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5 septembre 2020 à 14 h 21 min #38787bzoParticipant
peut-être chez les femmes, ce mécanisme est inné, instinctif,
on dit qu’elles s’abandonnent, elles semblent loin, très loin,
goûtant le plaisir quelque part dans une galaxie lointaine,
elles semblent avoir laissé leurs pensées loin derrière elles,
vivant le plaisir dans leur corps, partout dans leur corps,
en totale écoute de ce qui s’y éveille, de ce qui s’y fomente, de ce qui y bout,
de tous les côtéscette partie du mécanisme, de laisser ses pensées derrière soi,
de sortir en quelque sorte de sa tête pour aller goûter les sensations un peu partout dans son corps,
est tellement fondamental,
nous autres hommes, nous pouvons aussi y arriver,
il s’agit de bien comprendre ce qui se passe et de s’exercer patiemment pour acquérir cette faculté,
que cela devienne un automatisme chez nous aussi,
un automatisme de nous relier à notre corps, de nous immerger en lui,
d’être avec lui, en lui, le plus possible à tout moment durant l’action,
que notre tête et notre corps, en quelque sorte, ne fassent plus qu’un,
que la communication soit totale entre eux,
comme s’il n’y avait plus aucune cloison, qu’ils ne forment plus qu’une seul entitéplus vite dit, plus vite écrit, que fait bien sûr
mais le premier pas est et sera toujours, d’arrêter ses pensées momentanément
et d’essayer d’aller à la rencontre de ce corps en plongeant en soi,
et d’écouter, d’écouter ce qui se passe,
si vous avez conscience de cela et que vous persévérez avec ce premier pas,
vous allez commencer à progresser,
vous allez commencer à acquérir une complicité de plus en plus grande avec votre corpsmais ce n’est qu’un premier pas, bien sûr et il faut encore bien d’autres derrière
avant que vous ne viviez en immersion totale pendant de longues minutes,
comme si vous étiez en plongée avec un scaphandre entre vos organes, parcourant vos membres,
vivant la houle dans votre bassin comme si vous y aviez été entraîné irrésistiblementdéjà les premières fois que vous allez vous forcer à arrêter vos pensées,
elles vont revenir très vite au galop
car c’est leur antre, notre tête, leur tanière,
elles y ont leurs petites habitudes, leurs prérogatives,
on ne leur dit pas simplement comme cela d’aller se coucher dans un coin,
elles vont toujours revenir daredare, dans un premier temps en tout cas,
comme si elles étaient au bout d’un élastique étiré, qui se détend, qui revient vers nousnous voilà donc quelques instants avec aucune pensée dans la tête,
c’est une sorte de petit vide un moment, de petit blanc, on ne sait pas très bien quoi faire,
cet espace pourtant un jour, sera notre plaine de jeu,
on s’y sentira à l’aise, on y aura ses habitudes, ses réflexes,
on y batifolera follement, éperdument, passionnément,
on y vivra de grands moments de total abandon où les sensations se rueront vers nous de tous les côtés
tandis que le désir pilotera notre corps en roue libredonc ce premier pas, encore et toujours et puis aussi se mettre en action, démarrer ce qu’on fait d’habitude,
essayer de pratiquer un peu automatiquement, sans s’emballer, calmement,
même si rien ne se passe dans un premier temps, peut-être qu’on fera un peu n’importe quoi,
qu’importeessayer de bien écouter ce qui se passe en soi, oui de bien écouter,
se mettre à la disposition de son corps
essayer d’aller à la rencontre de cette grande muette en nous,
le fait est qu’il fait un tintamarre du tonnerre à chaque instant
mais que c’est nous qui ne savons plus l’entendre,
regardez un bébé, il n’entend que cela, le boucan que fait son corps en lui à tout instantle désir est un élan qui s’éveille en nous,
qui s’écoule d’abord comme un mince filet puis qui grossit de plus en plus, prend de l’ampleur,
enfin qui court comme un torrent indomptable, à travers nous,
s’habituer de plus en plus à le suivre au plus près avec son corps dans l’instant,
sans réfléchir, sans penser, juste en écoutant, juste en percevant, juste en ressentant,
juste en se laissant aller, juste en se laissant emporter, juste en se laissant démonterles énergies se mettent à jaillir de plus en plus fort dans notre chair
pour ceux qui sont prêts à les accueillir,
nos abysses ne les prêtent qu’aux riches, aux riches en abandon de soi,
ne plus être qu’une feuille morte sur des eaux de plus en plus dansantes6 septembre 2020 à 10 h 48 min #38791bzoParticipantles trucs que je suis capable de faire désormais, mes amis
et en quelques secondes en plus,
le corps se met à chanter, chanter, chanter, d’une manière tellement incroyable
somptueux moments d’épanouissement,
quel choeur en moides injections massives et ciblées de prostatique pure,
devenues diaboliquement efficaces
c’est à chaque fois comme une accélération dans un ascenseur hydraulique démarrant vers le haut,
mon bassin qui se soulève, qui s’arrache, à toute vitesse,
je me sens comme un jardin fleuri, soulevé par une main géante,
dans un envol de papillons colorés d’une infinité de nuances de volupté,
je laisse derrière moi mes râles et mes gémissements,
je n’en finis plus de me pâmer,
d’être envahi par un bien-être, absolu, totalle bonheur charnel comme un baiser des cieux déposé dans ma chair,
une langue divine qui me fouille l’âme lentement,
la tourne et la retourne, la pénètre à sa guise,
des lèvres qui m’envahissent, se pressent contre moi, en moi, partout dans ma chair,
il n’y a plus rien d’autre qui existe que ce lent glissement de canoë au paradis8 septembre 2020 à 8 h 46 min #38809bzoParticipantmon corps est devenu tellement électrique, tellement prêt à vibrer de toutes parts,
j’ai l’impression d’avoir un tambour à la peau tendue dans ma chair,
le moindre effleurement, la moindre caresse, le moindre geste même
à condition, tout de même, que j’y mette une intention sexuelle,
qu’il y ait un peu de langueur, de lascivité qui accompagne
et c’est parti, je suis en roue libre,
je frémis de tous les côtés jusqu’au plus profond de mon êtreje me jette sur le lit, je me caresse lentement le sein,
j’écarte les jambes langoureusement,
comme j’aime faire cela, écarter les cuisses,
je sens entre elles comme une ouverture frémissante, vivante, délicieusement chaude,
l’entrée d’un tunnel magique,
au plus je les écarte, au plus il semble s’agrandir,
au plus il semble prêt à vibrer, prêt à s’enflammerle moindre mouvement désormais, est dangereux,
je me sens en danger délicieusement, mon corps totalement réceptif, totalement ouvert,
tellement prêt à vibrer, à exploser chaleureusement,
je fais monter une petite contraction, là au centre de l’ouverture entre mes cuisses
qui semble avoir sa vie propre,
qui semble comme la gueule d’un volcan relié jusqu’au plus profond de la terrela contraction remonte le tube chaud,
je me rends compte que ce n’est pas un volcan
mais l’une des deux ouvertures du corps d’un canon,
je viens d’y introduire un boulet, j’ai armé le mécanisme,
ça y est, le boulet se met à à frémir, il commence à remonter en tournantil se met à rouler lentement, à frotter, à frotter, au passage,
oh comme cela frotte, comme cela tourne, dans mes entrailles
et pour l’instant je le sens toujours dans le tube,
le boulet n’est pas encore sorti, n’a pas encore expulsé quelque part en moi,
il accélère, il monte, il remonte toujours en tournoyant
et toujours en se frottant à tout sur son passageil a quitté mon bassin, est quelque part plus haut, comme il a grandi,
ça y est, je sens qu’il est expulsé, il est en roue libre
il accéléré terriblement, il éclate, il éclate,
comme cela devient de plus en plus doux aussi au fur et à mesure que cela devient de plus en plus violent,
comme de la mitraille délicieuse, irrésistible, partout en moi
comme une charge de cavalerie,
cela rentre dans ma tête,
il n’y a aucun engorgement, aucun ralentissement,
juste comme l’espace semble plus exigu, cela provoque encore plus de concentration, encore plus de densité,
cela tournoie aussi encore plustout mon être en feu, en soie, en chaleur liquide, tout mon être dispersé,
tout mon être unifié, unifié dans le dispersement,
immense et en même temps, nulle part,
seuls mes râles, mes cris et mes gémissements, semblent encore réels,
tout le reste n’existe plus que comme un envers de décor sublime, un envers en feu, en joie,
je suis derrière, à l’état gazeux, à l’état liquide, à l’état vaporeux
autour de moi tout est en fusion, l’anarchie est totale, l’harmonie est totale,
tout n’est plus que danse et chant,
oui le feu danse, le feu chante et la nuit est dense dans mes veines,
la nuit est d’encre et illuminée partout par des feux de joie9 septembre 2020 à 12 h 31 min #38817bzoParticipantpendant quelques semaines, découvrant en mode yin les possibilités de masturbation,
je m’y suis adonné avec gourmandise en regardant du porno sur internet,
l’éjaculation chaque soir était accompagnée d’un splendide orgasme
qui durait en moyenne une minute où tout mon corps était secoué de spasmes délicieux
et cela après que j’ai passé entre une demie heure et une heure
