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20 octobre 2018 à 17 h 26 min #31292EpictureParticipant
un pont toute en longueur, aérien, me traversant, semblant suspendu à rien,
passant par le centre d’une immense ouverture ronde,
dans le lointain au-delà de l’ouverture, le pont semble disparaître dans un halo de lumière frissonnantÇa par exemple : j’adore !
22 octobre 2018 à 0 h 04 min #31302bzoParticipanthier j’ai monté mon nouveau lit, de chez Ikea, un beau grand lit,
il est vraiment bien, sera parfait pour mes ébats,
il est grand, ne grince pas
mais j’ai passé toute la journée hier à le monter,
le soir j’étais tellement fatigué, courbaturé de partout,
ai été faire dodo tout de suite
mais ce soir, je m’en suis donné à coeur joie,
quelle séance somptueuse, quelle séance glorieusecette puissance tellement douce,
cette douceur tellement puissante,
ces deux expressions résument tellement bien mes sensations,
en tout cas un de leurs aspects,
un autre, ce sont les milliers de nuances,
cela varie constamment, les sensations sont tellement variées, tellement richesce soir a consisté aussi en beaucoup d’observations
car si ma technique est désormais bien au point dans la plupart de ses composants,
mouvements, caresses, contractions,
lenteur généralisée, rythme lent, voire très lent,
permettant à la grande oreille de se déployer, d’être à l’écoute de tout ce qui se passe en moi,
pas une nuance qui m’échappe,
tout cela est bien au pointle seul point encore de doute, d’incertitude,
c’est bien comment faire participer mes parties génitales,
dois-je utiliser uniquement les cuisses et pas du tout les mains?
ou bien dois-je mélanger allègrement les deux?
ou encore de longues séquences tantôt avec les mains, tantôt sans?j’ai testé longuement tout cela ce soir,
j’ai connu de merveilleux moments de toutes les manières
mais il faut bien dire que les plus extraordinaires ont été tout de même
quand je m’interdisais de toucher avec la main, rien que les cuisses donc
la finesse des sensations devenait inouïe, une pureté cristalline s’exprimait en moi à chaque instant
et puis quand je restais longuement ainsi,
peu à peu chaque mouvement, chaque geste, le moindre déplacement, même le plus furtif
était tellement mis en évidence, tellement ressenti,
il faut accepter une progression plus lente de l’intensité
mais tant de nuances, tant de richesses ainsi,
et puis je sentais une véritable harmonie et un véritable équilibre,
comme je l’ai déjà écrit plus haut,
entre les différents intervenants de mon plaisirla question maintenant c’est jusqu’où je peux faire monter l’intensité ainsi, rien qu’avec les cuisses?
parce que les nuances à l’infini, c’est bien
mais il faut aussi que cela devienne de plus en plus intense, de plus en plus fou,
que je sois arraché à moi-même, projeté vers des rives inconnues,
que le délire s’installemais en même temps ainsi, je sens le féminin en moi tellement épanoui, tellement déployant ses ailes,
tellement dense et léger en même temps dans ma chair,
que j’ai du mal à croire qu’il n’y ait pas moyen ainsi, uniquement avec les cuisses,
d’obtenir l’escalade, le crescendo qui me fait décoller,
je crois que c’est juste peut-être que je manque de patience,
peut-être dois-je me ré-habituer à des séances plus longues, une heure et demie au moins
pour aussi ainsi obtenir les grandes envoléesalors je ne sais pas,
je ne vais pas tout de suite en tirer des conclusions,
comme je l’ai écrit un peu plus haut,
j’ai aussi connu des moments délicieux quand j’y allais avec les doigts,
quand je les mélangeais avec les pressions et les effleurements des cuissesje vais continuer à expérimenter tout cela,
put-être simplement suffit-il de les séparer,
faire des séances complètes avec les doigts qui y vont aussi
et puis d’autres séances où seules les cuisses interviennent sur mes bijoux de famille,
je vais tirer tout cela lentement, systématiquement au clair25 octobre 2018 à 8 h 40 min #31343bzoParticipantces derniers jours j’ai peu pratiqué,
je me suis acheté un vélo d’appartement,
résultat des courses, hier soir même pendant les matchs de la Champion’s League,
je me suis endormi devant mon écranma veine sportive, remise en forme,
semble pour l’instant contrarier ma veine soie mouvante interne et volupté à volonté,
je vais tester ce soir l’ingurgitation de deux cafés après le vélo
pour voir si cela me tient suffisamment éveillé que pour pratiquercela me manque,
cela me manque de sentir ma chair grésiller de bonheur25 octobre 2018 à 12 h 04 min #31344SophiAirParticipantAh ah ah @bzo pareil pour moi. Après le sport (aviron pour ma part), je suis bien trop fatigué pour une séance. De plus, la sollicitation intensive de mes abdos, entre autres, quand je rame, a tendance à tétaniser un peu toute la zone. Mais bon, comme j’adore être sur l’eau, je varie les plaisirs…
A très bientôt pour une nouvelle description magnifique de tes voyages.26 octobre 2018 à 7 h 23 min #31346bzoParticipanthier j’ai repratiqué,
plutôt séance d’entraînement, séance d’expérimentationma recherche d’une toujours plus grande qualité des sensations
est impitoyable, insatiable, inlassable, instoppablecette sensation de se faire l’amour doit devenir toujours plus intense, plus riche, plus pleine,
être toujours plus ivre de ses propres caresses,
être toujours plus ivre de ses propres mouvements,
sentir son bassin empli d’une lascivité, d’une langueur, d’une volupté, sans bornessentir le féminin en soi, ce que j’appelle le féminin en soi,
le sentir toujours plus, le sentir plein de couleurs, plein de riches couleurs sensuelles,
comme des ailes déployées,
des courbes bougeant lascivement, harmonieusement, sauvagementréagir au moindre mouvement par une sensation,
le plus léger frottement, le moindre effleurement,
que cela provoque une sensation de plus en plus riche, fine, sensuelle,
de plus en plus effectivesentir mon corps participer pleinement, de partout à la fête
et puis m’en éloigner, m’en aller vers des rivages inconnus,
sentir mon corps ivre au loin
et moi comme dérivant quelque part ailleurssentir cette chair emplie d’ineffable, emplie de sortilèges,
sentir dans sa chair la musique des abysses26 octobre 2018 à 23 h 47 min #31358bzoParticipantune première séance ce soir,
j’ai l’intention encore d’en faire une autre,
