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  • #31624
    bzo
    Participant

    j’admets que c’est plus facile à dire qu’à faire

    chez certains, c’est inné, ceux-là sont les chanceux qui débarquent dans le monde de la pratique prostatique
    et quelques jours après ils sont déjà plus loin
    que bien des pratiquants ayant des années derrière eux

    mais pour la grande majorité, c’est loin d’être acquis,
    c’est un lent et long processus,
    parvenir à se lâcher de plus en plus,
    parvenir à se laisser aller, laisser libre cours à un élan intérieur,
    parvenir à se laisser emporter par ce flot,
    laisser tout se desceller
    (j’aime cette expression, elle reflète très bien, je trouve, tout un travail intérieur que j’ai fais sur moi-même)
    laisser librement ses mouvements, ses gestes, se faire comme ils viennent, comme il plait au désir

    j’admets tout cela est un lent processus, un lent travail sur soi-même,
    c’est loin d’être inné, en tout cas, chez moi, c’est comme cela
    et le processus n’est pas encore terminé et ne se terminera sans doute jamais,
    c’est un des facteurs d’avancement et de progression
    qui s’éteindra sans doute en même temps que je rendrais mon dernier souffle

    cependant par rapport à ce que tu a écris,
    il ne faut pas encore plus se compliquer la tache en cherchant à conserver un équilibre
    qui n’est qu’un frein en plus qu’on se crée

    chez moi j’ai l’impression de me laisser aller en moi, de me laisser couler en moi,
    comme si j’avais à la surface d’un plan d’eau puis je me laisse aller, me laisse couler,
    n’oppose plus aucune résistance,
    j’ai l’impression en fait de me laisser couler pour sortir de ce moi pensant
    qui est mon lieu habituel d’être en moi,
    l’éteindre en quelque sorte, du moins momentanément,
    je coule en moi, vers mes profondeurs et ce lieu habituel où je me trouve, derrière mes yeux,
    avec mes pensées, mes réflexions, entre mes pensées, entre mes réflexions,
    j’ai l’impression de le laisser en surface tandis que je coule vers mes profondeurs,
    que je coule plus loin vers des profondeurs dans ma chair
    c’est le royaume des sensations, des pulsions, un monde plus animal, totalement instinctif
    où toutes sortes de sortilèges peuvent arriver comme des créatures étranges
    qui peuvent effrayer au début

    #31627
    Epicture
    Participant

    Ce n’est pas cela qui m’effraie. Ce n’est pas mon moi conscient qui est effrayé.
    Un jour j’ai fait l’expérience de sauter d’un avion accroché à une sangle qui devait déclencher automatiquement l’ouverture de mon parachute.
    Je me souviens parfaitement avoir perdu connaissance pendant un laps de temps assez court, mais qui m’avait parru hors du temps.
    Pour sauter, javais du faire abstraction de moi-même, ce qui m’avait rendu absent à moi-même.
    Je suis un peu aujourd’hui dans la même situation : je saute, cela ne me fait pas peur, mais quelque chose me ramène très rapidement. Il subsiste une crainte, une inquietude que je ne parviens pas à éliminer. Du moins pour l’instant. Mais je crois que ce qui m’aspire n’est pas encore assez fort. Je travaille à le renforcer, et il progresse jour apres jour.
    Je reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !

    Bonne nuit @bzo

    #31628
    bzo
    Participant

    Mais je crois que ce qui m’aspire n’est pas encore assez fort. Je travaille à le renforcer, et il progresse jour apres jour.

    je crois que c’est plutôt cela
    parce qu’à un moment donné, tu vas sentir que si tu laisses aller en confiance,
    que tu te rends complètement, tu vas aller au-devant de voluptés décuplées, irrésistibles,
    ne plus avoir de moi pensant pendant de longs instants,
    ne plus être pendant de longs instants qu’une chair ivre de plaisir jusqu’au plus intime de sa fibre,
    c’est une perspective prometteuse, face à laquelle même l’esprit le plus attaché à ses prérogatives dans le crane,
    accepte finalement de capituler et de se mettre en veilleuse
    pour laisser la place à l’anarchie joyeuse, à l’anarchie bariolée, du grand carnaval

    Je reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !

    je suis vraiment content de lire cela,
    même si on s’est éloigné d’une pratique prostatique conventionnelle,
    à mon sens la prostate devrait rester le moteur principal
    car son potentiel est inégalable

    c’est une question d’équilibre d’après mon expérience,
    pour moi les interlocuteurs naturels de mes bijoux de famille, ce sont les cuisses,
    ensemble ils semblent danser, se frotter les uns contre les autres dans un tango lascif

    avec les doigts, éventuellement des légers effleurements, des frottement brefs, de vagues pressions,
    plus que cela, cela provoque un déséquilibre,
    de trop grosses injections d’ondes sexuelles mâles

    enfin cela c’est moi, ce sont mes conclusions,
    et encore mes conclusions pour l’instant, demain je changerai peut-être totalement d’avis

    que de moments mémorables encore ce soir,
    j’ai été me baigner dans le fleuve,
    j’ai presque envie de l’appeler le fleuve sacré,
    mon Gange de l’amour,
    mon fleuve souterrain, personnel
    où je vais me ressourcer, où je vais me purifier

    au fur et à mesure que mon corps nu, que mon âme nue, étaient enveloppés de ses eaux
    je sentais le nectar voluptueux me pénétrer par tous les pores de la peau,
    envahir ma chair, envahir mes os, envahir mes cheveux, mes yeux, ma bouche
    mes muscles se détendent, il n’y a plus rien à craindre, plus de stress possible,
    juste ces vagues sensuelles partout qui vont et viennent en moi,
    plus qu’à apprécier leurs nuances changeantes à l’infini
    au fil de l’écoulement du fleuve immémorial
    qui vit dans les hommes et les femmes depuis la nuit des temps
    et qui pour l’instant coule pour moi

    quel délicieux barbotage,
    entouré de mes gémissements comme d’un troupeau joyeux qui courait dans tous les sens,
    je jouais inlassablement, je jouais dans ma chair, ma chair jouait avec moi,
    nous jouions ensemble dans ces eaux si accueillantes, si douces, si pénétrantes

    mes doigts s’enfonçaient régulièrement dans mon anus-pussy,
    c’était tout à coup comme un des ces ascenseurs modernes, sur-puissants
    qui monte à toute allure, glissant, fendant l’air,
    mes doigts me fouaillaient, mes petites souris d’amour curieuses et farfouilleuses
    me chipotaient si tendrement,
    allant à la rencontre sans crainte de mes contractions,
    ils se touchaient, restaient quelques instants au contact,
    se frottaient, se serraient un peu,
    quel décollage de tout mon être à chaque fois

    #31736
    bzo
    Participant

    jamais autant je me suis senti autant aventurier que ce soir,
    embarqué dans une exploration extrême,
    aux confins de moi-même

    je me sentais chevauchant, faisant corps quelques instants
    avec des montures extraordinaires,
    passant de l’une à l’autre

    mon cerveau m’appelait, je sentais régulièrement là-haut dans mon crâne des signaux qui me rappelaient à lui
    tandis que je me débattais plus bas, entourée d’une faune et d’une flore extraordinaires,
    j’étais dans mon corps, je faisais corps avec mon corps

