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30 sujets de 91 à 120 (sur un total de 371)
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  • #27383
    bzo
    Participant

    les mains sur les hanches, je ferme les yeux,
    je cambre un peu les reins tout en écartant légèrement les fesses,
    je presse mes doigts dans la chair tandis que je m’enfonçe lentement,
    la chaleur se répand, monte au cerveau

    j’ouvre les yeux,
    je regarde ce tronc et ce bassin se tortiller langoureusement comme une flamme au ralenti
    tandis qu’en moi encore la délicieuse dureté de la hampe de chair brûle mes entrailles

    je relâche la contraction, je laisse glisser mes doigts jusqu’à mes fesses,
    je passe un doigt légèrement dans la raie, l’effleure, glisse tout le long,
    l’anus a quelques soudains spasmes comme une murène cherchant à happer le doigt, à le retenir,
    je pénètre à nouveau, plus en force, mes yeux se referment encore,
    je gémis de plus en plus fort

    je sens la houle se lever dans mon bassin,
    je fais quelques allers et venues, ré-ouvre les yeux
    mais ma vision est désormais brouillée par un voile,
    des vagues commencent à se lever un peu partout, cela tangue de plus en plus,
    je remonte avec les mains, je les fais glisser sur mes flancs, les pressant avec insistance
    pour bien sentir sous mes doigts , la courbe des hanches et le grain de la peau,
    à hauteur des avants-bras, des deux côtés en même temps, je me rabats, je saisis les seins,
    les soulèvent un peu tout en rejetant la tête en arrière les yeux à nouveaux fermés
    pour déguster à l’intérieur cette prise de contact de mes doigts avec les globes de chair

    je m’enfonce à nouveau bien fort tout en continuant à serrer mes seins,
    j’ouvre les yeux, je sens tout mon diaphragme qui se soulève du fait de la pénétration,
    je continue à pousser, mes abdominaux sont engagés aussi,
    ce sexe qui s’enfonce en moi, semble glisser sans fin, semble remonter interminablement,
    je continue toujours à presser, je râle de plus en plus fort,
    mon regard se porte vers le bas, du liquide s’écoule en continu de mon sexe
    je me concentre à bien rester enfoncé,
    comme si j’avais un presse-citron dans mes entrailles sur lequel j’appuie de toutes mes forces
    pour en extirper jusqu’à la dernière goutte de plaisir

    #27386
    bzo
    Participant

    mercredi, jour de congé pour le grand enfant que je suis,
    mercredi jour de plaisir,
    vous me trouverez dans mon bac à sable favori,
    ma chair qui abrite une fièvre inextinguible,
    ma chair habitée par un couple, un couple torride et infatigable

    ma première séance a été courte mais d’une intensité lumineuse,
    j’étais en train de manger à la cuisine sur mon haut tabouret, rêvassant,
    mâchant mécaniquement ma pitance quand mu par une soudaine impulsion,
    j’ai déposé mon morceau de pain et mon bout de fromage,
    j’ai porté la main vers ma poitrine, j’ai fermé les yeux,
    le contact des doigts sur ma peau m’a immédiatement embrasé

    comme un feu de garrigue s’éveillait au passage de mes doigts se déplaçant lentement,
    ma peau brûlait, ma peau s’enflammait,
    un festival de petites flammes joyeuses qui se répandaient
    et mon bassin comme animée déjà par une houle irrésistible,
    effectuait de petits mouvements d’avant en arrière rythmiquement,
    répondant au manège de mes mains à distance
    celles-ci à présent s’accrochaient solidement à mes hanches,
    installés dans la courbe de chaque côté avant les reins
    comme pour soupeser la houle dans mon bassin,
    comme pour peser sur la houle dans mon bassin

    entre mes fesses écrasées, bien écartées sur le tabouret de bois,
    cela démangeait, comme cela démangeait,
    j’avais envie de le sentir s’enfoncer en moi, se planter en moi, se frayer un chemin en moi,
    explorateur, viens planter le drapeau du plaisir tout au fond de moi
    sur cette terre encore vierge aujourd’hui,
    sois le premier à me consommer, sois le premier à me consumer

