Mots-clés : Mantak Chia, massage, Tao
- Ce sujet contient 55 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Epicture, le il y a 4 années et 11 mois.
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5 juin 2019 à 15 h 32 min #33920EpictureParticipant
J’ouvre ce sujet pour parler de mes expériences en matière de pratique des techniques développées par Mantak Chia dans son livre : l’énergie sexuelle masculine, ou l’homme multi-orgasmique.
Il ne faut pas voir cela comme une concurrence faite au massage prostatique dans la mesure où il n’est jamais question ici de l’usage d’un masseur prostatique. Non, il s’agit d’une pratique qui peut être complémentaire, et qui peut même, en tous cas pour moi, venir accélérer le mouvement, sur le cheminement du massage prostatique, vers le super O. Je suis en effet très lent, et la découverte de ces techniques m’a beaucoup aidé.
Ces techniques font partie d’un ensemble philosophique Taoïste, dont la finalité est assez proche du tantrisme, mais les voies d’accès sensiblement différentes.
On peut résumer, très grossièrement, et même au risque d’incompréhension, cette technique à de la masturbation améliorée. Je dis incompréhension parce que en définitive, elle n’est pas juste de la masturbation, elle est bien plus que cela. Mais il faut la confronter au terme “masturbation” parce que le lecteur novice fera ce parallèle et prendra le risque de s’en détourner car le mot “masturbation” est frappé du sceau de la pathologie compulsive. Ce qui fait toute la différence, qui est absolument essentielle pour partir sur de bonnes bases, c’est que cette technique ne vise pas l’éjaculation, contrairement à la masturbation. Elle vise l’augmentation et la maitrise de l’énergie sexuelle masculine.Je vais en rester là pour le moment car je me suis promis de ne pas faire de messages trop long, alors bon cheminement à tous !
5 juin 2019 à 18 h 28 min #33922bzoParticipantcar le mot « masturbation » est frappé du sceau de la pathologie compulsive
elle est surtout frappé du sceau d’être le degré zéro du plaisir masculin,
opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme5 juin 2019 à 21 h 05 min #33925EpictureParticipantelle est surtout frappé du sceau d’être le degré zéro du plaisir masculin,
opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasmeSi tu lis bien ce que j’ai ecris, le mot masrurbation renvoi à ce degré zéro du plaisir masculin, mais le penis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.
Tu as une façon d’affirmer des généralités qui ne sont pas tres respectueuses de tes lecteurs
Mais merci pour ton intervention tres positive et constructive.Bon cheminement @bzo
6 juin 2019 à 11 h 14 min #33926EpictureParticipantFaire de la masturbation le degré zéro du plaisir masculin, c’est méconnaitre le potentiel de son organe.
Faire de cet organe un limitateur de plaisir prostatique c’est méconnaitre le lien qui uni ses organes génitaux à sa prostate.
D’un simple point de vue anatomique, la prostate est totalement liée au pénis.
Cependant, l’expérience montre comme le souligne Adam dans son article, que l’homme peut ressentir des orgasmes de nature et d’origine très différentes. En faire un classement comme le fait adam (avec réserves) entre les différents orgasmes, ou plaisirs, est une affaire personnelle, et ne peut en aucun cas déboucher sur une vérité que l’on peut sans risque de se tromper clamer sur les toits.Et il faut reconnaitre également que stimulation du gland, et stimulation de la prostate par voie anale (même en anerosless) ne font pas bon ménage : le plaisir du pénis prend le dessus sur celui de la prostate qui pourtant à un potentiel énorme. Mais c’est chacun selon sa sensibilité, son expérience, et ses conditions de vie : célibat, couple, famille, etc…
Mais il faut, avant de commencer, comme je l’ai dit, confronter la pratique développée par Mantak Chia , à ce que représente dans son esprit la masturbation, car ces techniques peuvent facilement, pour un esprit faiblement ouvert, être assimilée à de la masturbation à visée éjaculatoire, juste pour se vider les couilles, et faire baisser la tension sexuelle.
Même si ce n’était que cela, ce serait déjà pas mal. Combien d’homme font de leur femme un objet de vidage de couilles, plutôt qu’un sujet dont les désirs et les retenues, sont éminemment respectables ? Ceux-là feraient mieux de pratiquer la masturbation, et de lire l’homme multi orgasmique de Mantak chia.
Donc, ce n’est pas que cela. Cela va beaucoup plus loin. En effet, contrairement à Freud, le taoïsme ne considère pas que la tension sexuelle soit néfaste, bien au contraire. La tension sexuelle ou le désir peut être excité, augmenté de façon importante sans qu’elle nécessite d’être libérée au sens freudien du terme. Plus la tension est élevée, plus elle donne accès au plaisir multi orgasmique via n’importe quelle partie du corps. En fait, il ne s’agit pas de conserver la tension, mais de l’utiliser pour faire circuler l’énergie en soi.
Un homme avec “des couilles vides”, aura beaucoup plus de mal à faire circuler cette énergie. Les massages proposés par mantak Chia permettent de faire monter cette tension, et les techniques permettent de faire circuler l’énergie. Quand l’énergie circule, il n’y a pas de transformation de la tension en symptôme, comme le pense le freudisme. Au contraire, il y a atténuation et disparition des symptômes.
Quand l’énergie circule, il y a plaisir…Bon cheminement à tous
6 juin 2019 à 12 h 47 min #33929AndranerosParticipant@bzo je veux faire un rappel de l’expression qu’ @epicture utilisait dès septembre 2018 :
Il faisait clairement la différence entre la masturbation telle que tu la décris
degré zéro du plaisir masculin, opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme
et l’exercice qu’il commençait à pratiquer et pratique encore avec me semble-t-il un grand succès dans la voie de la maîtrise orgasmique. Je partage son opinion
le pénis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.
La séparation des stimulations externes du pénis et des stimulations internes de la prostate ne sont pas, à mon humble avis(« IMHO »), faites pour éliminer définitivement les unes ou les autres mais, plus prosaïquement, faites pour faciliter la découverte des effets des secondes pas des débutants malhabiles.
Le Tantra comme le Tao me semble seulement dire que mieux l’homme contrôle ses éjaculations, mieux il vit dans tous les aspects de sa personnalité. @epicture l’explique bien mieux que moi. J’attends avec impatience la suite de ton retour d’expérience et apprécie au nom de nos amis qui te lisent sur leur téléphone ton effort de limiter la longueur de tes messages, effort que je ferai sans doute bien de suivre.
Bon cheminement @epicture.
6 juin 2019 à 18 h 45 min #33930bzoParticipant@epicture il ne faut tout de suite monter sur tes grands chevaux comme cela,
je voulais juste souligner, cela n’avait peut-être pas grand intérêt
et visiblement, cela a été mal interprété,
qu’en général, le mot masturbation
était synonyme de cette pratique tellement pauvre et tellement limitée,
avec quelques coups de poignet, face à des images porno sur internet par exemple,
de faire cracher le bâtonnet dresséle pénis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.
clairement tu m’as jamais vraiment lu avec attention ou du moins plus depuis des longs mois
car cela fait belle lurette que mes cuisses et mes parties génitales ont leur petit manège à eux en bas
et que je bénéficie des ondes si incomparablement voluptueuses, émises par cette action
et ne pourrait absolument pas m’en passerce sont les contacts avec la main qui me posent plus de problème
mais plus trop,
j’en ai fais une pratique séparée où en conjugaison avec les contractions,
ils m’offrent quelque chose de différent,
quelque chose de moins fin, de moins varié et qui mène moins loin en définitive
mais avec une explosivité, un plaisir au premier degré, beaucoup plus présents
et des orgasmes nettement plus rapides et répétables à volontécependant ce type de contact des doigts avec les parties,
peut sans doute aussi être exploité de manière différente ,
plus prolongée, avec plus de richesse dévoilée,
avec des explorations dans des territoires plus lointains
mais cela sort du cadre de mon intérêt
car la prostate n’est plus assez présente dans ce genre de manipulations7 juin 2019 à 15 h 24 min #33938EpictureParticipantIl ne faut tout de suite monter sur tes grand chevaux comme cela
Oui, je suis un peu agacé par ce dénigrement systématique de la masturbation et du pénis. Ton court message était clairement négatif.