    éprouver, éprouver à 100%,
    éprouver à 100%, c’est comme toucher le jackpot, cela vous ouvre les clefs d’un royaume,
    toute la séance s’est déroulée ainsi,
    à chaque instant j’étais au maximum
    et je marchais, je nageais, je volais, ailleurs

    marcher, nager, voler, ailleurs, c’est être dans l’inconnu, il n’y a plus de bornes,
    le corps ne connait plus ses limites,
    le chant monte irrésistiblement,
    les danseurs sont là sur la piste de danse, esquissent leurs arabesques lascives en vous,
    votre chair ne semble plus exister que par les sensations qu’elle génère

    j’ai déjà parlé de ma lenteur,
    ce soir elle a pris ses quartiers en moi, elle s’est installé à demeure, elle va de soi,
    mes caresses sont devenues interminables,
    mes gestes sont au ralenti,
    je suis comme un hangar immense où le moindre mouvement, le moindre contact,
    provoque de la résonance inlassablement,
    un petit déplacement du doigt et déjà je pars en vrille,
    ce simple effleurement a provoqué des vagues inouïes dans tout mon corps,
    je ne bouge plus, je déguste,
    je les laisse courir en moi, je refais un petit mouvement , cette fois de la hanche
    tandis qu’en même temps je presse un sein
    et c’est tout un océan déchaîné avec douceur et suavité qui déferle partout,
    je fais remonter une contraction,
    comme cela brûle divinement sur son passage,
    c’est incandescent partout dans mon bassin, cela se répand dans mes entrailles,
    j’ai envie de hurler, tellement tout cela m’emplit de frissons langoureux et chauds

    l’amour est déchaîné dans ma chair,
    j’ai déchaîné l’amour dans ma chair,
    je peux m’aimer physiquement comme j’aimerai un ou une autre,
    il n’y avait aucune limite ce soir

    #31737
    bzo
    Participant

    quelle volupté de se caresser lentement,
    ma main sur ma peau qui épouse ma chair, tendrement la frotte, l’allume, l’épouse,
    je m’abandonne complètement , me laisser aller, écarte les cuisses,
    je veux sentir en moi cette contraction remonter comme un dard dur, impitoyable,
    répandant de la lave sur son passage dans mes entrailles

    petite séance éclair du matin, hé hé,
    tout est encore bien là,
    être totalement dans l’instant, communier avec sa chair, communier avec ses abysses,
    comme j’aime ce corps à présent,
    comme ce corps m’aime à présent,
    ensemble nous éveillons des sortilèges, le chant des profondeurs m’envahit,
    une volupté sans limites,
    mon amour, mon amour, mon amour,
    tu as pris feu, tu danses,
    dans les flammes de ce sortilège d’être vivant, d’être empli de passion, de désirer et de ressentir,
    dans cette consumation divine sur l’autel de l’instant,
    je fais ma prière païenne dans ma chair en fête

    #31738
    bzo
    Participant

    ralentir pour ressentir pleinement, pour ressentir totalement,
    c’est un peu le do nothing de ceux qui ont une pratique dynamique comme moi

    le do nothing en action,
    déployer la grande oreille vers l’intérieur,
    la grande oreille qui est à l’écoute, à qui rien n’échappe,
    le moindre effleurement elle s’en saisit à la naissance, la couve amoureusement
    et en un temps-éclair,
    voilà une sensation XXL qui court en nous

    cette caresse lente, interminable de ma main sur mon sein
    accompagnée d’une cuisse venant presser, venant frôler lentement, lentement, mes bijoux de famille
    tandis qu’une délicieuse contraction bien dure, se fraie un chemin nonchalamment en moi,
    un espace immense semble se créer en moi,
    un terrain de jeu dans ma chair, une piste de décollage dans ma chair,
    une piste de danse dans ma chair

    mes gestes, mes mouvements, toutes mes actions ainsi au ralenti,
    semblent inviter un partenaire pour une danse,
    ne voilà-t-il pas déjà une armada de turbulences délicieuses qui viennent à ma rencontre,
    qui enlace ma chair,
    nous commençons à tournoyer, à tournoyer, rythme langoureux, rythme lascif,
    peau contre peau, coeur contre coeur, nos membres enlacés, nous allons et venons l’un contre l’autre,
    qui est qui dans cette histoire? qui est l’homme? qui est la femme?
    nos chairs sont tellement entremêlées, tellement mouvant ensemble

    quelle langueur savoureuse jusqu’au plus profond de mon être,
    tout ce feutre, toute cette soie,
    une marée de feutre et de soie dans ma chair se fraie un chemin,
    frôle tout sur son passage, frôle, enlace, fait frissonner, frissonne,
    volupté, volupté, volupté chérie,
    ta marée est dans ma chair, m’inonde, me trempe

    mes doigts fouillent mon anus-pussy, je sens cette ouverture vibrante entre mes jambes,
    cette échancrure chaude, pleine de chair molle, frissonnante,
    plein de plis délicieux que j’aime froisser et encore froisser

    vibrer ainsi, c’est être traversé du grand frisson,
    un grand frisson qui traverse les siècles, un relais de chair en chair,
    la volupté bâtit des cathédrales l’espace d’un instant,
    où nous tombons à genoux, éperdus de bonheur

    #31740
    bzo
    Participant

    je plaçais d’un geste lascif les bras en arrière, derrière ma tête,
    ainsi les bras bien étendus en arrière, repliant un peu une jambe,
    ondulant légèrement, il est si facile de s’abandonner,
    il est si facile de laisser aller,
    de sentir la volupté naissante au moindre mouvement, au moindre geste
    de sentir cette féminité en soi, frissonnante, sensuelle

    il est si facile ainsi de s’abandonner à la houle de son bassin,
    de sentir au creux de ses reins la chaleur,
    il est si facile ainsi de se sentir ouvert,
    de sentir nos entrailles prêts à s’enflammer,
    les bras ainsi à l’arrière, je n’ai presque rien besoin de faire,
    juste un peu onduler et déjà je frissonne de la tête aux pieds,
    je me sens prêt pour l’amour,
    je me sens en chaleur, irradié de sexualité
    je sens l’amant en moi, prêt à tendre son engin, à le pousser en moi, prêt à me prendre

    je redescend une main le long de l’autre bras lentement, très lentement,
    je caresse mon aisselle poilue, je descend le long de la poitrine,
    je m’arrête et va un peu vers le sein pour le presser, le frotter un peu
    puis je remonte le bras pour aller rejoindre l’autre allongé derrière ma tête
    tandis que j’ondule en mode liane lascive de plus en plus
    et que les contractions montent à un rythme régulier,
    que les frissons se répandent dans mon corps, que la lave se répand dans ma chair

    quelle position divine ainsi
    avec les bras étendus en arrière de la tête, ondulant lascivement,
    un bras venant de temps à autre caresser lentement,
    on se sent amante, on se sent amant, on se sent envahi d’une langueur irrésistible
    et le moindre mouvement déclenche des vagues de volupté

    grosses bises

    #31747
    bzo
    Participant

    arf, ça ma bien déprimé sur le coup,
    je viens encore de perdre un long texte que j’avais rédigé après ma délicieuse séance de ce soir

    une demie heure à l’écrire et puis une des rares fois que j’ai oublié de le copier
    pour ne pas risquer ce genre de mésaventure,
    je clique sur le bouton “envoyer”
    et comme j’ai été déconnecté pendant la rédaction, vlan tout s’est envolé
    sans espoir de le récupérer

    merde, j’en étais bien content,
    pfff, mal foutu quand même quelque part ce système

    vais me coucher, tiens,
    cochonnerie de déconnexion sans avertissement, pfff,
    vraiment pas content

