes prostatiques, s’élevant dans ma chair,
déclenchées comme par un pompage vigoureux
en mode 100% prostatique, désormais,
avec toute l’accumulation des énergies grâce à la non-éjaculation,
chaque contraction provoque comme un mini-orgasme
qui fait trembler tout mon être
en mode yin,
c’est une sensation de jouissance constante
qui s’installe très rapidement,
enfin de volupté tellement intense, tellement riche et tellement variée,
que je me sens constamment au septième ciel
je reste, ainsi, de quelques secondes à quelques minutes,
selon mon envie du moment
puis back to work, avec du nectar qui a coulé en moi
30 novembre 2023 à 22 h 52 min #47704bzoParticipantpas vraiment de la jouissance, au sens strict du terme
mais juste
que chaque sensation est devenue tellement intense, tellement riche,
tellement précise, tellement fine,
tellement ressentie, de fond en comble, dans la chair,
que je ne trouve pas d’autre terme pour la qualifier,
le plus justement possible
manège magique des nuances de sensations
comme un ouragan
qui se met à tournoyer au ralenti,
à la moindre caresse,
au moindre mouvement langoureux du bassin,
à la moindre contraction,
au moindre effleurement des génitaux,
par les cuisses
un ouragan de cristal et de lave,
de feu et de lumière
une forêt bruissante de soie,
à perte de vue,
tout un océan de vent,
habité par la vibration
le plaisir me rend immense, un instant,
je suis à perte de vue,
je n’ai plus de frontières
je n’ai plus de sexe, non plus
mais cela, vous le savez depuis longtemps,
si vous me lisez,
je suis tellement totalement,
tout en fusion, tout en communion ardente,
entre la femme et l’homme, en moi
le temps de l’action
les sensations éclatent les frontières,
rejoignent l’horizon,
est-ce l’arrière du décor, ici-bas, tout ce plaisir?
c’est tellement tentant de le croire,
tellement, il semble omniprésent,
omnipotent, infini, illimité,
dans cette autre dimension de nous-même,
où le désir nous transporte, un instant
2 décembre 2023 à 1 h 01 min #47721bzoParticipantle désir fluctue et c’est bien,
certains jours, je pratique pendant des heures,
à ma manière, c’est-à-dire, en fractionné,
quelques secondes puis j’arrête,
je reprends quelques secondes ou quelques minutes après,
parfois j’arrête plus longtemps,
parfois je suis en mode mitraillette,
l’action se passe en rafales serrées, tous azimuths,
j’arrête, je reprend, j’arrête, je reprends
mais jamais d’éjaculation, donc,
un de mes secrets, c’est vraiment toutes ces énergies accumulées,
depuis des mois, à nouveau
c’est un trésor de guerre,
la puissance de la mer qui roule dans mes reins,
une caverne d’Ali Baba qui croit et qui croit, toute seule
qui fait que le plaisir semble constamment là, en moi, désormais,
à fleur de peau, comme mis en pause,
et il me suffit d’effleurer avec une cuisse, mon pénis ou mes couilles
ou bien de contracter légèrement, les muscles du périné
ou juste, même, me toucher la peau, quelque part,
avec une intention de plaisir
pour que cela redémarre, à pleine puissance,
là où j’avais arrêté la dernière fois,
une forme de jouissance ne me quitte plus,
semble constamment prête à m’envahir, de fond en comble,
au moindre signal
d’autres jours, c’est plus calme,
comme aujourd’hui,
alors, je prends, juste, une petite gorgée de plaisir, par-ci, par-là,
de temps à autre,
cela me suffit,
je me sens tellement bien, je plane un peu constamment,
la qualité des sensations est devenue telle,
leur capacité d’assouvissement,
d’apporter du contentement, de fond en comble,
qu’un rien me suffit, certains jours
c’est comme de brèves injections, d’une précision chirurgicale,
dans les profondeurs et en surface
qui se répand et me satisfait complètement, en un moment,
je me sens épanoui, après, pendant de longues minutes
une petite déviation lascive, improvisée, de l’épaule ou du bras,
de son cours normal, de son cours machinal,
un court moment,
juste pour sentir l’oiseau, plaisir, en son nid,
le sentir frémir un peu, de toutes ses plumes, à ma brève invite
ou alors avec la hanche,
debout, c’est souvent, avec la hanche que cela démarre,
je la laisse être envahie , un instant, de lascivité,
devenir capiteuse,
devenir une terre lourde, pleine de semence, à la germination éclair
je la laisse, un instant, nonchalamment, amorcer une dérive latérale,
un dérapage vers le côté,
en même temps que je me cambre un peu,
que mes épaules sont tirées vers l’arrière