Les conseils que tu prodigues, et les méthodes que tu préconises ne fonctionnent pas sur moi, ce qui ne m’a pas empêché de les lire, de les respecter et d’y réagir fréquemment.
Le traité d’aneros est suffisamment précis et suffisamment vague pour laisser chacun mener son propre cheminement, et nous sommes sur le terrain du plaisir prostatique, inégaux : certains parviennent en quelques séances a ce plaisir, d’autre ont besoin de plusieurs années. Mais ce n’est pour cela qu’ils sont dans l’erreur. Si l’on reprend, pour illustrer le massage prostatique, l’image de la conduite d’un véhicule utilisée par Adam dans son article, si tu vas vite tu n’apprécies pas le paysage de la même façon que si tu avances lentement, mais évidemment, tu fais chier celui qui est pressé.
Personne ici ne préconise l’usage des méthodes proposées par Mantak Chia car elles ne visent pas (à première vue) le plaisir prostatique, ni ne proposent l’insertion d’un quelconque objet dans le rectum, mais elles ont eu sur moi un effet bénéfique. Si ça marche pour moi, peut être puis-je en faire bénéficier quelques pratiquants. C’est l’objet de ma démarche.
Bon cheminement à toi @bzo
7 juin 2019 à 19 h 23 min #33941bzoParticipantOui, je suis un peu agacé par ce dénigrement systématique de la masturbation et du pénis.
euh, tu es sérieusement de mauvaise foi, là
je n’ai jamais dénigré les méthodes proposées par Mantak Chia
mais apparemment tu veux absolument les assimiler à une masturbation de base,
en quelques secondes, se secouer l’arbrisseau devant des images porno sur internet, par exemple,
cette façon de s’offrir du plaisir, n’a pas beaucoup d’autre intérêt que de se vider les couilles
et c’est vrai , je n’ai pas beaucoup de considération pour
car c’est le degré zéro au niveau du plaisir qu’on peut tirer de son sexeet apparemment l’utilisation loin d’être mineure que je décris en long et en large
de ma façon d’intégrer le pénis dans ma pratique,
constamment impliqué du début de ma séance jusqu’à la fin
malgré cela, tu écris que je dénigre le pénis.bon c’est ma dernière intervention par rapport à tes commentaires ici ou ailleurs
basta
7 juin 2019 à 20 h 52 min #33943EpictureParticipantB@bzo a ecris
je n’ai jamais dénigré les méthodes proposées par Mantak Chia
mais apparemment tu veux absolument les assimiler à une masturbation de base,
en quelques secondes, se secouer l’arbrisseau devant des images porno sur internet, par exemple,
@epicture a ecrisces techniques peuvent facilement, pour un esprit faiblement ouvert, être assimilée à de la masturbation à visée éjaculatoire, juste pour se vider les couilles, et faire baisser la tension sexuelle.
Décidément on ne se comprendra jamais je crois que tu as raison, il vaut mieux en rester là.
10 juin 2019 à 14 h 20 min #34000EpictureParticipantLa masturbation, même à fin éjaculatoire ne doit être perçue comme une activité dégradante, bien au contraire.
La masturbation ou le rapport sexuel avec éjaculation induit une période de retrait du désir, de l’érection, une mise en sommeil de l’énergie sexuelle. Il subsiste cependant toujours un résidu d’insatisfaction. Certes il est plus important après masturbation car le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine. Cette satisfaction de l’égo amplifie le sentiment d’apaisement. Mais il reste toujours cependant un résidu d’insatisfaction.
Ce résidu, est le terreau de la naissance d’un nouveau désir, qui grandira jusqu’à nouvelle éjaculation.
En effet cela peut représenter une activité, somme toute répétitive et rébarbative. Cela nuit d’ailleurs à l’amour dans le couple, et à la satisfaction sexuelle. Et à plus forte raison, cela nuit à l’image que se fait de lui-même celui qui se masturbe. Cela est renforcé par le sentiment de culpabilité qu’entretient les préjugés de notre société.
Mais c’est de cette insatisfaction, et du constat de la répétitivité de ce cycle : désir => tension => stimulation => éjaculation/orgasme => rétractation , que peut naitre quelque chose de nouveau, et le désir de découvrir de nouveaux horizons. En cela la masturbation à visée éjaculatoire est bénéfique car elle prépare à la navigation dans d’autres contrées.
Le nouvel horizon est celui qui va briser ce cycle. Comment ? Par la maitrise de l’éjaculation, qui vise l’absence d’éjaculation. Ainsi il n’y a plus de cycle, il n’y a que mouvement ascendant du désir, de l’excitation, de la stimulation, et de l’orgasme, sans période de retrait.
Le corps envoie, à partir de la prostate (probablement) des vagues d’énergie sexuelle qui vont en s’amplifiant en puissance et en durée,. Le sexe peut se trouver en érection totale, les testicules remontés au maximum, le désir d’éjaculer est à son comble, mais la source de stimulation sait exactement quoi faire pour éviter l’éjaculation, et faire jaillir des vagues d’énergie sexuelle qui peu à peu se transforment en orgasme et font vaciller la conscience.
Cependant, si éjaculation il y a, si le point de non-retour est dépassé, ce n’est pas grave, il faut l’accueillir avec bienveillance et plaisir, car cela reste un moment de plaisir. Le travail réalisé a permis de faire croitre légèrement l’énergie sexuelle qui reste. En allongeant la durée des stimulations, en parvenant à s’arrêter alors que l’excitation est haute, peu à peu le plaisir de ressentir cette énergie en soi surpassera le plaisir de l’éjaculation, et sa raréfaction deviendra une évidence.Bon cheminement à tous !
15 juin 2019 à 0 h 00 min #34097fidelioParticipant@Epicture ta dernière intervention me pose des questions:
– Quelle différence fais-tu entre la technique de Mantak Chia et ce que les anglophones appellent le “edging”, qui consiste simplement à se masturber et à se tenir le plus longtemps possible sur une crête de plaisir en tentant de ne pas aller à l’éjaculation ?
– pourquoi dis-tu que la masturbation nuit au couple ? Cela va à l’encontre de ce que tous les médecins affirment aujourd’hui.
– “le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine” … je trouve ce constat très déprimant. What about love ?
15 juin 2019 à 19 h 54 min #34101AndranerosParticipantTes questions m’intéressent et, à mon avis, ont une portée bien plus large que celle que je leur vois dans ton message. Je vais donc leur apporter une longue réponse.
Quelle différence fais-tu entre la technique de Mantak Chia et ce que les anglophones appellent le « edging »
Le « edging » est une méthode de masturbation qui n’a aucune autre finalité que de faire durer la montée du plaisir avant le pic orgasmique et la fin de partie qu’il induit. Si cette pratique est conduite avec un état d’esprit expérimental et un réel effort d’observation, elle permet :
• d’effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation ;
• d’améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance.
La technique Mantak Chia est utilisée dans un contexte différent puisque sa finalité est d’utiliser une masturbation contrôlée pour faire naître une forme d’énergie vitale que des exercices complémentaires vont faire circuler dans le corps pour irriguer celui-ci de ses bienfaits. Quand la circulation de cette forme d’énergie est maîtrisée l’éjaculation est naturellement mise de côté puisqu’elle n’est plus au programme. Dans ce cas la masturbation n’est qu’un outil au service d’une discipline dont la finalité va bien au-delà du seul contrôle de l’éjaculation et de l’amélioration de la jouissance qui peut en résulter.Cela étant dit rien n’empêche un homme de découvrir à travers sa pratique du « edging » des effets physiques ou sensoriels qui le conduiront, après une réflexion honnête, à une compréhension nouvelle du fonctionnement de son corps.
pourquoi dis-tu que la masturbation nuit au couple
Je partage cette question mais on peut y apporter deux réponses selon la qualité des relations au sein du couple. La masturbation est une pratique naturelle bienfaisante pour l’organisme. En tant que telle elle ne pose pas de problème. Ce qui peut poser problème ce sont les effets que sa pratique a sur les relations entre deux personnes :
• Quand elle vient à remplacer des ébats érotiques dont l’autre devient privé(e) ;
• Quand le temps qui lui est consacré nuit aux autres activités d’une vie équilibrée ;
• Quand l’autre est jaloux ou jalouse, à tort ou à raison, du plaisir que se donne son partenaire.
