10 sujets de 31 à 40 (sur un total de 40)
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  • #20556
    nydor01
    Participant

    Hier, j’ai commencé une session Aneros-less : j’ai très vite arrêté. Les muscles de mes sphincters étaient endoloris, ma prostate restait silencieuse.
    Pour prendre une image, mes sensations étaient identiques à celles que peut avoir un pénis trop masturbé, entre vague plaisir et douleur insidieuse : bref insatisfaisantes.
    Je le pressentais, depuis une quinzaine de jours, j’avais été très vite, très fort, pour aller très loin. Trop !
    J’ai pris acte de la situation, sans inquiétude toutefois. Je devais retrouver de la lucidité et du calme, et laisser mon corps se reposer.

    Cette nuit, j’ai été réveillé, comme la nuit précédente, par un ensemble de sensations au niveau des sphincters : chaleur, chatouillements, picotements, palpitations des muqueuses. Il n’y avait aucune variation désagréable. J’étais bien… très bien !
    Je n’ai rien fait pendant un moment, couché en chien de fusil, bercé par ces sensations, les laissant croître calmement en intensité.

    Puis, j’ai eu une contraction volontaire, lente, sans forcer, comme en réponse à une demande de mon corps. Les palpitations se sont accrues, de même que la chaleur dans la zone anale rectale. Je faisais en sorte de trouver un équilibre précaire entre relâchements et contractions, de sorte que, mes sphincters se trouvant dans une zone d’hésitation, réagissaient par des mouvements opposés. Très vite mon anus a été pris de tremblements, et mon corps entier est entré dans ce fameux cycle de spasmes involontaires. Comme je n’étais pas seul (ma femme étant à côté de moi), j’essayais de contrôler ses mouvements – tout en les désirant ardemment. J’étais pris dans une alternance de contractions de l’anus, du périnée, de l’abdomen, et de poussées rectales et du bas-ventre, qui enflammaient mon bassin. J’étais à moitié en apnée, les lèvres serrées pour éviter d’émettre des sons. J’avais l’impression d’un air chaud circulant dans mes sphincters, alors que ma cavité rectale semblait se dilater. À un moment, j’ai ressenti une très grande chaleur dans les reins qui est montée le long de ma colonne vertébrale.
    À un autre moment, j’ai basculé sur le dos, les bras étirés derrière la tête, les jambes allongées, les fesses serrées, et là, en quelques secondes, de fortes pulsations ont envahi mon rectum, et j’ai nettement ressenti ma prostate, qui s’embrasait. En même temps, tout mon corps était comme tiré vers le haut. Je n’ai pas pu retenir un violent spasme qui m’a fait retomber lourdement sur le matelas. (Ma femme s’est retournée, mais sans se réveiller.)
    J’ai eu deux érections aussi fortes qu’éphémères, la première fois avec des pulsations rapides dans le gland, les deux fois avec l’impression que de l’eau gouttait de mon pénis.

    Concernant l’orgasme prostatique (ou anal, rectal…), c’est l’expérience la plus intense et la plus satisfaisante que j’ai vécue sur le plan émotionnel. Il est possible que j’atteigne des sommets orgasmiques avec l’Aneros, mais le fait de vivre des sensations voluptueuses spontanées, de connaître des orgasmes sans aucune aide est incomparable sur le plan des émotions ressenties.

    Conclusion. Je ne vais rien imposer à mon corps. Je sais maintenant que l’orgasme prostatique n’est pas un mythe, je sais comment l’obtenir, je sais que mon corps en a déjà la mémoire, je n’ai donc plus de doute ni d’impatience à avoir.
    N’ayant vécu qu’une session avec l’Aneros, je n’en connais évidemment pas les limites, mais je pense, dans ce cheminement, me contenter – dans la mesure de mes possibilités — de deux sessions par semaine.

    #20558
    nydor01
    Participant

    @Andranaros

    Ma première expérience avec Aneros est relatée un peu plus haut…

    Et merci pour vos précisions sur la question de l’éjaculation lors d’une session.
    Me concernant, je n’ai pas non plus d’émission de liquide séminal.

    #20562
    Andraneros
    Participant

    J’ai bien lu votre premier témoignage dans lequel vous nous dites @nydor01 :

    Parallèlement, j’ ai eu une première expérience avec un Aneros classique, il y a 5 ans. Sans succès.

    La brièveté de votre mention et l’expression « Sans succès » m’ont conduit à penser que ce premier essai ne vous avait apporté aucune satisfaction orgasmique associée à votre prostate au contraire de vos trois autres expériences, avec insertion de la main, par massage du périnée et enfin par maîtrise de la respiration.

    C’est pourquoi j’ai écrit

    Votre pratique @nydor01 vous a permis d’accéder à l’orgasme prostatique sans action de massage.

