20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 75)
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  • #24501
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour à tous,
    Après quelques années à tourner autour du sujet (j’ai 35 ans et j’explore depuis une quinzaine d’années), j’ai vécu une belle expérience, plus qu’un orgasme, grâce entre autres au traité d’Anéros, et je voulais partager tout cela avec vous.
    Pour faire une histoire rapide de mes expériences autour de mon anus, ma prostate… j’ai exploré un peu cette zone par des caresses quand j’avais 20 ans, sans grandes sensations. J’y suis revenu de temps à autre sans que ça change, en essayant de me pénétrer avec les doigts ou un sextoy, souvent avec de l’inconfort ou de la douleur.
    Récemment, grâce à un article de ohjoysextoy, un blog américain qui parle de sexualité avec finesse et humour par le biais de la BD, je suis tombé sur les deux conseils qui m’avaient manqué jusque là : “use lube. lots of lube” et “take it easy”, autrement dit “utilisez beaucoup de lubrifiant” et “allez-y doucement”
    … bref, tout ce que ne montre pas la pornographie “classique”, avec des acteurs surentraînés, et des scènes coupées, bref, l’impression que tout rentre tout seul, très vite, très fort… et donc tout le contraire de ce qu’il faut faire quand on veut explorer son propre corps
    J’ai refait des essais avec un petit, puis un gros sextoy, et j’ai pu me rendre compte que je pouvais vivre la pénétration anale sans inconfort, avec même un peu d’excitation, et une certaine fierté (à la Aurélie Aurita, dans Fraise et Chocolat, la scène où elle va se voir dans le miroir pendant ses explorations intimes…)
    Ca a été très touchant pour moi, de me rendre compte de ce qui se passait réellement dans un corps pendant la pénétration… on est loin d’être inactif, et la détente, et l’acceptation sont hyper importants… j’avais, je le crois, souvent fait preuve de cette patience et douceur avec ma compagne, et pas du tout avec mon propre corps.
    Qui plus est, le corps n’accepte pas toujours ce qu’on lui propose… et savoir l’écouter a été pour moi une sacrée leçon
    Bref, je me sentais en confiance avec mon corps et ses capacités, mais le plaisir n’était toujours pas là… j’avais vu des pubs pour l’Anéros il y a une douzaine d’années, sans être intéressé outre mesure, et puis j’ai découvert votre traité d’Anéros, et ça m’a fait envie… l’hélix était à 39€ port compris sur amazon, et j’ai profité de l’occasion
    Un premier essai sans grande conviction il y a une semaine, je savais qu’il fallait être patient aussi je n’ai pas mis la barre très haut: simplement se familiariser avec l’insertion du produit, sa sensation en moi… j’ai pris une douche, me suis détendu, puis je l’ai retiré, pas de plaisir à l’horizon
    Et puis samedi, j’étais dans les conditions idéales: un grand moment pour moi tout seul, passé aux toilettes juste avant avec un lavement rapide pour être clean (pour moi c’est un paramètre vraiment important – psychologiquement et même physiquement)
    J’ai inséré l’Anéros trois fois successives, en le lubrifiant de nouveau à chaque fois avec de l’huile (je n’avais que ça sous la main), et puis je me suis mis debout, je me suis massé, caressé avec l’huile, sans toucher à mon sexe, et j’ai naturellement commencé à bouger mon bassin, doucement d’abord.
    Peu à peu, mes caresses (sur la poitrine, la gorge, les fesses, la bouche) m’ont vraiment excité, j’ai senti une chaleur générale envahir le bas de mon ventre, et les premiers petits frissons sont montés, le plaisir a évolué très fort… mon coeur battait à tout rompre, ma respiration devenait saccadée, mes gestes de caresses plus effrénés, j’ai fini la poitrine et la tête plaquée sur le mur de la douche, debout puis à genoux, plein de contractions involontaires sur lesquelles j’essayais parfois de remettre un peu de contrôle en serrant ou relâchant mes muscles, ça a duré plusieurs minutes hors du temps
    C’était vraiment bon, et tout mon corps manifestait une seule chose: j’aime ça, et j’en veux encore. encore. encore !
    j’ai fini par perdre le fil, ma position inconfortable me faisait mal aux chevilles, j’ai changé plusieurs fois de position pour essayer de retrouver cette puissance, j’ai eu encore du plaisir mais moins prononcé. j’ai fini par me masturber “classiquement” parce que je ne savais pas trop comment arrêter tout ça
    Je me suis retrouvé vraiment sur un petit nuage, et la sensation de plaisir, de détente est restée pendant plus d’une heure… envie de rire, de chanter, de danser, de mettre la musique à fond
    J’avais l’impression d’être un homme qui a passé sa vie à voir de la peinture, et qui tout d’un coup découvre la musique.
    C’était beau, et fort, et émouvant, et je n’en suis toujours pas revenu… y penser m’excite bien sûr mais me remplit aussi de joie et de fierté
    J’y ai pensé toute la journée de dimanche, pas très disponible malheureusement, et je me suis levé très tôt lundi matin pour réessayer… sans autant de succès, fatigué, contrarié, un peu pressé par le temps, bref des choses agréables mais rien d’aussi incroyable… forcément l’état d’esprit et l’hygiène de base n’étant pas là, j’ai voulu trop forcer les choses
    J’ai trouvé dans cette expérience des milliers de choses que je cherchais dans la pornographie, et qu’on aperçoit parfois dans certaines pépites: le vrai plaisir qui pousse à s’abandonner, ne plus juger ses propres mouvements ou postures, simplement chercher à se faire du bien, parfois avec des hauts et des bas, des tâtonnements, de la frustration… ce que j’avais toujours imaginé réservé aux femmes en fait
    Bref, ça m’a ouvert les yeux, et le corps, et le coeur, sur une tonne de choses
    J’ai une envie folle d’y retourner très vite, encore plus après avoir posé sur écran ce vrai feu d’artifices de sensations… et en même temps je sais qu’il faudra attendre le moment propice, le bon état d’esprit, le corps disponible et en forme… le plaisir n’en est que plus beau par son exigence
    J’espère avoir encore bientôt de belles choses à vous raconter
    Merci d’avoir ouvert cet espace où enfin, je peux poser et partager ce chemin…

