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bzo, le il y a 4 années et 3 mois.
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- 9 novembre 2018 à 0 h 42 min #31592
bzo
Participantj’étais encore ce soir par moments pris dans les volutes d’une telle volupté
que j’avais l’impression de flotter,
l’impression de flotter dans les airs,
entouré de voiles bougeant lentement, m’effleurant de tous les côtésje me sentais pénétré comme par un océan, un océan en érection s’enfonçait en moi,
explosait mes chairs qui semblaient se disperser comme dans un rêve,
ma chair sous moi se dispersait comme dans un rêve
tandis que je flottais,
des morceaux s’en allaient de tous les côtés,
le plaisir les emportait dans sa gueule,
il m’avait déchiqueté comme un proie consentante, bienheureusepar moments aussi je mettais les bras en arrière, les étendais en arrière de ma tête,
mon bassin qui se cambrait, qui frémissait, soudainement captait toute mon attention,
j’écartais les jambes, je me sentais ouvert, je remuais légèrement une cuisse
qui venait frotter, bouger légèrement une couille,
quel moite douceur , quel miel chaud s’en répandait,
tout mon appareil génital semblait éjaculer lentement de tous côtés pendant de longues minutes
une douce chaleur frissonnante, enveloppante, moelleuse, caressante
qui se répandait par longues coulées interminables dans mon corps, dans mon âmeje cambrais les reins autant que possible, les bras étendus toujours vers l’arrière,
comme je me sentais offert ainsi,
je fis monter en engageant tous les muscles de mon bassin une lente et puissante contraction,
comme elle montait en moi , tout devenait d’une densité incroyable sur son passage,
une densité fondamentale,
c’est comme si je retrouvais une densité fondamentale en moi,
celle que l’on trouve au fond des pierres qui dorment dans le ventre de la terre,
bercés par les siècles, bercés par les millénaires,
une densité de minéral en moi,
des couleurs, des nervures de galaxie rougeoyante, de galaxie tournoyante, de galaxie laiteuse
saupoudrée d’étoiles,
une fourmilière pleine d’étoiles, pleine de couleurs chatoyantes10 novembre 2018 à 1 h 39 min #31601bzo
Participantj’ai repensé tout à l’heure en terminant une petite séance au lit
à la phrase du philosophe de l’Antiquité, Heraclite
-on ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuve
ou encore, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve,
selon les traductions,
il y en a quelques unes qui circulentje me suis rendu compte tout d’un coup
qu’elle correspondait tellement à merveille au ressenti de mes séances,
cela fait des jours maintenant que je débutais mes petits compte-rendu
par c’était à nouveau meilleur que hier
et puis c’était à nouveau totalement différent de hier, donc meilleur
ou encore cela semblait à nouveau neufon ne descend jamais dans les mêmes eaux d’un fleuve…
oui c’est bien cela,
je retourne me baigner dans le même fleuve,
ce sont les mêmes eaux, je reconnais tout de suite, il y a quelque chose de tellement familier
mais en même temps c’est différent à chaque fois car ce ne sont plus les mêmes eaux,
le fleuve a avancé, aucune goutte d’eau n’est pareille
mais en même temps semble tellement pareillec’est moi qui ait appris à apprécier leur différence, à goutter leurs nuances infinies,
leur variété sans fin
et en même temps à apprécier tout ce qu’elles ont en commun, tout ce en quoi elles sont pareillescela exprime exactement mon ressenti d’un jour à l’autre,
quelque chose de familier, d’immémorial
et en même temps de complètement différent, neuf, à chaque fois
on ne se baigne jamais deux fois dans les mêmes eaux d’un fleuvetout cela est en train de devenir énorme,
gigantesque estuaire débouchant sur la mer,
voilà où je débouche de plus en plus souventon entre dans un fleuve, on entre se baigner dans les eaux d’un fleuve,
celui nous entraîne sans même qu’on s’en rende compte
et tout d’un coup on lève la tête,
on voit le ciel immense au-dessus
le ciel immense au-dessus avec plein de nuages voyageurs,
pas loin on entend les vagues, les brisants,
le vent dans nos narines, salin, de vagues parfums qui ont voyagé, voyagé,
fait peut-être plusieurs fois le tour de la terrese mettre sur le dos, se laisser entraîner par le courant,
se repaître du spectacle de ce ciel sans limites,
de ce bleu empli de lumière,
s’emplir les poumons de cet air marinl’horizon, c’est ici, c’est maintenant,
c’est en nous10 novembre 2018 à 10 h 45 min #31604Epicture
Participantj’ai repensé tout à l’heure en terminant une petite séance au lit
à la phrase du philosophe de l’Antiquité, Heraclite
-on ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuveAlors là, ça me fait plaisir que tu fasses référence à la philosophie pour decrire ce que tu ressens !
