20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 53)
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  • #37469
    Ncls0
    Participant

    Bonsoir,

    Je me permets de témoigner et à la fois de faire part de mon expérience déroutante.
    J’ai décidé après avoir entendu parler du plaisir prostatique à de nombreuses reprises de tenter l’expérience : j’ai donc commandé un Aneros afin de me lancer dans l’expérience.

    Lors de ma première séance, j’ai eu du mal à lacher prise : j’effectuais des contractions trop fortes et trop rapides. J’étais bien trop impatient.
    Quelques sensations de chaleur ou comme une “petite vague” partant du bas et traversant mon corps mais très vite court-circuitée. Plus rien.

    Ma deuxième séance commence :
    Je ne m’attendais à rien puisque les témoignages indiquent qu’il faut beaucoup pratiquer avant un résultat
    Je décide comme préconisé de ne pas toucher ou faire bouger l’Aneros et me concentrer sur la détente et la respiration pendant 20 30 minutes.
    Je me mets en chien de fusil mais ne ressens rien, je décide alors de m’allonger sur le dos, les genoux repliés et me concentre sur ma respiration.
    Au bout d’une vingtaine de minutes, ma respiration commence à trembler et mes genoux commencent à trembler également : je me dits que c’est parce que j’ai tenu la position trop longtemps mais dans le doute je tiens le coup et continue de me détendre.

    J’effectue des contractions et petit à petit je sens qu’après chaque contraction, une autre involontaire la suit immédiatement.
    Mes genoux continuent de trembler mais mon bassin commence également.

    Je commence à sentir une sensation de chaleur monter très fortement et là tout s’emballe.
    Je commence à avoir des “convulsions” : mon bassin bouge de manière frénétique, je pousse involontairement sur mes pieds pour lever haut mes fesses et tiens la position de manière rigide, je me tortille comme un serpent sans le vouloir. J’en viens même à rebondir sur mon lit à force de pousser sur mes épaules et mes pieds.
    Mes jambes et mes bras tremblent.

    Je ne m’attendais pas du tout à ça : ça s’arrête.
    Il me suffit de “contracter manuellement” pour que la machine reparte de plus belle à nouveau : je bouge dans tous les sens j’en deviens incontrolable. Une grosse érection surgit qui part immédiament, je sécrète même un peu de liquide et je pousse quelques cris incontrolés (alors que je suis très peu “démonstratif” pendant l’acte)

    Cela se répète encore et encore et encore … Je suis obligé d’enlever l’Aneros pour arrêter la machine car je suis exténué au bout de 25 minutes de convulsions.

    Lorsque je termine, mon corps continue à trembler pendant 15 min mais par contre j’ai une nausée qui s’empare de moi, quelqu’un aurait-il déja vécu celà ?
    Aussi, la chaleur et la sensation de bien-être (vagues de fourmis dans le corps) disparaissent au moment des convulsions : je n’avais pas réellement de sensation de plaisir à ce moment là. Est-ce parce que j’ai contrôlé et ettoufé involontairement cette sensation ou est-ce normal ? Malgré les “petits cris” et les convulsions, je n’avais pas l’impression d’avoir un plaisir intense.
    Ou bien je n’ai pas encore conscience de ce plaisir ? Comment faire, j’ai l’impression d’être proche de quelque chose d’incroyable !!

    Merci d’avance
    Nicolas

    #37470
    bzo
    Participant

    Ou bien je n’ai pas encore conscience de ce plaisir ?

    tu as très bien compris, c’est bien cela

    comment faire, j’ai l’impression d’être proche de quelque chose d’incroyable !!

    là aussi, tu as très bien saisi

    réjouis-toi, tu fais partie des privilégiés, tu as une mécanique puissante à ta disposition,
    il n’y a plus qu’à apprendre un peu à s’en servir,
    à bien percevoir ce qu’il y a à percevoir

    mais encore une fois, tu as beaucoup de chance, il ne te manque pas grand chose
    pour atteindre déjà des sommets orgasmiques rares,
    alors que tu viens à peine de démarrer dans ta pratique

    comment faire?
    il n’y a rien à faire, juste laisse ton désir s’exprimer sans retenue et sans idée préconçue
    juste laisse-toi aller, essaie de déguster l’instant,
    sens comme ta chair est envahie par le désir,
    comme elle est comme un troupeau de mustangs sauvages te traversant au galop de tous les côtés

    n’aies pas peur des réactions de ton corps,
    tout cela c’est du plaisir, de la volupté et de la jouissance,
    encore à l’état brut, il faut que tu t’habitues un peu,
    que tu parviennes à percevoir ce qu’il y a à percevoir