et que je me sens envahi par une envie folle de poser les mains sur les seins,
de les frotter, de les presser, de les palper, quelques instants,
me sentir vibrer de fond en comble
mais je passe déjà à autre chose,
cela n’aura duré qu’une fraction de seconde
ou alors, je peux me mettre à jouer un peu plus longuement,
l’appétit vient en mangeant,
embrayer, démarrer plus sérieusement, un peu d’action,
commencer à me caresser la hanche ou le sein,
tout en me baladant dans mon appartement
m’arrêtant de plus en plus, un moment,
laissant tout mon corps, se mettre à vaciller sur place,
laissant le désir me transformer,
en un arbre bruissant de toutes ses feuilles
et aux branches dansantes, dans le vent
comme j’aime entendre mes gémissements,
ces bulles sonores de volupté qu’émette ma bouche
qui reviennent , un instant, dans mes oreilles,
y déposer un peu d’entrailles en chaleur, un peu de stupre,
un peu d’auto-stupre
comme c’est bon, le stupre,
le mot, déjà, est tellement excitant, je trouve,
stupre, stupre, stupre
sexe entrouvert et humide,
odeur vaguement de sueur, d’urine et de sécrétion intime
bouquet de parfums fauves, parmi les poils collant,
des plis et encore des plis, à explorer avec la langue
mais je divague, je fantasme,
pour le plaisir de sentir sa queue bien se raidir, se dresser, un instant
quand je bande fort
et que j’actionne les muscles du périné,
cela a un effet étonnant,
les ondes prostatiques semblent attirées par ma verge durcie,
viennent s’y ruer,
la parcourir comme un banc de poissons se déplaçant à toute vitesse
se mêlant tumultueusement aux ondes générées par ma verge turgescente, en réaction,
comme c’est bon
si je maintiens bien fort la contraction,
cela me fait bander toujours plus fort,
à un moment donné, dans cet état,
je commence à serrer et à desserrer, rythmiquement, les muscles du périné,
cela va faire dodeliner, doucement, mon petit braquemart chéri,
bien que sa tête, alors, aura tendance à retomber de plus en plus
comme cela s’affole de plus en plus, en bas,
cela devient rapidement comme une tempête d’ondes délicieuses
qui me fait gémir sans discontinuité,
oh mon cher corps,
comme nous nous amusons bien, ensemble
2 décembre 2023 à 11 h 39 min #47722bzoParticipanthier soir,
je me suis longuement frotté au drap de coton, dans mon lit,
roulé, glissé, tortillé, ondulé, dedans,
sensations tellement exotiquement délicieuses et délicieusement exotiques,
de ce matériau tellement fin et doux, tout contre ma peau
cela a commencé par une caresse qui est parti de l’épaule,
est descendu lentement sur un sein,
s’est un peu attardée sur le téton
puis est repartie vers le bas
arrivée au bassin, celui-ci a pris le relais,
les doigts s’étant immobilisées à la frontière du pubis,
(règle absolue, chez moi, aucun contact de la main avec le sexe,
durant mes jeux divers et variés)
les hanches ont commencé à onduler un peu, beaucoup, à la folie ,
mêlant leurs ondes à celles générées par la main
puis le relais a été transmis aux jambes
et c’est celles-ci qui se sont mises à se frotter aux draps,
longuement, longuement,
c’était tellement puissant et envahissant comme sensation
je n’utilise plus jamais d’accessoires, appelons-les, coquins, depuis belle lurette,
par contre, il m’arrive d’improviser, au contact d’objets quelconques
qui m’inspirent durant l’action,
ici, je conte des moments intimes au contact de draps,
une absolue première, pour moi
mais j’ai connu des moments splendides,
en me frottant contre mon armoire en hêtre massif
ou encore durant le bricolage,
je monte plein de bibliothèques, mon appartement en est envahi, j’ai des milliers de livres
le contact de mon corps nu (je bricole toujours nu), contre divers matériaux,
comme le bois des panneaux, des chevrons
et même le froid dur du métal des outils,
j’adore m’asseoir parmi les copeaux de bois, avec divers outillage sous mes fesses,
bouger là-dedans, me frotter contre tout cela
tout cela provoque en moi, toutes sortes de sensations étonnantes
que je mélangeais souvent, à des caresses, à des mouvements lascifs du corps,
tout en continuant de bricoler
pour vivre de délicieuses et exotiques sensations
ou encore le coin arrondi de mon immense bureau, en hêtre massif, aussi,
contre lequel je me suis frotté plus d’une fois,
genre chevauchée sauvage, maltraitant un peu mon anus,
avec le bois du coin à l’angle arrondi, contre lequel je le frottais assez frénétiquement,
