30 sujets de 691 à 720 (sur un total de 739)
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  • #35406
    bzo
    Participant

    il y a un point dans votre parcours
    où le sexe avec vous-même devient une réalité, où vous le vivez

    vous ne vous rendez plus compte que vous êtes tout seul,
    vous vous rendez compte juste que vous êtes en train de faire l’amour

    vous ne vous rendez plus compte que vous êtes un homme,
    vous n’avez plus de sexe, vous avez les deux,
    vous bougez comme si vous aviez les deux sexes,
    vous ressentez comme si vous aviez les deux sexes

    quelque chose en vous est en train de faire l’amour,
    votre corps est utilisé pour cela,
    tout votre être est utilisé pour cela,
    je l’appelle sexe tout seul
    mais on pourrait aussi qualifier ce que je vis
    d’expérience extrême de transcendance, de transe sexuelle, à caractère chamanique ,
    enfin quelque chose comme cela, chacun y mettra les mots qu’il veut
    je m’en fous au fond,
    l’important pour moi, c’est d’être capable de le vivre avec cette totale intensité
    où désormais toutes les forces au fond de moi, se libèrent,
    l’important pour moi, c’est d’être capable de vivre ces moments incroyables, cette expérience totale,
    avec cette sensation sublime de communion dans la chair

    #35407
    bzo
    Participant

    et voilà les invités sont partis,
    passé l’après-midi et le début de soirée avec des gens,
    là tout seul, j’ai repris mes activités habituelles,
    comme c’est bon de voir que tout est encore là, que cela ne s’est pas enfui de moi,
    que ces moments si spéciaux, si précieux sont à ma portée instantanément,
    que je n’ai pas rêvé

    #35408
    bzo
    Participant

    il s’agit donc pas juste de se laisser porter par le désir dans sa chair
    mais de le faire en étroite complicité, en étroit dialogue
    avec les énergies montant de nos profondeurs

    le désir me bouge, les énergies dictent le rythme

    #35409
    bzo
    Participant

    ah ces premiers moments de retour à la maison après une journée au boulot
    où je me dénude et puis mes cuisses commencent leur manège avec mes bijoux de famille,
    toute cette ouate chaude, douce, caressante qui envahit mon bassin,
    comme c’est ineffablement bon, comme c’est irrésistiblement bon

    mourir de plaisir un jour, si c’était possible, je signerais tout de suite,
    quel autre manière de s’éteindre, de s’éloigner de ce corps,
    est plus digne d’un libertin?

    #35410
    bzo
    Participant

    comme c’est délicieux de sentir les larmes de bonheur de son sexe,
    sentir ces petites gouttes claires humidifier mon bas-ventre, mes genoux,
    rien à voir avec le gros crachat laiteux, tempétueux et bref,
    juste ces perles de cristal qui apparaissent tranquillement goutte après goutte,
    montant de l’urètre, descendant la chair rosâtre du gland,
    vont s’enfouir dans le buisson des poils ou sur la cuisse

    il y a des jours où cela n’arrête pas, une vraie petite fuite, quelqu’un a mal refermer le robinet,
    non, c’est juste le bonheur qui étreint cette chair,
    qui déborde , qui déborde en larmes de reconnaissance

    perles de rosée de mes entrailles,
    matin calme de mon désir,
    soleil glorieux de mon amour

    #35411
    bzo
    Participant

    je profite de chaque instant de libre,
    l’eau dans la bouilloire est en train de se réchauffer?
    cela me fait au bas mot, une plage de quarante cinq secondes,
    je m’appuie contre un meuble de cuisine, je laisse aller ma tête en arrière,
    mon peignoir s’entrouvre, je commence à me caresser, à rapprocher mes cuisses de mes parties,
    cela part instantanément, je suis directement empli de la tête aux pieds de la chaleur soyeuse, des frissons

    o ces moments de lascivité et de volupté dans ma chair,
    cette extraordinaire intensité, ce nectar ineffable qui se déverse partout en moi,
    cette sublime sensation de devenir libre et de voler comme un oiseau dans sa chair,
    c’est mieux que n’importe quelle drogue