à frissonner de tout le corps devant l’écran,
traversé de part en part de vagues de volupté aux nuances sans cesse changeantesla puissance des ondes génitales se reconstitue rapidement
dès le lendemain soir déjà, j’étais prêt à nouveau pour le même jeu,
même si la quantité de sperme était minime
mais voilà, la prostate me manquait, comme cela se reflétait dans mes écrits de l’époque
et après un certain temps je me suis mis à explorer plus sérieusement
la possibilité d’injecter des doses plus massives d’ondes prostatiques dans ma pratique,
voire même des moments uniquement avec elles comme carburantcependant avec celles-ci, ce n’est pas la même chose,
leur réserve, tout leur potentiel, se reconstituent beaucoup plus lentement après une éjaculation en solo,
il faut au moins 2,3, jours avant que cela redevienne sérieux,
et au moins une dizaine avant de retrouver la pleine puissance, d’après mon expérience,
aussi j’ai décidé d’arrêter mes petits jeux masturbatoires en mode yin devant l’écran,
j’y perdais trop désormais par rapport aux enjeux,
à présent donc, au jour d’aujourd’hui, mes batteries sont rechargées au maximum,
je sens mes ondes prostatiques à flots denses et continus, disponible à la moindre contractionmon sexe d’homme, en mode yang, si je m’excite un peu et qu’il devient turgescent,
comme je suis redevenu abstinent, plus d’éjaculation depuis bien plus d’une semaine maintenant,
il est ultra-sensible, il semble vibrer, irradier d’ondes,
il semble prêt à se détacher de moi, prêt à bondir jusqu’au ciel,
le moindre contact, le moindre frottement dessus, cela fait comme un choc électrique,
une bouche là-dessus qui l’engloutirait, jouerait quelques instants avec la langue dessus,
lécherait un peu cette peau tendue, prête à s’enflammer comme un feu de paille,
la frotterait avec le rêche de la langue
et déjà j’exploserai, serais au paradis pendant quelques secondes, lâchant ma bordéele gros problème avec ce sexe d’homme, je me suis rendu compte,
c’est qu’il est tout à fait à l’extérieur,
il semble comme un corps indépendant, un promontoire seulement relié au continent principal
que par une toute petite surface
et l’essentiel des sensations y restent confinées, perdues pour le reste du corps pour l’essentiel,
emplissant un peu le bassin dans les moments fortsalors que quand je suis en mode yin, en mode plaisir féminin donc, durant une séance,
mon petit orifice magique qui s’est ouvert entre mes cuisses,
qui bout tranquillement comme une bonne soupe sur le feu entre mes jambes
et la cavité qui la prolonge en moi derrière,
elle, elle est enfouie dans ce corps, en contact sur toute sa surface avec lui,
enfouie au beau milieu de mes entrailles, en totale complicité avec ma chair,
lui transmettant constamment un flot d’informations et de stimuli
et tout ce qui s’y fomente, tout ce qui s’y prépare,
par perméabilité totale, est transmis aussi immédiatement à mes tripes,
tout mon bassin en fait, marine rapidement dans les ondes sexuelles générées
dans mon petit tube d’amour chaud bouillant et tellement élastiquetellement élastique…
voilà bien aussi une propriété intéressante de la cavité,
le moindre mouvement du cul, la fait se bouger, la fait se changer un peu de forme,
sur mon lit, en mode yin, je m’amuse à rester ainsi,
juste en bougeant lentement mon cul, écartant mes cuisses langoureusement puis les refermant,
les rouvrant, sentant mon sexe imaginaire au fond de moi,
se mouvoir dans un halo de chaleur soyeuse un peu comme un gros serpent dont je ne sentirai qu’un bout,
se déplaçant lentement dans mon bassin,
rien que d’être comme cela, le sentant en moi ce sexe ainsi,
je suis déjà tout chose, j’ouvre mes cuisses, je sens l’orifice de puis en plus béant, comme offert au monde,
avec cette chaleur si contaminante dedans,
je contracte ma croupe, je la bouge un peu, me mets dans des poses lascives
et suis déjà presque en train de jouir,
c’est à ce moment que je fais monter la première contraction,
elle a à peine le temps de se former, que c’est déjà parti, je suis en roue libre,
jouissant sans discontinuitéles ondes prostatiques, ce n’est vraiment pas la même choses que les ondes génitales,
ces dernières sont légères, fugaces, elles se diffusent en ondulant dans toutes les directions,
sont porteuses de toutes sortes de nuances de volupté sans cesse changeantes
pour quelqu’un qui est devenu expert en leur génération et manipulation en mode yin,
alors que les ondes prostatiques, c’est une toute autre histoire,
il y a nettement moins de nuances,
cependant il y en a néanmoins et elles ont des propriétés bien intéressantes aussid’abord les ondes prostatiques, elles sembles avoir comme une idée fixe,
celle de galoper en bande vers le haut,
une fois que leur flux commence à s’établir en moi,
c’est comme une meute de chiens de chasse qui galope sans cesse tout le long de ma colonne vertébrale,
vers le haut, toujours vers le haut,
en mode yin, elles créent rapidement aussi la sensation
d’avoir quelque chose de solide en soi, quelque chose d’existant en trois dimensions,
de consistant, de dense, de réel ô combien,
quelque chose qui enfle de plus en plus, prend de plus en plus d’ampleur,
frotte d’abord dans mon bassin puis rapidement dans mes entrailles
puis divinement un peu partout au passage toujours plus haut
comme une érection de plus en plus monumentale, de plus en plus empalente, de plus en plus omniprésentecela naît dans le bassin puis cela prend de plus en plus d’ampleur,
en largeur comme en hauteur, comme en épaisseur et en densité,
au bout d’un certain temps si tout se passe comme il faut,
elle va occuper toute la place, tout mon être semble ne plus être qu’un flux d’ondes prostatiques
courant en rang serré vers le haut, traversant de part en part tout mon corps,
arrivant jusqu’à dans ma bouche, l’emplissant,
l’impression par moments de me faire une auto-fellation d’ondes prostatiques
tellement elles emplissent ma bouche, y vibrant dedans, allant et venant,
montant encore et encore lentement, irrésistiblement
puis enfin faisant éclater sans même que je m’en rende compte le sommet de mon crâne,
continuant leur chemin vers le haut,
toujours vers le haut, plus haut, comme obnubilé génétiquement par l’ascensionle monde entier, le réel pour moi,
bientôt n’est plus qu’une colonne en érection d’ondes prostatiques galopant à toute allure,
avec ma façon de pratiquer où je mêle joyeusement les trois types d’ondes possible dans le bassin,
comme décorées d’ondes génitales qui semblent onduler, danser, autour
plus ou moins fort, selon les moments
selon que je me remets à frotter avec mes cuisses, mes génitaux, les pressent, les compressent
dans toutes sortes de postures, toutes sortes de mouvements,
cent mille contacts différents qui font que les nuances changent sans cesseet puis quand je fais aussi de temps à autre entrer dans la danse, les ondes anales,
là c’est du lourd, du extra-lourd dans mon bassin, de la grosse artillerie,
comme ces deux, trois doigts qui jouent à l’entrée puis vont de plus en plus en-dedans
me rendent fou, emmêlées aux ondes génitales et prostatiquesquel festin d’ondes, quel festin d’ondes, ce corps,
quelle fête dans mes entrailles, quelle fête dans ma tête,
quel fête partout,
il y a des moments où vivre est un délice incomparable12 septembre 2020 à 12 h 14 min #38825bzoParticipantjouir, c’est être libre un moment, c’est être totalement libre un moment,
jouir, c’est l’ultime moment de liberté qu’on peut vivre avec son corpsc’est comme un courant d’air qui passe un instant joyeusement partout en nous,
passe en même temps par toutes les chambres, même les plus secrètes,
passe en même temps par toutes sortes de trappes,
habituellement inaccessibles, habituellement fermées,
qui se sont ouvertes un instant pour lui céder le passageil effleure tout, enveloppe tout,
toutes sortes de passagers clandestins dont on ne soupçonne pas l’existence,
toutes sortes de senteurs, d’effluves exotiques, parcourent notre chair,
toutes sortes de réminiscences de continents lointains, enfouis en nousle décor s’est écroulé, on est derrière dans la machinerie,
dans la machinerie qui s’est emballée, qui tourne à toute vitesse,
tout est sens dessus, sens dessous, il y a des bras qui se balancent,
des jambes qui ruent de façon désordonnée, des tripes en combustion accélérée,
il y a l’anarchie instantanée des sens,
cent mille morceaux de toutes sortes qui volent dans toutes les directions
comme une explosion galactique parmi les étoilescomme vivre est doux, comme vivre est doux,
dans le nid de sa chair, avec les capacités instantanées de celle-ci,
à transformer les lieux en fête de plus en plus débridée,
goûtant au plus animal en nous, au plus charnel en nous,
comme à des moments de grâce ineffable du plus pur cristal céleste13 septembre 2020 à 0 h 33 min #38826bzoParticipanten même temps à chaque instant, le plaisir de pénétrer et le plaisir d’être pénétré,
le plaisir de se sentir fendu et humide par en-dessous
et en même temps aussi, pointu, dressé, turgescent, quelque part,
