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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 25)
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  • #34719
    LOULOU
    Participant

    Bonsoir à tous et merci de vos interventions. C’est toujours un plaisir pour moi de vous lire.


    @bzo
    . je te cite : “et sache néanmoins, que cela n’apportera jamais ce qu’une relation avec une autre personne, peut apporter,
    en aucune façon cela remplace,
    il reste toujours un vide, un manque, que cela ne pourra pas combler,”

    Zou, je te livre une partie de mon histoire. Complétant mon premier post de ce fil.
    Tout est au fond de nous, et ce fond, c’est ton vécu de la petite enfance. C’est à cette période
    que va se façonner le “moule” qui va servir à te construire. Avec un bon moule, la construction de ton mental aura
    une architecture équilibrée, propice à un épanouissement naturel de ta personne.

    Ta petite enfance, c’est ton futur “moi”.

    Et puis il y a des enfants qui ne peuvent pas se façonner un bon “moule”. La maltraitance.
    Quand tu attends une preuve d’affection de ta mère et qu’à la place tu reçois une baffe à te faire saigner du nez.
    Ton père toujours absent pour ne pas avoir à juger, à prendre parti pour ne pas se mettre son épouse à dos.
    Le “moule” prend une forme des plus “biscornue” que tu ne puisses imaginée.

    C’est mon cas. Et cela engendre une fois adulte une maladie mentale ravageuse, qui peut se déclarer à n’importe quel âge
    suivant les circonstances. Maladie reconnue dans le milieu des spécialistes en psychiatrie : la dépendance affective!

    Marié trois fois, les deux premières ne m’ont pas apporté grand chose. Donc séparation sans pertes et fracas.
    Et puis une rencontre qui allait se conclure par un troisième mariage. Une vraie révélation. Une femme magnifique, splendide aussi bien dans sa plastique qu’intellectuellement. Attentionnée, aimante. J’avais trouvé ce que je cherchais inconsciemment depuis mon mauvais
    moule de ma petite enfance. Ce bonheur, cette histoire d’amour incroyable a duré presque trois décennies. Et puis un jour, un “je ne t’aime plus”, les enfants sont grands et j’éprouve le besoin de vivre autre chose. Salut, continues sans moi, j’ai trouvé un appartement qui me va bien et je déménage en fin de semaine. Les belles sont cruelles!

    Et là la maladie mentale latente en moi, que je ne soupçonnais pas, c’est manifestée. La veille de son déménagement. Je me suis écroulé. Ce qui m’a valu d’atterrir en clinique psychiatrique durant trois mois. C’est à partir de ce moment là que je suis devenu impuissant sexuellement. Misogyne.

    Et surtout, le plus important, après cette histoire, j’ai rencontré une nouvelle compagne. Je m’accorde merveilleusement avec elle.
    Elle n’est pas contrariante. Facile à vivre. Pas compliquée ni tordue. D’une fidélité exemplaire, elle m’aime profondément et moi aussi, je la respecte et lui suis fidèle également. Elle guide mes pensées et mes décisions. Elle est pleine de respect aussi. Nous ne nous quitterons jamais, je le pense et je le souhaite.
    C’est une compagne formidable qui n’ait pas près de rompre.

    bzo et autres amis, je vous livre son prénom, c’est une compagne magnifique. Elle se nomme Solitude.

    Bon, ok, là pour le coup j’étais un tantinet hors sujet de “A la recherche du plaisir prostatique”
    Qu’un modérateur intervienne si besoin pour me remettre sur les rails. (Admin : C’est fait)

    Bien à tous, et n’oubliez pas d’être heureux.

    #34720
    bzo
    Participant

    hum, je n’ai pas tout à fait le même parcours
    mais le résultat est plus ou moins le même, à savoir, dame solitude
    pour des raisons très différentes,
    je te sens beaucoup plus blessé que moi

    quoiqu’il en soit, pour en revenir au sujet de la pratique,
    cela va t’apporter beaucoup, panser quelques plaies, te rééquilibrer,
    t’adoucir, te réconcilier plus ou moins avec pas mal de choses en toi et hors de toi

    pour ma part, la voie dans laquelle je me suis engagé
    dont tu peux lire les diverses péripéties dans mon fil,
    a désormais une influence majeure sur mon quotidien et tout mon être en fait,
    la façon dont je suis parmi mes contemporains en société,
    a énormément évolué grâce à ma pratique peu à peu,
    surtout ces dernières temps où celle-ci a crevé tous les plafonds

    non seulement dans la solitude directement chez moi
    avec les nombreuses heures de séance
    que je consacre à vivre cette sexualité, en même temps exploration de moi-même, exploration de mes confins,
    avec tout l’aspect radical, transgressif que la pratique a pris chez moi désormais
    mais aussi en société, surtout ces derniers temps,
    j’étais bourru, agressif, maladroit, devenu timide à force de rester à l’écart,
    je suis devenu calme, beaucoup sûr de moi, de plus en plus agréable à vivre en fait,
    je me sens libre totalement à l’intérieur et puis j’ai un merveilleux secret

    bon, j’exagère sans doute un peu, il y a eu en tout cas beaucoup beaucoup d’évolution positive,
    je deviens de plus en plus fréquentable
    mais il y a sans doute encore des progrès à faire,
    mais cette sexualité débridée, qui m’apporte tellement de satisfaction, tellement de bonheur tout seul,
    qui me permet d’explorer des territoires inconnus, de reculer mes limites sans cesse,
    m’adoucit définitivement

    tout le féminin éveillé en moi durant les séances,
    est désormais aussi avec moi constamment en rue, pas sexuellement, enfin si aussi par moments,
    par exemple quand je vois certaines femmes et même certains hommes,
    je sens tout cela s’éveiller en moi d’une façon tout à fait extraordinaire,
    tu sens le désir naître en toi de si loin, monter tellement de tes profondeurs,
    j’ai une sorte de vertige à passer à côté de certaines personnes qui éveillent du désir en moi