    #35412
    bzo
    Participant

    je ne me lasse pas d’écrire à propos de ces premiers moments de volupté,
    de retour à la maison après une journée au boulot

    ce sont toujours des moments uniques, des moments incroyables,
    tellement ma chair semble s’imbiber de toute cette ouate douce, chaude, caressante, en expansion
    comme un lit de torrent desséché qui retrouve son liquide favori

    mes mains se déplacent lentement, doucement , sur ma peau,
    en épousent chaque contour,
    mon bassin, plein directement de langueur, plein de lascivité, rien que d’onduler
    et puis mes cuisses… well… mes cuisses,
    elles vont se presser, se frotter, contre mes roubignolles
    qui directement s’enflamment d’un feu tellement doux, tellement contagieux

    comme ce plaisir est magique, comme ce plaisir est ineffable,
    comme il emplit mon quotidien, dès que je suis à la maison,
    comme il le rend magique, comme il le rend unique

    ma chair, mon pays natal, mon nid aux miracles,
    contrée aux mille sortilèges,
    je ne me lasse pas de t’explorer

    #35414
    bzo
    Participant

    la qualité des sensations,
    c’est-à-dire la richesse de leurs nuances, leur finesse, leur diversité, leur variété,
    a comme un halo dans notre chair
    qui se développe de plus en plus, au fur et à mesure que l’on progresse dans notre voie

    je parle d’une sensation d’éblouissement,
    on est ébloui, ému jusqu’au fond de l’âme, par la beauté de ce que l’on est en train de vivre,
    par la beauté de ce qui est en train de se passer en nous,
    la volupté peut acquérir une telle pureté cristalline,
    notre chair comme vibrant de lumière dans une chaleur ondoyante

    des moments aussi où l’on atteint une telle teneur de légèreté et de plénitude,
    que notre coeur semble le calme battement d’une aile géante dans la pureté d’un ciel souverain,
    on a glissé dans la grâce du moment,
    le temps un instant se repose en nous,
    l’amour nu pulse comme un coeur tranquille de réacteur dans nos veines

    c’est juste nous, là, tout entier, exposé sans fards, sans frontières et sans tabous,
    baignant dans la fontaine de jouvence de nos énergies les plus secrètes,
    tout entièrement homme, tout entièrement femme

    #35416
    bzo
    Participant

    l’orgasme vient toujours ces derniers temps
    comme un extraordinaire bouquet dans ma chair,
    un bouquet de tendre feu, un bouquet de lumière chaude,
    une fontaine de vie jaillissant de mes entrailles,
    peuplant ma chair de myriades de gouttes irisées

    pas une cellule de mon être
    qui n’est pas entraîné irrésistiblement sur ce toboggan vers le haut,
    le monde devient un village instantané,
    habité de rires, de chants et de danse, peuplé de vieilles connaissances,
    un mirage merveilleux dans le désert qui ensorcelle un instant ma chair

    #35417
    bzo
    Participant

    il y a moyen d’éveiller ce corps, de le faire carburer à ses énergies les plus secrètes
    d’une façon tellement totale, tellement incroyable

    flamber dans l’instant d’un feu doux et à la fois violent, aux mille nuances ineffables,
    rendre incandescente, cette chair

    #35418
    bzo
    Participant

    à la maison, ma pratique est constante, je pratique toujours plus ou moins,
    en touillant la soupe, en pendant le linge, simplement me déplaçant,
    je me débrouille toujours pour ajouter à ces occupations triviales,
    au moins un peu de miel chaud, frissonnant, caressant, dans mon bassin,
    il me suffit de serrer un peu les cuisses autour de mon appareil,
    de bouger un peu, d’y ajouter quelques contractions,
    en marchant, juste serrer les cuisses , est déjà suffisant