le plaisir de se sentir un bassin large, élastique et dansant lascivement,
le plaisir de se sentir en même temps porteur de la toute puissance du coup de rein mâle,
c’est le plaisir androgyne, un plaisir rare en solome suis totalement affranchi des limites de mon identité sexuelle,
le désir en moi est libre d’évoluer, dans toutes les directions,
cela se traduit par une sorte de spontanéité, sans tabous et sans limites,
du geste, du mouvement, des postures, des élans, du spectre du ressenti,
me faisant vivre instant après instant, s’emmêlant,
les sensations fluctuant entre mon pôle mâle et mon pôle femellec’est possible car chaque sensation est comme un iceberg en nous,
je veux dire par là qu’elle a en quelque sorte, une partie émergée et une partie immergée
un segment masculin, accessible par défaut et un segment féminin plus vaste, dans les profondeurs,
j’essaye de vivre en même temps l’ensemble du spectre,
j’essaie de tendre vers cette possibilité d’incandescence totale en nousainsi, on se perçoit deux unis, tout seul,
ainsi, la communion charnelle est dans une seule chair,
toujours plus parfaite et cependant toujours plus imparfaite aussi,
ainsi on se bâtit un palais en soi, en l’absence de l’autre, en l’honneur de l’autre,
ainsi on découvre en soi et on apprend à exploiter, le trésor commun enfoui dans les profondeurs,
ainsi, on tend vers une forme de plénitude, d’accomplissement et d’épanouissement,
uniques, dans l’instant, de la chair13 septembre 2020 à 8 h 30 min #38827bzoParticipantma fréquence d’écriture par ici sera désormais
d’éventuelles entrées dans mon fil-blog durant le week-endet les autres jours, des réponses dans d’autres fils
si j’estime avoir quelque information pertinente à apporter13 septembre 2020 à 8 h 32 min #38828bzoParticipantnos facultés intellectuelles,
se tissent, se fabriquent, à partir de l’enfance
durant une première partie de nos vieset puis se défont, se détissent, durant la vieillesse
quelque champ de ruines parfois uniquement, derrière des yeux
là où s’élevait une machinerie riche, complexe,
capable de formidables opérations de toutes sortes13 septembre 2020 à 8 h 38 min #38829bzoParticipantau plus notre connexion à notre corps,
sera forte, bien établie,
au plus notre plaisir sera généralisé,
sera perçu dans les moindres détailstout notre être,
est composé de notre corps et de notre tête
et de tout ce qui flotte entre les deux, autour d’eux,
émanant d’euxau plus notre corps et notre tête formeront un ensemble,
uni,
où tout circule librement,
au plus les magies seront possible13 septembre 2020 à 8 h 53 min #38830bzoParticipantje recentre ma pratique fortement autour de la prostate,
cela reste néanmoins constamment ou à peu près,
un mélange, un mix, une alternance, un dialogue, des trois types d’ondes dans le bassin
et puis du reste du corpsen effet, la volupté des ondes génitales est délicieuse, ineffable la plupart du temps
mais ce qui fait vraiment décoller durablement,
ce qui fait vraiment goûter à des moments stratosphériques,
ce sont les ondes prostatiquesles ondes génitales seront désormais au fil des instants
un enrobage plus ou moins épais des ondes prostatiques,
comme de la crème chantilly autourles ondes anales, c’est encore autre chose,
des moments particuliers que j’explore, que je mêle aux deux autres types régulièrement
mais dont je ne connais pas encore l’ampleur de la contribution possiblecependant par moments brièvement,
je me laisse emporter en roue libre par des vagues d’ondes génitales en rafales denses,
c’est d’autant plus délicieux, je me suis rendu compte,
qu’on en abusait pas, qu’on les restreignait un peules ondes prostatiques, par contre, il n’y a pas besoin de les restreindre,
il n’y a pas moyen d’en abuser,
au plus on en injecte correctement, au plus on monte, au plus on s’élève13 septembre 2020 à 23 h 03 min #38833bzoParticipantje sais que dans la pratique façon traité, le “do nothing”,
on met beaucoup l’accent sur le relâchement, sur la détente
et je lis que pas mal de gens restent parfois pendant des dizaines de minutes sur le lit
pour se mettre en condition avant de commencer, pour être totalement relâchéce genre de notions me sont toujours restées complètement étrangères,
même du temps où je pratiquais le massage prostatique avec masseur ,
je commençais immédiatement, ne pensais pas un instant à me détendre le corps, à me relâcher,
je faisais confiance à celui-ci pour atteindre le juste milieu entre détente et mise en tensionpersonnellement déjà à l’époque et encore maintenant plus que jamais,
ce à quoi je faisais attention, l’état dans lequel j’essayais de me mettre le plus vite possible
pour bien démarrer la séance,
c’est d’être bien à l’écoute de ce qui se passait en moi, d’être totalement réceptif, ouvert
juste cela, rien que cela
et pour moi, cela ne dépend absolument pas
du degré de relâchement et de détente du corps et de l’esprit,
les gens sont sur leur lit, détendus comme des mollusques et n’arrêtant pas de penser
à ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils ne doivent pas faire comme actions,
pour moi, on n’arrive à rien comme cela,
on peut rester ainsi toute sa vie et on ne progressera pas d’un poucedevenir réceptif, ouvert dans sa chair, prêt à se laisser envahir par le plaisir
être à l’écoute de son corps, totalement à son écoute, à sa disposition
juste se laisser guider par son désir,
tout cela ne dépend absolument pas de votre degré de détente, de relâchement,
c’est une disposition intérieure,
une volonté de plus en plus animale en nous d’aller au-devant du plaisir,
de se laisser envahir par celui-ci,
c’est rechercher avant tout la complicité de son corps
et laisser celui-ci nous guider,
c’est devenir humble et comprendre qu’avec son esprit,
il y a certains domaines dans lesquels il doit se mettre au service du corps
pour obtenir des résultats14 septembre 2020 à 8 h 31 min #38834bzoParticipantun texte que j’ai écrit hier mais que j’avais oublié de mettre ici
on pourrait imaginer que quand j’écris des phrase du genre,
se mettre totalement à écoute du corps,
que celui-ci et la tête ne forment plus qu’un ensemble où tout circule librement,
se laisser guider par le désir , rien que le désir,
ne plus penser à rien, ne plus avoir qu’une éponge à sensations à la place du cerveau,
l’instinct, les pulsions et le ressenti à la place des pensées durant la séance,
j’évoque une sorte de tour de fakir à réaliser sur soi-même
mais il n’en est rien,
c’est quelque chose de tout à fait naturel
qu’à peu près tout le monde accomplit plus ou moins
quand vous faites l’amour avec votre compagne ou votre compagnonquand un corps nu est dans votre champ de vision,
que celui-ci se met à se frotter contre vous, se presser contre vous,
que votre sexe devient bien dur,
automatiquement vous faites tout cela,
vous vous arrêtez plus ou moins de penser,
vous laissez votre instinct et vos pulsions prendre la place,
votre corps et votre tête semblent ne former plus qu’une entité
tout entièrement guidée par le désir qui bouillonne en vous comme un torrent irrésistiblec’est de cela que je veux parler, rien de plus, rien de moins,
bon évidemment tout seul, cela se présente un peu différemment mais pas tellement,
bon évidemment, tout seul,
il faut parvenir à se mettre dans cet état un peu différemment mais pas tellement,
rien de magique là-dedans finalement
les énergies que vous avons en nous, peuvent parvenir facilement au même résultat,
à nous mettre dans le même niveau d’excitation avec les mêmes caractéristiques déployées,
de réceptivité, d’écoute du corps et de ce qui s’y passe,
d’instinct et de pressenti prévalant sur les pensées
c’est une question juste de se laisser réagir de cette façon, de telle manière
face à des stimuli qui montent, des informations qui montentla reprogrammation du corps, c’est cela,
faire réagir celui-ci à certaines caresses, certains mouvements, certains gestes,
certaines actions du masseur ou des contractions en aneroless
comme si on était avec une autre personne et que toute une série d’interactions se passent,
enfin dans mon expérience en tout cas, cela se passe comme cela, grosso modo,
je suis dans le même état d’excitation, avec les mêmes propriétés spéciales du corps me menant
que si je faisais l’amour avec quelqu’un d’autre,
sauf que là je fais l’amour avec moi-même18 septembre 2020 à 23 h 29 min #38857bzoParticipantquelques instants après déjà,
je ne parviens plus tout à fait à y croire, à ce que j’ai vécu
mais non, mais oui, ma chair en tremble encore de toutes parts
mais non, mais oui, j’ai encore comme des coulées de lave chaude, de lave douce, dans le bassin
mais non, mais oui, je sens encore mon souffle court, mon souffle haletant
mais non, mais oui, dans ma gorge les fantômes de mes gémissements, de mes râles
dans mes veines, les traces de la formidable exaltation
mais non, mais oui, me sens encore comme possédé, me sens encore comme dépossédé
tout mon être habité d’un bien-être surréel,