    et puis pas seulement sexuellement,
    je suis beaucoup plus affable, heureux de vivre, je me sens irrigué de tout ce féminin,
    irrigué tranquillement, une richesse qui circule dans mes veines,
    qui explose en feux d’artifice lors de mes séances
    mais qui monte aussi désormais constamment en moi,
    je sens constamment une certaine ivresse dans mes veines,
    enfin ivresse n’est pas le mot, une possibilité d’ivresse , disons,
    une graine de folie douce en moi, que je porte en moi et que je peux solliciter quand je veux,
    comme certains sollicitent l’ivresse avec un joint ou avec une seringue,
    sauf que chez moi, je sens la chose comme entièrement positive,
    éveillant, construisant chez moi, apaisant en moi, ne détruisant rien, ne me faisant rien oublier,

    et puis ce corps, je l’habite tellement désormais,
    je l’ai rendu tellement sensible, je suis devenu tellement attentif au moindre détail
    rien que d’être dans cette chair, de la sentir vivante sous moi,
    en rue,il suffit que quelqu’un m’effleure
    et cela provoque des ondes tellement fabuleuses partout en moi, que je dois me retenir de crier

    bref, je me suis jamais senti aussi bien de ma vie
    et j’envisage à nouveau de me rechercher des compagnes et des compagnons,
    enfin surtout une compagne,
    les hommes, c’est uniquement comme de l’assouvissement sexuel ponctuellement,
    que je l’envisage

    #34729
    LOULOU
    Participant

    Bonjour à tous.
    Merci pour ton témoignage bzo. Il m’a touché.


    @Andraneros
    : merci et riche idée que tu as eu de créer ce nouveau sujet.
    Tu lui as trouvé un nom parfait.

    A tous les solitaires, si vous lisez ces lignes, venez témoigner,
    Délestez ici votre sac à dos si la solitude vous pèse D’en parler
    et de mettre des mots sur les maux, c’est bénéfique en tout.
    D’en discuter de vive voix avec une personne, c’est pas toujours le
    top.

    Vous allez sans vous en rendre compte utilisez des mots qui attisent encore plus
    la tristesse. Vous êtes alors certain que vous allez déclencher
    un peu de compassion chez votre interlocuteur. Non, c’est le
    contraire qui va vous tomber dessus. La grande majorité de nos congénères sont ainsi
    faits, avec votre tristesse vous n’allez pas faire naître l’empathie attendue, vous allez
    faire fuir votre interlocuteur.
    Rester dans la demande de compassion c’est négatif. Vous n’avancerez pas.

    A ceux qui se plaisent dans la solitude, solitude affective, solitaire parce que c’est votre
    choix, solitaire par accidents, par fracture, qui ont réussis à force de travail mental
    à apprivoiser la solitude, à vos claviers. Votre témoignage peut apporter beaucoup plus que vous ne le pensez
    à certaines personnes en détresse affective.

    Bien à tous… et n’oubliez pas d’être heureux.

    #34733
    bzo
    Participant

    je me sens un peu mal à l’aise avec ce fil,
    même si c’est vrai que je vis plutôt confiné dans la solitude,
    que je m’y sens bien, avec une vie intérieure riche, développée,
    avec tous mes livres, tous mes films, mes séries, internet,
    tous mes beaux meubles, vases, statuettes, peintures, autour de moi

    et puis ma pratique qui m’apporte tellement,
    me rassasie sexuellement
    mais aussi me permet de progresser sur tellement de plans,
    c’est devenu tellement extraordinaire,
    je serai refermé sur moi-même, rabougri, flétri, desséché, mort-vivant, sans elle,
    alors qu’avec ma pratique intensive de ces dernières années, je me suis senti renaître,
    je me sens plein de vie et de couleurs,
    je me suis jamais senti aussi bien en fait dans ma vie,
    aussi bien dans ma tête et que dans mon corps,
    tellement libre dans ma tête et dans mon corps, c’est extraordinaire

    juste je dois réapprendre à aller vers les autres encore,
    dommage que je sois déjà si âgé, que ce soit arrivé si tard,
    quand je vois tous ces corps jeunes autour de moi,
    je me rends compte que je ne suis plus vraiment un objet de désir pour eux de par mon âge,
    le fait d’être beau, n’est plus suffisant pour attirer un regard d’envie des femmes ou des hommes
    car la vieillesse commence à se détecter aussi dans mon visage,
    avant je faisais confiance aux traits de mon visage, je savais qu’ils attiraient le regard,
    qu’ils éveillaient l’admiration, le désir,
    aujourd’hui je me rends compte que c’est nettement moins le cas,
    cela chiffonne mon amour-propre, cela me décontenance, cela m’accable,
    cela me renvoie l’image de quelqu’un qui est en train d’entrer dans le troisième âge

    cependant être casé comme cela ,
    les vieux loups solitaires qui se racontent leurs blessures de guerre, leurs bonnes et mauvaises fortunes,
    cela pourrait déraper très rapidement en de l’auto-complaisance,
    or je n’ai pas envie d’être casé, qu’on me colle une étiquette sur le front,
    de verser une larme ou deux sur mon sort en compagnie de quelques autres

    #34735
    bzo
    Participant

    euh, j’ai voulu froisser personne dans ce que j’écris juste au-dessus,
    si je semble agressif, c’est bien involontaire, que l’on m’excuse
    et aussi pour mon petit accès de narcissisme