parvenant à le presser un peu à l’intérieur,
la forme d’un coin de table n’est pas vraiment fait pour cela
mais de sentir ce bois dur contre ma chair, un peu entré en moi,
suffisait pour faire naitre, d’étonnantes et puissantes sensations
je parvenais à me tenir sur la table,
et à chevaucher sauvagement ce coin de table,
en m’appuyant sur mes bras écartés pour équilibrer mes mouvements,
comme je finissais par jouir, c’était épique
mais revenons-en à hier soir,
j’étais vraiment dans de beaux draps
étant donné, le succès de cette action de frottement, entreprise avec les jambes,
j’ai enchaîné avec tout le corps
qui se roulait maintenant dans le coton, s’y frottait sans relâche, ondulait dedans,
c’était devenu presque comme une sorte de danse à l’horizontale,
avec le tissu qui m’enveloppait
il me recouvrait complètement, par moments, j’étais entortillé dedans,
à d’autres, s’échappait vers le côté, tout chiffonné par mes agissements,
“oh là, pas si vite, reviens par ici, toi”
et je tirai à moi le drap presque tombé du lit
et cela repartait pour un tour de frotti frotta
après, je continuais, plus classiquement,
enfin pour moi,
cuisses et génitaux, dans un tango lascif,
contractions qui montent, lentement, lentement
et doigts coquins qui explorent, qui fouillent, par monts et par vaux
avec des petits moments de plongée anale, derrière,
explorant, titillant, farfouillant le trou trou
oh que de délicieux moments,
les murs sont encore tout imprégnés de mes gémissements
et les draps s’en souviennent, aussi,
quelque part, j’en suis sûr
2 décembre 2023 à 15 h 32 min #47724augnatParticipantUne question, comme ça.
Pourquoi t’interdis-tu de toucher ton sexe ?
(Et accessoirement, où situes-tu la limite de ton sexe ? Et, les bourses en font-elles partie ?)
2 décembre 2023 à 19 h 07 min #47725bzoParticipantil y a de multiples raisons
la plus simple, peut-être, c’est que je suis dans l’accumulation des énergies,
en être de plus en plus sursaturé,
bien entendu, cela sous-entend que je n’ai pas d’interactions avec d’autres,
sinon cela n’a pas de sens
j’ai lu que dans la pratique du tao sexuel,
ils se retiennent d’éjaculer, tout en faisant l’amour, régulièrement
mais ce n’est pas pour moi
mais dans le cours d’une pratique en solitaire, cela fait tout à fait sens,
ainsi, l’intensité et la richesse des sensations, devient de plus en plus superbe
et comme je l’ai déjà écrit,
cela a des bénéfices sur ma santé, aussi,
je reprends la théorie de mon dentiste, plutôt qu’une explication plus ésotérique, genre taoïste,
tout en restant ouvert d’esprit et ne la rejetant pas,
selon lui, c’est l’accumulation des testostérones qui agit , chez moi, comme un anti-inflammatoire naturel,
le fait est que c’est assez miraculeux
car il y a toute une série de douleurs articulaires de type inflammatoire que je ne ressens plus du tout,
genre tendinite du coude, ainsi que épine calcanéenne,
toutes des douleurs qui peuvent être très handicapante, au quotidien,
qui là, m’ont complètement quittée, grâce à cette forme d’abstinence
autre raison, le plaisir pénien, n’est pas très intéressant en solo,
en tout cas, bien, bien, moins que le plaisir prostatique, le plaisir anal
et surtout mon plaisir en mode yin,
le plaisir au féminin, exclut tout contact de ses génitaux avec les doigts,
cela rompt directement ce type de flux qu’on est parvenu à établir en soi,
les sensations repassent en mode pénien
non, je frotte, je presse, j’effleure, mes génitaux, sans arrêt
mais avec les genoux,
le rapport à ses organes sexuels change, du tout au tout,
on passe, presque automatiquement en ce que j’appelle, le mode yin,
le plaisir au féminin, si on se laisse bien aller
les sensations qu’on en tire, sont très très différentes,
bien plus riches, bien plus variées
et on peut pratiquer , ainsi, une fois qu’on a de l’expérience,
sans arriver jusqu’au l’éjaculation,
sans même bander,
tout en obtenant des ondes génitales très intenses
dès que je touche de la main, on retombe direct dans un plaisir pénien
et cela n’a pas grand intérêt,
comparé à ce qu’on peut tirer comme autres types de sensations, de ses génitaux
mais cela, c’est moi,
qui n’a interaction sexuelle, avec aucune autre personne,
qui ai cherché à optimiser et à enrichir le plus possible,
mes pratiques sexuelles en solitaire,
j’ai finalement éliminé complètement la masturbation
