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20 sujets de 221 à 240 (sur un total de 284)
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  • #31879
    Epicture
    Participant

    Je consulte régulièrement un ostéopathe qui propose des séances en piscine. Cela est étrange au début, mais peu à peu ça devient un vrai moment de pratique corporelle : pendant que je me laisse aller dans une sorte de torpeur favorisée par la flottaison, et la température de l’eau, je suis manipulé dans tous les sens, selon une technique qui n’appartient qu’au praticien. Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que sa conclusion de la dernière séance : votre périnée est bétonné, vous n’avez pas de problèmes de ce côté-ci. Par contre il y a un déséquilibre musculaire avec les jambes.
    Donc bien sûr, entre ma pratique assidue du massage prostatique, et les séances de Pilate, mon périnée, mon plancher pelvien, et mon transverse sont biens musclés. Je n’ai plus de problèmes de dos. L’ostéopathe est venu confirmer cette re-musculation de la zone.
    Je suis absolument convaincu que mes progrès en matière de sensations au massage prostatique sont directement liés à cette musculation. Elle permet en plus d’une maitrise des mouvements de mon plancher pelvien, de mon bassin, (sans risques de me blesser les vertèbres), une sensibilité nerveuse accrue…. Et des séances de plus en plus consistantes.
    Il me reste désormais à rééquilibrer avec les jambes car je sens que les jambes (comme le reste du corps) ont une importance capitale dans la diffusion du plaisir.
    Pourquoi il y a risque de se blesser les vertèbres ? Je suis l’objet parfois de spasmes violents qui provoque une cambrure brusque de ma colonne vertébrale. Il m’est déjà arrivé de ressentir à cette occasion, une douleur dans le dos, ce qui bien entendu ne favorise pas la poursuite de ma pratique. Il faut donc d’une part permettre au plaisir de se diffuser le long de la colonne sans provocation de spasme, et lorsque cela arrive malgré tout, d’avoir la musculature suffisante pour maitriser la cambrure, avec douceur, pour pouvoir continuer la séance tranquillement. C’est tout un art qui demande de l’entrainement.

    Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…

    Bises à tous

    #31891
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @epicture :

    Je suis l’objet parfois de spasmes violents qui provoque une cambrure brusque de ma colonne vertébrale. Il m’est déjà arrivé de ressentir à cette occasion, une douleur dans le dos, ce qui bien entendu ne favorise pas la poursuite de ma pratique. Il faut donc d’une part permettre au plaisir de se diffuser le long de la colonne sans provocation de spasme, et lorsque cela arrive malgré tout, d’avoir la musculature suffisante pour maîtriser la cambrure, avec douceur, pour pouvoir continuer la séance tranquillement.

    Tu disais déjà le 16 mars dernier

    Avant que je m’intéresse au massage prostatique, j’étais sujet à des spasmes musculaires. Ces spasmes étaient comparables aux soubresauts que l’on peut ressentir à l’endormissement (… ) Quand j’ai commencé les massages prostatiques, j’ai ressenti, le même type de spasmes, mais un peu plus bas au niveau de l’abdomen.

    Si je comprends tu subissais ces contractions musculaires dorsales assez brusques pour être parfois douloureuses avant de commencer à utiliser des masseurs prostatiques. Tes sessions et les effets de l’activité du masseur contre ta prostate n’ont fait que multiplier ces occasions et accroître l’intensité de ta douleur.

    J’ai connu ce genre de contractions avec nettement moins d’intensité, juste de quoi avoir des courbatures, des mollets aux dorsaux, les lendemains de session. J’ai considérablement réduit ces contractions en faisant attention à rester le plus profondément et le plus longtemps possible détendu quand je sentais le plaisir s’intensifier et devenir « insupportable ». En outre cette attitude a permis une sorte de déblocage qui a eu deux effets :
    1) l’un d’ouvrir la voie à l’intensification de mon plaisir,
    2) l’autre d’élargir la zone perçue comme source de mon plaisir, me donnant l’impression charnelle d’être inondé de l’intérieur par le plaisir.

    Ce que tu dis est très intéressant :

    Je suis absolument convaincu que mes progrès en matière de sensations au massage prostatique sont directement liés à cette musculation. Elle permet en plus d’une maîtrise des mouvements de mon plancher pelvien, de mon bassin, (sans risques de me blesser les vertèbres), une sensibilité nerveuse accrue…. Et des séances de plus en plus consistantes.