    j’ouvre les yeux, je veux voir, je veux sentir le plaisir se déverser par mes yeux,
    inonder le monde inerte autour de moi,
    je veux sentir les objets comme éclaboussés par mon plaisir
    tandis que ma chair s’affole, tandis que ma chair est pénétrée,
    tandis que je bascule vers l’orgasme tout le corps emporté par une houle délicieuse,
    je referme les yeux, de longs râles sortent maintenant par ma bouche
    ponctue chaque mouvement de pénétration entre mes reins,
    comme cela balance, comme cela balance, comme cela chavire, comme cela chavire
    je suis ivre, ivre, ivre de bon matin, c’est pas bien cela, être ivre de bon matin,
    si, si c’est très bien,
    mes mains inlassablement parcourent ma peau
    répondent au va et vient royal deluxe entre mes reins,
    j’explose par deux fois, mon cerveau en mille morceaux se répand au plafond,
    je reprends mon petit déjeuner

    #27388
    bzo
    Participant

    vers midi, après être revenu des courses, me suis rendu compte
    que j’avais encore 45 minutes avant de devoir partir chez le dentiste,
    tiens donc qu’est-ce que je vais faire en attendant?
    Voyons voir qu’est-ce que je pourrais bien faire?
    Ah mais oui, excellente idée, en deux temps, trois mouvements j’étais déjà à poil au lit

    bon il s’est passé trop d’heures depuis,
    je n’ai plus le souvenir suffisamment exact des détails que pour en faire un récit,
    deux points cependant:

    d’abord c’est une séance à marquer d’une pierre blanche dans mon parcours aneroless,
    en effet si jusqu’ici j’ai déjà eu des tas d’orgasmes, ainsi que même deux ou trois super O,
    c’est la première fois que je suis véritablement entré dans cette zone d’excitation,
    de qualité d’excitation où les orgasmes puissants s’enchaînent les uns après les autres,
    pendant un bon quart d’heure, cela n’a pas arrêté,
    d’une puissance incomparable, sur le dos, sur le flanc, me caressant sans cesse,
    j’ai joui comme je n’ai jamais joui jusqu’ici,
    même s’il n’y a pas eu de super O
    mais je devais partir chez le dentiste, cela a écourté les ébats

    une petite séquence tout de même, un extrait car c’est un moment qui m’avait marqué,
    j’étais sur le flanc, une jambe levée et la main posée mollement sur ma fesse,
    tandis qu’à grands coups de rein, je me pénétrais, je me fouillais, j’escaladais les parois

    cette main posée nonchalamment sur la fesse,
    un doigt venant s’égarer sur la raie de temps à autre, semblait tel un buvard, tel un capteur,
    s’imbiber de tout le rythme et de tous les mouvements à l’oeuvre dans le bassin,
    c’était fascinant car en même temps je ressentais la houle puissante,
    la houle irrésistible du mâle coup de rein mobilisant tous les muscles de la région
    mais aussi en même temps je sentais mes hanches ouvertes, mes hanches offertes,
    mes hanches ductiles, mes hanches élastiques,
    mes hanches cédant sous le coup de rein puis retournant à leur place
    telles des algues dans le courant, allant et venant, dansant gracieusement

    c’était sidérant comme sensation, cette dualité à l’oeuvre,
    si précisément captée par cette main posée