Il y a dans la philosophie, qu’elle soit occidentale ou orientale une multitude de references possibles. Cependant, les orientaux font plus facilement références aux pratiques corporelles. Ils ont comme les grecs en leur temps, une approche cosmologique. Le but etant de se mettre en harmonie avec un monde, une force, une energie, qui nous depassent. Heraclite ne deroge pas a cette règle. C’est un pré – Socratique. Certains pensent que les ioniens, c’est à dire ceux qui vivaient sur le bord Turque de la mer egee on eu de nombreux contacts avec l’extrême orient et quils ont été influencés. Ainsi, la naissance de la philosophie, soit le questionnement sur la place de l’homme dans le monde, prendrait racine quelque part en Inde. Elle auraient suivie des voies différentes, tant en europe avec socrate, quen asie avec le tantrisme, et plus tard le boudhisme et le confucianisme !
J’adore comprendre comment l’homme est parvenu à devenir ce qu’il est. Cela passe par une pensée qui a pris de multiples formes, avec ou non des liens multiples. C’est passionnant.
Bises à toi @bzo10 novembre 2018 à 11 h 09 min #31605Epicture
ParticipantTu ecris sur le post de @envole :
un phénomène de libération est en cours, je ne sais pas jusqu’où cela va me mener mais c’est en cours**
D’apres ce que j’ai compris de Spinoza, la liberté, la vraie, s’obtient par l’acceptation pleine et entière de ce pour quoi nous avons été programmé par la nature, ce qui pour beaucoup est une enorme contradiction. Mais cette acceptation passe par la compréhension de cette “programmation” qu’ il nomme connaissance du troisieme genre. Je me retrouve bien dans cette préoccupation.
Se laisser emporter par le courant du fleuve, ressemble assez je trouve a cette conception philosophique.
Et le tantrisme dont le credo est la reconnaissance de ce qui est, aussi.
D’ailleurs François Julien fait de Spinoza, une sorte de passerelle entre la philosophie occidentale et la philosophie orientale.
Bonne reflexion !!
10 novembre 2018 à 11 h 26 min #31606bzo
Participanthello @epicture
tant que nous sommes dans les philosophes, nous n’avons pas encore cité mon préféré, Nietzsche,
il aurait aimé cela , le massage prostatique, lui qui aimait tellement les sommets
et puis qui accordait tellement de place à la sensibilité, au corpset puis accessoirement il n’aurait pas attrapé cette syphilis en allant visiter les dames
longue séance matinale, dès le réveil, mon premier réflexe a été de me caresser
et de commencer à onduler sur mon lit,
mes cuisses se refermaient sur mes bijoux de famille, les pressant, les frottant, les cajolant
tandis que je me malaxais les seins avec ardeur, avec passion
je m’asseyais de temps à autre dans le lit
et m’empalait sur mes doigts,
les reins bien cambrés, le buste penché en arrière,je bougeais lentement
et sentais mes doigts fouiller ma chair,
par moments je n’y tenais plus
et entamais une chevauchée endiablée qui me faisait monter et descendre à vive allure
tandis que je poussais de petits gémissements sans cesseune bonne heure ainsi, ivre, empli d’une délicieuse volupté,
emporté par ces vagues de volupté,
ce nectar chaud, frissonnant, sensuel qui se mouvait partout en moi et hors de moi,
je me sentais tourné et retourné comme une crêpe par tant de sensualité déchaînée
qui s’éveillait dans ma chair
et faisait de moi le jouet des élémentsmes doigts ont beaucoup exploré mon anus-pussy,
de vrais travaux de fouille, ils ont mis au jour beaucoup de plaisir,
bon , va falloir y aller, entamer cette journée,
va falloir me calmer un peu, je suis chaud comme un lapin ce matin,
je n’arrête pas de me caresser,
je vais aller mettre une culotte, c’est déjà un premier pas,
en général cela suffit mêmeD’apres ce que j’ai compris de Spinoza, la liberté, la vraie, s’obtient par l’acceptation pleine et entière de ce pour quoi nous avons été programmé par la nature, ce qui pour beaucoup est une enorme contradiction. Mais cette acceptation passe par la compréhension de cette « programmation » qu’ il nomme connaissance du troisieme genre. Je me retrouve bien dans cette préoccupation.