    c’est un peu acrobatique parfois,
    quand je suis sur mon escabeau à pendre du linge sur les fils en hauteur
    ou alors un peu compliqué, par exemple quand je suis en train de presser des oranges,
    que je continue mon action malgré mes yeux qui se sont refermés
    pour goûter à ce qui passe dans mon corps, les délices qui s’y éveillent,
    alors je fonctionne un peu en mode multi-tâche,
    une partie de moi essayant de se concentrer sur les oranges,
    le pressoir à agrumes professionnel ultra-puissant,
    il vaut mieux ne pas égarer les doigts sur la partie qui tourne, cela fait mal
    et puis le jus, c’est préférable qu’il atterrisse bien dans le verre à cet effet
    et puis mon bassin où je fais monter des contractions,
    où mes cuisses et mes bijoux de famille sont serrés les uns contre les autres savoureusement,
    malaxage, frottements, pressions de toutes sortes, au programme,
    j’essaie de me concentrer sur les deux,
    alternant le point de mon focus un peu comme un acrobate en train d’exécuter un numéro de cirque

    être accompagné de sensations riches, intenses, dans tout le corps, comme cela des heures durant,
    m’est devenu tellement naturel,
    les gémissements et les râles de plaisir sont une musique douce pour mes oreilles,
    à la campagne il y a le chant des oiseaux,
    chez moi il y a les constantes manifestations sonores de mes entrailles
    qui viennent peupler le silence

    le dialogue avec ma chair, c’est ainsi que j’aime définir ma pratique,
    ce dialogue intime, caressant, avec mes profondeurs,
    ces montées comme une fontaine magique, de mes énergies vitales,
    ces explosions de passion débridées tournées vers ma chair,
    flamber dans l’incandescence du moment,
    brûler de la plus pure flamme dans l’instant

    délier ce corps de tous ses tabous, de toutes ses frontières,
    faire éclater les limites de notre identité sexuelle,
    révéler tout le potentiel masculin et féminin de cette chair,
    s’éveiller à soi-même,
    s’éveiller au mystère que nous portons dans nos abysses
    être totalement incandescent quelques instants,
    ému jusqu’aux larmes de la somptuosité de ce qui se passe en nous parfois

    #35419
    bzo
    Participant

    je vais désormais retourner vers le lit plus souvent

    après avoir pratiqué des semaines durant en position debout quasi exclusivement,
    m’être délecté de la totale liberté de mouvements et de gestes ainsi,
    comme si le désir nous entraînait sans freins dans toutes les directions,
    appris aussi à me synchroniser beaucoup mieux à mes énergies vitales,
    un dialogue au plus près désormais

    je me suis aussi heurté aux limites de la position debout,
    à savoir que cela restera toujours des micro-séances,
    même si la durée peut parfois, régulièrement même, se prolonger jusqu’à une quinzaine de minutes,
    cela restera toujours des micro-séances

    les lents décollages qui ont besoin de durée, ne sont pas possibles en position debout,
    contrairement à ce que j’ai cru à un moment donné,
    pour cela il faut retourner vers la surface horizontale d’un lit
    où le poids du corps est annulé,
    où il n’y a plus cette liberté de mouvements incroyable, certes
    mais on peut vivre ces félicités au long cours en soi-même
    qui nous déposent sur des rivages tellement extraordinaires parfois

    mais j’ai tellement appris debout,
    temps d’injecter tout cela dans la pratique reine
    et de goûter à des sensations encore plus exquises,
    à des cimes encore plus vertigineuses

    #35441
    bzo
    Participant

    ma séance au lit a accueilli avec ravissement
    mes nouvelles capacités à me synchroniser avec mes énergies des profondeurs,
    à être tellement plus à leur écoute
    mais elle m’a aussi envoyé un message très clair
    qui a été reçu cinq sur cinq par moi:
    “plus de prostate, tu as complètement perdu la voie de la prostate,
    il m’en faut plus, beaucoup plus que ce qu’il y a pour le moment”

    je me suis immédiatement appliqué, plus de prostate, beaucoup plus de prostate,
    des lentes contractions maintenues, maintenues, maintenues,
    oh comme j’aime tout cela, c’est devenu tellement, tellement, tellement,
    tellement tellement

    seul problème, je n’ai plus aucune envie d’aller vers d’autres pour du sexe,
    je suis trop bien comme je suis,
    c’est devenu tellement incandescent, tellement sans limites