    #24509
    Lerris
    Participant

    Salut @whattimeislove,
    Je me permets de te répondre ici car j’habite moi-même pas loin de Lyon et je serais intéressé par l’adresse ton ostéo…
    Pourrions-nous en parler en privé ? (Je ne sais pas comment par contre, je ne vois pas comment t’indiquer une adresse mail sans l’étaler ici et je ne vois pas de moyen de parler en privé sur ce forum…)

    #24511
    eveilletajoie
    Participant

    @Lerris : je réponds dans ton topic originel pour garder mes avancées ici

    Suite de mes expériences: un quatrième essai plutôt frustrant. La surexcitation liée à mon orgasme de samedi est restée très présente, une vraie obsession… avec en parallèle des contrariétés personnelles, un manque de sommeil et peu de disponibilité
    J’ai passé deux heures éveillé en plein milieu de la nuit dernière, la tête pleine de fantasmes plutôt très hard (dur de trouver des images à la hauteur du plaisir que j’ai éprouvé, à mon avis c’est un vrai piège de partir dans le mental vu que la détente semble être une clé de l’accès au plaisir prostatique)
    Bref, j’ai fini par me lever à 3 heures du mat’ en essayant d’être discret… premier essai avec une seringue de lubrifiant… 5ml c’est trop pour moi, l’effet patinoire a fait sortir l’aneros plusieurs fois lors des contractions volontaires de poussée, alors ce que j’avais adoré c’était justement la sensation de sentir la tête, plus épaisse, rester insérée quand je poussais et que le reste du corps ressortait
    Trop rapide, trop fatigué, la tête trop pleine d’images hard… je me rends compte que j’ai pas mal de croyances, de conceptions, d’idées, à recâbler… dur de trouver mon juste milieu entre le sage yogi qui cultive l’amour envers soi-même et la bête lubrique et incertaine que ce premier orgasme a libérée
    J’ai trouvé de très jolies choses dans les chansons de Depeche Mode, beaucoup évoquent cette dualité pureté/noirceur dans le sexe, l’amour, la spiritualité… et j’ai parlé à mon ostéo qui m’a rassuré (cf. post dans le topic de Lerris) sur la normalité de mes ressentis, l’énorme énergie libérée venant impacter à la fois le plus beau et le plus fêlé chez moi
    Prochains essais à venir, je vous raconterai… en tout cas la quête du plaisir sexuel me semble un chemin extrêmement fort et direct de développement personnel et de découverte de soi

    #24518
    Andraneros
    Modérateur

    Les conditions d’une session idéale étaient bien réunies ce samedi. Quel plaisir de lire comment vous avez su combiner votre expérience, vos lectures, votre excitation et votre organisation pour vivre votre premier orgasme prostatique. C’est fantastique. Bravo @whattimeislove !

    C’était beau, et fort, et émouvant, et je n’en suis toujours pas revenu… y penser m’excite bien sûr mais me remplit aussi de joie et de fierté

    Conservez cet état d’esprit et la modestie qui va avec.

    j’ai voulu trop forcer les choses

    Cette quatrième session vous en apprend à mon avis autant que celle de samedi en confirmant l’importance de l’état d’esprit pour accéder au plaisir prostatique. En particulier elle illustre à quel point il est important de ne rien attendre de la session qu’on engage même s’il est aussi important d’être très excité. Elle montre aussi en quoi la découverte du super O’ est un cheminement. Selon votre conclusion, vous avez très bien compris tout cela et je suis persuadé que les prochaines sessions que pourrez engager dans de bonnes conditions vous feront vivre des raz-de-marée orgasmiques.

    Bon cheminement @whattimeislove.