    #37471
    Ncls0
    Participant

    Je te remercie pour ta réponse,
    Tu as tout à fait raison,

    Avec du recul je me rends compte que j’ai su lâcher prise d’un point de vue physique mais pas “psychique”
    Cette nouvelle sensation de forte chaleur et de vague m’a surpris et j’ai du involontairement la stopper par “peur de ce qu’on ne connait pas”

    Il faut que je familiarise avec ces nouvelles sensations et que j’apprenne à les dompter.
    Je pense faire une pause d’un ou deux jours avant de retenter l’expérience : j’ai déja hâte …

    #37472
    bzo
    Participant

    j’apprenne à les dompter

    pas à les dompter, surtout pas,
    juste ne plus être surpris par toute cette intensité
    et par les réactions parfois anarchiques, désordonnées, voire inquiétantes, du corps

    le désir est une chose tellement puissante en nous,
    elle peut tout dérégler quelques instants
    en même temps que nous donner l’occasion de goûter à des délices rares,
    il faut l’accepter

    moi, parfois durant certains orgasmes, je dois avoir l’air d’un épileptique en plein crise
    mais ça m’est égal, il n’y a rien qui m’étonne, rien qui ne me fait peur
    des manifestations diverses et variées que peuvent prendre les moments de jouissance

    non, laisse-toi bien aller, dis-toi bien que tout cela ,
    cela peut être converti en pures sensations de plaisir
    mais que parfois le plaisir peut être aussi extrêmement violent,
    cela ne doit pas te faire peur,
    tu n’es pas une mauviette, tu as envie de fortes sensations, de sensations extrêmes
    sinon tu ne te serais pas lancé là-dedans,
    eh bien parfois on est sacrément secoué, on tremble, on a des convulsions
    mais encore une fois c’est tellement divinement bon en même temps
    si tu te laisses bien aller et que tu acceptes tout cela

    #37473
    bzo
    Participant

    Je pense faire une pause d’un ou deux jours avant de retenter l’expérience

    pourquoi faire une pause?
    pratique autant que tu as envie,
    si tu n’as pas envie, ne fais rien
    mais si tu as envie, alors pratique 1/2 heure, une heure,
    dix heures, 24h sur 24 même si tu t’en sens le courage

    #37474
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @Ncls0. Bienvenue sur notre forum !
    Ton témoignage nous décrit une deuxième session très clairement orgasmique. C’est formidable que tu sois si sensible aux stimulations de ton masseur aussi vite. Bienvenue au club !
    Je suis tenté d’associer la nausée que tu ressens à la fin de ta session à la position que ton corps a prise, bassin surélevé et tête en bas. Lors qu’une session me soumet un peu trop à cette position j’ai un début de nausée. Mais je suis également sensible à cette faiblesse dans d’autres circonstances moins orgasmiques de la vie courante. C’est peut-être ton cas aussi ?

    Je partage l’opinion de @bzo sur la perception de ton plaisir. Cette expérience a vraisemblablement pulvérisé ce qui était auparavant le plafond de ton plaisir. Cette situation peut avoir deux conséquences. L’une est que ton cerveau t’a anesthésié pour ne pas avoir à supporter tant d’intensité. L’autre ton cerveau n’a pas su reconnaître la vraie nature des signaux qu’il a reçus.

    Lâcher prise, @bzo a raison.
    • Lâcher prise musculaire, renoncer autant que possible aux contractions et crispations quand elles pointent le bout de leur nez,
    • Lâcher prise nerveux, se laisser prendre par le plaisir en renonçant à résister,
    • Lâcher prise émotionnel, accepter de pleurer, de rire, de gémir voire de crier.

    Tu as effectivement bien compris :

    Il faut que je familiarise avec ces nouvelles sensations

    mais au contraire de ce que tu dis ce n’est pas dompter au sens d’imposer ta volonté, mais accepter l’intensité et l’ampleur de ce que tu ressens.

    Bon cheminement @Ncls0.

    #37475
    Ncls0
    Participant

    Bonjour et merci pour ces précieux conseils.

    pourquoi faire une pause?
    pratique autant que tu as envie,

    J’essaie d’expérimenter en me laissant le temps de me “remplir d’énergie sexuelle”. J’en avais utilisé une bonne partie la veille de ma seconde session. Je souhaite voir s’il peut y avoir un lien

    pas à les dompter, surtout pas,
    juste ne plus être surpris par toute cette intensité

    Lâcher prise, @bzo a raison.

    D’accord, je comprends tout à fait, surtout pas dompter mais au contraire juste accepter et laisser faire.

