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15 décembre 2023 à 22 h 52 min #47765augnatParticipant
De plus en plus et contrairement à beaucoup de monde, j’intègre mon pénis comme composante à part entière de mes séances longues, qui joue un rôle au même titre que ma prostate, mon périnée, mon fessier dans une moindre mesure. Le périnée donne quelque chose de plus doux, de plus diffus, la prostate et le séant ont des capacités orgasmiques rapides assez folles. Quant au pénis, c’est un peu entre les deux. Si je le stimule un peu comme un clitoris, avec des mouvements rapides et un peu brusques, je vais arriver à l’orgasme du gland assez rapidement, ou alors parfois ça peut générer un orgasme qui vient d’un peu plus haut, probablement prostatique, mais il m’arrive aussi, et de plus en plus, de le caresser sur un mode plus yin, comme dirait mon ami bzo. Je vais le parcourir du doigt par une simple caresse, je vais le tenir à la base entre deux doigts, je vais caresser doucement le frein avec le doigt (très agréable, comme c’est bien innervé), décalotter et recalotter doucement, tourner le doigt enduit de salive autour du gland. Parfois je m’imagine en femme, et un doigt dans la bouche pendant que je caresse ce sexe que j’ai appris à aimer maintenant, le plaisir monte tout de suite, dans la bouche, dans le bas-ventre, à d’autres endroits du corps parfois.
Des sensations familières sont en train de monter pendant que j’écris cette description, c’est très agréable.
Quand je fais des séances longues (hélas souvent je n’arrive pas à me dégager plus d’une quarantaine de minutes) je sais à quel moment l’orgasme dit énergétique va venir. Les sensations qui viennent comme un fourmillement, et même si elles ne sont en apparence pas plus fortes que celles d’avant, du moins au début, mon corps le sent, je bouge beaucoup plus, impulsé par ce qui vient, mon esprit bascule aussi, je ne suis plus que plaisir, dans tout mon être, corps, esprit, j’attends et je bouge et ça monte et je n’ai rien d’autre à faire que laisser monter, me laisser porter en suivant ces mouvements qui deviennent incontrôlables, et mon dieu que c’est bon, ce matin je ne savais même plus dans quel sens j’étais placé sur mon lit, c’est comme si j’étais sur une rampe de lancement et quand je juge que le moment est venu, je lance la petite contraction et le feu d’artifice commence. (Cette sensation de chaleur qui s’est mise à monter du haut des cuisses vers le bas du ventre après le dernier orgasme ce midi, oh la la.)
16 décembre 2023 à 10 h 54 min #47772bzoParticipantje vois bien comment tu pratiques,
la puissance des ondes péniennes, c’est tentant de les exploiter,
j’ai essayé, aussi mais j’ai fini par abandonner
car j’arrivais pas à les garder intégrées, amalgamées , au reste,
elles avaient trop tendance à monopoliser le devant de la scène,
au fur et à mesure
alors qu’avec les ondes prostatiques, anales et même, génitales
mais générées par le contact des cuisses ou de mouvements divers,
je n’ai pas ce problème,
les ondes se mélangent, se questionnent, se répondent, jouent ensemble,
ne font pas bande à part et cherchent à dominer constamment
je fais bien la différence entre ondes génitales et ondes péniennes,
les premières provoquées essentiellement par les cuisses ou des mouvements des hanches,
les secondes par le contact des mains,
la différence fondamentale, c’est que les premières sont des ondes
que le mode yin peut intégrer , peut utiliser, pour faire vivre des sensations
alors que pour les secondes, ce sont des ondes de plaisir au masculin
qui sont beaucoup plus réfractaires
il faudrait pouvoir en injecter que des petites quantités, ponctuellement,
un peu comme un ingrédient au goût trop puissant, trop exclusif
qu’on verserait dans la soupe qu’en toute petite quantité
pour que celle-ci prenne son goût
mais continue de refléter aussi
les différents autres ingrédients qu’on verse dedans
et qui mijotent, mélangés dedans
mais moi, en tout cas, je n’y suis pas parvenu,
les ondes péniennes sont très possessives, pas partageuses pour un sou,
tendent à dominer tout le reste
et cela finit , la plupart du temps , par l’éjaculation
mais même, essayer de n’en injecter que de temps à autre,
un peu comme un booster, un turbo qu’on allume de temps à autre,
pour provoque des accélérations,
je n’y suis pas parvenu
enfin je peux y parvenir
mais dans ce cas, je perds ma spontanéité,
je suis sans cesse obliger de faire fonctionner ma volonté à moi,
“ok, là, j’injecte un peu d’ondes péniennes”, “ok, là, j’arrête”, “ok, là je dois me retenir,
laisser les ondes prostatiques et autres, jouer un peu”, etc, etc
alors qu’avec les ondes prostatiques, anales et générées par tout le reste du corps,
je n’ai pas ce genre de problèmes,
ils s’intègrent parfaitement, jouent ensemble
et le corps peut prendre son élan,
je peux déconnecter mon moi totalement
et juste laisser faire, laisser aller,
cela roule tout seul
ce n’est même pas une question que les ondes péniennes soient tellement plus puissantes
que les autres types,
ce n’est vraiment pas le cas,
c’est juste qu’elles semblent plus difficiles à faire cohabiter avec les autres types d’ondes,
peut-être parce qu’elles ont en ligne de mire, l’éjaculation,
et que cette ligne droite, une fois qu’une est dessus,
tend à devenir une piste de sprint, à la course de plus en plus effrénée, dessus
et qu’on a tendance à devenir obnubilé par elle
j’espère pas si mon récit est assez clair ,
qu’il témoigne suffisamment de la problématique
que j’ai voulu décrire
mais en tout cas, chez toi, cela a l’air d’aller très bien,
cela a l’air dez bien fonctionner
16 décembre 2023 à 14 h 18 min #47776augnatParticipantTu as été assez clair, il me semble. En tout cas à défaut d’avoir le même ressenti, je crois avoir réussi à comprendre par analogie.
