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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 56)
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  • #33920
    Epicture
    Participant

    J’ouvre ce sujet pour parler de mes expériences en matière de pratique des techniques développées par Mantak Chia dans son livre : l’énergie sexuelle masculine, ou l’homme multi-orgasmique.
    Il ne faut pas voir cela comme une concurrence faite au massage prostatique dans la mesure où il n’est jamais question ici de l’usage d’un masseur prostatique. Non, il s’agit d’une pratique qui peut être complémentaire, et qui peut même, en tous cas pour moi, venir accélérer le mouvement, sur le cheminement du massage prostatique, vers le super O. Je suis en effet très lent, et la découverte de ces techniques m’a beaucoup aidé.
    Ces techniques font partie d’un ensemble philosophique Taoïste, dont la finalité est assez proche du tantrisme, mais les voies d’accès sensiblement différentes.
    On peut résumer, très grossièrement, et même au risque d’incompréhension, cette technique à de la masturbation améliorée. Je dis incompréhension parce que en définitive, elle n’est pas juste de la masturbation, elle est bien plus que cela. Mais il faut la confronter au terme “masturbation” parce que le lecteur novice fera ce parallèle et prendra le risque de s’en détourner car le mot “masturbation” est frappé du sceau de la pathologie compulsive. Ce qui fait toute la différence, qui est absolument essentielle pour partir sur de bonnes bases, c’est que cette technique ne vise pas l’éjaculation, contrairement à la masturbation. Elle vise l’augmentation et la maitrise de l’énergie sexuelle masculine.

    Je vais en rester là pour le moment car je me suis promis de ne pas faire de messages trop long, alors bon cheminement à tous !

    #33922
    bzo
    Participant

    car le mot « masturbation » est frappé du sceau de la pathologie compulsive

    elle est surtout frappé du sceau d’être le degré zéro du plaisir masculin,
    opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme

    #33925
    Epicture
    Participant

    elle est surtout frappé du sceau d’être le degré zéro du plaisir masculin,
    opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme

    Si tu lis bien ce que j’ai ecris, le mot masrurbation renvoi à ce degré zéro du plaisir masculin, mais le penis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.

    Tu as une façon d’affirmer des généralités qui ne sont pas tres respectueuses de tes lecteurs
    Mais merci pour ton intervention tres positive et constructive.

    Bon cheminement @bzo

    #33926
    Epicture
    Participant

    Faire de la masturbation le degré zéro du plaisir masculin, c’est méconnaitre le potentiel de son organe.
    Faire de cet organe un limitateur de plaisir prostatique c’est méconnaitre le lien qui uni ses organes génitaux à sa prostate.
    D’un simple point de vue anatomique, la prostate est totalement liée au pénis.
    Cependant, l’expérience montre comme le souligne Adam dans son article, que l’homme peut ressentir des orgasmes de nature et d’origine très différentes. En faire un classement comme le fait adam (avec réserves) entre les différents orgasmes, ou plaisirs, est une affaire personnelle, et ne peut en aucun cas déboucher sur une vérité que l’on peut sans risque de se tromper clamer sur les toits.

    Et il faut reconnaitre également que stimulation du gland, et stimulation de la prostate par voie anale (même en anerosless) ne font pas bon ménage : le plaisir du pénis prend le dessus sur celui de la prostate qui pourtant à un potentiel énorme. Mais c’est chacun selon sa sensibilité, son expérience, et ses conditions de vie : célibat, couple, famille, etc…

    Mais il faut, avant de commencer, comme je l’ai dit, confronter la pratique développée par Mantak Chia , à ce que représente dans son esprit la masturbation, car ces techniques peuvent facilement, pour un esprit faiblement ouvert, être assimilée à de la masturbation à visée éjaculatoire, juste pour se vider les couilles, et faire baisser la tension sexuelle.

    Même si ce n’était que cela, ce serait déjà pas mal. Combien d’homme font de leur femme un objet de vidage de couilles, plutôt qu’un sujet dont les désirs et les retenues, sont éminemment respectables ? Ceux-là feraient mieux de pratiquer la masturbation, et de lire l’homme multi orgasmique de Mantak chia.