    Mais je suis également sensible à cette faiblesse dans d’autres circonstances moins orgasmiques de la vie courante. C’est peut-être ton cas aussi ?

    Tout à fait, ça m’arrive également dans la vie quotidienne, cela doit en être la raison.

    J’ai déja hate d’être à demain … comme une impression que je ne tiendrai pas jusque là
    Cela semble fou mais dès que mon regard croise l’Aneros j’ai les souvenirs de ces sensations qui reviennent … et cette “excitation” de vouloir partir à la découverte de la suite.
    Merci encore

    #37490
    Ncls0
    Participant

    Bonjour,
    suite de mon témoignage et expérimentation.

    Séance 3 et 4 :
    J’arrive à me relaxer et à me détendre. Encore une fois mes jambes commencent à trembler et à nouveau le corps entier est pris de convulsions : je bouge dans tout les sens, vibre, pousse des gémissements incontrôlés, rebondis.
    Cette fois-ci seulement 3 séries de convulsions et celà s’arrête.
    Je n’ai encore pas “ressenti de plaisir”. J’ai l’impression que mon corps réagit à l’Aneros mais pas mon esprit, c’est déroutant.

    Je n’étais pas “excité ou stimulé sexuellement” au moment des séances. Pourtant j’avais fait en sortir de ne pas pratiquer de sexe ou me masturber pour me “préserver”.
    Je ne sais pas s’il faut une excitation sexuelle en amont ou bien si la stimulation de l’Aneros suffit à la créer.
    C’est déroutant … mais j’espère être sur la voie.

    #37491
    bzo
    Participant

    Je ne sais pas s’il faut une excitation sexuelle en amont ou bien si la stimulation de l’Aneros suffit à la créer.

    personnellement je recommande rien en amont,
    tu as tout ce qu’il faut en toi pour éveiller les plus délicieuses tempêtes qui soient,
    à la limite, si tu étais quelqu’un qui faisait du surplace,
    qui n’arrive à rien déclencher chez lui
    mais ce n’est pas le cas
    bien au contraire, tu aurais plutôt le problème contraire,
    trop de choses arrivent en même temps
    et tu ne parviens pas encore à t’y faire, à canaliser tout cela en sensations de plaisir

    Je n’ai encore pas « ressenti de plaisir ». J’ai l’impression que mon corps réagit à l’Aneros mais pas mon esprit, c’est déroutant.

    ça viendra, ne change rien, il va y avoir un déclic à un moment donné
    et alors tu vas surfer sur de splendides vagues
    car tout ce que tu vis pour l’instant, c’est du plaisir sans le plaisir,
    donc en fait c’est énorme,
    comme j’ai écris plus haut,
    ton problème est que ton potentiel semble hors normes
    et que par conséquence, un tel torrent se déverse dans ta chair,
    que ton esprit est décontenancé, effrayé, désorienté

    mais encore une fois ça va venir, je n’ai aucun doute là-dessus
    et très rapidement,
    ne laisse pas passer plusieurs jours entre tes séances,
    ce dont tu as besoin, c’est que ton esprit s’habitue un tant soit peu à ce déferlement,
    qu’il comprenne que c’est tout du plaisir

    ne change rien, juste continue ainsi,
    tu es 100% sur la bonne voie

    #37501
    Ncls0
    Participant

    Bonjour et merci encore une fois pour ces précieux conseils qui m’ont beaucoup aidé.

    Séances 5 et 6 : Des résultats encourageants.
    Je suis toujours réceptif à l’Aneros et peut déclencher des tremblements et convulsions assez rapidement en me détendant.
    Ton message m’a permis d’avoir un déclic.
    Avant, j’essayais de concentrer mon attention sur les sensations au niveau du bas de mon ventre et de ma prostate (pour les ressentir)
    J’ai enfin compris que moins j’y pense, plus je les sens.
    J’ai pour la première fois réussi à “faire le vide” et ai oublié complètement mon corps qui bouge l’espace d’une dizaine de secondes : résultat, 3 successions de vagues de plaisir (et là je peux le dire) qui sont montées en moi de plus en plus fortes. Elle se sont arrêtées au niveau de mon cou, j’ai du instinctivement les stopper car j’ai du avoir “peur”. L’intensité de la 3eme vague était en effet très importante, une sensation de plaisir encore inconnue.
    C’est un léger progrès mais j’arrive petit à petit à me laisser aller et ressentir ce fameux plaisir qui grandit.
    Quand j’arriverai enfin à complètement lacher prise, j’aurai accès à tout ce plaisir, c’est une histoire de pratique et de temps j’imagine.