J’ai l’impression que chez toi, les ondes péniennes jouent un peu le même rôle que les ondes anales chez moi, que je vais utiliser le plus souvent pour “forcer” le plaisir. Pas tout à fait de la même façon mais un peu.
Ça m’est arrivé hier, je sentais monter une vague de plaisir qui avait plutôt des allures de tsunami, et (l’impatience sans doute) j’ai contracté le bassin au mauvais moment, ce qui fait que c’est retombé comme un soufflet, d’une manière très frustrante car c’était l’heure de partir. Les sensations étaient encore là mais il fallait que je les rassemble à nouveau, patiemment, que je laisse monter et ces choses sont toujours un peu incertaines, on le sait bien, et je n’avais plus le temps. Alors je suis allé chercher ma carte joker, et les contractions anales que j’ai provoquées sont allé puiser les ondes momentanément éteintes pour pallier – imparfaitement – l’orgasme avorté. Je sens que ça aurait pu être extraordinaire mais c’était juste vraiment très bien. Si j’avais eu le temps de faire une session plus longue, je ne serais pas sans doute pas allé le chercher mais j’aurais plutôt patiemment rebâti le château de cartes.
Il faut que je sois vraiment bien dans ma session et que j’aie réussi à me lâcher mentalement pour m’autoriser naturellement la stimulation anale.
Mais effectivement, c’est un apprentissage, la session peut tomber à l’eau si je force la stimulation pénienne. De plus en plus le dialogue devient fluide, à mesure que la pratique devient partie intégrante de mon être.
Par ailleurs la stimulation du gland a remplacé la masturbation classique quand j’ai envie et/ou pas le temps. Pas de sperme, pas de problème.
J’ai un peu développé l’idée dans ce post, j’ai l’impression que mon rapport très ambivalent à ma masculinité peut expliquer que cette façon de faire fonctionne si bien pour moi. Avant de découvrir ma prostate, je me masturbais fréquemment mais avec difficulté à chaque fois, comme s’il y avait un conflit interne, une partie de moi voulait et une autre ne voulait pas, et la partie consciente finissait souvent par prendre le dessus au forceps, au bout d’un temps long, et d’une manière insatisfaisante, en me laissant une vague impression de dégoût. À mon avis, notre point commun à tous, c’est qu’on se situe plutôt du côté de la jouissance autre, pas toute-phallique, d’un point de vue lacanien, ce qui est très loin d’être universel chez les hommes apparemment, plus fréquent chez les femmes – qui ont aussi une prostate minuscule, je l’ai découvert récemment. Je crois beaucoup à ça, c’est très marqué chez modeyin, toi ou moi, je pense que c’est cette acceptation de notre part féminine qui nous a permis d’aller aussi loin dans cette pratique, et que tout le monde n’en est pas capable, loin de là. Je crois aussi que c’est pour ça que la stimulation prostatique est souvent regardée comme une bizarrerie, et ne parlons pas du mode yin.
12 janvier 2024 à 23 h 21 min #48142augnatParticipantAprès mon aventure étrange (racontée ici) qui a vu ma prostate se mettre en sourdine, je suis resté plusieurs jours un peu dans l’expectative et l’inquiétude devant les sensations qui ne revenaient pas.
J’ai dû réapprendre l’humilité, non pas que je crois en avoir besoin dans la vie, mais peut-être que sur cet aspect-là, un petit peu… je suis reparti dans le réapprentissage des sensations prostatiques pures, s’allonger sur le lit, respirer, contracter au bon endroit. J’étais une femme, je couchais avec un homme sorti de mon imagination, et petit à petit le plaisir a commencé à remonter, lentement. J’ai renouvelé plusieurs fois l’expérience avant de pouvoir à nouveau la réaliser dans de bonnes conditions.
À force que les orgasmes prostatiques montent très vite, j’en avais oublié ces sensations de montée, plus douces, et finalement j’avais presque envie de rester à ce seuil car ça diffère légèrement avec la montée du plaisir, quand c’est trop fort, trop vite.
Et depuis j’ai réussi à faire des séances de qualité et je me sens plus réceptif qu’avant cet “incident” dont j’ignore les causes. L’intensité du plaisir est moins forte mais je me sens davantage connecté à moi-même. Ça fait plusieurs fois que je ne peux pas retenir mes râles, alors que jusqu’ici j’avais souvent l’impression que je les forçais. Si les voisins viennent me voir, je nierai tout en bloc.
Hier matin, j’ai cru sentir ma prostate se déplacer de quelques centimètres sur la droite. C’était étrange et vraiment super bon.
Est-il déjà arrivé à certains d’entre vous de se provoquer une éjaculation simplement avec des massages du ventre ?
Mon corps veut ce soir. Je ne vais pas aller me coucher tout de suite.
