Mots-clés : masseurs, prostatique, Reflexion
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jean74, le il y a 5 années et 3 mois.
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- 23 janvier 2018 à 20 h 32 min #25714
bzo
ParticipantJe crois que le cheminement est riche en soi puisqu’il conduit à se remettre en question et à changer ce qui paraissait figé. En fin de compte, la recherche du plaisir prostatique suppose un cheminement qui est en soi riche d’implications insoupçonnées.
je suis d’accord, accepter de se remettre en question, accepter de bouger ses limites,
accepter de laisser monter le féminin en nous durant la séance,
c’est faire sauter beaucoup de verrou, c’est confronter beaucoup de tabous
et cela enrichit bien au-delà de la séance et du plaisir prostatiquel’orgasme prostatique dans ses formes les plus extrêmes que j’ai connues,
cela relevait de l’extase, on a l’impression que le temps s’est arrêté,
et qu’on vit une sorte de communion profonde.
Avec quoi, je ne sais pas exactement mais communion tout de mêmeaprès de pareils moments et l’incroyable paix intérieure qu’on peut ressentir
je comprends tout à fait les ponts qu’établissent certaines pratiques comme le tantrisme
entre le spirituel et le sexuel,
même si personnellement je me contente de mon ressenti, de mon évolution brut de décoffrage
sans essayer de les associer plus que cela à ces pratiques23 janvier 2018 à 23 h 37 min #25716Jeff
ParticipantBzo décrit vraiment très bien ce que je ressens : “accepter de se remettre en question, accepter de bouger ses limites, accepter de laisser monter le féminin en nous durant la séance, c’est faire sauter beaucoup de verrou, c’est confronter beaucoup de tabous et cela enrichit bien au-delà de la séance et du plaisir prostatique”.
il y a, à un moment, la révélation que le corps suivra dès que le mental le lui dira. Et le mental , c’est ce que décrit Bzo, ainsi que tout ce travail psychologique qui doit mener, lorsqu’il le faut, à parvenir à s’aimer un peu soi-même. Oui, à mon sens, le rewiring n’est pas seulement physique.
Certains bloquent d’ailleurs dans toutes dernières étapes, comme si l’esprit n’autorisait pas le corps à s’abandonner à cette explosion de jouissance.
Le reste du message de Bzo me va totalement aussi..A nous la sérénité totale et l’immortalité zen en fin de compte..Beau programme.Est ce que tu veux dire que cette période que l’on appelle rewiring n’est pas seulement physique? Quelles sont ces implications que tu mentionnes, comment les définirais tu?
23 janvier 2018 à 23 h 58 min #25717bzo
Participantc’est compliqué cette histoire de rewiring,
@Andraneros a surement une idée bien plus claire et objective que moi sur le sujet,
moi voilà comme je vois celà:à mes yeux, c’est un processus aussi bien physique que mental,
c’est savoir reconnaître comme sensations de plaisir tout un faisceau de stimuli
occasionné essentiellement par les contractions volontaires et les pressions sur la prostate
mais que par après une fois que de ce côté-là cela commence à bien fonctionner,
on peut associer à des caresses, à des mouvements du bassin, à tout le corps en fait,
celui-ci peut être tout entièrement associé à la génération du plaisir prostatique,
c’est mon cas, par exemple, une fois que je suis bien échaufféle rewiring, il n’arrête jamais en fait, c’est un “work in progress”,
il s’entretient, il se renforce, c’est un peu comme un athlète de haut niveau,
s’il doit constamment s’entraîner,
s’il s’arrête plus ou moins longtemps,
lorsqu’il reprend, il lui faut du temps pour retrouver son niveau,
parce qu’il doit retrouver ses sensations, ses automatismes
retrouver ses sensations, ses automatismes ou les acquérir au début, c’est le rewiring24 janvier 2018 à 2 h 30 min #25719bzo
Participantpour continuer et à développer un peu plus pour répondre à ta question,
le rewiring, il faut le différencier cependant, il me semble, de tout ce travail intérieur à faire sur soi-même
pour surmonter certains tabous, certaines barrières liés à l’idée qu’on se fait du masculin
pour accepter totalement le féminin en nous durant la séance,
que celui-ci puisse prendre les commandes de notre corps,
j’ai déjà beaucoup écrit là-dessus, c’est un processus qui va très loin
et qui prend du temps pour se mettre en place
car ce sont des mécanismes et des verrous dans nos profondeurs qu’il faut débusquer peu à peu
et qui demandent à être chamboulés, éclatés, le temps du massage
pour parvenir à ressentir le plaisir prostatique totalement avec le féminin en noustu as l’air beaucoup plus branché spiritualité que moi,
moi je me contente de ce que j’ai ressenti durant la séance,
je n’éprouve pas le besoin de chercher plus loin, je m’en méfie plutôt,
mettre des concepts dessus, essayer de créer du vertige ésotérique en miroir du plaisir prostatique,
cela tend beaucoup de pièges, cela peut devenir vite de la fumisterie24 janvier 2018 à 8 h 13 min #25720Jieffe
ParticipantA nous la sérénité totale et l’immortalité zen en fin de compte..Beau programme.