et tout plaisir pénien
car bien plus court, bien moins varié, bien plus limité, en solitaire
bon, je sais, il existe l’électrostimulation, par exemple
mais cela ne m’intéresse pas,
il existe aussi des méthodes d’edging
mais cela finit toujours par une éjaculation, même si on la retarde,
µalors qu’avec ma méthode, je considère que je profite bien mieux
de ce que peuvent m’apporter mes génitaux
2 décembre 2023 à 23 h 42 min #47726bzoParticipantnon, je frotte, je presse, j’effleure, mes génitaux, sans arrêt
mais avec les genoux,
avec les cuisses, j’ai voulu écrire,
il ne pend pas jusqu’aux genoux
3 décembre 2023 à 2 h 38 min #47727augnatParticipantOui mais alors ça j’avais compris que tu t’interdisais les orgasmes éjaculatoires.
Mais on peut faire de la stimulation pénienne qui peut donner lieu à des orgasmes un peu entre les ondes et le prostatique, sans éjaculation ni période réfractaire. Je le pratique régulièrement, et c’est plutôt à ça que je pensais quand j’ai posé ma question, je me demandais si tu t’interdisais ça aussi.
Parfois, quand ça ne démarre pas très vite et que je suis un peu impatient, je me lance dans un début de masturbation mainstream, dont les premières décharges mettent en branle le plaisir prostatique et que je peux abandonner aussitôt.
Et sinon, caresser mes bourses me procure beaucoup de plaisir yin, en ce moment.
3 décembre 2023 à 9 h 25 min #47728bzoParticipantMais on peut faire de la stimulation pénienne qui peut donner lieu à des orgasmes un peu entre les ondes et le prostatique, sans éjaculation ni période réfractaire.
je ne suis pas sur que je serai capable de faire cela, sans à un moment donné être capable de résister d’aller jusqu’à l’éjaculation,
après des mois et des mois, sans,
même je suis sûr que j’en serai incapable, en fait
mais comme cela, sans aucune stimulation pénienne “classique”, en mode yang, disons,
c’est assez facile,
je suppose que le fait que je parvienne à obtenir des résultats très très satisfaisants, autrement,
aide grandement à pouvoir s’en passer
et puis, bien sûr, le fait que je me passe complètement de pornographie, sous toutes ses formes
mais sans pruderie, je ne ferme pas les yeux, si je vois des seins dans un film
ou une scène de sexe,
tout du contraire, j’y prends un plaisir très étonnant,
à chaque fois c’est comme si je redécouvrais la beauté, la sensualité d’une paire de seins,
comme si j’en voyais pour la première fois,
une admiration étonnée, sans bornes,
je suis ému de fond en comble,
une sorte de transe érotico-mystique, osons les mots
et j’adore ces moments quand cela arrive,
il n’y a aucune sensation de frustration, après
3 décembre 2023 à 12 h 46 min #47729bzoParticipanttout le temps, finalement,
il n’aura été question, pour moi,
que de découvrir ce que j’avais envie de ressentir
et après, d’ être capable de le ressentir,
d’être capable de le vivre dans ma chair
au jour d’aujourd’hui,
je peux dire que j’en suis devenu capable,
oh combien
fluidité parfaite, à tous les niveaux, dans l’instant,
plus de frontières, tout est ouvert,
les ondes circulent sans aucune entrave,
absolument plus de genre,
juste le désir, sans aucunes limites
parfois ,
je fais preuve, quelques instants, d’une naïveté et d’une vanité, incommensurables
je me sens ultrapuissant, omnipotent,
comme si c’était moi qui donnaient des ordres à mon corps,
lui intimant quelque part, “tiens, j’ai envie de ressentir cela et puis après, cela”
et l’instant d’après, effectivement, je ressens cela et puis après, cela,
cela vous monte à la tête
quand des choses comme cela vous arrive
mais le fait est que c’est tout le contraire, en fait,
ce que j’arrive , désormais, à faire
et ce qui peut me donner cette illusion,
c’est que je peux me laisser aller tout entièrement,
peux me laisser guider tout entièrement par le désir
il prend les rennes, il prend les commandes,
de mon corps et de mon esprit,
c’est lui qui est au gouvernail
et emporté, ainsi,
je me suis rendu compte que ce qui se passe dans mon imagination,
se passe aussi, en fait, dans mon corps
et vice et versa
ils ne font plus qu’un,
ils ne font vraiment plus qu’un
ce n’est pas moi qui imagine,
quelque chose a pris possession,
de mon imagination et de mon corps
je suis imaginé par quelque chose,
quelque chose m’imagine,
quelque chose me fait vivre les moments,
quelque chose me fait ressentir
suis-je le jouet de mon imagination?