    #31762
    bzo
    Participant

    ce soir encore j’ai vécu des moments tellement magiques

    quel autre mot utiliser que magique
    pour exprimer un pareil bonheur dans la chair?
    une telle richesse, une telle intensité?

    je dois un aveu, surtout par rapport à toi, très cher @epicture,
    j’ai recommencé à manipuler mes bijoux de famille avec les doigts,
    maintenant que toute l’action se passe au ralenti,
    avec des gestes tellement lents, des mouvements tellement lents,
    quasi à l’arrêt parfois,
    je parviens, aussi intense soit-il le flux d’ondes mâles ainsi éveillé
    à bien l’intégrer au reste, au flux général des sensations,
    des ondes qui me parcourent dans tous les sens,
    le mariage avec les vibrations provenant de la prostate se fait sans faille

    j’ai aussi gardé les yeux ouverts tout le long de la séance,
    j’aime définitivement plus pour l’instant ce plaisir très extériorisé ainsi obtenu,
    cette sensation de faire partie du monde environnant
    tout en étant emporté par le plaisir, la chair tellement ivre,
    il y a ainsi toujours la sensation d’être là parmi les objets, chevauchant follement,
    cet univers d’habitude si hermétique, si clos, si inerte,
    semble se mettre au diapason par moments, se mettant à vibrer et à frissonner,
    je me sens contagieux au plus haut point
    là avec ma chair en fleur, avec moi béant comme un volcan éructant,
    ayant changé momentanément de sexe,
    en rut, en extase, épanoui avec comme un arc en ciel dans ma chair en fête,
    je me répands vers l’extérieur,
    mes entrailles se répandent, mon sang se répand, mes yeux se répandent,
    la volupté comme un sperme de lumière frissonnante et de chaleur onctueuse,
    monte en moi de toutes parts,
    inonde, déborde et éclabousse tout ce qu’il y a autour pour l’instant,
    je la vois couler à grosses gouttes sur le meuble en face,
    un jet y est parvenu il y a quelques instants

    yeux fermés , on est coupé du monde, on goutte in petto, dans son for intérieur,
    c’est un voyage à l’intérieur de soi, plus feutré, on nage comme un dauphin dans son corps,
    on plonge, on remonte, on replonge, on descend dans ses abysses,
    c’est autre chose définitivement

    j’aime alterner,
    cela faisait un certain temps que je ne l’avais pas fait

    #31767
    bzo
    Participant

    quelle séance, mes amis,
    j’ai bien du faire quatre, cinq heures presque d’affilée,
    d’interminables séquences où je ne pouvais plus m’arrêter pendant des dizaines de minutes
    tellement cette intensité s’était logée en moi,
    comme vissée en moi, se vissant toujours plus en moi,
    se vissant toujours plus profondément en moi

    j’ai laissé mon corps reprendre en grande partie le contrôle,
    de lui-même désormais il a compris que c’était aussi son intérêt ce rythme lent, ce rythme au ralenti
    et je n’ai pratiquement plus à intervenir,
    de lui-même il ralentit quand cela commence à s’emballer,
    la grande oreille perd de sa puissance de captation immédiatement
    et cette perte de puissance et de détails des sensations
    suffit à le freiner, à lui faire retrouver une lenteur prononcée
    où tout immédiatement reprend de l’ampleur, de la finesse, de la richesse et de la variété,
    cette grande oreille vers l’intérieur,
    c’est comme un zoom dans toutes les directions à la fois dans mon corps,
    un zoom changeant sa puissance d’agrandissement sans cesse

    j’ai identifié des enchaînements, des postures
    qui mettent encore plus en valeur toute cette volupté qui m’emplit,
    qui la barattent comme une crème à faire monter,
    comme cela monte en moi, je n’arrivais plus à m’arrêter,
    je me disais “encore quelques minutes de plus, c’est trop bon”
    et ainsi de suite interminablement

    les mains en arrière de la tête, plutôt immobile, comme c’est délicieux comme posture,
    je la redécouvre en fait,
    c’était une posture à mes débuts avec le masseur quand je ne me caressais pas encore,
    juste les va et vient du masseur et quelques mouvements dans le bas du corps

    la retrouver cette posture avec toute la houle puissante qu’il y a désormais dans mon bassin,
    c’est une ivresse toute spéciale,
    l’accent est mis sur les frottements de mes bijoux de famille entre mes cuisses,
    les contractions, un léger effet de liane lascive de tout le corps,
    me frotte aussi avec gourmandise les jambes l’une contre l’autre,
    j’étais aux anges, je planais à mille lieues de la planète

    il n’y a pas de limites à l’apprentissage,
    à chaque jour sa leçon délicieuse, son petit apport
    et le lendemain je recommence plus riche, plus expérimenté
    et pourtant toujours autant sur les bancs de l’école de l’amour

    comme il y a moyen de s’aimer physiquement,
    c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
    que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
    mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
    quand l’autre est hors de nous,
    dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
    on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
    on les multiplie à l’infini en fait
    si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussi

    un ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
    une autre chaleur, un autre souffle,
    toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
    sans quoi cela fait longtemps
    qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
    et on se rejoindrait que pour procréer

    #31771
    bzo
    Participant

    arf, nuit de fou
    après avoir écrit ce message vers 3h et demie du matin,
    j’ai encore continué une bonne heure,
    toutes les digues étaient ouvertes, des flots immenses coulaient à volonté en moi,
    je nageais dans une félicité comme rarement j’ai connue

    #31773
    bzo
    Participant

    toutes les digues étaient ouvertes hier soir,
    j’aurai plutôt du écrire, toutes les digues se sont brisées en moi
    et définitivement, semble-t-il

    cela semble couler à flot désormais
    mes nombreux aller-retour dans le lit ce dimanche le confirme,
    quelque chose d’important s’est passé,
    il semble que j’ai atteint un stade où tout est en roue libre en moi,
    où toutes les forces ont été libérées

    enjoy

    oh oui, j’enjoy, mon intention est bien d’enjoyer aussi souvent et aussi longtemps que possible,
    j’ai usé et abusé d’épithètes, d’images, de lyrisme,
    il va m’être difficile de narrer ce qui se passe désormais en moi,
    à quel point tout mon corps est devenu sensible,
    à quel point en quelques instants je suis en train de râler, de gémir, les entrailles en feu,
    à quel point je ne suis plus moi-même,
    à quel point le plaisir prend possession de moi