    Donc, ce n’est pas que cela. Cela va beaucoup plus loin. En effet, contrairement à Freud, le taoïsme ne considère pas que la tension sexuelle soit néfaste, bien au contraire. La tension sexuelle ou le désir peut être excité, augmenté de façon importante sans qu’elle nécessite d’être libérée au sens freudien du terme. Plus la tension est élevée, plus elle donne accès au plaisir multi orgasmique via n’importe quelle partie du corps. En fait, il ne s’agit pas de conserver la tension, mais de l’utiliser pour faire circuler l’énergie en soi.
    Un homme avec “des couilles vides”, aura beaucoup plus de mal à faire circuler cette énergie. Les massages proposés par mantak Chia permettent de faire monter cette tension, et les techniques permettent de faire circuler l’énergie. Quand l’énergie circule, il n’y a pas de transformation de la tension en symptôme, comme le pense le freudisme. Au contraire, il y a atténuation et disparition des symptômes.
    Quand l’énergie circule, il y a plaisir…

    Bon cheminement à tous

    #33929
    Andraneros
    Modérateur

    @bzo je veux faire un rappel de l’expression qu’ @epicture utilisait dès septembre 2018 :

    « massage pénien non éjaculatoire »

    Il faisait clairement la différence entre la masturbation telle que tu la décris

     degré zéro du plaisir masculin, opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme

    et l’exercice qu’il commençait à pratiquer et pratique encore avec me semble-t-il un grand succès dans la voie de la maîtrise orgasmique. Je partage son opinion

    le pénis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.

    La séparation des stimulations externes du pénis et des stimulations internes de la prostate ne sont pas, à mon humble avis(« IMHO »), faites pour éliminer définitivement les unes ou les autres mais, plus prosaïquement, faites pour faciliter la découverte des effets des secondes pas des débutants malhabiles.

    Le Tantra comme le Tao me semble seulement dire que mieux l’homme contrôle ses éjaculations, mieux il vit dans tous les aspects de sa personnalité. @epicture l’explique bien mieux que moi. J’attends avec impatience la suite de ton retour d’expérience et apprécie au nom de nos amis qui te lisent sur leur téléphone ton effort de limiter la longueur de tes messages, effort que je ferai sans doute bien de suivre.

    Bon cheminement @epicture.

    #33930
    bzo
    Participant

    @epicture il ne faut tout de suite monter sur tes grands chevaux comme cela,
    je voulais juste souligner, cela n’avait peut-être pas grand intérêt
    et visiblement, cela a été mal interprété,
    qu’en général, le mot masturbation
    était synonyme de cette pratique tellement pauvre et tellement limitée,
    avec quelques coups de poignet, face à des images porno sur internet par exemple,
    de faire cracher le bâtonnet dressé

    le pénis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.

    clairement tu m’as jamais vraiment lu avec attention ou du moins plus depuis des longs mois
    car cela fait belle lurette que mes cuisses et mes parties génitales ont leur petit manège à eux en bas
    et que je bénéficie des ondes si incomparablement voluptueuses, émises par cette action
    et ne pourrait absolument pas m’en passer

    ce sont les contacts avec la main qui me posent plus de problème
    mais plus trop,
    j’en ai fais une pratique séparée où en conjugaison avec les contractions,
    ils m’offrent quelque chose de différent,
    quelque chose de moins fin, de moins varié et qui mène moins loin en définitive
    mais avec une explosivité, un plaisir au premier degré, beaucoup plus présents
    et des orgasmes nettement plus rapides et répétables à volonté

    cependant ce type de contact des doigts avec les parties,
    peut sans doute aussi être exploité de manière différente ,
    plus prolongée, avec plus de richesse dévoilée,
    avec des explorations dans des territoires plus lointains
    mais cela sort du cadre de mon intérêt
    car la prostate n’est plus assez présente dans ce genre de manipulations

    #33938
    Epicture
    Participant

    Il ne faut tout de suite monter sur tes grand chevaux comme cela

    Oui, je suis un peu agacé par ce dénigrement systématique de la masturbation et du pénis. Ton court message était clairement négatif.

    Les conseils que tu prodigues, et les méthodes que tu préconises ne fonctionnent pas sur moi, ce qui ne m’a pas empêché de les lire, de les respecter et d’y réagir fréquemment.

    Le traité d’aneros est suffisamment précis et suffisamment vague pour laisser chacun mener son propre cheminement, et nous sommes sur le terrain du plaisir prostatique, inégaux : certains parviennent en quelques séances a ce plaisir, d’autre ont besoin de plusieurs années. Mais ce n’est pour cela qu’ils sont dans l’erreur. Si l’on reprend, pour illustrer le massage prostatique, l’image de la conduite d’un véhicule utilisée par Adam dans son article, si tu vas vite tu n’apprécies pas le paysage de la même façon que si tu avances lentement, mais évidemment, tu fais chier celui qui est pressé.

    Personne ici ne préconise l’usage des méthodes proposées par Mantak Chia car elles ne visent pas (à première vue) le plaisir prostatique, ni ne proposent l’insertion d’un quelconque objet dans le rectum, mais elles ont eu sur moi un effet bénéfique. Si ça marche pour moi, peut être puis-je en faire bénéficier quelques pratiquants. C’est l’objet de ma démarche.