    Autre progrès au niveau des convulsions : je suis arrivé à un état où mon corps s’est mis à pousser 4 ou 5 fois de suites comme si j’éjaculais : j’ai du vérifier d’ailleurs si ce n’était pas le cas. (Pas accompagné de “plaisir” mais je n’imagine pas les deux ensemble) J’ai senti que je me suis crispé sans le vouloir, l’appréhension surement.

    Dernier progrès : plusieurs fois dans la journée, j’ai senti des vagues de plaisir monter en moi (Sans l’Aneros) en vacant à mes occupations. Du vrai plaisir, mais qui s’arrête également au niveau du cou.
    J’ai l’impression que ma prostate est en train de s’éveiller. J’espère que ca n’arrivera pas aussi souvent dans le futur : ça peut amener à des situations cocasses.

    Affaire à suivre : C’est agréable de voir des progrès au fur et à mesure.

    Merci pour ces conseils qui m’aident.

    #37502
    bzo
    Participant

    J’ai enfin compris que moins j’y pense, plus je les sens.

    tu comprends vite, tu as cela dans le sang,
    ça va vite être là dans toutes ces dimensions

    oui il ne faut pas penser, il ne faut même pas se concentrer, juste se laisser aller,
    s’ouvrir, se laisser emporter, laisser faire le corps,
    le laisser mener l’action

    résultat, 3 successions de vagues de plaisir (et là je peux le dire) qui sont montées en moi de plus en plus fortes. Elle se sont arrêtées au niveau de mon cou, j’ai du instinctivement les stopper car j’ai du avoir « peur ». L’intensité de la 3eme vague était en effet très importante, une sensation de plaisir encore inconnue.

    paradoxalement ton problème pour l’instant,
    est à l’exact opposé de celui de la majorité des débutants
    qui ont du mal à éveiller leur corps,
    chez toi, il y a trop de phénomènes qui se passent dans ton corps,
    trop de choses qui montent
    et cela te décontenance

    cela viendra, je n’ai aucun doute là-dessus,
    vraiment se laisser aller, c’est une affaire de déclic,
    ce n’est pas en se disant qu’on doit rester détendu,
    qu’on doit se laisser aller,qu’on y arrive,
    c’est en ne se disant rien, en n’y pensant pas
    et aussi en n’essayant pas de se forcer à ne pas y penser,
    c’est un geste intérieur, indépendant de la pensée

    #37515
    Ncls0
    Participant

    Bonjour,
    Promis c’est mon dernier message, j’arrête de vous embêter.
    C’est que j’ai l’impression de trouver un endroit où je peux vraiment parler de mon expérience et obtenir des conseils qui m’aident à avancer.

    Avant la séance 7 :
    Je décide de garder la même position que d’habitude, ne surtout pas regarder de vidéos érotiques ou autre afin d’entamer ma séance dans un état calme.
    Je me dits qu’il faut que j’arrête de partir à la recherche de sensations, notamment parce que je cherche à ressentir la “chaleur et le plaisir” que je ressens quand j’éjacule.
    Je me dits que le plaisir prostatique est différent donc cela ne sert à rien de le chercher puisque je ne le connais pas

    Séance 7 :
    Comme d’habitude je passe 15 20 min à ne rien faire mis à part respirer, je ne touche pas à l’Aneros. Cette fois-ci, je lubrifie beaucoup plus : j’avais parfois l’impression que mon corps compense l’absence de mobilité de ce dernier.
    4 séries de convulsions sans réel plaisir comme à mon habitude puis le calme plat : sauf que cette fois-ci je n’arrête pas la séance, je me dits que ce n’est pas la fin mais peut-être le début au contraire.
    Et là, je me calme vraiment. Je sens mon sphincter effectuer de minuscules contractions (vraiment minuscules et subtiles) et sens son mouvement. J’arrive enfin à les sentir : il n’a pas besoin de moi pour bouger en fait …
    Je continue de me laisser aller et laisse faire, je me rends compte par moi-même que les contractions peuvent se faire sans moi, je peux donc me détacher de tout ce mécanisme.
    Ces contractions toujours aussi minuscules qu’elles soient gagnent petit à petit en rythme mais quelquechose s’empare de moi au fur et à mesure du temps.
    Je ne convulse plus : par contre, mes abdominaux se contractent et mon derrière se lève … comme si j’allais jouir.