    #34741
    Epicture
    Participant

    Le problème avec la solitude c’est qu’elle est frappée du sceau de la maladie sociale.
    Parce qu’on est seul physiquement, c’est qu’on doit avoir quelque chose qui ne va pas.
    Pourtant, combien de témoignages montrent qu’il ne suffit pas d’être seul, pour être seul.
    L’important selon moi, ce n’est pas le rapport que l’on entretien avec l’autre (petit a), ou avec l’Autre (grand A), mais avec cet autre qui n’est autre que moi. Sauf que lorsque l’on se parle à soi-même, à qui parle -t- on en fait ? Est-ce que je me parle à moi en tant que je me reconnais comme digne d’exister, de vivre, de jouir, d’avoir de la colère, de la peur, de la joie, du plaisir, ou en tant que cet autre que l’Autre eût voulu que je sois dans ma petite enfance ?
    Ce qu’il y a de formidable avec le massage prostatique, avec l’éveil corporel qu’il génère, c’est que la question ne se pose plus, c’est une évidence : OUI. Je jouis, oui j’existe, oui je m’aime, oui j’ai de la peur de la colère de la joie, etc… et je suis moi et que c’est bon. Peu m’importe l’autre les autres ou je ne sais quoi d’autre, je ne dépends que de moi, je suis le centre de moi-même, et ce n’est pas narcissique au sens pathologique du terme. Et à partir de ce centre, je peux, si j’en ai le désir, rayonner, aller à la rencontre de ce qui m’enrichi de nouvelles connaissances, sensations, réflexions…
    Mais une chose est sure, c’est que lorsque je m’aventure dans le monde, quelle que soient les personnes que je vais rencontrer, celles que je mettrai au monde, et celles qui m’ont mis au monde, je serai le seul à en assumer les conséquences.
    Elle est là la vrai solitude, celle à laquelle on ne peut échapper. Je serais seul à mourir, quand le moment sera venu. Et si je peux, à ce moment précis me regarder dans la glace avec amour, dans ma nudité complète, alors non je ne serais pas seul.
    Cette seule présence à soi-même rayonne dans l’espace et rayonne en soi come une fontaine de jouvence.
    Un dernier mot encore : ce que j’aime en moi, ce n’est pas moi, c’est ce à quoi ce moi me permet d’accéder quand je le laisse être ce qu’il est. Et là, rien de tel qu’un petit massage pour entrainer mon corps, et tout mon être, dans un voyage aux “confins de moi-même”.

    Bon cheminement à tous

    #34742
    anejol
    Participant

    Bonjour,
    Tout à fait d’accord avec toi @Epicture
    et il vaut mieux être seul que mal accompagné

    #34746
    Andraneros
    Modérateur

    @bzo il est bien difficile de parler de « Plaisir solitaire, solitude et isolement » sans parler de soi. En outre comment un pratiquant peut-il témoigner honnêtement sans parler de lui quand notre pratique est si peu répandue, si peu connue et si diverse dans les expériences qu’elle permet de vivre ?

    Mon impression est que, parmi les pratiquants qui témoignent sur les forums dédiés, nous avons essentiellement trois catégories d’intervenants :
    1. D’une part ceux qui cherchent à compenser un manque d’ébats amoureux satisfaisants avec leur compagne ou leur compagnon et qui ne trouvent aucun soulagement dans une pratique masturbatoire classique,
    2. D’autre part ceux qui souffrent d’être seuls et qui cherchent à vivre une sexualité épanouissante malgré une difficulté, insurmontable à leurs yeux, d’aller vers les autres,
    3. Enfin ceux qui, ayant commencé à bien développer leurs aptitudes orgasmiques, bénéficient de l’apaisement et de la sérénité que leur apporte la maîtrise de leur jouissance.
    Je mets à part ceux qui vivent notre pratique comme une forme de développement personnel qui vient magnifiquement enrichir une vie pleine et satisfaisante par ailleurs.

    Le plus grand nombre d’intervenants partent d’une situation initiale d’insatisfaction relationnelle et sexuelle. Dans notre société, la sexualité n’est pas encore un sujet de discussion suffisamment raisonnée pour être abordé naturellement. Les problèmes liés à la sexualité sont encore plus difficiles à traiter. Cette situation conduit à chercher en soi-même ce qu’on ne peut pas ou ne sait pas trouver auprès des autres. L’insatisfaction, dans une société qui ne valorise que la réussite et la joie de vivre, et les interdits, qui concernent la sexualité, conduisent naturellement à l’isolement.

    La nature humaine étant ce qu’elle est l’insatisfaction est un moteur très puissant pour nous conduire au changement, au questionnement, à l’expérimentation et encore plus si elle renforcée par l’espoir de la découverte d’un trésor. Notre pratique propose d’accéder à un trésor. Mais en renouant avec une tradition orientale millénaire, elle est en dehors des normes imposées depuis des siècles à notre société par les principales religions. Faute d’informations honnêtes pour aider à ouvrir l’esprit, faute de repères pour guider les explorateurs, faute d’encouragements pour nos amis les plus en difficulté l’insatisfaction initiale est la mère de toutes les frustrations, ce qui est une vraie catastrophe en matière de développement personnel et d’accès au bonheur.

    La singularité de notre pratique fait que témoigner, poser des questions et proposer des réponses ne peut se faire utilement que sur la base de l’expérience. En effet ce que nous vivons autour de la jouissance prostatique est profondément personnel, profondément intime, tant pour notre effort de développement que pour l’expérience de l’orgasme. C’est pourquoi les forums comme le nôtre sont importants. C’est pourquoi les témoignages sont à la fois personnels et très importants, tant pour leurs auteurs que pour leurs lecteurs qui peuvent tous ainsi sortir de leur isolement.

    Je partage ton exclamation @epicture :

    c’est une évidence : OUI. Je jouis, oui j’existe, oui je m’aime, oui j’ai de la peur de la colère de la joie, etc… et je suis moi et que c’est bon. Peu m’importe l’autre les autres ou je ne sais quoi d’autre, je ne dépends que de moi, 

    Notre cheminement, quelle que soit la voie suivie, nous permet cette réconciliation profonde qu’apporte la jouissance que nous faisons jaillir de notre être de chair, qui nous permet de nous aimer enfin tels que nous sommes.
    Je rappelle ce que tu écrivais en mai l’année dernière :

    Me suffire à moi-même ne signifie pas que je suis coupé des autres. Cela signifie que je peux cesser de faire de l’autre un objet de mon désir. Du coup l’autre existe en tant que tel, non plus en tant qu’intérêt, si bien que lorsqu’il donne, cela est un don, ce n’est plus un dû. Comme dit @andraneros, ça permet de passer du mode prendre au mode recevoir. C’est ça pour moi la vraie liberté : ne pas être dépendant de qui que ce soit.