    #27417
    bzo
    Participant

    je rouvre les yeux,
    j’aime voir mes mains parcourir ce corps, agripper ces seins,
    malaxer sans ménagement ces seins,
    j’aimes les voir descendre lentement le long de mes flancs,
    tandis que mes reins se cambrent sous la caresse comme une échine de chat

    j’aime voir comme je bouge avec indécence mes membres,
    laissant ce féminin éveillé entièrement bouger ce corps,
    sans plus aucun souci de ma masculinité

    j’aime voir ma posture lascive, les jambes bien écartées, m’offrant,
    je descends les mains de part et d’autre de mon sexe,
    j’attrape le haut de mes cuisses, tire bien dessus,
    cela m’écarte encore plus, mes hanches s’ouvrent encore plus,
    au vit, au dard, cambrons le muscle,
    toute ma chair, tous mes cellules, hurlent, le quémandent

    je referme les yeux, je veux goûter cette première pénétration, les yeux fermés,
    dans l’intimité feutrée, balle de billard électrique, jouet de mes sensations,
    me laisser dériver au gré du plaisir dans l’obscurité de mes veines

    cela secoue par en-dessous, cela frotte, cela racle, cela cogne, cela effleure, cela bondit,
    cela part de biais, cela rue, cela câline, cela use de stratagèmes délicieux
    et la chaleur monte, de plus en plus épaisse, de plus en plus dense,
    arrive à la tête de plus en plus, vient s’accumuler là, derrière mes paupières

    je rouvre les yeux, je ne vois toujours rien, le regard embué de plaisir,
    cela se déverse à présent par les ouvertures, cela gicle, cela dégouline,
    cela éclabousse irrésistiblement tout ce qu’il y a dehors en face de moi,
    tandis que par ma bouche, les râles et les gémissements s’envolent de concert,
    tout mon intérieur déverse le plaisir vers l’extérieur

    par en-dessous je renfonce bien fort dans ma chair le dard formé par la contraction
    et je serre bien fort mes seins,
    il n’y a plus qu’à bien presser et à attendre, je sens que cela vient déjà,
    le diable va sortir de sa boîte,
    la vague va arriver, la vague va arriver et le vent aussi
    et je m’évaporerai, ne serai plus que gouttes lumineuses, écume et crête de vague

    #27422
    Jieffe
    Participant

    Joliment écrit bzo, j’apprécie.
    Cela semble bien traduire ce que tu vis, et ça fait envie.

    Mon message était à ce point porteur de doute et besoin d’être rassuré?

    Non, nous voulions juste te dire que nous t’aimions comme tu es 🙂

    #27423
    bzo
    Participant

    Non, nous voulions juste te dire que nous t’aimions comme tu es

    c’est gentil, ça, merci @Jieffe

    #27428
    Jieffe
    Participant

    Et sincère!

    #27434
    bzo
    Participant

    ce soir, certainement ma plus longue séance à ce jour aneroless,
    largement plus d’une heure

    on n’est jamais mieux servi que par soi-même,
    le piston de chair qui allait entre mes jambes,
    qui remontait dans mes entrailles,
    était de ma chair aussi

    ma chair était tout contre ma chair et j’en ahanais
    ma chair se frottait à ma chair et j’en gémissais,
    ma chair fouillait ma chair et j’en jouissais

    cette chair mâle en moi, cette chair femelle en moi,
    ils se sont trouvés, ils ne se quittent plus pour ainsi-dire,
    amants prêts à aux ébats en tout lieu, à tout heure

    #27435
    bzo
    Participant

    se lâcher complètement,
    c’est ne plus réfléchir du tout à ce qu’on fait,
    c’est être là dans l’instant avec ses tripes aux commandes

    décidément j’aime les positions par derrière

    là il y a quelques minutes, j’en ai encore des frissons dans le ventre,
    debout contre le bureau, le tronc plaqué sur la surface plane en bois
    offrant bien mes fesses écartées, attendant le premier coup de rein

    ça y est, le coup est parti, le départ est donné,
    mes abdominaux participent aussi à l’effort, aident à pousser, aident à enfoncer,
    tout un régiment de muscles au travail,
    tout un régiment de muscles s’acharnent sur moi, s’acharnent en moi,
    l’impression d’avoir quelque chose de solide entre les jambes, de si délicieusement turgescent
    qui va et qui vient si diaboliquement, si efficacement,
    divinement empli, divinement fouillé, divinement frotté, divinement ramoné, divinement astiqué,
    il ne me reste plus qu’à abdiquer et à hurler mon plaisir

