20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 40)
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  • #20539
    Andraneros
    Modérateur

    Ne soyez pas désespéré @nydor01. Ce n’est pas parce que nos lecteurs ne réagissent pas qu’ils ne sont pas intéressés.

    Je trouve votre témoignage particulièrement intéressant en particulier et pas seulement parce que votre expérience commence là ou celle des autres continue. Vous avez découvert un plasir prostatique intense sans Aneros que la majorité d’entre nous découvre après une longue pratique faite avec insertion du masseur.

    Bon cheminement @nydor01.

    #20541
    matou8313
    Participant

    @ andraneros , quand je parle d’experts je veux dire simplement expert en sensations de ce type et qui cherche à les faire partager comme nydor01, vous et d’autres : voir les posts …..
    Pour le bien de tous car vue la difficulté de la progression, les flops, montrer son expérience perso est essentiel meme si pour un autre pratiquant les méthodes et les résultats sont très différents …..
    Les “petit monsieurs” comme vous donnent l’envie à pas mal de lecteurs de marcher sur vos traces ….
    J’ai répondu à nydor01 car je pressentais qu’un dialogue avec des hommes en recherche comme lui de ce plaisir si particulier lui manquait, mais malheureusement pour lui je ne suis pas un interlocuteur valable car mon corps a subi en ces points beaucoup de désagréments et ne réagit plus comme avant les opérations …..Je continue à pratiquer un peu avec l’Helix mais finalement plus pour entretenir mes muscles PC qu’en retire du plaisir …..mais bon, je ne désespère pas !
    Après, comme toute quête personnelle , c’est plutôt un monologue entrecoupé de dialogues temporaires , où chacun expose son expérience et de temps en temps reçoit une idée qu’il n’a pas eue ou l’a en lisant une autre confession ……et qui lui permet ( ou non ??) de franchir l’obstacle s’il le veut ……
    La somme de ces expériences c’est un forum comme celui-ci , pas mal non finalement …

    Si l’on pouvait comptabiliser les lectures de chacun des messages et pas seulement les réponses, je pense qu’on aurait des surprises ….C’est dommage qu’on ne puisse le faire ……

    N’arrivant pas moi-meme à partager ces sensations , connues autrefois mais disparues depuis , j’ai le défaut d’essayer de comprendre les mécanismes physiques qui les provoquent, sans formation médicale, j’ai du mal , alors désolé si j’ai parfois l’air d’un scientifique perdu qui cherche à donner des leçons, ce n’est pas mon but du tout !!!!

    matou8313

    #20545
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour votre intervention.
    Enthousiaste, oui, car c’est enthousiasmant de découvrir tout le potentiel sexuel de la prostate ! Et surtout, l’accès à des orgasmes nouveaux plus subtils que l’orgasme classique, et tellement plus long !

    Pour répondre à votre question : non, je n’ai suivi aucun entraînement ou formation dans le domaine des pratiques orientales. Mais j’ai lu des articles, et vu quelques vidéos sur le Net sur le tantrisme, en autres.
    Depuis quelques années, je pratique l’autohypnose et surtout, la relaxation, avec la respiration profonde. Après un moment, lors de mes « séances », je ressentais des sensations au niveau de l’anus au moment de l’expiration, mais comme je n’étais pas dans une démarche sexuelle, je ne focalisais pas dessus. Très souvent (quasi systématiquement depuis un an), j’avais des spasmes au niveau du bassin, et des jambes, et je me sentais littéralement partir. J’avais fait le parallèle avec ce que j’avais pu lire sur « l’orgasme énergétique ». Curieusement, je n’ai pas fait le lien avec la prostate. Il se passait peut-être quelque chose de ce côté-là, mais je ne l’ai pas ressenti ou je n’ai pas su le distinguer.

    Il y a une quinzaine de jours, j’ai décidé de retenter l’expérience Aneros, et j’ai relu le traité. La partie sur les contractions a été une révélation. Ce qui a été déterminant pour moi, un déclic en somme, c’est donc l’association de la respiration avec le jeu des contractions.
    Un autre aspect très important pour moi, c’est la visualisation, en même temps que la perception de mes sensations, je procède à une projection devant mes yeux de la zone concernée.

    Quant à la perception morphologique de mes organes, c’est tout nouveau, comme je l’ai décrit, et à mon sens, je ne suis qu’au début de cette perception.
    La première fois, c’était plus en force, et alors, je sentais comme une zone dure dans mon rectum, la seconde, c’était plus en douceur, et finalement plus impressionnant et précis. Pendant quelques secondes, j’ai ressenti comme une forme arrondie bougeant d’avant en arrière sous l’action de son environnement.
    J’ai eu des spasmes, qui ont modifié ma position, et ma concentration, et je n’ai ensuite que partiellement retrouvé cette sensation.
    Ce qui est incroyable, et qui me fait pencher pour une approche finalement patiente et douce, c’est que je n’ai quasiment rien fait dans la phase initiale, ce sont mes sensations qui m’ont guidé (instinctivement, j’ai envie de dire) pour créer un mouvement musculaire quasi autonome. D’où l’importance du lâcher prise.