    Tu illustres à ta manière que la reprogrammation (rewiring) n’est pas un vain mot et concerne tout autant notre système musculaire que notre système nerveux. Ton expérience confirme ce qui a déjà été dit sur l’intérêt des exercices physiques. Nous parlons souvent des exercices de Kegel, tu nous a dit tout le bien de la méthode Pilate, et les apports de la pratique du yoga sont mentionnés à plusieurs reprises.

    Enfin, en ce qui te concerne, le mot cheminement n’est pas un vain mot. En relisant tes messages plus anciens j’ai constaté que la tonalité de tes messages récents est bien différente de celle des premiers. C’est très réjouissant pour moi et j’espère très encourageant pour les débutants de lire

    Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…

    Tu évolues à la manière de @jieffe ; tu ne parles pas de tes orgasmes mais j’ai de plus en plus l’impression que tu as largement dépassé la zone des simples vagues de plaisir. Tu ne devrais pas tarder à nous décrire ce que tu reconnaîtras enfin comme ton premier orgasme prostatique de pleine expérience !

    Bon cheminement @epicture.
    PS : C‘est la première fois que j’entends parler d’un ostéopathe qui traite ses patients en piscine.

    #31894
    Epicture
    Participant

    Si je comprends tu subissais ces contractions musculaires dorsales assez brusques pour être parfois douloureuses avant de commencer à utiliser des masseurs prostatiques.

    Avant de d’utiliser des masseurs prostatiques, J’avais des spasmes musculaires abdominaux , et ils n’étaient pas douloureux. Peu après avoir commencé, Les spasmes se sont accentués,. Puis des contractions dorsales se sont ajoutés aux spasmes abdominaux. Ce ne sont pas les spasmes qui sont douloureux, mais la cambrure dorsale qu’ ils provoquent qui peut être trop importante pour mes vertèbres et en particulier cervicales. Ces spasmes et cambrures n’étaient pas nécessairement associées à des vagues de plaisir.

    J’ai considérablement réduit ces contractions en faisant attention à rester le plus profondément et le plus longtemps possible détendu quand je sentais le plaisir s’intensifier et devenir  » insupportable «

    Oui, c’est ce que je fais maintenant. Ma concentration est bien meilleure qu’ au début. C’est aussi parce que je ressens plus de choses, j’ai quelque chose sur quoi concentrer mon attention. Je focalise moins sur ce qu’il faut faire. Je maintiens une petite contraction, la plus petite possible, et j’écoute mon corps. Il me parle. Plus j’en fait, moins je l’entends. Mais je ne fais pas rien : j’en fais le moins possible. C’est difficile parce que la tentation d’agir, et de provoquer des contractions volontaires est très grande. Ces contractions volontaires peuvent être extrêmement jouissives, mais elle assourdissent l’écoute de mon corps. Et quand je parviens à l’écouter sur le long terme, le plaisir monte, monte… parfois, j’ai de violentes contractions qui sont contre productives. J’apprends à les accompagner pour qu’elles s’intègrent dans la progression du plaisir. Toute intervention autre que juste maintenir une petite contraction, entraine une stagnation de la progression du plaisir. C’est un équilibre subtil entre action minimale, désir ardent, écoute profonde de soi, et réponse corporelle allant crescendo. C’est un état très instable, et j’apprends à le maitriser peu à peu. De toute façon, je ne veux pas aller trop vite, je consolide mes progrès en appréciant chaque petite parcelle de plaisir.

    En outre cette attitude a permis une sorte de déblocage qui a eu deux effets :
    1) l’un d’ouvrir la voie à l’intensification de mon plaisir,
    2) l’autre d’élargir la zone perçue comme source de mon plaisir, me donnant l’impression charnelle d’être inondé de l’intérieur par le plaisir.

    Ton message vient conforter ma démarche.

    Enfin, en ce qui te concerne, le mot cheminement n’est pas un vain mot. En relisant tes messages plus anciens j’ai constaté que la tonalité de tes messages récents est bien différente de celle des premiers. C’est très réjouissant pour moi et j’espère très encourageant pour les débutants de lire : “Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…”

    J’essaye d’encourager les débutants. C’est l’objectif de cette petite phrase. Mais je sens que cela est assez difficile, car chacun aborde cette pratique par le bout qui lui convient, et c’est tant mieux. Personnellement cela m’ennuie toujours un peu de voir un prostatonaute se décourager, il y a déjà tant à apprécier et à vivre avant de parvenir au super O. Mais je comprends que le désir puisse générer des attentes qui dépassent nos capacités à les satisfaire, et qu’on s’oriente vers des choses plus directement abordables. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je pratique en parallèle le méthode de Mantak Chia : Je deviens multi orgasmique, avec des sensations incroyables. Mais cela ne m’empêche pas de continuer à pratiquer le massage prostatique “hand free” avec ou sans aneros, et sans stimulation pénienne.