    Bon cheminement à toi @bzo

    #33941
    bzo
    Participant

    Oui, je suis un peu agacé par ce dénigrement systématique de la masturbation et du pénis.

    euh, tu es sérieusement de mauvaise foi, là

    je n’ai jamais dénigré les méthodes proposées par Mantak Chia
    mais apparemment tu veux absolument les assimiler à une masturbation de base,
    en quelques secondes, se secouer l’arbrisseau devant des images porno sur internet, par exemple,
    cette façon de s’offrir du plaisir, n’a pas beaucoup d’autre intérêt que de se vider les couilles
    et c’est vrai , je n’ai pas beaucoup de considération pour
    car c’est le degré zéro au niveau du plaisir qu’on peut tirer de son sexe

    et apparemment l’utilisation loin d’être mineure que je décris en long et en large
    de ma façon d’intégrer le pénis dans ma pratique,
    constamment impliqué du début de ma séance jusqu’à la fin
    malgré cela, tu écris que je dénigre le pénis.

    bon c’est ma dernière intervention par rapport à tes commentaires ici ou ailleurs

    basta

    #33943
    Epicture
    Participant

    B@bzo a ecris

    je n’ai jamais dénigré les méthodes proposées par Mantak Chia
    mais apparemment tu veux absolument les assimiler à une masturbation de base,
    en quelques secondes, se secouer l’arbrisseau devant des images porno sur internet, par exemple,


    @epicture
    a ecris

    ces techniques peuvent facilement, pour un esprit faiblement ouvert, être assimilée à de la masturbation à visée éjaculatoire, juste pour se vider les couilles, et faire baisser la tension sexuelle.

    Décidément on ne se comprendra jamais je crois que tu as raison, il vaut mieux en rester là.

    #34000
    Epicture
    Participant

    La masturbation, même à fin éjaculatoire ne doit être perçue comme une activité dégradante, bien au contraire.
    La masturbation ou le rapport sexuel avec éjaculation induit une période de retrait du désir, de l’érection, une mise en sommeil de l’énergie sexuelle. Il subsiste cependant toujours un résidu d’insatisfaction. Certes il est plus important après masturbation car le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine. Cette satisfaction de l’égo amplifie le sentiment d’apaisement. Mais il reste toujours cependant un résidu d’insatisfaction.
    Ce résidu, est le terreau de la naissance d’un nouveau désir, qui grandira jusqu’à nouvelle éjaculation.
    En effet cela peut représenter une activité, somme toute répétitive et rébarbative. Cela nuit d’ailleurs à l’amour dans le couple, et à la satisfaction sexuelle. Et à plus forte raison, cela nuit à l’image que se fait de lui-même celui qui se masturbe. Cela est renforcé par le sentiment de culpabilité qu’entretient les préjugés de notre société.
    Mais c’est de cette insatisfaction, et du constat de la répétitivité de ce cycle : désir => tension => stimulation => éjaculation/orgasme => rétractation , que peut naitre quelque chose de nouveau, et le désir de découvrir de nouveaux horizons. En cela la masturbation à visée éjaculatoire est bénéfique car elle prépare à la navigation dans d’autres contrées.
    Le nouvel horizon est celui qui va briser ce cycle. Comment ? Par la maitrise de l’éjaculation, qui vise l’absence d’éjaculation. Ainsi il n’y a plus de cycle, il n’y a que mouvement ascendant du désir, de l’excitation, de la stimulation, et de l’orgasme, sans période de retrait.
    Le corps envoie, à partir de la prostate (probablement) des vagues d’énergie sexuelle qui vont en s’amplifiant en puissance et en durée,. Le sexe peut se trouver en érection totale, les testicules remontés au maximum, le désir d’éjaculer est à son comble, mais la source de stimulation sait exactement quoi faire pour éviter l’éjaculation, et faire jaillir des vagues d’énergie sexuelle qui peu à peu se transforment en orgasme et font vaciller la conscience.
    Cependant, si éjaculation il y a, si le point de non-retour est dépassé, ce n’est pas grave, il faut l’accueillir avec bienveillance et plaisir, car cela reste un moment de plaisir. Le travail réalisé a permis de faire croitre légèrement l’énergie sexuelle qui reste. En allongeant la durée des stimulations, en parvenant à s’arrêter alors que l’excitation est haute, peu à peu le plaisir de ressentir cette énergie en soi surpassera le plaisir de l’éjaculation, et sa raréfaction deviendra une évidence.

    Bon cheminement à tous !

    #34097
    fidelio
    Participant

    @Epicture ta dernière intervention me pose des questions:

    – Quelle différence fais-tu entre la technique de Mantak Chia et ce que les anglophones appellent le “edging”, qui consiste simplement à se masturber et à se tenir le plus longtemps possible sur une crête de plaisir en tentant de ne pas aller à l’éjaculation ?