vive l’overdosemon moteur, mon cher moteur à produire de la volupté,
mélange d’ondes mâles et de vibrations de ma prostate dans mon bassin,
tambouille divine, vagues lascives qui s’emparent de moi, m’inondent, me submergentdorénavant mêlant en toute liberté trois façons bien précises, bien identifiées,
aux sensations si délicieusement différentes de faire tourner mon moteur:– évitant le contact manuel, juste avec les cuisses enlaçant, dansant avec mes parties génitales,
faisant corps avec elles, se frottant à elles, se pressant contre elles
les effleurant, les dorlotant, les rudoyant
mais surtout faisant corps avec elles,
ainsi c’est d’une finesse inouïe, une dentelle de sensations tellement vives, tellement raffinées,
sensations cristallines,
soie légère, mouvante, tutus de danseuses faisant leurs pointes dans toutes les directions en moien y allant aussi avec les doigts, surtout à la racine de ma verge,
caressant la zone du pubis immédiatement attenante
mais aussi pressant un peu n’importe comment, me roulant dans toutes les directions,
prenant toutes sortes de positions acrobatiques, enfonçant mes doigts à l’aveugle,
à la limite de la douleur parfois,
ainsi l’injection d’ondes mâles est nettement plus massive,
provoquant un certain déséquilibre certes
mais positive en définitive dans le cadre d’une alternance des approches
comme c’est la mienne désormais,
jus dense, plaisir en jus dense,
de la mélasse de plaisir coulant de mon bas-ventre pressé, frotté, par mes doigts,
se répandant,
en variant les attouchements des parties génitales, on varie les nuances à l’infini ici aussiet puis la main dans mon pussy, mon anus-pussy, par derrière donc,
sans lubrifiant, ni crème désormais, c’est ainsi que je préfère,
les doigts semblent adhérer à l’intérieur,
plus difficile de les bouger, cela racle beaucoup, c’est rêche et cela frotte fort
mais les sensations sont tellement puissantes et en même temps tellement délicates,
mon petit sexe de femme que ma chair m’invente, me sort de son chapeau,
mes doigts dedans avec la contraction qui remonte,
c’est un brasier tellement mélodieux qui m’envahit, qui m’incendie de fond en comble,
je me tords de plaisir, je m’ouvre, je suis ouvert en deux comme un livre,
un livre consacré au plaisirà un moment donné,
j’ai eu la sensation que le plaisir était une plante en moi,
une plante croissant dans ma chair,
les racines quelque part dans mes profondeurs,
je sentais les branches de tous les côtés en moi qui continuaient à pousser,
qui glissaient comme sur roulements à billes
avec leurs innombrables feuilles qui vibraient, qui frémissaient, de tous côtés,
qui semblaient chercher la lumière avidement,
je bougeais lentement pour sentir ce sublime grouillement en moi,
cela s’agrandissait de tous les côtés,
je sentais les racines s’enfoncer toujours plus profondément
et les branches continuer leur route comme de multiples cours d’eau végétale27 octobre 2018 à 12 h 21 min #31359bzoParticipantme suis offert une petite séance matinale
comme c’est divin tout cela, ma chair en est encore toute remuée,
je reprends mon souffle, je gémissais tellement que j’ai l’impression d’avoir couru
mais quel effort délicieux, j’en sens encore les traces partout en moi,
comme des coulées de nectar qui n’ont pas encore entièrement terminé leur effetmes diverses manières de faire pétarader mon petit moteur (décrit plus haut)
sont tellement effectives ainsi combinées,
qu’en quelques instants j’étais submergé par des vagues de volupté,
ballotté ainsi en moi-même, gémissant, criant, râlant,
j’étais à la merci de mes mains, de mes contractions, de mes hanches bougeant diaboliquement
avec toute la lascivité du monde s’exprimant en ellesmes doigts tantôt caressaient la base de ma verge et le pubis par petites pressions,
effleurements plus ou moins accentués,
combinés avec mes cuisses qui allaient et venaient au rythme de la houle langoureuse de mes reins,
venant tantôt presser aussi mes parties génitales,
tantôt mes jambes se frottaient l’une contre l’autre langoureusement, lentement,
les poils écrasés frottaient, frottaient,
quelle délicieuse impressions, quelles délicieuses sensations, tant de soie remuée!mes doigts repartaient vers le reste du corps , remontaient caresser mes seins avec l’autre main,
mes cuisses aux aguets, immédiatement venaient se coller à mon sexe, à mes couilles,
provoquant un torrent doux et chaud dans mon ventre,
douce inondation qui se déversait, se répandait en moi partoutje restais ainsi de longues secondes caressant lentement mes parties génitales avec mes cuisses
tandis que mes bras en croix sur ma poitrine, immobiles,
semblaient poser sur la peau d’un tambour vibrant à l’intérieur,
quel tumulte délicieux dans mes entrailles,
on voudrait que cela ne cesse jamais,
tellement ce nectar, tellement ce baume fait du bien dans la chairje descends maintenant les doigts vers mon anus-pussy,
j’en glisse deux, trois à l’intérieur
et fais remonter vigoureusement une contraction en même temps,
la sensation de pénétration est telle que je laisse échapper un long râle qui n’en finit pas,
je suis comme une cornemuse en train de jouir, plus ou moins ce genre de sonsquelle superbe progression de la tension sexuelle ainsi,
bientôt je n’y tiens plus, je suis comme une cocotte-minute en train d’exploser,
une locomotive tellement douce trace sa voie dans mes entrailles,
impitoyablement elle m’inonde, tout se transforme en vagues sur son passage,
ma chair est en train de fondre,
quel baiser en moi, je sens un immense baiser en moi,
des langues à l’oeuvre partout, qui me fouillent,
je ne suis plus qu’un sexe fouillé par une langue,
point de focus en moi,
tout le reste autour n’est plus qu’une anarchie de mains et de jambes remuant,
de peau brûlant sous les caresses, un carnaval de mouvements langoureux,
un maelstrom de volupté tournoyante29 octobre 2018 à 0 h 26 min #31402bzoParticipantla différence selon mon expérience entre un orgasme et l’extase,
c’est que l’orgasme est une puissance à peu près obstinément verticale,
c’est une fusée en quelque sorte,
elle décolle, elle monte, elle monte,
elle peut faire quelques zigzags, beaucoup d’embardées,
elle cherche avant tout à monter le plus haut possiblel’extase est une puissance plus tranquille, plus exotique, plus dépaysante
