Mots-clés : Aneros, apprentissage, conseils, débutant, orgasme
- Ce sujet contient 38 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Garrett, le il y a 8 années et 2 mois.
- AuteurArticles
- 3 avril 2014 à 11 h 56 min #11032
Andraneros
ModérateurJe vous propose la traduction d’une intervention de @canacan lue sur le forum du fabricant des Aneros. Elle est longue mais elle est très pédagogique. Elle concerne la difficulté que peuvent avoir certains débutants à identifier les sensations génératrices des vagues de plaisir et à les amplifier jusqu’au moment où ces vagues deviennent involontaires et ouvrent l’accès à l’orgasme.
<<
Si cela peut aider, essayez de vous concentrer sur les petites sensations plaisantes, les sensations presque subliminales… Ce sont les rampes de lancement des vagues de plaisir. Le premier point est d’être capable de les remarquer (ce qui peut ne pas être facile si elles n’ont pas le temps de se développer), le second est d’apprendre à les gérer correctement (c’est à dire sans aucune tension brutale). (…) En un mot la bonne méthode est celle qui fonctionne au moment où on l’emploie, donc agissez en douceur pour voir si votre sensation s’amplifie ou disparaît et adaptez vous.Voici ce que je suggère :
Faites ce que vous voulez pour créer les conditions qui vont vous permettre d’obtenir de bonnes sensations. Puis essayez de pousser très lentement, comme si vous étiez aux toilettes, et relâchez pour réduire la tension. Puis détendez-vous complètement, sans laisser aucun muscle antagoniste compenser. Soyez simplement complètement détendu, comme si vous dormiez.
Ensuite portez votre attention sur vos sensations.
Si vous ne remarquez rien concentrez-vous sur une seule zone de votre anatomie en recherchant les sensations associées et en basculant sur d’autre zones (ne vous concentrez pas toujours sur les mêmes) jusqu’à ce que vous trouviez la moindre sensation positive, aussi légère et ténue soit-elle. Alors ne cherchez plus, détendez-vous, laissez votre corps réagir spontanément tant que sa réaction est légère, progressive et involontaire.
A ce stade vous pouvez ressentir une intensification de votre sensation ou pas du tout.
Dans le premier cas ne forcez surtout pas, ne faites rien mais appréciez la moindre miette de plaisir qui devrait s’amplifier si vous parvenez à rester détendu et patient.
Dans le second cas observez sans rien faire combien de temps cette sensation dure avant de s’évanouir ; avec un peu de chance vous aurez la surprise de constater que cette sensation de plaisir dure plus que ce vous pensiez. Laissez la s’évanouir et recommencez depuis le début. La seconde fois vous vous sentirez mieux et serez plus confiant pour vivre cette expérience. Ainsi plus confiant dans la durée de votre sensation, si elle ne prend pas d’ampleur en restant complètement détendu pendant un instant, vous pourrez la soutenir avant qu’elle ne s’évanouisse, avec par exemple une inspiration lente mais profonde et un étirement progressif de votre colonne vertébrale, en un mouvement très lent, très léger sans à-coups. Votre sensation va probablement s’amplifier, que vous le remarquiez ou non. Et maintenant la cerise sur le gâteau : laissez cette sensation déclencher une réaction qui va envahir tout votre corps.
L’idée est que cette sensation a vocation à s’amplifier et à déclencher la réaction de votre corps mais sa voix est presque subliminale. Laissez-vous guider par votre intuition. Votre réaction peut être de fermer les yeux, d’ouvrir les yeux, d’ouvrir la bouche, de sourire, d’accélérer votre respiration ou n’importe quoi d’autre. La clé est que cette réaction ne soit ni forcée, ni complètement volontaire.
En respectant ces règles pendant quelque temps vous devriez améliorer votre pratique et mieux l’apprécier.