    En relisant avec plus d’attention j’aurais plutôt dû écrire “sans action de masseur”, puisque dans un cas il y avait massage direct de la prostate, dans le suivant massage manuel du périnée et dans le dernier massage interne par la respiration.

    Ce manque de précision de ma part ne change en rien l’originalité de votre cheminement qui est à mes yeux à la fois passionnant et instructif. Bon cheminement @nydor01.

    #20578
    nydor01
    Participant

    J’espère avoir l’opportunité de faire une deuxième session d’Aneros la semaine prochaine.
    En attendant, j’ai vécu une nouvelle cession Aneros-less. Très agréable moment, des sensations toujours au rendez-vous, même si pas de super 0 sur l’échelle de ce que je peux espérer.
    Une de mes satisfactions vient du fait que je progresse en modérant mes contractions, je procède plus en douceur, en essayant, de toujours mieux identifier les muscles qui travaillent. Je commence en particulier à distinguer l’action des sphincters de celle du périnée.
    Cette séance a été surtout l’occasion d’une validation de ma démarche. Pour la première fois, j’ai terminé par une masturbation : j’ai maintenant la certitude que je ne fais pas fausse route, que je ne suis ni dans l’illusion ou l’auto-suggestion ; dès les premiers mouvements, j’ai ressenti de fortes sensations venant ma prostate, que je pouvais sentir très nettement sous mon sexe. Des sensations mêlant tiraillement et chaleur. Pour moi, c’est la confirmation qu’elle était déjà gonflée et excitée.
    C’est une sensation que je n’avais jamais ressentie pendant une masturbation ou un acte sexuel.
    Par ailleurs, ma prostate concentrait l’essentiel des sensations résultant des caresses sur mon pénis. Ce qui fait que j’étais sur une sorte de plateau de sensations voluptueuses que je pouvais moduler et contrôler.
    Après déjà une heure de plaisir prostatique, j’ai écourté. Mais, c’est une expérience que je referai.

    #20583
    Andraneros
    Participant

    Vous nous donnez l’exemple que la perception de vos organes associés au plaisir orgasmique, déjà beaucoup plus fine que celle de nombreux membres du forum, continue à se développer et que la qualité de votre contrôle musculaire continue à s’améliorer.

    Il semble que vous ayez maintenant atteint un niveau de maîtrise de votre plaisir prostatique suffisant pour y associer d’autres stimulations, celle du pénis en l’occurrence, sans perdre la perception des sensations orgasmiques qui viennent de la prostate. Au contraire vous enrichissez votre expérience. C’est magnifique, vous commencez à prendre le contrôle de vos orgasmes.

    Bon cheminement @nydor01.

    NB : Cette pratique qui permet à @nydor01 d’accentuer la jouissance qu’il tire de ses sessions n’est pas conseillée à ceux qui n’ont pas encore la même maîtrise du plaisir prostatique. En effet dans cette situation qui est la plus fréquente pour nos lecteurs les sensations très fortes apportées par la stimulation du pénis vont écraser celles, beaucoup plus subtiles, qui sont associées à la stimulation de la prostate et, en ruinant le processus d’apprentissage, ralentir voire bloquer le cheminement vers le Super O’.

    Bon cheminement à tous.

    #20608
    nydor01
    Participant

    Bonsoir,
    J’ai vécu une deuxième expérience Aneros. Mon impression est mitigée.
    L’aspect positif, c’est que je parviens rapidement à des sensations, jusqu’à obtenir un orgasme prostatique.
    Le souci, c’est que ces sensations s’accompagnent d’autres sensations moins agréables, proche de l’inconfort.
    La dureté et la rigidité de l’appareil sont persistantes, trop présentes.
    Je crois que j’ai des difficultés à accepter sereinement la présence de l’Aneros en moi. Je ne suis pas entièrement relax. Une des causes ressort peut-être de la lubrification. Cette fois-ci, j’ai utilisé uniquement un lubrifiant à base de silicone, et j’ai trouvé que l’Aneros ne glissait pas de façon optimale. Je ne sais pas quel lubrifiant adopter, qui soit à la fois efficace et bio (sain).
    Autre chose, après mon orgasme, j’ai trouvé que l’Aneros exerçait une trop forte pression sur ma prostate gonflée, d’autant plus que mes spasmes étaient quasi continus. En fait, c’est comme si mes muqueuses s’étaient refermées sur l’Aneros, sans relâchement.
    Il est possible que le fait que j’obtienne des orgasmes sans Aneros joue un rôle non négligeable. Une session Aneros-less me semble moins contraignante, plus subtile.
    Je suis donc dans l’expectative.