13 janvier 2024 à 0 h 27 min #48144bzoParticipantc’est ainsi qu’on progresse,
on se remet en question, on tâtonne, on explore
et on arrive dans des contrées inconnues
en apprenant à revisiter autrement,
le territoire déjà acquis
qui était devenu, peut-être, un peu trop familier,
même l’enchaînement d’orgasmes fabuleux, à la queue leu leu,
peut devenir une routine
j’ai connu cela, du temps où je pratiquais avec un masseur,
rien qu’en massage prostatique,
je sais vraiment de quoi je parle,
j’ai enchaîné, durant des mois,
des soirées, des nuits, avec des dizaines d’orgasmes,
des super O, quasi tous les jours
des trucs de fou
où je tombais du lit, me cognais aux meubles
et continuais d’orgasmer par terre,
rebondissant, de-ci, de-là, comme un kangourou
j’ai eu même des hallucinations,
parmi les plus beaux moments que j’ai vécus, dans ma vie
mais voilà, je me suis fait piéger,
me suis enfermé peu peu , dans une routine,
pour m’en sortir,
j’ai changé radicalement,
j’ai laissé tomber les masseurs
et ai commencé en aless
L’intensité du plaisir est moins forte mais je me sens davantage connecté à moi-même.
ça redeviendra aussi puissant et encore bien plus,
la véritable progression, pour moi, en tout cas,
ce n’est pas dans la quantité, la puissance pure,
mais dans la qualité, la richesse, la diversité, la finesse
qui nous font vivre, peu à peu, une toute autre sorte d’intensité
la qualité des sensations, de la volupté,
si on veut les maintenir,
si on prend gout à les développer toujours plus,
nous force à être inventif constamment,
à nous réinventer, à nous explorer sans relâche,
à reculer nos limites,
elle est le véritable ascenseur, à partir d’un certain moment,
de notre progression
eh oui, la connexion à son corps,
rien de plus sublime que cette sensation,
d’être de plus en plus connecté à lui,
de plus en plus se sentir faire un avec lui
Est-il déjà arrivé à certains d’entre vous de se provoquer une éjaculation simplement avec des massages du ventre ?
pas vraiment,
je contrôle pas mal,
quand je sens que cela devient trop pénien,
je m’arrête un peu ou je prioritise ma prostate
sinon, oui, au stade où j’en suis d’accumulation des énergies,
je crois que je pourrais déclencher une éjaculation,
rien qu’en me caressant les tétons
21 janvier 2024 à 15 h 19 min #48694augnatParticipantIl m’est arrivé quelque chose d’étrange, hier.
Bon ma pratique commence à retrouver son rythme de croisière et ça fait deux jours que mon corps veut, sans que je trouve vraiment les moments pour le laisser pleinement s’exprimer, et bref hier je me suis laissé aller à mes sensations sous la douche, tout était infiniment réactif et je me suis vite retrouvé en transe, sans trop faire attention au temps qui passait.
Et puis j’ai commencé doucement à me caresser l’intérieur de la bouche de la main droite, tandis que les doigts de la gauche se promenaient par caresses légère sur le ventre, les bourses, le sexe. Je suivais mon instinct et j’ai laissé vagabonder mon ou mes doigts vers le fond de la bouche et les sensations, de plaisantes, sont devenues très plaisantes… trop plaisantes. La vague de plaisir dans ma mâchoire était trop forte, j’ai commencé à avoir peur, peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me laissais aller plus avant. Ça vous est déjà arrivé ? Ce n’est pas la première fois, mais les précédentes c’est a posteriori que j’avais eu peur, en réalisant que les muscles de mon torse s’étaient tellement contractés que j’avais l’impression d’être aux prémisses d’une crise cardiaque.
Bon j’ai retiré précipitamment les doigts de ma bouche mais cette sensation de plaisir douloureuse n’est pas redescendue tout de suite, il a fallu une minute ou deux pour que ça se tasse, que l’angoisse disparaisse et j’ai laissé là mes explorations du moment.
Par chance, en sortant dans ma chambre pour m’habiller, j’ai pu voler un instant de la nudité de ma voisine d’en face, dont les courbes ont affolé mes sensations au niveau du bas-ventre, me faisant momentanément oublier ce moment déplaisant – ou trop plaisant – que je venait de vivre.
21 janvier 2024 à 16 h 07 min #48696augnatParticipantÔ transe exquise, transe absolue.
Ce qui s’est passé durant l’année qui vient de s’écouler n’était que le prélude.
Je comprends bzo maintenant quand il nous parle de symphonie corporelle. Je le savais, mais ça y est, je l’ai vécu dans ma chair. Je croyais que, et pourtant non. Chaque archer. Chaque touche. Chaque nuance. Au moment opportun.
Je connaissais Wagner, je découvre Sibelius, Fauré, Debussy.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par augnat.
21 janvier 2024 à 22 h 00 min #48704bzoParticipantje vois bien ce que tu évoques,
quand tout le corps participe,
tout le corps semble former comme un orchestre
dont les instruments dialoguent, se répondent, se questionnent
une splendide harmonie, en même temps,
tellement sauvage, tellement tellurique
et tellement sophistiquée, élaborée, délicate, fluide, fine
5 février 2024 à 12 h 04 min #48895ArousalParticipantLa vague de plaisir dans ma mâchoire était trop forte, j’ai commencé à avoir peur, peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me laissais aller plus avant. Ça vous est déjà arrivé ?