tout mon être habité d’une sensation d’épanouissement sublime, d’accomplissement dans l’instantmais non, mais oui, je viens encore de vivre de ces moments rares,
de ces moments qui me rappellent irrésistiblement
comme la vie peut soudainement se révéler incandescente, sublime, hors normes,
comme un trésor miroitant, loin de toute contingence, loin de toute platitude,
de ces moments pourtant qu’on oublie quelques instants après comme s’ils n’avaient jamais existéje terminerai peut-être ma vie les poches vides, des habits élimés sur le dos
mais au moins j’aurai expérimenté de la profondeur sublime qu’il y a en nous,
mais au moins j’aurai expérimenté les capacités de jouissance et d’extase sans limites, enfouies en nous,
peu de choses ici-bas, valent vraiment la peine, valent autant la peine
et sont en même temps aussi fugaces, inutiles, ne laissant aucune trace, en apparence,
juste qui nous a fait déterrer pour un moment toute la passion, toute l’exaltation amoureuse,
toute l’ardeur et toute la tendresse dont on est capable,
faisant de nous un instant un arc tendu entre l’animal et le divin
vibrant de toute sa longueur19 septembre 2020 à 11 h 44 min #38864bzoParticipantmes batteries sont vraiment chargées à max,
des signaux délicieux provenant de tout mon corps en témoignent,
comme par exemple que nu chez moi, comme d’habitude,
le moindre effleurement de mes bijoux de famille,
c’est comme si je frottais de la soie,
une soie chaude, frissonnante un peu et surtout tellement douce, tellement douceautre signe aussi, la moindre contraction dans mon bassin, même de mes fessiers
et mamma mia, il y a tout de suite des ondes prostatiques qui s’élancent vers le haut
tout le long de la colonne vertébrale,
quelle course joyeuse tout en fourmillements et en frissons,
cela me donne envie tout de suite de me caresser,
ma peau s’enflamme directement, mes seins deviennent comme des petits entonnoirs
par où on déverse de la chaleur,
j’ai envie de danser avec mon bassin, de sentir plein de langueur dedans,
j’ai envie de me mettre en mode liane lascive, de me mettre à onduleroh, il y a une flamme en moi qui danse dans tout mon corps tellement rapidement,
elle brûle dans toute ma chair,
sa lumière immédiatement aveugle tout mon cerveau, je suis obligé de fermer les yeux,
une pluie d’étoiles, une grande nuit chaude et enveloppante,
la galaxie de la volupté avec ses millions de planètes les plus accueillantes les unes que les autres,
qu’il fait bon y débarquer,
leur composition est toujours plus ou moins la même,
une infinité de mains grouillantes qui s’immiscent partout, effleurent, frôlent, envoutent,
me fouillent jusqu’au fond de l’âme,
une pluie de nuancesmes râles et mes gémissements commencent à monter instantanément,
comme c’est bon d’en avoir les oreilles emplies,
ils semblent transformer en lit d’amour de lupanar céleste mes conduits auditifs,
cela s’emmêle, cela roucoule ensemble quelques instants, mes petits pigeons vocaux pondus par ma chair,
avant de s’envoler vers l’espace tout autour19 septembre 2020 à 12 h 28 min #38868bzoParticipantdepuis hier, j’ai recommencé à faire un peu de yoga,
oh juste une position, la moins contraignante possible pour mon pauvre genou gauche en si pitoyable état
et puis même, j’en reste à un stade tout à fait de débutant,
juste un début de posture, disons
mais le yoga, c’est comme le vélo, une fois qu’on a assimilé les bases, cela ne s’oublie pas,
je mets tout mon corps en tension légèrement,
je sens l’élongation qui tire un peu partoutmais surtout, ce qui justifie ce petit texte,
c’est la totale complicité que j’ai acquise dans ma pratique avec mon corps,
ici, se met aussi en place immédiatement, c’est confondant,
comme le silence totale dans mon cerveau, plus aucune pensée qui vient voiler mon écoute,
ma liaison à mon corps,
je suis partout dans ma chair, dans l’instant, juste là, pleinement là,
je mets en route le souffle avec l’ujjayi pranayama, la respiration amplifiée,
l’air emplit mon corps, il n’y a plus rien d’autre qui existe,
que moi dans l’instant empli du souffle qui va et qui vient,
jamais cela n’a aussi bien fonctionné, c’est comme si je redécouvrais tout celaje reste ainsi de longues secondes, juste une petite montagne de chair, empli du souffle,
vivant la préciosité d’être simplement làhé hé, je suis content, je vais y aller tout doucement, voir si je peux ajouter d’autres postures,
explorer différents types de respiration, pranayama,
c’est étonnant à quel point, c’est proche de ma pratique quelque part,
enfin cette proximité totale du corps,
la contraction aussi, au niveau de l’anus, du périnée, mula bandha en yoga, je l’applique
mais ici, il n’y a rien de sexuel, juste des énergies qui circulent avec le souffle, en parallèle,
comme l’accompagnant19 septembre 2020 à 13 h 53 min #38869bzoParticipantce qui fait que même cet embryon que de posture que je m’autorise actuellement
est un vrai geste yogique, complet, ressourçant, délicieux à vivre,
c’est d’une part que durant la dizaine d’années où j’ai pu pratiquer intensément le yoga,
je commençais à bien maîtriser des techniques avancées de respiration,
aussi des bandhas, ces sortes de verrous musculaires à certains endroits stratégiques du corps
qui permettent une meilleure diffusion, plus efficace , plus optimisée, des énergies du corps
et puis encore, aussi, une maîtrise du drishti,
détail que les débutants, voire pratiquants plus avancés, ont tendance à négliger,
le dhristi, c’est où poser le regard durant les postures,
pour chacune d’entre elles, le dhristi change légèrement,
il y a un endroit idéal où poser le regard, où celui semble comme au nid, totalement détendu,
comme fusionné à la posture, faisant partie de celle-cimais d’autre part, comme j’écris dans le texte au-dessus,
c’est cette complicité avec mon corps que j’ai acquise
et qui instantanément, s’est mise en place aussi dans cet embryon de yoga que j’ai commencé,
le silence dans mon cerveau se fait automatiquement
et comme une cloison entre ma tête et mon corps, semble sauter,
ils semblent ne plus former qu’une entité, j’ai l’impression d’être en même temps dans mon orteil,
comme dans ma poitrine, comme dans ma tête, de bien sentir tous les détails partout où ils se passentassis, immobile sur mon tapis de yoga
(j’en avais trois, deux lourds de ashtanga en salle
et un plus léger, de voyage, celui sur lequel je pratique pour l’instant),
les bras tendus, les mains reposant sur les doigts de pied,
une tension se met en place, cela tire pas mal sous les genoux, les muscles des cuisses,
j’essaie progressivement d’avancer les mains sur les pieds
pour augmenter la tension de plus en plus au fur et à mesure que je m’échauffe,
le silence se fait dans ma tête, je suis partout dans mon corps,
qui devient comme un immense hangar prêt à réverbérer,
je démarre la respiration amplifiée,
le hangar s’emplit du souffle qui devient de plus en plus puissant, régulier,
comme les vagues de l’océan,
je me dissous dans l’écoute de plus en plus,
j’ai l’impression d’être un bloc immémorial frôlé par le vent en rafales douces20 septembre 2020 à 1 h 58 min #38871bzoParticipantle plaisir, c’est une disposition de l’esprit et du corps,
on est prêt à se laisser emporter par le désir, on est prêt à laisser notre corps s’emballer
certains n’y arrivent que quand leur queue est dure et cela ne dure que quelques instants,
mais le fait est qu’on peut y arriver à peu près avec n’importe quoi,
c’est juste une disposition de l’esprit et du corps,
en y mettant ce qu’il faut, on pourrait déclencher un orgasme, juste en se grattant le nez,
bien sûr ce n’est pas très intéressant, ce serait assez monocorde après quelque temps,
ce serait juste comme une sorte de challenge,
non, il faut que ce soit riche, divers, varié,
capable d’une croissance de l’intensité sans limites20 septembre 2020 à 21 h 26 min #38876bzoParticipantô comme j’aime mon bassin, quel pétard à la mèche courte, la puissance qu’il y a là-dedans,
c’est de la folie furieuse, on dirait une fiole emplie de nytro-glycérine sexuelle,
le moindre petit mouvement… et boum
et boumbadaboum boumboumle moindre petit mouvement à intention sexuelle de ma part, là en bas,
c’est le coup du papillon en Chine qui remue un peu ses ailes
et qui provoque un séisme quelque part plus loin,
ô comme j’aime cela, comme j’aime cela,
ce bassin tellement alerte, tellement prompt, tellement chargé, tellement grenade dégoupilléeje n’ai même pas à faire des contractions ou à me frotter les parties,
juste bouger un peu langoureusement le bassin et déjà c’est parti,
ah tout ce corps, il y a un tel potentiel d’ivresse là-dedans,
tout cela a tellement merveilleusement évolué,
je suis devenu un baril de poudre sexuel qui peut exploser à la demande instantanément
mais cela reste bien sous contrôle,
jamais eu aucun dérapage, enfin pour l’instant,
je touche du bois car si tout cela se mettait à se déclencher tout seul,
un peu n’importe où,
ce serait vraiment très gênant, très très gênantbah, je joue à me faire peur là