Les deux points à retenir :
-1) améliorer votre capacité à enregistrer les moindres sensations de plaisir,
-2) devenir plus sensibles à vos réactions et apprendre à les accompagner au lieu d’avoir des réactions musculaires excessives qui vont les engourdir et les tuer.Dès que vous avez trouvé le moyen de créer et de laisser s’amplifier 3 ou 4 vagues de plaisir à la suite (n’oubliez pas que la sensation disparaît entre deux vagues et qu’il ne faut en aucun cas forcer pour les maintenir) vous pourriez bien découvrir que la vague de plaisir suivante arrive sans aucune stimulation et que vous êtes enfin dans la dernière ligne droite. Soyez patient pour arriver là. Soyez aussi patient quand vous y êtes, car chaque vague a sa propre accélération, sa propre intensité et sa propre durée. Vous n’y pouvez rien sauf à la tuer. Si vous devez l’amplifier, faites le de la manière la plus progressive, la plus douce, proche de ce qu’elle serait en mode involontaire.
>>On retrouve dans cette intervention de nombreux points souvent mentionnés sur notre forum, patience, écoute de son corps, humilité, douceur, progressivité, etc. Son intérêt est de les présenter très concrètement regroupés en une méthode et ainsi de faciliter l’apprentissage. La méthode de relaxation n’est pas abordée explicitement. Vous pouvez consulter pour cela les interventions faites sur notre forum.
N’oubliez pas que chacun est différent et que ce qui réussit à l’un peut ne pas réussir à l’autre. Si certains de nos amis anérosiens vétérans ont accédé au Super O’ avec une méthode très différente, il sera certainement très utile de la lire pour ceux qui ne savent plus quoi faire pour progresser.
3 avril 2014 à 17 h 08 min #11041nicolas775
Participant@Andraneros, soyez remercié pour ces précieux conseils
23 avril 2014 à 11 h 24 min #11274nicolas775
Participant” Débutants laborieux ” …
En ce qui me concerne, seul le second terme me correspond puisque j’en suis à ma 17ème session. Comme certainement d’autres l’ont déjà fait , je tiens une sorte de journal de ma progression sur le chemin solitaire de l’anerosien.
j’ai traversé ce que j’ai ressenti comme étant une période de tagnation. Les sensations étaient chaque fois quasi éphémères et j’avais le sentiment de me perdre dans de nombreuses
impasses, (déconcentration, dérangements divers au cours des séances, frustrations, découragement, …) Pourtant, avec un peu de recul, je me rends compte que j’ai progressé
chaque fois dans un domaine particulier : la relaxation, la respiration abdominale, la con-
centration sur les moindres sensations de plaisir. Au fil de mes recherches de témoignages et de conseils sur différents sites et forums (en anglais), j’ai été attentif à trois points qui ont été essentiels pour moi.1 La respiration abdominale provoque un blocage du diaphragme qui en se relâchant lors de l’expiration, sollicite certaines zones sensibles et génèrent des sensations de plaisir; Je me suis donc appliqué à harmoniser la relaxation et la respiration abdominale tout au long de mes dernières sessions et effectivement, j’ai connu chaque fois des frétillements internes et cela a fini, chaque fois, par favoriser les contraction internes involontaires.
2 la nécessité de répondre aux réactions involontaires et aux sensations agréables en trouvant les positions, les mouvements et l’intensité des contractions qui maintiennent et amplifient ces sensations agréables. C’est sur ce point que tous s’accordent à dire que chacun doit dentifier ce qui lui convient.
3 l’état d’esprit avec lequel aborder les sessions : ne rien attendre d’autre que de jouir des sensations les plus minimes, les plus faibles et de s’en satisfaire comme autant de petits “cadeaux”.
C’est ainsi que j’ai mené ma dernière session, avec en bonus dans les oreilles une musique qui a pour moi une résonnance érotique. Très rapidement, au bout de 15 minutes j’ai ressenti le frétillement interne de la prostate qui s’est accompagné de contractions involontaires.
Je suis parvenu à les relancer par des mouvements et resserrages des plus subtils autour de l’aneros. Hyménée parlait du corps comme un ensemble d’instruments de musique, et cette image s’est plusieurs fois présentée à mon esprit au cours de cette session. Progressivement, mes
propres contractions se sont transformées en ce que j’ai ressenti comme une sorte d’échange par écho entre les contractions de ma prostate et l’aneros qui lui répondait. J’avais l’impression d’être un tiers dans cet ” échange ” dont les effets ont fini par me submerger. Cela
s’est intensifié jusqu’à ce que survienne un très forte érection et une suite ininterrompue
de spasmes et de vagues. J’avais l’impression que cela ne s’arrêterait pas. J’ai expérimenté le “dry O ” et ce, à deux reprises au cours de cette session qui m’a comblé, (et même ému) car je n’en attendais pas tant.Je conseille à tous les apprentis de persévérer et de parvenir à ce stade. Pour être un peu moins poétique que Hyménée en matière d’analogies, (les ” laborieux ” sont en phase d’apprentissage) ce serait un peu comme apprendre à conduire non pas une voiture, mais son corps et se familiariser avec les commandes de son fonctionnement interne.