@augnat : oui. Pas exactement comme toi mais oui, la première fois que j’ai connu un orgasme prostatique stratosphérique assez brutal, “violent”, tellement intense qu’il en était même presque insupportable, une sorte de coup de poing de plaisir incroyablement intense dans le bas-ventre, je ne pouvais plus réfléchir. Ca m’avait en quelque sorte effrayé, un peu comme si je m’étais retrouvé sur un wagonnet de grand 8 lancé à fond par surprise (et je ne suis pas très grand 8 !!!), du coup malheureusement ça n’avait pas duré bien longtemps.Mais heureusement on finit par s’habituer à tout, même au plaisir délirant 🙂
23 février 2024 à 17 h 25 min #48949augnatParticipant@Arousal : Oui d’accord. Là ce n’était pas trop intense (c’est ce que tu décris et ça m’est déjà arrivé aussi) mais trop agréable et trop près du cerveau. Ça ne s’est pas reproduit depuis. Étrange.
23 février 2024 à 18 h 00 min #48950augnatParticipantPlusieurs d’entre vous décrivent des modes de vie – seul, à deux mais seulement le week-end, à la retraite – qui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.
Ce n’est pas mon cas, et j’ai l’impression que je dois régulièrement négocier et planifier ces moments d’intimité avec moi-même, ce qui je suppose enlève une partie de la spontanéité – bon, je travaille à la qualité des moments fugaces volés çà et là -, et surtout il y a de longues périodes sans possibilité de pratiquer, ou en tout cas trop longues à mon goût, pendant lesquelles j’ai l’impression de perdre une partie de ce que j’ai accompli et assimilé pendant la période d’activité précédente. Or ces choses-là sont un peu impalpables puisque c’est surtout en termes de sensations et de dialogue intérieur que ça se joue.
Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête, mais à réussir à me laisser porter par les vagues de plaisir à la place par cette partie de mon corps qui sait. La qualité plutôt que l’intensité. Je ne dois pas me plaindre, je sais à quel point les blocages peuvent être importants avec cet état d’esprit et ce n’est pas mon cas… Plusieurs fois ces jours derniers, la stimulation des ondes péniennes a été contre-productive car trop liée à l’idée de vouloir tout tout de suite. Il faut avoir une heure, deux heures, devant soi, et être prêt à s’accueillir. J’y suis parvenu tout-à-l’heure, au moment où je pensais être sur un plateau descendant, je me suis levé pour aller me rhabiller pour mettre fin à la session. Mon esprit est parti, petit black-out, je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à nouveau accroupi sur le lit à accueillir les sensations que ce qui précédait avait contribué à ouvrir. Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça, et je l’ai embrassé doucement, sensuellement. La qualité plutôt que l’intensité, quand j’arrive à faire taire cette petite voix qui veut de l’intensité à tout prix, qu’est-ce que c’est bon… Ooooh que j’aime cette sensation dans les bourses aux confins du plaisir et de la douleur…
24 février 2024 à 0 h 38 min #48951bzoParticipantqui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.
oui, tu as entièrement raison,
j’ai une sorte de dialogue avec mon corps,
que je mets en pause pour quelques heures quand je travaille ou que je vais faire mes courses
ou vais voir ma mère régulièrement
il est mis en pause mais jamais arrêté complètement,
prêt à reprendre à tout moment
le temps qu’on peut consacrer à sa pratique et dans un certain état d’esprit,
de pouvoir se concentrer entièrement sur soi-même,
sans souci, qu’un enfant fasse irruption dans la pièce
ou qu’en va penser notre compagne si elle découvre cela,
etc, etc
quelques rares cas de personnes avec des prédispositions exceptionnelles,
du genre qui sont tombés dans la marmite de potion magique
et qui dès la première insertion d’un masseur,
commence à avoir des orgasmes et cela ne s’arrête plus
mais c’est rare,
la plupart du temps, c’est un long et patient travail sur soi,
si j’avais une femme et des enfants,
très certainement, je n’y serai jamais arrivé
la solitude ou en tout cas, une relative solitude, a quelques très sérieux avantages
si on parvient à l’embrasser pleinement ,
à se faire son nid, son cocon,
à se développer son petit univers avec beaucoup de richesses à explorer, dedans
Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête
ça c’est sûr, l’impatience agit comme un frein, comme un dissipateur de la qualité des sensations, en nous,
parvenir à être dans l’instant,
juste cela, être dans l’instant, avec le désir comme seul moteur,
juste le corps et l’esprit, travaillant en parfaite unisson
mais c’est plus facile à écrire qu’à faire,
je l’admets,
autant dans le plaisir en mode yin,
je suis totalement relâche et fonctionne à 100% de mes possibilités
autant en prostatique pur, j’ai aussi à tendance à perdre patience,
le problème étant, c’est qu’en mode yin,
le plaisir est tellement instantané et partout, dans tout le corps,
alors qu’avec le plaisir prostatique, il faut être plus patient
et accepter qu’il y ait, parfois, une lente montée en puissance,
à chaque contraction, j’ai l’impression de cogner deux silex , l’un contre l’autre,
essayant de déclencher des étincelles,
essayant d’embraser ma prostate et tout le reste, par ricochet
La qualité plutôt que l’intensité.