    – pourquoi dis-tu que la masturbation nuit au couple ? Cela va à l’encontre de ce que tous les médecins affirment aujourd’hui.

    “le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine” … je trouve ce constat très déprimant. What about love ?

    #34101
    Andraneros
    Modérateur

    Tes questions m’intéressent et, à mon avis, ont une portée bien plus large que celle que je leur vois dans ton message. Je vais donc leur apporter une longue réponse.

    Quelle différence fais-tu entre la technique de Mantak Chia et ce que les anglophones appellent le « edging »

    Le « edging » est une méthode de masturbation qui n’a aucune autre finalité que de faire durer la montée du plaisir avant le pic orgasmique et la fin de partie qu’il induit. Si cette pratique est conduite avec un état d’esprit expérimental et un réel effort d’observation, elle permet :
    • d’effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation ;
    • d’améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance.
    La technique Mantak Chia est utilisée dans un contexte différent puisque sa finalité est d’utiliser une masturbation contrôlée pour faire naître une forme d’énergie vitale que des exercices complémentaires vont faire circuler dans le corps pour irriguer celui-ci de ses bienfaits. Quand la circulation de cette forme d’énergie est maîtrisée l’éjaculation est naturellement mise de côté puisqu’elle n’est plus au programme. Dans ce cas la masturbation n’est qu’un outil au service d’une discipline dont la finalité va bien au-delà du seul contrôle de l’éjaculation et de l’amélioration de la jouissance qui peut en résulter.

    Cela étant dit rien n’empêche un homme de découvrir à travers sa pratique du « edging » des effets physiques ou sensoriels qui le conduiront, après une réflexion honnête, à une compréhension nouvelle du fonctionnement de son corps.

    pourquoi dis-tu que la masturbation nuit au couple

    Je partage cette question mais on peut y apporter deux réponses selon la qualité des relations au sein du couple. La masturbation est une pratique naturelle bienfaisante pour l’organisme. En tant que telle elle ne pose pas de problème. Ce qui peut poser problème ce sont les effets que sa pratique a sur les relations entre deux personnes :
    • Quand elle vient à remplacer des ébats érotiques dont l’autre devient privé(e) ;
    • Quand le temps qui lui est consacré nuit aux autres activités d’une vie équilibrée ;
    • Quand l’autre est jaloux ou jalouse, à tort ou à raison, du plaisir que se donne son partenaire.
    Dans les autres cas la masturbation est soit une soupape de sécurité qui permet de réduire le désir quand il n’est pas souhaité, soit un complément d’activité qui apporte un meilleur niveau de satisfaction sexuelle. En d’autres termes la masturbation pratiquée avec l’accord de sa ou de son partenaire est un facteur d’équilibre dans la relation et en cas contraire, bien évidemment, un facteur d’aggravation de déséquilibres vraisemblablement pré-existants.

    La situation idéale que je décris, ne pas cacher que l’on se masturbe à sa ou à son partenaire, suppose
    • une grande confiance et
    • une grande liberté sexuelle ou une grande intimité sexuelle
    entre les partenaires. Il me semble que souvent cette qualité de relation n’est pas naturelle même chez des personnes qui pensent être sexuellement libérées. Il peut donc être nécessaire que l’un ou l’une des deux ait besoin de faire en toute bienveillance un travail de déblocage. Ce travail est difficile et donc souvent évité ce qui conduit à des non-dit et à des pratiques clandestines dévastatrices.

    le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine. Cette satisfaction de l’égo amplifie le sentiment d’apaisement.

    Depuis plus d’un an @epicture se place dans une perspective qui va bien au-delà de la seule recherche du plaisir physique libératoire. Ce n’est pas par hasard qu’il a ouvert un sujet « Prostate et philosophie ». Je cite ce qu’il nous disait il y a 15 mois :

    La découverte du massage prostatique m’a permis, au-delà des sensations physiques que cela procure, de renforcer cette prise de conscience que le monde que nous avons bâti, nous, hommes et femmes occidentaux, est construit sur la consommation que nous en faisons. Or à mon sens, faire du massage prostatique une nouvelle occasion de « consommer du plaisir » est vouée à l’échec.

    Ses messages doivent se lire, à mon avis et tu es libre de dire le contraire @epicture si je me trompe, en fonction de cet état d’esprit. Quand il parle de la masturbation en termes négatifs c’est de la masturbation à unique visée éjaculatoire en dehors de toute autre ambition. C’est tout différent quand la masturbation devient une technique au service de la découverte de son corps, au service de son effort de développement personnel.

    De même dans sa logique toute pratique sexuelle avec une autre personne est bien plus riche que la recherche solitaire du plaisir en raison du partage, à la fois don du plaisir à l’autre par ses caresses, acceptation du plaisir donné par les caresses de l’autre, offrande de sa jouissance à l’autre et enfin acceptation de la jouissance de l’autre. C’est ce qu’il écrit en tant qu’homme, avec beaucoup moins de mots que moi. Je ne ferai pas plus de reproches à sa formulation.