Dans les autres cas la masturbation est soit une soupape de sécurité qui permet de réduire le désir quand il n’est pas souhaité, soit un complément d’activité qui apporte un meilleur niveau de satisfaction sexuelle. En d’autres termes la masturbation pratiquée avec l’accord de sa ou de son partenaire est un facteur d’équilibre dans la relation et en cas contraire, bien évidemment, un facteur d’aggravation de déséquilibres vraisemblablement pré-existants.La situation idéale que je décris, ne pas cacher que l’on se masturbe à sa ou à son partenaire, suppose
• une grande confiance et
• une grande liberté sexuelle ou une grande intimité sexuelle
entre les partenaires. Il me semble que souvent cette qualité de relation n’est pas naturelle même chez des personnes qui pensent être sexuellement libérées. Il peut donc être nécessaire que l’un ou l’une des deux ait besoin de faire en toute bienveillance un travail de déblocage. Ce travail est difficile et donc souvent évité ce qui conduit à des non-dit et à des pratiques clandestines dévastatrices.le rapport sexuel peut être l’occasion de satisfaire l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine. Cette satisfaction de l’égo amplifie le sentiment d’apaisement.
Depuis plus d’un an @epicture se place dans une perspective qui va bien au-delà de la seule recherche du plaisir physique libératoire. Ce n’est pas par hasard qu’il a ouvert un sujet « Prostate et philosophie ». Je cite ce qu’il nous disait il y a 15 mois :
La découverte du massage prostatique m’a permis, au-delà des sensations physiques que cela procure, de renforcer cette prise de conscience que le monde que nous avons bâti, nous, hommes et femmes occidentaux, est construit sur la consommation que nous en faisons. Or à mon sens, faire du massage prostatique une nouvelle occasion de « consommer du plaisir » est vouée à l’échec.
Ses messages doivent se lire, à mon avis et tu es libre de dire le contraire @epicture si je me trompe, en fonction de cet état d’esprit. Quand il parle de la masturbation en termes négatifs c’est de la masturbation à unique visée éjaculatoire en dehors de toute autre ambition. C’est tout différent quand la masturbation devient une technique au service de la découverte de son corps, au service de son effort de développement personnel.
De même dans sa logique toute pratique sexuelle avec une autre personne est bien plus riche que la recherche solitaire du plaisir en raison du partage, à la fois don du plaisir à l’autre par ses caresses, acceptation du plaisir donné par les caresses de l’autre, offrande de sa jouissance à l’autre et enfin acceptation de la jouissance de l’autre. C’est ce qu’il écrit en tant qu’homme, avec beaucoup moins de mots que moi. Je ne ferai pas plus de reproches à sa formulation.
Ce sujet est passionant. J’en attends la suite avec toujours autant d’impatience. Bon cheminement à ses participants et à tous ses lecteurs.
17 juin 2019 à 8 h 59 min #34113EpictureParticipantBonjour @fidelio et @andraneros,
Je vais tenter de répondre à tes trois questions :
Edging ? Je ne connaissais pas ce terme anglosaxon. Andraneros a très bien répondu. Les techniques de Mantak Chia visent le rétablissement du mouvement de l’énergie autour de l’orbite microcosmique. Cela semble barbare comme expression, mais on peut le voir comme le rétablissement des connexions nerveuses qui relient toutes les parties de notre corps entre elles. En ce sens elles ont un effet bénéfique pour la vie quotidienne car elles réveillent les sens et donnent à la vie une nouvelle dimension pour ceux qui avaient perdu ces connexions nerveuses. Ainsi donc, le plaisir va bien au-delà de la séance de massage, qui est déjà cependant en elle-même particulièrement jouissive. Cela dit comme le signale @andraneros, il est probable que l'” edging ” produise les mêmes effets car l’absence d’éjaculation a vraiment un effet booster sur le rétablissement de ces connexions. Du moins c’est comme ça que je le vis.
J’ai du mal m’exprimer, ce n’est pas la masturbation qui pose problème dans une relation de couple, mais la répétitivité du cycle qui passe par l’éjaculation. Que ce soit au cours de rapports sexuels à deux ou seuls. Car il semblerait que la répétition régulière de l’éjaculation réduise voire annule les effets du mouvement autour de l’orbite microcosmique. La répétitivité de l’éjaculation est mortelle pour le plaisir et le désir. On ne s’en rend pas compte quand on est jeune parce qu’on est plein de ressources, et on se dit qu’on peut changer de partenaire ce qui renouvelle le désir. Personnellement je crois que l’intégration de jeux autour de la masturbation dans une relation sexuelle à deux ne peut être que bénéfique car elle permet de faire de la pénétration une possibilité parmi d’autres. Par ailleurs, si une masturbation solitaire permet s’éveiller à d’autres plaisirs, ou simplement si elle tient un rôle de régulation de la tension sexuelle, c’est toujours une pratique positive.
Enfin, pour ce qui est de ma formulation sur la satisfaction de l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine, cela n’empêche pas l’amour. C’est justement une bonne occasion de se demander : qu’est-ce que l’amour ? Mais là, il faudrait écrire un livre (ce qui a déjà été fait), ou créer un fil de discussion dédié. En fait, Je faisais référence à l’image relativement consensuelle chez les hommes “lambda” que c’est l’homme qui, par sa puissance (par opposition à l’impuissance) sexuelle donne du plaisir à la femme, et que la femme soumise et reconnaissante aime son homme pour cela. C’est une vision, il me semble, très courte de la relation sexuelle, où il y aurait une place dominante et une place dominée. Et cette façon de voir les choses va assez bien je trouve avec la perpétuation de la répétitivité du cycle sexuel avec éjaculation ou la femme n’est finalement qu’un objet. Intégrer d’autres façons de se faire l’amour, qui ne cherche pas l’éjaculation, c’est respecter un espace commun qui peut être l’occasion d’un échange véritable, et un espace d’amour. Ce qui ne signifie pas bien entendu que ce qu’il faut rechercher est l’absence totale d’éjaculation, mais la rupture du cycle sexuel masculin que je décrivais, et accepter de “rester sur sa faim”, car finalement cela fait monter le désir, et chacun adore (autant les femmes que les hommes) se sentir désiré.
PS1 : Attention, Je ne critique absolument pas les pratiques BDSM, où ces positions (dominant-dominé) sont clairement recherchées et assumées par les partenaires ce qui n’a rien à voir avec cette pseudo glorification masculine.
PS2 : lien vers une page qui explique assez bien l’orbite microcosmique
Bon cheminement à tous
21 juin 2019 à 14 h 47 min #34144fidelioParticipantMerci mille fois @andraneros et @epicture d’avoir si bien répondu à mes questions courtes et faussement naïves 😉 Elles me permettent de raccrocher un peu à vos discussions de haute volée.
une brève aparté: Je ne passe plus que très rarement sur ce forum car il ne contient plus ce qui m’intéresse: des rapports concrets sur vos expériences au sujet de la sexualité (masculine en ce qui me concerne). Je trouve que ce forum a trop lâché ce qui a fait le succès du traité d’Aneros, à savoir un compte-rendu d’expériences corporelles qui mène à un cheminement éventuellement mental. Et c’est aussi parce qu’il ne sous-entend aucune forme d’idéologie qu’il m’a séduit.
Je suis très intéressé par l’idée d’élever ma pratique sexuelle à un niveau plus complet et spirituel, et je suis très preneur de votre expérience CONCRÈTE concernant l’énergie sexuelle masculine. Si vous utilisez l’enseignement de Mantak Chia, Comment faites-vous ? quelle positions adoptez-vous ? Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Comment faites-vous pour ressentir et faire circuler cette énergie sexuelle ? Physiquement ça se traduit comment pour vous ?