    #24529
    eveilletajoie
    Participant

    Cinquième séance (et demi) à la cool, début à 5h du matin, je prends le temps de simplement porter mon aneros quelque temps (une vingtaine de minutes) allongé avec de longues respirations abdominales. Ensuite je me mets en mouvement, j’ai gardé un pantalon ample, la poignée de l’aneros que je trouve habituellement gênante frotte contre le tissu et ces mini vibrations ne me déplaisent pas. Je me déshabille, passe le fond sonore d’un porno dans mes écouteurs, Dieu que cette actrice est convaincante! Je me passe de l’image et me concentre doucement sur les sensations. Mes contractions volontaires sont un vrai plaisir à explorer… la poussée qui stimule aussi mon anus, le serrage que j’arrive à faire durer avec subtilité… j’ai l’impression de pouvoir faire remonter l’aneros en moi pendant de longues secondes, millimètre par millimètre, toujours plus haut… les frissons s’installent. Je pratique pendant une demi heure, puis la fatigue me pousse à me recoucher… je dors une heure puis recommence au réveil, le corps bien chaud ne demande plus de préparation… contractions volontaires toujours agréables, pas d’orgasme à la clé mais déjà de jolies choses, et puis c’est inépuisable… je prends ma douche car l’heure tourne et retire le masseur à regret, oh, encore un peu… c’est très plaisant pour commencer la journée!
    Vive la douceur !

    #24531
    eveilletajoie
    Participant

    Cannes, sixième jour.
    Tour de préchauffe le matin, j’essaie mes mouvements de yoga avec l’aneros, pas de gêne, simplement de la détente dans mon yoga du dos et ma salutation au soleil, vite interrompue par ma vie familiale
    L’après-midi, enfin seul, une séance en douceur, je libère ma voix… c’est excitant, et simple, et tout bon, de pouvoir accompagner le mouvement avec des vocalises de joie, encore un peu étouffées mais déjà sincères
    Le plaisir reste modéré et sous contrôle, je tiens le rythme par mes contractions, je ne retrouve pas encore ces mouvements involontaires, ou mon cœur qui s’affole, mais je sens les nuances de plaisir à la poussée et à la traction… le plus dur est de s’arrêter, après quelques minutes sur un plateau, quand ça redescend j’ai juste envie de relancer un peu la machine, pour profiter encore… et finalement je m’y reprends sans grand mal sept ou huit fois. Et vous, comment faites-vous pour arrêter ?
    Pour ma part, je finis par retrouver mon sexe, dont la baisse d’énergie post-orgasmique a au moins le mérite de mettre un point d’arrêt aux choses, et la vie reprend son cours, avec une belle légèreté dans la fin d’après-midi…

    #24540
    Andraneros
    Modérateur

    @whattimeislove avez-vous fait votre première session de samedi matin en position debout ou allongé sur le sol ou dans un fauteuil ? Et la seconde dans le lit ou en dehors ?

    Avez-vous pu faire un lien entre votre pratique du massage prostatique et ce que vous apporte votre pratique du yoga ?

    le plus dur est de s’arrêter, après quelques minutes sur un plateau, quand ça redescend j’ai juste envie de relancer un peu la machine, pour profiter encore… et finalement je m’y reprends sans grand mal sept ou huit fois. Et vous, comment faites-vous pour arrêter ?

    Je connais ce (tout petit) regret ressenti quand on met fin à une session par raison et qu’on a l’impression qu’on aurait pu continuer encore longtemps à baigner dans la jouissance.

    Première situation, j’ai tellement joui que je me sens rassasié, comme après avoir mangé un plat que j’adore. Deuxième situation, j’ai tellement joui que m’endors, comme un enfant dans les bras de sa maman ou de son papa. Troisième situation, j’ai joui et je ne suis pas encore rassasié mais je dois passer à autre chose. Dans ce cas je reste excité sans regret parce que je sais que je pourrai jouir à nouveau quand je le voudrai, dès que je pourrai. La clé est la sérénité que donne la confiance absolue de renouveler cette jouissance à volonté.

    Je ne ressens plus maintenant le besoin de « me finir » parce que pour mon corps et ma tête l’extinction du désir n’est plus ressentie comme la preuve de l’intensité de mon plaisir. La persistance de mon désir après une session nourrit au contraire la suivante avant même qu’elle n’ait commencé.

    Bon cheminement @whattimeislove.

    #24545
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour Andraneros,
    Samedi matin j’ai commencé ma relaxation allongé sur un matelas avec un coussin sous les fesses pour éviter la gêne de la poignée, et la partie plus active dans ma salle de bains donc debout… une position qui me va bien pour les mouvements du bassin et la liberté de caresse, mais j’admets que c’est fatigant
    Qui plus est, ma vie familiale fait que je n’ai pas vraiment d’intimité hormis dans ma salle de bains, juste assez grande pour que je tienne allongé jambes repliées
    Bref, sauf à revenir en douce à la maison au coeur de la journée quand personne n’y est j’aurai peu d’occasion de pratiquer “activement” en étant allongé, et je me contenterai d’une phase de prise de contact, réveil des chairs et détente, dans mon lit…
    D’où mon action assez découpée finalement, avec une première phase de préchauffe à un moment de la journée et une autre plus active plus tard.