est-ce que j’imagine que je ressens certaines choses?
oui, très certainement
mais je les ressens aussi, vraiment,
en tout cas, j’imagine, les ressentir, vraiment
et finalement, c’est ce qui compte
imaginer,
c’est une forme de réalité, quelque part,
ressentir ou imaginer ressentir,
c’est la même chose,
on peut parvenir à ressentir ce qu’on imagine
et parvenir à imaginer ce qu’on ressent,
à condition de se laisser guider
par les forces du désir qui sont en nous
tout cela s’entremêle délicieusement,
les hommes, de tous temps,
ont été , pour le meilleur et pour le pire,
le jouet de leur imagination
et je dois dire, que cela me suffit amplement,
si je suis, juste, le jouet de mon imagination,
eh bien tant pis,
ou plutôt, tant mieux,
tant mieux, mille fois, cent mille fois,
va pour cette volupté, va pour cette jouissance
qui ne sont que le fruit de mon imagination,
va pour ces transes, pour ces tremblements, pour ces convulsions,
va pour ces frémissements, de fond en comble,
jouets de mon imagination
je suis dans mon bac à sable,
mon imagination et mon corps,
me fournissent plein de jouets, à vivre dans l’instant
et vive la luxure,
le plus délicieux fruit de l’imagination,
dans notre corps
4 décembre 2023 à 8 h 42 min #47730bzoParticipanthum, un peu n’importe quoi mon dernier texte,
au prochain que je ponds,
je le décanterai, mettrai de côté, 24h,
pour avoir un peu de distance critique
et éventuellement ne pas du tout le poster
si la qualité, à la relecture, n’est pas là
4 décembre 2023 à 21 h 01 min #47735augnatParticipantje ne suis pas sur que je serai capable de faire cela, sans à un moment donné être capable de résister d’aller jusqu’à l’éjaculation,
Eh oui, bien sûr, un homme, une pratique. Chez moi ça s’intègre parfaitement, alors que l’anal, bof.
et puis, bien sûr, le fait que je me passe complètement de pornographie, sous toutes ses formes
Alors ça a été une des conséquences de mon entrée dans cette pratique. J’ai complètement arrêté d’en regarder, et ça ne me manque pas.