il a écrit ce genre de choses, Spinoza?
intéressant, je n’ai jamais lu mais là cela éveille définitivement ma curiosité10 novembre 2018 à 13 h 41 min #31607bzo
Participanttout est lié,
enfin dans ma vie, j’essaie de la réduire à l’essentiel
et qu’elle consiste en des choses intimement liéesainsi l’art, la littérature, quelques philosophes
et puis ma pratique, tout cela ne forme qu’un pour moi,
c’est de la nourriture intime,
je les ingère, ils me font vivre, évoluer, m’épanouirle reste, tout ce qui reste à fleur de carapace,
n’a pas grand intérêt11 novembre 2018 à 0 h 23 min #31615bzo
Participantcomme j’ai été entraîné loin encore ce soir,
tellement loin
mais tellement loin,
dans ma chair, il y a des galaxies lointaines,
des galaxies lointaines à des années-lumière dans ma chairje me suis laissé dériver par mes caresses, par mon corps en mode liane lascive,
j’étais dans le fond d’un canoë, chaque mouvement de rein, chaque contraction
m’entraînait toujours plus loin,
ici il n’y a plus que de la volupté, de l’extase,
des courbes sensuelles qui nagent lentement qui emplissent le cerveau, le corps, l’âmecher @epicture,
je te remercie d’avoir mis en avant cette phrase sur un phénomène de libération
que je ressentais en moi
car c’est tellement cela, de soir en soir
il y a quelque chose qui se libère de plus en plus en moi,
toi tu appelles cela la vie,
moi, j’appelle cela le féminin en moi,
mais les forces vives de la vie, les forces les plus secrètes en nous, en toute chose vivante,
sont peut-être juste fémininesquoi qu’il en soit, cela se libère et c’est tellement bon à ressentir,
c’est comme si des vannes s’ouvraient, des digues s’évanouissaient,
libérant de flots de volupté, de sensualité, libérant mon corps, libérant mes mouvements, mes gestes,
c’est une danse tellement sensuelle en moi, une danse de vie,
un chant tellement somptueusement lascif et libératoire,
une célébration dans ma chair, un rut immense et généralisé de toutes mes cellules,
un tam-tam orgasmique,
extase et volupté, comme ces deux mots me vont,
ils me vont comme un gant,
autant que l’expression, se faire l’amourje vous embrasse,
que votre nuit soit lubrique et déchaînée11 novembre 2018 à 8 h 15 min #31617Epicture
Participanttoi tu appelles cela la vie,
moi, j’appelle cela le féminin en moi,
mais les forces vives de la vie, les forces les plus secrètes en nous, en toute chose vivante,
sont peut-être juste fémininesquoi qu’il en soit, cela se libère et c’est tellement bon à ressentir,
c’est comme si des vannes s’ouvraient, des digues s’évanouissaient,
libérant de flots de volupté, de sensualité, libérant mon corps, libérant mes mouvements, mes gestes,
c’est une danse tellement sensuelle en moi, une danse de vie,Voilà @bzo !! Tu resumes ici brillamment l’essence de ma quête !
La notion de féminin ou de vie, peuvent a un certain moment jouer un role moteur, car rassurant pour notre esprit, mais ensuite, ils sont autant de mots qui agissent comme des digues devant le flux, la vague, qui nous ubmerge. Accepter d’être submergé, va a l’encontre de la nature même de l’esprit. C’est donc un travail de funambule pour être submergé sans perdre l’équilibre. Toute la difficulté est là.