    Je suis curieux de voir ce qui va se passer avec l’Aneros…

    #20546
    nydor01
    Participant

    Malgré mon intention de réduire la « cadence », je n’ai pas pu résister à l’envie de vivre une autre séance hier soir.
    Résultat, une nouvelle avancée sur le chemin de l’orgasme prostatique, sans autres aides que mes moyens habituels : respiration et contractions ;
    enfin, pour être juste, la respiration a joué un rôle moindre cette fois-là.
    J’ai décidé d’adopter une lubrification de principe, même sans objet, car je trouve que les contractions sont moins agressives pour les muqueuses.
    J’ai tout de suite senti que j’étais dans une situation favorable, j’étais excité par la perspective du plaisir à venir, et ressentais déjà une forte chaleur interne.
    Un court moment de relaxation, avec une respiration normale, mon esprit focalisé sur mes sensations, et je sens des picotements au niveau de l’anus. Je ne fais pas l’effort de la respiration profonde, je commence tout de suite par les contractions, de petites contractions anales, alternant avec des poussées rectales vers l’avant, mais sans forcer, lentement, et je sens les picotements montés à l’intérieur, conjointement à une sensation de chaleur plus forte le long du canal.
    J’arrête les contractions, respire normalement, reprends les contractions, etc. en alternant la position avec les jambes à 45°, et la position avec les cuisses ramenées sur le buste.
    Les sensations s’installent et s’amplifient. Alors comme la veille, j’essaye de ressentir ma prostate par le seul jeu des contractions. J’y parviens assez facilement. J’en suis encore fasciné, et « renversé ».
    Je vais tenté d’expliquer ce que je ressens et comment je procède. C’est purement empirique, c’est la synthèse de plusieurs sensations et mouvements internes expérimentés depuis une quinzaine de jours. Là tous les éléments se mettent en place.
    Concrètement, je creuse mon ventre ce qui fait légèrement remonter mon bassin, alors que dans le même temps j’utilise mon anus en effectuant une contraction non pas classique, mais dirigée le long de la paroi antérieure, je sens donc comme un effet de poussée du bas vers le haut, qui ouvre l’ampoule rectale, tout en repoussant sa paroi (celle de la prostate). Pour prendre une image, ce serait comme une onde musculaire qui passerait sur toute la zone ; une onde qui gonfle et durcit ma prostate et me rend sensibles ses contours. Je sens très nettement sa forme qui occupe le centre de la paroi rectale.
    Puis, j’effectue une légère action de poussée-relâchement, alors c’est comme si l’onde refluait, et dans ce reflux faisait bouger ma prostate. De fait, c’est proche d’un massage. J’arrive à reproduire ce mouvement plusieurs fois, ce qui me procure un embrasement de la prostate.
    J’ai alors une série de spasmes du rectum, du périnée, etc.
    C’est une sensation orgasmique qui dure, à l’estimation, 15 à 30 secondes. J’ai également de brusques soulevées du bassin, des mouvements saccadés des jambes, des sensations dans le pénis, la respiration qui s’affole ou s’arrête, quelques râles, et même, à un moment, je crois, les yeux d’un fou, exorbités !
    J’ai eu trois séries de spasmes. Puis, j’ai arrêté, car d’une part, j’étais « secoué », d’autres parts, cela m’a demandé un certain effort de concentration.
    Je pense toujours que je suis au début de la maîtrise de ce mouvement interne qui me fait percevoir de façon précise ma prostate. À la lumière de cette séance, je crois aussi de plus en plus que la modération dans les contractions, surtout initiales, offre de meilleures chances de succès et des sensations voluptueuses encore meilleures.
    Ce que je trouve extraordinaire, c’est la réactivité grandissante de la zone anale rectale, comme si, tout à coup, mon cerveau en avait modifié la fonction, pour en faire une zone dédiée au plaisir.
    Et pour finir sur une note moins analytique, quel pied !

