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30 sujets de 181 à 210 (sur un total de 284)
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  • #30768
    bzo
    Participant

    Ce que tu nous dis là @bzo, c’est que la pratique du massage prostatique procede de la découverte de couches successives dans les sensations corporelles et/ou mentales

    cher @epicture, très certainement aussi
    mais ce que j’ai voulu dire plus haut, c’est qu’il y a plus qu’un seul type de plaisir possible avec la prostate,
    il y a la voie majoritairement empruntée, majoritairement évoquée,
    celle du traité d’Aneros et son pendant A-less tel que pratiquée par @nydor

    je me suis progressivement éloigné de cette façon de pratiquer
    parce que je ressentais en moi qu’il y avait moyen de faire autrement
    pour favoriser de plus en plus ce que je percevais en moi,
    ce que j’appelle le féminin enfoui, endormi quelque part au fond de moi
    et que je voulais réveiller de plus en plus
    et vivre ma séance, ressentir ma séance, au travers ce féminin

    et cela a fonctionné merveilleusement,
    le plaisir a complètement changé, les sensations ont complètement changé

    Cette ressemblance peut tout simplement être le signe que cette forme de jouissance est mixte, disponible chez l’homme comme chez la femme.

    mais beaucoup plus accessible à la femme,
    plus immédiatement à fleur de peau, à fleur d’organes, à fleur de main, chez la femme
    alors que chez nous, il est enfoui, enfoui tout au fond de nous
    dès lors pourquoi je n’aurai pas le droit à partir du moment où je suis parvenu à le réveiller
    il me plait à moi de l’appeler plaisir au féminin

    Je me trouve dans le même état mental. Je ne perçois pas de dimension féminine dans mon plaisir prostatique.

    est-ce pour cela que cela n’existe pas? qu’en pratiquant d’une certaine manière, différente de la tienne,
    il n’y a pas moyen d’éveiller des sensations, un état d’être durant la séance
    qui reflète cela?

    ton plaisir est puissant, magnifique, tu as atteint un stade très élevé dans l’évolution de ta pratique
    mais ce n’est pas forcément le seul type de plaisir, le seul type de sensations
    en faisant intervenir notre prostate
    qu’il y a moyen d’obtenir

    #30769
    Epicture
    Participant

    Bonjour @bzo

    dès lors pourquoi je n’aurai pas le droit à partir du moment où je suis parvenu à le réveiller
    il me plait à moi de l’appeler plaisir au féminin

    Bien sûr que tu as le droit. Personnellement j’ai dit que je ne savais pas. Je ne peux pas oarler de ce que je ne connais pas : je n’ai pas encore vecu de super O. J’ai vecu d’autres choses mais je n’ai pas de références experimentales pour parler de differences entre tel ou tel type de plaisir, sauf a parler éjaculation mais celui là nous lui avons réglé son compte.
    Donc je te fais parler, reformuler autrement pour me permettre de comprendre mieux ce dont tu parles. Ce qui ne signifie aucunement que je conteste que tu puisse ressentir quelque chose qui n’apparaît pas dans le traité, je suis bien placé pour le comprendre.
    Et aussi te faire comprendre que mon cheminement personnel ne semble pas pour le moment pasez par ce feminin dont tu parles. Pour le moment parce que finalement, je me retrouve dans pleins de détails que tu decris.
    Bonne journée @bzo

    #30770
    nydor01
    Participant

    Bonjour@bzo

    Si je n’ai pas de ressentis féminins, il est bien entendu que chacun vit et interprète son plaisir comme il le désire, sachant que la part mentale est un élément primordial dans la jouissance. Chacun son voyage, qui est unique et personnel.
    🙂

    #30971
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    Je suis sur un chemin vraiment pas conventionnel : la masturbation contrôlée.

    J’ai beau essayer de rester collé au massage prostatique comme source principale de mon plaisir, mais le massage pénien sans éjaculation, me fait parvenir à des sommets de plaisirs jamais atteint avec le massage prostatique.
    Cependant, je ne suis pas en train de jeter tous mes joujoux de massage prostatique à la poubelle. Il y a une dynamique entre le massage pénien et le massage prostatique. Les deux vont ensemble. Lorsque je me sers de mon sexe et en particulier du gland comme d’un clitoris, j’ai remarqué qu’à chaque petite pression, est associé une contraction au niveau pelvien. La multiplication de ces contractions sont la source d’un plaisir hautement érogène. Il ne s’agit pas du plaisir du massage pénien, qui est pourtant bien présent également, mais celui ci, il faut s’en méfier car il conduit tout droit à l’éjaculation. En revanche, arrivé à un certain point d’excitation, chaque pression sur le gland envoie, via la contraction pelvienne une décharge orgasmique dans mon corps, au point que mon abdomen se contracte violemment et provoque une nouvelle décharge.
    Il n’y a rien d’autonome là dedans, tout est provoqué. Pas nécessairement sous contrôle, mais provoqué. Dans la stimulation, il y a un espace protégé, sans risque d’éjaculation, ou le massage provoque des vagues intenses de plaisir, jusqu’à un pic où il faut ralentir, voire s’arrêter, attendre quelques secondes, et reprendre pour un nouveau cycle : si on ne sort pas de cette alternance, c’est sans fin, par contre l’éjaculation arrête tout, et il faut attendre quelques jours avant de pouvoir retrouver suffisamment de désir pour atteindre ces sommets.
    Ce matin, dans la succession de ces cycles, j’ai introduit des caresses anales : ça ajoute une dimension nouvelle au plaisir qui est décuplé. Mais j’ai du m’arrêter, je n’avais plus de temps.

    Pour le moment, je ne parviens pas à trouver cet état particulier et nécessaire pour que les contractions du rectum deviennent autonomes. Je sais que c’est possible, mais il faut totalement s’abandonner. Matériellement, ce n’est malheureusement pas possible, je sais que ça va me conduire à pousser des cris, je l’ai déjà fait en dormant. De plus je sais que ça conduit à avoir des convulsions, et ça non plus, ce n’est pas gérable dans mon environnement.

    Cela dit, je vis quand même des moments de pur bonheur. Je les porte avec moi quotidiennement. Cela peut paraitre à certain comme manquant de partage, mais je ne suis pas encore assez assuré pour que cette démarche soit pour moi une évidence, donc je pratique en solitaire, quand tout le monde dans la maison est endormi. Le matin est le meilleur moment, je suis en forme, et parfois, comme j’ai passé la nuit avec un masseur prostatique, ma prostate est bien sensible, prête à décoller.