la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques,
c’est une autre forme d’intensité, moins en puissance, moins en quantité,
plus en finesse, en variété, en richesse des détails
une des caractéristiques des plus spécifiques de la qualité, je trouve,
c’est quand le plaisir est constamment ressenti dans tout le corps
et que les détails ressortent avec une acuité et une précision, splendides,
que tout s’enchaine comme dans une musique qui semble préécrite,
alors qu’on improvise totalement
chaque petite sensation est tellement ressentie, tellement perçue,
tellement ciselée, fine, avec une richesse de nuance éblouissante
qu’on est pâmé de fond en comble,
une forme de jouissance, quelque part
ou disons, d’une volupté d’une telle qualité,
qu’on en pleurerai de bonheur
Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça
ton corps, bien entendu
mais ton esprit, aussi,
c’est vraiment le dialogue des deux,
leur lien dans l’instant
qui permet aux énergies de se mettre à circuler
à travers tout le réseau que forme notre être
les digues ont complètement lâchées un moment
et tu as vécu un splendide moment de transe orgasmique,
de volupté chamanique
la magie de se faire l’amour, un moment,
parfois sans même s’en rendre compte,
on a le féminin et le masculin
qui interagissent en nous,
au maximum de leur capacité
27 février 2024 à 0 h 16 min #48960augnatParticipantAlors je ne dirais pas non plus que je me sens limité dans ma progression. Chaque période de pratique intense apporte son lot de nouveautés et je sens une vraie maturation petit à petit. Et je me dis, parce que je fonctionne un peu comme ça dans la plupart des domaines où je suis amené à m’investir profondément et dans la durée, que si je vivais seul, je serais confronté à des périodes réfractaires tout comme maintenant; simplement j’identifierais plus facilement le fait que le blocage vient de moi, alors que là je peux blâmer les conditions extérieur. Si je devais faire un graphique (grossier) de mes progrès, ça donnerait quelque chose comme ça. J’ai bien compris que j’étais assez doué pour l’exercice et je suis infiniment reconnaissant à ce qui y a contribué, quoi que ce soit.
Le fait est que lorsque je veux réellement pratiquer, je le trouve, le temps. La semaine dernière j’ai fait trois ou quatre sessions assez incroyables, sur la dernière (samedi) le simple glissement de mes doigts entre eux venait irradier mes avant-bras d’ondes voluptueuses, le mouvement de ma langue dans ma bouche était directement relié à la chaleur piquante qui s’irradiait de mon bas-ventre, j’ai eu un accès de transe simplement en décalottant mon sexe, le corps répondait merveilleusement à toutes les sollicitations. Contrairement à d’habitude, j’étais resté habillé, et le simple fait de faire glisser mon pantalon le long de mes hanches quand l’appel était trop fort suffisait à affoler mes sens. Et depuis, mon corps est alerte, je sens régulièrement une chaleur se propager dans mon bassin, sans pour autant que le besoin impérieux de me stimuler jusqu’à l’épuisement ne se soit à nouveau fait ressentir.
Et je crois, mais je voudrais vraiment creuser la question, qu’hier et aujourd’hui j’ai réussi à transformer les ondes sexuelles en “simples” décharges d’énergie dont j’ai mentalement ôté la composante sexuelle dans deux situations où l’apparition du désir aurait été malvenue. La plus claire a été ma séance chez mon ostéopathe ce midi. Il y a quelque temps, j’avais été très gêné de sentir que ses manipulations du haut de mon crâne provoquaient des décharges dont j’avais bien du mal à apprécier le caractère plaisant. Aujourd’hui, c’était ma jambe qu’il triturait, et je sentais cette énergie qui passait d’une jambe à l’autre et que dans un autre contexte, j’aurais pu être amené à vouloir amplifier à des fins de plaisir charnel, mais cette fois je me disais que ça voulait dire que les manipulations atteignaient simplement leur but et que mon corps fatigué par plusieurs mois éprouvants se rechargeait. Et le fait est que cet après-midi au travail, j’étais dans des dispositions que je n’avais pas connues depuis un bon moment.
la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques
Je me suis mal exprimé, je crois. Je voulais plutôt dire que je perds en qualité si j’essaye de forcer l’intensité. Avec un peu de temps devant moi, en laissant venir ou plutôt en accompagnant les ondes, j’arrive à quelque chose de très fort que j’ai déjà décrit, moins intense physiquement mais d’une puissance psychique incroyable – je pense que je ne t’apprends rien 🙂. Et c’est ce moment de bascule psychique où le corps prend le contrôle – à moins que ce ne soit la liaison entre corps et esprit qui prend alors un caractère absolu – qui est le plus fantastique. En revanche, en général, si je veux forcer un orgasme prostatique tout de suite en début de session, j’y arrive certes assez rapidement, avec des sensations très fortes, mais désagréables, qui viennent écraser le reste. Et c’est peut-être pour ça que j’apprécie tant l’orgasme du gland (quoique, je le laisse un peu de côté en ce moment car lui aussi peut venir écraser ce que mon corps a à me dire si ça se transforme en envie plus standard), car j’arrive assez vite à quelque chose de fort, mais pas trop, et ça peut contribuer à lancer la session (et à l’accompagner agréablement par la suite). Ce qui est possible aussi, c’est de contrôler les contractions prostatiques pour les faire monter le plus lentement possible, presque en retenant l’orgasme si on le sent arriver.
En écrivant ce message, la chaleur est montée dans mes jambes, ma bouche veut, mon bas-ventre veut lui aussi à nouveau. Je ne vais sans doute pas aller me coucher tout de suite.