    #20547
    nydor01
    Participant

    Première séance d’Aneros Hélix hier.
    Autant le dire sans ambages, ça marche ! Et au-delà de ce que j’espérais pour une première fois !
    Depuis que j’expérimente la réalité de l’orgasme prostatique, le potentiel de volupté immense offert par la prostate, je suis sidéré du peu d’information qui circule à ce propos. Méconnaissance ? Tabou ? Peur ? Rejet d’un plaisir pour lui-même ? Peut-être… mais c’est bien dommage…

    Avant même de commencer ma séance, j’étais persuadé que le plaisir serait au bout. Cette certitude me venait de mes dernières expériences (voir l’historique du post). Pourtant, ce ne fut pas si simple au départ. Car j’avais aussi une crainte, que j’ai évoquée ultérieurement, celle de ressentir des douleurs lors des contractions du fait de la présence de l’Aneros. J’étais donc confiant, mais stressé.

    Après cette première séance, je suis convaincu qu’une lubrification importante est gage de confort et de réussite. Pour ma part, j’ai procédé manuellement, avec un lubrifiant à base d’eau, et j’ai utilisé un lubrifiant à base de silicone pour l’Aneros. Le mieux comme je l’ai lu, serait d’utiliser une seringue ou une pipette.

    L’Aneros a passé le muscle anal très facilement, mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas inséré d’objet dans mon rectum ; cela, ajouté au stress évoqué plus haut, a fait que je me suis crispé. L’objet était froid, dur, la sensation à la limite de l’inconfort. J’ai attendu, respiré (mais j’avais du mal à poser ma respiration), ça ne s’arrangeait pas. J’étais sur le point de renoncer quand un léger changement de position et une meilleure respiration ont atténué la sensation du début.

    J’ai fait quelques contractions pour évaluer les mouvements de l’Anéros, et je dois dire que j’ai été initialement gêné par la butée du bras qui pousse sur le périnée. Je ne suis pas convaincu de son utilité autre que le maintien d’une certaine stabilité (même s’il faut parfois le redresser, car il arrive que l’Aneros tourne pendant les contractions). J’estime qu’il peut être un facteur de déconcentration et de confusion au niveau des sensations de la phase initiale. J’avais vidé ma vessie peu de temps auparavant, mais, effet du stress et/ou de l’Aneros, j’ai eu assez vite envie d’uriner, ce qui m’a conduit à interrompre la séance. J’en ai profité pour remettre du lubrifiant.

    J’ai trouvé que l’Aneros glissait aisément, les contractions s’effectuant en douceur, sans effort notable au niveau des muscles (une différence avec mes expériences Aneros-less qui sollicitent bien plus l’effort et la tension musculaire). Vraiment, ça fonctionne presque tout seul !

    En fait, il m’a fallu une seule contraction maintenue pour enclencher le mécanisme des réactions involontaires. Au bout de quelques secondes, mon anus s’est mis à trembler, l’Aneros poussant sur la prostate qui s’éveillait. Je crois que le tremblement provenait de la partie haute du sphincter anal, en tous les cas, je n’ai rien ressenti de précis sur la partie basse.

    À partir de là, les contractions involontaires se sont succédé, dans une grande diversité d’intensité et de fréquence, et le plaisir a été constant. L’Aneros bougeait sans moi, d’avant en arrière. Les spasmes les plus forts survenaient quand je ramenai les cuisses contre ma poitrine, les mains bloquant les genoux. Dans cette position, la pression exercée sur les muqueuses était telle que je ressentais un véritable embrasement de la zone rectale, c’est aussi dans cette position que je percevais le plus clairement ma prostate. J’avais alors des contractions puissantes, caractérisées par une poussée conjointe vers l’avant, comme si mon corps voulait expulser quelque chose ! Une chose était également impressionnante (absente de mes expériences Aneros-less), c’était les gémissements profonds et systématiques que m’arrachaient ces spasmes.
    J’ai eu pendant une phase de contractions (je pense avoir eu trois ou quatre grandes phases orgasmiques) une très forte érection, avec la sensation que des gouttes d’eau coulaient de mon pénis… ce qui n’était qu’une impression. Toutefois, je n’ai jamais ressenti l’envie d’éjaculer.
    Je ne pense pas avoir eu de super O, je situerais mes orgasmes entre le mini O et le super O ; je dis cela, car je crois qu’il est vraiment possible d’aller plus loin, de perdre la notion de la réalité et d’entrer dans un état différent de conscience.

    À ce propos, me concernant, je ne pense pas que la limite actuelle soit physique mais mentale. Je pense qu’il y a en moi un petit frein à un lâcher-prise total ; une peur instinctive (cette peur dont parlent parfois les femmes face à l’orgasme) devant la possibilité d’une perte de contrôle absolue : si je pars, où est-ce que je pars ? Et pire encore, est-ce que je vais revenir ? Je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre de la peur de mourir.