    que s’est-il passé?
    il semble que cette lenteur assumée que j’ai beaucoup décrite ces derniers jours,
    était une des dernières pièces essentielles du puzzle qui se soit mise en place,
    avec l’écoute optimisée,
    j’ai pu aussi tout naturellement ré-intégrer dans ma pratique
    un certain nombre de mes découvertes qui jusqu’ici avaient une place aléatoire
    et qui la fonctionnent à pleine puissance,
    comme l’alternance de moments yeux ouverts et de moments yeux fermés,
    cela peut paraître un gadget, une lubie, une extravagance aux yeux de certains
    mais je peux l’assurer que cela apporte vraiment quelque chose d’essentiel
    et la nature-même du plaisir ressenti, change grâce à cette action

    donc moi fonctionnant lentement, au ralenti,
    j’ai pu intégrer cette alternance sans plus aucun problème,
    aussi des moments où j’utilise les doigts autrement que pour me caresser,
    je me pince, je me griffe de temps à autre

    j’ai aussi retrouvé cette position de mes débuts,
    les bras étendus derrière la tête, le corps un peu en mode liane lascive,
    le féminin en moi , raffole tellement de cette position, je le sens,
    je la sens emplir en ces moments mon corps de façon extraordinaire,
    prendre une telle expansion,
    ouvrir des ailes immenses, chatoyantes, bigarrées,
    à chaque fois que je mets ainsi
    et quand en plus je me mets à frotter avec mes cuisses mes bijoux de famille,
    j’ai à chaque fois des bouffées incroyables de chaleur
    et le corps empli de frissons,
    toute ma chair semble fondre,
    je sens des pulsations, des vibrations partout,
    tout n’est plus que pulsations et vibrations pendant de longues secondes partout,
    plus rien d’autre ne semble exister

    là désormais je suis arrivé à un stade vraiment intéressant
    où toutes les forces sont déliées, libérées, en moi,
    c’est passionnant, magique,
    toujours plus magique, ensorcelant à vivre,
    des moments de sortilège, des moments sacrés, des moments de bonheur absolu dans la chair,
    communiant,
    communiant avec moi-même, avec ma chair
    et avec le monde aussi quelque part,
    l’homme est un pont , a écrit Nietzsche,
    on le sent tellement dans ces moments extrêmes,
    le flux qui coule partout
    et le pont qui a germé dans la lumière
    de la couche animale en nous vers l’horizon qui semble soudainement si accessible,
    tellement à portée de souffle,
    de souffle amoureux, de souffle d’amoureux

    enjoy

    #31774
    bzo
    Participant

    inouïs, inoubliables moments d’abandon,
    les bras rejetés en arrière de ma tête, les reins cambrés, le corps ondulant,
    les jambes se frottant l’une contre l’autre, les poils s’emmêlant,
    pressant au passage mes bijoux de famille,
    du nectar onctueux, du nectar chaud et frémissant partout dans mon bassin,
    partout dans mon corps par vagues

    toute cette volupté, c’est trop, cela devient de l’extase, la volupté par quantité pareille,
    toute ma chair en est tellement imbibée,
    mon cerveau, mon sang,
    jusqu’au plus profond de mon être une telle langueur sensuelle m’a envahi,
    je me sens emporté vers des rives lointaines,
    les vagues me déposent sur la plage, je suis nu, face au ciel,
    des mains invisibles me caressent de partout,
    des langues s’insinuent partout, me lèchent sans fin

    le soleil là-haut, le ciel, je leur suis offert sur un autel,
    une grande fête vaudou, le tam tam inlassable des vagues,
    je suis envahi de félicité,
    la douceur sauvage des guerriers de l’amour, quelle danse,
    quelle délicieuse frénésie dans mes cellules,
    j’ai l’impression d’une immense orgie païenne, cela copule de tous côtés en moi,
    chacune de mes cellules semble pénétrée, labourée,

    je me caresse langoureusement, passionnément,
    ce corps comme il aime cela,
    ces mains d’homme qui le parcourent,
    qui explorent chaque vallon, chaque échancrure, chaque faux-plat,
    je glisse mes doigts dans mon anus-pussy, je les enfonce aussi fort que possible
    en écartant bien les jambes tout en faisant monter une contraction,
    cela provoque comme une éruption généralisée qui vient exploser dans mon cerveau,
    ma tête explose en un bouquet pyrotechnique

    derrière mes yeux, il n’y a plus rien
    que du plaisir par vagues conquérantes qui ont envahit la place,
    je me caresse un peu le bord des couilles au passage,
    installe les doigts sur le pubis, touchant légèrement la base de mon sexe
    et laisse monter à rythme régulier des contractions
    qui vont se charger de bouger tout cela

    lente pénétration, chaque coup de rein m’arrache des cris, des gémissements,
    une déchirure chaude à chaque fois par où s’engouffre
    des douces ailes par milliers battant de tous les côtés,
    et du miel chaud caressant, enveloppant,
    j’écarte bien les jambes pour sentir encore plus profondément en moi l’engin,
    comme il racle tout, comme il frotte tout, sur son passage

    je me laisse toujours plus aller, j’ai vraiment l’impression de n’être plus qu’un pantin,
    un pantin manipulé, caressé, pressé, pénétré de toutes parts,
    comme c’est bon de ne plus être qu’un jouet sans volonté entre les mains du plaisir

    #31775
    bzo
    Participant

    pas grand monde par ici ces derniers temps,
    c’est même assez désertique

    bon, revenons à nos moutons,
    je maintiens le cap

    je continue à m’interroger, à interroger mon corps, mon désir, mes sensations,
    sur la meilleure façon de faire participer mes parties génitales à mes ébats

    les cuisses, pas de problèmes , leur entente, leur complicité, sont parfaites,
    pas de remise en question, pas de doute, là.
    Cependant pour ce qui est des manipulations avec les doigts, c’est autre chose,
    trop de fois j’ai eu cette sensation gênante
    de faire entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine
    quand j’y allais de cette façon,
    cela ne peut pas être le fruit du hasard,
    même si je reconnais sans peine la puissance de ces attouchements avec les doigts de mes bijoux de famille,
    mais malgré tout, j’ai trop d’expérience que pour ignorer ces signaux

    je crois qu’il y moyen d’obtenir des ondes sexuelles mâles pour les ébats
    qui mêlées aux vibrations de la prostate, vont former un flux délicieux d’une puissance incomparable,
    c’est magique à tellement de point de vue,
    les deux pôles masculin et féminin en nous,
    vivre leur corps à corps amoureux en nous

    mais cela ne veut pas dire qu’il faut faire n’importe quoi pour tenter d’obtenir ce résultat
    prendre ses couilles à plein main ou reproduire même momentanément des gestes de la masturbation,
    je crois que c’est vraiment contre-productif
    et que c’est précisément ainsi que l’on obtient cet effet que j’ai évoqué plus haut,
    sensation de laisser entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine

    non, il faut y aller par petites touches, de légers effleurements, de légères pressions
    et puis ce que me semble aussi particulièrement efficace
    et là les contacts peuvent êtres plus massifs, plus directs,
    c’est ce que j’appelle des contacts machinaux,
    comme si on ne touchait pas ses parties génitales dans un but sexuel