Bon je te laisse continuer ton fil 🙂
5 décembre 2023 à 19 h 50 min #47738bzoParticipantje bricole, je bricole,
je suis en train de me monter une énorme bibliothèque, en pin,
de 2m50 sur 2m55
dans mon petit appartement, ce n’est pas évident,
j’ai plutôt du bon outillage mais c’est la place qui me manque cruellement,
je fais cela par terre,
les meubles sont poussés le long des murs
enfin, ça a du bon , aussi, quelque part,
je dois constamment, m’asseoir, me relever, m’agenouiller, me coucher, même
et je ne rate pas une occasion,
de me frotter le cul et les couilles, contre le bois,
par terre quand je m’assois,
contre n’importe quoi, en fait qui vient en leur proximité
assis sur un panneau, comme c’est délicieux,
le contact de ce bois raboté et poncé,
comme c’est sensuel, comme c’est doux et en même temps, un zeste rugueux,
je me frotte longuement contre,
je suis envahi de frissons,
je balance mes hanches, en rythme, un peu,
le bois semble me répondre,
en m’injectant de bonnes ondes
je le fais, même, sans trop me rendre compte, la plupart du temps,
c’est comme une ponctuation naturelle, de mes faits et gestes, à la maison,
je respire de l’air par les poumons
et par le corps et l’esprit,
les deux tellement capable de complicité, de communion sensuelle,
même pour une fraction de seconde,
je respire du plaisir, je m’imbibe de volupté,
je me nourris du nectar des profondeurs,
qui vient se transformer, instantanément, en sensations délicieuses
8 décembre 2023 à 18 h 53 min #47742bzoParticipanton lit, de temps à autre,
dans des témoignages, des récits,
sur le plaisir prostatique,
des phrases du genre,
“mon corps se faisait l’amour”,
généralement, accompagnés, d’ailleurs,
d’épithètes élogieux,
du genre,
moments splendides,
expérience unique, expérience extraordinaire,
etc
moi, je traduis cela, par,
mon féminin et mon masculin,
s’étaient particulièrement éveillés,
jusqu’au point de s’étreindre,
de s’entremêler intimement, sans se retenir
sans même s’en rendre compte,
d’un plaisir purement prostatique,
ces personnes avaient basculé,
en un plaisir en mode yin
8 décembre 2023 à 22 h 31 min #47744bzoParticipantassis, je ferme les yeux,
croise les bras sur la poitrine,
maintiens la position, bien immobile,
la tête un peu rejetée en arrière
je me sens comme quelqu’un qui s’apprête à faire un plongeon,
quelqu’un qui se prépare, quelqu’un qui se concentre,
en faisant le vide en lui
ça y est, je saute, je fais monter une contraction,
oh, les vibrations arrivent,
les vibrations me remplissent déjà le bassin,
débordent, se ruent, montent, irradient ma chair ,
il commence à faire délicieusement chaud et dense, là-dedans
sensation d’expulsion,
quelque chose se désenclave, des fondations s’effritent plus en plus, des racines cèdent,
sensation presque de lévitation, par moments
ou d’ascenseur hydraulique, tiré vers le haut, comme par enchantement,
les ondes me pressent, les ondes me dérèglent,
une part de moi, se sent de plus en plus légère,
une autre, de plus en plus lourde et en feu
il y a de l’affolement délicieux, à tous les étages,
juste bien se laisser aller, juste laisser faire
et contracter en s’écoutant le mieux possible
je maintiens la contraction, autant que je peux,
cela darde dans la région, depuis la prostate,
la pression, dessus, semble comme une gâchette qui déclenche,
un canon à ondes capiteuses, un canon à ondes enivrantes
qui gicle sans relâche vers le haut
mais j’en veux toujours plus,
oh inonde-moi, occupe-moi,
rends-moi fou de plaisir, un instant
9 décembre 2023 à 10 h 18 min #47745bzoParticipantpour reprendre le thème évoqué deux textes, au-dessus,
comment est-ce possible de basculer d’un plaisir prostatique
vers un plaisir en mode yin,
sans trop s’en rendre compte et sans rien faire de particulier?