    Bises à tous et bon cheminement

    #30973
    Andraneros
    Participant

    Les contraintes qui t’empêchent d’exprimer ta jouissance autant que tu le souhaites te conduisent à découvrir comment marier le meilleur des deux mondes. Tu pousses au plus haut ton excitation sexuelle sous l’effet de la stimulation de ton pénis et tu l’orientes à l’intérieur de ton corps, tu la fais circuler pour garder le contrôle sans fin d’un état initialement pré-orgasmique qui devient peu à peu, avec la pratique, définitivement orgasmique.
    Tu suis à ta manière le chemin proposé par Mantk Chia.

    Ce matin, dans la succession de ces cycles, j’ai introduit des caresses anales : ça ajoute une dimension nouvelle au plaisir qui est décuplé. Mais j’ai du m’arrêter, je n’avais plus de temps.

    Quel dommage.

    Pour le moment, je ne parviens pas à trouver cet état particulier et nécessaire pour que les contractions du rectum deviennent autonomes. Je sais que c’est possible, mais il faut totalement s’abandonner.

    C’est important en effet. L’exemple donné par @jieffe montre à quel point il a progressé quand, se retrouvant seul dans sa maison, il a pu donner libre cours à l’expression sans retenue de sa jouissance.
    Je suis heureux de lire :

    je vis quand même des moments de pur bonheur. Je les porte avec moi quotidiennement.

    Bon cheminement @epicture.

    #30974
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Andraneros

    Quel dommage.

    Patience et longueur de temps…

    Tu suis à ta manière le chemin proposé par Mantk Chia.

    C’est tout a fait ça ! Mais avec dans ma besace une certaine experience du massage prostatique, façon “traité d’aneros” ce qui est très utile.

    Bon cheminement à toi aussi

    #30979
    bzo
    Participant

    J’ai beau essayer de rester collé au massage prostatique comme source principale de mon plaisir,

    c’est peut-être parce que tu essaies de coller à une pratique façon traité d’Aneros
    mais il y a bien d’autres façons d’exploiter sa prostate, j’en suis le parfait exemple

    Il y a une dynamique entre le massage pénien et le massage prostatique. Les deux vont ensemble.

    oh que oui, rien d’aussi puissant, serais-je tenté d’écrire,
    la synergie que je parviens à créer entre les deux, rien que d’y penser j’en ai des frissons partout

    cependant chez moi les vibrations prostatiques restent la source principale,
    je fais toujours attention de garder cet équilibre,
    je frotte, j’effleure mes parties génitales,
    de temps à autre j’y vais plus directement, même une caresse ou deux de l’ensemble de temps à autre
    mais cela reste toujours très bref
    car je sens en moi un équilibre ainsi,
    c’est ainsi que c’est le plus puissant, selon mon expérience,
    c’est ainsi que je parviens à obtenir en moi cette onctuosité généralisée,
    ce nectar omniprésent, chaud, vibrant, qui pulse, qui frémit,
    qui semble une caresse ineffable

    Ce matin, dans la succession de ces cycles, j’ai introduit des caresses anales

    excellent, mes bouts de doigts, mes petits souris d’amour curieuses,
    quand elles courent dans ma raie, vont et viennent dans mon anus-pussy,
    c’est totalement délicieux,
    en plus je coince entre mes cuisses mes parties génitales et j’ajoute les contractions,
    sublimissime

    Cela dit, je vis quand même des moments de pur bonheur. Je les porte avec moi quotidiennement

    c’est le plus important, cultive-les, explore, essaie,
    il n’y a pas de limites, c’est tellement bon de toujours les repousser,
    de sentir notre territoire s’agrandir

    une fois qu’on découvre qu’on peut obtenir du plaisir autrement
    qu’avec sa queue dressée,
    un plaisir même beaucoup plus riche et plus subtil,
    il y a tant de pistes à explorer, tant de continents inconnus à aborder
    pour celui qui ose et qui est patient

    mais tu devrais essayer de faire participer ta prostate plus à la fête, beaucoup plus,
    c’est le larron qui manque,
    alors ton décollage sera encore plus total, plus puissant, plus délicieux

    ne reste pas bloqué par le traité d’Aneros,
    en aneroless, essaie juste des contractions, cela peut devenir d’une efficacité totale
    pour faire vibrer la prostate,

    les muscles autour de l’anus, du périnée,
    pense à une pénétration, les muscles que tu utilises pour la pénétration ,
    tout le bassin prolongé des muscles immédiatement autour de l’anus et du périnée,
    enfin cela s’est le tout grand mouvement de queue vers l’intérieur,
    le full swing

    imagine un mouvement de pénétration mais vers l’intérieur,
    tantôt juste du bout des muscles, un peu de périnée engagé,
    tantôt le full swing avec tous les muscles du bassin, des fesses et même les abdominaux
    et je peux te dire que je sens ma prostate vibrer de bonheur à chaque fois
    même avec le plus petit des mouvements

    en fait à chaque fois j’ai l’impression de presser directement ma prostate au passage
    c’est peut-être pas juste qu’une impression

    #31057
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Je suis en mode orgasme de la vallée. C’est une expression Tao, pour parler de l’orgasme non éjaculatoire. Il n’atteint pas les pics de l’orgasme éjaculatoire, mais peut être répété indéfiniment, à condition de ne pas éjaculer.
    Ce mode de stimulation, qui vise la séparation de l’orgasme et de l’éjaculation, nécessite, tout comme le massage prostatique, une concentration spécifique sur différents points en même temps :

    1 – la stimulation pénienne
    2 – la respiration
    3 – les mouvements du bassin
    4 – les contractions pelviennes
    5 – les mouvements de la tête
    6 – les mouvements des jambes

    l’ensemble de ces stimulations pratiquées en même temps (selon un art qui nécessite une certaine expérience que je n’ai pas encore), sont chacune tour à tour source de plaisirs et de circulations vibratoires d’intensité variables, c’est-à-dire d’infimes à puissantes.

    Je peux ressentir très distinctement la pulsation de ma prostate, de façon aléatoire. Je n’ai pas le contrôle de son démarrage et de son arrêt.
    Je peux, en dehors de toute stimulation pénienne, exercer des contractions pelviennes et générer des orgasmes puissants.
    Je ressens des vagues de plaisir continu qui parfois me submerge, mais je dois faire attention de ne pas entrer en cycle éjaculatoire.

    Au fil des jours, je perçois que la stimulation pénienne joue le rôle d’allumeur : Il allume toute la zone du bassin, l’anus, la prostate, le gland, le corps de la verge, les testicules, le périnée, etc… et rayonne dans tout le corps. Peu à peu, la stimulation pénienne se fait moins intense, et donne plus de place aux autres sources de stimulation. Cet allumage, je ne suis jamais parvenu à l’obtenir via le massage prostatique.

    Hier, dans le cours d’une séance éclair de 15 min , j’ai inséré un toy anal en forme de petit tube. Comme attendu, les sensations ont décuplé.

    Je vis, à travers cette pratique une intensification de mes sensations, c’est assez fou.