Par exemple:
• d’effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation ;
• d’améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance.ça a l’air génial ! Mais on fait comment ?!!
Je pense ne pas être le seul à souhaiter plus de concret. Nous avons tous des fonds culturels différents, c’est pour cette raison qu’il m’apparaîtrait salutaire de se raccrocher à l’expérience concrète. Cela aurait aussi selon moi, la faculté d’inclure aux discussions ceux qui arrivent sur le forum.
21 juin 2019 à 17 h 11 min #34145EpictureParticipantMerci pour ton retour @fidelio.
Oui je suis bien d’accord avec toi sur le fait que ce que nous recherchons ici c’est avant tout du concret. Le problème c’est que la progression concrète s’accompagne d’une évolution spirituelle indéniable, et il serait dommage de s’astreindre à ne pas en parler car cela permet d’aider ceux qui en témoigne, et ceux qui les lisent. Il y a une dimension spirituelle dans le sens ou la manière dont on se perçoit est fondamentale dans cette évolution. Il y a un jeu entre le mental et le corps qui se répondent et s’alimentent mutuellement. C’est à mon avis essentiel pour progresser. A mon avis, ceux qui ont eu la chance d’avoir rapidement des super O n’ont pas envie de s’arrêter là. Il y a autre chose, il y a plus, il y a différent, il y a mieux, toujours, et c’est ça qui est formidable.
Le plus difficile à comprendre, et c’est aussi un problème philosophique, c’est de se percevoir dans une dimension qui n’a ni début, ni fin, il n’y a que continuité. Ainsi, peu importe à quel stade de son cheminement on se trouve, on y est, c’est la seule chose qui compte, et on y est en mouvement.Mais du concret, je vais en donner, c’était l’objet de ce fil de discussion, mais il fallait passer par cette étape qui confronte l’idée de masturbation à celle du massage pénien au sens de Mantak Chia. C’est chose faite. La conclusion, c’est qu’il y a masturbation éjaculatoire, qui n’est pas selon moi le degré zéro du plaisir masculin, mais une position sur un cheminement, et la masturbation non éjaculatoire qui est une autre position, dont les perspectives sont plus intéressantes.
Ce que je veux faire, c’est faire part de ma pratique en montrant dans quelle mesure je m’écarte de la méthode proposée par Mantak chia. De la même façon, nous confrontons notre expérience au traité d’aneros, et aux autres témoignages.
Il faut aussi aller voir la page dont j’ai donné le lien un peu plus haut sur l’orbite microcosmique. Cela permet de mieux comprendre de quoi parle Mantak Chia. L’orbite microcosmique, ce n’est pas une vue de l’esprit, ou une idéologie. Pour lui, c’est très concret, c’est ce qu’il y a de plus concret. Toutes ses techniques sont centrées autour de cette notion. L’énergie, on la sent concrètement circuler en soi, mais elle est indescriptible. On peut utiliser le terme d’énergie parce que elle est revigorante, énergisante. En l’état actuel de mon expérience, pour moi, cette énergie est stimulée de trois manières différentes : Par le massage pénien, par le massage prostatique, et par la méditation, à tour de rôle.
Concernant la méditation, il y a dans le fil de discussion consacré au tantra, des liens qui montre concrètement comment pratiquer la danse de shiva/shakti, forme de méditation du tantrisme cachemirien. Elle est très puissante et stimule cette énergie, mais de façon différente. Le tantrisme qu’enseigne Daniel Odier, a une approche différente de celle du taoïsme de Mantak Chia. Il faut se renseigner un peu et aller sur YouTube pour écouter tout ce que ces deux personnages ont à dire, c’est très intéressant. Aucun n’est à mon avis dans un état d’esprit d’endoctrinement, ou de diffusion idéologique, contrairement à beaucoup d’autres qui utilisent ce fil à des fins purement commerciales. Du commercial il y en a toujours un peu, mais on est loin de la démesure de certains.
Faire part de mon expérience, concrètement, c’est aussi parler de tout cela.
Bon cheminement @fidelio
23 juin 2019 à 18 h 22 min #34148AndranerosParticipantRéponse sur le contexte
Tu nous dis @fidelio :Je ne passe plus que très rarement sur ce forum car il ne contient plus ce qui m’intéresse: des rapports concrets sur vos expériences au sujet de la sexualité (masculine en ce qui me concerne)
Ta remarque nous replace dans la logique de la publication du traité d’Aneros et de la volonté assumée par @adam d’aider ses lecteurs à découvrir l’orgasme prostatique. Elle me conduit à trois réflexions :
1. Je suis présent sur le forum depuis bientôt six ans. Il faut prendre en compte que mon évolution très lente dans un premier temps (avant mon inscription sur le forum) et plus rapide dans un deuxième temps s’est normalement encore plus ralentie au fil de mes progrès, sinon je serais devenu un extraterrestre orgasmique, ce que je ne suis pas. Dans l’excitation de la découverte j’ai pu avoir beaucoup à dire ; si je devais maintenant rapporter aussi souvent le contenu de mes sessions, mes messages seraient ennuyeux à écrire et à lire tant ils ne feraient que répéter les précédents.
2. Je comprends et je soutiens ta demande de conseils concrets. Avec la mise en valeur des évolutions et des changements vécus par ceux qui apportent leurs témoignages dans la durée, c’est ce qui m’intéresse le plus dans les forums comme le nôtre. C’est pourquoi je fais en sorte de répondre aussi souvent que possible aux questions posées par nos membres. Dans ce cas, même si fatalement je me répète j’ai le sentiment d’apporter une aide concrète et quand elle semble utile j’en tire une vraie satisfaction. Encore faut-il que les lecteurs s’inscrivent et viennent poser leurs questions pour obtenir les réponses dont ils pensent avoir besoin pour progresser.
3. D’un point de vue personnel je pense que mon cheminement vers l’orgasme prostatique a suivi une évolution très particulière en dehors des chemins balisés. Cette particularité ne me permet pas de prétendre le proposer en modèle à tous ceux qui se lancent dans cette découverte et donc de leur dire de façon doctorale comment ils doivent faire pour atteindre le super O’.
23 juin 2019 à 18 h 32 min #34149AndranerosParticipantRéponse sur la méthode
(le « edging » permet d’)effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation… on fait comment ?
Il s’agit de stimuler le pénis comme on le ferait pour obtenir une éjaculation mais de le faire avec comme objectif prioritaire de ne pas éjaculer. Cette stimulation n’est donc pas une « simple partie de plaisir » mais un véritable exercice d’autant plus difficile qu’on s’applique à s’approcher le plus près possible du point de non-retour. Cet exercice demande
– concentration, pour analyser ses sensations et apprendre à les reconnaître, et
– maîtrise de soi, pour prendre le contrôle de réactions musculaires initialement activées en mode réflexe.C’est la répétition en cycles de plus en plus longs des stimulations et du renoncement aux contractions éjaculatoires réflexes, véritable entraînement prolongé sur des semaines ou des mois selon les pratiquants, qui permet peu à peu de ne plus subir ces contractions éjaculatoires tout en restant soumis aux stimulations et en maintenant un niveau de jouissance très intense.
La répétition de cet exercice permet au pratiquant de prendre conscience des tensions musculaires que fait naître la montée du plaisir et d’apprendre à les relâcher. Dans un premier temps on n’y parvient pas, puis on y parvient mais au prix de la perte du plaisir ressenti (on se remet à zéro) ; peu à peu on parvient à réduire les poussées éjaculatoire tout en maintenant la sensation d’un plaisir de plus en plus intense.
(le « edging » permet d’)
améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance… on fait comment ?
L’exercice ainsi répété avec concentration, toute son attention étant dirigée sur le bas-ventre, on finit par prendre conscience des états de tension qui s’installent dans cette région avec la montée du plaisir. On découvre que cette région n’est pas uniforme telle que je la ressentais en commençant mon cheminement.