elle va nous faire décoller aussi bien sûr
mais son vol est loin d’être vertical,
c’est une montée en biais, de plus en plus en biais au plus on monte,
on a l’impression en fait de voyager à l’horizontal,
de s’enfoncer de plus en plus dans un autre ciel, de s’éloigner de tout, de nous,
et même du ciel finalement,
monter ici, c’est s’éloigner de plus en plus de tous repères sans avoir l’impression de monter,
c’est faire un avec la ligne d’horizon,
un divin subterfuge de nos abysses31 octobre 2018 à 0 h 18 min #31434bzoParticipantquelle séance encore ce soir,
quelle bénédiction, la possibilité de passer des moments pareils,
empli d’une telle volupté, de tellement d’abandon lascif,
d’une telle luxuriance de sensations diverses et variéesquand chaque mouvement, chaque geste, devient sensation de plaisir,
quand les actions entreprises, enchaînées par les différentes parties du corps
semblent former une suite d’accords sensuels tellement différents, tellement riches
qu’une telle ivresse vous envahit le cerveau,
que vous n’en finissez plus de gémir, de hurler
que vous semblez fondre, que tout semble fondre en vous,
fondre, fondre, fondre, fusion ardente, tendre effusion,
l’impression de jouir constamment tellement les sensations sont vives, riches, colorées,
bonheur étourdissant, bonheur resplendissant,
épanouissement, épanouissement, épanouissement,
unité, unité, unitééloge de la lenteur
éloge de la lenteur, éloge du ralenti,
éloge du corps au ralenti, éloge de l’écoute totale,
éloge de la caresse interminable, éloge de l’effleurement paresseux,
éloge du va et vient lancinant de mon bassin,
éloge de la main qui étreint passionnément, éloge des doigts curieux et volages,
éloge du ressac entre mes reins,
du lent et lourd ressac de port ouvert sur l’océan
avec les coques amarrées, qui frottent, qui pressent, qui cognent,
ballottées, bercées, par la langueur des eaux31 octobre 2018 à 23 h 33 min #31508bzoParticipanttout s’est encore tellement merveilleusement passé ce soir,
courte séance car lourde et longue journée de travail, plein de stress
mais des moments comme cela sur mon lit,
moments de total abandon, moments de totale volupté,
sont des instants comme des diamants scintillants pour mon âme et mon corpsces derniers jours où ma base technique semble désormais bien en place,
les sensations viennent tellement facilement, présentant tant de nuances , tant de finesse
qu’après quelques minutes une fois que la machine est bien lancée,
un chant semble s’élever de partout,
de mon sang, de mes muscles, de mes tréfonds, de mes os, du fond de mon cerveau,
de partout semble monter un air de sensualité, de volupté, d’harmonie sauvage,
d’union, de réunion, de fusion, de mystère, sans limitesla douceur et la puissance, sont désormais tellement confondues en moi,
je me dis “comme c’est doux” mais j’aurais pu aussi bien me dire “comme c’est puissant”,
je veux dire que la puissance et la douceur ne font plus qu’un,
alors le nectar coule partout en moi, réparant mes cellules, réparant mes nerfs,
réparant tout du combat de la journéeje me suis aussi pas mal attardé avec les doigts dans mon anus-pussy,
comme je l’ai déjà écrit, je n’utilise plus rien, plus de crème et bien sûr plus de lubrifiant,
les doigts bougent beaucoup moins facilement,
c’est rêche, c’est ardu pour bouger là-dedans
mais les sensations sont plus inouïes que jamais ainsimon petit pussy, vaillant, ardent, doux, musclé, tellement réactif,
j’introduis les doigts dedans
et c’est comme si je les enfonçais dans la gueule d’un cratère,
sauf que l’éruption, c’est vers l’intérieur, des coulées de feu liquide dans mes entrailles,
comme ces doigts me rendent fous de bonheur,
j’arrête pas d’écarter et de serrer les jambes,
comme un oiseau qui bat des ailes, je volète d’orgasme en orgasme,
le moindre mouvement de ma main là-dedans
et je pars en vrille de bonheur, le bassin empli d’une volupté qui me fait décollerbon je vais arrêter là
car j’ai encore envie de me faire une autre séance d’une bonne demie heure,
je vous embrasse tous et toutes,
un bzo boursouflé de bonheur
comme un ballon à l’hélium ballotté au bout d’une ficelle,
vous salue bien2 novembre 2018 à 0 h 48 min #31527bzoParticipanttoujours plus cette sensation de se faire l’amour,
toujours plus cette sensation de chair heureuse, de chair épanouie,
ce féminin en moi, de plus en plus libre, de plus en plus expressif,
je me serre entre mes bras, je me caresse, et c’est une mer de frissons qui m’envahit,
une chaleur tellement douce, une chaleur tellement pénétrantele désir a déréglé ma chair, a envahi tous mes membres, tous mes organes,
je n’étais plus que frottements, râles, volupté débridée,
je ne sentais plus les différentes parties de mon corps
elles étaient confondues en des nappes tellement denses de sensualité vibrante,
de torrents lascifs qui allaient et venaient de tous côtés,
que je ne reconnaissais plus rien en moi,
je n’étais plus qu’une masse heureuse, enivrée, difforme,
qui bougeait n’importe comment, faisait n’importe quoi, juste laissait parler son désir3 novembre 2018 à 0 h 25 min #31531bzoParticipantces moments au lit sont désormais tellement exceptionnels à tous points de vue
que je m’y plonge comme dans un bain de jouvence,
une source de joie pour tout mon être, un ressourcement de fond en comble,
baigner dans sa nature, baigner dans toute sa nature,
se sentir plus complet, sentir sa nature profonde monter à la surface,
venir participer aux ébats, une union s’opère, une réunion s’opère
une lutte d’amour, quelque chose de presque sacré, en même temps que de très charnel, sensuel, lascifje salue l’emmurée, celle qui a été emmurée à ma naissance,
je me réjouis de tout mon être de la sentir si vivante à présent en moi,
si vivace, si omniprésente, si magnificente, si omnipotente,
porteuse de tellement de sensualité et de mystèremoments de totale liberté, tout se désancre en moi, tout se descelle en moi,
tant de grâce m’envahit, me meut, m’émeut,
tout est chamboulé, pour mon plus grand bonheur,
des moments de pure sorcellerie, des moments de transe, de fièvre chamaniqueles mouvements, les gestes, je ne sais pas s’ils sont féminins
mais je sais qu’ils sont totalement mu par le désir, sans aucun interdit,
ils vont comme le plaisir a envie qu’ils aillent,