    #35447
    bzo
    Participant

    plus jamais je ne pratiquerai comme cela d’une seule manière exclusivement
    comme je l’ai fait pendant plusieurs semaines, rien qu’en position debout

    la diversification enrichit, il y a de l’émulation,
    les progrès qu’on fait dans une manière peuvent être appliquées dans les autres, etc

    pourquoi j’écris cela?
    parce qu’en me remettant au lit, directement il m’est apparu sans l’ombre d’une hésitation
    que ma pratique manquait de prostate,
    qu’il y avait un déséquilibre,
    j’ai tout de suite rééquilibré l’action

    et après quand j’ai refait en position debout,
    la mini-séance a tout de suite aussi bénéficié de cet rééquilibrage,
    j’ai bien senti que si je faisais du sur-place depuis quelques jours,
    c’était à cause de cela

    la conclusion est simple à tirer,
    sans se disperser mais en diversifiant intelligemment sa pratique,
    on avance plus vite,
    les progrès qu’on fait dans une façon de faire, rejaillissent directement sur les autres,
    il y a de l’émulation, du dialogue entre les différentes façons de pratiquer

    bref, tout bénéfice,
    sans compter qu’on risque moins de s’enfermer dans une routine,
    qu’on varie les sensations

    #35449
    bzo
    Participant

    ah depuis que j’ai fait ce rééquilibrage, couché, debout, assis, vautré,
    plus de prostate donc,
    je n’arrête plus d’orgasmer

    des orgasmes interminables, cela me prend dans le bassin,
    c’est comme s’il était envahi de lave
    puis cela déborde de tous les côtés,
    au fur et à mesure tout mon corps en est envahi
    puis cela semble se mettre à circuler lentement en circuit fermé partout,
    cela tourne lentement comme une soupe qu’on touille,
    une chaleur duveteuse, dense qui tourne partout en moi en maelstrom
    des pieds à la tête

    divin, absolument divin, c’est ce que j’appelle vivre,
    ah purée, quels moments glorieux

    #35450
    bzo
    Participant

    j’avais déjà trouvé cette clef vers des orgasmes à volonté, il y a quelques mois, je me souviens,
    j’avais écrit dessus avec enthousiasme
    puis je l’avais perdu dès le lendemain

    je l’avais perdu tout simplement parce qu’à l’époque,
    je n’avais perçu qu’une partie de cette clef,
    la contraction sur-puissante maintenue plus ou moins longuement
    mais je ne m’étais pas rendu compte que ce n’était que la moitié de la recette

    l’autre partie, j’ai été capable hier de la percevoir, de m’en rendre compte aussi,
    de l’identifier hier
    et donc ainsi ce matin, en me réveillant ,
    j’ai pu obtenir en quelques secondes un délicieux orgasme

    cette autre partie, c’est faire monter avec un puissant coup de pompe mes énergies vitales,
    et de faire s’unir cette forte contraction maintenue avec ce flot d’énergie jaillissant,
    des épousailles entre eux donc,
    que les énergies et la contraction s’enlacent , s’unissent, se mêlent, s’entremêlent

    comme ces orgasmes sont à la fois puissant et doux,
    l’association de ces deux adjectifs revient aussi régulièrement chez moi,
    je ne peux pas faire autrement,
    cette douceur est tellement puissante,
    cette puissance qui passe en moi, est tellement tellement douce,
    j’en ai des frissons partout rien que d’y penser

    quand tout cela passe en vous comme un torrent calme, majestueux,
    que vous en êtes imbibé de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de votre être ,
    vous faites partie du flux,
    vous faites partie d’un flux secret qui coule depuis toujours,
    une chaleur divine, dense, intemporelle,
    un frottement de tout votre être, tellement caressant, tellement soyeux,
    que votre âme ravie monte monte monte
    comme un oiseau dans le ciel

    #35451
    bzo
    Participant

    maintenant il s’agit d’intégrer cela à ma pratique
    et ne pas juste provoquer des orgasmes les uns après les autres,
    quoique…
    hum, c’est bon aussi, ces chapelets d’orgasmes qui se suivent en rang serré

    bon, cela viendra, je ne me mets aucune pression,
    dégustons cette nouveauté à pleines dents,
    n’ayons pas mauvaise conscience de s’en bâfrer pour l’instant