    #27440
    bzo
    Participant

    quelques premiers orgasmes ce samedi matin
    dans mon fauteuil face à mon ordinateur

    j’écoutais sur France-Inter l’émission consacrée au cinéma,
    une de ces chansons interlude entre deux entretiens se lance,
    j’ai grosso modo trois quatre minutes devant moi, je me suis dit,
    je ferme les yeux, mes mains descendent le long de mes flancs,
    s’attardent sur mes reins, juste au-dessus des fesses,
    je me dresse dans mon fauteuil, je me cambre comme un chat sous la caresse

    comme on suit le parcours des doigts sur la peau,
    comme on le visualise, comme on le suit à la trace
    comme la chaleur se libère, comme la chaleur se répand,
    cette obscurité derrière mes yeux est habitée,
    cette obscurité derrière mes yeux est vibrante,
    cette obscurité derrière mes yeux est étoilée,
    cette obscurité derrière mes yeux est miraculeuse

    je gémis de plus en plus fort,
    chaque pénétration fait monter des frissons qui m’inondent par en-dessous comme des vagues,
    chaque mouvement des reins avec sa bascule sensuelle faisant remonter le vit en moi,
    semble être un pas de danse, un tango au rythme langoureux entre mes hanches,
    un corps à corps passionné entre deux êtres fusionnant

    tant pis pour l’émission, c’est trop bon, je continue, je ne peux pas arrêter cela,
    on ne saute pas du train du plaisir quand il a pris à ce point de la vitesse

    je remonte lentement, inlassablement le bout de chair turgescent,
    ah ce petit mouvement de bascule,
    d’abord il entre tout droit, bien droit, écartant les chairs comme on écarte une suite d’épais rideaux
    puis il change de direction, d’angle, dans un mouvement souple, onctueux, il bascule vers le haut,
    il remonte maintenant, se frottant vigoureusement aux parois,
    cela s’est rétréci ou alors c’est lui qui a grossi,
    j’ai l’impression qu’il ne va pas s’arrêter avant que d’arriver derrière mes yeux
    tellement il semble lancé irrésistiblement

    les yeux clos,
    je vais suivre pour quelque temps mon désir les yeux clos,
    plonger à sa suite comme un poisson entraîné par un courant,
    n’opposant aucun résistance, entraîné vers les grands fonds,
    fais-moi sentir la pression des abysses,
    fais-moi entrevoir tous ces épaves fantomatiques
    aux flancs regorgeant de biens mystérieux, de trésors cachés
    dans mon intimité

    #27441
    bzo
    Participant

    bon, il faut que je me force à m’habiller, je dois faire des courses, aller les bouquinistes,
    pour l’instant je n’arrive plus à me retenir,
    c’est devenu tellement facile, tellement intense que je n’arrête pas,
    sur mon bureau, dans mon lit, par terre, contre l’armoire,
    sur la table de cuisine le haut du corps couché dessus et même encore une jambe posé dessus,
    comme j’étais ouvert, comme j’étais ouvert
    (merci le yoga pour les postures d’ouverture des hanches)

    #27445
    bzo
    Participant

    bon dieu, quelle intensité, j’ai eu de ces moments il y a quelques instants à peine,
    tout le corps semblait parcouru par de la lave en fusion,
    j’étais assis sur ma chaise de bureau le tronc penché en avant
    les deux mains sur les fesses, les tirant en arrière et les écartant
    et j’appliquais avec insistance une contraction
    qui venait se planter délicieusement dans mes entrailles

    ce fut un long orgasme de plusieurs minutes,
    je n’avais qu’à presser à nouveau et le feu reprenait immédiatement
    qui me paralysait sinon pour les gémissements,
    tout le reste se pétrifiait, incandescent, comme en combustion,
    comme si tout mon corps n’était plus qu’un réacteur de fusée en train de décoller

    splendide

    #27451
    bzo
    Participant

    j’avais les yeux ouverts, un rythme lent au creux des reins,
    un rythme dansant au creux des reins,
    on ne sent vraiment plus de séparation,
    on se sent comme fondu au monde là-dehors

