20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 161)
  • Auteur
    Articles
  • #17529
    Lerris
    Participant

    Salut à tous,

    Je viens partager mon expérience de la découverte de ce que je suppose être l’orgasme prostatique (oui je n’en suis pas sûr… mais je vais y venir). Vos avis me seront sans doute précieux et, si cela peut également aider d’autres personnes, j’en serai ravi.

    Je pense que je vais devoir expliquer le contexte, j’ai peur que ce soit un peu long, donc j’en suis désolé par avance.

    Alors, depuis tout jeune, j’ai découvert que je pouvais tirer du plaisir de ma zone anale. J’ai donc joué régulièrement avec, que ce soit avec mes doigts ou des sextoys. Avec plus ou moins de succès. Avec certains jouets, je sentais qu’il y avait quelque chose de plus à découvrir, mais je n’ai jamais réussi à déclencher un orgasme sans toucher mon pénis.

    Puis, j’ai localisé ma prostate et j’ai eu des bons moments également. Sans toutefois avoir d’orgasme et aboutissant certaines fois à de l’irritation. Sans doute parce que je finissais par un peu trop être insistant sur cette zone, frustré de ne pas déclencher d’orgasme.

    J’ai ensuite acquis des sextoys spécifiques pour le massage prostatique comme le Bad Boy et un autre jouet concurrent de l’Aneros. Malheureusement, je n’ai pas eu de résultat. Du plaisir, mais pas plus. Je manipulais ces jouets avec mes mains, en insistant de plus en plus, comme je l’avais déjà fait. Cela finissait juste par de l’irritation, encore une fois.

    Récemment, je me suis mis à chercher avec plus de détermination en utilisant simplement mes doigts, dans des positions assez inconfortables. Plus localisée, la sensation était agréable, mais l’irritation était encore là, au bout d’un moment, en plus des crampes à cause des positions.
    Plusieurs fois, j’ai ressenti une escalade de la sensation agréable mais, étrangement, cela me poussait à uriner sans pouvoir me contrôler. Avec le recul, j’ai l’impression d’avoir surtout stimulé le canal urinaire… Ce n’était pas ce fameux orgasme que je recherchais. D’ailleurs, quand j’ai uriné par la suite, j’ai ressenti une sensation à mi-chemin entre le plaisir et l’irritation…

    Bref, encore plus récemment, j’ai commandé l’Aneros. Mais, mes premières sessions ont été décevantes, frustrantes. Au début, j’ai reproduit le même schéma que d’habitude, en finissant par manipuler l’objet avec mes mains pour le forcer à appuyer sur la prostate. Le résultat était encore moins intéressant que mes précédentes expériences.

    Alors, j’ai fait des recherches sur internet et j’ai lu le traité Aneros. La clef, c’était la relaxation, disait-on. Alors, je me suis enfermé dans une chambre, j’ai mis des boules quies, bref, je me suis coupé de tout pour me concentrer sur mes sensations.

    Ma première séance de ce genre n’a rien donné… J’ai suivi les conseils du traité en me relaxant, en ne touchant pas l’Aneros, etc. Mais, je dois avouer que je n’ai pas ressenti grand chose. Lors de la séance suivante, j’ai trouvé quelques positions qui semblaient mieux me réussir, mais sans grand succès concernant l’orgasme recherché.

    Je dois préciser quelque chose qui me semble important. A force de jouer avec ma zone anale et ma prostate, dans le passé, je me suis tout de même bien familiarisé avec ces sensations. Or, pour moi, le touché direct de la prostate donne normalement une sensation finalement assez “vive” avec écoulement de liquide séminal par le pénis. Cependant, quand j’ai mis l’Aneros en place, je n’ai pas vraiment retrouvé ces sensations, à moins de vraiment le manipuler le jouet à la main et en appuyant assez fort. C’est ce qui m’a vraiment dérouté car je pensais que c’était ce qu’il fallait rechercher. Après tout, c’est un orgasme PROSTATIQUE, donc la prostate devrait être vraiment stimuler, je devrais le sentir… Mais, je me trompais peut-être.

    En fait, j’ai pu lire plusieurs sujets où la personne disait qu’elle sentait bien l’Aneros appuyer sur la prostate, que du liquide séminal sortait de sa verge. Pour moi, ça ne se passait pas ainsi, donc j’ai commencé à me mettre en tête que l’Aneros ne convenait pas à ma physionomie. Qu’il me fallait un jouet plus long ou plus gros.

    Pourtant, j’ai persévéré, car il semble que c’est aussi une affaire de patience et d’apprentissage. Enfin, c’est ce que j’ai pu lire sur internet.
    A ma 4ème ou 5ème session avec l’Aneros, j’ai repris des dispositions pour être au calme et j’ai mis le paquet sur le lubrifiant. J’avais constaté qu’avec le lubrifiant à l’eau que j’utilisais, l’Aneros finissait toujours par perdre de sa mobilité. Cette fois-ci, je voulais qu’il puisse de mouvoir librement pendant longtemps.

    Comme d’habitude, je ne ressentais pas forcément un grand plaisir, j’ai essayé plusieurs positions, avant de revenir à celle de départ : sur le dos, les jambes légèrement écartées, le bassin un peu relevé. Je continuais mes contractions anales. J’essayais de varier en montant mon bassin, en serrant les muscles fessiers et également en utilisant la contraction rectale (en “poussant” donc). Sans vraiment que je m’y attende, quelque chose est arrivé.

    Mes jambes se sont mises à trembler, puis le reste de mon corps, ça a duré un petit moment, je ne saurais pas dire combien de temps. Pas d’éjaculation, mais des contractions anales et rectales. Quand cela s’est arrêté, j’ai ressenti une certaine joie, mais aussi du doute. Avais-je vraiment atteint l’objectif ? Est-ce que je n’étais pas moi-même la source volontaire de ces tremblements ?

    J’ai renouvelé l’opération quelques secondes après, j’ai enchainé ces “orgasmes” pendant plusieurs minutes. Ça me vidait le cerveau et me laissait tremblant, haletant. A la fin de la session, j’ai décidé de toucher mon pénis, de me faire venir en continuant les contractions avec l’Aneros. J’ai retenu plusieurs fois l’orgasme et puis je me suis laissé allé. Je dois avouer que ça n’a pas été mon plus gros orgasme pénien. C’était bien, sans plus.

    Alors voilà, après toute cette histoire, je dois en venir à la question qui me tracasse. Comme je n’ai pas l’impression d’avoir stimuler très directement ma prostate, comme j’ai pu le faire dans le passé, j’ai un doute sur le fait que ça soit un orgasme prostatique. Autre chose, le plaisir n’avait rien à voir avec l’orgasme pénien. Je ne sais même pas si je peux parler de plaisir tellement la sensation est diffuse. Il y a quelque chose d’agréable, mais c’est assez difficile à localiser… Tout le corps est touché en tout cas.