elle est en lui et il est en elle, enchevêtrement divin,enchevêtrures gracieuses,
tant d’enchevêtrures gracieuses en moi,
toute cette grâce animale, les étoiles à portée de muqueuses,
toute la force de l’océan dans une seule goutte d’eau,
elle a été déposée en chacun de nousle continent du plaisir, restera toujours un nouveau monde,
comme surgi soudainement des flots
malgré nos nombreuses incursions, nos innombrables excursions,
aussi réussies, aussi poussées soient-ellesc’est toujours la première fois
3 novembre 2018 à 8 h 40 min #31532bzoParticipantai commencé ma journée par une courte séance,
courte mais intense, du soleil plein le corps, du soleil sexuel,
des rayons qui réchauffent de l’intérieur,
une offrandeje suis une offrande à la passion,
je m’offre à la passion,
à une passion brûlante,
une passion brûlante en moi,
que ma chair s’enflamme, que mon âme s’enflamme,
que nous nous consumions à l’unissonlibre cours,
quelque chose a libre cours en moi dans ces moments,
moi je suis ailleurs, perdu dans les limbes du plaisir,
perdu dans les limbes du désir qui s’enflamme,
qui s’incarne dans ma chair,
je suis mu par le désir, mu par le plaisir,
moi je ne suis plus qu’une éponge,
une éponge imbibée de sensations à vous faire gémir, à vous faire hurler,
à vous faire décoller l’âmele plaisir s’exprime avec tant de grâce, tant d’esthétique,
je reconnais toute la sensualité des grands maîtres de la Renaissance Italienne en moi,
toutes ces lignes sensuelles qui dansent en moi,
qui dansent dans ma chair,
tant de nuances, tant de délicatesse, tant de finesse,
j’en n’en finis pas d’être surpris à quel point le plaisir
pourtant capable de rugir avec une puissance inouïe,
capable de monter sur ses grands chevaux,
qui semble prêt à tout instant à rouler comme un séisme,
finalement fait preuve d’une délicatesse et d’attentions inouïes
pour produire cette mosaïque de nuances se renouvelant sans cesseplus de rouleau-compresseur, plus de lame qui emporte tout,
comme je l’ai déjà maintes fois écrit
cette sensation a double face constamment,
en même temps sensation de puissance irréductible
et de douceur sans fin, sans limites,
de nectar incroyablement nourrissant dont ma chair raffole, s’en régaleces sensations m’emplissent durant la séance comme un tonneau des Danaïdes
dans lequel passerait tout un océan constamment, sans fin,
la soif insatiable, l’apaisement, l’overdose, la sursaturation, l’incroyable bonheur dans la chair,
le tout ressenti en même temps à chaque instant4 novembre 2018 à 1 h 38 min #31536bzoParticipantséance tard dans la nuit,
cette semaine a été frénétique et absorbante à l’extrême au travail,
10h en moyenne par jour, encore aujourd’hui,
notre firme va lancer un logiciel lundi, mon équipe travaille à son développement depuis des années,
lundi c’est le lancement, tout le monde est sur le pont,
des centaines de personnes vont se mettre à l’utilisermais le soir ou dans la nuit, je me réserve ces moments de magie toute personnelle,
en dialogue avec mon corps, avec mes abysses,
avec toute cette féminité éveillée en moi
et que je laisse prendre les commandesencore là j’en sors, j’ai retraversé la porte dans l’autre sens,
j’étais de l’autre côté à explorer ce vaste continent,
qu’il est bon de sentir son corps ainsi exulter, ainsi emporté par le plaisir,
par des vagues de sensations tellement langoureuses, sensuelles,
tellement variées, tellement nuancéesje me fais l’effet par moments d’être un musicien penché sur son instrument,
tout absorbé par l’obtention de délicates, de fines harmonies,
un doigt un peu plus décalé, une cuisse pressant un peu plus une couille
et déjà la sensation a totalement changée,
mon dieu que c’est puissant, comme c’est bon
d’être ainsi empli de tellement de frissons, de chaleur ondulante
et puis comme je le répète sans cesse,
cette sensation de courbes sensuelles dansant partout en moi,
liane lascive jusqu’au fond de l’âme,
danse lente, danse de l’amour, je me colle à l’infini de tout mon êtremoi, animal transi, frissonnant d’amour, je regarde vers le ciel, je regarde vers la terre,
j’aimerai une fois pratiquer en plein air,
entouré de plantes, d’insectes volant dans tous les sens, de soleil, de fleurs,
me fondre à leur nonchalance, me fondre à leur harmonieuse insouciance,
je sens que je le peux mais peut-être est-ce naïf ou prétentieux,
en tout cas je tenterai l’expérience un jouren attendant mon matelas me sert d’aire de décollage,
j’aime, j’aime, j’aime,
comme l’amour est vivant en moi,
comme l’amour à travers ma chair s’exprime,
j’honore la vie, je la loue d’avoir tant de secrètes réserves,
d’avoir enfoui tant de secrètes réserves au fond de moi4 novembre 2018 à 10 h 09 min #31537bzoParticipantdouce musique à mes oreilles,
les gémissements sont vraiment le baromètre de mon plaisir,
ils sont l’immédiat reflet auditif de ce qui passe, de ce qui se passe, dans mes entrailleslà il y a quelques instants,
j’entendais de l’abandon, plein d’abandon lascif,
plein de caresses dans mes oreilles, comme cela semblait épais, volubile,
des morceaux de plaisir qui flottaient dans mes canaux auditifs, se fraient un chemin vers la sortie,
je les sentais s’éloigner dans la pièce, une joyeuse farandole,
mes gémissements semblaient sortir à la queue leu leu, se tenant la main,
une contraction, un coup de queue en moi, remontant comme sur roulement à billes dans mes entrailles
et c’est tout un chapelet de gémissements et de râles bien gras,
de la tripe sonore, de la tripe en délirej’ai eu un bûcheron entre les reins ce matin,
un bûcheron rêveur, vigoureux mais en même temps indolent par moments, contemplatif,
il alternait des vigoureux coups de rein avec des lentes remontées curieuses,
fouillant dans toutes les directions,
le mufle de son engin farfouillait dans mes entrailles inlassablement
puis soudainement comme un chien ayant entrevu un os,
remontait à toute allure sans se préoccuper du reste, renversant tout sur son passagede la tripe en délire un dimanche matin, de belles vocalises,
comme j’aime vocaliser le dimanche matin,
les autres jours aussi d’ailleurs,
le chant des tripes, cela parle en moi,
tout un choeur derrière en fait pour les produire ces sonorités si délicieuses aux oreillesalleluia , mes frères et soeurs
4 novembre 2018 à 14 h 19 min #31539luckyParticipantSalut bzo,
C’est magnifique.