    Pour le yoga, outre que ça m’aide à relâcher certains muscles grâce à la respiration, je trouve que ça colle bien avec la pratique de l’aneros comme une hygiène de vie, avec ses petits rituels de préparation, un certain état d’esprit assez neutre avant de commencer, pas de question de performance, et aussi le fait de faire un ensemble de mêmes gestes, avec pas toujours le même effet, suivant l’état du corps et du mental…

    Bon, tout ça c’est aussi une vision un peu idéalisée… à certains moments je suis aussi dans la quête de performance, le côté compulsif et désordonné bien sûr. Mais j’ai une structure de pensée autour de tout ça qui tient assez bien les choses 🙂

    #24594
    eveilletajoie
    Participant

    Bonsoir, ou plutôt bonjour à tous

    Comme d’autres ici je tiens ce journal, pour marquer les sensations et souvenirs, tant leur diversité risque de m’égarer. Et aussi parce que je suis un control freak, qui affine et raffine indéfiniment ses processus. Evidemment, le lâcher-prise étant de mise, c’est un sacré desapprentissage que de ne pas essayer de reproduire jour après jour des recettes, hormis peut-être pour la préparation, que j’aime bien rituelle.

    Le septième jour fut celui de la lenteur. Je craignais d’être interrompu dans ma séance de début de nuit, aussi j’ai simplement joué à me relaxer au maximum, allongé sur le dos, en respirant très profondément. Pas de mouvements des bras, pas de soupirs, de bande-son érotique, simplement m’allonger, en tenue ample, sur un tapis de yoga, avec une couverture pliée sous les fesses.

    Une part de moi aimait évidemment cette contrainte du plaisir intérieur et silencieux.

    Jusqu’ici dans les contractions volontaires, c’était la poussée qui me faisait le plus de sensations, quand le masseur est à la limite de tomber par terre, et que le côté comique de la situation mêlé à l’équilibre très instable de cette pleine poussée crée une tension maximale, presque vibrante.

    Dans cette position-ci et ce soir-là, la poussée ne me fait pas tant d’effet, alors je joue à bouger le plus lentement possible le masseur, à le faire aller d’avant en arrière par une contraction si lente, si légère, que parfois j’ai l’impression que c’est mon simple souffle qui le fait entrer.

    Les sensations sont d’une douceur et d’une lenteur exquises, sur trois, quatre, puis cinq grandes inspirations/expirations je fais juste un aller vers mes chairs.

    Interdiction de bouger autre chose que mon tendre intérieur, et mon ventre qui se soulève et s’abaisse lentement…

    Je me focalise sur les sensations de caresse, millimètre après millimètre, j’ai l’impression d’un bateau qui se laisse couler très doucement vers les profondeurs de l’océan, ce n’est pas fatigant pour mes muscles qui travaillent à peine, et je savoure cette progression millimétrique.

    J’ai l’impression d’être gigantesque à l’intérieur, et massé par un compagnon tout aussi vaste, m’étonnant à chaque instant de pouvoir progresser encore d’un cheveu plus loin, puis encore un autre…

    Sensations si douces, comme une caresse… rien de plus ce soir, pas de folie, de grands bruits ou de coeur qui bat à tout rompre, un petit plaisir si doux.

    Le chemin est sinueux, incroyablement irrégulier, mais qu’il est bon de découvrir cette clairière à l’opposé de ma destination initiale.

    Je vous embrasse, vous qui faites vos premiers pas dans la baie, et vous aussi les vieux loups de mer, qui avez déjà touché l’horizon.

    “overflowing senses, heightened awareness
    I hear my blood flow, I feel its caress”

    Depeche Mode – Macro

    #24638
    bzo
    Participant

    hello @WhatTimeIsLove

    parce que je suis un control freak

    j’admets que tenter de tout contrôler peut sembler séduisant
    mais de mon expérience, les choses deviennent vraiment intéressantes
    quand on commence à perdre le contrôle,
    là soudainement on arpente des territoires inconnus

    #24723
    eveilletajoie
    Participant

    Je te rejoins complétement là dessus, et je ris, un peu jaune certes, de mon obsession pour le contrôle.
    Difficile pour moi de trouver le point juste entre un relâchement complet en mode yoga (donc des sensations très subtiles, mais pas de désir ou excitation) et une envie d’être plus actif, plus stimulé, où la surprise et l’involontaire n’ont que trop peu de place…
    Mes expériences jusqu’ici me donnent envie de vivre ça avec ma partenaire, même si je sais qu’elle n’est pas prête pour le moment. Je redécouvre à quel point j’aime les caresses… et j’imagine qu’il doit être assez fantastique de se faire simplement toucher, caresser, embrasser… en portant son aneros, et en laissant faire le corps

    Pour l’instant je n’en suis pas là, et mes deux dernières séances me déroutent un peu… je relis mon premier post pour m’assurer que je n’ai pas rêvé. En tout cas je partage ton ressenti sur la lutte amoureuse qui se joue à l’intérieur, en tension et détente… une danse bien étonnante pour une seule personne 🙂

    J’ai quand même touché ce weekend de jolies choses, simplement dans le fait de cultiver l’amour pour moi-même et mon propre corps… me regarder et me toucher avec autant d’amour que j’en ai pour ma compagne par exemple… ça c’est un sacré pas spirituel. Je crois que j’aurais juste besoin de laisser tomber la frustration de ne pas retrouver ce premier orgasme stratosphérique, pour laisser venir ce qui vient, différent chaque jour.