23 avril 2014 à 19 h 13 min #11279Andraneros
ModérateurFormidable @nicolas775 !
Quel plaisir de lire que votre apprentissage consciencieux commence à porter ses fruits ! Croyez-moi en continuant avec la même application vous constaterez que le premier terme reste vrai, tant votre corps vous submergera de jouissances dont vous avez à peine conscience. J’ai aussi découvert après mes premières sessions orgasmiques les effets secondaires sous forme de vagues de plaisir pouvant survenir sans Aneros et sans prévenir… comme des échos.
Les 3 remarques de votre témoignage sont précises et viennent confirmer les conseils parfois plus généraux que tous peucent lire sur ce site ; Elles seront précieuses pour tous nos amis débutants.
Votre conclusion est aussi très juste. Elle donne une bonne description de la nature de l’apprentissage de l’orgasme prostatique avec l’Aneros.
Je vous souhaite un très long voyage avec votre ami Anertos au pays de la jouissance et de l’extase.
24 avril 2014 à 0 h 18 min #11291Hyménée
ParticipantC’est extra Nicolas, bienvenue en vous 🙂
Et en plus d’avoir goûté un nouveau plaisir, vous avez laissé émerger un nouveau désir : la poésie 🙂
Le désir guide, le plaisir submerge.
En vous répondant, je regarde droit dans les yeux cette sensuelle
et lui reconnais cette évidence : mon aventure anérotique aura été une entreprise désespérée pour trouver en moi cette solution :Je ne les aurai jamais possédées toutes. Je les aurais toutes aimées. En moi.
18 mai 2014 à 10 h 24 min #11721Garrett
ParticipantJe viens apporter quelques détails qui dans ma courte expérience, toujours exempte de climax superOesque, m’ont aidé à identifier et à mieux sentir le contact de l’aneros et de la prostate.
En effet je mentionnai dans un autre post, que le placement du P-tab ne m’avait aucunement donné de doute quand à son positionnement, jusqu’à ce que je le change de place ! Déplacé vers le haut, plus près du scrotum, mes sensations ont changées. Deux fois, au milieu de séances un peu trop calmes en sensations, je déplaçais le P-tab : et là presque miracle, je ressentais d’un coup une légère sensation interne et je me disais que c’était ça la prostate. Mais le premier intérêt de cette technique, est qu’elle provoque une dynamique dans la synergie entre périnée, anus, et prostate, et je ressens l’instabilité qui se joue entre toutes ces zones. Dans une relaxation totale, l’aneros bougerait presque par lui même au rythme des fantasmes. Et l’excitation monte jusqu’à un certain point pour moi, c’est agréable. Et je sens aussi que provoquer des contractions involontaires serait beaucoup plus facile ainsi.
Voilà, il ne s’agit en aucun cas d’un conseil ou d’un exemple à suivre, car je pense aussi, que si la pression exercée sur la prostate est trop fore, c’est pas forcément géniale. D’ailleurs j’ai ressenti mon premier et seul petit orgasme, sans appliquer ceci.
19 mai 2014 à 16 h 55 min #11873Andraneros
ModérateurMerci @emeric de nous proposer cette suggestion.
C’est l’occasion de nous rappeler que le massage de la prostate par l’Aneros est le résultat de l’instabilité du masseur dans le rectum. Il peut ainsi être légèrement aspiré plus profondément ou tout aussi légèrement repoussé vers l’extérieur au gré de subtiles contractions antagonistes volontaires pour amorcer le mouvement qui, sous réserve de maintenir un état de relaxation suffisant, vont devenir involontaires et à ce stade autoriser l’abandon qui offre votre intimité aux vagues de plaisir puis aux orgasmes.