    Et ce n’est pas finit, plus déroutant encore, ce matin, m’attardant au lit, j’ai commencé à faire des contractions comme avec l’Aneros, mais sans l’avoir en moi. Et… J’ai eu plusieurs orgasmes comme lors de ma session précédente. En fait, j’en suis au point où je peux reproduire le phénomène assis sur ma chaise… Je l’écris à chaud car cela vient de m’arriver et que je ne sais pas quoi en penser. J’ai déjà lu que certaines personnes arrivaient à déclencher cet orgasme sans même utiliser l’Aneros. Mais, du coup, j’ai un gros doute sur le fait que ça soit un orgasme prostatique. Je suis un peu perdu…

    Quelqu’un a-t-il déjà rencontré ce phénomène ?
    Je ne sais pas si je dois rechercher plus, si je dois essayer un autre Aneros pour essayer d’avoir plus de sensation directe sur la prostate, ou si j’ai bien atteint l’objectif et qu’il me suffit maintenant de reproduire la chose, de me familiariser, d’améliorer les sensations…

    Voilà… Tout avis est le bienvenu !
    A très vite je l’espère. 🙂

    #17532
    Andraneros
    Modérateur

    Votre témoignage, @Lerris, apporte des informations très intéressantes qui concernent, je pense, de nombreux débutants.

    Vous ne nous dites pas quel modèle vous utilisez. Quand on parcourt les forums spécialisés sur le massage prostatique on constate que les résultats peuvent varier pour un utilisateur selon le type de masseur utilisé. Mais de façon générale en matière de massage prostatique plus gros ne signifie pas toujours plus efficace. Il faut trouver la bonne combinaison entre votre physiologie, votre état d’esprit, votre capacité à vous détendre, votre expérience et le masseur. Des utilisateurs expérimentés obtiennent d’excellents résultats avec des masseurs différents, certains revendiquent même ressentir plus de jouissance avec les modèles les plus petits.

    Vous avez pris conscience de l’importance de la lubrification, celle du masseur bien sûr, mais aussi celle du rectum. Ne négligez jamais cette préparation sous peine de blesser votre muqueuse rectale.

    Mes jambes se sont mises à trembler, puis le reste de mon corps, ça a duré un petit moment, je ne saurais pas dire combien de temps. Pas d’éjaculation, mais des contractions anales et rectales. Quand cela s’est arrêté, j’ai ressenti une certaine joie, mais aussi du doute. Avais-je vraiment atteint l’objectif ? Est-ce que je n’étais pas moi-même la source volontaire de ces tremblements ?

    Vous êtes la source volontaire de ces tremblements ! L’important pour votre expérience ne porte pas sur ce point ; l’important est de savoir si vous avez senti que ces tremblements échappaient à votre contrôle, aussi peu de temps soit-il. Si c’est le cas il s’agit bien, à mon avis, d’une forme de spasme involontaire typique d’un orgasme.

    Comme je n’ai pas l’impression d’avoir stimulé très directement ma prostate, comme j’ai pu le faire dans le passé, j’ai un doute sur le fait que ça soit un orgasme prostatique. Autre chose, le plaisir n’avait rien à voir avec l’orgasme pénien. Je ne sais même pas si je peux parler de plaisir tellement la sensation est diffuse. Il y a quelque chose d’agréable, mais c’est assez difficile à localiser… Tout le corps est touché en tout cas.

    Votre description correspond parfaitement à ce que peut être un orgasme prostatique, même si à ce stade il est faible, même si vous ne le reconnaissez pas encore pour ce qu’il est. Ces masseurs sont conçus pour être sensibles aux contractions les plus légères des muscles de l’anus, du rectum, du plancher pelvien voire des abdominaux et du diaphragme, sans aucune intervention des mains. Ce schéma d’action est très différent de celui auquel vous étiez habitué.

    Vous n’en êtes qu’à votre 4ème ou 5ème session. Malgré vos expériences de plaisir anal précédentes vous découvrez à peine ce qu’est le massage prostatique avec un Aneros. Il me paraît donc normal que vous soyiez dérouté et que vos premières expériences ne produisent pas les signaux de plaisir que vous attendez. Comme pour de nombreux autres débutants il vous faudra du temps pour que votre corps et votre cerveau apprennent à reconnaître de nouveaux signaux de plaisir.

    Mais vous bénéficiez d’un important avantage sur d’autres débutants ; vous connaissez déjà le plaisir de l’orgasme prostatique. Vous êtes donc en mesure de reconnaître les signes qui l’annoncent et les sensations qui l’accompagnent. L’objectif de vos prochaines sessions devrait donc être de vous accoutumer aux caractéristiques de la caresse prostatique prodiguée par un masseur de type Aneros très différentes de celles d’un massage manuel plus vigoureux et beaucoup moins intériorisé.

    D’ailleurs vous pouvez vous-même constater que ce que vous avez ressenti lors de votre session correspond assez bien à ce que décrit le traité d’Aneros, compte tenu du fait que chaque expérience est très personnelle. J’ajoute que les effets secondaires que vous ressentez aujourd’hui sont fréquents et tout à fait normaux chez les utilisateurs qui connaissent l’orgasme de la prostate.

    Pour répondre aux questions de votre dernier paragraphe, vous devriez tout simplement vous détendre, apprendre à ne rien attendre de chaque session, vous focaliser sur les sensations les plus minimes générées par votre masseur et faire preuve de patience. Plus vous parviendrez à respecter ces attitudes, plus rapides seront vos progrès vers une jouissance beaucoup plus intense que celle que vous connaissez déjà.

    Bon cheminement @Lerris.

    #17533
    Lerris
    Participant

    Bonjour et merci pour votre réponse !

    Vous ne nous dites pas quel modèle vous utilisez. Quand on parcourt les forums spécialisés sur le massage prostatique on constate que les résultats peuvent varier pour un utilisateur selon le type de masseur utilisé. Mais de façon générale en matière de massage prostatique plus gros ne signifie pas toujours plus efficace. Il faut trouver la bonne combinaison entre votre physiologie, votre état d’esprit, votre capacité à vous détendre, votre expérience et le masseur. Des utilisateurs expérimentés obtiennent d’excellents résultats avec des masseurs différents, certains revendiquent même ressentir plus de jouissance avec les modèles les plus petits.

    Il est vrai que je ne l’ai pas précisé. Il s’agit de l’Aneros Helix. J’ai préféré commencer par du “classique”.
    Comme pour l’instant j’ai bien déclenché quelque chose, je pense poursuivre l’expérimentation avec ce modèle. Même si, ce matin, je n’en ai même pas besoin pour produire le phénomène orgasmique, peut-être un peu moins fort qu’avec l’Aneros certes, mais tout de même présent.

    Vous avez pris conscience de l’importance de la lubrification, celle du masseur bien sûr, mais aussi celle du rectum. Ne négligez jamais cette préparation sous peine de blesser votre muqueuse rectale.