    Ce qui fais le côté fou, c’est d’être toujours en zone borderline éjaculatoire. L’absence d’éjaculation, combinée à une stimulation presque quotidienne, me met dans un état d’excitation ultime que je ne connaissais pas. Il faut gérer tout au long de la journée, et de la nuit. Je me suis donné comme objectif de maintenir cet état ultime d’excitation, tout en apprenant à le réguler, par la concentration, et la respiration. Je peux basculer dans des micro séances de méditation, me mettre en contact avec ce volcan qui bouillonne, et l’apaiser.

    À l’heure où j’écris ce post, il y a le feu en moi. C’est incroyable à quel point j’adore cette sensation. Je suis en contact permanent avec toutes les fibres de mon corps, qui vibrent. Et quand je fais une séance de stimulation, les vibrations s’amplifient comme une partition musicale intérieure. A chaque fois, je joue un nouveau morceau. Pour l’instant c’est un peu cacophonique, mais je sens très clairement le potentiel symphonique.

    Bon cheminement à tous !

    #31060
    bzo
    Participant

    tu sembles avoir trouvé un système qui te convient,
    en tout cas pour l’instant
    et qui t’apporte beaucoup de plaisir

    il y a certaines similitudes avec ce que je fais
    mais chez moi, c’est tout de même basé sur la prostate

    si j’ai bien compris , c’est de la masturbation contrôlée
    et détournement de l’énergie et des ondes éveillées par celle-ci vers le reste du corps
    en combinaison avec des caresses et des mouvements et aussi de l’anal maintenant

    si c’est ainsi, ce qui est tout de même assez ennuyeux,
    c’est que tu dois constamment surveiller pour ne pas aller jusqu’à l’éjaculation,
    cela ne doit pas être toujours facile ,
    l’envie de lâcher ton coup doit être assez lancinant par moments, non?

    À l’heure où j’écris ce post, il y a le feu en moi. C’est incroyable à quel point j’adore cette sensation. Je suis en contact permanent avec toutes les fibres de mon corps, qui vibrent. Et quand je fais une séance de stimulation, les vibrations s’amplifient comme une partition musicale intérieure. A chaque fois, je joue un nouveau morceau. Pour l’instant c’est un peu cacophonique, mais je sens très clairement le potentiel symphonique.

    hé hé, ça a l’air puissant,
    je continue de penser que cela manque de prostate,
    que cela gagnerait encore en intensité et en richesse

    #31062
    bzo
    Participant

    désolé de la ramener tout le temps avec la prostate,
    j’ai l’impression d’être un peu rabat-joie,
    ce qui compte bien sûr, c’est que tu t’épanouisses dans ta pratique,
    qu’elle te fasse éprouver des sensations puissantes, délicieuses

    cher @epicture, tu traces ta voie, qu’elle te soit fertile et épanouissante

    #31065
    Epicture
    Participant

    ce qui est tout de même assez ennuyeux,
    c’est que tu dois constamment surveiller pour ne pas aller jusqu’à l’éjaculation,
    cela ne doit pas être toujours facile ,
    l’envie de lâcher ton coup doit être assez lancinant par moments, non?

    Au debut de la seance ca demande d’être vigilant, mais il arrive un moment ou le plaisir est tellement envahissant que je ne veux pas que ça s’arrête, et l’éjaculation sonne comme un arrêt brutal, et dont le plaisir est assez limité en comparaison des ondes que provoque la masturbation.
    Quand on emploi le mot masrurbation, on s’imagine assez vite un homme replié sur lui même avec un geste frénétique jusqu’à un orgasme liberatoire et bref. Pour ce qui me concerne, la vitesse est tres varaible, et lorsque je suis au passage d’un col, le geste est plutôt assez lent et langoureux. Les mouvements de mon corps sont assez proches de ce que tu decris dans ta pratique.
    De plus, chaque jour je pousse les sensations un peu plus loin.
    Mais il ne faut pas croire que la prostate ne participe pas bien au contraire. C’est juste que pour moi, ce qui la met en ebulition passe par le penis. Je sens ses pulsations. Avec le massage prostatique, je n’arrive pas aux memes resultats. C’est bien plus frustrant (pour moi je le repette) que de contenir mon ejaculation.
    Mais je ne preche pas pour cette pratique, elle peut tout a fait encore evoluer vers autre chose. J’essaie d’écouter mon corps et de le satisfaire. Nous passons de bon moments. Nous nous rassemblons.
    Bon cheminement a toi @bzo

    #31066
    SophiAir
    Participant

    Salut @Epicture,
    Nos pratiques sont bien différentes. Mais quand tu parles de sensation permanente d’avoir le feu en toi, et de ressentir chaque fibre de ton corps, là on se rejoint. Provoquer à chaque moment des vagues de plaisir et des montées orgasmiques, les stopper (quand je suis en public par exemple) et recommencer encore et encore. Hummmm quel bonheur ! J’ai hâte de lire tes prochains voyages.

    #31105
    Epicture
    Participant

    Je chevauchais dans ma vallée langoureuse, passant d’un col orgasmique à l’autre, me faufilant entre les pics éjaculatoires, j’étais assailli de vibrations orgasmiques, mon corps crepitait de plaisir, mon cerveau était étincelant, à la limite du décrochage. Ma main droite caressait lentement mon sexe alternativement dressé et au repos, ma main gauche circulait sur le reste de mon corps venant parfois explorer le sillon anal. Mon bassin faisait des mouvements de rotation, et mes jambes, accompagnant ce mouvement s’ouvraient et se fermaient venant presser delicatement mes testicules. Régulièrement, des spasmes abdominaux venaient me secouer le torse et provoquaient des bouffees de chaleur et de plaisir. Mon front perlait de sueur. Cela faisait environ 1 heure que je virevoltais quand soudain, je fus propulsé en haut d’un pic sans pouvoir retenir l’assencion… L’atterrissage fut brutal, et la crainte de devoir recommencer tout le trajet jusqu’à cet état sommital d’excitation, m’ouvrant la porte de ma vallée langoureuse, me decourageait.

    Mais en réalité, mon effort ne fut pas vain. L’éjaculation ne réduit pas tout à néant. L’excitation ne retombe pas au degré zéro. L’équilibre qui doit s’opérer entre excitation et relaxation est une chose fragile. Le taux d’excitation doit pouvoir monter en même temps que le degré de relaxation. C’est un point d’orgue, une mise en suspension. De cet état dépend la réussite de mes explorations.