    je pose deux doigts, par exemple, contre une couille
    puis ne les bougent plus comme s’ils n’existaient pas
    mais quand les contractions se mettent en route
    (ils sont plus ou moins toujours en route, les bougres, ils sont le piston de mon moteur)
    les contractions donc, vont se charger de mettre tout cela en mouvement,
    les couilles, le pénis, enfin toute la zone,
    vont se mettre légèrement en mouvement grâce aux contractions
    et avec les doigts comme si de rien n’était, pressant contre une de mes boules,
    cela produit un effet puissant, délicieux, irrésistible
    et au plus on laisse les doigts immobiles
    et on laisse les contractions donner vie à l’ensemble,
    au plus le flux mêlant les ondes mâles et ondes femelles,
    va être parfait, comme si elles provenaient de la même source,

    des contacts tout à fait autres, donc, que ceux avec lesquelles on approche d’habitude
    son sexe, ses boules , pour le plaisir sexuel,
    il s’agit de les utiliser autrement pour obtenir un résultat différent
    et il y a moyen, oh combien,
    faites-moi confiance

    il faut avoir senti au moins une fois dans sa vie,
    à quel point nos parties génitales sont capables d’exsuder de la douceur,
    des ondes chaleureuses, soyeuses, sans aucune violence,
    juste des flots de nectar voluptueux qui vont se répandre dans le bas-ventre
    et puis progressivement dans tout le corps
    au fur et à mesure des légers frottements , des pressions furtives, avec les doigts
    ou bien des accolades plus nettes, plus franches, des enlacements sans ménagement,
    avec les cuisses

    #31778
    bzo
    Participant

    séance plutôt d’entraînement ce soir
    mais avec de délicieux moments tout de même,
    le plaisir me vient si facilement,
    le plaisir me va si bien,
    on dirait une parade extravagante, des parures folles, dans ma chair

    la volupté vient comme une lente onde qui m’emplit des pieds à la tête,
    une onde soyeuse, chaude , vibrante,
    il n’y a plus qu’à se laisser emporter, se laisser rouler inlassablement en soi-même,
    une immense caresse intérieure, parfaite, n’oubliant pas un recoin,
    cette chaleur est tellement douce, tellement onctueuse, on dirait un nid sensuel, un nid sexuel,
    il n’y a qu’à se laisser faire,
    cocon dont la chaleur, la langueur, semblent sans fin
    pendant quelques instants

    je continue d’expérimenter la meilleure façon d’intégrer ou pas
    les manipulations avec les doigts des bijoux de famille,
    eh oui c’est tout un thème
    et il faut que j’en fasse le tour une bonne fois pour toutes

    l’idée m’est venue à un moment
    que ces attouchements des doigts de mes parties, convenaient au début,
    un peu comme pour allumer un feu, pour qu’il prenne plus facilement, plus rapidement,
    au début on jette un peu de produit inflammable dessus
    mais qu’une fois que le feu a bien pris, ce n’est plus nécessaire
    et que si vous persistez, c’est à ce moment,
    qu’il y a cet effet “d’éléphant déboulant dans un magasin de porcelaine”,
    mais c’est juste une théorie au stade actuel, rien n’est encore définitif dans mes conclusions

    comprenez-moi bien, je ne cherche pas à me compliquer la vie,
    tout au contraire, c’est pour la simplifier que j’effectue toutes ces expérimentations,
    notre pratique n’a pas de limites
    à condition de toujours les repousser
    mais vous pourriez tout aussi bien rester dans votre petit pré
    avec ses jolies petites barrières le délimitant bien précisément,
    toute votre vie
    si vous ne faites pas un effort sur vous-même pour progresser

    il s’agit donc d’utiliser ses parties génitales autrement
    car pour obtenir d’autres types de sensations que ce qu’on obtient d’habitude avec ses attributs,
    pour qu’ils rayonnent en quelque sorte vers l’intérieur,
    il faut les faire participer autrement à la fête charnelle,
    c’est assez délicat à mettre en oeuvre
    car dès vous y touchez , il y a la tentation de les toucher toujours plus
    si vos attouchements ressemblent un peu trop à des caresses
    ou au genre de gestes habituels effectués dans la zone,
    ce sont des parties génitales après tout,
    elles sont faites pour s’enflammer, chair hautement inflammable

    il faut donc que vos attouchements soient foncièrement différents,
    qu’ils ne ressemblent en rien aux manipulations que pourraient effectuer un ou une partenaire
    ou alors les vôtres durant une séance de masturbation
    enfin c’est juste une théorie aussi,
    je pense tout haut ici
    mais cela reflète un peu où j’en suis actuellement

    les contacts avec les doigts, offrent un plaisir immédiat,
    une directe augmentation spectaculaire de la tension sexuelle
    mais quand je persiste ainsi, j’ai l’impression déjà de culminer au bout de quelques minutes
    et qu’après il n’y a plus vraiment de progression,
    ce lent crescendo qui mène vers des sommets toujours plus hauts
    mais peut-être il y a moyen d’obtenir d’autres pics, d’autres moments culminants ainsi ,
    j’ai pu constater qu’en pressant simplement légèrement la base de ma verge,
    les doigts reposant sur mon pubis
    et en effectuant ainsi des va et vient réguliers,
    la sensation de pénétration est extrêmement puissante et réaliste,
    semble comporter une sorte de progression,
    et on est vite hors de soi, en roue libre ,
    comme baisé divinement si on s’applique comme il faut,
    une période de temps suffisante ainsi comme reproduisant les coups de rein d’un acte sexuel
    des allers et venues soutenus mais variés
    pourraient déboucher sur des résultats étonnants
    à présent que tout chez moi, est encore monté de quelques degrés
    avec la lenteur assumée et puis appliquant aussi à nouveau
    l’alternance de moments yeux fermés, yeux ouverts,
    les résultats pourraient être explosifs,
    une copulation, un coït, vécu à l’autre bout de la queue en érection,
    avec explosion finale peut-être ,
    qu’il vienne, qu’il me laboure, qu’il s’enfonce en moi
    jusqu’à ce que je n’y tienne plus et jouisse comme une possédée,
    on va voir cela,
    je vais faire comme cela demain ou peut-être encore ce soir si je ne suis pas trop fatigué,
    au travail on est à nouveau sous stress maximal
    et je rentre comme vidé de la substance de mon cerveau chez moi le soir

    #31779
    Envole
    Participant

    Hello @bzo,

    petit message pour te dire que je suis totalement d’accord avec toi :

    la différence selon mon expérience entre un orgasme et l’extase,
    c’est que l’orgasme est une puissance à peu près obstinément verticale,
    c’est une fusée en quelque sorte,
    elle décolle, elle monte, elle monte,
    elle peut faire quelques zigzags, beaucoup d’embardées,
    elle cherche avant tout à monter le plus haut possible
    l’extase est une puissance plus tranquille, plus exotique, plus dépaysante
    elle va nous faire décoller aussi bien sûr
    mais son vol est loin d’être vertical,
    c’est une montée en biais, de plus en plus en biais au plus on monte,
    on a l’impression en fait de voyager à l’horizontal,
    de s’enfoncer de plus en plus dans un autre ciel, de s’éloigner de tout, de nous,
    et même du ciel finalement,
    monter ici, c’est s’éloigner de plus en plus de tous repères sans avoir l’impression de monter,
    c’est faire un avec la ligne d’horizon,
    un divin subterfuge de nos abysses