    Ce sujet est passionant. J’en attends la suite avec toujours autant d’impatience. Bon cheminement à ses participants et à tous ses lecteurs.

    #34113
    Epicture
    Participant

    Bonjour @fidelio et @andraneros,

    Je vais tenter de répondre à tes trois questions :

    Edging ? Je ne connaissais pas ce terme anglosaxon. Andraneros a très bien répondu. Les techniques de Mantak Chia visent le rétablissement du mouvement de l’énergie autour de l’orbite microcosmique. Cela semble barbare comme expression, mais on peut le voir comme le rétablissement des connexions nerveuses qui relient toutes les parties de notre corps entre elles. En ce sens elles ont un effet bénéfique pour la vie quotidienne car elles réveillent les sens et donnent à la vie une nouvelle dimension pour ceux qui avaient perdu ces connexions nerveuses. Ainsi donc, le plaisir va bien au-delà de la séance de massage, qui est déjà cependant en elle-même particulièrement jouissive. Cela dit comme le signale @andraneros, il est probable que l'” edging ” produise les mêmes effets car l’absence d’éjaculation a vraiment un effet booster sur le rétablissement de ces connexions. Du moins c’est comme ça que je le vis.

    J’ai du mal m’exprimer, ce n’est pas la masturbation qui pose problème dans une relation de couple, mais la répétitivité du cycle qui passe par l’éjaculation. Que ce soit au cours de rapports sexuels à deux ou seuls. Car il semblerait que la répétition régulière de l’éjaculation réduise voire annule les effets du mouvement autour de l’orbite microcosmique. La répétitivité de l’éjaculation est mortelle pour le plaisir et le désir. On ne s’en rend pas compte quand on est jeune parce qu’on est plein de ressources, et on se dit qu’on peut changer de partenaire ce qui renouvelle le désir. Personnellement je crois que l’intégration de jeux autour de la masturbation dans une relation sexuelle à deux ne peut être que bénéfique car elle permet de faire de la pénétration une possibilité parmi d’autres. Par ailleurs, si une masturbation solitaire permet s’éveiller à d’autres plaisirs, ou simplement si elle tient un rôle de régulation de la tension sexuelle, c’est toujours une pratique positive.

    Enfin, pour ce qui est de ma formulation sur la satisfaction de l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine, cela n’empêche pas l’amour. C’est justement une bonne occasion de se demander : qu’est-ce que l’amour ? Mais là, il faudrait écrire un livre (ce qui a déjà été fait), ou créer un fil de discussion dédié. En fait, Je faisais référence à l’image relativement consensuelle chez les hommes “lambda” que c’est l’homme qui, par sa puissance (par opposition à l’impuissance) sexuelle donne du plaisir à la femme, et que la femme soumise et reconnaissante aime son homme pour cela. C’est une vision, il me semble, très courte de la relation sexuelle, où il y aurait une place dominante et une place dominée. Et cette façon de voir les choses va assez bien je trouve avec la perpétuation de la répétitivité du cycle sexuel avec éjaculation ou la femme n’est finalement qu’un objet. Intégrer d’autres façons de se faire l’amour, qui ne cherche pas l’éjaculation, c’est respecter un espace commun qui peut être l’occasion d’un échange véritable, et un espace d’amour. Ce qui ne signifie pas bien entendu que ce qu’il faut rechercher est l’absence totale d’éjaculation, mais la rupture du cycle sexuel masculin que je décrivais, et accepter de “rester sur sa faim”, car finalement cela fait monter le désir, et chacun adore (autant les femmes que les hommes) se sentir désiré.

    PS1 : Attention, Je ne critique absolument pas les pratiques BDSM, où ces positions (dominant-dominé) sont clairement recherchées et assumées par les partenaires ce qui n’a rien à voir avec cette pseudo glorification masculine.

    PS2 : lien vers une page qui explique assez bien l’orbite microcosmique

    Bon cheminement à tous

    #34144
    fidelio
    Participant

    Merci mille fois @andraneros et @epicture d’avoir si bien répondu à mes questions courtes et faussement naïves 😉 Elles me permettent de raccrocher un peu à vos discussions de haute volée.

    une brève aparté: Je ne passe plus que très rarement sur ce forum car il ne contient plus ce qui m’intéresse: des rapports concrets sur vos expériences au sujet de la sexualité (masculine en ce qui me concerne). Je trouve que ce forum a trop lâché ce qui a fait le succès du traité d’Aneros, à savoir un compte-rendu d’expériences corporelles qui mène à un cheminement éventuellement mental. Et c’est aussi parce qu’il ne sous-entend aucune forme d’idéologie qu’il m’a séduit.