    #24728
    bzo
    Participant

    et une envie d’être plus actif, plus stimulé, où la surprise et l’involontaire n’ont que trop peu de place….

    je ne te suis pas du tout là
    ou alors tu es des mouvements vraiment très mécaniques, très systématiques.
    Se mettre en mouvement pour moi, devenir actif avec ses membres, son corps,
    c’est faire place à l’improvisation, bouger selon son instinct,
    changer beaucoup de positions, assises, couchées, sur les coudes, etc,
    il y a des dizaines de positions possibles.
    Changer l’angle de pression du masseur constamment,
    faire des mouvements latéraux avec alternant avec des pressions plus directes,
    c’est tout un jeu amoureux qu’on peut varier constamment
    comme on le fait avec un partenaire.

    Tu dois vraiment envisager ta séance comme un jeu amoureux avec un partenaire,
    donc y mettre le plus possible de variété,
    se faire l’amour, ces mots, tu dois les mettre en pratique
    avec toute ta fougue et toute la douceur dont tu es capable

    J’imagine qu’il doit être assez fantastique de se faire simplement toucher, caresser, embrasser… en portant son aneros, et en laissant faire le corps

    difficile de témoigner sur ce aspect, comme je n’ai plus eu d’échange amoureux avec un ou une partenaire
    depuis pas mal de temps
    et de toutes façons je n’avais encore aucune idée la dernière fois que j’ai fait l’amour
    que les masseurs prostatiques existaient,
    cependant sachant à quel point les sensations prostatiques sont immédiatement coupées net dès qu’on touche son sexe,
    j’ai du mal à imaginer qu’on puisse faire l’amour et en même temps avoir des sensations grâce à son masseur.
    Par contre se faire caresser tout le corps par son ou sa partenaire, excepté son sexe donc,
    et jouir de son masseur, ça je peux le concevoir,
    à condition évidemment que celui-ci ou celle-là accepte de jouer le jeu et de se consacrer à ton plaisir
    sans se préoccuper du sien le temps de ce jeu-là

    #24737
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous dites @whattimeislove :

    Je redécouvre à quel point j’aime les caresses… et j’imagine qu’il doit être assez fantastique de se faire simplement toucher, caresser, embrasser… en portant son aneros, et en laissant faire le corps.

    C’est un des effets spectaculaires que je ressens aussi à la surprise d’abord et maintenant au ravissement de ma femme. Avant mon cheminement j’étais assez peu sensible aux caresses délocalisées. Je suis devenu très sensible sur une large partie du corps, et ces derniers mois aussi sensible au niveau des pointes de sein que de la zone pénis et périnée. Je ressens maintenant une vraie connexion entre ma prostate et d’autres zones du corps quand elles sont caressées.

    Ma femme adore pouvoir « jouer » avec mon nouveau corps en produisant autant d’effets jouissifs avec à sa disposition un “clavier” beaucoup plus complet que celui qu’elle pouvait utiliser auparavant. Elle vit cette expérience comme un cadeau et en tire une grande excitation.

    J’ai quand même touché ce week-end de jolies choses, simplement dans le fait de cultiver l’amour pour moi-même et mon propre corps… me regarder et me toucher avec autant d’amour que j’en ai pour ma compagne par exemple… ça c’est un sacré pas spirituel.

    La répétition de cette expérience pourrait être le meilleur moyen de bénéficier du mode yoga en conservant un haut niveau d’excitation lors de vos futures sessions. Bon cheminement @whattimeislove.

    Vous nous dites @bzo :

    j’ai du mal à imaginer qu’on puisse faire l’amour et en même temps avoir des sensations grâce à son masseur.

    Ça a été longtemps vrai pour moi. Mais maintenant ce n’est plus un problème. Lorsque je suis en mode massage prostatique je ne bascule en mode éjaculation que si je le veux, sauf exception. Mais je ne peux pas dire si c’est l’effet de ma reprogrammation (« rewiring ») ou de mon âge !

    à condition évidemment que celui-ci ou celle-là accepte de jouer le jeu et de se consacrer à ton plaisir.

    C’est pourquoi il est important de partager son cheminement avec sa compagne ou son compagnon. L’expérience de l’orgasme prostatique permet de démultiplier le plaisir de la relation amoureuse. Bon cheminement @bzo.