Les masseurs Aneros sont très légers et donc très sensibles à de faibles pressions. Le massage interne est en conséquence très subtil. Ces caractéristiques expliquent pourquoi la relaxation et la concentration sur ces minuscules sensations sont très importantes. Tout effort trop intense, contractions crispées, respiration forcée, toute pensée parasite va bloquer à la fois les mouvements et la perception des sensations.
Plutôt que d’ouvrir la voie à l’orgasme prostatique, comme le bulldozer ouvre la route en déchirant la forêt tropicale, il faut penser à s’offrir à la jouissance qui viendra récompenser notre abandon, comme la fleur s’offre à l’insecte butineur. Nous ne savons pas à l’avance quand l’orgasme viendra nous butiner, mais en attendant nous nous préparons à le recevoir et nous profitons au mieux de toutes ces nouvelles sensations, aussi légères soient-elles, que nous découvrons.
11 juillet 2014 à 6 h 40 min #12624arnaud
ParticipantBonjour,
Une question déjà, en vue de ma future expérimentation.Je sais qu’il ne faut pas stimuler le pénis, ça c’est sûr, mais regarder un film érotique pendant la séance est-il utile ou est-incompatible pour la découverte?
Merci par avance.
11 juillet 2014 à 9 h 06 min #12625Andraneros
ModérateurLe point essentiel est d’entrer dans ta session avec une grande excitation. Mais il faut en même temps que tu sois à la fois très détendu, pour ouvrir la voie à toute sensation nouvelle que l’Helix va faire naître et très concentré sur ces sensations, pour les reconnaitre et les accompagner.
Le porno ne pourra t’aider, si cela est nécessaire, que sur la montée et le maintien de ton excitation. Je pense que tes débuts n’apporteront plus de récompenses si tu parviens à te mettre avant tout à l’écoute de ton corps sans rien attendre d’autre que cette perception nouvelle.
11 juillet 2014 à 17 h 43 min #12628staneros
ParticipantPremière essai effectué en début d’après-midi!
Pour cette séance j’ai mis de la musique relaxante. J’ai utilisé
du lubrifiant silicone Concept 3.
Dés l’insertion, j’ai ressenti les battements de ma pression sanguine
sur le masseur. J’ai commencé les exercices de respirations.
Petit à petit, la sensation de la présence de l’hélix fut remplacée par
une douce chaleur interne.
Lors des premières contractions volontaires, je l’ai bien ressentis se déplaçait. C’était très agréable.
Au bout d’un moment, j’ai eu l’imprécision de ne plus contrôler l’intensité de mes contractions volontaires. Je m’explique, lors de mes contractions volontaires, au bout de quelques secondes, mon sphincter se contracté plus puissamment involontairement.
Arrivé à ce stade, j’ai ressenti mon rythme cardiaque s’accélérer et plané.
Je n’ai pas réussi à aller plus loin.
Pour cette première, les sensations ont été agréable. j’ai hâte de recommencer. J’apporterai plus d’attention sur ma relaxation et mon excitation en début de séance.
Ps: petite question: est-ce l’hélix doit s’enfoncer jusqu’en buter ( à l’endroit le plus étroit du masseur) ?
Merci..Je te souhaite beaucoup de plaisir Arnaud pour ta 1°. J’espère que tu nous livrera tes impressions.
A Bientôt
17 juillet 2014 à 12 h 57 min #12636Andraneros
ModérateurL’Helix doit trouver naturellement sa position si la butée périnéale, celle qui se place entre l’anus et la base du pénis, effleure la peau. A partir de là les contractions et relâchements des muscles du sphincter anal vont aspirer le masseur plus profondément et le repousser en massant la prostate, par ce mouvement, et le périnée, par les variations de pressions de la butée sur la peau.
Selon la densité de tes chairs à cet endroit et l’intensité de tes contractions le mouvement de ton masseur prostatique peut être très subtil ou plus important. Non seulement chacun est différent mais tes réactions aux stimuli de ton Aneros vont considérablement évoluer au cours de ton cheminement vers le Super O’.
Bon voyage.