    Personnellement je ne connais principalement que l’extase, et c’est à peu près ce que je ressens en la vivant !!! Un état limbique si agréable, si en dehors… 🙂
    D’autre part, tu écrivais ça

    la question maintenant c’est jusqu’où je peux faire monter l’intensité ainsi, rien qu’avec les cuisses?
    parce que les nuances à l’infini, c’est bien
    mais il faut aussi que cela devienne de plus en plus intense, de plus en plus fou,
    que je sois arraché à moi-même, projeté vers des rives inconnues,
    que le délire s’installe

    mais en même temps ainsi, je sens le féminin en moi tellement épanoui, tellement déployant ses ailes,
    tellement dense et léger en même temps dans ma chair,
    que j’ai du mal à croire qu’il n’y ait pas moyen ainsi, uniquement avec les cuisses,
    d’obtenir l’escalade, le crescendo qui me fait décoller,
    je crois que c’est juste peut-être que je manque de patience,
    peut-être dois-je me ré-habituer à des séances plus longues, une heure et demie au moins
    pour aussi ainsi obtenir les grandes envolées

    Pour ma part, les séances aujourd’hui durent environ deux heures. Tout le début est un échauffement, comme on réchaufferait un appartement froid avant de pouvoir s’y détendre, ça reconnecte un peu toutes les zones érogènes, et ensuite, les montées peuvent se produire de façon libre, de plus en plus haut, jusqu’à des moments d’orgasme parfois (assez courts dans mon cas, mais de plus en plus libres et spontanés en ce moment, c’est bien agréable !!!), et avec toujours plus d’inventivité sur les sensations d’extase…Principalement aujourd’hui j’ai la délicieuse impression qu’une main, celle d’un bel inconnu bien sûr, me masturbe le clitoris, et j’adore ça !!!! Je me sens comme une machine d’amour prête à suivre et à démultiplier dans le plaisir tous les mouvements de la main habile et inventive qui l’active 🙂

    Tout le meilleur, à bientôt 🙂
    Naomi

    #31784
    Envole
    Participant

    j’en n’en finis pas d’être surpris à quel point le plaisir
    pourtant capable de rugir avec une puissance inouïe,
    capable de monter sur ses grands chevaux,
    qui semble prêt à tout instant à rouler comme un séisme,
    finalement fait preuve d’une délicatesse et d’attentions inouïes
    pour produire cette mosaïque de nuances se renouvelant sans cesse

    Mmmm magnifique, bravo…

    #31785
    Envole
    Participant

    je me fais l’effet par moments d’être un musicien penché sur son instrument,
    tout absorbé par l’obtention de délicates, de fines harmonies,
    un doigt un peu plus décalé, une cuisse pressant un peu plus une couille
    et déjà la sensation a totalement changée,
    mon dieu que c’est puissant, comme c’est bon
    d’être ainsi empli de tellement de frissons, de chaleur ondulante
    et puis comme je le répète sans cesse,
    cette sensation de courbes sensuelles dansant partout en moi,
    liane lascive jusqu’au fond de l’âme,
    danse lente, danse de l’amour, je me colle à l’infini de tout mon être

    Je ne sais pas pourquoi, peut-être est-ce l’idée de la Renaissance que tu évoquais plus tôt, mais je te vois jouer de la viole de gambe…peut-être est-ce aussi un jeu de mot inconscient 🙂

    #31786
    bzo
    Participant

    Personnellement je ne connais principalement que l’extase, et c’est à peu près ce que je ressens en la vivant !!! Un état limbique si agréable, si en dehors…

    chère @envole, oui moi aussi essentiellement de longues extases, en fait à peu près toute ma séance une fois que je suis échauffé, pour reprendre ton expression, est une longue et délicieuse extase
    avec toute cette onctuosité, cette volupté d’une qualité ineffable qui m’emplit, qui me fait naviguer

    cependant je suis un ogre quelque part et je veux le beurre, l’argent du beurre, la crémière,
    la crèmerie, les vaches, le pré, enfin tout
    en d’autres mots, je veux pouvoir avoir aussi des orgasmes (ça j’ai de temps en temps)
    mais en avoir plus régulièrement
    mais surtout des super O au féminin,
    je sais qu’ils existent, plusieurs fois j’ai été sur le point d’être envahi, emporté
    par une vague monstrueuse,
    je veux pouvoir vivre cela
    et je crois que cela nécessite plus d’animal, plus de coïtal,
    en tout cas de l’alternance

    comme quand on fait l’amour avec un ou une partenaire,
    on ne reste pas constamment sur un rythme rêveur, flottant sur de la soie,
    emporté(e) par des volutes onctueuses,
    on accélère aussi, on devient plus vigoureux dans ses coups de rein,
    un peu de brutalité même de temps à autre,
    endiable les sensations, les ensauvage,
    galoper, rugir, éveiller une tempête,
    alterner les rythmes, la puissance des pressions, des frottements, varier les caresses,
    griffer, tordre la chair de temps en temps aussi

    il y a moyen , je le sens, j’essaie d’élargir au maximum le spectre,
    aller plus loin, toujours plus loin en de lointaines galaxies voluptueuses rarement explorées

    grosses bises et bonne journée,
    je dois courir, je suis déjà en retard

    #31787
    Envole
    Participant

    quelle séance, mes amis,
    j’ai bien du faire quatre, cinq heures presque d’affilée,
    d’interminables séquences où je ne pouvais plus m’arrêter pendant des dizaines de minutes
    tellement cette intensité s’était logée en moi,
    comme vissée en moi, se vissant toujours plus en moi,
    se vissant toujours plus profondément en moi

    Ouaouh !!!!! Quatre à cinq heures !!!! Mais ce sont des durées tantriques !!!! Bravo !!!
    Je ne sais pas si tu ressens ça, mais de mon côté, ce sont comme les vagues d’un océan : toujours plus longues, toujours plus hautes, toujours plus fortes…La séance commence, et elles sont petites, au bout d’un moment elles sont plus intenses…Et quand elles retombent, on a le choix : soit on arrête et on revient à sa vie sociale…Soit on reprend une vague en sachant qu’elle nous portera plus haut et qu’elle nous tiendra plus longtemps que la précédente !!! Alors là je pense on prend conscience de l’étirement du temps, où une heure de plaisir nous paraîtrait a priori une durée longue, mais en fait ça peut ne faire qu’une petite séquence d’une histoire beaucoup plus développée…Je pense qu’on peut même faire une nuit d’amour… !!!! Bonne journée 🙂

    #31790
    Envole
    Participant

    comme il y a moyen de s’aimer physiquement,
    c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
    que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
    mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
    quand l’autre est hors de nous,
    dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
    on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
    on les multiplie à l’infini en fait
    si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussi

    un ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
    une autre chaleur, un autre souffle,
    toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
    sans quoi cela fait longtemps
    qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
    et on se rejoindrait que pour procréercomme il y a moyen de s’aimer physiquement,
    c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
    que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
    mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
    quand l’autre est hors de nous,
    dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
    on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
    on les multiplie à l’infini en fait
    si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussi

    un ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
    une autre chaleur, un autre souffle,
    toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
    sans quoi cela fait longtemps
    qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
    et on se rejoindrait que pour procréer

    Comme tu as raison !!! ça montre toute l’ampleur du progrès qu’on pourrait encore faire collectivement, si les êtres humains savaient collectivement à quel point l’amour peut être infini…Comme quoi l’humanité a encore beaucoup de marges de progression !!!