11 novembre 2018 à 10 h 23 min #31619bzo
ParticipantAccepter d’être submergé, va a l’encontre de la nature même de l’esprit. C’est donc un travail de funambule pour être submergé sans perdre l’équilibre. Toute la difficulté est là.
il faut faire confiance à ce flot, se laisser totalement entraîner sans arrière-pensée,
lever toutes les défenses, n’opposer aucune résistance,
alors on est submergé à pleine puissance
et un délicieux équilibre s’établit de lui-même genre bouchon dansant sur les flotstu n’as pas à essayer de garder l’équilibre,
tu as juste à tout lâcher sans réserve, à tout laisser se desceller11 novembre 2018 à 13 h 29 min #31621Epicture
Participanttu n’as pas à essayer de garder l’équilibre,
tu as juste à tout lâcher sans réserve, à tout laisser se descellerJe m’y emploie !
11 novembre 2018 à 19 h 50 min #31624bzo
Participantj’admets que c’est plus facile à dire qu’à faire
chez certains, c’est inné, ceux-là sont les chanceux qui débarquent dans le monde de la pratique prostatique
et quelques jours après ils sont déjà plus loin
que bien des pratiquants ayant des années derrière euxmais pour la grande majorité, c’est loin d’être acquis,
c’est un lent et long processus,
parvenir à se lâcher de plus en plus,
parvenir à se laisser aller, laisser libre cours à un élan intérieur,
parvenir à se laisser emporter par ce flot,
laisser tout se desceller
(j’aime cette expression, elle reflète très bien, je trouve, tout un travail intérieur que j’ai fais sur moi-même)
laisser librement ses mouvements, ses gestes, se faire comme ils viennent, comme il plait au désirj’admets tout cela est un lent processus, un lent travail sur soi-même,
c’est loin d’être inné, en tout cas, chez moi, c’est comme cela
et le processus n’est pas encore terminé et ne se terminera sans doute jamais,
c’est un des facteurs d’avancement et de progression
qui s’éteindra sans doute en même temps que je rendrais mon dernier soufflecependant par rapport à ce que tu a écris,
il ne faut pas encore plus se compliquer la tache en cherchant à conserver un équilibre
qui n’est qu’un frein en plus qu’on se créechez moi j’ai l’impression de me laisser aller en moi, de me laisser couler en moi,
comme si j’avais à la surface d’un plan d’eau puis je me laisse aller, me laisse couler,
n’oppose plus aucune résistance,
j’ai l’impression en fait de me laisser couler pour sortir de ce moi pensant
qui est mon lieu habituel d’être en moi,
l’éteindre en quelque sorte, du moins momentanément,
je coule en moi, vers mes profondeurs et ce lieu habituel où je me trouve, derrière mes yeux,
avec mes pensées, mes réflexions, entre mes pensées, entre mes réflexions,
j’ai l’impression de le laisser en surface tandis que je coule vers mes profondeurs,
que je coule plus loin vers des profondeurs dans ma chair
c’est le royaume des sensations, des pulsions, un monde plus animal, totalement instinctif
où toutes sortes de sortilèges peuvent arriver comme des créatures étranges
qui peuvent effrayer au début11 novembre 2018 à 22 h 20 min #31627Epicture
ParticipantCe n’est pas cela qui m’effraie. Ce n’est pas mon moi conscient qui est effrayé.
Un jour j’ai fait l’expérience de sauter d’un avion accroché à une sangle qui devait déclencher automatiquement l’ouverture de mon parachute.
Je me souviens parfaitement avoir perdu connaissance pendant un laps de temps assez court, mais qui m’avait parru hors du temps.
Pour sauter, javais du faire abstraction de moi-même, ce qui m’avait rendu absent à moi-même.
Je suis un peu aujourd’hui dans la même situation : je saute, cela ne me fait pas peur, mais quelque chose me ramène très rapidement. Il subsiste une crainte, une inquietude que je ne parviens pas à éliminer. Du moins pour l’instant. Mais je crois que ce qui m’aspire n’est pas encore assez fort. Je travaille à le renforcer, et il progresse jour apres jour.