    Ma pratique est double. Je n’ai pas basculé ni d’un côté ni de l’autre chacune de mes pratiques, masturbatoire, et prostatique m’apporte sont lot de bonheur. C’est comme si il y avait synergie entre les deux.

    l’autre soir j’ai joué avec les contractions anales, avec mon Helix trident, sentant les contractions involontaires de plus en plus prête à prendre les commandes, explorant ces petits recoins pour que mon corps trouve ce petit passage, aussi gros qu’une tête d’épingle, aspirant mon être dans l’orgasme généralisé. Je le sais là, tout prêt, juste derrière, mais le passage est encore trop étroit, ou je suis encore trop encombré de choses et d’objets inutiles de l’autre côté de ce passage.

    Bon cheminement à tous

    #31113
    bzo
    Participant

    Je chevauchais dans ma vallée langoureuse, passant d’un col orgasmique à l’autre, me faufilant entre les pics éjaculatoires, j’étais assailli de vibrations orgasmiques, mon corps crepitait de plaisir, mon cerveau était étincelant, à la limite du décrochage. Ma main droite caressait lentement mon sexe alternativement dressé et au repos, ma main gauche circulait sur le reste de mon corps venant parfois explorer le sillon anal. Mon bassin faisait des mouvements de rotation, et mes jambes, accompagnant ce mouvement s’ouvraient et se fermaient venant presser delicatement mes testicules. Régulièrement, des spasmes abdominaux venaient me secouer le torse et provoquaient des bouffees de chaleur et de plaisir. Mon front perlait de sueur. Cela faisait environ 1 heure que je virevoltais

    superbe, tu chevauches là un mustang sauvage ,
    galopée folle, galopée grisante

    ’autre soir j’ai joué avec les contractions anales, avec mon Helix trident, sentant les contractions involontaires de plus en plus prête à prendre les commandes, explorant ces petits recoins pour que mon corps trouve ce petit passage, aussi gros qu’une tête d’épingle, aspirant mon être dans l’orgasme généralisé. Je le sais là, tout prêt, juste derrière, mais le passage est encore trop étroit

    ça viendra, l’obstination finira par payer

    #31175
    SophiAir
    Participant

    l’autre soir j’ai joué avec les contractions anales, avec mon Helix trident, sentant les contractions involontaires de plus en plus prête à prendre les commandes, explorant ces petits recoins pour que mon corps trouve ce petit passage, aussi gros qu’une tête d’épingle, aspirant mon être dans l’orgasme généralisé. Je le sais là, tout prêt, juste derrière, mais le passage est encore trop étroit, ou je suis encore trop encombré de choses et d’objets inutiles de l’autre côté de ce passage.

    Ca vient, @Epicture ! Laisse ce “passage” se dilater de lui-même. Tu es arrivé à un point où juste un tout petit peu plus de lâcher prise va tout faire exploser, et t’envoyer t’éparpiller dans les étoiles.

    Ma pratique est double. Je n’ai pas basculé ni d’un côté ni de l’autre chacune de mes pratiques, masturbatoire, et prostatique m’apporte sont lot de bonheur. C’est comme si il y avait synergie entre les deux.

    Arriver à vivre simultanément deux types de plaisir ! Quel bonheur ! J’ai testé lors d’une fellation prodiguée par mon compagnon, à laquelle j’ai couplé les sensations A-less. Bluffant !

    Hâte de lire ta prochaine expérience

    #31241
    Epicture
    Participant

    Je suis retourné dans la plaine, laissant mon beau mustang à l’écurie, et continué ma route à pied. Mais le chemin n’est pas pavé de roses, je le sais. Alors je continue ma marche et reprend ma route vers les vallées luxuriantes. Je reprends mon ascension, pas après pas, jour après jour. Il faut reconstituer le stock énergétique. Attendre que le désir s’accumule. Mon énergétique sexuelle est totalement dépendante de mes éjaculations. C’est incroyable. j’ai vécu tant d’années sans savoir que je me vidais de mon énergie. Sa valeur m’apparait maintenant comme évidente. Enfourcher la bête ne peut pas se faire sans énergie, il en faut une certaine dose, mais la difficulté pour moi maintenant, c’est de parvenir à rester dans la vallée. A rester sur ma monture. Après avoir emmagasiné une belle quantité d’énergie, et en avoir un peu profité, j’ai certes subi un petit accident, mais je voulais aussi refaire l’expérience de l’état après éjaculation. C’est pour ça que je peux affirmer aujourd’hui que, me concernant, être plein d’énergie, c’est-à-dire être resté une dizaine de jours sans éjaculer, c’est une condition première au voyage prostatique, pénien, et plus encore.
    Mais, détail important, après une quinzaine de jour, une éjaculation accidentelle est toujours possible, mais la perte d’énergie n’est pas totale, il subsiste un matelas d’énergie sur lequel repartir. Il faut plusieurs éjaculation le même jour, ou du jour au lendemain, pour que l’énergie s’évapore presque totalement. Donc, il ne faut pas non plus faire une fixette sur le fait d’éjaculer ou pas. L’important c’est que mon être sait désormais que ce qu’il recherche, ce n’est pas cet orgasme éjaculatoire, c’est la continuité vibratoire qui se propage dans chaque partie de mon corps, qui monte, puis redescend, encore, et encore, et encore… et qui monte chaque fois un peu plus haut.
    Emporte moi sur ton tapis volant !!!!

    Bises à tous ! les amis prostatonautes

    #31275
    bzo
    Participant

    C’est pour ça que je peux affirmer aujourd’hui que, me concernant, être plein d’énergie, c’est-à-dire être resté une dizaine de jours sans éjaculer, c’est une condition première au voyage prostatique, pénien, et plus encore.

    on est totalement d’accord là,
    en tout cas, être capable d’éveiller un plaisir, des sensations, au maximum de leur capacité,
    il faut au moins une dizaine de jours
    si on s’est vidé les couilles tout seul,
    en couple, c’est autre chose, j’ai ma théorie d’échange des énergies sexuelles,
    on se vide les couilles mais on a renouvelé notre énergie sexuelle malgré tout
    car on s’est empli de celle de notre partenaire,
    ainsi le temps d’avoir les réservoirs au maximum, est beaucoup moins long, voire inexistant
    mais je sais que tu es sceptique sur cette théorie

    je vois bien ce que tu fais, ce que tu obtiens,
    je sens pas mal de similitudes entre nos pratiques
    sauf tout de même pour le moteur principal, on fonctionne pas avec le même carburant

    moi ce sont effleurements, pressions, caresses, génitales, très très variées,
    avec les doigts ou (et) les cuisses
    mais liés intimement, synchronisés, aux contractions qui font vibrer ma prostate,
    ensemble ils forment mon moteur

    jamais aucun geste de masturbation, ni même de caresses explicites
    ou alors très brèves

    dans mon système, mon sexe reste à peu près au repos,
    durcit un peu mais jamais au-delà,
    donc aucun risque d’éjaculation