car il n’y a vraiment aucun risque avec ma façon de pratiquer25 septembre 2020 à 19 h 57 min #38907bzoParticipantvotre compagne ou votre compagnon, sans que vous vous y attendiez le moins du monde,
soudainement se met à caresser vos bijoux de famille,
dans un premier temps, l’espace d’une fraction de seconde,
tout ce que vous allez éprouver, c’est de la surprise, un choc,
une surface de peau particulièrement sensible, sans que vous le soupçonniez un instant,
perçoit tout d’un coup un contact inattendu, non sollicité,
une foultitude de nerfs se sont mis à relayer l’information vers le hautmais une fraction de seconde après,
vous avez réalisé ce qui est en train de se passer,
votre corps et votre tête, toutes vos cellules, vont réagir à ce qui se passe,
l’associer instantanément à des possibilités de plaisir puissant
et directement vous commencez à le vivre dans votre chair
car ils auront fait ce qu’il faut, en un éclair,
pour aller à la rencontre de ces signaux qui montent de votre entrejambemaintenant imaginons qu’il n’y a plus l’action d’une main coquine
qui tenait à nous faire une petite surprise
mais l’action d’un masseur ou de contractions aneroless dans le bassin
là, tout dépendra en général, du niveau que vous avez atteint dans votre pratique,
si vous êtes un débutant complet, il est plus que probable qu’il ne se passera pas grand chose,
le contact va se faire, cette fois avec votre prostate ou du moins, ses environs,
les informations vont être transmises vers le haut
mais ni votre tête, ni votre corps, rien encore dans tout votre être,
ne va être capable d’aller à la rencontre de celles-ci comme il fautalors que si vous êtes un pratiquant chevronné,
vous allez tout de suite faire tout le nécessaire pour accueillir de la façon la plus optimale
tous ces signaux qui montent,
votre corps et votre tête savent leur rôle, l’ont peaufiné jour après jour, nuit après nuit,
se coordonnent, se synchronisent, ont acquis de puissants automatismes,
dans la chair, comme dans l’invisible, les différents acteurs à tous les niveaux, s’affairent
comme l’équipage d’un bateau qui s’apprête à prendre la mer vers le largeentre ces deux extrêmes, du débutant complètement désarmé à l’utilisateur avancé,
toute une palette de réponses possible
reflétant l’incertitude, le doute, sur les actions à mettre en oeuvre,
reflétant tous les excès, toutes les maladresses, toutes les fausses certitudes momentanées,
toutes les erreurs techniques possibles et imaginables,
des temps de réponse plus ou moins longs, voire interminables qui mettent la patience à rude épreuve,
usant et en même temps, exacerbant, les attentes, les espoirsil s’agit donc dans nos pratiques,
de faire naître des signaux en nous, destinés à une consommation sexuelle,
et de faire réagir notre corps et notre tête, toutes nos cellules,
qu’ils associent ces signaux à des possibilités de plaisir puissant
et directement ou du moins, le plus vite possible,
qu’on puisse commencer à le vivre dans notre chair
car ils auront fait ce qu’il faut, aussi vite qu’ils en sont capables,
pour aller à la rencontre de ces signaux qui montent,
idéalement, du moment qu’ils proviennent de notre intérieur,
provoqués par nous plus ou moins directement,
on devrait pouvoir accueillir et convertir en sensations, tous les signaux qui arrivent,
de quelque origine qu’ils soient, de quelque nature qu’ils soient,
pas seulement de notre prostate, pas seulement de nos organes sexuelsvous et votre volonté d’éprouver, vous et votre volonté à tout prix d’éprouver,
une résolution tranquille mais de fer qui doit se forger,
plus forte que toutes les pensées négatives qui pourraient naître,
plus forte que tous les doutes, que toutes les hésitations
qui pourraient vous passer au travers comme une pluie glaçantegrâce à la complicité sans faille de votre corps que vous avez lentement acquise
vous et votre volonté à tout prix d’éprouver,
allez transmuter en l’or ineffable des sensations,
toute cette jungle vivante de signaux qui vont naître en vouson exerce donc, une fraction de seconde, une volonté souveraine,
c’est bien à nous de le vouloir de tout notre être,
on s’allume comme un appareil puis on laisse le moteur chauffer, se mettre en route,
tourner de plus en plus follement, de plus en plus autonomement
mais on doit absolument choisir de saisir notre chance,
choisir de rendre unique l’instant par notre ardeur déployée sur tout son spectre,
accueillir à bras ouverts, accepter sans retenue, le plaisir ou son embryon en gestation,
et ce qu’il sous-entend, la perte de contrôle, l’abdication de notre souveraineté,
ce corps va momentanément s’affranchir de plus en plus de toutes les règles, de toutes les conventionsaccepter éventuellement l’animalité qui est en nous et qui va se manifester de plus en plus,
accepter éventuellement le féminin qui est en nous et qui va se manifester de plus en plus,
déterrer un savoir instinctif, dételer un savoir instinctif, débrider un savoir instinctif,
le laisser galoper à bride abattue ou trottiner calmement,
essayant modestement, humblement, patiemment,
de lui faire prendre une direction qui nous ressemble le plus intimement possiblel’esprit ne consentira pas avant qu’il n’y voit suffisamment son intérêt
telle est son emprise de fer habituellement sur nous à chaque instant,
y consentira de plus en plus au fur et à mesure que des perspectives
de plus en plus irrésistibles, de plus en plus alléchantes,
se présenterontle corps ne consentira à mettre en route ses ressources les plus secrètes,
ressources qu’on le comprenne bien, totalement hors de portée de notre intellect, de nos pensées,
de toute notre ingéniosité cognitive,
que si nous parvenons à lui faire passer le message de l’étendue de notre consentement
et de notre soif de complicité, d’échange, de communion avec la chair,
de notre acceptation, de plus en plus inconditionnelle, de céder les commandes,
ne fusse que très momentanémentcertains sont devenus experts en cela, de le faire, juste le temps d’un éclair,
juste le temps d’un éclair qui va les envoyer au septième ciel,
d’autres comme moi, sont partisan d’un lâcher prise complet et sans limites dans la durée,
au plus notre tête et notre corps sont unis dans l’action, unis dans l’élan,
au plus forte sera notre réponse aux signaux qui montentdire oui donc, un grand oui,
de toutes nos forces et de tout notre être,
d’abord et avant toutmaintenant imaginons qu’il n’y a plus l’action d’une main coquine
ni même l’action d’un masseur ou de contractions dans le bassin
mais juste, disons, un grattement du doigt sur le nez,
que va-t-il se passer? certainement pas grand chose, probablement jamais rien
alors quoi? rien, juste ce que je veux mettre en lumière par l’absurde,
que dans nos quêtes inlassables sur les chemins de traverses du plaisir en solitaire, loin des voies balisées,
c’est la réponse que nous allons apporter aux signaux que nous éveillons en nous, qui compte
pas les signaux en eux-mêmeset donc ne faites pas juste qu’attendre
car vous risquez de le faire très longtemps,
il faut faire bouger quelque chose en soi, sortir de sa zone de confort à tout prix,
quitte à tout remettre en question, quitte à tout bousculer, quitte à inventer ses propres règles,
il n’y a que le désir qui compte à ce jeu-là,
ce sont ses braises qu’il faut trouver en soi et souffler dessus,
aucun écrit ne peut rien pour vous si vous n’écoutez pas votre désir avant tout25 septembre 2020 à 20 h 09 min #38908bzoParticipantjuste pour passer la page soit synchronisée avec son lien d’ouverture,
bug désagréable25 septembre 2020 à 20 h 10 min #38909bzoParticipantjuste pour passer la page soit synchronisée avec son lien d’ouverture,
bug désagréable
deuxième26 septembre 2020 à 12 h 15 min #38913bzoParticipantla vérité,
c’est que les pensées peuvent chercher à tout instant à se mêler à l’action,
particulièrement quand cela ne fonctionne pas tout à fait comme on voudrait,
qu’on est dans le creux d’une vague
parfois même quand tout va bien, qu’on baigne dans un plaisir intense, riche, variéla plupart du temps, je fais royalement la sourde oreille de tout mon être,
les pensées arrivent comme des intrus, empêcheurs de tourner en rond,
l’une d’entre elles a déboulé, tout d’un coup est là,
mais là voilà déjà l’instant d’après comme entraînée au loin, comme avalée par le vide,
comme si elle avait rebondi sur une cuirasse qui l’a rejetée au loinelles cherchent en fait avant tout,
ces intruses qui rapidement voilent notre perception des sensations,
je l’ai compris dernièrement,
une sorte d’automatisme brisé, un lien avec notre personne qu’elles avaient,
un pouvoir régalien sur notre réalité de chaque instant,
dans la vie courante, une pensée arrive, suggérant ceci ou cela
et soit vous allez automatiquement accomplir l’acte proposé,
boire de l’eau par exemple parce que vous vous êtes rendu compte que vous avez soif,
vous lever pour aller aux toilettes parce que vous en avez senti le besoin,
ou bien alors plus en rapport directement avec l’action durant une séance,