    le rythme m’envahit totalement, le rythme de la chair en fête,
    un rythme de va et vient langoureux,
    un rythme de va et vient langoureux dans ma chair en fête,
    quelqu’un danse par là, quelqu’un prend du plaisir à danser par là, à faire danser la chair,
    à faire danser la chair en fête
    danse pour moi, danse en moi, oh oui danse en moi

    danse pour moi, ce rythme me va,
    lenteur envahissante, houle épaisse de frissons
    va et vient solaire, ne t’arrête pas,
    des ailes m’emportent, elles viennent de loin, elles s’en iront loin,
    je suis un instant leur passager

    #27452
    bzo
    Participant

    quand après une séance aneroless,
    vous restez longuement couché dans votre lit simplement à regarder le plafond,
    ne pensant à rien, heureux, insouciant, profondément apaisé, votre chair rassasiée, votre corps repu

    vous pouvez vous dire que votre plaisir commence à devenir consistant

    longues longues minutes à se faire l’amour, méthodiquement, patiemment, ardemment,
    sans penser à rien, sans rien attendre, sans aucune arrière-pensée,
    entièrement plongé dans l’instant,
    entièrement plongé dans le corps à corps amoureux,
    entièrement concentré sur le plaisir

    #27457
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    Je suis bien souvent claqué après 20 bonnes minutes de plaisir intense, de hauts plateaux orgasmiques, et je reste souvent un moment sans rien faire, hébété, à reprendre mes esprits et ma respiration, mais je n’en suis pas encore là.
    Mais ça viendra, j’en suis certain.
    En revanche, ce dont je suis de plus en plus certain, c’est que dans ces moments là, lorsque je gravis ces plateaux, ma conscience est modifiée. Je l’avais remarqué, mais je n’en étais pas certain. C’est assez difficile à appréhender, mais j’ai vraiment l’impression de partir dans un autre monde. C’est assez difficile à décrire en fait. Ce qui est certain, c’est que j’ai une perception erronée du temps qui passe. J’ai remarqué plusieurs fois que mes séances étaient bien plus longue que l’idée que je m’en faisais.
    Je trouve que c’est plutôt bon signe 🙂

    #27458
    Peri
    Participant

    Salut,

    Tes deux derniers messages Bzo témoignent poétiquement du stade auquel tu es parvenu. Dans tes mots, je reconnais la béatique exprimée par d’autres auteurs de ce forum témoignant d’instants suspendus qui enveloppent tous les aspects de leurs existences. Merci pour ce témoignagne précieux. J’aimerais tant entendre ou lire encore à l’avenir ce genre de récit.
    Sans atteindre des sommets pareils d’extase, j’ai trouvé un bon équilibre, à présent, avec une activité sportive et méditative régulière. Je ressent ce progrès durant mes séssions avec mon hélix syn : j’ai l’esprit léger, je ris pendant les montées de plaisir. La frustration me quitte d’avantage à chaque fois.

    à bientôt

    #27459
    Jieffe
    Participant

    Je suis complètement d’accord, je trouve que tes derniers écrits illustrent de façon plus poétique tes excursions dans les strates du plaisir que ceux d’il y a quelques mois, qui étaient plus descriptifs. On sent un réel changement, qui traduit certainement un changement chez toi, peut-être dans ta perception, dans tes sensations…
    Continues de nous faire rêver bzo, et encore merci pour ce partage.