    Merci @andraneros pour ton post très instructif.

    #32017
    Epicture
    Participant

    Magnifique séance hier soir ! Quel plaisir de se laisser prendre, de se laisser porter. Les contractions involontaires se font plus significatives, et prennent le relais des minuscules contractions volontaires. Mon aneros Helix trident est affuté comme un outil de précision. Les vagues de plaisir désormais passent par devant et remontent dans ma poitrine. Avant c’était dans le dos, mais le dos est moins sollicité. Si bien que les spasmes, au lieu de me cambrer, me recroquevillent, ce qui ne tire plus sur mes cervicales. Je ne sais pas pourquoi le plaisir évolue, pourquoi il change de parcours dans mon corps, pourquoi il provoque tel spasme ou tel autre, ni pourquoi il décide de se manifester plus tel jour ou tel autre. C’est assez mystérieux et ça me va bien. J’apprends à lui faire confiance, à le laisser grandir. Il m’apprivoise peu à peu.

    J’ai fais une petite pause des pratiques enseignées par Mantak chia. Désormais, j’essaye de maintenir un rythme plus tranquille : 1 séance tous les deux jours environs avec masseur, et le reste du temps sans masseur. J’arrive à des résultats intéressants sans masseur aussi, parfois même plus qu’avec masseur. Mais je ne suis pas prêt encore à laisser le masseur au placard, j’ai encore beaucoup à découvrir. Les temps de repos sont bénéfiques, ils augmentent la sensibilité. C’est comme quand on utilise un vibreur ou un élétrostimulateur, au bout d’un moment, on sent plus rien. Quand on enchaine trop de séances, on ne sent plus rien. Il faut laisser la zone se reposer, et là c’est beaucoup plus puissant. Du coup ça peu être très frustrant, d’attendre, mais en même temps, c’est un dialogue avec mon corps, et mes sensations. Entre les séances, je ressens cette énergie qui circule tranquillement en moi, de bas en haut qui fait rougir mes tempes et mes oreilles, et haut en bas, en passant par le cœur, qui palpite. Bon bref, j’adore tout ça.

    Bises à tous et bon cheminement

    #32027
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous disais @epicture le 8 octobre :

    Pour le moment, je ne parviens pas à trouver cet état particulier et nécessaire pour que les contractions du rectum deviennent autonomes. Je sais que c’est possible, mais il faut totalement s’abandonner. 

    Je vraiment heureux de lire ce que tu écrivais hier soir :

    Magnifique séance hier soir ! Quel plaisir de se laisser prendre, de se laisser porter. Les contractions involontaires se font plus significatives, et prennent le relais des minuscules contractions volontaires.

    Tu progresses, tu progresses !

    J’arrive à des résultats intéressants sans masseur aussi, parfois même plus qu’avec masseur.

    Tu progresses dans toutes les disciplines que tu pratiques pour développer tes capacités orgasmiques. C’est un ensemble qui est le résultat de ton application et qui me semble annoncer que tu atteindras des sommets rarement visités.

    Mon aneros Helix trident est affuté comme un outil de précision. Les vagues de plaisir désormais passent par devant et remontent dans ma poitrine. Avant c’était dans le dos, mais le dos est moins sollicité. (… )
    Je ne sais pas pourquoi le plaisir évolue, pourquoi il change de parcours dans mon corps, pourquoi il provoque tel spasme ou tel autre, ni pourquoi il décide de se manifester plus tel jour ou tel autre. C’est assez mystérieux et ça me va bien. J’apprends à lui faire confiance, à le laisser grandir. Il m’apprivoise peu à peu.

    Et si c’était les premières manifestations de ce que sera ton super O’ ? J’attends avec confiance et un très grand intérêt la suite de ton témoignage.

    Bon cheminement @epicture.

    #32034
    SophiAir
    Participant

    Heureux @Epicture ! Rien de mieux que de s’apercevoir que nos plaisirs évoluent, se transforment, et parfois se combinent. Si ton plaisir est passé par ici, il repassera peut-être par-là… Et sans stimulateur, pour moi, c’est ce qu’il y a de meilleur.
    Je continue de tester, d’approfondir, et je découvre de nouvelles choses parfois grâce à de tout petits détails qui pourraient sembler insignifiants, mais qui peuvent tout changer.
    Belles découvertes à venir

    #32062
    lighteningbolto
    Participant

    Content pour toi @Epicture. De belles sessions et de nouvelles données à integrer, intellectuellement et physiquement. Comme toi je partage ton besoin de comprendre et ton opinion de respecter quelques jours de pause avec masseur, histoire que l’encre du rewritting est le temps de secher 😉

    #32082
    Epicture
    Participant

    D’après certains témoignages, il existe ce que l’on nomme un orgasme de la chaise. Aujourd’hui, je peux le confirmer.