    et puis ce moteur lié aux caresses, aux mouvements divers du corps
    mais je sens bien que chez toi aussi,
    tu es parvenu à répandre à tout ton corps les sensations de ton bassin
    et puis que tu as désormais tout le mécanisme intime aussi,
    le lâcher prise, se laisser emporter, céder et se laisser porter

    moi je dois dire que ta façon de faire, ne me conviendrait pas du tout,
    si j’effectuais les gestes de la masturbation,
    en deux temps, trois mouvements j’éjaculerais
    tellement les réservoirs sont pleins, tellement mon énergie sexuelle est complète, totale,
    inflammable

    si ma queue devient dure, vraiment dure,
    quelques mouvements de masturbation et elle cracherait son jus
    mais avec mes jeux, je peux y aller pendant des heures sans problème,
    toutes les ondes sexuelles sont redirigées vers l’intérieur
    malgré les nombreux attouchements ,
    parfois très directs, touchant tout mon sexe, à pleine main,
    saisissant tout l’appareil, le serrant,
    mais jamais de réelles caresses ou alors très brèves

    c’est vraiment une question de types de mouvements,
    une façon de mettre à contribution ses parties génitales,
    ce n’est plus un sexe avec ses boules pour moi,
    c’est juste un réservoir à ondes sexuelles à exploiter autrement,
    à toucher autrement aussi,
    j’enfonce un doigt dans mes bourses par exemple,
    je reste ainsi de longues secondes, ne bougeant pas ce doigt,
    sa présence ainsi suffit,
    avec mon autre main qui caresse, avec mon corps qui est en mode liane lascive
    et puis les contractions qui font vibrer ma prostate
    mais aussi qui font bouger légèrement mes parties,
    ainsi avec ce doigt enfoncé, cela éveille toutes ces ondes sexuelles mâles
    qui font mon délice, le délice de ce féminin, appelons-le ainsi,
    que j’éveille en moi,
    qui prend les commandes en moi

    #31277
    Epicture
    Participant

    Oui @bzo, depuis que je te lis, j’ai fini par bien comprendre ta pratique, et je la respecte en tous points. J’y trouve une source d’inspiration et d’encouragement, ce dont je te remercie vivement. Ma différence provient comme tu dis de mon moteur. Mais en fait, c’est bien de la prostate qu’il s’agit, sauf que son activation, son decollage est obtenu via stimulation penienne. Le probleme, en effet, c’est que cette stimulation provoque aussi éjaculation. Mais, avec la pratique, je maitrise de mieux en mieux, et j’arrive de plus en plus rapidement à un seuil, où le penis est mou, mais sa stimulation ne m’entraine plus sur le terrain de l’ejaculation, mais du plaisir que je sens de plus en plus nettement comme prostatique.
    Mais tout ceci ne m’empêche pas de pratiquer aussi le massage prostatique, avec ou sans aneros, et ce, sans aucune stimulation penienne. Mais les resultats sont assez poussifs. Il ya tout un tas de conditions à remplir, il faut comme ci, comme ca, un peu la, un peu ci, mais pas trop, etc…
    En suivant ma voie, je gagne en sérénité, et j’aborde les sessions de massage prostatique avec moins d’attente.
    Comment peut-on être surexcité comme je le suis, sans attente, et détendu quand on sent qu’on est tout prêt de décoller, mais que non, on reste au sol ? Pour moi, c’est pas possible.
    Alors je vais chercher du decollage autrement, et ça marche.
    Mais je pense vraiment que ça n’est pas la finalité. C’est une étape, sur mon chemin. Qui sait ce que je vais y rencontrer encore ? Pas moi en tout cas.
    Ah oui autre chose, je comprend bien maintenant ton vecu au feminin. Dans le mouvement du corps, la gestuelle, la vocalisation, les soubresauts, tout cela en effet n’est pas habituel pour moi, cela tient à la durée. La femme est dans la durée (ce qui ne signifie pas la longueur de temps) sans debut, ni fin, alors que l’homme est dans le temps, c’est à dire qu’il vise un but.
    Bises à toi et à tous les lecteurs

    #31282
    bzo
    Participant

    sauf que son activation, son decollage est obtenu via stimulation penienne. Le probleme, en effet, c’est que cette stimulation provoque aussi éjaculation.

    cela ne doit vraiment pas être facile

    Mais tout ceci ne m’empêche pas de pratiquer aussi le massage prostatique, avec ou sans aneros, et ce, sans aucune stimulation penienne. Mais les resultats sont assez poussifs. Il ya tout un tas de conditions à remplir, il faut comme ci, comme ca, un peu la, un peu ci, mais pas trop, etc…

    tu devrais essayer d’autres voies de stimuler avec masseur ta prostate que celle décrite dans le traité”,
    j’ai laissé tomber cette voie assez rapidement et je n’ai plus jamais regarder en arrière,
    il y a d’autres manières de stimuler sa prostate

    mais par la bande, d’après ce que tu écris, tu en as peut-être découverte une,
    explore-la bien,, prends ton temps, insiste pour l’impliquer toujours autant que possible,
    la prostate est essentielle dans nos jeux, pour aller loin,
    il faut absolument la faire participer

    En suivant ma voie, je gagne en sérénité, et j’aborde les sessions de massage prostatique avec moins d’attente.
    Comment peut-on être surexcité comme je le suis, sans attente, et détendu quand on sent qu’on est tout prêt de décoller, mais que non, on reste au sol ? Pour moi, c’est pas possible.
    Alors je vais chercher du decollage autrement, et ça marche.
    Mais je pense vraiment que ça n’est pas la finalité. C’est une étape, sur mon chemin. Qui sait ce que je vais y rencontrer encore ? Pas moi en tout cas.

    c’est ta voie et si tu y trouves des satisfactions, elle est bonne incontestablement
    et elle va t’aider à aller plus loin,
    tu as fait d’énormes progrès, cela se sent dans ce que tu écris,
    tu y gouttes , aux sensations fortes, aux sensations abyssales en nous,
    par certains aspects tu es loin, très très loin

    Ah oui autre chose, je comprend bien maintenant ton vecu au feminin. Dans le mouvement du corps, la gestuelle, la vocalisation, les soubresauts, tout cela en effet n’est pas habituel pour moi, cela tient à la durée. La femme est dans la durée (ce qui ne signifie pas la longueur de temps) sans debut, ni fin, alors que l’homme est dans le temps, c’est à dire qu’il vise un but.

    il y a aussi une irrésistible sensation de féminisation durant la séance,
    même si je ne suis pas sûr que de l’extérieur, cela ressemble à des gestes, des mouvements de femme
    mais c’est ressenti comme cela en tout cas,
    d’une manière tellement irrésistiblement,
    que je ne peux pas ne pas nommer cela ainsi sans trahir ce que je vis dans ma chair tellement intensément

    #31548
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    j’introduis peu à peu dans ma pratique du massage pénien enseigné par Mantak Chia, des stimulations non péniennes. j’utilise le terme de massages péniens parce que le terme masturbation est trop connoté comme une activité rapide, palliative, et à but éjaculatoire. Le massage pénien, c’est tout autre chose. C’est pour moi maintenant de plus en plus clairement une voie d’accès au plaisir prostatique.