    J’ai noté des différences avec mes expériences Aneros-less. Celles-ci étaient à la fois plus exigeantes sur le plan de la concentration et de l’effort musculaire, et paradoxalement plus cérébrales, tandis que j’ai trouvé cette séance facile sur le plan de l’accès au plaisir, mais plus « sexuelle ». Par contre, après une séance Aneros-less, j’ai plusieurs fois eu la sensation d’avoir une pression dans le rectum pendant une bonne demi-heure (due sans doute à l’engorgement de la prostate), alors que cette sensation a été très ténue avec l’Aneros.

    Pour résumer, session très positive, voluptueuse, qui annonce de vastes possibilités orgasmiques. Je vais plus loin, je crois que cet orgasme peut conduire à des extases de dimension spirituelle ; je me demande même si ce n’est pas le stade ultime.

    Cette nuit, je me suis réveillé avec des chatouillements au niveau du sphincter, des palpitations, des picotements épars dans toute la zone et la perception très fine de l’ampoule rectale ; j’avais la sensation qu’elle se dilatait au moment où mon anus se contractait. J’avais aussi une contraction du périnée, enfin, je m’en suis rendu compte quand il s’est soudain relâché.
    J’ai eu trois spasmes longs et profonds au niveau du bas ventre, pendant lesquels, j’ai été pris d’une vive érection, mon sexe était si tendu que j’étais quasi au maximum des possibilités de mon périnée pour le faire durcir encore.
    Cette érection a eu pour conséquence de transférer la tension de la zone anale/rectale vers mon pénis. Mon excitation est retombée et je me suis rendormi, mais le moment a été délicieux !
    Et à l’instant où j’écris, je ressens par intermittence des petites pulsations dans mon sphincter.

    #20549
    matou8313
    Participant

    Bravo à la fois pour les résultats avec l’aneros et la clarté de tes descriptions du ressenti !!! Je n’ai pas appris par coeur les messages des précédents intervenants sur ce forum mais tu arrives à séparer les impacts sur les zones concernées de façon remarquable …..Pré-disposition possible et apprentissage ancien sans doute facilitant ces observations mais aussi vocabulaire et élocution parfaitement à la mesure de ces descriptions ….
    Il me semble avoir vu sur le forum au moins un pratiquant gêné par cette branche qui appuie sur le périnée entre anus et scrotum et qui l’avait coupé ( avec photos meme ) ….. Un inconvénient ( à mon avis , mais bon je ne suis pas gèné moi par cette branche ) c’est le risque de voir l’aneros tourner encore plus facilement lors de la poussée et ne plus appuyer convenablement sur la prostate .
    Donc méfiance …..
    L’usage de l’aneros quand mon corps y était sensible, soit avant mes opérations, s’accompagnait souvent d’une semi-érection , mais pas aussi dure que celle décrite , d’un écoulement incolore de faible quantité au milieu de la séance ( precum ? autre ? ) qui n’avait rien à voir avec l’écoulement final quand il y en avait un ( soit liquide incolore en quantité plus importante que du sperme habituel , soit sperme mais avec une sensation de plaisir différente et un simple écoulement sans force alors qu’à l’époque je jouissais normalement- avec jets saccadés, avec le pénis ) Mais il y en avait aussi de secs aussi jouissifs ….
    Alors est-ce que la petite émission liquide constatée est un début de vidage de la prostate ? Peut-être contrarié par une décontraction insuffisante ???
    Actuellement en contractant mes muscles PC, sans aneros, j’arrive à bander sans autre contact mais l’introduction de l’aneros empêche cette érection et si la poursuite de la séance entraîne aussi de petites émissions liquides elle ne se traduit plus par les sensations de plaisir dans le bas-ventre, les cuisses et la colonne vertébrale comme jadis …..

    En tout cas bravo et très bons orgasmes , avec lâcher prise de plus en plus envahissants !!!

    matou8313

    #20550
    nydor01
    Participant

    matou8313
    Merci pour les compliments.
    Concernant la branche de l’Aneros, elle ne me gène plus une fois les sensations installées, pour autant, je n’ai pas l’impression qu’elle participe à la montée du plaisir.
    Concernant l’écoulement de liquides (entre parenthèses, je ne vois pas qu’elle peut-être ce liquide incolore plus important que le sperme dont tu parles ?), j’émets deux suggestions, la première relative à la nature de la pression sur prostate, la seconde relative à l’interprétation du cerveau sur la nature du plaisir développé. J’ai évoqué dans mon post une expérience d’éjaculation par forte pression sur la prostate : est-ce que tu as toi-même la sensation d’une forte pression ? Et dans quel état d’esprit te trouves-tu ? Es-tu dans une situation mentale d’orgasme classique ? Ou bien, es-tu pleinement dans l’acceptation de l’expérience prostatique ?
    Pour ce qui est de l’érection, je pense là aussi qu’il faut considérer l’état mental. Dernièrement, d’une façon générale, j’étais dans une quête de sensations, et par conséquent, très à l’écoute de mon corps. De fait, je n’ai pas laissé libre cours à mes fantasmes ou à des pensées érotiques. Par contre, cette nuit, j’étais dans une atmosphère mentale érotique (ma femme était contre moi, etc.), d’où peut-être la survenue d’une puissante érection associée.
    Je n’ai pas de réponse claire sur la question.
    Je parviens très bien maintenant à dissocier excitation, plaisir, sensations avec le pénis et l’érection. ça ne modifie pas la qualité de mes orgasmes… Mais, si un jour, il est autrement, peut-être changerai-je d’avis…