    Et là, d’un coup sans prévenir quelque chose d’aussi inattendu qu’inconnu.
    Mes doigts de mains et pieds se crispent et contractent, en fait tout mon corps se contracte.
    Je suis pris de “colonnes de fourmis” de la tête jusqu’aux pieds. Ces colonnes sont espacées comme s’il y avait des creux et des bosses (des vagues ?) et c’est l’ensemble de ces colonnes et tout mon corps donc qui se met à sentir cette vibration. Je n’ai plus accès à mon corps : il ne bougera plus pendant je pense 2 minutes comme figé.
    Cette sensation est complètement déroutante, je ne peux pas dire si j’ai ressenti du plaisir à proprement parler, c’était juste une sensation inconnue.
    Comme si j’avais des fourmis géantes dans tout le corps ou bien que des dizaines de petits animaux me marchaient dessus (le galop dont tu parles ?)

    Je ne sais pas ce que j’ai découvert mais ca avait l’air de quelque chose d’intense.
    J’ai senti que je me suis crispé puis redétendu à plusieurs reprises lors de la montée de cette “chose”.
    Je pense ne pas l’avoir vécue à 100%, que j’ai encore bridé la machine mais je suis heureux de continuer mes progrès.
    Je ne sais pas quoi en penser, je ne comprends pas encore ce que j’ai vécu à vrai dire.
    Est-ce ça le plaisir prostatique ? Est-ce si lointain du plaisir phallique ?
    L’aventure continue

    #37521
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @Ncls0,

    c’est mon dernier message

    J’espère bien que non !

    j’arrête de vous embêter.

    Tu ne nous embêtes pas. Tu participes à la vie du forum à un moment de ton cheminement pendant lequel tu as besoin de conseils pour te guider ou te rassurer. Nous sommes là pour ça dans la mesure du possible. En outre tes messages sont autant d’informations et de repères pour des lecteurs qui n’osent pas encore intervenir directement. Ils sont donc utiles.

    C’est que j’ai l’impression de trouver un endroit où je peux vraiment parler de mon expérience et obtenir des conseils qui m’aident à avancer.

    C’est le but de ce forum et ce serait triste que tu te prives des avantages que tu y trouves. J’espère que nous pourrons t’aider à avancer aussi longtemps que tu en éprouveras le besoin.

    Ton expérience continue d’évoluer, signe que cheminement se fait bien. C’est tout à fait normal que tu trouves étranges ou inattendues les sensations nouvelles. C’est tout à fait normal que tu les associes pas immédiatement au plaisir que tu espères.

    Je sens mon sphincter effectuer de minuscules contractions (vraiment minuscules et subtiles) et sens son mouvement. J’arrive enfin à les sentir : il n’a pas besoin de moi pour bouger en fait …

    C’est une étape importante et à mon avis pleine de promesses.

    Je ne sais pas ce que j’ai découvert mais ca avait l’air de quelque chose d’intense.
    J’ai senti que je me suis crispé puis redétendu à plusieurs reprises lors de la montée de cette « chose ».
    Je pense ne pas l’avoir vécue à 100%, que j’ai encore bridé la machine mais je suis heureux de continuer mes progrès.

    Tout cela marque l’arrivée de sensations particulièrement intenses auxquelles tu résistes instinctivement. Les barrières finiront par sauter session après sessions.

    Est-ce ça le plaisir prostatique ?

    Ce n’est pas encore le plaisir prostatique. Ce sont les fondations du plaisir prostatique qui viendra bientôt.

    Est-ce si lointain du plaisir phallique ?

    Ça peut l’être. Le plaisir prostatique est beaucoup plus riche que le plaisir phallique.

    L’aventure continue

    Oui ! Oui ! Oui ! Bon cheminement @Ncls0.

    #37563
    Ncls0
    Participant

    Bonjour,
    Suite de mes aventures et de mon cheminement.

    Séance 8 :
    Il ne s’est rien passé mais vraiment rien. Progressant rapidement, j’avais beaucoup d’attentes : j’étais impatient, je forçais les contractions.
    J’ai été très vite frustré et j’ai arrêté car impossible de faire le vide en moi. (Je pense que c’est important aussi de partager les moments où ça ne marche pas)

    Séance 9 et 9bis :
    On repart sur la même séance que la précédente : j’ai l’impression de ne plus y arriver. Je baisse vite les bras. Je décide d’arrêter.
    J’avais lu au travers du forum que certaines personnes dormaient avec l’Aneros : je voulais tester.
    Fin de soirée, j’entame donc cette fameuse séance 9bis.
    Je mets l’Aneros et essaie juste de m’endormir. Je n’y pense pas, ne fait rien à part me détendre pour dormir.
    Une chose simplement : j’inspirais avec le nez et expirais avec la bouche.

    C’est là que c’est arrivé : sans le vouloir, sans le demander, alors que je sentais plus l’Aneros, une sensation très agréable est montée en moi petit à petit.
    J’ai compris que ce qui marche pour moi c’est de ne rien faire : je dois avoir la chance d’être “réceptif” donc j’ai juste à me calmer et ne penser à rien.
    A cette sensation agréable, s’est ajouté des contraction de mon bas ventre, comme lorsque mon corps commence à me prévenir que je suis sur le point d’éjaculer lorsque je fais l’amour.