Moi aussi je salue l’emmurée !Bisous
Julie4 novembre 2018 à 23 h 37 min #31543bzoParticipanthello Julie, grosses bises aussi,
que les journées et les nuits te soient belles et légèrestant de bonheur dans les tuyaux encore ce soir, tant de bonheur!
toujours plus libre, toujours plus libre d’éprouver,
toujours plus libre de m’émouvoir dans ma chair, de me pâmer,
toujours plus libre de m’enchanter, de m’émerveiller,
extase sans fin, s’enchanter, s’enchanter,
s’enchanter toujours plus, c’est la chanson des gestes lascifs,
c’est la chanson du corps débridé,
du corps débridé où le masculin et le féminin s’unissent,
c’est l’histoire d’un bouchon de champagne,
sa vertigineuse histoire,
accompagnée de doux pétillementsje suis épris, comme je suis épris dans ma chair,
une belle s’est prise dans ma chair,
une belle est prise dans ma chair,
une belle se retourne voluptueusement dans ma chair,
une belle se pâme dans ma chair,
une belle aime ma chair, ma chair aime une belle
l’amour est descendu dans ma chair,
l’amour a nidifié dans ma chair,
l’amour pond du bonheur dans ma chair
je suis éprisj’ai le sexe qui coule sans cesse,
un petit robinet tout recroquevillé qui fuit de bonheur,
qui fuit du bonheur de mes entrailles,
le bonheur d’être d’épris, le bonheur d’être d’éprise,
le bonheur d’être pris, le bonheur d’être priseil n’y a que l’amour qui compte, en fin de compte,
l’amour qu’on se donne et qu’on donne aux autres5 novembre 2018 à 23 h 40 min #31553bzoParticipantmon corps ce soir m’a encore rendu fou de bonheur, ivre de plaisir
je ne sais pas si cela se reflète dans mes textes
mais c’est de mieux en mieux chaque soir, enfin pratiquement chaque soir,
ce n’est pas que ce soit plus intense, non ce n’est pas cela,
comment cela pourrait être plus intense que les super O que j’ai vécus par le passé avec masseur
qui duraient parfois plusieurs minutes?non ce n’est pas plus intense, c’est juste totalement différent, juste mieux
la qualité des sensations est devenu telle, tellement riche, tellement variée,
et puis surtout cette sensation de se faire l’amour,
ah cette sensation de se faire l’amour
ou bien plus simplement cette sensation de faire l’amour mais en tant que femme,
c’est surtout cela qui devient plus en plus réaliste, de plus en plus incroyable,
il faut l’avoir vécu,
cet abandon lascif accompagné de tout ce nectar chaud, ondoyant, dans la chair,
toutes ces vagues soyeuses, frissonnantes partout en moi,
c’est comme si je jouissais quelque part de la première seconde à la dernière quasiment,
une extase plutôt, ce mot convient mieux,
une longue extase de la chair qui dure des dizaines de minutes,
qui m’emporte au-delà de toutes les limites
et qui semble mûrir de jour en jourempli des pieds à la tête d’un plaisir à hurler tellement c’est délicieux,
tellement c’est vif, tellement c’est nourrissant, coloré de mille nuanceset puis la façon dont j’ai développé ma pratique,
tous mes gestes, tous mes mouvements, semblent être ceux d’un acte sexuel,
enfin c’est comme cela que je les ressens, que je le vis,
rien de mécanique, rien de systématique,
c’est passionné, c’est ardent, des caresses tendres, fougueuses , selon les moments,
c’est comme si j’étais dans les bras d’un amant en train de me tordre de plaisir
il me caresse, il me pénètre, je le sens en moi, je sens ses mains sur moi,
je vis cela tellement dans ma chair, tellement dans mes sens,
c’est magique les ressources au fond de nouset c’est cela qui se renforce de plus en plus jour après jour,
je ne sais pas où cela va me mener
mais c’est une aventure incroyable à vivre,
incroyable7 novembre 2018 à 0 h 23 min #31568bzoParticipantaujourd’hui n’a pas dérogé à la règle de ces derniers temps,
c’était encore mieux que hier,
c’est ce que j’écrivais déjà hier aussi et avant-hier
mais en fait ce que je devrais écrire plutôt pour bien faire comprendre ce qui se passe,
ce que je devrais écrire plutôt donc,
c’est que c’était différent,
c’est que c’était totalement différent de hier,
c’est que c’était totalement différent de hier et d’avant-hier et du jour d’avant,
ma pratique m’offre des sensations différentes à chaque séance ces derniers temps,
c’est en ce sens que c’était mieux que hierkaléidoscope magique des sensations, lent tournoiement du plaisir,
nuances variées à l’infini, comme chaque geste, chaque mouvement, même le plus infime,
peut changer du tout au tout ce que l’on ressent,
un petit changement de direction d’une cuisse, une accentuation de pression d’une main
et déjà la sensation varie, a pris une autre nuanceen fait c’est moi qui suis plus capable de détecter maintenant toutes ces nuances,
elles sont là depuis un certain temps, je me rends compte,
ainsi ce que j’appelais il y a quelques mois, à mes débuts en aneroless,
ce que j’appelais donc l’aneroless pur à 100%,
c’est à dire juste les caresses, les mouvements du corps et les contractions,
aucun attouchement des parties génitales, ni de doigts qui s’égarent ou pénètrent dans mon anus-pussy,
désormais je peux rester ainsi, reproduire en moi les sensations d’un va et vient de pénétration
et faire ainsi monter progressivement une tension sexuelle délicieuse, irrésistible,
je me caresse les seins, les presse en même temps,
j’écarte les jambes, je sens mon petit anus-pussy s’ouvrir, respirer pour ainsi-dire, haleter
tandis que les lents va et vient montent en moi,
je varie les angles d’attaque de la bite bien dure formée par mes contractions régulièrement,