    En tous cas, depuis, hier c’est comme si j’avais allumé un feu qui ne veut pas s’éteindre, les sensations reviennent toutes seules régulièrement.
    Petite anecdote amusante, ce matin je me trouvais dans un magasin à côté d’une femme séduisante… Eh bien ! c’est au niveau de la zone anale que j’ai ressenti quelque chose !

    #20551
    Adam M.
    Maître des clés

    Bonjour à tous,

    La branche dont vous parlez est la branche qui donne un appui sur le périnée (ou appelée branche périnéene). Elle est très importante car elle sert d’une part de point de pivot pour l’Aneros (en gros quand on serre les sphincters, la branche appuie sur le périnée et l’Aneros pivote pour aller appuyer sur la prostate). D’autre part, elle appuie aussi sur un point d’acuponcture qui favorise l’énergie dans cette zone. Pour moi c’est indispensable de ne pas la couper sous peine de se retrouver avec un aneros godemichet sans intérêt.

    Mais ensuite, chacun fait ce qu’il veut 😉
    Adam.

    #20554
    Andraneros
    Modérateur

    @nydor01 dit :

    @matou8313 j’ai dû mal à bien comprendre comment il peut y avoir des orgasmes prostatiques avec éjaculations et sans éjaculations. Est-ce que c’est une question de technique ? Une affaire de contractions, les unes provoquant une pression engendrant une éjaculation, les autres provoquant davantage un effet de diffusion distinct du réflexe éjaculatoire ?
    Un question d’interprétation du cerveau ? Là, c’est plus difficile à saisir pour moi…

    A mon avis il y a deux manières différentes d’appréhender ces situations.

    La première essentiellement physiologique consiste à percevoir très clairement l’enchaînement des événements musculaires (contraction et relâchement) et circulatoires (fluides et énergie) qui se produisent lors de la montée vers la jouissance orgasmique et à les associer à des actions volontaires. Elle est accessible à certains de nos amis qui, soit spontanément soit après une pratique éventuellement longue, sont en mesure de maîtriser la contraction et le relâchement de muscles bien identifiés et différenciés. Si cette maîtrise n’est pas totale, des perturbations peuvent se produire et se traduire par des écoulements qui ne sont pas attendus voire qui ne sont pas souhaités.

    La seconde essentiellement psychologique ou mentale consiste à détacher la pensée des sensations localisées dans le pénis qui conduisent automatiquement à l’orgasme avec éjaculation pour développer la perception des sensations en provenance de la prostate et des autres organes qui participent au plaisir orgasmique (relaxation, focalisation de la pensée sur la prostate, le rectum, l’anus et le périnée). C’est ce que j’appelle “créer les conditions propices à l’orgasme prostatique”. Le massage de la prostate ouvre à ceux qui sont en mesure de l’accepter un accès direct à ces sensations. Ce circuit court peut aussi être parasité en raison d’un manque de contrôle détaillé sur la succession des événements qui conduisent à l’orgasme et laisser apparaître un écoulement de sperme en plus de celui du liquide séminal normalement émis sous l’effet de la stimulation des glandes.

    L’intérêt du masseur prostatique et de la méthode proposée dans le Traité d’Aneros est d’offrir à la majorité d’entre nous une voie d’accès aux plaisirs profonds des orgasmes de la prostate et au-delà, en modifiant nos schémas corporels, une capacité nouvelle à identifier et contrôler nos petits muscles de la région génitale et anale et à renforcer les circuits nerveux qui y sont associés.

    Votre pratique @nydor01 vous a permis d’accéder à l’orgasme prostatique sans action de massage. Votre schéma corporel développé ne peut que vous faciliter l’accès à la jouissance que procure le masseur Helix. J’attends avec intérêt la relation de vos futures découvertes.

    Merci @nydor01 et @matou8313 pour la présentation détaillée de vos expériences qui apporte beaucoup d’informations propres à alimenter la progression de nos lecteurs. Bon cheminement @nydor01, bon cheminement @matou8313.