    #27470
    bzo
    Participant

    ben disons que ce qui se passe ces derniers jours,
    c’est que d’une part l’intensité en aneroless a encore augmenté considérablement
    mais surtout le plaisir devient de plus en plus consistant,
    la consistance est très très importante,
    elle sous-entend la quantité en plus de la qualité

    j’en suis désormais un stade de consistance très proche de ce que j’avais atteint avec masseur
    avec la richesse, la variété et la liberté en plus, spécifiques à l’A_less,
    ainsi qu’une précision et un réalisme des sensations beaucoup plus forts aussi,
    c’est tout simplement inouï de réalisme et de précision des sensations à chaque instant,
    une fois que je suis bien échauffé,
    je n’arrive pas à y croire encore à quel point c’est plus vaste et plus puissant
    que la pratique avec masseur
    qui pourtant m’avait aussi emmené tellement loin, m’avait fait vivre des moments extraordinaires
    mais en aneroless, c’est encore un autre niveau

    la quantité et la qualité sont toutes les deux là à présent, c’est un pas très important
    du coup oui,
    je commence à avoir cette sensation de satiété, de rassasiement, d’apaisement, de sérénité momentanée
    si délicieuse après la séance
    que peut apporter ma façon de pratiquer, un corps à corps amoureux
    avec toute la fougue , la passion, un engagement total aussi bien physique qu’émotionnel,
    exactement comme quand on a fait l’amour avec une partenaire passionnément

    mais aussi durant les séances et les micro-séances, je ne m’en suis jamais caché,
    même si je suis réticent à rattacher ma pratique à une quelconque spiritualité ou ésotérisme,
    j’ai touché essayer de rendre dans mes textes,
    d’une part, ce qu’il y avait extraordinaire, de miraculeux
    dans le massage prostatique avec ou sans masseur

    dans ce flot de plaisir, de sensations intenses et de jouissances
    auxquels dans une pratique sexuelle plus conventionnelle, l’homme n’a pas accès,
    d’avoir grâce à la prostate, comme par une porte dérobée, accès au vaste royaume du plaisir féminin
    même si certains refusent à l’appeler ainsi, rejettent cette façon de voir les choses,
    personnellement dans ma pratique,
    c’est beaucoup trop irrésistiblement ressenti ainsi,
    beaucoup trop irrésistiblement vécu dans ma chair ainsi,
    pour que j’y réfère autrement

    et puis d’autre part, à partir d’un certain d’intensité et de qualité des sensations,
    cette sensation d’accéder à quelque chose qui nous dépasse,
    à quelque chose de vertigineux par moments durant une séance,
    cela j’ai aussi envie de le rendre
    et j’ai commencé aussi à le ressentir en aneroless enfin
    maintenant que la consistance est là,
    cela me manquait

    ma pratique commence vraiment à aboutir sans masseur aussi,
    le plaisir sexuel qu’elle m’apporte, est tout simplement incroyablement satisfaisant,
    je m’épanouis, je suis heureux
    et cela me rend lyrique, j’ai envie de restituer tout cela dans mes messages de mon journal,
    j’ai envie de chanter avec les mots,
    d’essayer de restituer tout ce que je vis durant mes séances,
    les diverses strates de cette aventure,
    de cette expériences hors du commun que j’ai la chance de vivre,
    et surtout j’ai envie de chanter ce féminin que j’ai éveillé en moi
    et qui m’apporte tellement de plaisir et de sensations extraordinaires,
    qui est en train d’apporter un équilibre nouveau à mon être

    #27475
    bzo
    Participant

    je sors de mon lit, je suis encore nu comme un ver,
    un ver pris à l’hameçon du plaisir

    deux heures à peu près,
    très certainement ma séance la plus longue en aneroless à ce jour, à cette nuit,
    minutes divines, ai-je eu des orgasmes? ai-je eu des super O?
    Je ne sais pas, quelle importance quand le plaisir est si intense,
    si inlassablement intense, si perpétuellement intense à chaque instant,
    une densité confondante, entrecoupée de quelques courtes pauses
    pour reprendre mon souffle, mes forces

    peut-être était-ce constamment des orgasmes?
    Tout ce que je sais, c’est qu’à un moment donné,
    après une vingtaine de minutes j’ai décollé et je n’ai plus atterri,
    j’aurai pu rester ainsi toute la nuit tellement c’était devenu facile