    Je pense acheter un lubrifiant silicone pour essayer. J’ai procédé à une injection de lubrifiant à base d’eau à la dernière session et c’était tout de même mieux déjà. C’est peut-être ce qui m’a permis d’aller plus loin d’ailleurs.
    Le problème avec le lubrifiant silicone, c’est que j’ai peur de ne pas le supporter. Au fil des années, je suis devenu “sensible” voire allergique à certains produits et certains revêtements de sextoys. Cela se traduit par une forte irritation qui met fin immédiatement à la session.

    Vous êtes la source volontaire de ces tremblements ! L’important pour votre expérience ne porte pas sur ce point ; l’important est de savoir si vous avez senti que ces tremblements échappaient à votre contrôle, aussi peu de temps soit-il. Si c’est le cas il s’agit bien, à mon avis, d’une forme de spasme involontaire typique d’un orgasme.

    Même si j’ai ce doute, cette difficulté à réaliser, je pense finalement que ces contractions sont involontaires… Car, sur le moment j’essayais d’être un peu discret (je ne suis pas tout seul à la maison), et pourtant j’ai fait des bonds et je retenais mes cris. Donc il y a bien quelque chose qui échappe à mon contrôle ! De même, je me souviens qu’une contraction rectale a failli me faire expulser l’Aneros et que je l’ai finalement retenu avec ma main. C’est donc forcément involontaire. Enfin, à chaque orgasme, mon pénis se gonfle comme pour une érection, même si elle n’est pas forcément complète. Ça me semble être un signe fort.

    Selon ce que vous nous dites vous n’en êtes qu’à votre 4ème ou 5ème session. Malgré vos expériences de plaisir anal précédentes vous découvrez à peine ce qu’est le massage prostatique avec un Aneros. Il me paraît donc normal que vous soyiez dérouté et que vos premières expériences ne produisent pas les signaux de plaisir que vous attendez. Comme pour de nombreux autres débutants il vous faudra du temps pour que votre corps et votre cerveau apprennent à reconnaître de nouveaux signaux de plaisir.

    C’est ce que je me dis à présent. Je ne suis qu’au tout début, je devrais peu à peu apprivoiser ses nouvelles sensations. Lorsque j’en aurai l’occasion, je pourrai également me lâcher un peu plus. Pour l’instant, je suis obligé de me retenir pour éviter d’être trop bruyant par exemple. C’est sans doute un frein.

    J’ajoute que les effets secondaires que vous ressentez aujourd’hui sont fréquents et tout à fait normaux chez les utilisateurs qui connaissent l’orgasme de la prostate.

    Je n’ai pas compris si par “effets secondaires” vous parliez du fait que j’arrive à reproduire le phénomène orgasmique sans l’Aneros. Vous ne m’avez pas beaucoup parlé de ce point là et j’avoue que je ne serais pas contre connaître votre avis là-dessus.

    Pour répondre aux questions de votre dernier paragraphe, vous devriez tout simplement vous détendre, apprendre à ne rien attendre de chaque session, vous focaliser sur les sensations les plus minimes générées par votre masseur et faire preuve de patience. Plus vous parviendrez à respecter ces attitudes, plus rapides seront vos progrès vers une jouissance beaucoup plus intense que celle que vous connaissez déjà.

    J’ai déjà l’impression de beaucoup progresser rien qu’aujourd’hui. Je vaque à mes occupations et, ce faisant, j’exerce des contractions anales et rectales. J’arrive à isoler certaines sensations.

    #17534
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    “Alors voilà, après toute cette histoire, je dois en venir à la question qui me tracasse. Comme je n’ai pas l’impression d’avoir stimuler très directement ma prostate, comme j’ai pu le faire dans le passé, j’ai un doute sur le fait que ça soit un orgasme prostatique.”

    Est-ce vraiment important ? L’orgasme prostatique n’est pas un but, encore moins un aboutissement, juste deux mots pour diriger vers là-bas.

    #17535
    Lerris
    Participant

    Bonsoir !

    Oui mais, imaginons que ce ne soit pas cela. Que ce soit, par exemple, une sorte d’orgasme anal. Et que je ne cherche pas plus loin. Je vais évidemment prendre du plaisir à ces nouvelles sensations, mais je raterais sans doute quelque chose en croyant que c’est cela l’orgasme prostatique.

    Je ne sais pas si je m’exprime clairement.

    #17536
    Andraneros
    Modérateur

    @Lerris, vous avez fait un très bon choix pour commencer votre cheminement.

    Pour réduire les risques d’intolérance liés à la lubrification vous pouvez essayer le beurre de katité brut en qualité bio. Il est facile de s’en procurer via internet, peu cher (moins de 30 € le kilogramme) et très facile à utiliser sous réserve d’une petite préparation (pas plus de 2 fois par trimestre en ce qui me concerne). Vous pouvez lire le sujet « Lubrifiants ». Par rapport à ce que je disais en janvier 2014 je fais fondre désormais le beurre de karité au four à micro ondes en utilisant le premier niveau de puissance pour ne pas le secouer. Jje continue à utiliser la vaseline sur le masseur en double lubrification. Vous dosez votre lubrification en fonction de votre ressenti et de la durée prévue de votre session. Avec une quantité comprise entre 5 et 10 ml plus la vaseline sur le masseur je peux le garder toute la nuit sans problème le matin. Depuis deux ans que j’utilise très régulièrement cette combinaison entre 2 et 5 fois par semaine je n’ai aucune intolérance.

    Il est vrai que la présence proche d’autres personnes qui ne savent pas ce que vous faites pendant vos sessions est une difficulté qui complique votre apprentissage dans la mesure où vous ne pouvez pas vous laisser aller librement à votre plaisir. Beaucoup d’entre nous ont connu ou connaissent cette difficulté. Chacun doit trouver la solution qui lui convient, dans le cadre qui est le sien, quitte à espacer ses sessions ou à les faire dans des conditions dégradées. Je vous souhaite du courage, de la patience et de la chance pour y parvenir.

    Excusez-moi de ne pas avoir été suffisamment clair. Par effets secondaires je parlais de la reproduction de vos sensations orgasmiques sans Aneros. En général les débutants mettent du temps avant de faire cette expérience (n° 36, 37,38 de la carte au trésor). Vos expériences anales précédentes vous ont sans doute préparé à ces sensations. N’hésitez pas à les cultiver.

    @Hyménée a raison.. Mais si vous respectez les principes généraux du taité d’Aneros votre cheminement vous mènera à l’orgasme de la prostate et à d’autres dont l’orgasme anal. Ne soyez pas inquiet à ce sujet. Vous nous donnez le sentiment que vous avez toutes les cartes en main pour atteindre votre objectif et en plus maintenant vous avez le soutien de notre communauté !

    Bon cheminement @Lerris.

    #17537
    hector
    Participant

    Bonsoir @Lerris,

    Je me souviens avoir eux des tremblements de tout le corps lors de mes premières sessions. Cela fait bien longtemps que cela ne m’est pas arrivé comme tel, mais mes sensations sont de mieux en mieux.
    J’aurais donc tendance à penser que vous êtes sur un bon chemin, en tout cas, si il est similaire au mien, il est plaisant 🙂
    Je n’ai pour ma part pas beaucoup de sécrétion de liquide séminale.