    #20555
    nydor01
    Participant

    @NXPL
    Je laisse l’Aneros tel qu’il est, parce qu’il est manifestement bien conçu, mais d’un point de vue personnel, je n’ai pas ressenti de sensation agréable du fait de la pression exercée par cette branche…

    #20556
    nydor01
    Participant

    Hier, j’ai commencé une session Aneros-less : j’ai très vite arrêté. Les muscles de mes sphincters étaient endoloris, ma prostate restait silencieuse.
    Pour prendre une image, mes sensations étaient identiques à celles que peut avoir un pénis trop masturbé, entre vague plaisir et douleur insidieuse : bref insatisfaisantes.
    Je le pressentais, depuis une quinzaine de jours, j’avais été très vite, très fort, pour aller très loin. Trop !
    J’ai pris acte de la situation, sans inquiétude toutefois. Je devais retrouver de la lucidité et du calme, et laisser mon corps se reposer.

    Cette nuit, j’ai été réveillé, comme la nuit précédente, par un ensemble de sensations au niveau des sphincters : chaleur, chatouillements, picotements, palpitations des muqueuses. Il n’y avait aucune variation désagréable. J’étais bien… très bien !
    Je n’ai rien fait pendant un moment, couché en chien de fusil, bercé par ces sensations, les laissant croître calmement en intensité.

    Puis, j’ai eu une contraction volontaire, lente, sans forcer, comme en réponse à une demande de mon corps. Les palpitations se sont accrues, de même que la chaleur dans la zone anale rectale. Je faisais en sorte de trouver un équilibre précaire entre relâchements et contractions, de sorte que, mes sphincters se trouvant dans une zone d’hésitation, réagissaient par des mouvements opposés. Très vite mon anus a été pris de tremblements, et mon corps entier est entré dans ce fameux cycle de spasmes involontaires. Comme je n’étais pas seul (ma femme étant à côté de moi), j’essayais de contrôler ses mouvements – tout en les désirant ardemment. J’étais pris dans une alternance de contractions de l’anus, du périnée, de l’abdomen, et de poussées rectales et du bas-ventre, qui enflammaient mon bassin. J’étais à moitié en apnée, les lèvres serrées pour éviter d’émettre des sons. J’avais l’impression d’un air chaud circulant dans mes sphincters, alors que ma cavité rectale semblait se dilater. À un moment, j’ai ressenti une très grande chaleur dans les reins qui est montée le long de ma colonne vertébrale.
    À un autre moment, j’ai basculé sur le dos, les bras étirés derrière la tête, les jambes allongées, les fesses serrées, et là, en quelques secondes, de fortes pulsations ont envahi mon rectum, et j’ai nettement ressenti ma prostate, qui s’embrasait. En même temps, tout mon corps était comme tiré vers le haut. Je n’ai pas pu retenir un violent spasme qui m’a fait retomber lourdement sur le matelas. (Ma femme s’est retournée, mais sans se réveiller.)
    J’ai eu deux érections aussi fortes qu’éphémères, la première fois avec des pulsations rapides dans le gland, les deux fois avec l’impression que de l’eau gouttait de mon pénis.

    Concernant l’orgasme prostatique (ou anal, rectal…), c’est l’expérience la plus intense et la plus satisfaisante que j’ai vécue sur le plan émotionnel. Il est possible que j’atteigne des sommets orgasmiques avec l’Aneros, mais le fait de vivre des sensations voluptueuses spontanées, de connaître des orgasmes sans aucune aide est incomparable sur le plan des émotions ressenties.

    Conclusion. Je ne vais rien imposer à mon corps. Je sais maintenant que l’orgasme prostatique n’est pas un mythe, je sais comment l’obtenir, je sais que mon corps en a déjà la mémoire, je n’ai donc plus de doute ni d’impatience à avoir.
    N’ayant vécu qu’une session avec l’Aneros, je n’en connais évidemment pas les limites, mais je pense, dans ce cheminement, me contenter – dans la mesure de mes possibilités — de deux sessions par semaine.

    #20558
    nydor01
    Participant

    @Andranaros

    Ma première expérience avec Aneros est relatée un peu plus haut…

    Et merci pour vos précisions sur la question de l’éjaculation lors d’une session.
    Me concernant, je n’ai pas non plus d’émission de liquide séminal.

    #20562
    Andraneros
    Modérateur

    J’ai bien lu votre premier témoignage dans lequel vous nous dites @nydor01 :

    Parallèlement, j’ ai eu une première expérience avec un Aneros classique, il y a 5 ans. Sans succès.

    La brièveté de votre mention et l’expression « Sans succès » m’ont conduit à penser que ce premier essai ne vous avait apporté aucune satisfaction orgasmique associée à votre prostate au contraire de vos trois autres expériences, avec insertion de la main, par massage du périnée et enfin par maîtrise de la respiration.