    Donc, j’introduis d’autre formes de stimulation :
    – les tétons, ont une sensibilité telle que leur “rewiring” conduit directement à des réactions prostatiques
    – L’introduction de masseurs prostatiques bien sûr, mais pas trop gros
    – l’intérieur des cuisse est un puissant stimulant, et le jeu d’ouverture et de fermeture des cuisses
    – L’usage des doigts, et des ongles, permettent de mettre tous le corps en éveil
    – J’utilise également régulièrement un cockring, qui enserre mon pénis et mes testicules, cela crée une légère pression à la base de la verge, et sur le périnée qui forme une sorte d’accélérateur orgasmique.

    Le masseur, sous le jeu du mouvement de mes cuisses qui s’ouvrent et se ferment et des mouvements du bassin qui bascule d’avant en arrière, bouge à l’intérieur de mon rectum de façon jubilatoire. Le fourmillement ressenti au niveau de la prostate, s’associe à l’onde orgasmique provoquée par le massage pénien, et remonte jusque dans mon cerveau, redescend dans mon visage sous forme de chaleur, mon dos se met à suinter, mon front s’humidifie, je sens la sueur couler à la naissance de mon sillon fessier, et les vagues s’enchainent, mon cœur perd les pédales se met à battre de façon hiératique, je sens mes muscles pectoraux vibrer, et ma bouche s’ouvre pour que sorte le son de ma jouissance, mais je dois le retenir car je ne suis pas seul.
    A mesure que ma pratique progresse, le massage pénien se fait moins intense et laisse place aux autres sources de plaisir, qui grandissent peu à peu. Naissent alors de nouvelles sensations, dont je perçois, au milieu des vagues vibratoires de plaisir le potentiel immense.

    Je me focalise de moins en moins sur le fait d’éjaculer ou pas, ça devient naturel. Quand la pression devient trop forte, je passe en mode massage prostatique, ouverture fermeture des jambes, bascule du bassin, puis j’y reviens, puis j’arrête pour faire un tour sur les tétons, ou l’entrecuisse, c’est un voyage délicieux, dans la vallée orgasmique, je circule entre les pics éjaculatoires.
    Parfois je suis propulsé vers une éjaculation, de façon involontaire, alors j’arrête toute stimulation, je laisse faire, je profite sans rien faire. De cette façon l’éjaculation se fait moins abondante, et je perds moins d’énergie. Cela me permet de reconstituer plus rapidement mon énergie sexuelle, indispensable à la pratique, que j’apprécie de plus en plus.

    Bises à tous et bon cheminement !

    #31551
    bzo
    Participant

    je vois bien ce que tu es en train de faire
    et je ne peux que te donner raison,
    elle est aussi ma façon de faire,
    une fois que tu te mets hors des sentiers battus,
    la seule manière, c’est de tester, d’explorer exhaustivement chaque chemin, chaque filon,
    jusqu’à ce qu’on puisse éliminer peu à peu les culs de sac, les scories, les erreurs de toutes sortes,

    il y a déjà si peu de manuels concernant une pratique , classique, disons, du massage prostatique
    mais si on prend un autre chemin, alors on ne peut compter vraiment que sur soi-même

    mais une fois tout le travail de filtrage, d’élimination, d’optimisation, de balisage, effectué,
    une fois arriver à ce point, tu auras entre les mains une pratique qui n’est qu’à toi,
    que tu ne dois qu’à toi
    et qui sera une plateforme puissante de décollage, d’exploration
    pour vivre des moments qui ne seront qu’à toi

    bon courage cher @epicture,
    je te sens vraiment sur une voir proche de la mienne par bien des égards,
    c’est une exploration tellement excitante,
    on touche à des domaines totalement neufs, totalement inconnus, en nous,
    la récompense est à la hauteur de cette audacieuse voie dans laquelle tu t’es engagée
    mais déjà maintenant je te sens loin, déjà goûtant à des sensations puissantes, très avancées

    #31552
    bzo
    Participant

    cher @epicture, encore une chose,
    toi qui est devenu aussi apprenti-sorcier touche à tout,
    une piste que tu devrais explorer,
    enfin pour moi, c’est la voie royale pour faire participer la prostate à mes jeux,
    pour la faire vibrer,
    ce sont les contractions

    sans rien donc, pas de masseur, juste les muscles autour de l’anus, du périnée,
    tu les contractes, mouvement lascif, avoir la sensation d’un mouvement de pénétration,
    essaie, chez moi c’est mon moteur principal,
    ma petite pile atomique d’amour

    cela peut être aussi un mouvement plus ample, avec tous les muscles fessiers,
    voire tous les muscles du bassin et même les abdominaux qui se contractent

    essaie avec un peu de patience, combiné avec tout le reste, tu m’en diras des nouvelles

    #31555
    Andraneros
    Participant

    C’est magnifique @epicture ! Je suis très heureux de lire que tu trouves une voie, ta voie vers l’amplification de la perception de ta sensualité. Tes messages illustrent, une fois de plus, à quel point chaque cheminement vers une forme de plaisir ultime est à la fois profondément personnel et vraiment universel dans la mesure où plus tu avances, plus ton expérience te fait connaître ce que d’autres vivent à partir d’une approche différente.

    J’ai le sentiment, à lire ton dernier message, que tes sessions ont maintenant pris une intensité impressionnante. Tu sembles définitivement passer de l’orgasme localisé, plutôt bref, clos par l’éjaculation et associé à la stimulation du pénis à la jouissance profonde de tout le corps, qui se prolonge, se renouvelle et te fait peu à peu basculer dans un état proprement orgasmique.

    J’en conclus que l’application des conseils donnés par Mantak Chia t’a permis d’accélérer ta progression vers une jouissance de nature prostatique en débloquant à la fois la perception de tes nouvelles sensations et le relâchement musculaire nécessaire à la circulation de ton énergie sexuelle.

    Bravo pour tes efforts de compréhension de ces phénomènes et pour ton application à mettre en œuvre les techniques propres au massage prostatique et celles propres à la maîtrise de l’énergie sexuelle proposées par Mantak Chia.

    Je te dis à toi aussi que ce n’est que le commencement. Bon cheminement @épicture.

    #31563
    Epicture
    Participant

    Tu sembles définitivement passer de l’orgasme localisé, plutôt bref, clos par l’éjaculation et associé à la stimulation du pénis à la jouissance profonde de tout le corps, qui se prolonge, se renouvelle et te fait peu à peu basculer dans un état proprement orgasmique.