    Je n’ai rien fait, j’ai continué ma respiration. Je n’ai pas essayé de respirer au rythme des contractions. J’ai simplement fait comme si elles n’étaient pas là.
    Les contractions de mon bas ventre sont devenues de plus en plus puissantes. J’ai commencé à sentir comme “un petit coeur battre à l’intérieur de moi” J’imagine que c’était ma prostate.

    Et c’est arrivé sans prévenir, cette sensation d’extrème plaisir est montée d’un coup en moi : j’ai joui.
    Je n’ai pas ressenti cette sensation au niveau de mon pénis comme à mon habitude lorsque je joui mais “à l’intérieur de mes fesses”.
    J’ai poussé tellement fort à l’apparition de cette jouissance que j’ai expulsé l’Aneros : ça a donc tout stoppé. C’était furtif mais bon (1 à 3 secondes peut-être)
    J’ai remis l’Aneros, l’insertion m’a procuré une sensation incroyable : deux minutes plus tard rebelote.
    J’ai ressenti une jouissance et ai poussé tellement fort que j’ai expulsé l’Aneros: a chaque fois que j’essayais de le remettre j’éprouvais quelquechose d’incroyable et l’expulsais immédiatement.

    Un peu comme si mon corps faisait un rejet, parce que ne se sentait pas capable d’appréhender cette jouissance extrème qui allait arriver.
    J’ai enfin commencé à toucher du doigt cette jouissance.
    Bien que très bref (2 secondes max), c’était incroyable. Et c’est déja un progrès incroyable.
    J’avais envie de continuer mais ces expulsions de l’Aneros m’ont fait un peu mal. Il faut que je réfléchisse à comment faire en sorte qu’il “tienne”.

    Les progrès continuent et chaque progrès est encourageant et apporte d’incroyables sensations.

    cette séance m’a permis de comprendre que “l’orgasme prostatique” est différent de l’orgasme classique
    Il n’arrive pas petit à petit avec la sensation que quelquechose monte comme lorsqu’on sent qu’on va bientot éjaculer et qu’il faut faire une pause.
    Il arrive d’un coup, très puissant. Il faut juste ne pas y penser, être détendu et prêt à le recevoir quand il décidera de se montrer.

    #37565
    Caktil
    Participant

    Bonjour @Ncls0,

    cette séance m’a permis de comprendre que « l’orgasme prostatique » est différent de l’orgasme classique
    Il n’arrive pas petit à petit avec la sensation que quelquechose monte comme lorsqu’on sent qu’on va bientot éjaculer et qu’il faut faire une pause.
    Il arrive d’un coup, très puissant. Il faut juste ne pas y penser, être détendu et prêt à le recevoir quand il décidera de se montrer.

    Bravo ! Ce sont des progrès importants sur le chemin de l’orgasme prostatique.
    Il est en effet inutile et contre productif de partir à la chasse à l’orgasme, c’est le meilleur moyen de le faire fuir. Il faut au contraire le laisser venir de lui même.
    Bientôt, ce plaisir qui ne dure que quelques secondes va s’amplifier et tu vas pouvoir le savourer pendant de longues minutes.

    Séance 8 :
    Il ne s’est rien passé mais vraiment rien. Progressant rapidement, j’avais beaucoup d’attentes : j’étais impatient, je forçais les contractions.
    J’ai été très vite frustré et j’ai arrêté car impossible de faire le vide en moi. (Je pense que c’est important aussi de partager les moments où ça ne marche pas)

    Ces séances où il ne se passe rien arrivent de temps à autres, surtout quand on a beaucoup d’attentes… Heureusement, d’après mon expérience, avec le temps il y en a de moins en moins.

    Bon cheminement @Ncls0 !