    J’ai été, durant une bonne partie de la matinée, envahi par des vagues de plaisir sourdes, bloquées par la nécessité de rester concentré (au moins un peu) sur mon travail. Mais je laissais une part de moi-même disponible à ces flots incessants qui me baignaient comme une petite houle chaleureuse. Puis, par un concours de circonstances inhabituel, je me suis retrouvé seul à mon bureau. Je pu alors réduire ma concentration laborieuse, et augmenter ma disponibilité à ce flot langoureux qui m’envahit alors de façon intense et prolongée. Là, assis sur mon tabouret, les yeux fermés, le dos bien droit, les mains croisées et posées sur mon bureau, concentré sur mon existence corporelle, je fus happé dans un état de plaisir jamais connu auparavant.
    Cela dura une dizaine de minutes, mais j’étais de nouveau pris par les nécessités de l’existence, et je dus prendre ma voiture pour circuler. Les vibrations de la route, et du moteur diesel se transmettaient à mon anus. Il véhiculait des vagues de plaisir encore plus intenses. Mais je devais conduire et garder les yeux ouverts. Alors peu à peu, le flot se calma, pour revenir à ce niveau d’avant la “poussée”.
    Je n’avais rien à faire, juste me rendre disponible, présent à ces sensations. Plus ma présence était réelle, plus les sensations s’amplifiaient.
    Ma progression continue. Elle prend des chemins inattendus, et me surprend au détour d’un virage. Mon corps à compris qu’il devait exploiter les opportunités laissées par les turpitudes de la vie, les instants (rares) de solitude qui permettent à mon esprit d’entrer en communion avec lui. La seule chose que j’ai à faire, c’est débander mon arc, arc-bouté sur les principes et objectifs que ma situation sociale m’impose de viser.

    Bonne journée à tous !

    #32118
    SophiAir
    Participant

    @epicture, bienvenu au club. J’expliquais il y peu à @bzo comment ce qu’il appelait une nappe phréatique de plaisir, est chez moi constamment affleurant. Dans un autre post, j’indiquais être tout le temps sur la brêche. Ma pratique “discrète” est du même registre. En fait, je profite de la moindre parcelle de disponibilité pour laisser remonter ces vagues ou vaguelettes de plaisir, mon imagination fait le reste, et immédiatement une langue bienfaitrice commence un cunilingus, un doigt vient s’immiscer entre mes lèvres, et avec un peu plus de temps un pénis s’introduit avec chaleur et volupté dans mon vagin. Le morphisme va et vient et fait de moi, d’un moment à l’autre l’homme social ou la femme orgasmique. C’est un plaisir presque permanent, en tout cas, infiniment disponible.
    Je te souhaite beaucoup de plaisirs furtifs et/ou prolongés.

    #32127
    Andraneros
    Modérateur

    @epicture je te disais il y a trois jours :

    Tu progresses dans toutes les disciplines que tu pratiques pour développer tes capacités orgasmiques. C’est un ensemble qui est le résultat de ton application et qui me semble annoncer que tu atteindras des sommets rarement visités.

    Tu nous disais avant-hier soir :

    Là, assis sur mon tabouret, les yeux fermés, le dos bien droit, les mains croisées et posées sur mon bureau, concentré sur mon existence corporelle, je fus happé dans un état de plaisir jamais connu auparavant. (… )
    Les vibrations de la route, et du moteur diesel se transmettaient à mon anus. Il véhiculait des vagues de plaisir encore plus intenses. (… )
    Je n’avais rien à faire, juste me rendre disponible, présent à ces sensations. Plus ma présence était réelle, plus les sensations s’amplifiaient.
    Ma progression continue.

    C’est vraiment formidable. Quel fantastiques progrès tu as faits depuis 9 mois quand tu écrivais à l’époque :

    Je voulais juste insister sur la sensation de décalage que je ressens à l’égard de ceux qui semblent voler littéralement, et que cela ne doit pas constituer à la longue une source de découragement quand on peine à progresser sur ce chemin, ce qui est mon cas.