    Oui en effet @andraneros, il y a propagation des sensations à tout le corps. Ce phénomène que je ressentais assez brièvement avant, se prolonge et se renouvelle. Mais mon corps ne prend pas le contrôle, ou disons que je ne me sens pas véritablement partir dans une forme d’état de conscience différent, même si parfois je ferme les yeux, et me sens sur un petit nuage. Ma gestuelle est totalement sous contrôle, et j’ai toujours pleine conscience de ce que je fais de ce que je vis et du temps que j’y passe. Il n’y a aucun regret là dedans, mais je ne me retrouve pas (encore) dans certaines descriptions d’expériences vécues par quelques uns de nos chers prostatonautes du forum.

    sans rien donc, pas de masseur, juste les muscles autour de l’anus, du périnée,
    tu les contractes, mouvement lascif, avoir la sensation d’un mouvement de pénétration,
    essaie, chez moi c’est mon moteur principal,
    ma petite pile atomique d’amour

    Oui @bzo, cette piste je la pratique très régulièrement. C’est une sorte d’entrainement musculaire que je fais depuis déjà 3 ou 4 mois. J’ai acquis une capacité à dissocier certaines parties de mon anatomie. Je dois cela aussi à @nydor qui m’a conseillé sur ce point. Au début, je contractais l’anus sans parvenir à le différencier des autres muscles, puis j’ai appris à contracter l’arrière de l’anus, et le devant de l’anus, puis le périnée, en faisant des contractions alternées dans un sens, puis dans l’autre. Avec Mantak Chia, j’ai appris à contracter le muscle qui fait remonter les testicules vers le haut, c’est également celui du “stop pipi”. Je dois parvenir au passage d’un seuil en la matière, car mes contractions deviennent effectivement moteur dans le développement du plaisir. Je sens également la possibilité de plus en plus de contracter un muscle qui doit se trouver tout à fait à l’intérieur et dont l’effet s’apparente plus ou moins distinctement à une pénétration, mais pas anale, c’est différent. J’avais ressenti ça une fois il y a un mois ou deux, mais je n’avais pas encore réussi à le reproduire.

    Bref, tout ça se met en place, peu à peu. Ça prend du temps. Peut-être que je prends des chemins de traverse, mais mon corps n’a pas trouvé la ligne droite. Cela n’a de toute façon pas beaucoup d’importance, car je traverse de beaux paysages… avec de belles vallées orgasmiques, et de beaux pics éjaculatoires. Ce matin j’en ai vécu un que je ne savais pas possible. J’ai bien cru que mon cerveau allait se décrocher de ma tête. Mais ce n’est pas ce que je vise. Je vise plutôt des voyages orgasmiques au long court, parcourant les sinuosités du plaisir et de la jouissance, pas les sommets.

    Bon cheminement à vous tous

    #31565
    bzo
    Participant

    J’ai acquis une capacité à dissocier certaines parties de mon anatomie. Je dois cela aussi à @nydor qui m’a conseillé sur ce point. Au début, je contractais l’anus sans parvenir à le différencier des autres muscles, puis j’ai appris à contracter l’arrière de l’anus, et le devant de l’anus, puis le périnée, en faisant des contractions alternées dans un sens, puis dans l’autre. Avec Mantak Chia, j’ai appris à contracter le muscle qui fait remonter les testicules vers le haut, c’est également celui du « stop pipi ». Je dois parvenir au passage d’un seuil en la matière, car mes contractions deviennent effectivement moteur dans le développement du plaisir. Je sens également la possibilité de plus en plus de contracter un muscle qui doit se trouver tout à fait à l’intérieur et dont l’effet s’apparente plus ou moins distinctement à une pénétration, mais pas anale, c’est différent. J’avais ressenti ça une fois il y a un mois ou deux, mais je n’avais pas encore réussi à le reproduire.

    d’une part tu sembles regretter que ton corps n’aies pas totalement pris possession de l’action,
    que tu contrôles encore tous les gestes, tous les mouvements
    mais tu analyses muscle par muscle ce que tu bouges dans la région anale quand tu fais tes contractions.
    Dès lors il ne faut pas s’étonner que ton corps ne puissent pas prendre les rennes,
    il faut lui donner cette chance

    tu es trop analytique, trop technique, fies-toi plus à tes sensations,
    personnellement je ne pourrai te dire quel muscle je contracte en particulier, je m’en fous royalement,
    je me fies totalement à ce que je ressens,
    à ce qui m’apporte le plus de sensations, le plus de plaisir
    et ainsi je bouge tous les muscles qu’il faut à la longue,
    c’est une autre forme d’apprentissage
    mais qui , je crois, convient mieux à des gens comme nous qui avons choisi une pratique dynamique
    avec beaucoup de mouvements du corps, plein de caresses, etc

    il faut plus se fier à son instinct, plus se fier à ses sensations
    pour laisser le corps prendre les commandes,
    bien sûr il faut régulièrement reprendre les rennes pour comprendre ce qui s’est passé, faire le point,
    changer le cours de la séance un peu, suggérer une direction,
    enfin des tas de raisons, je le fais aussi constamment
    mais je mets une interface totalement étanche entre la technique concrète et moi,
    cette couche entre, ce sont mes sensations, ce que j’ai l’impression de faire,
    si je sens qu’une façon de contracter est agréable,
    je ne vais pas chercher à comprendre quels muscles je bouge,
    je cherche juste à développer la sensation, à l’optimiser,
    en me fiant entièrement à ce que je ressens

    #31577
    Epicture
    Participant

    Je te remercie @bzo pour tes conseils. Je sais que tu souhaites ardemment et sincèrement que je parvienne à vivre des choses intenses et belles. Mais l’analyse de la technique, le décorticage des sensations, le tissage mental de ma pratique, appelle le comme tu veux, fait partie intégrante de mon cheminement. Je ne peux pas faire autrement, je ne sais pas, et je ne le souhaite pas. J’ai BESOIN de comprendre ce qui se passe. Que ce soit en moi, ou autour de moi. Faire autrement, c’est aller contre ma nature profonde, et ça ne me convient pas du tout. Cela ne signifie pas que je ne sais pas “lâcher prise”, mais pour cela, j’ai besoin d’être en confiance avec moi-même. Et pour être en confiance avec moi-même j’ai besoin de comprendre. Ce travail d’analyse, je ne le fais pas nécessairement en LIVE, pendant que je pratique, ce sont des analyses après coup. Je sais bien que l’envahissement du mental pendant la pratique est contre-productive, d’autant plus que lorsque le plaisir m’étreint, je ne désire plus rien, je me laisse aller. Ca ne prend pas encore la forme extatique que tu décris parfois, mais j’ai confiance. Quand je vois le chemin parcouru, je n’ai aucune inquiétude, ni aucun regret, je profite déjà de ce qui m’est permis d’expérimenter.