    Bonne continuation 😉

    #17538
    Lerris
    Participant

    Pour réduire les risques d’intolérance liés à la lubrification vous pouvez essayer le beurre de katité brut en qualité bio. Il est facile de s’en procurer via internet, peu cher (moins de 30 € le kilogramme) et très facile à utiliser sous réserve d’une petite préparation (pas plus de 2 fois par trimestre en ce qui me concerne).

    Ah, je vais me renseigner sur cette solution merci ! Car effectivement c’est intéressant et sans doute plus naturel. En plus, le beurre de karité peut avoir d’autres utilisations, donc c’est pratique.

    Excusez-moi de ne pas avoir été suffisamment clair. Par effets secondaires je parlais de la reproduction de vos sensations orgasmiques sans Aneros. En général les débutants mettent du temps avant de faire cette expérience (n° 36, 37,38 de la carte au trésor). Vos expériences anales précédentes vous ont sans doute préparé à ces sensations. N’hésitez pas à les cultiver.

    D’accord. J’essaye de les cultiver effectivement. Aujourd’hui c’est moins facile j’ai l’impression. Les sensations sont tellement nouvelles que j’ai peur que ça m’échappe et de ne plus y arriver.

    Par contre, je me souviens avoir déjà touché du doigt ce genre de plaisir de temps en temps avant tout ça, dans mon lit, en contractant juste comme ça. Sans m’en rendre compte j’avais déjà expérimenté ce genre de sensation et je ne fais le lien que maintenant.

    Mais si vous respectez les principes généraux du taité d’Aneros votre cheminement vous mènera à l’orgasme de la prostate et à d’autres dont l’orgasme anal. Ne soyez pas inquiet à ce sujet. Vous nous donnez le sentiment que vous avez toutes les cartes en main pour atteindre votre objectif et en plus maintenant vous avez le soutien de notre communauté !

    Merci pour vos encouragements. J’ai fait une petite session hier et je pense qu’il y a encore beaucoup à découvrir. J’ai ressenti pas mal de plaisir et j’ai réussi à isoler ce petit chatouillement qui est possiblement ma prostate qui se manifeste.

    Je me souviens avoir eux des tremblements de tout le corps lors de mes premières sessions. Cela fait bien longtemps que cela ne m’est pas arrivé comme tel, mais mes sensations sont de mieux en mieux.
    J’aurais donc tendance à penser que vous êtes sur un bon chemin, en tout cas, si il est similaire au mien, il est plaisant 🙂

    Merci, cela me rassure, je vais continuer sur cette voie. 🙂

    #17543
    Lerris
    Participant

    Salut,

    Nouvelle séance, aujourd’hui. Assez frustrante je dois dire. Durée : environ 5h.

    Préparation : Petite douche pour délasser, petit lavement anal pour nettoyer. Ensuite, j’ai injecté de l’huile d’amande douce dans mon rectum. (j’ai commandé du beurre de karité, mais en attendant…).
    Ensuite, je me suis allongé avec l’Aneros, j’ai respiré pendant quelques minutes puis j’ai commencé les contractions.

    Points positifs :
    – La lubrification était bien meilleure avec l’huile et un peu de lubrifiant à l’eau en supplément.
    – J’ai identifié le fameux chatouillement dans le bas ventre, qui se produit surtout à la fin des contractions anales et rectales.
    – J’ai eu quelques tremblements et crispations involontaires, un peu comme l’autre fois, mais moins bien, plus crispant justement, mais pas aussi agréable.
    – Sur la fin, je pense que m’a prostate était bien plus réveillée, les sensations étaient meilleures. J’ai commencé à pousser plus loin en contraction rectale et ça semble aider.

    Points négatifs :
    – Je ne pense pas avoir atteint un vrai orgasme.
    – J’ai finis par m’épuiser et me lasser un peu.
    – Le fait de ne pas pouvoir me lâcher (crier) et de savoir que le temps est compté, je pense que ça n’aide vraiment pas.
    – Je n’étais surement pas assez excité…
    – Lorsque j’ai des tremblements involontaires, j’ai l’impression que ça m’empêche d’aller plus loin et je ne ressens pas vraiment de plaisir à ce moment là. C’est frustrant.

    Remarques : Je pense avoir un peu progressé dans l’identification des sensations. Étrangement, après avoir retiré l’Aneros, sous la douche après ma séance, j’ai eu des sensations presque meilleures en contractant à vide. J’ai joué un peu avec mes doigts (sans forcer toutefois) sur ma prostate pour voir, j’ai eu de bonnes sensations dans le bas ventre.

    J’aimerais pouvoir dormir avec l’Aneros, mais ce n’est pas bien possible dans ma situation…

    Oh j’ai failli oublier. Lors de mes séance, j’ai surtout des sensations quand je caresse mes tétons en même temps que je fais les contractions. Si je ne le fais pas, c’est beaucoup plus atténué, voire les sensations sont inexistantes.
    Je ne sais pas si je dois continuer mes caresses car je soupçonne que ça pourrait court-circuiter le reste…

    #17546
    hector
    Participant

    Je ne sais pas si je dois continuer mes caresses car je soupçonne que ça pourrait court-circuiter le reste…

    Ce n’est pas facile de conseiller sur le sujet, certains font avec et c’est un plus pour eux, pour ma part je fais sans, et c’est plutôt après une très bonne session, lorsque tout le corps est électrique (ça ne m’est pas arrivé souvent) que je me caresse pour profiter de cette sensibilité nouvelle.

    Toujours est il que mes spasmes/contractions de tout le corps lors de mes début était frustrantes comme les votre. Il se passe quelque chose, le corps réagit mais le plaisir n’est pas là. C’est très frustrant. Pour ma part, j’ai fini par passer ce stade, je n’ai plus ces réactions corporelles globales et j’ai enfin du plaisir, plus ou moins étendue et intense selon les sessions.

    Continuez comme vous le sentez, essayer, persévérez, ça fini par arrivé.
    D’ailleurs pour ce qui est de l’excitation, je fais la majeure partie de mes sessions sans excitation particulière voir avec très peu ou pas du tout, mais le plaisir fini par arrivé, c’est plus ou moins long, mais ça arrive, d’autant plus que le chemin est rodé.
    Après, il est vrai que c’est beaucoup plus rapide à arriver quand je suis excité, mais je me demande si ça ne court-circuite pas un peut les choses. Si le coté psychologique ne perturbe pas alors le coté physique, l’apprentissage de son corps…

    Bonne continuation en tout cas 🙂

    #17547
    Lerris
    Participant

    Merci pour votre réponse ! 🙂

    Il est vrai que ce n’est pas facile de donner un avis tant tout cela semble subtil. Chacun semble faire son propre chemin…

    J’ai d’autres nouvelles en tout cas, j’ai passé une nuit fort intéressante.
    Hier, je me suis couché avec la sensation d’avoir une sorte de poids au niveau du bas ventre, comme si je sentais un peu ma prostate. Je me suis endormi normalement, sans trop essayer de faire de contractions.