    Je suis très intéressé par l’idée d’élever ma pratique sexuelle à un niveau plus complet et spirituel, et je suis très preneur de votre expérience CONCRÈTE concernant l’énergie sexuelle masculine. Si vous utilisez l’enseignement de Mantak Chia, Comment faites-vous ? quelle positions adoptez-vous ? Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Comment faites-vous pour ressentir et faire circuler cette énergie sexuelle ? Physiquement ça se traduit comment pour vous ?

    Par exemple:

    • d’effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation ;
    • d’améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance.

    ça a l’air génial ! Mais on fait comment ?!!

    Je pense ne pas être le seul à souhaiter plus de concret. Nous avons tous des fonds culturels différents, c’est pour cette raison qu’il m’apparaîtrait salutaire de se raccrocher à l’expérience concrète. Cela aurait aussi selon moi, la faculté d’inclure aux discussions ceux qui arrivent sur le forum.

    #34145
    Epicture
    Participant

    Merci pour ton retour @fidelio.

    Oui je suis bien d’accord avec toi sur le fait que ce que nous recherchons ici c’est avant tout du concret. Le problème c’est que la progression concrète s’accompagne d’une évolution spirituelle indéniable, et il serait dommage de s’astreindre à ne pas en parler car cela permet d’aider ceux qui en témoigne, et ceux qui les lisent. Il y a une dimension spirituelle dans le sens ou la manière dont on se perçoit est fondamentale dans cette évolution. Il y a un jeu entre le mental et le corps qui se répondent et s’alimentent mutuellement. C’est à mon avis essentiel pour progresser. A mon avis, ceux qui ont eu la chance d’avoir rapidement des super O n’ont pas envie de s’arrêter là. Il y a autre chose, il y a plus, il y a différent, il y a mieux, toujours, et c’est ça qui est formidable.
    Le plus difficile à comprendre, et c’est aussi un problème philosophique, c’est de se percevoir dans une dimension qui n’a ni début, ni fin, il n’y a que continuité. Ainsi, peu importe à quel stade de son cheminement on se trouve, on y est, c’est la seule chose qui compte, et on y est en mouvement.

    Mais du concret, je vais en donner, c’était l’objet de ce fil de discussion, mais il fallait passer par cette étape qui confronte l’idée de masturbation à celle du massage pénien au sens de Mantak Chia. C’est chose faite. La conclusion, c’est qu’il y a masturbation éjaculatoire, qui n’est pas selon moi le degré zéro du plaisir masculin, mais une position sur un cheminement, et la masturbation non éjaculatoire qui est une autre position, dont les perspectives sont plus intéressantes.

    Ce que je veux faire, c’est faire part de ma pratique en montrant dans quelle mesure je m’écarte de la méthode proposée par Mantak chia. De la même façon, nous confrontons notre expérience au traité d’aneros, et aux autres témoignages.

    Il faut aussi aller voir la page dont j’ai donné le lien un peu plus haut sur l’orbite microcosmique. Cela permet de mieux comprendre de quoi parle Mantak Chia. L’orbite microcosmique, ce n’est pas une vue de l’esprit, ou une idéologie. Pour lui, c’est très concret, c’est ce qu’il y a de plus concret. Toutes ses techniques sont centrées autour de cette notion. L’énergie, on la sent concrètement circuler en soi, mais elle est indescriptible. On peut utiliser le terme d’énergie parce que elle est revigorante, énergisante. En l’état actuel de mon expérience, pour moi, cette énergie est stimulée de trois manières différentes : Par le massage pénien, par le massage prostatique, et par la méditation, à tour de rôle.

    Concernant la méditation, il y a dans le fil de discussion consacré au tantra, des liens qui montre concrètement comment pratiquer la danse de shiva/shakti, forme de méditation du tantrisme cachemirien. Elle est très puissante et stimule cette énergie, mais de façon différente. Le tantrisme qu’enseigne Daniel Odier, a une approche différente de celle du taoïsme de Mantak Chia. Il faut se renseigner un peu et aller sur YouTube pour écouter tout ce que ces deux personnages ont à dire, c’est très intéressant. Aucun n’est à mon avis dans un état d’esprit d’endoctrinement, ou de diffusion idéologique, contrairement à beaucoup d’autres qui utilisent ce fil à des fins purement commerciales. Du commercial il y en a toujours un peu, mais on est loin de la démesure de certains.

    Faire part de mon expérience, concrètement, c’est aussi parler de tout cela.