j’accélère, je ralentis, un petit coup à gauche, un petit coup à droite,
un sinueux zig-zag en accélération terminé par un coup sec , presque brutal bien maintenu au fond , à fond,
comme c’est bon, je balance lentement mes hanches, je caresse mes flancs,
je remonte vers mes seins tandis que j’ondule de plus en plus avec mon corps,
je n’en peux plus, une telle volupté m’emplit,
une telle lascivité se balance en moi,
c’est à devenir fou de plaisir,
toutes ces courbes soyeuses qui semblent onduler en moi partouttoute la technique que j’ai développée depuis des mois,
fleurit à présent, me fait s’épanouir,
j’ai éliminé tout ce qui était trop intelligent,
dont le corps ne pouvait pas s’emparer, mon instinct s’en emparer et jouer avec sans retenue,
aujourd’hui je me caresse sans réfléchir comme si je caressais une partenaire,
je bouge sans réfléchir comme si j’étais cette partenaire,
mes cuisses s’écartent avec la volupté de sentir une fente chaude et accueillante entre mes jambes,
comme j’aime m’ouvrir, me sentir si émoustillé entre les cuisses
et quand je glisse quelques doigts dans mon anus-pussy,
je feule comme une chatte en chaleur
et je n’ai qu’une envie , de me laisser empaler,
de monter et descendre lentement sur ces bouts de chair qui s’incrustent en moi,
de les sentir s’enfoncer en moi sans fin, de remuer , de fouiller ma chairje suis mu, mon corps est en action sans moi,
une bonne technique est une technique qui sait se faire oublier complètement,
si vous devez sans cesse ou régulièrement penser à ceci ou à cela ,
alors vous ne vous faites pas l’amour comme il fautc’est comme dans un couple, c’est quand on se lâche complètement,
et que notre attention se tourne vers notre partenaire,
qu’on est à l’écoute de son plaisir, qu’on adapte nos caresses, nos mouvements
selon ce que l’on sent que cela provoque chez l’autre, réveille chez l’autre,
on ne réfléchit plus à ses gestes, de temps à autre ,
mais la plupart du temps, on agit sans réfléchir,
on est porté par le désir, par le plaisir de l’autre,
on se laisse porter par les gestes, par les caresses,
on se synchronise avec sa ou son partenaire,
on fusionne, on communiebon, j’y retourne, j’ai encore envie d’une bonne demie heure d’amour,
grosses bises
et soyez pas sages, pas sage du tout8 novembre 2018 à 0 h 19 min #31575bzoParticipantah ben voilà ce soir c’était à nouveau meilleur que …
bon je reformule, cela semblait tellement différent de hier à nouveauen fait, était-ce vraiment si différent que cela?
je n’en sais rien finalement,
juste cela paraissait tellement neuf, tellement ressenti pour la première fois,
c’est peut-être juste moi qui ait la mémoire courte
ou plutôt ma chair qui a la mémoire courteenfin bon, l’essentiel tout de même , c’est que c’était incroyablement bon,
chaque soir c’est incroyablement bon,
différent ou pas, neuf ou pas, meilleur ou pas,
c’est définitivement incroyablement bon chaque soirdétail technique qui a son importance,
j’ai à nouveau décidé de ne plus manipuler mes bijoux de famille avec la main,
juste les cuisses,
malgré l’extrême puissance des sensations,
ce véritable turbo que semble représenter les attouchements manuels de mes parties,
je suis de plus en plus persuadé que cela provoque aussi un déséquilibre,
une trop massive injection d’ondes sexuelles mâles
et que finalement à la longue, c’est contre-productif,
cela nuit à la progressive montée de la tension sexuelle,
au véritable décollage de la machinefatigué je suis, mon boulot me suce toute mon énergie,
des séances courtes donc, une demie heure pas plus,
pour garder tout cela bien concentré, sans déperdition d’intensitémais j’aime tellement me caresser, mes seins, mes flancs, mes fesses,
je parcours inlassablement cette peau, éveillant le feu,
j’aime me sentir liane lascive jusqu’au bout des ongles,
ondulant sur le lit, frottant mes jambes l’une contre l’autre,
frottant au passage entre mes cuisses mes parties génitales,
serrant mes seins, les pressant
et puis les contractions, plus fortes ces derniers temps
et beaucoup plus régulières,
j’ai redécouvert les bienfaits de mouvements de pénétration plus rythmés et plus vifs,
donc les contractions s’enchaînent,
tout le bassin souvent poussant avec,
mes entrailles n’en demandaient pas tant,
quelle demie heure magique,
éveiller dans ce corps d’homme pareilles sensations, pareilles extases
c’est magique, il n’y a pas d’autres mots9 novembre 2018 à 0 h 42 min #31592bzoParticipantj’étais encore ce soir par moments pris dans les volutes d’une telle volupté
que j’avais l’impression de flotter,
l’impression de flotter dans les airs,
entouré de voiles bougeant lentement, m’effleurant de tous les côtésje me sentais pénétré comme par un océan, un océan en érection s’enfonçait en moi,
explosait mes chairs qui semblaient se disperser comme dans un rêve,
ma chair sous moi se dispersait comme dans un rêve
tandis que je flottais,
des morceaux s’en allaient de tous les côtés,
le plaisir les emportait dans sa gueule,
il m’avait déchiqueté comme un proie consentante, bienheureusepar moments aussi je mettais les bras en arrière, les étendais en arrière de ma tête,
mon bassin qui se cambrait, qui frémissait, soudainement captait toute mon attention,
j’écartais les jambes, je me sentais ouvert, je remuais légèrement une cuisse
qui venait frotter, bouger légèrement une couille,
quel moite douceur , quel miel chaud s’en répandait,
tout mon appareil génital semblait éjaculer lentement de tous côtés pendant de longues minutes