Oui, et j’espère parvenir jusque là.
Je me considère depuis plusieurs années comme un homme qui ne refuse pas sa part féminine, mais je me rends compte que j’ai du chemin à faire. En fait à la lecture de vos messages, je peux me comparer au petit magasin de bricolage grand public alors que vous êtes des enseignes professionnelles…. Mais petite échoppe deviendra grande, pour peu qu’on la fasse prospérer.
Je lis à ce sujet une discussion sur le forum officiel:
https://www.aneros.com/community/forum/general-discussion/5228-whole-body-whole-mind-the-mental-side
C’est en anglais, et je pense que l’auteur emploie un style plutôt littéraire, ce qui la rend plutôt difficile à lire, pour moi tout au moins. Elle n’en est pas moins intéressante.
Je m’intéresse parallèlement au tantrisme, de façon informative, et je n’en suis qu’au début. Mais ce que j’ai pu entendre, c’est que le Tantrisme considère avant toute chose qu’il n’y a pas de dualité, que tout n’est qu’un. Alors l’homme et la femme peut-être?
Comme toi bzo, je n’ai pas envie de mettre d’étiquette sur quoi que ce soit. Je pense qu’il est contre productif d’enclaver les choses, en particulier dans ce domaine où le ressenti et l’expression de ce que nous sommes prévaut, à mon sens. Mais je me rends compte que ces philosophies, comme le bouddhisme, et dans un sens plus large la religion, pour peu que l’on n’en fasse pas un dogme, relève bien souvent de la sagesse populaire et du bon sens. J’ai un peu de mal à traduire ma pensée. Ce que je veux dire, c’est que je me sers de ces philosophies comme d’un guide, d’un fil conducteur. Je prends un peu de ceci, un peu de cela, en aucun cas je n’applique telle ou telle règle à la lettre. On peut se rendre compte que nous sommes à nos heures tantôt bouddhistes, tantôt chrétiens, tantôt tantriques certainement, mais je suis contre le fait de se mettre des barrières pour n’adhérer qu’à une seule philosophie, en ce qui me concerne bien entendu.
Bref, y’aurait long à dire sur ce sujet et ce n’est pas l’objet. Je m’emballe et m’égare… 🙂
Je vous remercie pour vos réponses, qui vont me faire réfléchir!!!24 janvier 2018 à 19 h 33 min #25727Andraneros
ModérateurTu nous dis @jeff :
à mon sens, le rewiring n’est pas seulement physique.
Certains bloquent d’ailleurs dans toutes dernières étapes, comme si l’esprit n’autorisait pas le corps à s’abandonner à cette explosion de jouissance…
Est ce que tu veux dire que cette période que l’on appelle rewiring n’est pas seulement physique?Je cite le glossaire du traité d’Aneros :
«Rewiring» ou «éveil de la prostate»
C’est le terme utilisé pour décrire le processus de réveil, petit à petit et au fur et à mesure des sessions avec un Aneros, des nerfs autour de la prostate. Ce processus permet d’augmenter l’intensité des sensations générées pas les parties érogènes du corps en dehors du pénis (prostate, périnée, seins, anus et rectum).Cette définition reprend celle du « wiki » Aneros en la simplifiant.
Derrière ce mot que je traduis en français par reprogrammation c’est un apprentissage neuro-musculaire complexe qui prend place.
Neuro, parce qu’il s’agit d’identifier des stimulations inédites, d’en associer les effets transmis par les nerfs à une forme de plaisir, de les amplifier en concentrant sa conscience sur ces événements, d’apprendre à accepter des signaux nerveux de plus en plus forts, tout en restant aussi détendu que possible.
Musculaire, parce qu’il faut actionner consciemment des muscles qui fonctionnent habituellement en mode réflexe, isoler des muscles qui fonctionnent habituellement ensembles, percevoir l’état de tension de muscles souvent hors du champs de la conscience.
Complexe, parce qu’à ces deux premiers aspects de la reprogrammation s’ajoute un troisième quand on commence à bien avancer dans son cheminement. L’accès à une jouissance orgasmique par des voies qui, dans notre société, ne font pas partie du schéma sexuel naturel de l’homme, pose la question de son identité sexuelle.A mes yeux la réponse à la question que tu poses dans la citation de ton message ci-dessus est oui. Bon cheminement @jeff.