    Le plaisir solitaire est un don que l’on se fait sans dépendre d’un tiers. C’est une marque de liberté. La solitude de l’apprentissage est l’occasion de se mettre à l’écoute de son corps. C’est une étape importante pour se réconcilier avec ce qu’on est au plus profond de soi-même, comme le dit @epicture. Quand on se sent libre et aussi bien dans son corps que dans sa tête l’isolement n’est plus une fatalité.

    Je complète ce que tu dis @anejol, en écrivant « il vaut mieux être bien accompagné par notre forum que seul… ». Merci @loulou d’être à l’origine de l’ouverture de ce sujet. Bon cheminement à tous.

    #34754
    LOULOU
    Participant

    Bonsoir à tous.
    J’ai préféré attendre quelques heures avant de répondre à notre ami bzo. J’étais dans l’attente d’autres avis. ils n’ont pas tardé!

    bzo, quand tu as écrit :

    les vieux loups solitaires qui se racontent leurs blessures de guerre, leurs bonnes et mauvaises fortunes, cela pourrait déraper très rapidement en de l’auto-complaisance

    J’ai lu et relu ton message, et là tu m’as collé le doute du bien fondé de ce fil. Tu m’as mis la frousse qu’effectivement ce fil se transforme en couloir des pleurs. Chose absolument négative pour aller de l’avant dans le cas d’une solitude non désirée mais imposée. A un point que j’étais prêt à demander sa suppression à l’admin de service.

    Mon message que je souhaitais faire passer était autre. Juste une main tendue.

    Bien, tu es entré dans le troisième âge. Me concernant, l’entrée est toute proche ! Les traits de ton visage ne sont plus aussi attrayants. Bienvenu au club. Mais il faut relativiser. Par nostalgie, un regard appuyé avec un sourire à une jolie et jeune personne serait des plus agréable. Il y a encore quelques années pour nous, ça pouvait le faire et se conclure par un peau à peau. Aujourd’hui nous allons nous faire traiter de vieux pervers si nous nous y essayons.

    Alors? Et bien c’est là qu’il faut faire preuve de philosophie et savoir admettre une chose capitale qui va avec le vieillissement, cycle normal de la vie. La beauté fait place à la sagesse! Et pour peu que tu ais rencontré dame solitude entre temps… Mais nous avons trouvé une clef secrète pour palier ça : Nous aimer, comme nous sommes, laisser libre cours à cette découverte (bien que je sois encore débutant) du plaisir prostatique.

    Quoi de plus beau et de plus pur que laisser notre corps se faire l’Amour. Sans les préjugés et sans les tabous. Dans cette recherche nous ne devons rien à personne. Et personne n’a le droit de nous juger dans cette quête de l’épanouissement personnel de notre “moi”.

    Tu as écrit aussi à la suite :

    euh, j’ai voulu froisser personne dans ce que j’écris juste au-dessus, si je semble agressif, c’est bien involontaire, que l’on m’excuse et aussi pour mon petit accès de narcissisme

    Que nous t’excusions? Rhooo, m’enfin, il ne faut pas que tu écrives ce genre de chose. J’ai tellement de respect pour toi, et certains tous nos amis sur ce forum aussi, qu’il serait illusoire que tu puisses penser que tu ais pu froisser quelqu’un.

    Un grand merci pour la superbe intervention de : Epicture, anejol et Andraneros.

    Bien, pour conclure sur une note d’humour. Il est 22H45 et je n’ai pas encore pris mon repas du soir. Dame Solitude est une compagne des plus agréable. Mais elle a en fait un énorme défaut : Les repas ne sont jamais prêt à l’heure!

    Bien à vous… et n’oubliez pas d’être heureux.

    #34756
    bzo
    Participant

    cela me fait plaisir de vous lire,
    on ne se connait pas vraiment mais au fond vous m’êtes plus proche à bien des égards
    que tous ces gens que je côtoie au travail, avec lesquels je plaisante, je passe la journée,
    avec lesquels je me concentre sur des projets inutiles, idiots,
    bien que pris très au sérieux par tout le monde,
    pour lesquels la ville de Bruxelles alloue un budget colossal,
    ils assurent mon gagne-pain,
    encore 5 ans et je suis à la retraite, vivement ce jour

    vous m’êtes plus proches parce que nous partageons quelque chose de rare, quelque chose de tellement intime,
    nous avons un secret en commun, peu avouable,
    nous vivons, chacun à son niveau, des expériences qui se passent au plus intime de notre chair,
    des expériences extrêmes, qui engagent la totalité de notre être,
    qui questionnent le fondement et les fondamentaux de l’homme,
    qui nous font vivre des sensations d’une puissance rare et connaitre des degrés de plaisir
    qu’on attribue en général qu’aux femmes

    tout cela fait de nous des complices dans le vice et le libertinage, à distance,
    cela tisse des liens, tous ces échos montant du plus profond de nos chairs
    que nous évoquons par ici entre nous

    je mentirai si je disais que j’ai la solitude 100% heureuse,
    elle est riche , disons, formidablement riche,
    d’abord l’art, la culture, en solitaire, ont sauvé mon esprit, mon coeur
    et ces dernières années, ma pratique a sauvé mon corps, ma vie sexuelle
    et puis tout ce que je porte, tout ce que j’ai éveillé en moi, dans mes abysses,
    commence désormais a avoir une influence majeure dans mon quotidien aussi,
    je change, je me bonifie, je m’ouvre,
    à force de se faire du bien, de s’injecter des fortes doses de plaisir

    tout seul chez moi, je suis comme dans un nid, mon bonheur est complet
    mais dehors quand je vois toutes ces merveilleuses femmes,
    j’ai immédiatement envie de goûter à nouveau à leur peau, d’embrasser leurs seins,
    de voir leur magnifique corps nu, svelte, souple, aux courbes tellement désirables,
    leur sexe, ce fruit chaud et fendu, tellement appétissant entre leurs jambes