    Je constate que les exercices que tu pratiques régulièrement depuis maintenant 9 mois (ou plus si tu les pratiquais déjà avec le même état d’esprit avant de participer à notre forum) commencent à te faire « voler » toi aussi, commencent à te faire vivre des moments de pure jouissance prostatique, commencent à te permettre de percevoir consciemment ton « énergie vitale » et de la mobiliser à volonté sous forme orgasmique.

    Tu nous disais dans ton message de présentation il y a 9 mois :

    Je suis moi-même loin du compte, mais ce qui compte le plus, par-dessus tout, et vraiment c’est très important : c’est être en mouvement. Il ne faut jamais cesser d’alimenter la dynamique du mouvement qui nous permet d’avancer sur un chemin, en l’occurrence celui du plaisir prostatique,

    Tu es de moins en moins « loin du compte » pour reprendre tes mots, sauf si tes magnifiques progrès poussent ton ambition de plus en plus haut. Depuis ce message tu as clairement su nous montrer ce que signifiait à tes yeux “alimenter la dynamisue du mouvement” Tu concluais ce premier message en disant :

    Je suis rationnel à l’extrême ( c’est peut-être d’ailleurs la raison de ma progression aussi lente), et si l’on conduit sa raison au bout, on s’aperçoit avec le temps, qu’on est engagé sur ce chemin qui semble totalement irrationnel, et qui conduit au plaisir d’exister, en chaque instant.

    Étais-tu prophétique, donc irrationnel, ou avais-tu déjà compris ce que pouvait être la jouissance prostatique ?

    Bon cheminement @epicture.

    #32128
    Epicture
    Participant

    Merci mes amis pour ces messages : @lighteningbolto, en ce moment l’encre a à peine le temps de secher je vais d’expérience en experience; @pcommep, c’est bien ça, ca devient quasi permanent; Et @andraneros, pour moi le massage prostatique va bien au delà d’un plaisir sexuel. C’est un rapport au corps dans sa globalité qui a completement changé, beaucoup plus respectueux et qui integre non pas moins de relexion, mais plus de sensitif. Je ne savais pas au debut ce que je trouverais, mais les témoignages, au delà toujours du simple plaisir, ce qu’ ils mettaient en lumière me plaisait bien, sans trop savoir de quoi il s’agissait. En fait je pense que je n’osais pas trop y croire.

    En tous cas, Formidable debut de matinée !
    J’ai pour habitude de me lever tôt, ver 5h00, 5h30. Là je profite du calme, du silence, et de la quiétude pour prendre du temps pour moi. Je lis, j’écris, je médite et/ou je pratique le massage penien, ou prostatique avec ou sans aneros. J’ai devant moi, selon les jours, de 1h00 à 2h00 de solitude totale.
    Ce matin, j’ai pratiqué un peu de massage penien selon les techniques de Mantak Chia. J’ai decouvert une nouvelle phase, avec un seuil. Elle se situe bien en amont de l’éjaculation. Mantak Chia preconise de se tenir juste avant la sensation d’éjaculation, et de stopper le massage pour attendre que le processus d’ejaculation se soit apaisé. Bien que cette technique soit très puissante, c’est une torture de devoir s’arrêter et reprendre une activité normale. Personnellement j’ai beaucoup de difficulté a ne pas finir par une ejaculation relativement contenue, mais suivie tout de même d’une periode de retrait appaisante.