    Puis, je me suis réveillé et là… Mon corps semble m’avoir laissé un message.
    Pas facile de l’expliquer tant les sensations ont été nombreuses et étranges.
    Tout d’abord, j’ai eu l’impression de m’enfoncer profondément dans le lit, mon corps pesait des tonnes, je ne pouvais plus bouger. Ensuite, je me suis comme perdu dans mon corps, je flottais… En fait, j’avais l’impression d’être drogué, d’avoir des sensations décuplées.

    Je respirais profondément par le ventre, je me suis abandonné. Et puis, à un moment, j’ai constaté que ce “poids” au bas ventre était encore là. Mon corps s’est orienté de lui-même vers cette sensation. Des frissons ont parcouru mon corps, des ondes de chaleurs partaient de mon bas ventre pour irradier de partout. A certains moments, j’étais emporté par les sensations, impossible à décrire. Je me souviens avoir était un cœur vivant, tout entier battant comme si je rebondissais sur le lit…

    Je pense avoir était très proche de l’orgasme, j’ai ressenti du plaisir, et j’ai compris que, si orgasme il y avait, il m’aurait complètement transporté.

    Tout cela est mal raconté par rapport à ce que j’ai vécu. Ça a été une sorte de voyage intérieur, je m’y suis presque perdu, et c’est exactement ce que je recherche.

    Cela m’a permis de comprendre plusieurs choses :
    1/ Les tremblements que j’ai ressenti lors de mes sessions ne sont pas vraiment un orgasme, plutôt les prémisses de quelque chose, similaires, je pense, à ce qu’hector décrit.
    2/ J’y vais encore trop fort lors de mes sessions. Je devrais plutôt rechercher une détente totale et laisser faire mon corps, le laisser me guider. Facile à dire, mais plus difficile à faire. La détente nocturne semble parfait pour cela…
    3/ Si l’orgasme prostatique m’intéresse autant, je m’aperçois que c’est parce que j’ai envie qu’il m’emporte complètement, qu’il me fasse lâcher prise. Maintenant que j’ai touché cela du doigt, j’espère vraiment pouvoir l’accomplir. Ce n’est même plus sexuel à ce niveau là, c’est spirituel. Un mélange de méditation et de masturbation. Le contraste entre ce que j’ai vécu cette nuit et la vie de tous les jours me montre à quel point je suis tendu tout le temps sans m’en rendre compte, et qu’il existe autre chose, un autre état d’esprit, de conscience.

    #17548
    Lerris
    Participant

    Bon je vais faire un monologue en me répondant à moi-même, mais si ça peut aider d’autres utilisateurs c’est toujours ça !

    De nouveau, cette nuit, j’ai frôlé l’orgasme prostatique (sans Aneros).
    Je me suis réveillé et j’étais peut-être un peu trop en attente, alors ça a mal démarré. Puis, j’ai réussi à me laisser aller. Au début, j’ai eu ces sensations d’être lourd, de me retrouver la tête en bas ou que mon corps s’effaçait. Je dirais que je suis alors dans un état “supra-sensoriel” dans lequel mes sensations tactiles sont décuplées. Au départ, ça peut presque être désagréable de sentir mes mains qui sont comme énormes, ou mes dents comme si elles étaient massives, c’est étrange. Mais, ensuite, c’est plutôt agréable.

    J’ai essayé de diriger mes sensations vers ce léger poids dans mon bas ventre, mais ça ne fonctionnait pas. Encore une fois, j’ai lâché prise et les sensations prostatiques sont arrivés. Des vagues de chaleurs, de frissons, de plaisirs…

    Lorsque les sensations “spirituelles” se sont éloignées, je pensais que c’était finis mais mon corps en demandait plus et j’ai ressenti les fameuses contractions involontaires en continue. Mon corps se faisait lui-même l’amour.

    Je n’ai pas atteint l’orgasme et je pense que ça aurait pu être meilleur avec l’Aneros en place. Cependant, c’était bien quand même et je suis satisfait. Quand j’ai voulu stopper, mon corps lui, ne voulais pas! Il continuait ses contractions. Mais, il a fini par s’apaiser et j’ai dormi. J’étais en même temps détendu et ouvert aux sensations tactiles comme le drap sur ma peau. Un délice.

    Petites remarques qui ont leur importance : dans le lit je ne suis pas tout seul, donc quand tout cela m’arrive, il est difficile de se lâcher complètement. Autre chose, je suis à chaque fois dérangé par un moustique malgré la moustiquaire, c’est incroyable.

    Bref, ma conclusion, c’est qu’il faut que j’essaye une séance de détente pure avec l’Aneros et sans rien faire. J’ai déjà lu sur un forum anglais quelqu’un prôner ce “ne rien faire”. Ça semble mieux marcher pour certains. En tout cas, mes expériences nocturnes semblent me prouver que je dois laisser mon corps faire tout seul car, dès que j’interviens, je le court-circuite et je suis moins à l’écoute des sensations.

    #17550
    Andraneros
    Modérateur

    Je n’ai pas réussi à ouvrir mon compte hier soir pour publier ma réponse à vos témoignages du 22 novembre. Je viens donc un peu en retard mais je pense que votre dernière expérience ne remet pas en question ce que je voulais vous dire et que je mets ci-dessous :
    “”
    Votre dernier témoignage @Lerris apporte quelques réponses aux questions que vous vous posiez dans le précédent. J’en suis heureux car je constate que vous prenez bien en compte l’expérience propre à chaque session et que vous ne perdez pas de vue l’état d’esprit qu’il faut avoir pour en tirer les bénéfices qui vous feront avancer dans votre cheminement vers l’orgasme de la prostate.

    Continuez à capitaliser sur les points positifs. Quant aux points négatifs
    -1) c’est normal de ne pas avoir encore atteint un vrai orgasme au tout débutde votre cheminement ;
    -2) il me paraît ausssi tout à fait normal qu’après 5 heures de concentration et d’efforts pour rester détendu, pour contracter sous contrôle des groupes musculaires inhabituels, pour maintenir une forme de respiration inhabiutelle, vous soyez épuisé ;
    -3) si vous ne pouvez pas vous isoler vraiment pendant vos sessions et que vous les engagez en étant dans la crainte d’être surpris et d’en subir des conséquences négatives, cette situation ne facilite pas votre cheminement mais ne le bloque pas tout à fait pour autant dans la mesure où vous pouvez toujours accentuer les aspects liés à la relaxation en lieu et place de ceux liés aux contractions volontaires ;
    -4) il est normal que ces conditions ne vous permettent pas d’être aussi excité qu’il serait souhaitable pour commencer votre session ; dans votre situation je pense que le désir irrépressible d’engager une session peut remplacer avantageusement l’excitation « simplement » sexuelle ;
    -5) vous savez, je pense, déjà très bien que la relaxation est une des clès de l’accès à l’orgasme ; quand les premiers tremblements et contractions involontaires surviennent essayez d’y répondre en vous détendant encore plus sans rechercher le ressenti d’un plaisir.