    #35454
    bzo
    Participant

    je viens seulement, il y a quelques minutes, de retrouver la même qualité de contraction
    que hier soir,
    ce matin, je l’avais encore,
    puisqu’ à peine réveillé, en quelques mouvements j’avais obtenu un délicieux orgasme

    mais là rentré du boulot,
    c’est comme si je n’étais plus tout à fait accordé,
    j’ai eu d’excellents moments malgré tout, là n’est pas la question,
    heureusement je n’en suis plus à ce stade où le plaisir fait défaut
    mais il manquait cette facilité à faire monter la jouissance avec une fluidité extraordinaire
    à tout bout de champ

    mais depuis quelques instants, c’est comme si j’étais à nouveau au diapason,
    je serre juste ce qu’il faut, je maintiens la contraction
    et le plaisir m’envahit, de plus en plus dense, de plus en plus lumineux, soyeux,
    ma tête se remplit de feux d’artifice,
    de ma bouche s’échappe en continu un râle de plus en plus imbibé de la sensation ineffable qui m’envahit,
    comme j’aime avoir les oreilles aussi envahies de mon plaisir,
    j’ai l’impression que tout mon corps n’est plus qu’une immense partouze,
    cela baise de tous les côtés,
    comme c’est intense, comme c’est doux, comme c’est caressant,
    partout en moi

    cette chair et moi, on a encore passé une journée dans la vaste ville,
    a faire des conneries car programmer, analyser des logiciels ,
    comme 99% des activités humaines, c’est de la vaste foutaise,
    on a perdu de vue ce qu’il y a d’essentiel ici-bas, depuis bien longtemps,
    moi au fond, il n’y a pas grand chose qui m’intéresse vraiment,
    l’art, la littérature, bien manger et le plaisir de la chair,
    le yoga aussi, oh comme je l’ai aimé mais hélas je ne peux plus,
    la nature aussi, être ébahi, ravi par elle, me sentir comme fondre à elle,
    au fond il n’y a les choses à qui on peut s’unir, qui offrent de la communion intime,
    qui m’émeuvent de fond en comble, qui font décoller mon âme, qui m’intéressent

    alors le soir, le cheval et son cavalier ont bien couru,
    temps de partager un susucre, nous nous envoyons dans la stratosphère,
    ma chair et moi

    #35457
    bzo
    Participant

    mes couilles, mon sexe, entre mes cuisses, sans cesse pressés, frottés, malaxés,
    forment un paquet tellement chaud, tellement doux, tellement soyeux,
    ils semblent irradier des vibrations de chaleur frissonnante,
    c’est comme un nid chaud, un nid vivant de duvet et d’ailes caressantes, entre mes jambes

    et puis à tout instant de la séance,
    cette sensation de traire, de traire ce paquet entre mes jambes,
    d’en tirer un nectar tellement ineffable, qui emplit mon bassin,
    puis tout mon corps

    comme leur complicité, est devenue totale, à mes jeux,
    ce appareil génital initialement destiné uniquement à obtenir des sensations en se raidissant, en se gorgeant de sang,
    désormais chaque soir des heures durant, se laisse traire comme un pis,
    laissant échapper un nectar tellement voluptueux, tellement langoureux

    #35458
    bzo
    Participant

    le stade où je provoque des orgasmes à tout bout de champ, est passé,
    j’apprends à utiliser mon joujou avec plus de sophistication

    pas avoir peur de faire des contractions puissantes, ultra-puissantes même,
    si mon petit paquet exsudant la volupté grâce à mes cuisses,
    est une éponge imbibée de nectar qu’il suffit de presser,
    des pressions très fortes vont en libérer plus,
    cependant bien sûr de la progressivité, des variations de ces pressions,
    construire un crescendo pour décoller encore plus haut, encore plus longtemps,
    est plus intéressant sur la durée

    ne pas juste dès le premier instant, provoquer orgasme sur orgasme,
    cela peut être agréable de temps à autre, bien sûr,
    mais au fil des jours, il est plus intéressant d’obtenir des effets plus riches, plus variés
    et être capable d’obtenir grâce à une utilisation plus nuancée, plus progressive,
    faisant monter la tension sexuelle plus fort sur la durée