On découvre qu’elle se décompose en zones plus localisées, la base du pénis, l’anus, la base du ventre juste au dessus du pénis, la zone rectale et peu à peu la prostate elle-même. On commence à percevoir que des contractions peuvent apparaître sur l’une et non sur l’autre, on commence à percevoir qu’on peut détendre l’une et contracter l’autre. On prend conscience des autres contractions associées à la montée du plaisir, On prend conscience qu’on peut agir sur chaque type de contractions indépendamment des autres.
C’est une pratique raisonnée et systématique qui permet de découvrir en détail, de bien individualiser et enfin de contrôler des réactions initialement noyées dans l’ensemble psychomoteur réflexe qu’est la montée du plaisir sexuel jusqu’à l’éjaculation. La répétition assidue et raisonnée de cet exercice demande les mêmes efforts que la pratique du massage prostatique et permet de faire des découvertes qui sont très proches.
Finalement la réponse à « comment ? » est souvent très banale. C’est la répétition de l’exercice associée à un état d’esprit expérimental rigoureux qui permet dans un premier temps la prise de conscience de ce qui se passe en nous et dans un second temps le contrôle de nos réactions. Comme c’est le cas pour l’apprentissage du chant, de la danse, de la gymnastique, de la méditation, du plaisir prostatique… Certains sont spontanément dans cette attitude et progressent « naturellement » très rapidement, d’autres ont besoin d’apprendre à se mettre dans cette attitude et progressent plus lentement ou non.
Le piège de la question « comment ? » est que celui qui la pose dans sa logique de découverte soit dans l’attente d’une réponse qui lui garantirait de devenir multi-orgasmique. Sauf exception cette réponse n’existe pas.
L’intérêt de la question « comment ? » est que celui qui la pose reçoive une réponse
• qui l’aide à adopter une méthode de progression,
• qui l’aide à prendre conscience d’un défaut de sa pratique, à le corriger et à reprendre sa progression
• qui l’aide à reformuler sa question pour obtenir une réponse mieux adaptée à sa situation.23 juin 2019 à 20 h 36 min #34151AndranerosParticipantJe proposerai un peu plus tard une “Réponse sur la pratique” dans la mesure où @epicture ne se sentira pas trop envahi par mes réponses qui ne se situent peut-être pas dans l’esprit de son sujet de discussion sur l’énergie sexuelle masculine telle qu’elle est appréhendée dans la méthode Mantak Chia.
Bon cheminement à tous.
24 juin 2019 à 10 h 51 min #34152EpictureParticipantJe proposerai un peu plus tard une “réponse sur la pratique” dans la mesure où @epicture ne se sentira pas trop envahi par mes réponses qui ne se situent peut-être pas dans l’esprit de son sujet de discussion sur l’énergie sexuelle masculine telle qu’elle est appréhendée dans la méthode Mantak Chia.
@andraneros il n’y a pas de souci, tant que comme tu le dis :Cette particularité (ce cheminement hors norme) ne me permet pas de prétendre le proposer en modèle à tous ceux qui se lancent dans cette découverte et donc de leur dire de façon doctorale comment ils doivent faire pour atteindre le super O’.
J’essaye moi – même de ne pas me le permettre, et je compte sur mes lecteurs pour me le signaler si toutefois je cédais à cette tentation.
J’ajouterai, comme je l’ai dit plus haut, que l’énergie sexuelle masculine peut être stimulée de plusieurs façons différentes dont la méthode de Mantak Chia n’a pas l’exclusivité.
Bon cheminement à vous deux @andraneros et @fidelio
24 juin 2019 à 10 h 54 min #34153EpictureParticipantPour commencer :
Qu’ai-je fait ?
J’ai pratiqué des séances de masturbation au cours desquelles je stoppais toute stimulation juste avant le point de non-retour, puis je recommençai à me masturber jusqu’à atteindre de nouveau le point de non-retour, et ainsi de suite jusqu’à ce que la moindre stimulation soit susceptible de me faire éjaculer. A ce moment précis, j’arrêtais toute stimulation, et passait à une autre occupation.
Autant vous dire que pendant quelques minutes, j’étais bouillonnant de désir et d’envie de reprendre. Mais je savais que si j’allais plus loin, je perdais un bénéfice : celui de faire monter le plaisir de chaque séance.
Je pouvais faire cela plusieurs jours de suite, jusqu’à atteindre un niveau de tension libidinale extrême. N’y tenant plus, au bout de quelques jours, l’éjaculation devenait inévitable. Un certain nombre de cycles de plusieurs jours se sont succédés, avec la volonté de battre à chaque fois un “record” de jours sans éjaculation. C’était comme un défi, un jeu, un jeu torride. Peu à peu j’ai augmenté le nombre de jours sans éjaculation avec cependant une vie sexuelle faite de masturbations, de massages prostatiques, de jeux sexuels torrides en couple, sans aucune éjaculation.
Ce travail m’a conduit à faire naitre des sensations que je n’aurais jamais pu imaginer. La seule recommandation de Mantak chia que j’ai véritablement suivi, c’est l’absence d’éjaculation. Il propose des exercices de “pompage, que j’ai pratiqué avec plus ou moins de succès, mais cette sensation de circulation d’ondes de plaisir depuis le sacrum jusqu’au cerveau je les ai vraiment bien ressenties. Elles sont d’ailleurs devenues autonomes et se manifestent au cours de la journée, sans que je fasse quoi que ce soit. Mantak Chia les identifie comme de l’énergie.
Ses conseils visent la maîtrise de cette énergie, et son usage ultérieur. Personnellement, je n’en suis pas là. J’y travaille encore. Je suis encore en quête d’une maitrise de la mutli-orgasmie : L’orgasme non éjaculatoire multiple.
2 juillet 2019 à 8 h 21 min #34209EpictureParticipantUne libido forte, un désir puissant, apporte une grande quantité d’énergie. Je suis poussé dans ces cas-là par une dynamique interne inépuisable. Au fur et à mesure que ma libido se développe, mon corps est en position de désir incandescent. Il capte la moindre petite stimulation pour en faire une source de plaisir : un souffle d’air, l’effleurement des vêtements sur ma peau, la pression de mes pieds sur le sol, les mouvements de mon corps, ou certaines positions, sont autant d’occasions pour mon corps de se délecter du plaisir de ressentir la vibration énergétique se diffuser. Quand il s’agit de caresses que je me donne et, à plus forte raison quand elles viennent des mains de ma femme, les sensations sont décuplées.
Mais, j’ai quelques difficultés encore à canaliser tous ces effets bénéfiques : j’éprouve dans ces conditions beaucoup de difficulté à me concentrer sur des sujets qui ne constituent pas une source de stimulation corporelle. Certains sujets, comme quand j’écris ces lignes, me stimulent. Mais quand il s’agit d’un sujet qui concerne mon travail par exemple, ou ma vie quotidienne, qui sont stimulant intellectuellement, mais pas corporellement, j’ai du mal à me concentrer. Le seul moyen que j’ai trouvé, c’est de mener un massage jusqu’à l’éjaculation, pour retrouver une capacité de concentration. Malheureusement je perds du même coup cette libido énergisante.
Il aura fallu 6 jours pour que je recommence à sentir cette libido qui monte et qui met mon corps en effervescence. L’énergie de ma libido, est totalement dépendante du temps pendant lequel je n’éjacule pas. Pour moi désormais, c’est une certitude. j’ai longtemps pensé que cela n’avait pas ou peu d’importance. l’usage de la masturbation “classique” était devenu tellement normale pour moi que je ne voyais vraiment en quoi cela pouvait avoir un impact significatif sur le massage prostatique. Je pensais que seulement la stimulation du pénis pendant la session de massage prostatique avait un effet négatif sur le plaisir prostatique. Mais pour moi, l’éjaculation régule le taux d’excitation, lui-même responsable de la capacité du corps à ressentir.