    Avez-vous quelqu’un dans votre lit à qui la présence de l’Aneros ne pourrait pas échapper et qui en serait profondément choqué ? Si ce n’est pas le cas le principal risque de vous endormir à l’occasion avec votre Aneros en place serait, à mes yeux, de passer une nuit écourtée et ou agitée…

    Caressez-vous les tétons sans retenue et cultivez la sensibilité de ce qui est en train de devenir une nouvelle zone érogène pour vous.

    Complément après lecture de votre dernier témoignage du 22/11/2015 12h35.
    Vous nous décrivez un état de relaxation profonde, de focalisation sur vos sensations internes à l’abri de toutes sollicitations externes et in fine de plongée dans une forme de jouissance tellement différente de celle que vous connaissez sans pic explosif ni sentiment d’être rassasié ni localisation rassurante. Je ressens, en ce qui me concerne, l’impression d’être inondé par un plaisir qui monte, monte pratiquement sans reflux dans lequel j’ai l’impression de me diluer.

    Je pense avoir été très proche de l’orgasme, j’ai ressenti du plaisir, et j’ai compris que, si orgasme il y avait, il m’aurait complètement transporté… Ça a été une sorte de voyage intérieur, je m’y suis presque perdu, et c’est exactement ce que je recherche.

    Je partage vos conclusions, vous êtes en bonne voie et je suis persuadé que vous aurez bientôt, malgré des conditions difficiles, l’occasion de nous décrire vos prochaines plongées dans cette forme d’extase prostatique. Bon cheminement @Lerris.
    “”
    Complément de réponse aujourd’hui 23 novembre :
    Je vous encourage vivement à engager une session consacrée à la relaxation, au relâchement musculaire et à l’accueil des sensations internes liées à l’état de votre corps et aux effets induits par la présence du masseur. Focalisez votre conscience sur tout ce qui vient de l’intérieur, si besoin mettez un masque sur les yeux et assurez-vous qu’aucun bruit ne vienne troubler votre chambre.

    #17551
    Lerris
    Participant

    Merci pour votre réponse détaillée !

    C’est normal de ne pas avoir encore atteint un vrai orgasme au tout début de votre cheminement

    C’est ce que j’ai commencé à comprendre. Mais, j’ai déjà progressé depuis, j’en parlerai plus bas.

    Si vous ne pouvez pas vous isoler vraiment pendant vos sessions et que vous les engagez en étant dans la crainte d’être surpris et d’en subir des conséquences négatives, cette situation ne facilite pas votre cheminement mais ne le bloque pas tout à fait pour autant dans la mesure où vous pouvez toujours accentuer les aspects liés à la relaxation en lieu et place de ceux liés aux contractions volontaires

    En réalité, je peux m’isoler, je m’enferme à clé dans la chambre. Je n’ai pas de crainte d’être surpris en plein acte. Par contre, je préfère ne pas me lâcher complètement, en gémissant ou criant, car ma moitié n’est pas loin, et je ne sais pas trop comment elle réagirait de m’entendre… Elle sait ce qui se passe, je lui ai dit et j’ai même demandé si elle était d’accord pour que je fasse cet achat. Elle ne m’a rien interdit, mais je ne suis pas sûr qu’elle comprenne ou que cela l’intéresse. C’est compliqué car, auparavant, j’avais du temps seul, je faisais mes expériences dans mon coin sans la déranger. Aujourd’hui, je n’ai plus ce genre de moments. Pas facile de s’adapter. Je n’ai pas envie d’être frustré, mais je ne veux pas non plus la choquer. C’est un risque à chaque fois, ça me fait un peu peur.

    Avez-vous quelqu’un dans votre lit à qui la présence de l’Aneros ne pourrait pas échapper et qui en serait profondément choqué ? Si ce n’est pas le cas le principal risque de vous endormir à l’occasion avec votre Aneros en place serait, à mes yeux, de passer une nuit écourtée et ou agitée…

    On en revient au même sujet finalement. Il y a bien quelqu’un dans mon lit, comme j’en ai parlé précédemment. Je ne me permettrais pas d’utiliser l’Aneros pendant la nuit sans le lui dire. Je le ferai peut-être, en l’avertissant au préalable… Mais je ne suis pas sûr que ça soit bien perçu. J’aimerais que ça la titille, mais ce n’est pas si simple. Le plus gros problème c’est que, si je me réveillais dans la nuit et que j’avais un orgasme, je risquerais de la réveiller et ça non plus je ne sais pas comment ça serait pris. Ça arrivera peut-être, vu ce qui s’est passé pendant mes deux nuits précédentes. Personnellement, je suis rarement de super humeur quand on interrompt mon sommeil. Donc si en plus c’est pour quelque chose qu’elle tolère sans vraiment accepter…

    Je vous encourage vivement à engager une session consacrée à la relaxation, au relâchement musculaire et à l’accueil des sensations internes liées à l’état de votre corps et aux effets induits par la présence du masseur. Focalisez votre conscience sur tout ce qui vient de l’intérieur, si besoin mettez un masque sur les yeux et assurez-vous qu’aucun bruit ne vienne troubler votre chambre.

    Vous savez, je pense, déjà très bien que la relaxation est une des clès de l’accès à l’orgasme ; quand les premiers tremblements et contractions involontaires surviennent essayez d’y répondre en vous détendant encore plus sans rechercher le ressenti d’un plaisir

    Caressez-vous les tétons sans retenue et cultivez la sensibilité de ce qui est en train de devenir une nouvelle zone érogène pour vous.

    Je pense pouvoir répondre à tout cela en décrivant ma dernière expérience, ce matin.
    Je me suis réveillé après une nuit particulière (la deuxième, décrite plus haut). J’ai vite senti que mon corps m’en demandait plus, il avait repris ses contractions débutées pendant la nuit. J’avoue que ça m’a un peu électrisé. J’ai donc décidé de faire une séance avec l’Aneros, ça me semblait idéal.

    Comme d’habitude : Douche, lavement, injection d’huile, chambre fermée, boules quies. Et j’ai même fermé les volées et éteint la lumière. Cette dernière m’a un peu gênée les fois d’avant.

    Comme je l’avais décidé, je me suis simplement allongé sur le dos, Aneros en place, et j’ai juste respiré en me décontractant. Très vite, les contractions involontaires ont repris leur travail. Au début, légères, je ne sentais pas grand chose, et j’avais un peu de gène au niveau de l’anus. Puis, la gène est partie et les contractions se sont intensifiées.