    #25022
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je vous partage quelques progrès… A force d’emprunter les chemins du plaisir je commence tout doucement à m’y repérer.
    J’ai vécu quelques séances plutôt frustrantes il y a quinze jours… du mal à me relâcher, un peu trop stressé et fatigué par la fin de l’année. Au moins mes séances me permettent de mettre le doigt sur une fatigue et une tension que je n’entends plus autrement.
    Et puis, difficile de trouver de grandes plages de temps, la présence de ma compagne à la maison ne m’incite pas trop à me lâcher. Malgré nos quelques échanges sur mes explorations, je sens que le sujet est sensible et je préférerais éviter de me faire surprendre en pleine action, évidemment… l’envie de reconstruire avec elle une sexualité est très présente chez moi, et je sais vu nos histoires qu’il me faudra une délicatesse infinie…

    J’ai fait l’acquisition d’un pureplug large, les premiers essais furent assez forts quant à la sensation d’être retourné comme une chaussette (désolé je n’ai pas trouvé mieux) lors de la pénétration – mais pas de plaisir à la clé, je ne savais pas trop comment manier cet outil. Nos sextoys devraient plus souvent être livrés avec un guide d’utilisation…
    J’avais acheté ce plug en imaginant le porter discrètement, tout en vaquant à mes occupations, ce qui n’est pas du tout possible avec l’aneros et son affreuse poignée. Et je dois avouer que ce mode d’utilisation est plutôt bien adapté pour moi qui manque de temps. Le port du plug pendant une heure ou plus le matin, sans faire grand chose de plus, me crée de temps en temps quelques gouzi-gouzi (je suis vraiment pas inspiré aujourd’hui) très agréables, que j’apprends à accueillir sans chercher plus.
    Couplé avec des caresses sur mes seins, domaine dans lequel je commence à trouver mes aises, le plaisir arrive souvent par petites vagues, que je laisse aller et venir.

    J’utilise cette méthode en guise de tour de chauffe pendant une heure ou deux, puis j’enlève le plug, et quelques heures plus tard, quand je suis disponible pour une session avec l’aneros je suis dans le bon état de relaxation ET d’excitation, et en m’allongeant sur le côté, avec quelques caresses sur les tétons, j’arrive beaucoup plus vite à des plateaux de plaisir, que j’entretiens en faisant de longues respirations abdominales + un ralentissement des caresses.
    Je ne dépasse pas encore ces plateaux pour retrouver l’abandon de mon premier orgasme, mais je trouve que c’est déjà très satisfaisant (en termes de confiance en moi) de pouvoir accéder à ces premiers paliers dans le temps court dont je dispose (en l’occurrence trois quarts d’heure de sieste)

    J’ai toujours la problématique de m’arrêter… dans l’idéal je pense qu’en cultivant la gratitude pour ce plaisir, et en ne cherchant pas l’orgasme à tout prix, je pourrais conserver cette énergie créatrice à d’autres fins (j’ai d’ailleurs un métier créatif). Dans la réalité, l’excitation est trop intense, et l’envie d’orgasme encore trop présente dans mes neurones, je finis par chercher des stimulations plus fortes (pénétration entre autre) pour des orgasmes éjaculatoires qui sont moins satisfaisants, parfois un peu douloureux (oui, la pénétration, quand on n’a pas l’habitude… ça peut être bof), et surtout qui me vident de mon énergie – alors que j’en ai plutôt besoin en ce moment.

    Je vais poursuivre mes explorations… le plug était étonnamment un excellent choix dans un chemin de plaisir non-orgasmique. Et je vais peu à peu apprivoiser ce niveau de plaisir pour m’en réjouir et m’en satisfaire pleinement (ça ça ressemble à du re-wiring)

    A bientôt !

    #25025
    Lerris
    Participant

    Salut !
    Content que le Pure Plug te plaise et que tu lui ais trouvé une utilisation qui concorde avec ta démarche et ton temps libre.
    Pour ma part, je procède à l’inverse de toi, c’est-à-dire que je fais ma séance Aneros, assez courte, et ensuite, j’utilise un plug pour prolonger un peu la session tout en faisant autre chose.

    J’ai toujours la problématique de m’arrêter… dans l’idéal je pense qu’en cultivant la gratitude pour ce plaisir, et en ne cherchant pas l’orgasme à tout prix, je pourrais conserver cette énergie créatrice à d’autres fins (j’ai d’ailleurs un métier créatif). Dans la réalité, l’excitation est trop intense, et l’envie d’orgasme encore trop présente dans mes neurones, je finis par chercher des stimulations plus fortes (pénétration entre autre) pour des orgasmes éjaculatoires qui sont moins satisfaisants, parfois un peu douloureux (oui, la pénétration, quand on n’a pas l’habitude… ça peut être bof), et surtout qui me vident de mon énergie – alors que j’en ai plutôt besoin en ce moment.

    Je comprends complètement ta frustration et ton envie de “plus” qui te mène à orgasmes éjaculatoires. J’ai vécu la même chose.
    Et, comme toi, finir par un orgasme éjaculatoire me laisse sans énergie, sans motivation, voire avec un peu d’énervement.
    Mais, tu finiras sans doute par aborder tes séances avec plus de relâchement et de “non-attente.” Et si une session de te donne pas d’orgasme, tu rangeras ton Aneros en te disant “tant pis, c’était tout de même très bien.”