11 février 2018 à 7 h 45 min #26077eveilletajoie
ParticipantJe réagis à :
« percevoir l’état de tension de muscles souvent hors du champs de la conscience »
Ça me parle vraiment en ce moment.
Je remarque qu’en début de séance, même si l’insertion du masseur se fait confortablement, mes sphincters sont un peu crispés, comme s’il y avait quelque chose à bloquer, à retenir.
Et en me concentrant j’arrive à ressentir cette tension et à la lâcher, le masseur redescend à peine de quelques millimètres mais tout devient beaucoup plus souple. Mais je dois faire attention à me détendre régulièrement sinon ça se resserre à nouveau.Récemment j’ai été interrompu lors d’une séance par l’un de mes enfants dont les multiples réveils nocturnes me fatiguent et me crispent depuis des années. Et je me suis rendu compte après coup d’a quel point ça pouvait me contracter intérieurement… sans que j’aie pu m’en rendre compte hors présence du masseur.
11 février 2018 à 15 h 03 min #26080Peri
ParticipantDurant les premiers mois de mon cheminement, avec ma vie de citadin hyper stressé, je n’arrivais même pas à insérer le masseur complètement.
Puis, j’ai changé de vie, en néo-rural désorienté, j’avais tendance à le bloquer à chaque fois qu’il daignait me donner un peu de plaisir.
Avec le temps et l’expérience, j’utilise les modèles les mieux adaptés à mon anatomie et à mes envies.
Ne vivant pas (encore) dans une grotte, je suis également confronté aux difficultés de mon entourage qui peuvent aussi être handicapante pour mon épanouissement.
Ne n’avons pas d’autre choix que de les accepter pour ne pas être à notre tour un handicap par nos reproches et tensions. Alors cultiver un état de détente et de tranquillité est une aide pour tous. Etre détendu et de bonne humeur devient une habitude. Les masseurs vont et viennent à leur guise. Et tout le monde s’en porte mieux.
Il faudrait se dire : “fout toi la paix mon vieux, prend du bon temps et tu seras plus aimant !” puis ensuite faire quelques respirations abominables, relâcher les muscles et prendre son pied.12 février 2018 à 11 h 14 min #26086Jieffe
ParticipantWTIL,
Il m’arrive la même aventure que toi, mais ça a tendance à passer. Je pense que le corps n’est pas encore suffisamment habitué à la présence du masseur. Je ne pense pas toutefois que ce soit bloquant pour la découverte du plaisir prostatique. Il faut laisser faire, et la détente viendra d’elle même. Enfin je pense. Mais j’ai pu noter lors de mes dernières séances que cette petite contraction n’était plus présente.
Il est clair à mon sens qu’il nous faut nous libérer au maximum des diverses contraintes susceptibles de nous perturber, ou être capable de les oublier un moment.Il faudrait se dire : « fout toi la paix mon vieux, prend du bon temps et tu seras plus aimant ! » puis ensuite faire quelques respirations abominables, relâcher les muscles et prendre son pied.
Oui, oui, et re oui!!!
13 février 2018 à 21 h 15 min #26155Matt
ParticipantIl est clair que se détendre et se décrisper est aussi un enjeu pour moi. Ce n’est pas la première fois que l’on me dit en me manipulant que mon dos était très contracté.
Je crois que se détendre, se décrisper sera pour moi un enjeu afin de pouvoir progresser.19 février 2018 à 12 h 04 min #26236Andraneros
Modérateur@matt as-tu essayé soit de t’endormir avec le masseur en place (accompagné par une lubrification très longue durée) soit de faire une session lors d’un réveil dans la nuit ou au petit matin (tout le matériel ayant été préparé la veille au soir, bien sûr!) quand ton corps est encore complètement détendu sous l’effet du sommeil ?
27 février 2018 à 22 h 36 min #26367Matt
ParticipantC’est marrant, pour des raisons d’emploi du temps, j’ai commencé à faire des séances le matin, et je dois dire qu’elles se sont bien passées. Les sensations étaient bonnes, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit, mais ces séances me laissent un goût de revenez-y.
J’ai déjà essayé de dormir la nuit avec l’aneros, en espérant me faire réveiller par le plaisir, mais sans grand résultat.
C’est plus une gêne qu’autre chose, même avec un bon lubrifiant, et je finis par l’enlever quelques heures plus tard.2 mars 2018 à 16 h 36 min #26411jean74
ParticipantBonjour
Nouveau sur le site je lis avec beaucoup d intérêt ce fil sur le rôle du matériel.
J’ai commencé il y a 1 an et demi avec le Hélix puis le Progasm pour finir avec le Eupho.Et bien c’est l utilisation de ce dernier tout en douceur et tout en finesse qui m a permis de finir par ne plus en avoir besoin.
Salutations - AuteurArticles
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