    Sans parvenir aux sensations “supra-sensorielles” que j’ai pu ressentir de nuit, je me suis tout de même détendu et peu à peu les sensations sont devenues plus fortes. Jusqu’à avoir des tremblements incontrôlés et ce que je pense être plusieurs orgasmes (tremblements, spasmes, ondulations du corps, érection…) avec quelques petites bulles de plaisir éclatant dans le bas ventre. Le plaisir pourrait être plus grand je pense, mais c’est déjà mieux que les dernières fois. De plus, je n’ai eu vraiment aucune part volontaire dans les contractions. J’ai juste laissé faire. Ça me semble un grand pas, j’ai compris que je ne peux pas forcer la chose.

    Comme vous le dite, Andraneros, une des clefs semble être de se détendre pour répondre aux contractions. En fait, autant je peux prendre du plaisir en me focalisant sur la sensation qui monte, autant je m’aperçois que, si je me mets un peu en retrait, il y a d’autres sensations plus profondes à découvrir et que le plaisir monte très bien tout seul. Les deux nuits précédentes, c’est comme ça que je me suis retrouvé avec mon corps battant en entier à l’unisson avec mon cœur ou à ressentir une sorte de vibration qui montait pour tout envahir. Si j’arrive à retrouver ces sensations tout en laissant le plaisir monter de lui-même, je pense que je serai vraiment emporté par quelque chose d’incroyable.

    Je pense également qu’il faut que j’arrive à me détendre encore plus pour répondre aux spasmes musculaires également. Car, lorsque ceux-ci commencent lors de l’orgasme, cela semble bloquer la montée du plaisir. Ce n’est pas facile de se détendre à ce moment-là. J’ai essayé, mais à un certain point, je ne pouvais plus lutter. A partir de cet instant, j’ai tout de même essayé de me laisser aller, mon corps se faisait l’amour tout seul, il ondulait. Cependant, je perdais un peu contact avec le détachement idéal que j’essaye d’entretenir et je me retrouvais focalisé sur le plaisir. Or, comme je le disais plus haut, je pense que c’est contre-productif à un certain point.

    Concernant mes tétons, le problème, c’est que quand je les titille, le plaisir semble augmenter mais la crispation arrive plus vite, surtout dans les abdominaux. Et cela fait comme une barrière physique entre le plaisir du bas-ventre et mon esprit. Bref, j’ai donc plutôt essayé de conserver les caresses pour les moments entre les orgasmes, pour parvenir plus rapidement au prochain. Ah et, si c’est bien cela que vous vouliez dire, mes tétons ne sont pas vraiment une nouvelle zone érogène. Cela fait longtemps que j’en suis conscient et que cela fait partie de mes ébats sexuels. Il m’est déjà arrivé d’avoir l’impression de pouvoir jouir rien qu’en les caressant.

    Ma séance a duré environ 3h. Il a fallu un moment pour que la prostate se réveille vraiment. A présent, je me sens assez calme, je flotte un peu. Par contre, le retour à la “réalité” est un peu violent. Je m’évade pendant mes sessions, je me relâche, mais du moment où je sors de ma chambre, je retrouve mes conditions de vie normales et le contraste peut être saisissant…

    Remarque : Durant mes séances, ma vessie a tendance à se remplir, ça finit par me gêner car la sensation parasite le reste. Donc, je suis obligé de faire de petites pauses pour aller au petit coin. Est-ce que cela vous arrive aussi ? Pourtant, le matin, je n’avais pas vraiment eu le temps de boire plus que ça.

    #17553
    Andraneros
    Modérateur

    En nous disant @Lerris :

    peu à peu les sensations sont devenues plus fortes. Jusqu’à avoir des tremblements incontrôlés et ce que je pense être plusieurs orgasmes (tremblements, spasmes, ondulations du corps, érection…) avec quelques petites bulles de plaisir éclatant dans le bas ventre. Le plaisir pourrait être plus grand je pense, mais c’est déjà mieux que les dernières fois. De plus, je n’ai eu vraiment aucune part volontaire dans les contractions. J’ai juste laissé faire. Ça me semble un grand pas, j’ai compris que je ne peux pas forcer la chose.

    Vous illustrez certaines caractéristiques de l’orgasme prostatique :
    -1) une intensification progressive du plaisir qui se répète en cycles,
    -2) qui augmente l’excitation sans apporter de soulagement
    -3) et se répète continument sur des niveaux de départ de plus en plus forts
    -4) sans action volontaire pour entretenir ces cycles.
    L’intensité et la répétition de votre expérience sous diverses formes, avec et sans insertion de votre masseur, me conduit à penser que vous faites partie maintenant des aneronautes qui connaissent le Super O’ même si vous ne l’avez pas encore reconnu comme tel. Dans les prochaines semaines votre ressenti va encore beaucoup évoluer et vous confirmera, si cela était nécessaire, que vous êtes entré au paradis prostatique.

    Je n’ai pas régulièrement de signaux de remplissage de ma vessie ; cela s’est produit mais ponctuellement. Il est possible que vous deveniez hyper-sensible à tous les signaux qui viennent de cette région de votre anatomie et que votre cerveau les traduise avec exagération. Soyez conscient que ce que votre corps subit pendant vos sessions est un exercice particulièrement intense qui peut avoir des effets secondaires, à la manière dont un effort physique épuisant peut dérégler des selles ou la digestion. Vos dernières sessions ont été, me semble-t-il, à la fois intenses et proches les unes des autres. A moins que le volume de votre urine ne soit anormalement important (risque de déshydratation) je ne m’inquiéterai pas de cette situation. Buvez après vos sessions.

    Bon cheminement @Lerris.

    #17554
    Lerris
    Participant

    Vos dernières sessions ont été, me semble-t-il, à la fois intenses et proches les unes des autres.

    Oui c’est vrai que j’ai enchaîné les sessions et, comme la nuit je vivais également des expériences, ça a été assez intensif. D’ailleurs je vais peut-être laisser passer 2-3 jours avant de recommencer car j’étais un peu fatigué à force. Sur les derniers jours, j’avais constamment des contractions involontaires, même en dehors des sessions. J’en ai encore un peu. C’est plaisant, mais ça pompe un peu d’énergie finalement.

    A moins que le volume de votre urine ne soit anormalement important (risque de déshydratation) je ne m’inquiéterai pas de cette situation. Buvez après vos sessions.

    Justement, le volume d’urine est assez important. Ce n’est pas qu’une sensation, une envie d’uriner, c’est vraiment ma vessie qui se remplie. Après la session, j’ai forcément très soif.

    Dans les prochaines semaines votre ressenti va encore beaucoup évoluer et vous confirmera, si cela était nécessaire, que vous êtes entré au paradis prostatique.

    J’ai hâte ! 😀

    Je voudrais finir mon message sur une note encore plus positive en disant qu’avec ma moitié le sujet s’est un peu plus ouvert.

    Je voudrais aussi rassurer les nouveaux utilisateurs d’Aneros que l’utilisation de ce sextoys ne trouble pas les relations sexuelles normales. Personnellement, j’avais peur de ne plus avoir d’érection car mes sensations étaient très focalisées sur ma prostate durant tous ces jours. Mon excitation sexuel passait plus par des contractions involontaires anales que par des érections.