    #35460
    bzo
    Participant

    la seule bonne technique est celle qui permet de libérer toujours plus les énergies

    #35462
    bzo
    Participant

    ces délicieuses tempêtes dans la chair, les sentir passer en soi,
    tout notre être est comme les branches et les feuilles d’un arbre secoué par le vent

    à première vue, cela ne semble que chaos et forces erratiques à l’oeuvre
    mais si on prend la peine d’y regarder de plus près,
    on se rend compte qu’il y a une totale fluidité,
    une harmonie sauvage à la fois puissante et douce
    qui agite tout notre être, dans la chair et dans l’impalpable

    #35463
    bzo
    Participant

    j’étais en train de regarder un documentaire sur un peintre que j’aime bien, Francis Bacon,
    quand j’eu une brusque envie au creux des reins

    je mets en pause le film sur mon ordinateur,
    je me lève, abaisse mon sous-vêtement chauffant, collant dans lequel j’évolue à la maison pour l’instant,
    il fait trop froid pour être encore nu,
    je n’arrive pas à obtenir des températures dans mon appart qui le permettrait
    malgré que j’ai particulièrement soigné l’isolation,
    je glisse ma main droite sous le tissu pour aller caresser ma poitrine, j’agrippe un sein
    tandis que mes cuisses libérées, à l’air libre, se serrent contre mes roubignolles, mon pénis flasque

    je suis directement envahi de la tête aux pieds de soie chaude, frissonnante,
    je reste ainsi sans bouger quelques instants,
    dégustant jusqu’à la dernière goutte cette première vague

    je me mets à onduler un peu, lentement, sur place,
    le jeu de mes cuisses avec mes parties commence,
    un tango sensuel, un dialogue érotique,
    comme c’est divin, ma chair est envahi d’une telle douceur ineffable,
    cela parait irréel tellement c’est bon,
    je ne sais pas comment je fais pour ne pas hurler sans cesse tellement c’est sublime ce que je ressens

    j’appuie de plus en plus fort en maintenant la contraction,
    j’ai envie d’un orgasme, j’ai envie de fondre, de me fondre à l’univers dans l’invisible
    il arrive bientôt,
    une densité chaude de plus en plus présente dans mon bassin, comme un corps étranger qui grandit,
    masse se déployant, incroyablement douce, caressante, poussant en moi,
    me happant, m’incorporant, incorporant ma chair , happant ma chair,
    m’incluant au fur et à mesure qu’elle progresse,
    se densifiant toujours plus,
    tout en se répandant comme une lente vague de raz de marée dans toutes les directions

    en quelques instants mon corps est envahi,
    tout mon être semble fondre comme un bonhomme de neige soumis à un rayonnement intense,
    divine sensation de fondre, de fondre à l’univers, de se répandre dans l’univers,
    c’est cela, ainsi habité, ainsi colonisé, j’ai l’impression un moment
    d’avoir la même densité que la pierre, que la terre, que les océans,
    quelque chose de lourd, de très lourd, avec de la lave dedans, de la lave bouillonnant très lentement,
    tournant et tournant imperceptiblement,
    un touillage engagé depuis la nuit des temps
    qui tourne en toute chose et que je perçois en moi aussi pour quelques instants,
    je fais partie du monde végétal, je fais partie du monde minéral, je fais partie du monde animal,
    moi aussi, petit atome insignifiant désormais,
    tournant avec tout le reste, sur un axe invisible,
    depuis toujours,
    pour toujours