    #31791
    Envole
    Participant

    comme il y a moyen de s’aimer physiquement,
    c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
    que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
    mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
    quand l’autre est hors de nous,
    dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
    on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
    on les multiplie à l’infini en fait
    si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussi

    un ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
    une autre chaleur, un autre souffle,
    toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
    sans quoi cela fait longtemps
    qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
    et on se rejoindrait que pour procréercomme il y a moyen de s’aimer physiquement,
    c’est plus parfait, plus riche, plus fort et bien plus long
    que n’importe quel résultat qu’il y a moyen d’atteindre en couple pour un homme
    mais bon bien sûr, il n’y a pas que cela qui compte,
    quand l’autre est hors de nous,
    dans une autre chair meut par une autre volonté, une autre sensibilité,
    on dédouble les univers qui se rencontrent, les univers qui s’entremêlent,
    on les multiplie à l’infini en fait
    si on a en soi suffisamment de richesses et notre compagne ou notre compagnon aussi

    un ou une autre nous offre quelque chose que nos abysses, ne pourront jamais nous offrir,
    une autre chaleur, un autre souffle,
    toute la complexité verticale d’un autre univers enfoui dans un corps,
    sans quoi cela fait longtemps
    qu’on resterait pour le plaisir sexuel, chacun dans son coin
    et on se rejoindrait que pour procréer

    Comme tu as raison !!! ça montre toute l’ampleur du progrès qu’on pourrait encore faire collectivement, si les êtres humains savaient collectivement à quel point l’amour peut être infini…Comme quoi l’humanité a encore beaucoup de marges de progression !!!

    #31792
    Envole
    Participant

    Je crois qu’il y moyen d’obtenir des ondes sexuelles mâles pour les ébats
    qui mêlées aux vibrations de la prostate, vont former un flux délicieux d’une puissance incomparable,
    c’est magique à tellement de point de vue,
    les deux pôles masculin et féminin en nous,
    vivre leur corps à corps amoureux en nous

    Alors, j’ai trouvé un moyen d’utiliser la stimulation de l’énergie sexuelle masculine : dans certains moments de plaisir prostatique, alors que mon pénis n’est pas en érection (il ne l’est quasiment jamais, mais bon, la précision est importante !) je m’imagine exerçant une activité de masturbation intense et frénétique sur un pénis en érection. Le résultat est que ça accélère le processus de progression vers le shoot de lumière qui précède l’éjaculation masculine. Mais comme il n’y a pas vraiment érection, ni masturbation, ni éjaculation, le processus est réutilisable à l’envi à l’infini !!!

    #31793
    Envole
    Participant

    j’ai pu constater qu’en pressant simplement légèrement la base de ma verge,
    les doigts reposant sur mon pubis
    et en effectuant ainsi des va et vient réguliers,
    la sensation de pénétration est extrêmement puissante et réaliste,
    semble comporter une sorte de progression,
    et on est vite hors de soi, en roue libre ,

    Ouiiiiii !!! Chez moi ça marche très bien !!!
    Récemment j’ai compris qu’en fait c’est un autre point de stimulation de la prostate, par le dessus, mais comme c’est à l’endroit du clitoris féminin, c’est encore plus troublant !!!

    Beaucoup de plaisir encore à toi pour la suite de tes explorations !!!

    Naomi

    #31794
    bzo
    Participant

    Ouaouh !!!!! Quatre à cinq heures !!!! Mais ce sont des durées tantriques !!!! Bravo !!!

    ce n’était pas totalement en continu tout de même,
    j’ai pris le temps à un moment donné de venir écrire un message ici

    en fait j’ai surtout eu la sensation très forte d’une continuité ce soir-là,
    c’était fractionné, toute une série de séances au lit, plus ou moins longues,
    une demie heure, une heure et puis deux heures pour terminer si je me souviens bien,
    entrecoupées par des moments devant l’ordinateur
    mais où je me donnais aussi beaucoup de plaisir assis dans mon fauteuil,
    les sensations, la tension sexuelle étaient constamment là,
    j’ai eu cette impression puissante de continuité
    comme si cela avait été une seule longue séance

    la tension sexuelle abolissait quelque part le temps,
    reliait les secondes entre elles

    #31795
    bzo
    Participant

    Comme tu as raison !!! ça montre toute l’ampleur du progrès qu’on pourrait encore faire collectivement, si les êtres humains savaient collectivement à quel point l’amour peut être infini…Comme quoi l’humanité a encore beaucoup de marges de progression !!!

    cela montre surtout, à mes yeux,
    qu’on a tout ce qu’il faut en nous pour faire l’amour tout seul

    dans l’absolu, avec une richesse, une variété et une intensité
    qu’on ne peut guère espérer avec un ou une partenaire

    sans même parler de cette capacité qu’on a en nous, enfin ce que j’appelle ainsi,
    de vivre notre plaisir au féminin, nous autres hommes, avec notre prostate
    qui nous ouvre les portes de royaumes tellement plus riches, tellement plus vastes

    mais ce sont des plaisirs en solitaire,
    dans l’absolu ils ont la possibilité de devenir plus puissants, plus riches, plus variés
    donc que tout ce qu’on peut espérer de l’amour physique avec un ou une partenaire
    mais on ne vit pas dans l’absolu,
    avoir une autre chair collée à nous, une autre chair bouger, vivre tout contre la notre,
    un autre souffle se mêlant au notre, d’autres mains, un autre sexe complètement indépendant de nous,
    c’est bien sympathique aussi
    et cela procure d’autres sensations, d’autres plaisirs
    qui même si dans l’absolu, ne sont pas aussi intenses, aussi riches, aussi variés,
    pour reprendre toujours les mêmes épithètes,
    néanmoins nous font vivre une expérience sexuelle dans l’altérité,
    avec une autre chair habitée par une autre personne

    deux univers qui vont se chercher,
    qui vont chercher à éprouver du plaisir ensemble,
    même malhabilement, même plus brièvement
    (ce sera toujours plus malhabile et plus bref que tout seul,
    une fois qu’on est très avancé dans sa pratique en solitaire)

    c’est complémentaire en fait quelque part,
    l’amour physique avec un ou une autre, pour moi qui ne l’ai plus pratiqué depuis quelques années,
    me manque mentalement,
    même s’il ne me manque pas physiquement
    car physiquement je suis plus que satisfait par ma pratique intensive en solitaire

    enfin, c’est comme cela que je vois les choses,
    l’une des pratiques , ne remplacera jamais l’autre,
    moi qui ne pratique plus l’amour charnel depuis quelques années avec d’autres personnes,
    cela me manque, je ne vais pas mentir là-dessus,
    même si physiquement je me sens totalement comblé dans ma chair

    et puis les gens qui ont une sexualité dite normale,,
    eh bien ils ne connaîtront jamais tous ces univers parallèles,
    cette richesse sexuelle, cette ouverture, cette forme d’épanouissement
    que nous apportent notre pratique mêlant prostate et d’autres moyens
    qui peut confiner , converger, vers des formes de spiritualisme, tantrisme, etc

    un jour peut-être tout cela sera proposé à l’école
    ou en tout cas beaucoup plus facile d’accès, parfaitement informé,
    sans tabous, ni préjugés,
    ce sera très certainement un monde beaucoup plus tolérant, libre et ouvert d’esprit,
    avec des gens ayant une sexualité beaucoup plus libre, épanouie, riche,
    où l’homophobie et autre discrimination de ce type, sera rare,
    le fait de quelques déséquilibrés

    mais c’est un monde que ni toi, ni moi , ne connaîtront,
    c’est pas de l’utopie, je ne crois pas,
    on y arrivera lentement, très lentement