22 juillet 2014 à 17 h 34 min #12707nicolas775
ParticipantJ’ai commencé mon voyage anerosien en il y a environ 4 moi, et je dois surfer sur une quarantaine de sessions. Je suis un laborieux obstine. J’ai progressé par paliers, avec des périodes de stagnation qui, avec le recul, se révèlent avoir été des phases au cours desquelles la réceptivité et la sensibilité des zones sollicitée s’est accrue. J’ai également remarqué (le conseil de NPLX est avéré) qu’espace d’autres moins 48 heures chaque séance donne de meilleurs résultats. Au stade actuel, je peux dire que je me suis considérablement approché du Super O car mes deux dernières sessions m’ont amené à des sensations inconnue, insoupçonnées, merveilleuses et d’une intensité encore jamais atteintes. Courage à tous.
22 juillet 2014 à 19 h 51 min #12708Andraneros
ModérateurFantastique nicolas775,
Vous semblez avoir fort bien avancé dans votre cheminement. J’en suis vraiment heureux.
Nos amis débutants apprécieraient certainement beaucoup que vous nous décriviez le déroulement habituel de vos sessions, en quoi elles diffèrent maintenant de ce qu’elles étaient il y a 4 mois et quels ont été les marqueurs de vos progrès vers la jouissance prostatique ?
J’espère que nous lirons bientôt votre intervention dans le sujet “description de l’orgasme prostatique”.
22 juillet 2014 à 22 h 33 min #12709Andraneros
ModérateurStaneros,
Je reviens sur ta question concernant la position de ton Hélix, il devrait normalement se placer de telle sorte que le second étranglement à partir de l’extrémité côté poignée soit pincée par le sphincter anal. A partir de cette position tes contractions le feront remonter et pencher vers l’avant contre la prostate.
Bon travail et bon cheminement.
23 juillet 2014 à 5 h 24 min #12711staneros
ParticipantAndraneros,
Merci pour tes précisions sur le positionnement de l’Hélix.
Lors de ma première session, mon Hélix était visiblement pas
assez enfoncé. Ceci doit certainement expliquer que je n’ai pas
eu de sensations sur ma prostate.
Grâces à tes conseils et en relisant le traité, la prochaine fois
je sais les points que je dois travailler:
– mon excitation en début de séance.
– le positionnement de l’helix.
– la détente et le relâchement lors de la première phase.Je ne manquerai pas de vous dire mes ressentis, mes progrès
lors des prchaines sessions.A bientôt
15 août 2014 à 20 h 07 min #13264nicolas775
ParticipantDepuis le début de mon cheminement, j’alterne des phases neutres et frustrantes auxquelles succèdent des séries de séances assez riches en sensations. C’est comme si je montais d’un pallier à l’autre. En ce qui me concerne, je remarque que je dois maîtriser la fréquence des séances. Ni trop rapprochées, ni trop éloignées. De fait, c’est ma prostate qui décide. En général, 48 heures après une séance, même si cette dernière n’a rien eu d’extraordinaire, ma prostate se manifeste en vibrant toute seule et je ressens toute la journée comme une démangeaison qui m’oblige a me soulager avec l’Aneros. Mon cheminement a été je pense plus long que pour d’autres car, mes difficultés à maîtriser de concert la relaxation, la respiration et les contractions m’ont conduites a opter pour la méthode du “do nothing”. Ne rien faire d’autre que se relaxer et respirer. Les sensations ont fini par venir toutes seules en même temps que les contractions involontaires. Mes séances ne durent pas plus d’une heure. J’utilise comme lubrifiant un mélange de beurre de karaté et d’huile de coco que je prépare moi-même. Je trouve que c’est particulièrement efficace quand je m’excite tout seul tandis que je prépare mon lubrifiant en pensant au plaisir qui lui est associé. Je ne fais que m’étendre sur le dos, me relaxer en me concentrant sur la respiration abdominale. C’est la respiration qui génère les vibrations, les contractions involontaires et les sensations qui vont avec. Comme beaucoup de temoignages que j’ai pu lire la caresse des tétons accélère les sensation. Ma dernière séance, après une phase assez insipide m’a encore rapproche du Super O car j’ai ressenti jusque dans les bras des sortes de picotements et décharges directement synchronisés à ce qui se passait dans la région prostatique. Pour moi, la progression est très longue, mais la persévérance est gratifiante. Je continue donc.