    Je suis à ce moment très éloigné du massage prostatique. Mais il existe une phase, en debut de massage, ou la prostate est connectée et réagi de façon delicieuse aux stimulations peniennes. Puis, l’excitation montant, le mouvement de massage s’accélère, le penis se durci. A ce moment, la prostate decroche. Mais les sensations procurées sont vraiment extraordinaires. Juste avant l’ejaculation, on peut stopper, attendre quelques secondes et reprendre calmement avec des sensations tout aussi orgasmiques. Mais on reste toujours entre un affaisssement du plaisir du à l’absence de stimulation, et le “risque” de l’ejaculation.
    Je reviens a ce moment ou l’excitation monte, avant l’accélération du massage, et avant que la prostate ne décroche. Ce matin je suis resté dans cette zone tranquillement avec des vagues de plaisirs remontant depuis tout mon bassin, jusque dans mon cerveau. Et puis je me suis arrêté. Je suis allé rejoindre ma femme qui somnolait. Nous nous sommes rapprochés comme tous les matins quasiment. Sans desir ni de l’un ni de l’autre de se projeter dans une relation sexuelle au sens “traditionnel” avec pénétration. Elle me carressait le ventre avec amour. A ce moment-là, je sentais une zone, située entre mon anus et mes testicules, zone qui correspond à la pénétration de mon penis à l’intérieur de mon corps, au bout duquel se trouve la prostate. C’est la partie interne du penis ou corps caverneux. J’avais la sensation d avoir un troisieme sexe que ma femme carressait en me carressant le bas du ventre. Il reagissait comme si j’étais une femme a qui l’on carresse le clitoris. Je le sentais se gonfler (sans etre en erection), et reclamer plus de carresse. J’eu alors des orgasmes a repetition : spasmes, contractions, tremblements, soupirs et vocalises étouffées, accompagnés de vagues de plaisir intense. Terrible.
    Ma femme trouva cela assez drôle et s’amusait à me faire fremir et décoller.
    Apres quelques minutes, mon corps s’est calmé et notre câlin à repris un cours plus “normal”. Elle n’etait pas demandeuse de plus, et moi non plus. Pourtant, je sentais et je sens encore cette zone ultra sensible, et siège de multiples sensations, comme prete à décoller à chaque instant. J’adore cet état plus ou moins latent d’excitation.
    J’avais l’impression d’être une femme aimant les femmes. Sans aucune envie ni de pénétrer ni d’être pénétrée.
    Bises à tous !

    #32132
    SophiAir
    Participant

    @epicture, la description de ta matinée avec ta femme me parle beaucoup. Déjà, je trouve que c’est une très belle relation que tu nous décris. Puis, j’ai ressenti cette force de l’orgasme féminin lors d’une fellation que me prodiguait mon ami. J’ai nettement eu l’impression que ce n’était plus mon pénis qui était stimulé, mais mon clitoris. Ca a été grandiose ! Et depuis, je les vis toujours de cette façon… au détriment de nos voisins !
    Nos pratiques sont bien différentes, mais nos ressentis sont bien proches.

    #32482
    Epicture
    Participant

    Severus à écrit :

    je sais donc que ma route a été empruntée, que d’autres y sont parvenus, et que d’une certaine manière, ils m’attendent. Je vous donne donc rendez-vous.

    Je note le rendez-vous ! Et je profite de ce post pour souhaiter à tous mes lecteurs, et aux autres prostatonautes, une excellente année à venir, pleine de plaisirs, de progrès et de jouissances.

    Depuis que je suis sur ce forum, soit un peu moins d’un an, j’en ai vu arriver puis repartir aussi vite, d’autres me dépasser comme des fusées, et disparaitre dans la brume, certains je vois leur lanterne au loin, se rapprocher ou s’éloigner, d’autre encore sont plutôt à mes côtés même si leur voie est différente, et on avance à la même vitesse, j’en ai vu certains au loin prendre une autre direction, et disparaitre sur d’autres chemins, et enfin il y a ceux qui sont derrière moi, auxquels j’essaie de tendre la main. Il y a de tout, pour tout le monde, et largement de quoi échanger. Même si parfois sur ce chemin nous ressentons tous un sentiment de solitude, ce forum m’a aidé à ne jamais désespérer d’arriver un jour à bon port. Et j’ai réalisé que de port, il n’y en a pas. Il n’y a que plaisir, volupté, bonheur, et satisfaction de n’être pas dépendant du monde extérieur pour obtenir de la vie un plaisir immense, réel, et quasi permanent.
    C’est un excellent point de départ pour partager, communiquer, et vivre avec son prochain.

    Merci à @Adam, et à @Andraneros pour leur travail et leur persévérance à partager l’idée que la sexualité de chacun n’est pas écrite dans le marbre de nos gènes, de notre ADN ou de notre histoire.

    Bonne année à tous !

    #32487
    Andraneros
    Modérateur

    Bonne année à toi aussi @epicture !
    Tu nous dis :

    ce forum m’a aidé à ne jamais désespérer d’arriver un jour à bon port.

    Merci, c’est la plus précieuse récompense que nous espérons. Tu ajoutes :

    Et j’ai réalisé que de port, il n’y en a pas. Il n’y a que plaisir, volupté, bonheur, et satisfaction de n’être pas dépendant du monde extérieur pour obtenir de la vie un plaisir immense, réel, et quasi permanent.

    Ne serait-ce pas un des secrets du bonheur ? (réponse peut-être dans ton fil de discussion “Prostate et philosophie“)
    Bon cheminement @epicture.

    #32494
    Epicture
    Participant

    Des nouvelles !