Je reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !Bonne nuit @bzo
12 novembre 2018 à 1 h 27 min #31628bzo
ParticipantMais je crois que ce qui m’aspire n’est pas encore assez fort. Je travaille à le renforcer, et il progresse jour apres jour.
je crois que c’est plutôt cela
parce qu’à un moment donné, tu vas sentir que si tu laisses aller en confiance,
que tu te rends complètement, tu vas aller au-devant de voluptés décuplées, irrésistibles,
ne plus avoir de moi pensant pendant de longs instants,
ne plus être pendant de longs instants qu’une chair ivre de plaisir jusqu’au plus intime de sa fibre,
c’est une perspective prometteuse, face à laquelle même l’esprit le plus attaché à ses prérogatives dans le crane,
accepte finalement de capituler et de se mettre en veilleuse
pour laisser la place à l’anarchie joyeuse, à l’anarchie bariolée, du grand carnavalJe reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !
je suis vraiment content de lire cela,
même si on s’est éloigné d’une pratique prostatique conventionnelle,
à mon sens la prostate devrait rester le moteur principal
car son potentiel est inégalablec’est une question d’équilibre d’après mon expérience,
pour moi les interlocuteurs naturels de mes bijoux de famille, ce sont les cuisses,
ensemble ils semblent danser, se frotter les uns contre les autres dans un tango lascifavec les doigts, éventuellement des légers effleurements, des frottement brefs, de vagues pressions,
plus que cela, cela provoque un déséquilibre,
de trop grosses injections d’ondes sexuelles mâlesenfin cela c’est moi, ce sont mes conclusions,
et encore mes conclusions pour l’instant, demain je changerai peut-être totalement d’avisque de moments mémorables encore ce soir,
j’ai été me baigner dans le fleuve,
j’ai presque envie de l’appeler le fleuve sacré,
mon Gange de l’amour,
mon fleuve souterrain, personnel
où je vais me ressourcer, où je vais me purifierau fur et à mesure que mon corps nu, que mon âme nue, étaient enveloppés de ses eaux
je sentais le nectar voluptueux me pénétrer par tous les pores de la peau,
envahir ma chair, envahir mes os, envahir mes cheveux, mes yeux, ma bouche
mes muscles se détendent, il n’y a plus rien à craindre, plus de stress possible,
juste ces vagues sensuelles partout qui vont et viennent en moi,
plus qu’à apprécier leurs nuances changeantes à l’infini
au fil de l’écoulement du fleuve immémorial
qui vit dans les hommes et les femmes depuis la nuit des temps
et qui pour l’instant coule pour moiquel délicieux barbotage,
entouré de mes gémissements comme d’un troupeau joyeux qui courait dans tous les sens,
je jouais inlassablement, je jouais dans ma chair, ma chair jouait avec moi,
nous jouions ensemble dans ces eaux si accueillantes, si douces, si pénétrantesmes doigts s’enfonçaient régulièrement dans mon anus-pussy,
c’était tout à coup comme un des ces ascenseurs modernes, sur-puissants
qui monte à toute allure, glissant, fendant l’air,
mes doigts me fouaillaient, mes petites souris d’amour curieuses et farfouilleuses
me chipotaient si tendrement,
allant à la rencontre sans crainte de mes contractions,
ils se touchaient, restaient quelques instants au contact,
se frottaient, se serraient un peu,
quel décollage de tout mon être à chaque fois14 novembre 2018 à 0 h 46 min #31736bzo
Participantjamais autant je me suis senti autant aventurier que ce soir,
embarqué dans une exploration extrême,
aux confins de moi-mêmeje me sentais chevauchant, faisant corps quelques instants
avec des montures extraordinaires,
passant de l’une à l’autremon cerveau m’appelait, je sentais régulièrement là-haut dans mon crâne des signaux qui me rappelaient à lui
tandis que je me débattais plus bas, entourée d’une faune et d’une flore extraordinaires,
j’étais dans mon corps, je faisais corps avec mon corpséprouver, éprouver à 100%,