une douce chaleur frissonnante, enveloppante, moelleuse, caressante
qui se répandait par longues coulées interminables dans mon corps, dans mon âmeje cambrais les reins autant que possible, les bras étendus toujours vers l’arrière,
comme je me sentais offert ainsi,
je fis monter en engageant tous les muscles de mon bassin une lente et puissante contraction,
comme elle montait en moi , tout devenait d’une densité incroyable sur son passage,
une densité fondamentale,
c’est comme si je retrouvais une densité fondamentale en moi,
celle que l’on trouve au fond des pierres qui dorment dans le ventre de la terre,
bercés par les siècles, bercés par les millénaires,
une densité de minéral en moi,
des couleurs, des nervures de galaxie rougeoyante, de galaxie tournoyante, de galaxie laiteuse
saupoudrée d’étoiles,
une fourmilière pleine d’étoiles, pleine de couleurs chatoyantes10 novembre 2018 à 1 h 39 min #31601bzoParticipantj’ai repensé tout à l’heure en terminant une petite séance au lit
à la phrase du philosophe de l’Antiquité, Heraclite
-on ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuve
ou encore, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve,
selon les traductions,
il y en a quelques unes qui circulentje me suis rendu compte tout d’un coup
qu’elle correspondait tellement à merveille au ressenti de mes séances,
cela fait des jours maintenant que je débutais mes petits compte-rendu
par c’était à nouveau meilleur que hier
et puis c’était à nouveau totalement différent de hier, donc meilleur
ou encore cela semblait à nouveau neufon ne descend jamais dans les mêmes eaux d’un fleuve…
oui c’est bien cela,
je retourne me baigner dans le même fleuve,
ce sont les mêmes eaux, je reconnais tout de suite, il y a quelque chose de tellement familier
mais en même temps c’est différent à chaque fois car ce ne sont plus les mêmes eaux,
le fleuve a avancé, aucune goutte d’eau n’est pareille
mais en même temps semble tellement pareillec’est moi qui ait appris à apprécier leur différence, à goutter leurs nuances infinies,
leur variété sans fin
et en même temps à apprécier tout ce qu’elles ont en commun, tout ce en quoi elles sont pareillescela exprime exactement mon ressenti d’un jour à l’autre,
quelque chose de familier, d’immémorial
et en même temps de complètement différent, neuf, à chaque fois
on ne se baigne jamais deux fois dans les mêmes eaux d’un fleuvetout cela est en train de devenir énorme,
gigantesque estuaire débouchant sur la mer,
voilà où je débouche de plus en plus souventon entre dans un fleuve, on entre se baigner dans les eaux d’un fleuve,
celui nous entraîne sans même qu’on s’en rende compte
et tout d’un coup on lève la tête,
on voit le ciel immense au-dessus
le ciel immense au-dessus avec plein de nuages voyageurs,
pas loin on entend les vagues, les brisants,
le vent dans nos narines, salin, de vagues parfums qui ont voyagé, voyagé,
fait peut-être plusieurs fois le tour de la terrese mettre sur le dos, se laisser entraîner par le courant,
se repaître du spectacle de ce ciel sans limites,
de ce bleu empli de lumière,
s’emplir les poumons de cet air marinl’horizon, c’est ici, c’est maintenant,
c’est en nous10 novembre 2018 à 10 h 45 min #31604EpictureParticipantj’ai repensé tout à l’heure en terminant une petite séance au lit
à la phrase du philosophe de l’Antiquité, Heraclite
-on ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuveAlors là, ça me fait plaisir que tu fasses référence à la philosophie pour decrire ce que tu ressens !
Il y a dans la philosophie, qu’elle soit occidentale ou orientale une multitude de references possibles. Cependant, les orientaux font plus facilement références aux pratiques corporelles. Ils ont comme les grecs en leur temps, une approche cosmologique. Le but etant de se mettre en harmonie avec un monde, une force, une energie, qui nous depassent. Heraclite ne deroge pas a cette règle. C’est un pré – Socratique. Certains pensent que les ioniens, c’est à dire ceux qui vivaient sur le bord Turque de la mer egee on eu de nombreux contacts avec l’extrême orient et quils ont été influencés. Ainsi, la naissance de la philosophie, soit le questionnement sur la place de l’homme dans le monde, prendrait racine quelque part en Inde. Elle auraient suivie des voies différentes, tant en europe avec socrate, quen asie avec le tantrisme, et plus tard le boudhisme et le confucianisme !
J’adore comprendre comment l’homme est parvenu à devenir ce qu’il est. Cela passe par une pensée qui a pris de multiples formes, avec ou non des liens multiples. C’est passionnant.
Bises à toi @bzo10 novembre 2018 à 11 h 09 min #31605EpictureParticipantTu ecris sur le post de @envole :
un phénomène de libération est en cours, je ne sais pas jusqu’où cela va me mener mais c’est en cours**
D’apres ce que j’ai compris de Spinoza, la liberté, la vraie, s’obtient par l’acceptation pleine et entière de ce pour quoi nous avons été programmé par la nature, ce qui pour beaucoup est une enorme contradiction. Mais cette acceptation passe par la compréhension de cette “programmation” qu’ il nomme connaissance du troisieme genre. Je me retrouve bien dans cette préoccupation.
Se laisser emporter par le courant du fleuve, ressemble assez je trouve a cette conception philosophique.
Et le tantrisme dont le credo est la reconnaissance de ce qui est, aussi.
D’ailleurs François Julien fait de Spinoza, une sorte de passerelle entre la philosophie occidentale et la philosophie orientale.
Bonne reflexion !!