    J’ai acquis ces dernier temps la capacité de dissocier les deux formes de jouissance que mon corps est capable de ressentir.
    Personnellement je préfère éviter de leur donner un genre, mais je comprends mieux ce que beaucoup ressentent comme leur part féminine, et leur part masculine.

    Je connaissais un plaisir bref, frustrant, mais qui pouvait néanmoins être puissant, et le massage prostatique, associé aux techniques de Mantak Chia, m’a permis de découvrir, et de faire grandir une autre forme de jouissance, plus profonde, moins localisée. Les techniques de Mantak Chia peuvent ont fait décoller ce nouveau plaisir, qui peu à peu s’est détaché du pénis. Je peux ressentir des orgasmes similaires aux orgasmes éjaculatoires, mais sans éjaculation, donc sans période réfractaire après l’orgasme, et donc multiples. Mais ce ne sont pas ces orgasmes qui sont cette nouvelle forme de jouissance, ils sont différents. Il y a, dans le processus de progression de la montée du plaisir une sorte de bifurcation. Si à ce moment de bifurcation je continue à stimuler le pénis, je bascule en mode multi orgasmique avec orgasmes péniens sous la forme ancienne et habituelle, bien que beaucoup plus puissant (super T), mais si je ralentis, voire cesse toute stimulation pénienne, je passe en mode orgasmique de cette nouvelle forme, qui est plus diffuse, plus subtile, plus profonde, et de nature insaisissable. De ce côté-ci , bien que j’ai fait d’énormes progrès, il y encore beaucoup de choses à approfondir, à expérimenter, mais le fait d’avoir identifié cette distinction entre ces deux plaisirs, est selon moi une étape décisive dans mon cheminement. Nous verrons quelle évolution cela apportera, mais elle est déjà pleine de promesses.

    Bon cheminement à tous !

    #32527
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @epicture :

    J’ai acquis ces dernier temps la capacité de dissocier les deux formes de jouissance que mon corps est capable de ressentir.
    Personnellement je préfère éviter de leur donner un genre, mais je comprends mieux ce que beaucoup ressentent comme leur part féminine, et leur part masculine.

    Je connaissais un plaisir bref, frustrant, mais qui pouvait néanmoins être puissant
    le massage prostatique, associé aux techniques de Mantak Chia, m’a permis de découvrir et de faire grandir une autre forme de jouissance, plus profonde, moins localisée.

    Je peux ressentir des orgasmes similaires aux orgasmes éjaculatoires, mais sans éjaculation, donc sans période réfractaire après l’orgasme, et donc multiples.

    Si je comprends bien ce que tu écris, @epicture, tu es devenu capable de vivre
    1) des orgasmes avec éjaculation que tu déclenches de moins en moins souvent et quand c’est le cas après une longue session de « massage pénien », pour reprendre le vocabulaire que tu utilises pour décrire ce que sont devenues désormais tes anciennes séances de masturbation ;
    2) des orgasmes sans éjaculation obtenus
    a. par ta pratique du « massage pénien » selon les principes et les exercices proposés par Mantak Chia qui te permet de déclencher et de reproduire à volonté des orgasmes « beaucoup plus puissants » que ceux que tu obtenais « avant »,
    b. par ta pratique du massage prostatique, orgasmes que tu sembles hésiter à nommer comme tels, voir ce que tu dis le 19 septembre « sans toutefois pouvoir affirmer sans équivoque que j’enchaîne les orgasmes ».
    c. par ta pratique sans masseur, A-less ou anerosless, que tu déclenches de plus en plus facilement et qui deviennent de plus en plus intenses, ou sous les caresses de ta femme, (mais dans ce cas ton plaisir est-il de même nature malgré la stimulation externe ?)

    C’est la première fois que tu emploies le terme « super T », même si tu le mets modestement entre parenthèses. Je constate que la manière dont tu vis tes expériences orgasmiques illustre à quel point tu as progressé dans l’expression de ta sensualité, dans la perception de la jouissance que te procurent tes zones érogènes de plus en plus sensibles, étendues et puissantes. Je constate aussi à quel point ta technique pour basculer dans la jouissance devient de plus en plus précise, de plus en plus affirmée. Tout ce que tu as découvert, tout ce que tu as dû apprendre devient naturel. En un mot tu atteins un niveau de maîtrise, ce qui ne signifie pas que ton cheminement soit terminé bien au contraire.

    Bon cheminement @epicture.