    Et pourtant, lors du passage à l’acte “classique” (sans Aneros), aucun soucis de ce côté là. Même mieux, les sensations se sont superposées et j’ai vraiment fait des bonds. A mon avis, avec de l’expérience, il est possible de multiplier les orgasmes prostatiques durant les préliminaires (même sans Aneros) puis de finir avec un orgasme classique.

    Au final, cet Aneros, j’ai envie de dire que c’est plus un “réveil prostatique”, qu’un masseur. Ce que je veux dire, c’est qu’on peut le voir comme un sextoys classique mais, pour moi, c’est en plus un outils de rééducation, un guide pour mieux connaître son corps.

    #17555
    Andraneros
    Modérateur

    Vous venez de découvrir à votre manière une fonction cachée des masseurs Aneros telle que la décrit le Wiki Aneros :

    MMO ( Male multiple orgasms = orgasme multtiple masculin ) est une notion qui trouve ses racines dans les anciennes pratiques telles que le tantra et le tao. L’Aneros, bien qu’initialement conçu pour aider les hommes à maintenir la santé de leur prostate, s’est révélé très efficace pour accélérer l’apprentissage de ce savoir-faire. C’est pour cette raison que l’un des phares du forum (ndt : forum du fabricant) a inventé le terme « tantric training wheel » (roulette d’apprentissage tantrique [ à l’image des roulettes latérales qui équipent les vélos pour petits enfants ]) pour désigner les masseurs Aneros. Il y a d’autres techniques pour apprendre à pratiquer l’orgasme multiple masculin, mais l’utilisation de l’Aneros fait partie des plus efficaces. Une fois que vous serez passé du côté des orgasmes secs (ndt : sans éjaculation) il est probable que vous les déclencherez sans même avoir besoin d’un masseur prostatique.

    Votre expérience anale antérieure et vos capacités à vous laisser aller dans la relaxation, malgré les contraintes de votre environnement, vous ont permis d’avancer très vite dans la découverte de cette forme de jouissance. Je suis particulièrement heureux de votre approche et encore plus de vos résultats. Je vous souhaite de poursuivre votre cheminement encore longtemps pour toujours plus de jouissance.

    Vous nous dites :

    Je voudrais finir mon message sur une note encore plus positive en disant qu’avec ma moitié le sujet s’est un peu plus ouvert… lors du passage à l’acte « classique » (sans Aneros), aucun soucis de ce côté là…les sensations se sont superposées et j’ai vraiment fait des bonds.

    Comment votre moitié a-t-elle accueillie votre toute nouvelle sensibilité orgasmique ? Avez-vous pu à cette occasion ( après avoir repris votre souffle…) discuter avec elle des changements qui s’opèrent en vous et de ce qu’ils vont apporter à votre relation ?

    Bon cheminement @Lerris.

    #17556
    Lerris
    Participant

    Votre expérience anale antérieure et vos capacités à vous laisser aller dans la relaxation, malgré les contraintes de votre environnement, vous ont permis d’avancer très vite dans la découverte de cette forme de jouissance. Je suis particulièrement heureux de votre approche et encore plus de vos résultats. Je vous souhaite de poursuivre votre cheminement encore longtemps pour toujours plus de jouissance.

    Moi aussi je suis heureux. Et je vous remercie de m’avoir offert toutes vos réponses, rapides, précises et pleines du bon sens qu’apporte l’expérience.

    Comme le dit votre citation, il y a comme un avant et un après… Depuis, que j’ai déclenché ces orgasmes avec l’Aneros, mon corps semble constamment être prêt. A moins d’être complètement absorbé dans autre chose, je sens les contractions involontaires, toute la journée. C’est presque effrayant, comme si moi et mon corps étions vraiment deux personnes différentes cohabitants. Il suffit que je m’allonge ou m’asseye, que je me relaxe, et des vagues de plaisirs montent… Comme le dit le titre du sujet : “c’est une expérience déroutante”, mais plaisante ! 😀

    Comment votre moitié a-t-elle accueillie votre toute nouvelle sensibilité orgasmique ? Avez-vous pu à cette occasion ( après avoir repris votre souffle…) discuter avec elle des changements qui s’opèrent en vous et de ce qu’ils vont apporter à votre relation ?

    Je crois que ça lui a plu et elle m’a demandé ce que ça me faisait, ce que je ressentais. Donc on en a discuté brièvement. Je lui avais un peu parlé précédemment des sensations, des contractions involontaires dans la journée etc. Je crois qu’elle s’est demandée, comme moi, si c’était bien normal que je sois si sensible à présent. Car, il suffit d’un frôlement pour provoquer un spasme…
    (D’ailleurs, est-ce que cela vous est arrivé ? A vous ou à d’autres ? Est-ce que que cela va continuer cette sensibilité, ces contractions constante dans la journée ? J’ai toujours l’impression que cela peut disparaitre du jour au lendemain…)

    Par contre, s’est un peu tôt pour parler de ce que cela pourrait nous apporter dans notre relation. Je ne suis même pas sûr que ce genre de conversation se fasse. C’est plus quelque chose de passif, si changement il y a, cela se fera tout seul. Il faut laisser le temps au temps comme on dit. C’est comme pour l’orgasme prostatique, mieux vaut laisser les choses se faire d’elles-même… 😀 Ça va devenir une philosophie de vie lol

    Edit : J’ai encore quelques questions sur le sujet.
    Premièrement, je me demandais comme se passe la rééducation de la prostate suite à une opération. Cela peut se faire avec l’Aneros ? Je ne demande pas vraiment pour moi, mais je connais des personnes qui ont eu ou vont avoir ce genre d’opération et je suis curieux. Est-il possible, grâce à cela, d’atteindre les mêmes sensations orgasmiques même après une telle opération ?

    Deuxièmement, existe-t-il un sextoy du même genre que l’Aneros mais pour femme ? Ce que je veux dire c’est, en existe-t-il un qui permet à la femme d’explorer son corps d’une façon similaire, de faire naître des sensations nouvelles ? Les boules de Geisha, par exemple, peuvent-elles avoir cette fonction ?

    Merci d’avance !

    #17565
    hector
    Participant

    Bonjour @Lerris,
    Pour la question du sextoy féminin qui s’apparentrais à nos masseurs prostatiques, il y a l’aneros Evi qui a priori joue sur le même type de mouvements involontaires et permettrais d’explorer des orgasmes plus profonds, intenses et multiples.
    J’avais projeter de l’acheté pour ma compagne afin qu’on explore ensemble, qu’on approfondisse notre sexualité, etc mais elle m’a quitté avant, donc je n’ai pas de réel retour à faire 🙁

    #17566
    Lerris
    Participant

    Bonjour Hector !
    C’est triste, je suis désolé pour vous. Est-ce que je peux tout de même vous demander si votre compagne était ouverte à ce genre d’expérience ?

    Merci pour l’information en tout cas.

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 161)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.