27 février 2024 à 21 h 24 min #48961bzoParticipanttu as un énorme potentiel et tu l’exploites déjà superbement
privilégier la qualité, plutôt que la quantité,
sans doute le fait que tu ne peux pas pratiquer suffisamment régulièrement,
a de l’influence là dessus,
ne favorise pas le développement d’une stabilité,
d’une consistance à toute épreuve
la qualité vient avec l’attention aux détails,
tant de choses nous échappent au début
mais les infimes détails sont une infinie varieté de nuances à notre portée
et tissés les uns aux autres,
ils forment comme une mer vivante en nous,
présente dans tout notre corps
un épanouissement profond est perçu
quand tout le corps participe,
il y a une sorte d’harmonie, de profond équilibre,
dans la sauvagerie, le délire , de la chair
qui sont ressentis, ainsi, je trouve,
le ralentissement, la lenteur, aussi,
aide superbement à améliorer la qualité des sensations,
une caresse lente, qu’on étire , encore et encore, comme un élastique, sans cesse,
permet de mieux apprécier chaque millimètre carré de la peau qu’on explore
celle-ci se donne, s’offre bien plus, aux doigts, à la paume qui la parcourent,
laisse échapper bien plus de nectar, de saveurs subtiles,
si on prend le temps,
il s’agit bien de déguster, de goûter,
pas de se baffrer,
d’engloutir le plus possible et le plus rapidement possible
la vraie puissance des sensations
est dans la infinie richesse de leurs nuances,
de leurs délicates ciselures s’entremêlant, s’entrelaçant,
c’est toute cette puissance-là qui est vraiment sans limites
la puissance brute, l’intensité dans l’absolu,
j’ai trouvé,
n’augmente plus vraiment à partir d’un certain moment ou si peu
mais ce n’est que la facade,
il faut aller explorer derrière et sur les côtés
du temps où je ne pratiquais que le massage prostatique avec masseur,
j’ai eu une période comme cela, une fois que cela commençait à vraiment bien aller
où j’étais devenu un accro aux orgasmes,
le plus possible et le plus fort possible,
des heures durant, des dizaines et des dizaines,
avec très régulièrement des super O
eh bien, je ne regrette vraiment pas ce temps,
il n’y a rien dont on ne se lasse pas si on ne fait pas évoluer,
si on ne fait pas progresser
avec mon mode yin, le plaisir est instantané
et ressenti immédiatement dans tout le corps,
j’ai atteint un fabuleux degré de complicité avec celui-ci,
c’est quelque chose que je ressens tellement,
que je perçois tellement
et puis j’ai constamment la sensation de me faire l’amour,
constamment,
c’est juste indescriptiblement bon , ça,
c’est quelque part comme si je jouissais constamment
ça n’a tellement plus rien à voir avec ces orgasmes
qui avec le temps, me paraisse , un peu superficiel, creux,
car il n’y avait pas cette sensation d’épanouissement, de communion, avec moi-même,
juste de plaisir incroyablement intense
bon, c’est déjà pas mal, pas mal du tout
mais on en veut toujours plus, toujours plus,
c’est comme cela
en vouloir toujours plus,
à partir d’un moment donné,
c’est en vouloir mieux,
toujours mieux
1 avril 2024 à 2 h 07 min #49353augnatParticipantJe ne sais pas trop pour quelles raisons je n’ai pas pris la peine d’écrire pendant un mois. Ce n’est pas le manque de nouvelles expériences, non. Mais c’est vrai qu’en ce moment je suis plutôt sur un plateau. Un plateau bien plaisant.
privilégier la qualité, plutôt que la quantité,
sans doute le fait que tu ne peux pas pratiquer suffisamment régulièrement,
a de l’influence là dessus,
ne favorise pas le développement d’une stabilité,
d’une consistance à toute épreuve
Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là. Je ne sais pas si on a la même chose en tête à propos des mots que j’utilise, je peux peut-être expliquer comment se déroulent mes sessions en ce moment.
À moins que mes sens soient déjà en feu au moment de démarrer, je commence plutôt calmement, allongé sur mon lit, sous une couverture, en caressant doucement mes bourses. J’adore la sensation de plaisir qui s’y associe, qui s’accompagne d’une pointe de tension un peu en-deçà de la douleur et qui s’irradie vers les jambes… pendant de longues minutes, je bouge le bassin de droite à gauche, les jambes, je laisse courir mes mains lentement au gré des envies, je reste concentré sur le plaisir doux qui se diffuse selon son propre rythme, j’essaye de tirer, parmi les sensations qui me sont maintenant familières, celles qui sortent de l’ordinaire, qui sont nouvelles, qui étaient peut-être présentes mais qui m’avaient échappé. Le plaisir monte lentement, ça peut durer vingt, trente, quarante minutes, je ne force pas, je laisse venir, et je sens que mon corps est prêt quand mes mains commencent à s’aventurer en haut de mon corps, le visage, la bouche, la nuque, sans que j’aie l’impression que ce soit pour forcer quelque chose. En général, à ce moment-là, je commence être dans un état psychique différent, à me mettre à ne faire qu’un avec le plaisir que j’arrive alors à complètement accompagner.