    #20609
    Andraneros
    Participant

    Votre dernière intervention @nydor01 pose deux questions. L’une concerne la pression exercée par l’Aneros Helix qui vous paraît inconfortable ; l’autre concerne la lubrification.

    Pour répondre à la première vous pouvez vous orienter vers des masseurs plus fins comme ceux de la gamme Peridise ou le Tempo ou bien encore l’Eupho en version classique ou en version Syn. Les premiers ne sont pas des masseurs prostatiques. Mais ils produisent, en ce qui me concerne comme chez d’autres utilisateurs dont les témoignages abondent sur le forum du site du fabricant, des effets orgasmiques aussi puissants. Le second est plus fin que l’Helix et la version Syn possède un bras périnéal plus souple que la version classique, si je ne me trompe pas.

    Pour répondre à la seconde vous devez faire une lubrification mixte soignée en utilisant des lubrifiants dont les qualités sont complémentaires. Sur des modèles qui ne sont pas en silicone vous pouvez conserver l’huile de silicone sur le masseur et utiliser le beurre de karité ou l’huile de noix de coco en suppositoire ou en injection dans le rectum. Sur les modèles de masseurs fabriqués avec au moins une partie en silicone vous utilisez sur le masseur un des lubrifiants testés et approuvés par NXPL. Les lubrifiants à base d’eau ont l’inconvénient général de durer moins longtemps parce que la composante eau soit s’évapore, soit est absorbée par la muqueuse. Je précise que je mets mon suppositoire de beurre de karité 15 à 30 minutes avant le début de ma session pour lui laisser le temps de fondre et de bien couvrir les parois du rectum.

    Si vos sessions avec un masseur vous procurent moins de jouissance que celles sans masseur, je partage votre conclusion. Bon cheminement @nydor01.

    #20610
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour vos conseils.
    Je pense que je vais me procurer l’Eupho, sans doute sa taille plus modeste me conviendra-t-elle mieux dans la mesure où je maîtrise déjà la survenue des sensations prostatiques.
    Pour ce qui est de la question de la lubrification, le lubrifiant anal bio de Divinextases me semble être une bonne solution.
    Je vous tiens au courant…

    #21147
    nydor01
    Participant

    Je reviens vers vous pour la suite de mon « cheminement ».
    J’ai fait une nouvelle session avec Aneros il y a une semaine.
    À cette occasion, j’ai utilisé du lubrifiant anal bio de Divinextases.
    Les sensations d’inconfort que je ressentais au début de l’insertion de l’aneros
    ont été moins présentes et ont disparu plus rapidement.
    J’ai eu rapidement des vagues orgasmiques, comme les autres fois, et d’intensité équivalentes. Donc, je ne peux pas dire que j’ai atteint le Super O.
    Je pense que cela tient à la façon d’appréhender les spasmes.
    Je pense que ces spasmes sont un signe rassurant de plaisir orgasmique, mais qu’ils peuvent freiner l’accès au Super 0 dans la mesure où la force des contractions conduit à terme à l’écrasement des sensations. De fait, il me semble qu’il faut parvenir à surfer sur le plaisir en repoussant toujours plus loin la survenue des spasmes, et ainsi augmenter progressivement l’intensité de l’orgasme à venir.
    Autrement, je me donne du plaisir prostatique sans Aneros tous les jours.
    Je commence à penser que je deviens un peu esclave de ce plaisir, qui demande toujours à être renouvelé. J’ai noté que j’avais plus souvent envie d’uriner, et la question que je me pose actuellement est de savoir si une stimulation trop fréquente de la prostate ne peut pas engendrer une prostatite.

    #21148
    Andraneros
    Participant

    Je peux dire que si la fréquence des sessions de stimulation prostatique, avec ou sans masseur, devait engendrer une prostatite, je serais un client très régulier des services spécialisés en urologie de ma région. Ce n’est pas du tout le cas. Je me porte aujourd’hui aussi mal ou aussi bien qu’avant le début de mon cheminement.

    Les seuls inconvénients que je subis sont des douleurs musculaires légères et passagères quand de temps en temps mes sessions génèrent des contractions mal maitrisées, un peu trop violentes et nombreuses.

    L’emprise d’un comportement à caractère addictif est une question très personnelle qui dépend de nombreux facteurs. La meilleure méthode pour l’éviter est sans doute de s’efforcer de garder un équilibre sain entre toutes ses activités personnelles, familiales, professionnelles et sociales, physiques et intellectuelles ou artistiques. Cela dit cette forme de jouissance est tellement gratifiante qu’elle peut effectivement devenir une forme de refuge pour oublier tous les désagréments de la vraie vie. Mais c’est dans la vraie vie que nous nous construisons et que nous vivons…

    Bon cheminement à tous.

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