    #37568
    bzo
    Participant

    Il ne s’est rien passé mais vraiment rien. Progressant rapidement, j’avais beaucoup d’attentes : j’étais impatient, je forçais les contractions.
    J’ai été très vite frustré et j’ai arrêté car impossible de faire le vide en moi. (Je pense que c’est important aussi de partager les moments où ça ne marche pas)

    n’essaie pas de faire le vide en toi, n’essaie pas d’étouffer ton impatience,
    n’essaie pas de contrecarrer tout ce que tu sens qui est nuisible à l’action en cours,
    juste essaie de rester le plus possible à l’écoute de ton corps

    c’est en étant autant à l’écoute vers l’intérieur que possible
    qu’on parvient automatiquement à chasser tout ce qui nous parasite durant la séance,
    avec toutes les autres façons, tu vas obtenir l’effet contraire de celui désiré,
    en voulant rester détendu, en pensant à rester le plus détendu possible,
    tu te crispes au contraire,
    en te rendant compte de ton impatience et cherchant à la contrecarrer en te forçant à rester calme,
    cela va peut-être fonctionner quelques minutes
    mais après l’impatience va revenir au galop, plus minant que jamais

    être à l’écoute vers l’intérieur autant que possible,
    cela ne veut pas dire se concentrer sur une partie précise du corps,
    là où l’action se passe par exemple,
    non juste tourner ton attention vers l’intérieur,
    comme si tu avais une grande oreille tourné vers ce qui est en train de se passer en toi,
    c’est peut-être abstrait cette notion pour toi, je ne sais pas,
    c’est une sorte de concentration mais tourné vers aucun endroit en particulier,
    comme si tu cherchais à percevoir en même temps partout ce qui se passe,
    une attention égale portée partout

    en étant ouvert, en étant réceptif, à l’écoute,
    laisse les sensations venir à toi, plutôt qu’essayer d’aller vers elles,
    cherche à les attirer vers toi, plutôt que d’essayer de les débusquer là où elles naissent

    Je mets l’Aneros et essaie juste de m’endormir.

    je n’ai jamais vraiment essayé, cependant cela t’a apporté quelques sérieux émois
    et donc c’est très positif

    le fait est et c’est ce qui rend très intéressant ces séances nocturnes,
    c’est qu’avec le sommeil, le corps redevient souverain, notre moi pensant entre en cacophonie,
    n’a plus aucune autorité, ne tient plus les commandes
    et ça c’est très intéressant car c’est aussi ce qu’il faut obtenir durant la séance,
    vivre avec son corps, être totalement mené par le désir, éveiller ses instincts, son moi reptilien

    donc les gens qui dorment avec l’aneros et qui sont réveillés durant la nuit par du plaisir qui monte,
    sont dans des conditions très intéressantes, très favorables
    pour profiter au maximum de ce qui les a éveillé

    ton impatience est normale, tout cela fait partie du parcours,
    toi tu le vis en accéléré, parce que tu as d’excellentes dispositions
    et tout va se mettre en place rapidement,
    sans doute pas aussi rapidement que tu l’espères
    mais c’est normal

    la frustration, l’impatience, quand tu auras atteint un certain degré de maîtrise,
    tu sauras les tourner à ton avantage,
    parvenir à les terrasser, c’est tourner leur puissance négative en énergie positive
    et cela peut se faire facilement
    en ayant acquis une capacité de s’écouter sans faille, omnipotente
    qui chassera dans l’instant tout ce parasitage
    et saura les tourner en quelques instants en énergie positive

    donc

    #37570
    bzo
    Participant

    j’ai évoqué l’écoute du corps
    mais j’aurai pu tout aussi bien remplacer “écoute” par un autre terme, “connexion”

    connexion au corps, il faut absolument chercher à se connecter à son corps,
    chercher la communion, chercher la complicité
    mais peut-être tous ces termes représentent encore pas grand chose pour toi,
    sont des notions trop abstraites dans la pratique, au stade où tu en es

    en tout cas, là est la clef du succès,
    dans ta capacité à établir une connexion à ton corps,
    tout le reste dépendra de cela,
    la façon dont tu parviendras à libérer le désir dans ta chair,
    la façon dont tu parviendras à faire monter les énergies qu’il y a au fond de toi,
    la façon dont tu parviendras à les transformer, ces énergies,
    en sensations délicieuses, diverses et variées,
    ta jouissance aussi dépendra entièrement du degré de complicité avec ton corps,
    sa qualité, sa finesse, sa diversité, sa durée, son intensité

    et puis comme décris plus haut,
    une fois que tu parviens à établir une connexion puissante et sans faille à ton corps,
    tout ce qu’il peut y avoir de toxique en toi au moment de la séance,
    doute, angoisse, impatience, frustration,
    tout ce qui peut te freiner dans ta capacité à savourer ce qui s’éveille dans ta chair ,
    ne résistera pas bien longtemps une fois que ce lien a été solidement établi,
    une volonté animale régnera sans partage en toi
    qui n’aura d’autre dessein que de savourer l’instant présent
    se chargeant d’écarter prestement tout ce qui essaie de se mettre dans son chemin

    donc, essaie d’être à l’écoute de ce corps autant que tu peux,
    d’établir ce lien, cette complicité,
    c’est la condition sine qua non

    #37573
    Andraneros
    Modérateur

    Ta session 9bis @Ncls0 est une superbe expérience. J’ai l’impression qu’elle ta permis d’accumuler autant d’expérience que tout ce que tu avais déjà accumulé. Tu viens de franchir une étape décisive dans la découverte de ce que seront tes futurs orgasmes. C’est magnifique.