    j’étais entraîné, j’étais entraîné par un torrent,
    il n’y avait qu’à suivre son maître, j’étais attaché à lui par une laisse, une laisse d’amour,
    je n’avais plus qu’à courir, sauter, zigzaguer, aboyer mon plaisir derrière lui,
    j’étais entraîné éperdument, j’avais confiance aveuglement,
    il était mon seul guide, je m’étais remis entièrement entre ses mains,
    il pouvait faire ce qu’il voulait de moi,
    me faire sauter d’une falaise, courir dans la gueule du loup,
    oh oui en fait j’étais dans la gueule du loup,
    il me labourait de ses dents, il me mâchonnait, me déchiquetait,
    les tripes à l’air, je continuais de courir joyeusement derrière lui
    tandis qu’il se retournait de temps à autre pour replanter férocement ses crocs en moi
    dans un grand sourire complice et amoureux

    me suis arrêté finalement,
    suis rester couché pendant un long moment, j’avais l’impression de léviter sans corps,
    le plaisir n’était plus là
    mais il était encore là omniprésent malgré son absence
    comme un tapis volant qui me portait encore,
    je n’avais pas encore réintégré ce corps tout à fait,
    je refaisais mon chemin lentement vers lui, je le réintégrais peu à peu,
    j’y retrouvais ma place,
    où étais-je?
    mais où étais-je donc?
    en tout cas j’y étais bien, sacrément bien

    #27476
    bzo
    Participant

    cela a démarré sur les chapeaux de roue ce matin,
    me lève, vais aux toilettes, à peine mon étron lâché,
    que je commence à onduler sur la lunette
    comme si un charmeur de serpent avait sorti sa flûte magique
    et jouait un air pour moi

    je ferme les yeux, je suis déjà acculé quelque part au fond de moi par le plaisir,
    je ne résiste pas, je me laisse aller, je gémis, je lâche tout, un grand coup de rein
    et déjà un orgasme qui explose dans mes entrailles,
    les milles projecteurs d’un stade de football se sont allumés tout d’un coup derrière mes yeux clos
    et 100000 personnes hors d’eux, en délire, se sont mises à vociférer et à hurler, dans mon sang

    je me lève en titubant, encore ébloui, étourdi, tire la chasse au passage
    mais déjà une force irrésistible me plaque contre le mur des toilettes,
    je me laboure à grands coups de rein, bon dieu que c’est bon,
    j’ai encore le cerveau embrumé, dans les vaps, pas réveillé pour un sou
    mais déjà le plaisir coule à flot dans mes veines
    et je gémis et je râle sans discontinuité,
    c’est le coup du matin, tous les amants vous le diront
    c’est la meilleure façon de commencer sa journée

    je sors dans le vestibule mais je ne vais pas bien loin,
    là debout il faut que je continue, il faut que je sois inondé,
    inondé de plaisir, inondé de râles, inondé de gémissements,
    il faut que la bête soit satisfaite

    dix bonnes minutes et quelques orgasmes plus tard,
    je ré-émerge enfin, qu’est-ce que j’ai faim, une faim de loup,
    une faim de carnassier prêt à dévorer une antilope toute crue,
    bon on va toujours commencer avec des biscottes

    #27477
    bzo
    Participant

    bon les biscottes attendront, il y a des appels du corps auxquels on ne dit pas non,
    le message au-dessus à peine terminé,
    que cela me reprend, cela me démange, cela me chatouille, cela me grattouille,
    j’ai envie de sentir au fond de moi le va et vient
    et mes mains chaudes et entreprenantes posées sur moi,
    glissant sur ma peau, allumant des feux de joie

    j’ai le rythme ce matin, comme disent les musiciens, j’ai le beat tout au fond de moi,
    le beat et la bête, ça déménage, c’est irrésistible,
    je n’en peux plus, quelque chose va fondre sous la chaleur,
    je cours jusqu’à mon lit sinon je vais finir par casser mon vieux fauteuil
    à force de gigoter dedans, il grince, il balance de plus en plus

    arf, bon dieux j’ai la pêche ce matin, assoiffé de sexe,
    assoiffé d’orgasmes, comme je me suis couché en fait

    bon, vais quand même aller manger
    sinon je vais être en retard pour mon rendez-vous avec ma soeur
    qui est arrivée du Canada