Quand j’arrive à ne pas vouloir forcer un orgasme – il peut bien sûr y en avoir un qui arrive en début de session comme ça, au détour d’un massage du périnée, mais je l’accueille comme un pic audacieux au milieu d’une lente montée en puissance – c’est à ce moment-là que la marmite se met véritablement à bouillir et que mes petits mouvements se mettent à avoir de grands effets, ce sont de grandes vagues, espacées les unes des autres de plusieurs minutes où parfois je crois que tout est retombé alors qu’il n’en est rien, l’eau se retire simplement dans un endroit où je n’ai pas accès pour se préparer à déferler à nouveau, plus fort, plus complètement, plus longtemps que la fois précédente. Et lors d’une session la semaine dernière – c’est nouveau – qui a duré près de trois heures – ça aussi c’est nouveau – j’ai senti quel était cet ultime séisme, je l’ai senti venir, ça a duré de longues minutes au cours desquelles mon corps était indécis, il cherchait la porte par où sortir et m’emporter, et je n’en pouvais plus de ce plaisir qui était là, incroyablement bon, et menaçait de m’emporter totalement, et cependant ne venait pas complètement, attendait son heure, attendait le bon endroit, le bon moment. Et il m’a surpris en venant de la nuque, finalement, là où je m’escrimais sur mes jambes depuis de longues minutes.
j’ai eu une période comme cela, une fois que cela commençait à vraiment bien aller
où j’étais devenu un accro aux orgasmes,
le plus possible et le plus fort possible,
des heures durant, des dizaines et des dizaines,
avec très régulièrement des super O
J’ai eu ça aussi, vers mes débuts. Je me mettais sous la douche, et juste en me savonnant le corps, j’étais pris d’un orgasme qui me pliait en deux. Bon, ça ne durait pas des heures et des heures pour moi, mais c’est à cette période que j’ai eu peur deux ou trois fois de faire une crise cardiaque tellement ça me laissait ankylosé. Je ne dis pas que ça ne reviendra pas, mais ça m’intéresse moins. Mais même avec cette patience accrue, je reste quand même avec l’envie d’orgasmer et si d’aventure je reste toute une session sans arriver à ce point culminant, je me dis que j’ai manqué quelque chose. J’essaye de me réserver des petits moments pour ça plus régulièrement en ce moment, une discrète petite ondulation du bassin de temps en temps pour maintenir mon corps en éveil.
Bon je m’apprêtais à mettre un point final à ce message, quand j’ai eu un orgasme énergétique très doux, et très long. Des sensations diffuses dans tout le corps, et un basculement psychique fabuleux. Je vais aller m’endormir apaisé.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 6 jours par augnat.
1 avril 2024 à 11 h 58 min #49364bzoParticipantJe ne comprends pas ce que tu veux dire par là
rechercher la qualité plutôt que la quantité,
j’entends par là, au fond, ne plus être obnubilé par les orgasmes,
nous autres hommes, on a tendance très souvent à l’être
et ainsi à avoir une pratique plutôt monocorde, uniquement orientée vers ce but
qui progresse peu, à cause de cela
et forcément s’appauvrit avec le temps, à force de se répéter
juste chercher à se sentir bien dans l’instant,
explorer l’extraordinaire diversité des sensations, possible,
rechercher le dialogue, la complicité, avec le corps,
à varier, à expérimenter, à improviser, sans cesse,
à s’écouter toujours plus finement
mais c’est clairement pas ton cas, la fixation sur l’orgasme,
prostatique ou autre,
je tiens à m’excuser, en me relisant, je me rends compte que je suis très paternaliste,
c’est un sale défaut, je vais travailler dessus,
ta pratique, telle que tu la décris, est superbe, riche et variée
et elle n’a rien à envier à personne
3 avril 2024 à 11 h 35 min #49368augnatParticipantAaah. J’avais compris l’inverse de ce que tu voulais dire. Et du coup je ne comprenais pas, parce que je supposais plutôt que tu voulais dire l’inverse de ce que j’avais compris.
je tiens à m’excuser, en me relisant, je me rends compte que je suis très paternaliste,
Je ne me suis jamais dit ça. On voit que tu es très satisfait de ta pratique et que tu n’en changerais pour rien au monde, ça c’est vrai, peut-être associé parfois à un petit sentiment de supériorité (mais je peux me tromper) qui existe chez moi aussi, je le sens bien (j’essaye de travailler ça aussi).
En réalité, je dois plutôt te remercier, parce que je sens que mon évolution est influencée par mes lectures, et je ne suis pas certain que je ne serais pas encore sur la fixation sur l’orgasme si je ne lisais pas régulièrement les posts (anciens et nouveaux) de ce forum. Je vois bien à quel point ma pratique gagne en qualité à mesure que j’assimile et que je fais miennes, à ma façon, les idées et expériences de ceux qui pratiquent depuis plus longtemps que moi.
Pour la première fois ce dimanche, j’ai ressenti une lassitude pendant une de mes sessions. Il est peut-être temps que je fasse à nouveau évoluer ma pratique.