éprouver à 100%, c’est comme toucher le jackpot, cela vous ouvre les clefs d’un royaume,
toute la séance s’est déroulée ainsi,
à chaque instant j’étais au maximum
et je marchais, je nageais, je volais, ailleursmarcher, nager, voler, ailleurs, c’est être dans l’inconnu, il n’y a plus de bornes,
le corps ne connait plus ses limites,
le chant monte irrésistiblement,
les danseurs sont là sur la piste de danse, esquissent leurs arabesques lascives en vous,
votre chair ne semble plus exister que par les sensations qu’elle génèrej’ai déjà parlé de ma lenteur,
ce soir elle a pris ses quartiers en moi, elle s’est installé à demeure, elle va de soi,
mes caresses sont devenues interminables,
mes gestes sont au ralenti,
je suis comme un hangar immense où le moindre mouvement, le moindre contact,
provoque de la résonance inlassablement,
un petit déplacement du doigt et déjà je pars en vrille,
ce simple effleurement a provoqué des vagues inouïes dans tout mon corps,
je ne bouge plus, je déguste,
je les laisse courir en moi, je refais un petit mouvement , cette fois de la hanche
tandis qu’en même temps je presse un sein
et c’est tout un océan déchaîné avec douceur et suavité qui déferle partout,
je fais remonter une contraction,
comme cela brûle divinement sur son passage,
c’est incandescent partout dans mon bassin, cela se répand dans mes entrailles,
j’ai envie de hurler, tellement tout cela m’emplit de frissons langoureux et chaudsl’amour est déchaîné dans ma chair,
j’ai déchaîné l’amour dans ma chair,
je peux m’aimer physiquement comme j’aimerai un ou une autre,
il n’y avait aucune limite ce soir14 novembre 2018 à 9 h 59 min #31737bzo
Participantquelle volupté de se caresser lentement,
ma main sur ma peau qui épouse ma chair, tendrement la frotte, l’allume, l’épouse,
je m’abandonne complètement , me laisser aller, écarte les cuisses,
je veux sentir en moi cette contraction remonter comme un dard dur, impitoyable,
répandant de la lave sur son passage dans mes entraillespetite séance éclair du matin, hé hé,
tout est encore bien là,
être totalement dans l’instant, communier avec sa chair, communier avec ses abysses,
comme j’aime ce corps à présent,
comme ce corps m’aime à présent,
ensemble nous éveillons des sortilèges, le chant des profondeurs m’envahit,
une volupté sans limites,
mon amour, mon amour, mon amour,
tu as pris feu, tu danses,
dans les flammes de ce sortilège d’être vivant, d’être empli de passion, de désirer et de ressentir,
dans cette consumation divine sur l’autel de l’instant,
je fais ma prière païenne dans ma chair en fête14 novembre 2018 à 13 h 05 min #31738bzo
Participantralentir pour ressentir pleinement, pour ressentir totalement,
c’est un peu le do nothing de ceux qui ont une pratique dynamique comme moile do nothing en action,
déployer la grande oreille vers l’intérieur,
la grande oreille qui est à l’écoute, à qui rien n’échappe,
le moindre effleurement elle s’en saisit à la naissance, la couve amoureusement
et en un temps-éclair,
voilà une sensation XXL qui court en nouscette caresse lente, interminable de ma main sur mon sein
accompagnée d’une cuisse venant presser, venant frôler lentement, lentement, mes bijoux de famille
tandis qu’une délicieuse contraction bien dure, se fraie un chemin nonchalamment en moi,
un espace immense semble se créer en moi,
un terrain de jeu dans ma chair, une piste de décollage dans ma chair,
une piste de danse dans ma chairmes gestes, mes mouvements, toutes mes actions ainsi au ralenti,
semblent inviter un partenaire pour une danse,
ne voilà-t-il pas déjà une armada de turbulences délicieuses qui viennent à ma rencontre,
qui enlace ma chair,
nous commençons à tournoyer, à tournoyer, rythme langoureux, rythme lascif,
peau contre peau, coeur contre coeur, nos membres enlacés, nous allons et venons l’un contre l’autre,
qui est qui dans cette histoire? qui est l’homme? qui est la femme?