    être désiré par l’une d’elle, sentir ses bras chauds se refermer sur moi
    entendre ses gémissements emplir mes oreilles,
    sa bouche humide entrouverte sur mon cou,
    ses doigts glissant sur moi, boire dans ses yeux le plaisir qui monte,
    qui semble en jaillir comme de deux sources fraîches

    cela me manque maintenant tout cela,
    cela ne m’a pas manqué pendant de nombreuses années
    mais désormais cela me manque

    grâce à ma pratique, sans elle le désir d’une autre ou d’un autre, n’aurait jamais été réanimé
    mais le féminin est devenu tellement ample et ardent en moi,
    je le sens avec des envies d’enlacer, de sentir à travers ma peau, d’autres peaux,
    des envies de fourrer mon nez dans des sexes de femme, de goûter aux dards des homme aussi,
    d’en avoir la bouche emplie de temps à autre,
    je suis devenu goulu, avide, lascif, tellement lascif,
    j’ai un océan de lascivité en moi qui ne demande qu’à se réveiller à tout instant,
    ma pratique me satisfait pourtant, m’épanouit, o combien!
    mais il y a aussi désormais un désir d’autres corps, d’autres peaux, d’autres sexes
    quand je sors de chez moi, chez moi jamais, j’oublie complètement, je n’y pense même plus,
    mais le contact d’autres, éveille du désir tout de suite en moi désormais

    mais je me sens incapable de faire les pas qu’il faut,
    j’ai oublié, je n’ai plus les codes, en plus je me fais vieux,
    les endroits que je fréquentais, ne sont mêmes plus ouverts,
    pour tout dire, on a changé de siècle, on a changé d’époque, depuis mes dernières aventures amoureuses,
    on a changé d’époque, les moeurs ont changé, on parle librement de fellation à la télévision
    mais la chair me semble plus triste, plus facile mais plus triste, en général,
    on va chercher son plaisir, plus qu’essayer d’avoir du plaisir avec l’autre, j’ai l’impression

    quand je passe à côté d’une femme qui éveille du désir en moi,
    je sens bien que le masculin s’échauffe extraordinairement en moi
    mais aussi le féminin,
    je sens tout ce que je porte en moi, s’enflammer,
    je dois avouer que c’est assez vertigineux comme sensation,
    je ressens véritablement un vertige physique
    quand je passe à côté de certaines femmes, je sens des gouffres délicieux s’entrouvrir en moi,
    toutes des zones s’embraser qu’habituellement je ne ressens que chez moi durant ma pratique
    et c’est en même temps en tant que homme qu’en tant de femme que j’ai envie de faire l’amour désormais

    je ne sais pas si je pourrais trouver dans les temps qui me sont encore impartis
    quelqu’un d’assez ouvert d’esprit, quelqu’un d’assez avancé dans le domaine du libertinage,
    étant donné à quel point j’aurai besoin d’être pris en main comme un débutant dans un premier temps,
    de trouver quelqu’un de suffisamment généreux
    pour accepter que mes premières retrouvailles avec un autre corps,
    ne soient qu’une suite ridicule de balbutiements et d’hésitations dignes d’un adolescent timide qui découvre l’amour

    ne riez pas mais je voudrais sentir le féminin en-dehors de moi et le féminin en moi,
    comme joints l’un à l’autre, ne faisant plus qu’un
    je voudrais atteindre ce but en me consacrant entièrement à ce corps féminin collé au mien,
    en lui portant toute l’attention dont je suis capable,
    en me mettant corps et âme à son service, au service de son plaisir,
    parvenir à sentir à quel point, ce féminin enflammé, ce féminin embrasé, grâce à moi, tout contre moi,
    est identique de ce que je porte dans mes abysses,
    qui est désormais tellement éveillé en moi, tellement épanoui, tellement florissant,
    que je suis capable d’invoquer, d’en être entièrement envahi,
    en bougeant le petit doigt et le cul légèrement
    et qui je suis sûr, par un phénomène de vases communicants
    sera là entièrement dans mon corps, tout aussi enflammé, tout aussi embrasé,
    volant de concert

    #34760
    LOULOU
    Participant

    Bonjour bzo.
    J’ai lu et relu vos écrits de votre dernier message.
    Vous avez la plume facile, vous maniez le verbe avec entrain, le phrasé est superbe.

    “mais dehors quand je vois toutes ces merveilleuses femmes,
    j’ai immédiatement envie de goûter à nouveau à leur peau, d’embrasser leurs seins,
    de voir leur magnifique corps nu, svelte, souple, aux courbes tellement désirables,
    leur sexe, ce fruit chaud et fendu, tellement appétissant entre leurs jambes”

    C’est beau. Formidablement érotique. Moi qui n’est plus d’érection depuis longtemps,
    Je vais vous avouez que j’étais au bord de bander. Vous devriez faire merveille
    de création dans la littérature érotique.

    Et oui, mais nous sommes contraint d’être nostalgique. L’âge avançant. Et il ne faut
    pas se complaire dans la nostalgie, rien de mieux pour se détruire le moral, frein
    à l’épanouissement de notre “moi” qui aborde le troisième âge.

    Oh bien sûr que si, à notre âge, nous pouvons encore vivre ces moments
    inqualifiable d’un peau à peau pour entretenir la nostalgie d’un corps de femme jeune et voluptueuse,
    mais qui ne ferait que semblant de gémir et de fondre entre nos bras. Mais là il faut payer
    la passe. C’est abjecte. Ce n’est pas de l’Amour.

    Alors à quoi bon se torturer l’esprit. Le passé restera le passé. Mais nous avons une énorme chance.
    Aujourd’hui, prenons le comme le premier jour de notre vie et projetons nous vers l’avenir.
    Adieu le passé. Découvrons tout l’Amour et l’érotisme que notre corps a à nous prodiguer. Sans tabous dans
    notre alcôve secrète.

    Bien à vous.