vous tournez dans le lit, pousser plus fort le masseur, vous caresser le téton,
faire ceci ou faire cela, etc.,
soit vous allez vous mettre à peser le pour ou le contre de la suggestion quelques instantsde fait, cette pensée qui est apparue soudainement,
va occuper toute la place, soit en se commutant en acte dans la réalité physique de notre vie,
soit en occupant nos réflexions pendant un temps plus ou moins longc’est ce lien de cause à effet qu’il faut arriver briser
et briser encore et encore inlassablement durant la séance
pour donner l’occasion à autre chose de s’installer aux commandes,
ne plus être mené par rien, par rien d’autre que le désir,
sentir en soi une sorte d’élan primaire
où le corps, les instincts, les pulsions, se retrouvent comme sur le devant de la scène,
sentir en soi qu’on est comme en contact direct avec sa chair,
interagissant, communiquant, écoutant tout ce qui se passe, partout,
tout un monde insoupçonné, grouillant muettement dans nos profondeurs d’habitude,
est ainsi libéré et s’activeun espace fragile s’est créé en nous,
un espace comme en suspension entre le corps et la tête, le visible et l’invisible,
entre des forces mystérieuses en nous et puis notre viande, notre sang, nos os, nos nerfs,
un espace plaine de jeu, un espace décollage à la verticale, un espace drogue sans drogue,
un espace de dérèglement absolu où nos sens peuvent partir complètement en sucette,
un espace où plus aucun tabou n’existe,
un espace où l’on peut devenir femme, homme, femme et homme, aucun des deux,
un espace où notre coeur, nos tripes, ouvrent leurs trappes les plus secrètes
où notre réalité peut se transformer comme si des rideaux s’étaient ouverts sur un autre monde,
injection massive de ciel, injection massive d’ineffable, injection massive d’incandescence,
injection massive d’animalité, injection massive d’un peu du noyau de la terre27 septembre 2020 à 11 h 42 min #38914bzoParticipantmon petit robinet coule, comme il coule,
c’est signe qu’il est heureux, très heureux,
au repos, détendu, pas au garde-à-vous pour un sou mais heureux quand même,
alors des grosses larmes de bonheur sur sa joue que je vais chercher régulièrement avec le doigt,
je ne sais pas si c’est plein de vitamines, plein de minéraux
mais j’aime bien cela, moi, ses larmes de bonheur
que je vais cueillir sur sa grosse joue fenduema pratique est toujours basée sur le mélange des ondes dans le bassin
mais désormais il y a une nette prédominance des prostatiques,
cela commence à être bien au point,
ma technique s’adapte, moins de mouvements, moins de gestes, moins de mode liane lascive,
moins de frottements de mes cuisses contre mes bijoux de famille,
juste plutôt le tout serré en un paquet à plein de strates
et avec les contractions que je lance rythmiquement,
les ondes prostatiques et les ondes génitales sont totalement amalgamées au début,
se lancent en même tempscela me fait à chaque fois comme un bouquet d’ondes qui démarre vers le haut dans ma chair,
les génitales montent en se dispersant, font comme une corolle de volupté aux prostatiques
qui elles, s’élancent comme une fusée, bien droit
et l’ensemble est tellement irrésistible, illumine instantanément ma chair,
surtout que j’ai bien optimisé tout cela, j’y ai beaucoup travaillé ces derniers jours
et cela commence vraiment à porter ses fruitsles ondes prostatiques nécessitent donc une relative immobilité
pour que tout le corps ait cet effet caisse de résonnance,
effet hangar vide où le moindre bruit semble s’amplifier en vibrant, s’entend partout,
j’y joins les bras et les mains sur le corps, quelque part posés,
cela et la posture de l’ensemble du corps que je change régulièrement,
font que cette caisse de résonnance a une forme changeante, évolutive,
ce qui transforme les nuances continuellementau début de la poussée,
les ondes génitales démarrent en première, elles sont plus légères, plus alertes
se dispersent formant comme une coupole montante tout en délicieuses nuances de volupté
mais au milieu d’elles, déjà émerge la fusée prostatique
qui fait éclater tout cela, monte en puissance en prenant de plus en plus d’ampleur
et telle une érection irrésistible d’ondes, emplit bientôt tout mon intérieurlà généralement si je suis dans mon fauteuil, je suis à présent immobile comme une statue,
les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, les mains sur les seins par exemple,
dégustant tout ce flux puissant d’ondes galopant en moi,
je maintiens bien la contraction, joue avec, la relâche un peu, la resserre,
générant ainsi toutes sortes d’effets,
je change aussi la pression de mes cuisses sur mes couilles, sur mon pénis,
frotte un tout petit instant, ce qui a pour effet
de faire monter à nouveau des ondes génitales,
rompant donc de temps à autre l’immobilité totale
pour quelques petits mouvements ou gestes à gauche ou à droite,
changeant par exemple la pression de mes mains sur mes seins
ou ondulant un instant du bassintout cela fait de moi un sapin de noël illuminé tout en vibrations,
je n’arrête pas de jouir dès le premier instant et cela dure tant que je reste ainsi,
comme c’est bon, ah dommage qu’il faille s’arrêter,
c’est vraiment comme une injection de drogue,
je sens tout mon corps parcouru des ondes avec la puissance d’une drogue
qui directement me fait décoller et m’envoie dans une autre galaxie,
je flotte, je dérive, je caresse les étoiles,
je me fais l’amour, comme c’est bon,
ma chair, ma chair, que me fais-tu là, dans quel état tu me mets!27 septembre 2020 à 22 h 36 min #38943bzoParticipantje n’arrête pas de jouir dès le premier instant et cela dure tant que je reste ainsi,
hum, pour être totalement exact, je ne sais même pas si je jouis vraiment,
juste que c’est tellement délicieusement intense et tellement intensément délicieux
que j’ai l’impression de jouir tout le tempsbah, cela me suffit au fond
2 octobre 2020 à 21 h 29 min #39002bzoParticipantles gémissements, les râles, les petits cris qui sortent de ma gorge
font partie intégrante de ma pratique,
ils me viennent dès le premier instant et ne s’arrêtent quasi pas durant l’action,
ils reflètent l’intensité, la richesse et la variété des sensations qui passent en moi,
ils sont un peu comme la fumée qui sort de la cheminée
quand il y a un feu qui crépite et danse dans l’âtreje pratique souvent quelques instants tandis que la machine à café se met en route
après que j’y ai inséré la capsule et appuyé sur le bouton de mise en marche,
la trentaine de secondes que cette étape préliminaire dure,
toute la délicieuse mécanique sexuelle, chez moi, s’est déjà bien mise en route,
à côté dans une posture d’abandon, en attendant le breuvage chaud et fumant,
appuyé debout contre le bord de la grande surface de travail dans ma cuisine,
le buste cambré en arrière, les bras errant quelque part sur mon corps,
les cuisses serrées sur mes bijoux de famille et faisant remonter lentement une contraction,
je me laisse entraîner et le plaisir envahit en quelques secondes mon bassin,
rapidement tout le reste de mon corps, gémissant et râlant fort déjàmais quand le café se met à couler et la machine à émettre un bruit tonitruant en continu,
c’est comme si tous mes effets étaient coupés soudainement par le grondement mécanique,
ne parvenant plus à m’écouter comme entouré voluptueusement par mes vocalisesoh bien sûr, je peux fonctionner aussi comme un téléphone portable, en mode silencieux,
les gémissement et les râles ne sortent plus
mais c’est un autre état d’esprit, avec des restrictions assumées,
il faut que j’ai commencé comme cela,
une partie de moi surveillant l’autre pour que je ne dépasse pas certaines limites constamment
alors que là dans ma cuisine, ce n’est pas le cas, je me suis lancé sans rien retenir,
c’est trop tard pour rentrer dans ma coquille et me goûter que par petites gorgées,
le bruit pour l’instant, m’empêche de me connecter à mon corps
et de vivre l’instant, l’instant délicieux, avec lui3 octobre 2020 à 0 h 34 min #39003bzoParticipantfinalement la seule chose que je m’interdis, c’est d’approcher les mains de mes génitaux
pour le reste,
je caresse, je presse, je tords, je contracte, je frotte, j’effleure, je griffe,
à peu près, tout ce que peut se caresser, se tordre, se presser,
se contracter, se frotter, s’effleurer, se grifferde plus, j’aime à fouiller avec gourmandise des doigts derrière, dans ma petite crevasse
que je nettoie toujours bien à l’eau après avoir été aux toilettes, à cette fin,
bien que des doigts vaguement odorants, tout seul à la maison, ne me dérangent pas outre mesureet puis, et puis,
j’aime à me balancer lascivement, hypnotiquement, du bassin,
lentement, très lentement, arabesques intimes, brûlantes ondulations,
je me sens plante carnivore en quête immobile d’une proie par moments,
j’ai les deux sexes entre les jambes,
tandis que l’un pendouille mollement, placidement, par devant
mais il ne faut pas s’y fier,
l’autre dans l’invisible, palpite, irradie,
a ses racines brûlantes tout au fond de moiles deux, sont tellement importants, sont des relais privilégiés à ondes,