nos chairs sont tellement entremêlées, tellement mouvant ensemblequelle langueur savoureuse jusqu’au plus profond de mon être,
tout ce feutre, toute cette soie,
une marée de feutre et de soie dans ma chair se fraie un chemin,
frôle tout sur son passage, frôle, enlace, fait frissonner, frissonne,
volupté, volupté, volupté chérie,
ta marée est dans ma chair, m’inonde, me trempemes doigts fouillent mon anus-pussy, je sens cette ouverture vibrante entre mes jambes,
cette échancrure chaude, pleine de chair molle, frissonnante,
plein de plis délicieux que j’aime froisser et encore froisservibrer ainsi, c’est être traversé du grand frisson,
un grand frisson qui traverse les siècles, un relais de chair en chair,
la volupté bâtit des cathédrales l’espace d’un instant,
où nous tombons à genoux, éperdus de bonheur15 novembre 2018 à 0 h 12 min #31740bzo
Participantje plaçais d’un geste lascif les bras en arrière, derrière ma tête,
ainsi les bras bien étendus en arrière, repliant un peu une jambe,
ondulant légèrement, il est si facile de s’abandonner,
il est si facile de laisser aller,
de sentir la volupté naissante au moindre mouvement, au moindre geste
de sentir cette féminité en soi, frissonnante, sensuelleil est si facile ainsi de s’abandonner à la houle de son bassin,
de sentir au creux de ses reins la chaleur,
il est si facile ainsi de se sentir ouvert,
de sentir nos entrailles prêts à s’enflammer,
les bras ainsi à l’arrière, je n’ai presque rien besoin de faire,
juste un peu onduler et déjà je frissonne de la tête aux pieds,
je me sens prêt pour l’amour,
je me sens en chaleur, irradié de sexualité
je sens l’amant en moi, prêt à tendre son engin, à le pousser en moi, prêt à me prendreje redescend une main le long de l’autre bras lentement, très lentement,
je caresse mon aisselle poilue, je descend le long de la poitrine,
je m’arrête et va un peu vers le sein pour le presser, le frotter un peu
puis je remonte le bras pour aller rejoindre l’autre allongé derrière ma tête
tandis que j’ondule en mode liane lascive de plus en plus
et que les contractions montent à un rythme régulier,
que les frissons se répandent dans mon corps, que la lave se répand dans ma chairquelle position divine ainsi
avec les bras étendus en arrière de la tête, ondulant lascivement,
un bras venant de temps à autre caresser lentement,
on se sent amante, on se sent amant, on se sent envahi d’une langueur irrésistible
et le moindre mouvement déclenche des vagues de voluptégrosses bises
16 novembre 2018 à 0 h 46 min #31747bzo
Participantarf, ça ma bien déprimé sur le coup,
je viens encore de perdre un long texte que j’avais rédigé après ma délicieuse séance de ce soirune demie heure à l’écrire et puis une des rares fois que j’ai oublié de le copier
pour ne pas risquer ce genre de mésaventure,
je clique sur le bouton “envoyer”
et comme j’ai été déconnecté pendant la rédaction, vlan tout s’est envolé
sans espoir de le récupérermerde, j’en étais bien content,
pfff, mal foutu quand même quelque part ce systèmevais me coucher, tiens,
cochonnerie de déconnexion sans avertissement, pfff,
vraiment pas content17 novembre 2018 à 1 h 07 min #31762bzo
Participantce soir encore j’ai vécu des moments tellement magiques
quel autre mot utiliser que magique
pour exprimer un pareil bonheur dans la chair?