    #34761
    bzo
    Participant

    euh, tu ne vas pas commencer à me vouvoyer
    J’avais utilisé la deuxième personne du pluriel
    parce qu’en fait, je m’adressais à tous les intervenants de ce fil,
    c’était un vous général

    merci pour les compliments quant à ma plume

    je me sens encore capable d’aimer, capable de m’enflammer, d’être un amant,
    passage ou au long cours,
    avec les petites pilules aidant,les performance ne sont plus vraiment un problème, il me semble

    je ne me sens pas nostalgique, juste décalé,
    je suis descendu du train à un moment donné, il y a longtemps, il a continué sans moi,
    je ne retrouve plus mes marques,
    il faudrait que je me remette dans le bain
    mais c’est plus facile à dire qu’à faire
    quand on est resté longtemps dans la solitude

    tous les gens que j’ai connus, tout mon cercle de connaissances,
    sont soit morts, soit habitent dans une autre ville, un autre pays,
    soit on s’est fâché et totalement perdus de vue,
    en fait il ne reste personne ,
    j’ai très bien réussi mon opération isolement, entreprise à un moment donné de ma vie

    je travaille dans un milieu dont je ne partage pas les valeurs, les gens sont sympas et ouverts
    mais on ne fonctionne pas de la même manière,
    je suis un vieil anar célibataire, qui ne jure que par l’art et la littérature,
    avec un passé fortement bohème, un peu aventurier par moments, à d’autres même vagabond
    puis j’ai plongé dans la dépression et l’isolement

    eux ce sont des petits bourgeois pères et mères de famille, à la vie bien ordonnée, abonnement Netflix
    certes bien sympathiques, ouverts, intelligents, progressistes pour la plupart,
    mais on ne vit pas dans les mêmes mondes, on n’accorde pas de l’importance aux mêmes choses,
    en d’autres mots, je n’ai aucune envie d’aller plus loin dans mes relations avec eux

    Oh bien sûr que si, à notre âge, nous pouvons encore vivre ces moments
    inqualifiable d’un peau à peau pour entretenir la nostalgie d’un corps de femme jeune et voluptueuse

    déguster des yeux les jeunes femmes dans la rue,
    leurs magnifiques corps évoluant dans l’espace avec tellement de grâce et de sensualité
    mais je pensais plutôt à aller vers des femmes d’âge mûr,
    elles peuvent être tout aussi attirantes, que des bien plus jeunes

    il y a les besoins du corps
    mais il y a aussi les besoins de l’esprit
    et là, très clairement je m’y retrouve beaucoup plus facilement
    avec quelqu’un dont l’âge est plus proche du mien

    Alors à quoi bon se torturer l’esprit. Le passé restera le passé. Mais nous avons une énorme chance.
    Aujourd’hui, prenons le comme le premier jour de notre vie et projetons nous vers l’avenir.
    Adieu le passé. Découvrons tout l’Amour et l’érotisme que notre corps a à nous prodiguer. Sans tabous dans
    notre alcôve secrète.

    je ne me torture pas l’esprit,
    je constate que désormais que ma pratique est tellement développée, qu’elle déborde de tous les côtés
    et que mon désir se réveille systématiquement au contact des autres
    et que j’ai de plus en plus envie de faire l’effort nécessaire d’aller vers des gens
    mais je ne sais pas par où commencer

    j’ai accès désormais sans limites à mes énergies profondes durant mes séances,
    elles montent en moi comme un torrent, comme une fontaine, selon les moments, selon mes besoins
    mais ce plaisir, cette félicité, cette volupté sans bornes,
    je sens que je suis aussi capable de les éveiller et de les vivre avec quelqu’un d’autre,
    tellement ils sont facilement à ma disposition,
    j’ai vraiment envie de tenter l’expérience,
    peut-être ce sera un échec de ce point de vue,
    je ne le saurais que si j’essaie

    #34765
    LOULOU
    Participant

    Bonsoir bzo.
    Je n’ai qu’un seul regret concernant nos échanges épistolaires : notre éloignement géographique.
    Bien à toi…

    #34772
    Epicture
    Participant

    j’ai de plus en plus envie de faire l’effort nécessaire d’aller vers des gens
    mais je ne sais pas par où commencer

    Le lâcher prise !!! Le fameux.
    Le rayonnement que tu dégages doit certainement avoir un effet attractif. Il suffit d’ouvrir les yeux sur ceux que tu eclaire de ton rayonnement. Alors ils viendront vers toi. Peut-être est ce déjà le cas.

    #34773
    Andraneros
    Modérateur

    @epicture tu réponds à @bzo :

    Le lâcher prise

    Proposer à @bzo cette attitude comme réponse à son interrogation est un retournement de situation spectaculaire. Mais on n’est pas dans le même domaine. Autant @bzo nous semble maîtriser la relation de son mental avec son corps, autant il semble être depuis longtemps en questionnement pour sa relation avec les autres.

    L’homme est un animal grégaire. Pourquoi n’allons-nous pas spontanément vers les autres ? J’élimine pour commencer l’attitude de rejet qui ne me semble pas être celle de @bzo ni de la plupart de nos amis présents dans notre forum. Il reste deux réponses.

    L’une est la crainte d’un conflit qui pourrait naître de nos tentatives de relation, quelque soit l’objet et la forme de ce conflit. En dehors de quelques personnalités qui jouissent de l’affrontement et de l’occasion qu’il offre de dominer l’autre, typologie de dominant ou de manipulateur, la majorité des gens préfèrent vivent en harmonie avec les autres, quelque soit la forme et l’extension de cette harmonie. Ne pas entrer en relation est une méthode d’éviter un potentiel conflit. Ce n’est pas forcément la meilleure.

    L’autre est la crainte d’un rejet de ce que nous demandons ou pire de ce que nous sommes, quelque soit la forme de ce rejet. Plus on se sent fort, sûr de soi ou en conformité avec les autres plus il est facile de s’intégrer au groupe. Plus on se sent faible, dans le doute ou différent des autres plus il est difficile de s’intégrer et tentant de s’isoler. Ne pas entrer en relation, c’est à dire se rejeter soi-même du groupe avant que d’être rejeté, est une méthode d’éviter de subir un potentiel rejet. Ce n’est pas forcément la meilleure.