    C’est pourquoi j’ai écrit

    Votre pratique @nydor01 vous a permis d’accéder à l’orgasme prostatique sans action de massage.

    En relisant avec plus d’attention j’aurais plutôt dû écrire “sans action de masseur”, puisque dans un cas il y avait massage direct de la prostate, dans le suivant massage manuel du périnée et dans le dernier massage interne par la respiration.

    Ce manque de précision de ma part ne change en rien l’originalité de votre cheminement qui est à mes yeux à la fois passionnant et instructif. Bon cheminement @nydor01.

    #20578
    nydor01
    Participant

    J’espère avoir l’opportunité de faire une deuxième session d’Aneros la semaine prochaine.
    En attendant, j’ai vécu une nouvelle cession Aneros-less. Très agréable moment, des sensations toujours au rendez-vous, même si pas de super 0 sur l’échelle de ce que je peux espérer.
    Une de mes satisfactions vient du fait que je progresse en modérant mes contractions, je procède plus en douceur, en essayant, de toujours mieux identifier les muscles qui travaillent. Je commence en particulier à distinguer l’action des sphincters de celle du périnée.
    Cette séance a été surtout l’occasion d’une validation de ma démarche. Pour la première fois, j’ai terminé par une masturbation : j’ai maintenant la certitude que je ne fais pas fausse route, que je ne suis ni dans l’illusion ou l’auto-suggestion ; dès les premiers mouvements, j’ai ressenti de fortes sensations venant ma prostate, que je pouvais sentir très nettement sous mon sexe. Des sensations mêlant tiraillement et chaleur. Pour moi, c’est la confirmation qu’elle était déjà gonflée et excitée.
    C’est une sensation que je n’avais jamais ressentie pendant une masturbation ou un acte sexuel.
    Par ailleurs, ma prostate concentrait l’essentiel des sensations résultant des caresses sur mon pénis. Ce qui fait que j’étais sur une sorte de plateau de sensations voluptueuses que je pouvais moduler et contrôler.
    Après déjà une heure de plaisir prostatique, j’ai écourté. Mais, c’est une expérience que je referai.

    #20583
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous donnez l’exemple que la perception de vos organes associés au plaisir orgasmique, déjà beaucoup plus fine que celle de nombreux membres du forum, continue à se développer et que la qualité de votre contrôle musculaire continue à s’améliorer.

    Il semble que vous ayez maintenant atteint un niveau de maîtrise de votre plaisir prostatique suffisant pour y associer d’autres stimulations, celle du pénis en l’occurrence, sans perdre la perception des sensations orgasmiques qui viennent de la prostate. Au contraire vous enrichissez votre expérience. C’est magnifique, vous commencez à prendre le contrôle de vos orgasmes.

    Bon cheminement @nydor01.

    NB : Cette pratique qui permet à @nydor01 d’accentuer la jouissance qu’il tire de ses sessions n’est pas conseillée à ceux qui n’ont pas encore la même maîtrise du plaisir prostatique. En effet dans cette situation qui est la plus fréquente pour nos lecteurs les sensations très fortes apportées par la stimulation du pénis vont écraser celles, beaucoup plus subtiles, qui sont associées à la stimulation de la prostate et, en ruinant le processus d’apprentissage, ralentir voire bloquer le cheminement vers le Super O’.

    Bon cheminement à tous.

    #20608
    nydor01
    Participant

    Bonsoir,
    J’ai vécu une deuxième expérience Aneros. Mon impression est mitigée.
    L’aspect positif, c’est que je parviens rapidement à des sensations, jusqu’à obtenir un orgasme prostatique.
    Le souci, c’est que ces sensations s’accompagnent d’autres sensations moins agréables, proche de l’inconfort.
    La dureté et la rigidité de l’appareil sont persistantes, trop présentes.
    Je crois que j’ai des difficultés à accepter sereinement la présence de l’Aneros en moi. Je ne suis pas entièrement relax. Une des causes ressort peut-être de la lubrification. Cette fois-ci, j’ai utilisé uniquement un lubrifiant à base de silicone, et j’ai trouvé que l’Aneros ne glissait pas de façon optimale. Je ne sais pas quel lubrifiant adopter, qui soit à la fois efficace et bio (sain).
    Autre chose, après mon orgasme, j’ai trouvé que l’Aneros exerçait une trop forte pression sur ma prostate gonflée, d’autant plus que mes spasmes étaient quasi continus. En fait, c’est comme si mes muqueuses s’étaient refermées sur l’Aneros, sans relâchement.
    Il est possible que le fait que j’obtienne des orgasmes sans Aneros joue un rôle non négligeable. Une session Aneros-less me semble moins contraignante, plus subtile.
    Je suis donc dans l’expectative.