4 avril 2024 à 19 h 18 min #49369bzoParticipantpeut-être associé parfois à un petit sentiment de supériorité (mais je peux me tromper) qui existe chez moi aussi
difficile d’y échapper, par moments quand tu vois à quel point,
les gens semblent ne pouvoir accéder au sexe que de quelques manières bien précises,
dans des circonstances bien précises et très ponctuellement
ne semblent pouvoir exploiter le potentiel sexuel de leur corps,
que de manière très limitée,
alors que je peux éveiller de la volupté, des sensations puissantes et riches, de la jouissance
où je veux, quand je veux, tout seul
en deux temps, trois mouvements,
en me caressant un peu, bougeant un peu les hanches ou autre chose,
enfin trois fois rien
On voit que tu es très satisfait de ta pratique et que tu n’en changerais pour rien au monde
ce n’est pas tout à fait vrai,
je regrette d’avoir perdu l’habitude de solliciter ma prostate toute seule,
les orgasmes prostatiques me manquent
et viendraient compléter idéalement mon mode yin
je ne veux plus, pour l’instant, en tout cas, retoucher à un accessoire externe,
mais aneroless,
je ne suis pas encore parvenu à retrouver toute cette félicité séismique à répétition
dont j’ai bénéficié pendant deux, trois ans,
durant ma période de massage 100% prostatique avec masseur
la faute en est, un peu, à ma pratique en mode yin,
le plaisir y vient tellement facilement, instantanément,
est tellement irrésistible, vécu dans tout le corps,
sensation constante de se faire l’amour, etc
que je ne parviens pas à résister au bout d’un certain temps,
5mn, 10, 15 à resserrer mes cuisses, à commencer à me caresser
et à basculer en mode yin
il suffisait d’une fois “que je tienne le coup”,
combien de temps je ne sais pas, 20mn, 30, une heure,
pour que cela se déclenche à nouveau,
cela, je le sais,
parce qu’il y a quelques années, à mes débuts avec masseur,
j’en suis passé par là
mes premiers orgasmes prostatiques, pendant tout un temps,
se déclenchaient pile après 45mn,
une précision étonnante qui a duré quelques semaines
après les délais se sont de plus en plus raccourcis,
jusqu’à qu’un jour,
il n’y en ait plus du tout
et je démarrais avec un orgasme, directement à l’insertion
mais là, en aneroless, après des années, à solliciter ma prostate,
en conjugaison avec tout le reste,
le corps comme un tout, un tout vibrant, un tout complice,
un tout capable aussi bien de générer que d’être réceptacle à ondes,
il faut que je réhabitue ma prostate,
enfin, plutôt, que je me réhabitue à la faire fonctionner à pleine puissance,
toute seule, sans aucune partie du corps, n’intervenant aussi
c’est vraiment pas facile
mais j’y arriverais,
quand j’aurai plus de temps, aussi,
je pratique beaucoup mon qu’avant et en beaucoup plus fractionné aussi
du temps du massage prostatique,
les séances de 2,3 heures, étaient la moyenne
et quasi tous les jours,
avec parfois certaines qui duraient 4, 5 heures
là, en mode yin, cela fait des années
que la moyenne de mes micro-séances, hors du lit,
l’essentiel de mon activité,
c’est une à deux minutes
au lit, un quart d’heure à une demie heure, à tout casser
c’est quelque chose de totalement différent,
de plaisir vécu totalement différemment
10 avril 2024 à 9 h 39 min #49389augnatParticipantJ’ai voulu te répondre, mais il y a quelques jours j’ai eu des problèmes personnels sérieux et ma prostate en a profité pour prendre quelques vacances quand j’étais dans l’œil du cyclone.
Et ça me paraît maintenant assez clair que mes cycles prostatiques (ou assimilés, je mets le yin dans l’assimilé) sont absolument nécessaires à mon équilibre corporel. Ça fait deux fois qu’après une période d’inactivité de plusieurs jours, plutôt une semaine ou deux, ces fameux spasmes intestinaux très douloureux finissent par revenir et trouvent leur résolution dans une défécation violente. Ce sont les deux faces de la même pièce. J’ai mis du temps à l’admettre, mais je dois reconnaître que j’en retire un certain plaisir.
La tension est redescendue de plusieurs crans hier, et j’ai eu une nuit absolument magique. À chaque fois que me réveillais, je laissais aller mes mains sur mon corps et j’étais pris d’une vague de plaisir salvatrice. Une sensation de plénitude qui se diffusait doucement dans tout le corps et qui durait plusieurs minutes avant de s’éteindre lentement. Ce matin, j’avais envie de faire l’amour mais avec la tension des derniers jours (surtout du côté de Madame), ce n’était pas possible. J’ai retourné cette douceur et cette sensualité vers moi et provoqué des orgasmes très doux et diffusants presque à la demande. Et l’envie est toujours là.
Je vois qu’on pratique vraiment différemment toi et moi (je n’ai pas assez de recul pour savoir si j’aurai une pratique aussi évolutive que la tienne). Le fait est que tu as une pratique satisfaisante et que tu es capable de l’adapter rapidement à tes envies. Juste après mon tout premier orgasme prostatique, ça a été le feu d’artifice, des orgasmes très forts, trop forts, arrivaient presque à la seconde. C’est moins le cas maintenant, mais quand tu parles de trois quarts d’heure ou même une demi-heure, je trouve ça énorme, mais évidemment on est différents. La fois où j’avais “patiemment” remonté la mécanique après plusieurs jours sans sensations satisfaisantes, ça avait dû mettre une vingtaine de minutes. Je ne fais pas de micro-sessions incroyables en yin comme toi, c’est plutôt dans le cadre du yin que je laisse venir les choses patiemment. Et tiens, ça fait tilt une de tes phrases, je ne suis pas certain d’avoir déjà fait une session 100% prostatique.
Mais après il y a une différence entre provoquer sa prostate et être appelé par sa prostate. Parfois – c’est rare – je sens que ça me titille et si j’ai la possibilité de lâcher les chevaux, ça arrive presque immédiatement, comme un besoin de décharger après un trop-plein. Alors que là tout de suite – et pourtant je suis bouillant ce matin – je sais qu’il me faudrait plusieurs minutes si je voulais faire ça. Tiens, je crois que je vais faire ça maintenant d’ailleurs. À bientôt.
10 avril 2024 à 9 h 41 min #49390 -
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