    #35464
    bzo
    Participant

    j’aime tellement cette sexualité que je me suis construite, que je me suis bâtie,
    faisant fi de mon identité sexuelle, faisant fi de tout tabou de genre, de tout frontière de genre,
    juste suivant mon désir,
    osant tout ce que le désir m’inspire,
    me laissant m’entraîner

    la façon dont mon corps peu à peu a répondu à toutes mes questionnements,
    à toutes mes audaces, à tous mes balbutiements,
    la façon dont ce corps est devenu mon complice

    la façon dont ce plaisir m’entraîne toujours plus loin dans l’ineffable, dans le voluptueux,
    dans le caressant, dans le frémissant, dans l’ondoyant, dans l’onduleux, dans l’ondulant,
    dans les arabesques soyeuses et chaudes,
    la soie est devenue mon royaume, mon royaume de vagues, langoureuse soie vague après vague,
    gorges profondes de nectar chaud, jungles de lianes lascives

    mes deux sexes en moi, collés l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, se pressant, se frottant,
    oh ce va et vient entre mes reins,
    comme c’est bon d’être des deux côtés du dard,
    d’être à la fois la jument et l’étalon

    #35471
    bzo
    Participant

    je viens de me commander un gros chauffage d’appoint sur Amazon, il va arriver vendredi,
    pour l’instant, je ne parviens pas à obtenir plus de 20,21° avec mon chauffage central à fond
    mais moi, j’ai envie de pouvoir continuer à vivre à poil chez moi,
    avec tout mon corps nu offert à ma lubricité, à ma convoitise sans limites

    pour pouvoir m’adonner à mes jeux lascifs sans restrictions, il me faut au moins 25°
    j’en suis loin pour le moment,
    je ne peux même pas pratiquer au lit sans devoir tirer la couverture sur moi sinon je grelotte,
    cela me gêne fortement dans mes mouvements, cela gâche en fait complètement l’action

    je me suis commandé un super modèle (un chauffage, pas un mec…) ,
    on peut même programmer l’heure de mise en route,
    ainsi quand j’arriverai chez moi, il se sera mis en route une demie heure avant, il fera déjà chaud,
    hop comme en été, en deux temps, trois mouvements, je serais à poil
    et prêt aux plaisirs de la chair

    il a un mode automatique, on lui indique la température qu’on veut,
    une fois qu’il l’a atteint, il se coupe, il se remet en route quand cela descend,
    j’ai hâte de voir la bête fonctionner chez moi,
    il deviendra un allié précieux de ma luxure si tout va comme je l’espère

    il me sera livré sur mon lieu de travail, 20 kg tout de même,
    va falloir le ramener chez moi,
    même en prenant le métro,
    cela me fera quelques centaines de mètres à pied,
    j’ai plus l’habitude faire la mule comme cela, moi,
    c’est mon dos qui va être à la fête et mon genou aussi,
    vingt dieu de biquette

    #35472
    bzo
    Participant

    le chemin du plaisir
    est un chemin de révélation,
    de révélation à soi-même

    on se découvre,
    on se découvre inconnu à soi-même,
    plus riche, plus mystérieux,
    capable d’incandescence,
    capable d’incandescence à un point inouï

    on découvre que les mystères du monde
    sont en nous aussi,
    que la beauté, que la douce, la sauvage harmonie de ce monde,
    sont en nous aussi,
    qui nous révèle un instant à nous-même dans toute notre splendeur

    on est petit,
    on est devenu tout petit en grandissant,
    on a grandi en s’enfermant dans toutes sortes de frontières
    mais la grandeur est toujours là en nous,
    le palais est toujours en nous,
    le son et lumière est toujours en nous

    ce qui se révèle à nous, c’est cela,
    c’est qu’on est grand, qu’on a été grand et qu’on sera toujours grand,
    que la grandeur est quelque part en nous,
    intacte, pure, décisive,
    inflexiblement en nous
    comme une monture sur une prairie paissant tranquillement,
    prête au galop,
    prête à l’amour,
    prête au grand vent dans la crinière,
    prête à un dialogue murmuré dans notre chair
    pour nous retrouver un instant,
    entier, intact,
    comme au premier jour,
    comme au dernier jour,
    délié, uni