    Juste une note concernant la pénétration (que ce soit avec un plug ou autre chose). Si tu veux éviter les douleurs, procède vraiment doucement. S’il le faut, d’abord avec un doigt, puis deux. L’anus est extensible, mais il faut y aller molo pour que ça reste agréable. Et évidemment, utilise beaucoup de lubrifiant.

    #25203
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour à tous,

    Me voici de retour, je continue de prendre des notes pour garder trace de mon chemin.
    J’ai eu quelques séances frustrantes, trop dans la course à l’orgasme… avec des montées de plaisir qui redescendaient vite – trop fatigué et un peu malade
    Et puis hier, de belles victoires, une séance active le matin sous ma douche, toujours sur les mêmes plateaux de plaisir, et j’ai réussi malgré la tension et l’excitation à ne pas chercher l’orgasme éjaculatoire… et donc à garder l’énergie, une grande première !
    L’après-midi je me suis allongé une demi heure dans mon lit, simplement à écouter de la musique (les deux EP de Yaeji, que je viens de découvrir et que j’adore), et là, simplement en me concentrant sur mon souffle et mes sensations, j’ai ressenti des petits picotements de plaisir très légers dans mon ventre et ma poitrine, à certains moments. C’était très fugace mais plutôt agréable, et surtout sans aucune stimulation: pas d’aneros, ni même de caresses… je suis resté parfaitement immobile
    J’ai refait une séance active d’aneros ce matin, toujours dans un bon état d’esprit, avec des caresses de plus en plus légères car j’ai l’impression qu’à force de me caresser je deviens beaucoup plus sensible et je ne supporte plus les caresses un peu fortes que je pouvais faire au début
    Et cet après-midi, une sieste avec l’aneros en mode “do nothing”. Je suis à nouveau resté parfaitement immobile, juste à l’écoute, et j’ai pu sentir de nombreuses vagues de frissons de plaisir qui irradiaient et montaient du bas de mon ventre pour aller s’étaler dans ma poitrine, mon coeur, ma gorge, comme de petits feux d’artifice !
    C’était tout doux mais inépuisable et génial, j’ai trop envie d’y retourner… soyons patients, les vacances en famille ne me laissent que peu de temps libre 🙂

    #25210
    Andraneros
    Modérateur

    Bonne année @whattimeislove. Elle semble très bien commencer sur le sujet qui est à l’origine de votre présence sur notre forum.

    J’ai eu quelques séances frustrantes, trop dans la course à l’orgasme…

    Nous sommes tous les mêmes…

    Et puis hier, de belles victoires, une séance active le matin sous ma douche, toujours sur les mêmes plateaux de plaisir, et j’ai réussi malgré la tension et l’excitation à ne pas chercher l’orgasme éjaculatoire… et donc à garder l’énergie, une grande première !

    C’est formidable ! C’est le signe, de mon point de vue, de l’intensité de votre plaisir et de la confiance qui en découle de pouvoir le renouveler « à volonté ». C’est une marque de progrès qui vous a permis de rester suffisamment excité pour votre sieste bonus de l’après-midi et les deux sessions que vous avez enchaînées sans prendre de repos (quatre sessions en deux jours!).

    C’était très fugace mais plutôt agréable, et surtout sans aucune stimulation: pas d’Aneros, ni même de caresses… je suis resté parfaitement immobile

    C’est un signe évident de vos progrès.

    j’ai l’impression qu’à force de me caresser je deviens beaucoup plus sensible

    Nous, qui n’étions que peu ou pas du tout sensibles aux caresses, faisons tous la même découverte avec autant de satisfaction. Je me répète, c’est un signe évident de vos progrès.

    Je suis à nouveau resté parfaitement immobile, juste à l’écoute, et j’ai pu sentir de nombreuses vagues de frissons de plaisir qui irradiaient et montaient du bas de mon ventre pour aller s’étaler dans ma poitrine, mon coeur, ma gorge, comme de petits feux d’artifice !
    C’était tout doux mais inépuisable et génial, j’ai trop envie d’y retourner…

    Ce n’est que le début. Continuez comme vous avez commencé, vous serez de plus en plus étonné et émerveillé. Bon cheminement @whattimeislove.

    #25255
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour Andraneros, très belle année à vous aussi, et un merci tout particulier pour le soin et l’attention que vous portez à lire en détail les posts de chacun, et à y répondre de manière tout aussi détaillée.
    J’ai continué mes expériences en “do nothing”, très excité hier matin au réveil j’ai filé sous la douche pour une séance rapide sans autre mouvement ni stimulation que la présence du masseur. Je commence à visualiser les chemins du plaisir depuis le bas de mon ventre jusqu’à mon coeur et ma gorge. Comme de petits chemins neuronaux qui à force d’être empruntés deviennent des routes puis des autoroutes. Je commence à identifier plus précisément dans mon ressenti les chakras du coeur et de la gorge.