    Bon cheminement @fidelio

    #34148
    Andraneros
    Modérateur

    Réponse sur le contexte
    Tu nous dis @fidelio :

    Je ne passe plus que très rarement sur ce forum car il ne contient plus ce qui m’intéresse: des rapports concrets sur vos expériences au sujet de la sexualité (masculine en ce qui me concerne)

    Ta remarque nous replace dans la logique de la publication du traité d’Aneros et de la volonté assumée par @adam d’aider ses lecteurs à découvrir l’orgasme prostatique. Elle me conduit à trois réflexions :

    1. Je suis présent sur le forum depuis bientôt six ans. Il faut prendre en compte que mon évolution très lente dans un premier temps (avant mon inscription sur le forum) et plus rapide dans un deuxième temps s’est normalement encore plus ralentie au fil de mes progrès, sinon je serais devenu un extraterrestre orgasmique, ce que je ne suis pas. Dans l’excitation de la découverte j’ai pu avoir beaucoup à dire ; si je devais maintenant rapporter aussi souvent le contenu de mes sessions, mes messages seraient ennuyeux à écrire et à lire tant ils ne feraient que répéter les précédents.

    2. Je comprends et je soutiens ta demande de conseils concrets. Avec la mise en valeur des évolutions et des changements vécus par ceux qui apportent leurs témoignages dans la durée, c’est ce qui m’intéresse le plus dans les forums comme le nôtre. C’est pourquoi je fais en sorte de répondre aussi souvent que possible aux questions posées par nos membres. Dans ce cas, même si fatalement je me répète j’ai le sentiment d’apporter une aide concrète et quand elle semble utile j’en tire une vraie satisfaction. Encore faut-il que les lecteurs s’inscrivent et viennent poser leurs questions pour obtenir les réponses dont ils pensent avoir besoin pour progresser.

    3. D’un point de vue personnel je pense que mon cheminement vers l’orgasme prostatique a suivi une évolution très particulière en dehors des chemins balisés. Cette particularité ne me permet pas de prétendre le proposer en modèle à tous ceux qui se lancent dans cette découverte et donc de leur dire de façon doctorale comment ils doivent faire pour atteindre le super O’.

    #34149
    Andraneros
    Modérateur

    Réponse sur la méthode
    (le « edging » permet d’)

    effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation… on fait comment ?

    Il s’agit de stimuler le pénis comme on le ferait pour obtenir une éjaculation mais de le faire avec comme objectif prioritaire de ne pas éjaculer. Cette stimulation n’est donc pas une « simple partie de plaisir » mais un véritable exercice d’autant plus difficile qu’on s’applique à s’approcher le plus près possible du point de non-retour. Cet exercice demande
    – concentration, pour analyser ses sensations et apprendre à les reconnaître, et
    – maîtrise de soi, pour prendre le contrôle de réactions musculaires initialement activées en mode réflexe.

    C’est la répétition en cycles de plus en plus longs des stimulations et du renoncement aux contractions éjaculatoires réflexes, véritable entraînement prolongé sur des semaines ou des mois selon les pratiquants, qui permet peu à peu de ne plus subir ces contractions éjaculatoires tout en restant soumis aux stimulations et en maintenant un niveau de jouissance très intense.

    La répétition de cet exercice permet au pratiquant de prendre conscience des tensions musculaires que fait naître la montée du plaisir et d’apprendre à les relâcher. Dans un premier temps on n’y parvient pas, puis on y parvient mais au prix de la perte du plaisir ressenti (on se remet à zéro) ; peu à peu on parvient à réduire les poussées éjaculatoire tout en maintenant la sensation d’un plaisir de plus en plus intense.

    (le « edging » permet d’)

    améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance… on fait comment ?

    L’exercice ainsi répété avec concentration, toute son attention étant dirigée sur le bas-ventre, on finit par prendre conscience des états de tension qui s’installent dans cette région avec la montée du plaisir. On découvre que cette région n’est pas uniforme telle que je la ressentais en commençant mon cheminement.

    On découvre qu’elle se décompose en zones plus localisées, la base du pénis, l’anus, la base du ventre juste au dessus du pénis, la zone rectale et peu à peu la prostate elle-même. On commence à percevoir que des contractions peuvent apparaître sur l’une et non sur l’autre, on commence à percevoir qu’on peut détendre l’une et contracter l’autre. On prend conscience des autres contractions associées à la montée du plaisir, On prend conscience qu’on peut agir sur chaque type de contractions indépendamment des autres.

    C’est une pratique raisonnée et systématique qui permet de découvrir en détail, de bien individualiser et enfin de contrôler des réactions initialement noyées dans l’ensemble psychomoteur réflexe qu’est la montée du plaisir sexuel jusqu’à l’éjaculation. La répétition assidue et raisonnée de cet exercice demande les mêmes efforts que la pratique du massage prostatique et permet de faire des découvertes qui sont très proches.