Mais comment réguler cette excitation, autrement que par l’éjaculation ? Et c’est là qu’interviennent les techniques de Mantak Chia : faire circuler l’énergie. Il enseigne une technique qui consiste à aspirer l’énergie sexuelle dans le canal dorsal, ou vaisseau gouverneur, pour qu’il remonte jusqu’au cerveau. Peu avant le point de non-retour, il s’agit de pomper cette énergie sur le point de se déployer dans le pénis, vers le haut du corps, en utilisant son muscle pubo-coocygien (le stop-pipi). De cette façon, l’énergie est réorientée ailleurs que dans le pénis, elle passe dans l’anus, remonte via le sacrum et la colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Une partie de cette énergie peut aussi redescendre dans les jambes, mais je ne sais pas si c’est le bon parcours. Parfois, elle remonte par devant, via les muscles abdominaux, produisant une série de spasmes musculaires.
2 juillet 2019 à 11 h 37 min #34210AndranerosParticipantLa transformation progressive de ma sensualité, depuis le début de mon cheminement, me rend sensible, de façon générale, aux phénomènes que tu décris dans ton premier paragraphe, même si je ne les ressens pas (encore) systématiquement sous la forme de « vibration énergétique ». Tu écris :
j’ai quelques difficultés encore à canaliser tous ces effets bénéfiques
Fort logiquement, de mon point de vue, j’ai bien plus que « quelques difficultés » pour « canaliser » cette forme d’énergie. En revanche je ne ressens pas cette difficulté à me concentrer sur autre chose même quand je sens ma libido très forte. Je vois plusieurs causes à cela :
• Mon âge fait peut-être que même si maintenant j’ai l’impression que ma libido est très forte, elle ne le soit pas tant que ça en réalité ;
• Mon métier consistait à prendre en permanence des décisions rapides dans un environnement en perpétuel changement me soumettant à de multiples sollicitations simultanées ; pour survivre dans ces conditions il faut vite apprendre à se concentrer et à oublier le bruit de fond ; j’ai ainsi acquis une forte capacité à me concentrer sur un sujet quelques soient les conditions autour de moi ;
• Enfin, malgré mes progrès constants en matière d’éveil de mon énergie vitale, je suis vraisemblablement loin du niveau que tu as atteins ce qui suffit à expliquer la différence de réaction.
Ta pratique assidue confirme cette affirmation essentielle des taoïstes :L’énergie de ma libido, est totalement dépendante du temps pendant lequel je n’éjacule pas. Pour moi désormais, c’est une certitude.
Autant la notion de période réfractaire est une réalité que je vis concrètement avec mon corps, autant j’ai l’impression de rester peu sensible à ce temps de rétention de mes éjaculations. Je suis tellement imprégné de la réalité physiologique de la production permanente de spermatozoïdes, de leur stockage pendant les quelques jours de leur durée de vie et de leur élimination naturelle régulière, que je ne parviens pas à me mettre dans la tête que ma libido et ma vitalité devraient être bien plus fortes au bout d’une ou plusieurs semaines de rétention.
Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais senti différent après une période de rétention de 10 jours ou plus. Je m’interroge sur cette absence de perception quand je lis les témoignages assez nombreux sur ce sujet dans les forums spécialisés, et encore plus en lisant ton témoignage particulièrement documenté.
La lecture de tes messages m’a encouragé à me remettre sérieusement à pratiquer les exercices proposés par Mantak Chia. Je pense que je suis enfin dans l’esprit de leur exécution, en tout cas beaucoup plus que lors des mes premières tentatives, il y a quelques années. Mais les progrès sont difficiles. Ce qui selon mon expérience prostatique n’a rien de négatif.
Merci de transmettre ton expérience. J’attends la suite avec le plus grand intérêt. Bon cheminement @epicture.
2 juillet 2019 à 15 h 36 min #34211EpictureParticipantFort logiquement, de mon point de vue, j’ai bien plus que « quelques difficultés » pour « canaliser » cette forme d’énergie
Canaliser (qui est ma façon de dire et peut-être pas la meilleure) a ici une signification particulière, et correspond à une pratique spécifique : “la grande aspiration”. J’y reviendrai.
même si je ne les ressens pas (encore) systématiquement sous la forme de « vibration énergétique »
La façon de percevoir ces “vibrations énergétiques”, et la façon d’en parler ne repose pas sur des critère objectifs. Il est donc très difficile de dire si un tel ou un tel est plus avancé qu’un autre. Je tente de le dire assez régulièrement : Sur un cheminement qui présente les caractéristique d’une ligne infinie, il est difficile de positionner quoi que ce soit sur une échelle, tout au plus pouvons-nous dire comment c’était aujourd’hui par rapport à hier.
Ce qui est de la douleur pour certains sera du plaisir pour d’autres, ce qui est de l’insensibilité pour l’un sera de la jouissance pour l’autre. La capacité qu’à le mental (ou le cerveau) de créer autour des sensations toute une cinémathèque est très impressionnante. Peu importe, du moment qu’on en ressent un certain plaisir.
Il en est de même pour la sensation de libido ou d’excitation sexuelle : elle peut être vécue comme insignifiante, ou explosive dans des conditions qui sont assez proche.
Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais senti différent après une période de rétention de 10 jours ou plus. Je m’interroge sur cette absence de perception quand je lis les témoignages assez nombreux sur ce sujet dans les forums spécialisés, et encore plus en lisant ton témoignage particulièrement documenté.
Jusqu’où est-tu allé ? Combien de jours ?
Le taoïsme considère qu’on peut éjaculer :
À 20 ans tous les 4 jours
À 30 ans toutes les 10 jours
À 40 ans tous les 15 jours
À 50 ans tous les 20 jours
À 60 ans jamaisMoi à 49 ans j’étais encore un ado de 16 ans (en terme de fréquence de masturbation). C’est donc surement normal qu’au bout de dix jours de “rétention”, je sois surexcité. Mais qui dit rétention ne veut pas dire absence de stimulation. La pratique consiste bien à s’entrainer à ne pas éjaculer, dans la situation d’être sur le point d’éjaculer. Mais le “ne pas éjaculer” n’est pas l’objectif : c’est une conséquence secondaire. Elle sert d’indicateur pour savoir quand on peut passer à l’étape suivante dans la pratique. Cette étape c’est ce que mantak Chia appelle : la grande aspiration, (ou la grande poussée mais c’est pareil). L’énergie qui est susceptible de faire éjaculer, et que l’on ressent assez nettement à ce moment-là, peut-être aspirée par des contractions volontaire du muscle PC (pubo cocygien). Elle traverse alors l’anus, et remonte via le sacrum et colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Quand cette énergie à transité vers le cerveau, elle n’est plus là pour faire éjaculer et la sensation d’être “sur le point de” recule. On peut alors recommencer, presque indéfiniment, avec à chaque fois un palier supplémentaire. Il arrive un moment où je sais que mon aspiration ne sera plus assez puissante pour faire remonter l’énergie, c’est là que je m’arrête (quand je n’ai pas de contraintes de temps) car je sais que l’éjaculation me fera perdre mon énergie. Dans ces cas, il vaut mieux être le matin, car je suis bien dynamisé. Être dynamisé juste avant de dormir, c’est mauvais pour le sommeil. Par contre être dynamisé pour commencer sa journée, c’est pas mal du tout. Si en revanche j’éjacule, la journée va être difficile car j’aurai la sensation d’être très fatigué.
Bon cheminement @andraneros
3 juillet 2019 à 10 h 19 min #34213aneveilParticipantBonjour,
C’est avec beaucoup d’intérêt que je suis ce sujet depuis le début car je je me dis que porter autant de présence au plaisir pénien que l’on en porte au plaisir prostatique devrait permettre de belles avancées.
Le sujet de l’éjaculation m’a toujours mis mal à l’aise, car entre les recommandations des Taoistes (à mon age je devrais n’éjaculer que tous les… 45, 75, 100 jours ?)
et celles de la science occidentale (ejac 21 fois par mois serait bon pour réduire le cancer de la Prostate) il y a vraiment un gouffre.
D’autre part je suis toujours assez rétifs aux dogmes quels qu’ils soient car ils empêchent souvent l’écoute intérieure et peuvent rapidement devenir un frein au lâcher prise.Quoi qu’il en soit quand ce sujet est apparu, je venais de décider de réduire la fréquence de mes éjaculations qui étaient d’à peu près de 4 par semaine, (ce qui devait d’après les recommandations Taoïstes faire de moi un quasi-zombie 😉 )
En pratiquant la masturbation non éjaculatoire, je constate que l’éjaculation est en grande partie un réflexe conditionné et que l’on peut s’en passer assez facilement.