    Bonne journée à Toi @bzo

    #31591
    bzo
    Participant

    J’ai BESOIN de comprendre ce qui se passe

    tu cherches à garder le contrôle à tout prix
    dans un domaine où au plus on accepte de le perdre,
    au plus les résultats seront spectaculaires

    le corps gagne du terrain en toi,
    ton instinct, tes pulsions s’expriment de plus en plus durant la séance
    tu as du mal à l’accepter, j’ai l’impression

    mais l’amour charnel à deux
    ou dans notre pratique en laissant s’exprimer la dualité en nous,
    c’est l’abandon, c’est se laisser aller, c’est se laisser emporter,
    c’est laisser notre corps prendre les commandes,
    c’est laisser parler la chair,
    c’est laisser parler nos abysses,
    là on entre dans une toute autre dimension où tout devient possible

    #31593
    Epicture
    Participant

    @bzo tu occultes une partie de mes explications.

    Je ne crois pas que l’accès au plaisir prostatique soit une question d’action ou de non action pendant l’action. Ce n’est pas non plus une question de volonté qui serait pure ou impure, d’un lâcher prise qui serait véritable ou pas véritable, d’une non attente qui n’en serait pas une, etc.. Toutes considérations sur lesquelles certains buttent désespérément, et que d’autre traversent allègrement.
    Je ne les balaye pas d’un revers de main car elles ont leur importance, mais elles viennent dans un second temps. Dans un premier temps, il faut avoir renoué des connexions physiologiques, nerveuses, musculaires. Et pour atteindre cet objectif, il faut s’entrainer, pratiquer, comme tout musicien, tout sportif, tout pratiquant d’une activité exigeante.

    Pourquoi certains y arrivent plus facilement que d’autres ? Simplement parce que ceux-là ont développé, de par leurs activités ces connexions nerveuses et musculaires, par “hasard”. Les hommes ne sont pas égaux, certains ont plus de facilité que d’autres, mais cela n’a rien à voir avec le mental, du moins dans un premier temps. Si mentalement on éprouve une culpabilité, ou une retenue à prendre plaisir avec son anus, ou autre chose que son pénis, ça va être plus difficile de se mettre à l’entrainement.
    Mais l’entrainement, la pratique, fini à la longue par générer des connexions nerveuses qui sont le chemin par lequel va circuler le plaisir, la vibration, dans tout le corps. Lorsque le plaisir se répand : exit !!! toutes les considérations citées plus haut, elles disparaissent comme par enchantement.

    L’insertion quotidienne d’un masseur peux vite devenir pénible, et contre-productive, alors on doute, on cherche, on s’impatiente. La patience et la persévérance, sont pour moi les plus importantes qualités à avoir. Après il faut savoir profiter de ce qui se présente aussi infime soit-il. Puis peu à peu, ces petites choses grandissent, et s’imposent, comme prioritaires. Alors on bascule comme dit @Andraneros en mode orgasmique. Mais ce chemin a toujours été pour moi extrêmement progressif. Ce qui le rend difficile, c’est qu’on a très souvent l’impression de régresser, mais ce n’est qu’une impression générée et amplifiée par notre éducation qui rejette l’échec comme une faute culpabilisante. Il faut continuer à pratiquer pour nourrir les connexions nerveuses qui de cette façon continuent à se développer très progressivement.

    Dernière chose qui me semble importante : cette pratique doit être intégrée à l’équilibre de sa vie quotidienne, familiale et professionnelle. Elle doit prendre sa place gentiment, progressivement, en équilibre avec son environnement, et suivre les mouvements de l’environnement. Heureusement la grande progressivité de l’évolution du plaisir permet de prendre son temps.

    #31595
    Andraneros
    Participant

    Je partage ce que tu dis @epicture.

    D’un côté quelques uns ont la « chance » de vivre l’expérience de l’orgasme prostatique très tôt après le début de leur cheminement. Leur personnalité, leurs expériences antérieures peuvent expliquer cette facilité à plonger dans la jouissance prostatique, soit qu’ils maîtrisent le contrôle des contractions volontaires qui activent le masseur, soit qu’ils disposent déjà des connexions nerveuses nécessaires.

    De l’autre côté nous sommes nombreux à devoir suivre un parcours d’apprentissage qui passe souvent par la (re)découverte de notre corps et de notre personnalité. Ce parcours peut se faire en quelques semaines ou quelques mois. Il peut demander aussi plusieurs années. C’est ce que les débutants laborieux doivent comprendre et accepter. Lorsque cette première étape est franchie, je suis persuadé qu’une pratique méthodique, réfléchie et patiente conduit naturellement à la découverte du plaisir prostatique. A chacun d’adapter son parcours à sa personnalité, à ses ressentis, à ses blocages et à ses progrès.

    Cette forme de progression fonctionne dans toutes les activités de développement personnel. Il n’y a aucune raison qu’elle ne fonctionne pas pour notre quête. En outre cet effort permet de faire en cours de route des découvertes passionnantes sur ce que nous sommes réellement derrière ce que nous faisons semblant d’être.

    Bon cheminement @epicture.

    #31598
    bzo
    Participant

    je respecte bien sûr totalement ta démarche, @epicture
    chacun doit trouver sa voie tel qu’il le ressent, tel qu’il considère qu’elle doit être dirigée

    c’est une aventure tellement excitante, on s’enfonce tellement dans l’inconnu
    et les récompenses sont tellement délicieuses, bouleversantes, radicales

    mon enthousiasme me fait écrire des choses qui sont parfois un peu trop envahissantes,
    pas assez respectueuses des singularités de chacun

    c’est vrai que personnellement je considère que trop de cérébralité,
    que des analyses trop techniques sont contre-productives
    et qu’il faut avant tout se fier à son instinct, à son désir
    et faire confiance à ses sensations pour élaborer sa technique
    mais néanmoins j’ai aussi beaucoup expérimenté, testé,
    c’est quelque chose d’absolument nécessaire ,
    pour reprendre des termes professionnels à la mode en Belgique,
    on est en formation continue dans notre secteur

    mais malgré ces divergences certes fortes,
    je sens nos parcours, par bien des aspects, de plus en plus proches par ce que tu en décris
    et le type de plaisir polyphonique, généralisé que tu es en train de ressentir de plus en plus
    est aussi le mien,
    même si au coeur de mon plaisir et de mes sensations
    dans le noyau de ceux-ci, il y a la prostate avant tout chez moi
    magnifiée par les caresses, les mouvements du corps, les gestes
    et puis mes parties génitales qui participent aussi pleinement
    par l’intermédiaire des attouchements, des pressions et des effleurements de mes cuisses

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