    Finalement la réponse à « comment ? » est souvent très banale. C’est la répétition de l’exercice associée à un état d’esprit expérimental rigoureux qui permet dans un premier temps la prise de conscience de ce qui se passe en nous et dans un second temps le contrôle de nos réactions. Comme c’est le cas pour l’apprentissage du chant, de la danse, de la gymnastique, de la méditation, du plaisir prostatique… Certains sont spontanément dans cette attitude et progressent « naturellement » très rapidement, d’autres ont besoin d’apprendre à se mettre dans cette attitude et progressent plus lentement ou non.

    Le piège de la question « comment ? » est que celui qui la pose dans sa logique de découverte soit dans l’attente d’une réponse qui lui garantirait de devenir multi-orgasmique. Sauf exception cette réponse n’existe pas.

    L’intérêt de la question « comment ? » est que celui qui la pose reçoive une réponse
    • qui l’aide à adopter une méthode de progression,
    • qui l’aide à prendre conscience d’un défaut de sa pratique, à le corriger et à reprendre sa progression
    • qui l’aide à reformuler sa question pour obtenir une réponse mieux adaptée à sa situation.

    #34151
    Andraneros
    Modérateur

    Je proposerai un peu plus tard une “Réponse sur la pratique” dans la mesure où @epicture ne se sentira pas trop envahi par mes réponses qui ne se situent peut-être pas dans l’esprit de son sujet de discussion sur l’énergie sexuelle masculine telle qu’elle est appréhendée dans la méthode Mantak Chia.

    Bon cheminement à tous.

    #34152
    Epicture
    Participant

    Je proposerai un peu plus tard une “réponse sur la pratique” dans la mesure où @epicture ne se sentira pas trop envahi par mes réponses qui ne se situent peut-être pas dans l’esprit de son sujet de discussion sur l’énergie sexuelle masculine telle qu’elle est appréhendée dans la méthode Mantak Chia.


    @andraneros
    il n’y a pas de souci, tant que comme tu le dis :

    Cette particularité (ce cheminement hors norme) ne me permet pas de prétendre le proposer en modèle à tous ceux qui se lancent dans cette découverte et donc de leur dire de façon doctorale comment ils doivent faire pour atteindre le super O’.

    J’essaye moi – même de ne pas me le permettre, et je compte sur mes lecteurs pour me le signaler si toutefois je cédais à cette tentation.

    J’ajouterai, comme je l’ai dit plus haut, que l’énergie sexuelle masculine peut être stimulée de plusieurs façons différentes dont la méthode de Mantak Chia n’a pas l’exclusivité.

    Bon cheminement à vous deux @andraneros et @fidelio

    #34153
    Epicture
    Participant

    Pour commencer :

    Qu’ai-je fait ?

    J’ai pratiqué des séances de masturbation au cours desquelles je stoppais toute stimulation juste avant le point de non-retour, puis je recommençai à me masturber jusqu’à atteindre de nouveau le point de non-retour, et ainsi de suite jusqu’à ce que la moindre stimulation soit susceptible de me faire éjaculer. A ce moment précis, j’arrêtais toute stimulation, et passait à une autre occupation.

    Autant vous dire que pendant quelques minutes, j’étais bouillonnant de désir et d’envie de reprendre. Mais je savais que si j’allais plus loin, je perdais un bénéfice : celui de faire monter le plaisir de chaque séance.

    Je pouvais faire cela plusieurs jours de suite, jusqu’à atteindre un niveau de tension libidinale extrême. N’y tenant plus, au bout de quelques jours, l’éjaculation devenait inévitable. Un certain nombre de cycles de plusieurs jours se sont succédés, avec la volonté de battre à chaque fois un “record” de jours sans éjaculation. C’était comme un défi, un jeu, un jeu torride. Peu à peu j’ai augmenté le nombre de jours sans éjaculation avec cependant une vie sexuelle faite de masturbations, de massages prostatiques, de jeux sexuels torrides en couple, sans aucune éjaculation.

    Ce travail m’a conduit à faire naitre des sensations que je n’aurais jamais pu imaginer. La seule recommandation de Mantak chia que j’ai véritablement suivi, c’est l’absence d’éjaculation. Il propose des exercices de “pompage, que j’ai pratiqué avec plus ou moins de succès, mais cette sensation de circulation d’ondes de plaisir depuis le sacrum jusqu’au cerveau je les ai vraiment bien ressenties. Elles sont d’ailleurs devenues autonomes et se manifestent au cours de la journée, sans que je fasse quoi que ce soit. Mantak Chia les identifie comme de l’énergie.

    Ses conseils visent la maîtrise de cette énergie, et son usage ultérieur. Personnellement, je n’en suis pas là. J’y travaille encore. Je suis encore en quête d’une maitrise de la mutli-orgasmie : L’orgasme non éjaculatoire multiple.

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