    Il faut que je réfléchisse à comment faire en sorte qu’il « tienne ».

    C’est la question qui vient le plus naturellement à l’esprit, mais ce n’est pas la bonne question. La bonne question est :
    « Comment puis-je faire pour accepter l’intensité du plaisir qui monte et renoncer à le bloquer par des contractions instinctives ? »
    Il y a deux réponses qui ne s’excluent nullement mais au contraire se complètent. La première est d’approfondir ton état de relaxation, en profitant de ton demi sommeil. Tu peux le faire en utilisant différentes méthodes. La bonne est celle qui te permet de te laisser envahir par une telle sensation sans réagir. La seconde est l’habitude qui fera que peu à peu ton corps acceptera cette énergie et la laissera circuler ; elle demande beaucoup plus de temps que la première pour que ses effets soient perceptibles. Mais elle marche aussi bien à terme.

    cette séance m’a permis de comprendre que « l’orgasme prostatique » est différent de l’orgasme classique

    C’est très important. L’avoir compris va éclairer le chemin. La conclusion que tu tires de ton expérience n’est cependant pas la seule. L’orgasme prostatique peut aussi monter, monter, monter progressivement et te laisser de plus en plus l’impression qu’il n’y a pas de point de non-retour et qu’il va continuer à monter sans fin.

    Il faut juste ne pas y penser, être détendu et prêt à le recevoir quand il décidera de se montrer.

    C’est vrai et tu retrouves cette conclusion dans de nombreux messages de conseil.

    Bon cheminement @Ncls0.

    #37588
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @ncls0
    J’ai l’impression que tu as la chance d’être tombé dans la marmite (référence à Obélix)comme moi.
    Tu suis un parcours express et très prometteur.
    Tes contractions et les éjections intempestives ne sont que des réflexes. Un peu comme ta paupière qui se ferme lorsque tu approches quelque chose de ton œil. Ton corps se “protège” contre un phénomène qu’il ne connaît pas.
    J’ai vécu ces étapes, elles finissent par passer.
    Comme l’ont dit @Andraneros et @Bzo, tu dois continuer à te laisser aller, ne pas contrôler et laisser envahir.
    Même si tu le devines déjà, n’attends pas le super-O. Il viendra, j’en suis sûre, vu tes débuts. Laisse-toi surprendre.
    Bons voyages @Ncls0 et à très vite.

    #37802
    Ncls0
    Participant

    Bonjour à tous,
    Je reviens après deux semaines d’absence. La reprise du travail en présentiel m’a fait ralentir le rythme.

    15ème session : elles se suivent et se ressemblent.
    Des sessions d’une heure environ, qui se déroulent en 3 phases qui se répètent.

    Phase 1 : Les débuts sur les chapeaux de roues
    Dès le positionnement de l’Aneros et pendant les 15 premières minutes :
    Des contractions involontaires très fortes et une montée de plaisir (les fameuses vagues) très puissantes et très rapides.
    Je sens que ça monte, que j’y suis presque et pouf ça retombe comme un soufflet.

    Phase 2 : Le calme
    Pendant 10 min, le calme. Rien ne se passe mais après la puissance des contractions et des montées de plaisir précédentes je me sens détendu.

    Phase 3 : Le ressort
    Je ressens une à deux montées de plaisir d’intensité faible et mon corps se met à convulser : d’abord mes jambes et mon bassin puis les bras et le haut de mon corps (cela peut m’arriver de claquer des dents très fortement).
    Celà dure de 30 à 45 minutes mais je ne ressens pas de “vagues”. Ensuite tout s’arrête.

    J’ai cette impression que :
    Mon esprit réagit au plaisir mais pas mon corps -> rien -> mon corps réagit au plaisir mais pas mon esprit
    Comme si j’arrivais à dissocier mais pas à faire les deux en même temps.

    Est-ce bien utile de laisse faire ces convulsions si je ne ressens rien ou celà veut simplement dire que j’ai “raté le coche plus tôt” ?

    J’ai à la fois l’impression de stagner mais en même temps j’ai l’impression qu’à chaque séance, la durée des vagues de plaisir ne change pas mais que l’intensité elle augmente ne serait-ce qu’un tout petit peu.
    Il m’arrive également en journée de ressentir des petites vagues de plaisir.

    Merci encore pour tous ces conseils et messages.

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