    #35473
    bzo
    Participant

    je n’ai plus de sexe dès que je commence à pratiquer,
    j’ai les deux

    #35476
    bzo
    Participant

    dans la cuisine, je baisse mon collant chauffant,
    je m’appuie un peu en arrière contre le plan de travail,
    les deux mains aussi dessus, un peu écartées, pour bien me stabiliser
    tandis que je ferme les yeux et que je laisse aller ma tête aussi vers l’arrière,
    que je me relâche complètement ainsi dans cette posture,
    une part de moi semble s’offrir, prête à se laisser prendre,
    prête à se laisser pénétrer, prête à se laisser manipuler, prête à se laisser emporter

    je commence à rouler comme de la bonne pâte à pain mes génitaux entre mes cuisses,
    mes couilles roulent comme des billes,
    elles sont tellement douces, tellement feutrées,
    une chaleur rayonnante en émane de plus en plus,
    quelle langueur, quelle ivresse divine, immédiatement partout en moi,
    les mains ne bougent pas, je prends bien appui dessus,
    le reste de mon corps s’est tellement relâché, est en train de fondre,
    j’ondule un peu, mon bassin chaloupe lascivement

    comme c’est bon ainsi, les yeux fermés, je sens tellement les vagues soyeuses, chaudes, passer en moi,
    à chaque contraction, à chaque pression, à chaque frottement, de mes cuisses,
    il y en a une qui naît, qui va rejoindre les autres,
    elles se dispersent à la queue leu leu, les unes après les autres,
    vont porter la bonne parole dans les cellules les plus éloignées,
    la bonne parole de la volupté,
    la bonne parole d’une félicité ineffable dans la chair

    comme ce plaisir fait part de ma vie désormais,
    je mange, je bois, je respire, je baigne dans la luxure,
    cette sensation de faire l’amour tout seul,
    on se sent magicien, faiseur de miracles, d’être capable de faire des choses pareilles,
    cela doit être bizarre à voir,
    je dois être sacrément détraqué, sacrément tordu, quelque part, je me dis par moments,
    mais c’est tellement bon, c’est tellement irrésistiblement bon,
    comment y résister

    #35477
    bzo
    Participant

    le plaisir me traverse vraiment comme un torrent sauvage par moments,
    cela frotte de tous les côtés en moi,
    je deviens une crécelle à gémissements tournant à plein régime,
    la jouissance ne me lâche plus,
    elle a planté ses crocs en moi, cela peut durer de longues minutes

    je fais corps avec le plaisir, corps à corps avec le plaisir,
    comme un surfeur embarqué sur une vague,
    il s’est installé dans ma chair, comme un roi qui s’est installé sur son trône,
    je sens son sceptre dans mes entrailles qui va et qui vient erratiquement,
    c’est comme un nuage de vibrations chaudes,
    un essaim de vibrations tournoyant, un nuage d’étourneaux dans le ciel,
    quelle sublime harmonie dans le mouvement zigzaguant,
    arabesques langoureuses dans mon ventre

    c’est de la pure musique qui monte des abysses,
    des flots de notes qui s’élancent vers le ciel,
    le soleil couchant comme une immense main dorée,
    paume douce et caressante, accueillante,
    immortel, éphémère, invisible, filet de vie

    jaillir et retourner à la terre, un instant

    #35483
    bzo
    Participant

    amazon a eu la bonne idée de me livrer avec un jour d’avance le radiateur d’appoint,
    il est là derrière moi, silencieux, chaud bouillant
    et je suis à nouveau à poil chez moi

    cela faisait un certain temps, c’est étonnant à quel point c’est tout de suite plus puissant
    comme si avec toute la peau de mon corps, à l’air libre,
    quelque chose circulait plus facilement en moi
    et aussi autour de moi, dans ma proximité immédiate

    cela peut paraître étrange ce genre d’affirmation
    mais j’ai senti très nettement comme un échange subtil avec le vide environnant autour de moi,
    déjà tout mon corps s’exprimait plus aisément, c’était frappant,
    l’air environnant semblait comme une caresse par moments
    avec toute ma peau à l’air libre et elle semblait électrisée

    c’est curieux, fascinant,
    je vais étudier la question de plus près,
    observer ce aspect, si j’ai juste rêvé, imaginé des choses
    ou s’il se passe vraiment quelque chose de spécial ainsi que je n’avais pas encore remarqué
    mais qui là, du fait que j’ai du me couvrir tout un temps,
    a frappé mon attention

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