une telle richesse, une telle intensité?je dois un aveu, surtout par rapport à toi, très cher @epicture,
j’ai recommencé à manipuler mes bijoux de famille avec les doigts,
maintenant que toute l’action se passe au ralenti,
avec des gestes tellement lents, des mouvements tellement lents,
quasi à l’arrêt parfois,
je parviens, aussi intense soit-il le flux d’ondes mâles ainsi éveillé
à bien l’intégrer au reste, au flux général des sensations,
des ondes qui me parcourent dans tous les sens,
le mariage avec les vibrations provenant de la prostate se fait sans faillej’ai aussi gardé les yeux ouverts tout le long de la séance,
j’aime définitivement plus pour l’instant ce plaisir très extériorisé ainsi obtenu,
cette sensation de faire partie du monde environnant
tout en étant emporté par le plaisir, la chair tellement ivre,
il y a ainsi toujours la sensation d’être là parmi les objets, chevauchant follement,
cet univers d’habitude si hermétique, si clos, si inerte,
semble se mettre au diapason par moments, se mettant à vibrer et à frissonner,
je me sens contagieux au plus haut point
là avec ma chair en fleur, avec moi béant comme un volcan éructant,
ayant changé momentanément de sexe,
en rut, en extase, épanoui avec comme un arc en ciel dans ma chair en fête,
je me répands vers l’extérieur,
mes entrailles se répandent, mon sang se répand, mes yeux se répandent,
la volupté comme un sperme de lumière frissonnante et de chaleur onctueuse,
monte en moi de toutes parts,
inonde, déborde et éclabousse tout ce qu’il y a autour pour l’instant,
je la vois couler à grosses gouttes sur le meuble en face,
un jet y est parvenu il y a quelques instantsyeux fermés , on est coupé du monde, on goutte in petto, dans son for intérieur,
c’est un voyage à l’intérieur de soi, plus feutré, on nage comme un dauphin dans son corps,
on plonge, on remonte, on replonge, on descend dans ses abysses,
c’est autre chose définitivementj’aime alterner,
cela faisait un certain temps que je ne l’avais pas fait18 novembre 2018 à 3 h 28 min #31767bzo
Participantquelle séance, mes amis,
j’ai bien du faire quatre, cinq heures presque d’affilée,
d’interminables séquences où je ne pouvais plus m’arrêter pendant des dizaines de minutes
tellement cette intensité s’était logée en moi,
comme vissée en moi, se vissant toujours plus en moi,
se vissant toujours plus profondément en moij’ai laissé mon corps reprendre en grande partie le contrôle,
de lui-même désormais il a compris que c’était aussi son intérêt ce rythme lent, ce rythme au ralenti
et je n’ai pratiquement plus à intervenir,
de lui-même il ralentit quand cela commence à s’emballer,
la grande oreille perd de sa puissance de captation immédiatement
et cette perte de puissance et de détails des sensations
suffit à le freiner, à lui faire retrouver une lenteur prononcée
où tout immédiatement reprend de l’ampleur, de la finesse, de la richesse et de la variété,
cette grande oreille vers l’intérieur,
c’est comme un zoom dans toutes les directions à la fois dans mon corps,
un zoom changeant sa puissance d’agrandissement sans cessej’ai identifié des enchaînements, des postures
qui mettent encore plus en valeur toute cette volupté qui m’emplit,
qui la barattent comme une crème à faire monter,
comme cela monte en moi, je n’arrivais plus à m’arrêter,
je me disais “encore quelques minutes de plus, c’est trop bon”
et ainsi de suite interminablementles mains en arrière de la tête, plutôt immobile, comme c’est délicieux comme posture,
je la redécouvre en fait,
c’était une posture à mes débuts avec le masseur quand je ne me caressais pas encore,
juste les va et vient du masseur et quelques mouvements dans le bas du corpsla retrouver cette posture avec toute la houle puissante qu’il y a désormais dans mon bassin,
c’est une ivresse toute spéciale,
l’accent est mis sur les frottements de mes bijoux de famille entre mes cuisses,
les contractions, un léger effet de liane lascive de tout le corps,
me frotte aussi avec gourmandise les jambes l’une contre l’autre,
j’étais aux anges, je planais à mille lieues de la planèteil n’y a pas de limites à l’apprentissage,
à chaque jour sa leçon délicieuse, son petit apport
et le lendemain je recommence plus riche, plus expérimenté
et pourtant toujours autant sur les bancs de l’école de l’amourcomme il y a moyen de s’aimer physiquement,
c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
quand l’autre est hors de nous,
dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
on les multiplie à l’infini en fait
si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussiun ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
une autre chaleur, un autre souffle,
toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
sans quoi cela fait longtemps
qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
et on se rejoindrait que pour procréer - AuteurArticles
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