    #20609
    Andraneros
    Modérateur

    Votre dernière intervention @nydor01 pose deux questions. L’une concerne la pression exercée par l’Aneros Helix qui vous paraît inconfortable ; l’autre concerne la lubrification.

    Pour répondre à la première vous pouvez vous orienter vers des masseurs plus fins comme ceux de la gamme Peridise ou le Tempo ou bien encore l’Eupho en version classique ou en version Syn. Les premiers ne sont pas des masseurs prostatiques. Mais ils produisent, en ce qui me concerne comme chez d’autres utilisateurs dont les témoignages abondent sur le forum du site du fabricant, des effets orgasmiques aussi puissants. Le second est plus fin que l’Helix et la version Syn possède un bras périnéal plus souple que la version classique, si je ne me trompe pas.

    Pour répondre à la seconde vous devez faire une lubrification mixte soignée en utilisant des lubrifiants dont les qualités sont complémentaires. Sur des modèles qui ne sont pas en silicone vous pouvez conserver l’huile de silicone sur le masseur et utiliser le beurre de karité ou l’huile de noix de coco en suppositoire ou en injection dans le rectum. Sur les modèles de masseurs fabriqués avec au moins une partie en silicone vous utilisez sur le masseur un des lubrifiants testés et approuvés par NXPL. Les lubrifiants à base d’eau ont l’inconvénient général de durer moins longtemps parce que la composante eau soit s’évapore, soit est absorbée par la muqueuse. Je précise que je mets mon suppositoire de beurre de karité 15 à 30 minutes avant le début de ma session pour lui laisser le temps de fondre et de bien couvrir les parois du rectum.

    Si vos sessions avec un masseur vous procurent moins de jouissance que celles sans masseur, je partage votre conclusion. Bon cheminement @nydor01.

    #20610
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour vos conseils.
    Je pense que je vais me procurer l’Eupho, sans doute sa taille plus modeste me conviendra-t-elle mieux dans la mesure où je maîtrise déjà la survenue des sensations prostatiques.
    Pour ce qui est de la question de la lubrification, le lubrifiant anal bio de Divinextases me semble être une bonne solution.
    Je vous tiens au courant…

    #21147
    nydor01
    Participant

    Je reviens vers vous pour la suite de mon « cheminement ».
    J’ai fait une nouvelle session avec Aneros il y a une semaine.
    À cette occasion, j’ai utilisé du lubrifiant anal bio de Divinextases.
    Les sensations d’inconfort que je ressentais au début de l’insertion de l’aneros
    ont été moins présentes et ont disparu plus rapidement.
    J’ai eu rapidement des vagues orgasmiques, comme les autres fois, et d’intensité équivalentes. Donc, je ne peux pas dire que j’ai atteint le Super O.
    Je pense que cela tient à la façon d’appréhender les spasmes.
    Je pense que ces spasmes sont un signe rassurant de plaisir orgasmique, mais qu’ils peuvent freiner l’accès au Super 0 dans la mesure où la force des contractions conduit à terme à l’écrasement des sensations. De fait, il me semble qu’il faut parvenir à surfer sur le plaisir en repoussant toujours plus loin la survenue des spasmes, et ainsi augmenter progressivement l’intensité de l’orgasme à venir.
    Autrement, je me donne du plaisir prostatique sans Aneros tous les jours.
    Je commence à penser que je deviens un peu esclave de ce plaisir, qui demande toujours à être renouvelé. J’ai noté que j’avais plus souvent envie d’uriner, et la question que je me pose actuellement est de savoir si une stimulation trop fréquente de la prostate ne peut pas engendrer une prostatite.

    #21148
    Andraneros
    Modérateur

    Je peux dire que si la fréquence des sessions de stimulation prostatique, avec ou sans masseur, devait engendrer une prostatite, je serais un client très régulier des services spécialisés en urologie de ma région. Ce n’est pas du tout le cas. Je me porte aujourd’hui aussi mal ou aussi bien qu’avant le début de mon cheminement.

    Les seuls inconvénients que je subis sont des douleurs musculaires légères et passagères quand de temps en temps mes sessions génèrent des contractions mal maitrisées, un peu trop violentes et nombreuses.

    L’emprise d’un comportement à caractère addictif est une question très personnelle qui dépend de nombreux facteurs. La meilleure méthode pour l’éviter est sans doute de s’efforcer de garder un équilibre sain entre toutes ses activités personnelles, familiales, professionnelles et sociales, physiques et intellectuelles ou artistiques. Cela dit cette forme de jouissance est tellement gratifiante qu’elle peut effectivement devenir une forme de refuge pour oublier tous les désagréments de la vraie vie. Mais c’est dans la vraie vie que nous nous construisons et que nous vivons…

    Bon cheminement à tous.

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