c’est assez facile, en fait, pas besoin d’en être conscient, du tout,
le corps peut très bien le faire pour nous,
se charger de toute l’opération de basculement, de A à Z,
pour nous
bon, on s’en serait rendu compte
si on avait fait un peu plus attention, à ce qui se passe en nous
mais dans le feu de l’action,
on est de plus en plus excité, on est de plus en plus emporté
et on ne fait plus trop attention aux frontières,
aux signaux, aux barrières
et voilà, on se retrouve, tout à coup, en territoire inhabituel,
avec des sensations inhabituelles,
particulièrement fluides, riches, variées, voluptueuses,
qui semblent courir dans tout le corps,
on a basculé,
le féminin a monté en nous,
ses flots dansent, joyeusement, un peu partout, en nous
techniquement, c’est possible
car, finalement, plaisir prostatique et plaisir en mode yin,
se servent du même carburant,
les ondes féminines, en nous,
qui forment comme une sorte de nappe phréatique, inépuisable,
dans nos profondeurs
la différence fondamentales,
c’est la façon dont ces deux types de plaisir,
vont consumer ces ondes,
en mode prostatique, on va arriver à l’incandescence,
en restant en mode yang,
on va les consommer en restant , “homme”,
le plaisir prostatique, est un plaisir au masculin,
c’est essentiellement des orgasmes
des pentes qui mènent aux sommets
et qui en redescendent
une cordillère, quoi
qu’on fait pousser comme une plante en pot,
au début, on a juste un petit tas, avec un tout petit sommet,
une toute petite pente
et puis au fur et à mesure,
la petite pente devient grande, se démultiplie, aussi
et voilà, on se retrouve, si tout va bien,
avec l’Himalaya et toute sa chaîne de montagnes,
à grimper et à descendre, à chaque séance
alors que le plaisir en mode yin,
eh bien, on se laisse basculer sciemment,
on devient oublieux des frontières de notre genre, durant l’action,
non, seulement on va consumer les ondes féminines, en nous
mais on va les consommer au féminin
on va laisser nos hanches, se mettre à bouger
on va se caresser les seins,
comme si c’étaient ceux d’une femme qu’on touche
et de fait, c’est ceux d’une femme qu’on va toucher,
de la femme qui est en nous
qu’on a laissé monter ,
qu’on a laissé prendre les commandes
qu’on apprend, au fil des jours et des nuits,
à prendre les commandes,
de plus en plus totalement, de plus en plus complètement,
un noyau masculin, continue aussi d’être là, en service,
au service de ce qui le prend sous son aile,
pour s’envoler tellement plus puissamment
mon sexe se raidit à écrire ces phrases,
il aime bien aussi, cela,
ces moments-là,
il participe pleinement, autrement,
totalement autrement
mais il participe,
il génère des flots d’ondes délicieuses,
beaucoup, beaucoup, plus, en fait,
qu’en mode pénien
et cela dure tellement plus longtemps
en fait, il peut se raidir, même, en mode yin,
devenir dur comme de la pierre, un moment, mon petit braquemart joli,
sacré vaisseau, sacré destroyer, fendant les flots
chargé de toutes sortes de munitions,
ondes génitales, ondes prostatiques,
quelle mélange torride, quand il se dresse fièrement, gorgé de sang
mais empli, aussi, d’ondes prostatiques
assez simple à obtenir, enfin, chez moi,
quand je le sens avoir envie de devenir raide
et de se gorger d’ondes prostatiques,
je le laisse devenir épais et se dresser,
j’arrête toutes mes autres activités,
j’immobile les bras, le bassin
puis j’effectue des contractions des muscles du périnée
mais rien que cela
et c’est parti, mon sexe devient comme une artère surpeuplée,
grouillant de badauds qui s’entremêlent joyeusement
ça ne rate jamais,
comme c’est bon, comme c’est capiteux,
ma bite, pointant vers le plafond,
devient comme un radar à ondes prostatiques,
une éponge les absorbant
avec sa tête chercheuse, bien pourpre, comme pulsante
et puis à l’intérieur, cela vibre, cela frémit, d’ondes prostatiques,
s’emmêlant aux ondes génitales provoquées, en réaction,
quelle faune, quelle flore,
un vrai tableau tropical, ultracoloré, grouillant, grouillant, délicieusement
mais revenons-en au mode yin,
revenons-en à la petite fente, la fente jolie
la fente dédalesque, la fente sans limites
qui va nous pousser
à ses lèvres gorgées de soie
et tendues comme des cordes de guitare,
aux sonorités prêtes à s’envoler, par flots,
dans les airs de la chair,
prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs
comme un pré de fleurs sauvages,
prêtes à frémir, à trembler, de toutes ses couleurs
comme les ailes d’un papillon géant,
prêtes à battre comme un coeur ardent,
un coeur-océan,
un coeur-océan de volupté
à un moment donné,
quand on commence à prendre l’habitude, de se lâcher, ainsi,
de passer en mode yin,
cela devient tellement facile, tellement naturel,
il n’y a plus qu’à se laisser aller,
on ne fait plus attention aux frontières,
juste, il y a le désir,
le désir qui se leve comme un grand vent en nous,
qui veut parcourir librement tout notre être,
se frayer un chemin jusque dans le moindre recoin,
le mobiliser, le faire participer,
lier tout cela, ensemble,
faire danser tout cela, ensemble,
complicité, communion, à tous les étages
le grand désir, tapi en nous
qui n’attend que cela,
de pouvoir déployer toute la splendeur irisée et écumante,
de ses vagues,
sans fin
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