ces gerbes d’amour qui montent en moi,
qui rendent ma viande et mon âme, incandescentesmélange, mix, vibrations cosmopolites, vibrations qui naissent de partout,
notre corps a un sexe, le monde a des corps3 octobre 2020 à 12 h 02 min #39006bzoParticipantil s’est passé quelque chose de vraiment étonnant hier dans la nuit,
dans ma délicieuse nuit de luxure,
une de plus…
une de plus, incomparable, unique, comme beaucoup d’autres,
une de plus
où j’ai été lâché sans surveillance dans le magasin aux rayons remplis de bonbons,
les délicieux bonbons de la luxure, fourrés de volupté, de jouissance,
au parfum de râles, de gémissements, de cris gras, impudiques, sans retenue, montant des entraillescomme je les croquais, comme je les avalais, comme je m’en empiffrais,
je les faisais tomber, dégringoler en cascade des rayons, je m’en couvrais,
je les lançais à pleines mains à la ronde,
je riais comme un fou de les sentir partout en moi, partout sur moi,
cela dégoulinait de tous les côtés, j’en bavais, je me sentais empli et en même temps désincarné,
je m’étouffais par moments tellement je les engouffrais sans discontinuité
comme avec une pelle et sans prendre la peine de mâcher,
cela baffrait, cela haletait, cela jouissait, cela grognait
mais cela murmurait aussi tendrement dans ma chair,
cela chantait harmonieusement aussi au milieu de toute ce irrésistible élan animal,
de ce rut vertigineux de toutes mes cellules,
un choeur splendide s’élevait en moi, me faisant ressentir toute la luxuriance inouïe de la viebon après cette entrée en matière lyrique à souhait,
revenons au point d’étonnement,
en quelque sorte, tout ce que j’ai écris dans les messages plus haut, jusqu’ici dans ce fil,
n’était plus valable, ne comptait plus trop hier soir par moments,
n’était plus vrai du tout, n’était plus moi durant l’action,
en ce sens, que je suis parvenu à me mettre en mode yang, toujours aneroless bien sûr
mais à fonctionner donc en mode yang, plus uniquement en mode yin
comme c’était le cas systématiquement depuis des années durant la pratiqueainsi en mode yang, avec des sensations extrêmes, paroxystiques, certes
mais dans le prolongement de mon identité sexuelle,
on est beaucoup plus statique, la dynamique est tout à fait différente,
fini le mode liane lascive, les caresses langoureuses, le bassin qui chaloupe,
les coups de griffe comme une panthère de temps à autre,
les mouvements langoureux, la lascivité qui exsude de partout,
c’est nettement plus spartiate en apparencebon différent en fait, j’ai analysé tout cela longuement,
ce matin, me suis beaucoup entraîné, passer constamment du mode yang en mode yin et vice et versa,
bien comprendre ce qui se passe, qu’est-ce qui se met en route d’un côté, plus de l’autre,
bien comprendre ce qui fait l’essence de l’un, l’essence de l’autre
et ma foi, je suis très content de tout ce que j’ai grapillé comme enseignementssuperbes perspectives de l’autre côté aussi, finalement,
bien que je sois un homme, je n’étais trop habitué à fonctionner en mode yang,
n’ayant pas de vie sexuelle active avec partenaire depuis des années,
étant redevenu timide et ignorant comme un puceau,
mais là, cela a été une redécouverte du potentiel prostatique ainsi,
certes je l’ai déjà vécu pleinement, superbement, avec masseur, il y a quelques années,
mais là hier soir c’était aneroless, avec toute ma progression à tous les niveaux depuis,
ma prostate, mes génitaux, devenus tellement tellement réactifs,
les flots d’énergie montant tellement facilement en moi, m’inondant instantanément,
cela fait un monde de différence tout cela
et après des années de plaisir que je qualifie de plaisir au féminin, en mode yin donc,
cela a agi véritablement comme une révélation sur moivivre sa prostate, ses organes génitaux, tout son corps, en mode yin ou en mode yang,
produit des sensations soeurs mais néanmoins tellement différentes dans leur perception,
je travaille désormais pour l’instant, à basculer d’un côté ou de l’autre, de plus en plus efficacement,
voir si c’est possible, si c’est intéressant
ou bien s’il est préférable de rester plutôt en un mode ou en l’autre, durant de plus longues séquences,
voire la séance complète,
s’il y a éventuellement moyen de mixer les deux,
si cela apporte quelque chose ou plutôt les dilue, les atténuela prostate en mode yin, à partir d’un certain stade,
procure essentiellement une sensation de jouissance en continu,
en mode yang, des chapelets d’orgasmes, des super O,
les organes génitaux en mode yin, avec les frottements, les pressions, uniquement des cuisses,
de la volupté, des tonnes de nuances de volupté,
en mode yang, avec la main ou avec des partenaires, well… tous ici connaissent,
le pénis qui durcit, qui pointe vers le haut, comme vibrant fièrement
puis le petit crachat laiteux servi avec son volcan en éruption,
éventuellement avant, avec toutes sortes de techniques plus ou moins avancées
et une volonté de faire durer les choses,
des préliminaires délicieux plus ou moins prolongésj’ai bien analysé les deux dynamiques en moi, ce qui les caractérise,
en mode yin, le déplacement, à tous les échelons, n’importe où dans le corps, avec n’importe quoi,
sa vélocité, sa trajectoire, sont les plus importants,
le rythme, constamment en accélérations, en décélérations, jamais une vitesse simple, linéaire,
pour se déplacer d’un point à un autre, on initie le mouvement
mais comme en se retenant, en se freinant puis en se relâchant,
provoquant ainsi des micro-accélérations, des micro-ralentissements, constamment,
aussi, on ne se rend pas d’un point A à un point B directement,
la distance la plus courte pour le plaisir en mode yin,
c’est la courbe, la sinuosité, l’arabesque, l’ondulation,
pas forcément très marquée, souvent légère, quasi imperceptible même cela peut être,
une fois qu’on a de l’entraînement, cela peut devenir une chorégraphie très fine, très légère,
il est important de comprendre
qu’avec le moindre geste, avec le moindre mouvement, avec le moindre déplacement,
on cherche à se caresser intérieurement, à éveiller en soi des sensations,
bien saisir cela, la finalité du déplacement en mode yin, c’est le déplacement en lui-même avant touten mode yang, non, on déplace le corps pour se mettre dans une autre position,
avec les caresses, on se focalise sur le point de contact avant tout, pas sur le mouvement en soi,
le déplacement n’est jamais linéaire donc en mode yin,
on réagit en courbes, en sinuosités, en arabesques, en ondulations
qui vont fleurir d’un peu partout pour former une sorte de danse intérieure, lascive, langoureuse
quand on apprend à se lâcher, sans aucun tabou,
qu’on ne se sent plus contraint, limité, par les frontières de son identité sexuelle,
il faut pas imaginer ici quelque chose de caricatural,
qu’on devient comme une folle se dandinant de façon efféminée sur son lit,
rien de tout cela, j’ai pu le constater en me filmant longuement ces derniers temps,
il y a une grande différence ici, entre ce que l’on perçoit qu’on fait et ce qui est fait réellement,
cela monte de l’intérieur, tout le féminin, s’empare de nous, joue avec notre corps,
y déployant tout un réseau de sensations
comme une langue étrangère à laquelle il faut s’habituer,
en apprendre les ramifications, les nuances, la grammaire
mais finalement peu de réels signes d’efféminement durant l’action,
j’ai pu le constater avec étonnement même tellement le ressenti est différent,
on se sent totalement femme par moments, un mélange des deux, la plupart du temps
et on croit que cela se voit, que cela peut se constater
mais non pas tellement finalement,
un peu par moments quand mêmeoh, tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc, bien sûr,
il y a un peu de l’un dans l’autre et inversément, beaucoup de nuances de gris,
mais c’est la systématicité qui crée une dynamique, soit yin, soit yang,
ainsi j’ai pu constater qu’en mode yin,
mon bassin bougeait toujours un peu, dansait toujours un peu, avec les contractions,
il y avait une sorte de dialogue sensuel entre eux,
alors qu’en mode yang, le bassin ne bouge quasiment pas, c’est vraiment essentiellement la contraction,
même si elle va avoir aussi toutes sortes de mouvement sinueux, de petites accélérations, de ralentissements,
de va et vient lascifs, de brusques changements de direction
mais l’ensemble est plutôt statique, l’attention focalisée sur les contractions
les mains bougeant aussi peu, restant sur place, changeant à peine la pression,
tripotant un peu autour où elles sont posées, la pointe des seins par exemple4 octobre 2020 à 0 h 13 min #39013bzoParticipantpas mal occupé aujourd’hui
mais eu le temps tout de même de pratiquer par-ci, par-là,
ai continué à travailler sur ces transitions de mode yin en mode yang,
j’y arrive maintenant sans accroc, tout simplement, en quelques instants,
quand mes cuisses s’écartent des génitaux,
quand il n’y a plus de production d’ondes génitales, uniquement des prostatiques,