    #31796
    bzo
    Participant

    je m’imagine exerçant une activité de masturbation intense et frénétique sur un pénis en érection.

    hum, moi je n’imagine jamais rien, mon moi pensant est en veilleuse la plupart du temps,
    je voyage dans mon corps, je fais corps avec ma chair,
    imbibé des sensations
    ou carrément dérivant à des années-lumière , emporté par la volupté, les extases, vers des galaxies lointaines,
    couché sur le sable chaud de planètes inconnues,
    pénétré de partout doucement,
    par le vent, le soleil, le ciel, le sable, l’océan

    #31797
    bzo
    Participant

    Ouiiiiii !!! Chez moi ça marche très bien !!!
    Récemment j’ai compris qu’en fait c’est un autre point de stimulation de la prostate, par le dessus, mais comme c’est à l’endroit du clitoris féminin, c’est encore plus troublant !!!

    prostate? peut-être, c’est vrai que chez moi aussi elle est devenue tellement sensible,
    elle vibre si facilement

    moi j’ai la sensation surtout qu’avec l’afflux d’ondes mâles
    éveillées par le contact de la base de la verge et du pubis,
    en combinaison avec les coups de rein, les contractions
    qui simulent la pénétration, les va et vient du mâle pénétrant avec sa verge
    et puis chez moi, les contractions qui font tellement fortement vibrer ma prostate,
    tout cela mêlé , crée une sensation de pénétration d’une telle puissance, d’une telle richesse,
    c’est à vous couper le souffle, le pussy est aux anges,
    je sens mes entrailles se tordant de plaisir,
    toutes les cellules de mon bassin déchaînées, sans dessus sans dessous,
    chaque montée de l’engin semble provoquer des déchirures tellement plaisantes en nous
    par où s’engouffrent des vagues de chaleur, des vagues de frissons, d’onctuosité,
    des vagues d’animalité torride

    et puis aussi, surtout même, ce qui rend tout cela encore plus délicieux,
    la cerise sur le gâteau, je trouve,
    c’est qu’on se sent pénétré par son propre sexe ,
    avec toutes ces ondes mâles provenant de nos parties génitales,
    donc la sensation de se faire l’amour est d’une puissance incroyable

    c’est très animal aussi, on fait cela un peu vigoureusement, un peu brutalement même
    et c’est une sensation de coït, de copulation, assez irrésistible,
    je me sens en rut, en chaleur , possédé, dans tous les sens du terme

    Beaucoup de plaisir encore à toi pour la suite de tes explorations !!!

    à toi aussi, chère Naomi

    #31798
    bzo
    Participant

    comme je les attends ces moments le soir dans mon lit,
    j’allais écrire, seul dans mon lit
    mais suis-je vraiment seul?
    oui bien sûr seul mais tellement démultiplié, tellement métamorphosé,
    chamane éveillant des sortilèges dans ma chair

    la volupté vient comme une marée d’équinoxe,
    les grandes, les puissantes vagues, irrésistiblement galopent en moi,
    envahissent la moindre de mes cellules
    et mes gémissements comme des caresses vocales, sortent par ma gorge,
    enflamment mes oreilles, enflamment l’atmosphère

    il n’y a que ce chant d’amour et d’érotisme qui m’intéresse,
    ce doux et impérieux élan qui m’enveloppe tout entier,
    qui semble naître dans mon sang,
    dans les profondeurs de mon sang,
    dans le rouge sombre de mon sang

    je pose mes mains sur la peau de l’amante,
    je caresse ses courbes, ses formes sublimes,
    tant de lascivité, tant de langueur sensuelle dans ses mouvements,
    je remonte quelques doigts dans sa fente, comme cela la fait gémir,
    je la sens s’agiter comme empalée de plus en plus
    au fur et à mesure que la main gagne du terrain, s’enfonce en elle,
    ses petits cris aigus de poupée désarticulée qui s’agite de plus en plus sur les doigts qui la fouille,
    elle vient, je la sens venir, une coulée de lave la traverse, s’attarde ,
    elle se lâche, comme elle se lâche,
    une masse torride et frissonnante, mouvant lentement dans son ventre

    et puis comme cela frotte partout, des chats ont été lâché dans tous les coins,
    ils sont heureux, ils ronronnent, ils viennent se frotter avec insistance contre le moindre recoin de chair ,
    cela palpite de tous les côtés, cela frémit de tous les côtés,
    le bonheur est dans le pré, cours y vite, cours y vite, oh temps, suspends ton vol un instant,
    laisse-moi jouir encore de ce moment divin,
    de ces moments si divins, si légers, si ineffables,
    de cette lente extase qui s’est ouverte comme une fleur géante en moi
    et qui s’est installée en moi

    laisse-moi flotter au rythme de ces caresses lentes, de ces courbes arpentées,
    de cette raideur prononcée qui comme un baroudeur sans se poser de questions,
    s’enfonce dans mon ventre, ressort, replonge, inlassablement,
    dégoupille mon délire

    cela s’emballe de tous les côtés,
    se faire l’amour, se faire l’amour, se faire l’amour,
    comme j’aime écrire ses mots, ils parlent tellement à ma chair,
    ils parlent tellement à ma peau, à mon bassin,
    j’en frissonne intérieurement
    et dans mon anus-pussy, cela se met à chatouiller un peu,
    rien que d’écrire ses mots,
    se faire l’amour

    #31801
    bzo
    Participant

    chaque jour, c’est la même chose,
    chaque jour, je suis toujours aussi ébloui,
    chaque jour je suis toujours aussi enchanté,
    chaque jour, c’est un petit miracle qui s’accomplit dans ma chair

    chaque jour, je parviens à mieux faire chanter mon corps,
    chaque jour, je parviens à mieux communier avec lui,
    chaque jour, de sublimes enlacements, des corps à corps amoureux,
    un embrasement voluptueux en moi

    volupté riche, volupté épanouissante,
    volupté tellement nourrissante, tellement rafraîchissante,
    au début, toute ma chair semble une gorge desséchée
    mendiant pour échapper au dessèchement de la soif
    et après quelques gestes, quelques caresses, quelques contractions,
    quelques mouvements de tout le corps en mode liane lascive,
    me revoilà sur les rails, roulant à tombeau ouvert,
    loin de moi la soif pendant quelques instants,
    voilà les moments de luxuriance, voici les moments d’abondance, les moments de bombance,
    la table est mise, des mets inouïs sont apparus comme par miracle

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