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  • #27879
    Andraneros
    Participant

    Rassurez-vous ma contribution ne concerne pas les voies de la sagesse éternelle mais seulement celles qui permettent de découvrir le plaisir prostatique. En relisant les témoignages présentés sur le forum, je suis tenté de distinguer plusieurs voies d’accès à ce plaisir.

    1. La voie principale, le traité d’Aneros, consiste à suivre une méthode dont la progression est précisément décrite. Cette méthode suppose :
    i. la capacité de se détendre profondément et de rester sexuellement excité,
    ii. la capacité d’adopter sans tension une respiration ventrale,
    iii. la capacité de se concentrer sur une zone très localisée de son corps,
    iv. la capacité de contrôler la contraction d’un groupe musculaire très délimité,
    v. la capacité de percevoir la stimulation du masseur sur des organes internes.
    Ceux qui parviennent à combiner ces cinq savoir-faire accèdent naturellement et souvent très rapidement aux orgasmes prostatiques.

    2. La voie du « laisser faire » (« do nothing » en anglais) reprend
    i. les trois premiers points décrits ci-dessus
    ii. sans chercher à mettre en application les deux derniers.
    Cette voie peut conduire à l’orgasme quelques fois rapidement ou souvent plus lentement. Son efficacité demande trois qualités particulières :
    i. la patience pour éviter toute frustration,
    ii. la confiance dans sa capacité à « recevoir » l’orgasme prostatique
    iii. la renonciation à l’exigence de résultat pour éliminer toute tension parasite.
    La progression n’est pas linéaire ; elle est souvent faite de minuscules pas et parfois de grands bonds rarement annoncés. Elle est ponctuée de périodes qui donnent l’impression de ne pas avancer voire de reculer.

    3. Les voies de ceux qui ne parviennent pas à avancer :
    i. dans le meilleur des cas mesurer leurs faiblesses vis à vis des capacités demandées par la voie principale, les corriger et reprendre cette voie dans de meilleures conditions,
    ii. inventer leur méthode à partir de leur propre expérience et de leurs points forts tels que mis en évidence par leurs premières sessions,
    iii. chercher à progresser plus ou moins au hasard en faisant des essais sur tous les paramètres en jeu, de leur physique à leur mental, sans oublier les conditions dans lesquelles ils font leurs sessions ni les modèles de masseurs qu’ils utilisent.
    Dans cette situation les facteurs patience, confiance et renonciation au résultat sont encore plus importants puisque ce sont ceux qui permettront de maintenir l’apprentissage et la disponibilité à une nouvelle forme de plaisir aussi longtemps que nécessaire. Comme précédemment la progression n’est pas linéaire, souvent faite de minuscules avancées et parfois de grands bonds rarement annoncés, régulièrement ponctuée de périodes de stagnation voire de reculs. Cette situation demande beaucoup plus d’application et de constance que les deux premières voies.

    Plus je lis de témoignages, sur ce forum et sur les autres, plus je constate que ceux qui, en cas de besoin, font l’effort d’accepter un temps d’apprentissage long, voire très long sont récompensés. Le travail invisible de reprogrammation nerveuse (« rewiring ») agit autant pour ceux qui sont à la recherche de la jouissance prostatique que pour ceux qui la connaissent et constatent mois après mois que leur expérience ne cesse d’évoluer, de s’intensifier, de s’approfondir.

    J’invite tous les lecteurs qui pensent être en situation de blocage dans leur quête du super O’ à bien réfléchir sur ces éléments. J’invite les autres à compléter mon analyse en fonction de leur expérience.

    Bon cheminement à tous.

    #27888
    nydor01
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je voudrais insister pour ma part sur la notion de temps en me référant à ma propre expérience.
    Dans mon cas, le processus a duré des années. Entre le moment où j’ai connu les premiers spasmes (par le biais de l’hypnose) sans réel ressenti et les premières sensations, il s’est déroulé quatre ans. Quatre ans dans le brouillard en fait. Les réactions réflexes de mon corps me disaient que je vivais quelque chose, mais quoi précisément, j’avais du mal à l’appréhender. Et comme j’avais peu, voire pas de sensations, j’ai fini par me détourner de cette pratique. Puis, j’ai essayé l’Aneros, avec lequel j’ai tout de suite eu des spasmes identiques à ceux que j’avais eus précédemment, et là, j’ai fait un lien précis avec ma prostate. Ce lien était donc d’abord mental. Mon corps réagissait mécaniquement, mais mon esprit n’y associait que peu de plaisir, parce que j’étais conditionné par l’orgasme éjaculatoire, ses sensations et ses réflexes, avec cette suite logique, de montée du plaisir et de jouissance ultime mettant fin à la poursuite du plaisir. Concrètement, dans mon esprit, par habitude et par réflexe, le plaisir prostatique devait suivre le schéma du plaisir éjaculatoire.
    Avant d’avoir de vraies sensations, avec Aneros, puis sans Aneros, il m’a fallu plusieurs mois (il y a de cela deux ans maintenant !) ; des mois de dissociation mentale d’avec mon pénis et de connexion mentale avec ma prostate. J’ai cessé d’associer recherche et sensation de plaisir par le pénis, et j’ai fait l’effort de connecter mon désir et mes sensations avec ma prostate. Je vous rassure tout de suite, il ne s’est pas agi de soustraction, mais d’addition, à savoir que j’ai toujours des érections et des relations sexuelles classiques, mais j’ai enrichi mes capacités sexuelles avec l’orgasme prostatique.
    Je pense à la lumière de mon expérience qu’il y a – avec l’aspect technique (musculation du périnée, contraction, perception de la prostate, etc.) – un effort essentiel de reconnexion mentale.
    Dans mon cas, ce travail mental fait qu’aujourd’hui, par la simple pensée, je peux parvenir à éveiller ma prostate. D’autre part, je n’attends pas le feu d’artifice final comme avec l’orgasme éjaculatoire, je laisse le plaisir me conduire où il veut bien me conduire. Et de ce côté-là le meilleur semble toujours à venir !

    #27889
    nydor01
    Participant

    › Pour illustrer ce travail de conditionnement mental, je prendrai un exemple : avant, les caresses sur mes tétons me donnaient une érection, aujourd’hui, elles font réagir ma prostate !

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