    Et à mon grand étonnement, les petites bulles de plaisir ont continué à pétiller dans mon corps pendant des heures après le retrait de l’Aneros. Quand je conduisais, que je marchais… simplement en étant assis, j’avais régulièrement ces petites ondes de plaisir, alors que j’étais au boulot en train de penser à autre chose. J’ai refait une séance hier soir avec orgasme classique, même si je m’éloigne de plus en plus de cette voie, car l’énergie accumulée durant la journée était trop intense pour que j’arrive à la réguler autrement pour l’instant. Et ce matin je me sens repu. Malgré ces beaux souvenirs, pas du tout envie de m’y remettre, je vais écouter mon corps et prendre un peu de repos.

    En tout cas, la respiration m’aide beaucoup à canaliser l’énergie pour faire monter le plaisir et ne pas le bloquer en bas ce qui créerait trop de tensions voire de la douleur.
    Je pratique ce que les taoïstes appellent l’orbite microcosmique, un nom un peu barbare pour désigner une respiration profonde où l’on visualise l’énergie comme suit:
    – à l’inspir, l’air frais descend depuis la tête jusqu’au périnée via l’avant du corps (via les clavicules, la poitrine, le nombril, le bas du ventre, et les organes génitaux), on imagine une sensation de fraîcheur liée à l’air neuf
    – à l’expir, on fait remonter l’énergie (chaleur) via l’arrière du corps, depuis le périnée jusqu’à la tête, le long de la colonne vertébrale, l’arrière du crâne, et on revient au nez par le dessus du crâne.
    Vous pouvez trouver des schémas sur google en cherchant “orbite microcosmique”.
    Ne vous laissez pas effrayer par le nom ou par toutes les théories qui vont derrière, c’est juste de la respiration et de la visualisation, et j’ai trouvé ça vraiment bénéfique pour sentir naître en moi plaisir et détente. Qui plus est, avec une respiration bien profonde comme celle-là, on génère de micro mouvements du bassin, des organes génitaux, et du masseur évidemment, ce qui stimule tout en étant moins fatigant que les contractions volontaires.

    Très belle année à tous, qu’elle vous remplisse de joie !

    #25259
    Jieffe
    Participant

    J’ai eu quelques séances frustrantes, trop dans la course à l’orgasme…

    Nous sommes tous les mêmes…

    Je confirme!!!

    et j’ai réussi malgré la tension et l’excitation à ne pas chercher l’orgasme éjaculatoire

    Je ne suis que débutant, mais je pense que c’est important. Il m’arrive, rarement maintenant, de me “finir à la main”, mais je laisse toujours quelques heures entre une séance et une masturbation, même si quelques fois l’envie est grande vers la fin d’une session.
    Je pense aussi que ça fait partie du cheminement. Conserver son envie sans la satisfaire, c’est un bon apprentissage de la patiente je pense.
    Tiens bon WhatTimeIsLove, nous sommes avec toi 🙂

    En revanche, et je ne suis pas le plus indiqué pour donner des conseils mais les plus expérimentés d’entre nous me corrigeront, il ne me semble pas que la douche soit le meilleur endroit pour cette découverte, si l’on considère que la relaxation est importante. Je ne vois pas comment est ce que l’on peut se détendre suffisamment, comme conseillé, sous la douche?
    Ceci dit, cela semble plutôt bien fonctionné dans ton cas.

    Quoi qu’il en soit, 100 fois sur le métier remets ton ouvrage.
    Nous y arriverons WTIL, cela ne fait aucun doute.

    Je te souhaite un bon cheminement.

    À bientôt.

    #25324
    eveilletajoie
    Participant

    Mon chemin ne cesse de m’etonner: hier matin j’ecrivais que j’etais repu.
    Et toute la journée j’ai ressenti encore ces frissons de plaisir dans mon bassin.
    Hier soir les étincelles étaient dans mon cœur et ma gorge, discussion profonde avec mon épouse.
    J’ai dormi dans une chambre à part la nuit dernière mais je ne me suis pas senti seul. À la lecture d’un article sur l’energie Kundalini j’ai découvert cette idée que tout homme possède en lui une déesse intérieure, Shakti, qui est énergie pure, et qui s’enroule autour du chakra racine (périnée).
    Ça devient donc un peu mystique… mais j’ai décidé d’accueillir ce fourmillement qui durait depuis 48h comme l’expression de cette déesse intérieure.
    Et nous avons fait l’amour une bonne partie de la nuit. Une de ces nuits torrides que j’ai connu quand j’etais jeune amant, ou sexe, tendresse, sommeil et mots d’amour s’entremelent sans arrêt. C’était étonnant de personnifier cette pulsation de plaisir mais ça m’a comblé, physiquement et émotionnellement.
    Et puis, imaginer quelqu’un d’autre, irréel, qui vous fait l’amour de tout son être, ça aide vraiment à s’abandonner aux sensations et mouvements complètement involontaires.
    Je n’ai pas eu d’orgasme mais j’ai connu de longs moments si bons et beaux que je crois que même cette idée me semble futile. Mon cœur a été comblé de tendresse, d’acceptation et d’affection.
    Forcément, aujourd’hui la moindre stimulation (les vibrations de la route dans ma voiture, passer en boutique récupérer mes peridise, simplement me souvenir) me fait pétiller… et je fais attention à mon souffle pour que mon périnée ne devienne pas douloureux.
    Que d’aventures !

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