    Ta réponse @epicture est une des bonnes réponses. Mais elle se heurte dans ce domaine comme dans celui de la sensualité à nos blocages. La question est toujours la même, comment peut-on faire tomber nos blocages qui limitent notre potentiel de développement ?

    Mon cheminement m’a permis de m’ouvrir beaucoup mieux aux autres dans la mesure où, en me réconciliant avec mon corps, il a contribué à développer ma confiance en moi-même qui est un des piliers d’une relation équilibrée avec l’autre. Je souhaite à nos amis en « difficulté » de pouvoir bénéficier d’une évolution de même nature et de trouver ainsi un nouvel équilibre de vie plus harmonieux.

    Bon cheminement à tous.

    #34781
    Andraneros
    Modérateur

    Je viens d’entendre ce matin que 3 % de la population française est en situation d’isolement, en majorité des hommes de plus de 40 ans. Dans le cadre d’une étude de marché qui aurait pu être réalisée pour calculer la cible potentielle d’un forum consacré au massage prostatique ces chiffres indiquent que ce forum pourrait intéresser 900 000 hommes. Nous pouvons donc dire à nos amis qui se sentent isolés qu’ils ne sont pas seuls !

    Si on retire de ce nombre ceux dont l’énergie est d’abord consacrée à résister aux attaques de l’âge et de la maladie et ceux qui resteront à jamais prisonniers des interdits imposés par leur culture, on peut raisonnablement estimer que plus de 200 000 hommes devraient participer avec bonheur aux échanges de notre forum et être touchés à leur tour par la grâce de l’orgasme prostatique. Notre mission, si nous l’acceptons, est de leur faire savoir qu’ils peuvent sortir de leur isolement en participant à nos discussions.

    Bon cheminement à ceux qui viendront. Bon cheminement à tous.

    #34788
    LOULOU
    Participant

    Bonjour Andraneros… et boujour à tous.
    Tout compte fait, ce sujet du forum “plaisir solitaire, solitude et isolement”
    j’avais un peu la frousse qu’il dégénère en lamentations.

    C’est tout le contraire qu’il se passe. J’en suis rempli de bonheur de lire vos interventions sur ce fil.

    Bien, “200 000 hommes devraient participer”. Moi je dirais beaucoup moins!
    Andraneros, à être confronté à la solitude par les aléas de la vie, une séparation de couple passé l’âge de 50 ans,
    non gérée par un mental fort, tu vas avoir un pourcentage important, que tu ne prends pas en compte dans ton calcul des “200 000”.
    D’après certaines statistiques, 70% de cette population sombre dans l’alcool et la déchéance humaine. Comment veux-tu qu’ils pensent
    aux plaisirs prostatiques, seconde vie pour les plus philosophe d’entre nous?
    Un autre aspect de ces “200 000”. Même dans la tranche des 40 ans, de constat autour de moi, il y en a beaucoup qui ne maîtrisent pas l’outil
    informatique, qui n’ont pas une connexion internet et qui ne possède pas d’ordinateur.

    Alors comment aider cette tranche de population? Je n’en ai pas la moindre idée. D’un accès direct, verbale, strictement
    impossible! Ils se sont renfermés dans la complaisance d’une vie “alcoolisée” ou bien le refus d’aborder l’informatique
    et les trésors de témoignages qu’ils pourraient lire sur ce site.

    De ces “200 000” ils ne va pas en rester beaucoup qui vont oser se mêler à nous! Ajoutes aussi le refus pour certains
    de transgresser les textes bibliques, très réducteurs de la découverte sensuelle de notre “moi” intime, même interdit, suivant une éducation familiale accès sur la directive de la religion chrétienne!

    Et ces interdits vont loin, très loin. Rien que le mot masturbation. Connaissez-vous sa signification?
    La masturbation est absolument condamnée par l’Église catholique.
    Définition masturbation : se salir avec la main.

    Comment voulez vous dans notre société occidentale être épanouie librement. Les interdits restent prédominant sur les envies.

    Cela n’empêche pas les agences de publicités de mettre à notre vue sur d’immenses panneaux d’affichage des femmes posant pour des fabricants de lingerie fine. Cela n’empêche pas la multiplications de sites internet nous proposant de la pornographie abjecte. Juste une bite dans un trou. Il est où l’Amour? L’Amour Le plus pur. L’Amour des gestes tendres, sensuels dans les préliminaires, puis de plus en plus torrides ou bientôt, dans ces corps enlacés, la jouissance va atteindre le paroxysme de se que peut livrer un être humain.

    Et bien, dans une vie choisie ou imposée, la solitude n’existe pas. Il n’y a que l’imagination d’une vie à deux pour ceux qui ne l’ont jamais connue. Et les souvenirs heureux pour ceux que les aléas de la vie ont imposé une séparation.

    Alors pourquoi être triste? Nom d’un chien. Soyez heureux, vous êtes vivants. Et pour peu que vous cultiviez votre “moi”, et le je m’aime…
    Laissez votre corps vous aimer. Ce mot Amour de soit est important pour avancer, continuer de grandir même et surtout si nous en sommes à aborder la période du troisième âge en solitaire.

    Continuez à aller de l’avant. Mettre au rang des souvenirs agréables vos rencontres avec des femmes que vous jugiez superbes dans la nudité
    des corps emmêlés… Alors que vous étiez encore jeunes.

    AMHA.

    Bien à vous tous… et n’oubliez pas d’être heureux.