quasi automatiquement désormais, je m’immobilise complètement et graduellement passe en mode yang
en effet, il semble plus effectif quand il n’y a plus que des ondes prostatiques seules dans mon bassin,
cela prend une trentaine de secondes pour bien se stabiliser,
pour bien trouver mes repères, le bon rythme de contractions,
m’habituer à mon corps moins réactif pour l’instant, moins vibrant de partout
le féminin semble s’être éteint momentanément dans ma chair,
par contre dès que je me remets en route en mode yin,
il reprend sa place beaucoup plus rapidement, quasi instantanément,
sans doute est-ce une question d’habitudej’aime aussi son côté reposant, au mode yang, je suis immobile ou à peu près,
seules les contractions bougent en moi, tout le reste a arrêté de vibrer, de participer, pour l’instant
à part pour le faisceau d’ondes dans mon bassin qui grossit, qui grossit,
qui monte, qui descend, qui monte,
on dirait une grosse flamme de vibrations à partir de mon bas-ventre, encore un peu incertaine par moments
mais qui danse déjà délicieusement la plupart du temps
et dont je sens déjà tout le potentiel d’orgasmes et de super O
car j’ai reconnu tout de suite ces sensations dans mes souvenirs du temps où je pratiquais avec masseurc’est nouveau et c’est très excitant car je sens ainsi
les orgasmes prostatiques classiques et les super O, à nouveau à ma portée,
en route vers une pratique toujours plus totale, plus englobante, plus épanouissante, plus riche4 octobre 2020 à 9 h 48 min #39014bzoParticipantje vais encore revenir sur les différences entre le mode yin et le mode yang,
j’ai bien observé cela ce matin sous les couettes , m’étant réveillé plus tôt
et me suis offert quelques moments délicieux
bien pris la peine aussi d’observer sur ce qui se passait dans mon bassincar oui, c’est avant tout dans le bassin que cela se passe,
le mode yin nait dans le bassin,
c’est une ondulation dansante dans le bassin avant tout,
une ondulation dansante qui est aussi un mouvement d’aller et retour, un va et vient,
un va et vient sinueux qui engage tout là en bas,
vos hanches, vos fesses, la petite crevasse au milieu,
votre cul avec la fente, quoi,
jusqu’aux abdominaux même, par momentsoh, ce n’est pas forcément toujours très visible,
j’ai pu le constater en m’étant filmé longuement dernièrement,
sur l’image, on ne voyait qu’un très léger mouvement en bas la plupart du temps, à peine distinct,
cependant ici ce qui compte, c’est ce que vous ressentez, pas ce qui se voit, ce qui est fait réellement,
mettez-vous cela bien dans la têteun mouvement sinueux, dansant, dans le bassin donc,
les épithètes pour le qualifier, comme cela à brûle-pourpoint, sont langoureux, lascif, lancinant,
pas très original mais pourtant c’est très exactement cela,
une sensation donc, d’ondulation lente, lascive, dansante, dans le bassin
comme des allers et des retours, un va et vient délicieuxen deux temps donc, rythmiquement,
à l’aller, relâchement des muscles du cul tout en écartant légèrement les cuisses
et tendant la croupe un peu vers l’arrière, le tout lentement, en tout cas au début,
une sensation de creux chaud, de vide soyeux, entre les cuisses, s’installe,
une fois que vous êtes en bout du mouvement,
le retour,
celui-ci est entamé par la contraction,
elle démarre très exactement dans l’écart, le vide, entre les cuisses qui s’est créé, l’instant d’avant,
là, la contraction doit naître, s’installer, commencer à pousser, à croître,
comme un piston lent, très lent, très frottant,
essayez de bien sentir millimètre par millimètre, la progression de la contraction entre vos jambes,
comme elle commence à s’élever dans vos entrailles,
comme elle semble prendre de l’expansion en mettant le feu tout autouraller, retour, aller, retour, aller, retour,
danse ondulante, rythmique, qui engage tout le bassin, tout le cul,
tout doit danser lentement, tout doit aller et venir lentement,
comme un roseau dans le vent, vous vous pliez et vous vous redressez,
vous cédez et puis vous regagnez du terrain, vous cédez et puis vous regagnez du terrain,
sentez le rythme, sentez-le envahir toutes vos cellules de sa danse langoureusevous pouvez partir du mouvement de va et vient,
fermez les yeux et commencez avec votre bassin un mouvement de va et vient
comme si vous pénétriez votre compagne ou votre compagnon,
n’imaginez surtout pas, laissez votre imagination et vos fantasmes tranquille,
juste sentez votre corps, sentez votre bassin, faites-le avec votre bassin
et essayez de vous investir autant que possible dans le mouvement comme si vous y étiez,
que votre sexe bien dur entre dans des chairs,
laissez les bras pour l’instant juste immobile, ne participant pas à l’action,
tout se passe, de toutes façons, essentiellement dans le bassinvous allez et vous venez donc, rythmiquement, lascivement, vous avez les yeux fermés,
laissez vous aller, laissez-vous entraîner par le mouvement,
sentez comme il est rythmique, comme il est lancinant, comme il est langoureux,
laissez-vous entraîner par lui, sentez comme vous pénétrez bien, comme vous pénétrez loin,
les chairs en face se donnent, s’ouvrent de plus en plus, enserrent votre sexe,
le pressent, le compressent, voudraient l’avaler, l’engloutir,
comme tout est humide, comme cela glisse bien,
sentez votre petite colonne, comme elle est raide, chaude, vibrante,
sentez bien son mouvement rythmique d’aller et retour, sentez sa raideur délicieuserestez bien concentré sur le bassin, sentez comme vous êtes en érection,
sentez cette érection en vous, bien que probablement votre vrai sexe,
celui qui pend entre vos jambes, reste probablement molle et pendouillant,
sentez comme tout le corps participe au mouvement, comme tout votre être s’engage,
le mouvement, le mouvement lancinant qui vous entraîne de plus en plus,
votre sexe en érection qui monte et qui sort, vous le poussez, vous le sentez pénétrer toujours plusvotre sexe en érection est un pont, un pont immense, il est temps pour vous de l’emprunter,
au bout de votre sexe en érection, il y a une ouverture chaude, accueillante,
installez-vous dedans, sentez comme vous y êtes bien,
sentez le mouvement ici comme on le sent bien aussi, encore mieux en fait, bien mieux,
comme il est encore plus dansant, encore plus langoureux, par ici,
sentez-vous votre bassin, comme il s’ouvre, comme il se donne, comme il est souple,
avec les lents coups de boutoir que vous lui donnez?
sentez-vous comme votre chair est pénétrée , comme c’est irrésistible?
cette petite colonne chaude, dure qui monte dans vos chairs,
comme cela frotte, comme cela enflamme, à chaque millimètre de progressioncherchez le pont en vous dans le mouvement, dans le mouvement lascif et lancinant,
c’est juste votre sexe dur, le pont, vous pouvez l’emprunter pour vous retrouver de l’autre côté,
fermez les yeux et laissez-vous vous entraîner,
patience et s’investir corps et âme dans ce qu’on fait, pas juste du bout des lèvres,
sinon dans un siècle, vous y serez toujourschez moi ce mouvement dans le bassin, il déclenche tout,
le féminin est immédiatement partout en place chez moi,
l’identité sexuelle de mon corps s’efface, je vis mon plaisir au féminin
mais c’est le résultat de mois et de mois de pratique,
cependant à chaque stade, il y a des satisfactionspour passer en mode yang donc,
rien de plus simple, il suffit d’arrêter ce mouvement dansant dans le bassin,
le féminin comme s’évapore en quelques secondes,
après le bassin reste bien statique tandis que les contractions reviennent,
le même jeu en fait, le même type de mouvement chez moi, d’aller et retour,
toutes sortes de variations délicieuses des contractions, des mouvement sinueux, dansants,
changement de rythme, changement de direction, accélérations, ralentissements
mais sans le bassin donc, sans la danse dans le bassin qui déclenche tout le féminin,
le fait monter9 octobre 2020 à 19 h 31 min #39058bzoParticipantau fond, avant même le plaisir,
ce que je recherche avant tout désormais,
c’est cette sensation de communion, de complicité totale, avec mon corps,
de me sentir comme uni à lui, dans un même élan,
de me sentir entier, recomposé,
de me sentir en même temps, ange et animal,
en même temps, masculin et fémininsentir ces flots d’énergies qui montent en soi, qui se répandent
qui finissent en bouquets de sensations ineffables,
ils signifient quelque part avant tout pour moi,
que comme un instrument de musique bien accordé
et en même temps, comme un musicien aux doigts bien exercés,
je parviens à jouer les notes qu’il faut pour faire naître de l’ineffable,
les notes qu’il faut pour me faire vivre des moments d’une intensité unique,
les notes qu’il faut pour parcourir en moi des territoires inconnus
et enfin plus immédiatement, les notes qu’il faut pour transformer,
ma chair en une fête charnelle délicieuse, jouissive continuellement,
il y a comme une extraordinaire sensation d’épanouissement à la clef, ainsi,
en dégustant toutes ces strates qu’on peut percevoir en soi -
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