    #32531
    lighteningbolto
    Participant

    C’est impressionnant de voir les bifurcations subtile que peuvent prendre nos recherches.
    C’est fou qu’un petit rien puisse changer autant la finalité.
    Pour l’instant c’est trop flou pour moi mais comme toi j’ai deja eu des conséquences car j’avais stimuler de tel ou tel manière. Un joir moi aussi j’en ferais la cartographie 😉

    #32596
    Epicture
    Participant

    Pour répondre à @andraneros :

    Ton récapitulatif montre que tu as parfaitement compris où je suis sur ce chemin. Pour ce qui est de la maitrise, ce que je peux en dire, c’est que plus j’avance sur ce chemin, plus j’ai l’impression de maitriser, et d’un autre côté plus je me dis que toute maitrise est une illusion.
    Premièrement parce que chacun se raconte son évolution come il la vit et que les points de repères sont sommes toute très personnels, vont et viennent : un jour je pense avoir bien progressé, et le lendemain, je m’aperçoit de l’immensité encore possible et que ma maitrise de la veille parait bien dérisoire.
    Deuxièmement parce que ce que la maitrise, en même temps qu’elle progresse, doit disparaitre. Quelle contradiction ! Il faut maîtriser l’absence de maîtrise : c’est la porte d’entrée. Au final ça doit bien finir comme tu dis par devenir naturel, automatique, et quelque chose s’empare de tout mon être, sans avoir besoin d’y penser, donc finalement sans maitrise particulière.

    C’est le fruit d’un apprentissage, et d’une pratique, comme pour jouer d’un instrument de musique. L’autre jour j’écoutais de la musique, Lisa Ekdhal, mais ça marche aussi avec Madelaeine Peyroux, ou BJORK, ou Billy Holiday, et bien d’autres, et le son de sa voix me transperçait le corps, le faisait vibrer et provoquait, sur certaines fréquences, des spasmes chargés de plaisir, comme des mini orgasmes. Et je mesure le plaisir que cela doit-être de pouvoir jouer d’un instrument de musique, le faire vibrer, et vibrer avec lui, ce doit être jouissif. Moi, j’ai mon instrument : c’est tout mon corps. Tous mes organes deviennent peu à peu érogènes, sources de plaisirs et d’orgasmes, et désolidarisés de mon sexe. Quand je décide de m’en servir (de mon sexe) je passe dans un autre mode, mais ça reste encore difficile de revenir en arrière, pour rebasculer en mode exclusivement prostatique. C’est un jeu qui n’a de limites que temporelles, je ne suis pas allé encore jusqu’à l’épuisement.

    Ma façon de vivre le massage prostatique vient du fait que, comme @lighteningbolto, et d’autres qui sont passés sur ce forum, je suis marié et père de deux enfants, et qu’il n’est pas question que je sacrifie ma famille pour le massage prostatique, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Je n’en ressent aucune frustration.
    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures et que je prends mon petit déjeuner, dans ma voiture, sur mon siège de bureau, dans les toilettes, sur mon canapé, etc… l’autre jour, j’ai eu un spasme alors que mon fils était à côté de moi :
    “toi aussi tu as le hoquet me demanda-t-il ?”
    Oui, on peut dire ça comme ça. lui répondis-je

    Mais ce n’est pas gênant, ma femme me jette un regard complice et détourne son attention sur autre chose. Peu à peu ce plaisir gagne du terrain, peu à peu je me coule dans ses bras.

    Bon cheminement @andraneros

    #32602
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis :

    la maîtrise, en même temps qu’elle progresse, doit disparaître. Quelle contradiction ! Il faut maîtriser l’absence de maîtrise : c’est la porte d’entrée. Au final ça doit bien finir comme tu dis par devenir naturel, automatique, et quelque chose s’empare de tout mon être, sans avoir besoin d’y penser, donc finalement sans maîtrise particulière.

    Je suis tout à fait d’accord. A contrario c’est bien le problème de nombreux débutants dans leur apprentissage de la pratique du massage prostatique sans les mains.

    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence

    Heureux soit celui qui parvient à ce stade. La vie est changée, nous en sommes transformés.

    Bon cheminement @epicture.

    #32622
    SophiAir
    Participant

    @Epicture,
    je partage complètement tes propos :

    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures et que je prends mon petit déjeuner, dans ma voiture, sur mon siège de bureau, dans les toilettes, sur mon canapé, etc… l’autre jour, j’ai eu un spasme alors que mon fils était à côté de moi :

    Etre constamment sur la brèche, basculer dans le plaisir à chaque instant disponible, dans l’orgasme lorsque le temps et l’environnement le permettent. Un hoquet ? C’est ça, rester indétectable pour l’entourage, sans perdre l’occasion de profiter de notre trésor.
    Heureux nous !

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