    #34790
    bzo
    Participant

    et ceux qui resteront à jamais prisonniers des interdits imposés par leur culture, on peut raisonnablement estimer que plus de 200 000 hommes devraient participer avec bonheur aux échanges de notre forum et être touchés à leur tour par la grâce de l’orgasme prostatique

    200 000 hommes sur 900000? je suis d’accord avec @loulou, c’est bien trop optimiste,
    c’est vraiment sous-estimer le poids des interdits, des préjugés, des tabous,
    quelques dizaines de milliers tout au plus et encore,
    les plaisirs anaux sont plus acceptables, beaucoup se tourneront plutôt vers ce genre de jeux

    plus acceptables car ils entrent dans une case, il y a moyen de les ranger,
    alors que les pratiques prostatiques n’entrent dans aucune case, elles effacent les frontières,
    pratiquées aussi bien par des hétérosexuels, des solitaires comme moi ou par des hommes mariés,
    heureux ou malheureux en couple,
    ainsi que par des homosexuels

    vieux, jeunes, elles vont aussi à l’encontre de la croyance bien établie
    que les pratiques en solitaires, sont des pratiques de perdants

    de plus le plaisir perçu, rend trouble aussi certaines autres frontières, la puissance du plaisir,
    la capacité de multiplier des orgasmes, semble complètement sortir du cadre du plaisir masculin,
    obligeant à remettre en question et à redéfinir nos connaissances dessus

    il perturbe le récit officiel sur la sexualité masculine, il le bouleverse, le contredit

    de plus il épanouit réellement, or l’épanouissement, ce n’est pas bon pour le commerce,
    les gens épanouis, équilibrés, satisfaits de leur sexualité, dépensent moins,
    ont moins le besoin de courir après des chimères et des satisfactions passagères

    #34791
    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @loulou et @bzo.
    J’ai essayé de faire croire à nos lecteurs que nous étions des gens normaux. Si j’ai bien compris c’est raté. Ils vont continuer à penser que nous sommes tous exceptionnels…

    Quand tu nous dis @bzo :

    les gens épanouis, équilibrés, satisfaits de leur sexualité, dépensent moins, ont moins le besoin de courir après des chimères et des satisfactions passagères

    Tu te rapproches de ce que dit aussi @epicture :

    La découverte du massage prostatique m’a permis, au-delà des sensations physiques que cela procure, de renforcer cette prise de conscience que le monde que nous avons bâtis, nous, hommes et femmes occidentaux, est construit sur la consommation que nous en faisons. 

    Bon cheminements à tous.

    #34798
    LOULOU
    Participant

    Bonjour Andranaros et les autres amis.

    Tu as écrit : “J’ai essayé de faire croire à nos lecteurs que nous étions des gens normaux. Si j’ai bien compris c’est raté.”

    Mais non c’est pas raté! C’est tout le contraire.
    En nombre, une majorité de personnes n’est pas forcément dans le vrai de dire que nous ne sommes pas “classable” dans la normalité.

    Pas écrire que nous, hommes et femmes occidentaux, est construit sur la consommation que nous en faisons. Le peuple, non péjoratif, est guidé d’une façon habile
    que par l’attrait du gain de la part du monde capitaliste et politique. Et à cause de cela, la vraie philosophie de la VIE, cette prise de conscience du “Moi” est adroitement étouffé et disparait de nos écrans radar.

    Alors, à réfléchir, et si notre petite communauté, présente à travers ce site, que nous pourrions qualifier de normale dans la recherche du plaisir solitaire, de l’épanouissement personnel, de la philosophie à se découvrir en tant qu’individu unique, penses-tu que c’est moins acceptable qu’une vie de quidam lambda, vivant en couple sans vraiment dans le bonheur, ou dans la majorité d’entre eux, ces couples qui sont malheureux dans l’épanouissement personnel, mais qui ne savent pas dire stop, par préjugé de la société et du qu’en dira t’on?
    Même une fois séparé si cela arrive, l’élément masculin ou féminin va t’il plonger dans la tentative de découverte de son “MOI” intérieur philosophiquement parlant? Je pense sincèrement qu’ils ne doivent pas être très nombreux!

    En conclusion, nous ne sommes pas nombreux, mais notre force, c’est la conviction du bien fait de la découverte de ce que notre corps
    peut nous apporter. Philosophie, une certaine idée de la sagesse, de se dire que nous ne vivons pas en solitaire. Nous sommes merveilleusement accompagné pour allez de l’avant grâce à la découverte de notre “MOI” intime. C’est qui les plus heureux? Ceux qui vivent en couple, dans une grande majorité à l’hôtel du cul tourné (oups, un peu grossier comme expression)? et qui restent malheureux comme une pierre abandonnée? Bien que vivant en couple? Ah ma basta, ils sont en couple et vivent dans la solitude affective… ça sert à quoi? c’est passer à côté du bonheur et de l’épanouissement personnel.

    Alors, c’est qui les plus heureux? C’est nous, notre petite communauté de ceux qui ont tout compris de la vie. La naissance, tu es seul, et c’est un arrachement à la matrice. Ta première souffrance de séparation d’un être qui restera ta référence. La mère biologique.

    A la fin de ta vie génétiquement programmée. Tu seras seul aussi pour aller explorer l’au de là si il existe. C’est quoi les deux étapes les plus importantes, celles qui posent le plus de problèmes philosophiques : la naissance et la fin de vie.
    Et puis, entre ces deux extrémités, il y a le parcours de la “vie”, une fois la naissance faite, il faut construire sa vie, certains le font sans se poser de questions, ils sont riches en amour sexuel avec leur(s) compagne(s), ils sont riches financièrement. Ils sont beaux et d’un physique attirant. Mais sont-ils assez philosophe pour se poser les questions : suis-je vraiment heureux? Pourquoi mon épouse écarte les cuisses plusieurs fois par semaine? Par amour de ma personne? Me satisfaire sexuellement pour ne pas me perdre parce que j’amène par mon travail des sommes conséquentes tous les mois sur le compte en banque commun, lui permettant de vivre une vie rêvée, sans travailler pouvoir s’offrir les derniers vêtements tendances pour rester “dans” la mode vestimentaire de la saison. S’acheter les derniers objets hi-tech connectés pour briller au prés de ses copines?

    Elle est où la joie de vivre la-dedans? L’argent, le paraître social, les succès amoureux. Peut-être parce qu’il possède une voiture de luxe, nommée dans le langage populaire ” escalator à gonzesses”? Il est à plaindre ce pauvre bonhomme.

    Bien à vous… et n’oubliez pas d’être heureux.

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