16 août 2014 à 0 h 37 min #13265Andraneros
ModérateurJe pense que vous êtes en très bonne voie. Votre corps et votre cerveau prennent conscience qu’il existe d’autres canaux de transmission du plaisir. Restez à leur écoute. Le cheminement est lent mais les progrès sont présents. Vous n’êtes pas le seul à avoir besoin de temps. L’important est d’accepter votre nature et de vivre chaque évolution comme un cadeau, et de comprendre, comme vous le faites, que lorsque vous avez l’impression qu’il ne se passe rien, l’apprentissage continue sans que vous en soyez conscient.
Continuez à être patient et appliqué ; les prochains progrès dont vous nous ferez part seront autant d’encouragements pour nos amis qui débutent laborieusement.
26 août 2014 à 23 h 44 min #13336Garrett
ParticipantRetour très sympa, d’ailleurs quand je l’ai lu je n’ai pu m’empêcher de trouver des similarités avec ma propre expérience. Tout est pareil que vous, sauf pour la durée des séances, qui durent pour moi en moyenne deux heures. Le repos de la prostate est important, je suis parti en vacances, donc une semaine d’adieu à mon aneros 🙁 , mais au retour les deux premières séances furent dingues, de celle où l’on sent que l’on franchit une nouvelle étape. Bientôt un an pour moi, et sans aboutissement avec climax (super o). Mais je ne peux pas dire que c’est un échec loin de là. Les autres utilisateurs comprendront évidemment, mais même sans obtenir ce que tout le monde cherche, on arrive à découvrir des sensations merveilleuses. Quand ma session fonctionne, (je pratique toujours avec mon smartphone pour y admirer de beaux corps féminins,( quand ce n’est pas mon ex) je tombe littéralement en admiration béate, sourde et puissante, je tombe même amoureux des corps sur les images. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui m’empêchent d’avancer dans l’orgasme prostatique, cette projection de désir, et peut-être ce manque de perception de mon propre corps. C’est un dilemme d’ailleurs, parfois je me demande s’il ne faut que j’imagine que l’on me pénètre, pour faciliter la chose. Mais pas facile. Enfin, voilà, bonne continuation a vous @nicolas775 et aux autres.
28 août 2014 à 12 h 53 min #13342Andraneros
Modérateur« Je pense d’ailleurs que c’est ce qui m’empêche d’avancer dans l’orgasme prostatique, cette projection de désir, et peut-être ce manque de perception de mon propre corps. »
Merci de faire votre rentrée prostatique avec ce témoignage qui met en lumière la nécessité de développer la perception de ses sensations internes profondes pour accéder aux vagues orgasmiques du Super O’. Ce processus est éminemment personnel et peut requérir un apprentissage qui pour certains sera long. Mais comme vous nous le dites et comme je l’ai vécu le travail patient porte ses fruits et apporte des satisfactions même avant l’accès à l’objectif initial.
Le Traité d’Aneros apporte tous les éléments pour commencer le cheminement. Les témoignages de nos amis permettent de découvrir comment chacun adapte sa propre démarche en fonction de sa personnalité, de sa situation et de ses premiers résultats. Les questions posées aident éventuellement à mieux cerner ses propres difficultés. Les réponses apportées permettent de corriger si nécessaire le déroulement des sessions.
18 février 2015 à 18 h 33 min #15240nicolas775
ParticipantCela va bientôt faire un an que j’ai entamé mon cheminement. Je ne compte pas les sessions “stériles”, sans autre sensation non désagréable que le simple contact interne du masseur… L’absence de progrès a certainement résulté de l’impatience, du manque de concentration, de la frustration. Pour relancer l’excitation, le desir, l’application, j’ai décidé d’apporter de la nouveauté et j’ai expérimenté le Progasm, puis le Vice sans vibration. J’ai le sentiment que par leur forme et leur dimension, ces masseurs ont réveillé dez zones nouvelles puisque je suis parvenu à obtenir obtenir des sessions extraordinaires. Au cours de la dernière, j’ai ressenti des vagues orgasmiques quasi continues pendant plus d’une heure avec une intensité encore jamais atteinte. Un pur bonheur, mais encore mal maîtrisé puisque j’ai “tue” la session par des contractions certainement trop fortes, et l’impatience ou le désir d’atteindre LE SUPER O sur le champ, comme un du.
Bref, une défaillance de détente et de lâcher prise. En tout cas, mes dernières experiences m’ont bouleversé. - AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.