Mais la difficulté que j’ai eu (surtout au début) de cet “exercice” fut d’y trouver suffisamment d’intérêt et de plaisir, car si je tiens vraiment à éviter le porno, j’avais l’habitude d’éjaculer avec une stimulation anale qui me décuplait le plaisir, mais “me vidait” en revanche d’une bien plus grande quantité de sperme…
Du coup coup, au début il m’était difficile de trouver suffisamment d’intérêt dans une stimulation pénienne seule afin de me sentir suffisamment excité et me rapprocher de l’éjaculation. Depuis je triche un peu et alterne l’utilisation d’un cockring ou bien d’un épais cordon de cuir faisant usage de cockring (que je peux serrer et dé-serrer) , ainsi que d’une sorte de Magic-Wand vibrant avec lequel je masse mon gland et le frein pour pimenter mes masturbations, l’intérêt du Magic-Wand c’est que posé sur mon frein il agit très rapidement sur ma prostate et pimente considérablement mon plaisir. Bref, en alternant serrage de mes bourses, masturbation et Magic-Wand, je trouve du plaisir et me rapproche beaucoup plus rapidement d’une tension éjaculatoire. Quand je sens que cela risque d’atteindre le point de non-retour et que des gouttes de pré-sperme pointent sur mon gland, j’appuie sur le point à “un million de dollar” (entre anus et périnnée) décrit par Mantak Chia et la tension retombe assez vite, je peux alors reprendre les stimulations et c’est vrai que l’on peut atteindre des sommets de plaisir en évitant l’éjaculation (que je vis de plus en plus comme une fin frustrante que comme une explosion de plaisir).Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais senti différent après une période de rétention de 10 jours ou plus. Je m’interroge sur cette absence de perception quand je lis les témoignages assez nombreux sur ce sujet dans les forums spécialisés, et encore plus en lisant ton témoignage particulièrement documenté.
Pareil, je ne note pas d’augmentation d’énergie vitale ou sexuelle (pénienne ou prostatique), à la limite il y aurait même parfois plutôt une sorte d’insensibilisation sexuelle qui s’installe, alors que quand j’éjacule (sans me préoccuper de rien) il y a souvent un regain d’énergie le lendemain ou le surlendemain.
Je pense qu’il doit y avoir tout un cheminement cérébral, de représentations ou de croyances qui peuvent influencer les vertus de l’abstinence ou inversement de l'”hédonisme éjaculatoire”…Il me reste encore beaucoup à découvrir dans cette voie, car lors de ces masturbations, si j’arrive à éveiller dans une certaine mesure le plaisir prostatique, j’ai beaucoup plus de mal à gérer les énergies dans divers points du corps comme je le fais pendant mes séances prostatiques ou j’arrive à avoir une conscience interne beaucoup plus grande.
Une question à @Epicture : Lors de tes séances masturbatoires&Taoistes, utilises tu des jouets, une stimulation anale, du porno, des fantasmes ou bien est-ce qu’il s’agit d’une pratique bien plus zen et dépouillée d’artifices ?
3 juillet 2019 à 14 h 16 min #34214EpictureParticipantBonjour @aneveil. D’après vos témoignage il semble que la rétention seule ne suffise pas à faire monter la libido. Il est possible, mais j’en sais rien à vrai dire, que l’alternance rétention/éjaculation soit plus salutaire. Personnellement je n’ai jamais tenu plus de 25 jours. Et je suis plutôt à une moyenne de 15 jours. Mais je rappelle que l’absence d’éjaculation est précédée d’une multitude de stimulations, ce qui rend l’exercice assez périlleux.
Pour répondre à tes questions, j’utilise au début de ma stimulation des images érotiques nus ou faiblement habillés. Pas de porno. Mais quand les vagues de plaisirs montent, je n’ai plus besoin d’images, plus maintenant. Manipuler la souris de l’ordinateur à ce moment-là n’est pas productif, et fermer les yeux favorise la concentration. Côté accessoires, je n’en ai pas encore parlé, mais j’ai utilisé des cockrings. Celui que je préfère est en acier, assez gros et lourd. Mais je ne l’utilise plus en séance. Je le porte parfois dans la journée, c’est un bon excitant. L’utilisation conjointe de plug anal ou aneros, c’est possible, mais c’est plus dans le cas où une séance de massage prostatique ne décolle pas assez vite à mon gout du moment. J’essaye de séparer les deux techniques. Le massage pénien le matin, le massage prostatique le soir. Je verrai bien ce que ça donne, mais j’ai l’impression que c’est préférable.
Bon cheminement @aneveil
3 juillet 2019 à 14 h 20 min #34215EpictureParticipantAprès relecture de mes anciens posts, il y a des incohérences dans mes propos. Cela tient à ma progression dans la pratique.
Le point crucial est celui du point de non-retour, et de ce que j’en fait.
Au début de ma pratique, je faisais comme je le sentais, avec en tête le souvenir de mes lectures de Mantak Chia. De plus, ma maitrise de l’éjaculation était moindre, et pouvait générer une tension. En gros je me masturbais en repoussant au maximum l’éjaculation pour profiter des sensations provoquées au moment de la montée du plaisir. La grande difficulté proviens de la frustration que l’arrêt de la masturbation peut induire. Il est vrai que cesser toute stimulation au moment où l’excitation est maximale peut être vécu comme un supplice. Mais l’idée que j’avais, était de jouir, comme si j’éjaculais, mais sans éjaculer. C’est ce que Mantak Chia appelle séparer l’orgasme, de l’éjaculation. Si on poursuit la stimulation, il y a de toute façon un moment ou l’éjaculation est inévitable, et l’orgasme qui va avec aussi. Cet orgasme est d’autant plus fort et plaisant que l’éjaculation a été repoussée au maximum. C’est donc assez difficile en effet de résister à la tentation de vivre ce plaisir accru par la rétention de l’éjaculation.
Mais éjaculer, c’est comme si on avait gravit pendant plusieurs jours une montagne, et qu’arrivé presqu’au sommet, on redescendait tout en bas. Il faut tout recommencer, depuis le début (et ça peut durer plusieurs jours, une dizaine pour moi). Alors que ne pas éjaculer, c’est rester en haut de la montagne, à portée de main du sommet, en permanence. A partir du moment où ce constat est devenu pour moi une vraie réalité, ma motivation pour ne pas éjaculer était solidement fondée. Mais le sommet n’est pas l’objectif, puisque le sommet me fait retomber. Non, l’objectif c’est le ciel.
J’ai écrit que je pouvais avoir des montées de plaisirs de façon autonomes, sans contrôler quoi que ce soit. C’est vrai, mais dernièrement j’ai réintroduit de façon plus sérieuse les dernières techniques de Mantak Chia. Elles sont comme un propulseur. Depuis le haut de ma montagne, (mais pas le sommet éjaculatoire, juste en dessous), ces techniques me propulsent dans le ciel, c’est assez incroyable.
J’en suis encore aux balbutiement (dans l’usage de cette technique de la grande poussée) mais je sais qu’il y a là un potentiel vraiment intéressant.
Je tenterais de mieux décrire le déroulement de la montée du plaisir, et de l’insertion des pratiques correspondantes, mais c’est compliqué car cela évolue avec le temps. J’ai quelques textes qui sont prêts, mais à la relecture je m’aperçois qu’ils peuvent induire de la confusion. Donc j’attends un peu que cela soit plus clair pour pouvoir les poster.De plus, comme je pratique en alternance (car je crois qu’elles sont complémentaires) les techniques du traité d’aneros, et celles de Mantak Chia, je dois prendre garde à ne pas tout mélanger. Il y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent. Je pense que l’anus est au massage prostatique, ce que le gland est au massage pénien (qui est aussi une stimulation de la prostate). Chacun de ces deux organes préparent la prostate au décollage. Le mélange des deux, n’est pas encore pour moi au programme, mais il y a là le potentiel d’une danse orgasmique, ce qui est très motivant pour s’appliquer au mieux.