10 novembre 2018 à 11 h 26 min #31606bzoParticipanthello @epicture
tant que nous sommes dans les philosophes, nous n’avons pas encore cité mon préféré, Nietzsche,
il aurait aimé cela , le massage prostatique, lui qui aimait tellement les sommets
et puis qui accordait tellement de place à la sensibilité, au corpset puis accessoirement il n’aurait pas attrapé cette syphilis en allant visiter les dames
longue séance matinale, dès le réveil, mon premier réflexe a été de me caresser
et de commencer à onduler sur mon lit,
mes cuisses se refermaient sur mes bijoux de famille, les pressant, les frottant, les cajolant
tandis que je me malaxais les seins avec ardeur, avec passion
je m’asseyais de temps à autre dans le lit
et m’empalait sur mes doigts,
les reins bien cambrés, le buste penché en arrière,je bougeais lentement
et sentais mes doigts fouiller ma chair,
par moments je n’y tenais plus
et entamais une chevauchée endiablée qui me faisait monter et descendre à vive allure
tandis que je poussais de petits gémissements sans cesseune bonne heure ainsi, ivre, empli d’une délicieuse volupté,
emporté par ces vagues de volupté,
ce nectar chaud, frissonnant, sensuel qui se mouvait partout en moi et hors de moi,
je me sentais tourné et retourné comme une crêpe par tant de sensualité déchaînée
qui s’éveillait dans ma chair
et faisait de moi le jouet des élémentsmes doigts ont beaucoup exploré mon anus-pussy,
de vrais travaux de fouille, ils ont mis au jour beaucoup de plaisir,
bon , va falloir y aller, entamer cette journée,
va falloir me calmer un peu, je suis chaud comme un lapin ce matin,
je n’arrête pas de me caresser,
je vais aller mettre une culotte, c’est déjà un premier pas,
en général cela suffit mêmeD’apres ce que j’ai compris de Spinoza, la liberté, la vraie, s’obtient par l’acceptation pleine et entière de ce pour quoi nous avons été programmé par la nature, ce qui pour beaucoup est une enorme contradiction. Mais cette acceptation passe par la compréhension de cette « programmation » qu’ il nomme connaissance du troisieme genre. Je me retrouve bien dans cette préoccupation.
il a écrit ce genre de choses, Spinoza?
intéressant, je n’ai jamais lu mais là cela éveille définitivement ma curiosité10 novembre 2018 à 13 h 41 min #31607bzoParticipanttout est lié,
enfin dans ma vie, j’essaie de la réduire à l’essentiel
et qu’elle consiste en des choses intimement liéesainsi l’art, la littérature, quelques philosophes
et puis ma pratique, tout cela ne forme qu’un pour moi,
c’est de la nourriture intime,
je les ingère, ils me font vivre, évoluer, m’épanouirle reste, tout ce qui reste à fleur de carapace,
n’a pas grand intérêt11 novembre 2018 à 0 h 23 min #31615bzoParticipantcomme j’ai été entraîné loin encore ce soir,
tellement loin
mais tellement loin,
dans ma chair, il y a des galaxies lointaines,
des galaxies lointaines à des années-lumière dans ma chairje me suis laissé dériver par mes caresses, par mon corps en mode liane lascive,
j’étais dans le fond d’un canoë, chaque mouvement de rein, chaque contraction
m’entraînait toujours plus loin,
ici il n’y a plus que de la volupté, de l’extase,
des courbes sensuelles qui nagent lentement qui emplissent le cerveau, le corps, l’âmecher @epicture,
je te remercie d’avoir mis en avant cette phrase sur un phénomène de libération
que je ressentais en moi
car c’est tellement cela, de soir en soir
il y a quelque chose qui se libère de plus en plus en moi,
toi tu appelles cela la vie,
moi, j’appelle cela le féminin en moi,
mais les forces vives de la vie, les forces les plus secrètes en nous, en toute chose vivante,
sont peut-être juste fémininesquoi qu’il en soit, cela se libère et c’est tellement bon à ressentir,
c’est comme si des vannes s’ouvraient, des digues s’évanouissaient,
libérant de flots de volupté, de sensualité, libérant mon corps, libérant mes mouvements, mes gestes,
c’est une danse tellement sensuelle en moi, une danse de vie,
un chant tellement somptueusement lascif et libératoire,
une célébration dans ma chair, un rut immense et généralisé de toutes mes cellules,
un tam-tam orgasmique,
extase et volupté, comme ces deux mots me vont,
ils me vont comme un gant,
autant que l’expression, se faire l’amourje vous embrasse,
que votre nuit soit lubrique et déchaînée11 novembre 2018 à 8 h 15 min #31617EpictureParticipanttoi tu appelles cela la vie,
moi, j’appelle cela le féminin en moi,
mais les forces vives de la vie, les forces les plus secrètes en nous, en toute chose vivante,
sont peut-être juste fémininesquoi qu’il en soit, cela se libère et c’est tellement bon à ressentir,
c’est comme si des vannes s’ouvraient, des digues s’évanouissaient,
libérant de flots de volupté, de sensualité, libérant mon corps, libérant mes mouvements, mes gestes,
c’est une danse tellement sensuelle en moi, une danse de vie,Voilà @bzo !! Tu resumes ici brillamment l’essence de ma quête !
La notion de féminin ou de vie, peuvent a un certain moment jouer un role moteur, car rassurant pour notre esprit, mais ensuite, ils sont autant de mots qui agissent comme des digues devant le flux, la vague, qui nous ubmerge. Accepter d’être submergé, va a l’encontre de la nature même de l’esprit. C’est donc un travail de funambule pour être submergé sans perdre l’équilibre. Toute la difficulté est là.
11 novembre 2018 à 10 h 23 min #31619bzoParticipantAccepter d’être submergé, va a l’encontre de la nature même de l’esprit. C’est donc un travail de funambule pour être submergé sans perdre l’équilibre. Toute la difficulté est là.
il faut faire confiance à ce flot, se laisser totalement entraîner sans arrière-pensée,
lever toutes les défenses, n’opposer aucune résistance,
alors on est submergé à pleine puissance
et un délicieux équilibre s’établit de lui-même genre bouchon dansant sur les flotstu n’as pas à essayer de garder l’équilibre,
tu as juste à tout lâcher sans réserve, à tout laisser se desceller11 novembre 2018 à 13 h 29 min #31621EpictureParticipanttu n’as pas à essayer de garder l’équilibre,
tu as juste à tout lâcher sans réserve, à tout laisser se descellerJe m’y emploie !
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