Si @fidelio tu lis ce post, n’hésite pas à me dire si c’est assez concret pour toi, et à me poser des questions précises. S’essayer à formuler des réponses précises à des questions précises ça aide autant celui qui lit la réponse que celui qui la rédige. @andraneros et @aneveil également bien-sûr.
Bon cheminement à tous
5 juillet 2019 à 10 h 57 min #34224EpictureParticipantL’expérimentation m’a permis de distinguer durant une séance de massage, 3 moments, 3 zones temporelles.
1 – Pour commencer, toujours assis sur une chaise, je caresse mes parties génitales, et mes zones érogènes : cuisses, tétons, seins, flancs… Je n’utilise pas d’huile comme le préconise Mantak chia. Enfin, je masse mon gland avec les doigts, tout en caressant les autres parties de mon corps accessibles avec l’autre main. C’est la première zone, qui correspond à la masturbation classique, sorte d’éveil sexuel, lui-même consécutif à une excitation préalable, alimentée, par un mental imaginatif. c’est là que les images, les sons, la musique, etc. peuvent intervenir, mais sans aucune obligation.
2 – Dans la deuxième zone, le gland et la prostate se répondent mutuellement. La prostate entre dans une sorte de pulsation. Je peux sentir cette pulsation se poursuivre quand j’arrête la stimulation. Cette sensation est peut-être amplifiée par le fait d’être assis. Le mouvement latéral des genoux, qui serre et desserrent les testicules ont un effet amplificateur. La position du bassin peut alternativement venir comprimer et décomprimer le périnée ce qui a également un effet amplificateur. C’est dans cette zone, ce temps de massage, que les premières vagues de plaisirs se diffusent dans mon corps. Mon mental peu à peu perd pied, s’efface, submergé par les sensations. Dans cette zone, tout ce qui vient perturber la concentration est contre-productif.
3 – La troisième zone du temps de massage est celle où le plaisir du gland prend le dessus sur celui de la prostate, ce qui conduit tout droit à l’éjaculation, synonyme de fin de séance. La prostate est étouffée, mais ce n’est pas trop tard, je peux revenir dans la deuxième zone en modifiant mon massage, en le ralentissant, en s’arrêtant quelques secondes. Je reviens dans la deuxième zone, mais avec un effet de vagues de plaisir augmenté.
L’idée est de faire des incursions dans la troisième zone, venir titiller l’éjaculation et revenir ensuite dans la seconde. A chaque retour dans la deuxième zone, La puissance des vagues de plaisirs augmente. Le problème c’est que chaque incursion dans la troisième zone rend l’éjaculation plus imminente car le désir de se libérer, de se lâcher est plus brulant. La troisième zone devient extrêmement petite. Mais quand je m’arrête, je conserve une forte libido. Elle redescend un peu, mais est plus forte après chaque séance et devient difficile à maitriser. Au bout de quelques séances (je n’ai pas encore fait de statistiques) à la séance suivante, mon corps démarre au quart de tour, et la première zone, le premier temps de la séance devient très court, les vagues arrivent presque immédiatement, avec déjà un haut degré de plaisir.
Dernièrement j’ai vécu quelques séances ou la menace d’éjaculation diminue. Le corps sait exactement quand et comment faire pour surfer sur les vagues de plaisirs qui se transforment en vagues orgasmiques. C’est vraiment que du bonheur.
Bon cheminement à tous
5 juillet 2019 à 11 h 08 min #34225aneveilParticipantBonjour,
Comme souvent sur ce forum, les discutions motivent, font monter l’excitation et avancer les choses,
alors des portes s’ouvrent…Côté accessoires, je n’en ai pas encore parlé, mais j’ai utilisé des cockrings. Celui que je préfère est en acier, assez gros et lourd. Mais je ne l’utilise plus en séance. Je le porte parfois dans la journée, c’est un bon excitant. L’utilisation conjointe de plug anal ou aneros, c’est possible, mais c’est plus dans le cas où une séance de massage prostatique ne décolle pas assez vite à mon gout du moment. J’essaye de séparer les deux techniques
Je suis très curieux et excité d’essayer un cockring en matériau dur (acier bois), je me demande vraiment comment passer les testicules… En dessous de 55mm ça me semble vraiment difficile, mais j’adore vraiment avoir les testicules tirés ou pressés.
J’avais écrit ceci et ça m’était testé en tête :
Il me reste encore beaucoup à découvrir dans cette voie, car lors de ces masturbations, si j’arrive à éveiller dans une certaine mesure le plaisir prostatique, j’ai beaucoup plus de mal à gérer les énergies dans divers points du corps comme je le fais pendant mes séances prostatiques ou j’arrive à avoir une conscience interne beaucoup plus grande.
Je jour même je réessaie et au moment ou le plaisir masturbatoire est assez haut et que les goutes de pré-sperme sont de plus en plus nombreuses, je me concentre sur l’énergie sexuelle contenue dans toute la zone génitale mais ce qui est pour moi le centre: la prostate et le périnée, comme je le fais en pratique prostatique, je fais monter vers de points d’énergie comme le cœur ou la bouche (la position de la langue au palais aide beaucoup) et j’ai réussi à déclencher plusieurs petits orgasmes d’affilé sans éjaculer…
Inutile de dire que j’étais content de la découverte.Le soir j’ai fait l’amour avec ma compagne et comme je n’avais pas éjaculé depuis 5 jours (ce qui est beaucoup pour moi..) et que je m’étais chauffé plusieurs fois dans la journée, mon sexe était dans un état de sensibilité rarement atteins, j’en étais dingue… Pour autant j’ai pu me retenir très longtemps, jusqu’a ce que je décide d’éjaculer lors d’une masturbation accompagnée d’une stimulation anale que me prodiguait déliceusement ma compagne.
l y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent.
En effet, quand le plaisir masturbatoire est assez haut la zonne anale et prostatique est généralement très présente et c’est de là que je peux faire monter mon énergie sexuelle…
Pour revenir à la rétention de l’éjaculation, j’ai l’impression que mon cerveau a bien intégré le fait que je pouvais avoir beaucoup plus de jouissance sans éjaculer et que c’était un peu “Game Over”, du coup ça m’ouvre énormément de possibilités…
J’ai réédité de mini-petits orgasmes en me masturbant et j’y arrive même avec un plug ou un Aneros, alors qu’avant il m’était impossible de maîtriser l’éjaculation avec ce type de jouets en moi.
L’éjaculation est vraiment un réflexe conditionné acquis dès les plus jeunes années ou on se masturbe plus ou moins dans le but d’éjaculer. On a tous vécu lors d’un coït ou d’une masturbation ratés des éjaculations sans orgasme, le seul cri que ça provoque est “Ooh…merde”…Pour conclure cette voie me semble très prometteuse et je la perçois aussi comme un ré-équilibrage au plaisir prostatique qui est beaucoup plus Yin (et souvent perçu comme féminin). L’aspect yang de la masturbation fait que j’ai naturellement moins tendance à jouer sur la diffusion énergétique, alors que ça m’est indispensable lors de mes cessions prostatiques, pourtant c’est très simple et ce proverbe Taoïste résume si bien les choses :
“La pensée se déplace et le Chi suit” (lu dans le bouquin de Mantak Chia)5 juillet 2019 à 11 h 22 min #34226aneveilParticipantDésolé pour les nombreuses fautes, je en peux plus corriger…
5 juillet 2019 à 11 h 31 min #34227aneveilParticipant@Epicture Très intéressant la description précise des 3 zones…
Je crois qu’intuitivement je navigue entre la 2 et 3 et c’est plutôt de la 2 que je peux déclencher de petits orgasmes sans risques d’éjaculation.
Je crois que je n’ai pas de difficultés à retenir l’éjaculation car j’ai beaucoup plus de plaisir avec les orgasmes prostatiques et qu’en ce moment j’ai même du mal à éjaculer car je n’y trouve du plaisir et une jouissance très forte que lors d’une stimulation anale et des bourses (surtout par ma compagne) accompagnée d’une masturbation. -
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