    #27478
    bzo
    Participant

    le rendez-vous avec ma soeur est reporté à 14h,
    j’ai fais mon yoga, ma gymnastique, j’ai mangé,
    qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire en attendant,
    ah j’ai une idée!

    c’est parti, qu’est-ce que j’ai ce matin,
    j’arrive presque à avoir un orgasme rien qu’en me caressant
    et dès que j’applique la première contraction,
    c’est déjà le feu d’artifice derrière mes yeux

    quelle matinée, ah quelle matinée!
    j’ai le plaisir dans mes veines, mes veines sont contentes,
    ma chair est légère, je suis joyeux,
    cela fait longtemps que je ne me suis plus senti aussi bien,
    aussi content de vivre,
    les orgasmes à répétions, cela rend heureux,
    cela huile les articulations dans le cerveau,
    cela rend souple le corps, cela rend léger l’âme

    #27482
    Jieffe
    Participant

    Et bien tu sais quoi bzo, l’impression que tu me donnes depuis les 1000 km qui nous séparent, c’est que je te sens plus calme, plus serein. Je trouve que ça transparait dans tes écrits, c’est très certainement ce que l’on sent et que j’ai voulu exprimer dans mon dernier message. Je te sens plus posé, je me trompe?
    Et je ne parle pas là ni de spiritualité ni d’ésotérisme, simplement peut-être de mieux être, de calme et de plénitude. Oui, c’est ça, tu sembles plus comblé aujourd’hui, je me trompe?

    #27485
    bzo
    Participant

    . Je te sens plus posé, je me trompe?
    Et je ne parle pas là ni de spiritualité ni d’ésotérisme, simplement peut-être de mieux être, de calme et de plénitude. Oui, c’est ça, tu sembles plus comblé aujourd’hui, je me trompe?

    alors oui, je voulais en témoigner,
    la consistance comme je l’ai souligné, est de plus en plus là en aneroless aussi

    c’est quoi exactement la consistance?
    c’est parvenir à produire un plaisir, des sensations, de grande richesse, variété et intensité
    quasiment du début à la fin de sa séance,
    donc la quantité en plus de la qualité

    avec masseur, mes séances étaient d’une consistance complète,
    la conséquence de cela,
    c’est que je parvenais à éprouver ce sentiment d’être rassasié, repu, apaisé après mes séances
    et je n’éprouvais plus aucune frustration sexuelle, de manque de ce côté-là,
    plus aucune envie de me masturber,
    je rappelle que je n’ai pas d’autre activité sexuelle que le massage prostatique

    eh bien cela commence à venir aussi désormais en aneroless

    on lit qu’en général on n’arrive pas avec le massage prostatique à ce genre de résultats,
    c’est peut-être vrai avec la manière la plus répandue
    que je qualifierai de la manière conventionnelle de pratiquer le massage prostatique,
    c’est-à-dire, qu’on reste plus ou moins immobile,
    on essaie de se relaxer le plus possible,
    puis on se concentre sur le massage de la prostate
    par l’intermédiaire du masseur ou des contractions,
    tout cela accompagné plus ou moins par des caresses

    ma manière à moi, je la rappelle brièvement,
    je fais monter le féminin, je m’en laisse entièrement submergé,
    je le laisse totalement diriger la séance,
    je vis une totale modification d’identité sexuelle durant le séance
    je me fais l’amour,
    c’est-à-dire que je reproduis les gestes, les mouvements de l’acte sexuel,
    je change beaucoup de position, je varie énormément les effets,
    je m’implique fortement, aussi bien physiquement qu’émotionnellement,
    je bouge beaucoup, je me caresse avec ardeur, avec passion,
    je laisse l’instinct et les pulsions se libérer autant que possible,
    je me lâche, je me possède, je suis possédé, etc

    avec ma manière, j’ai pu constater que j’arrivais à cette sensation de satiété sexuelle,
    et qu’à la fin de la séance,
    j’avais ces sensations de bien-être, d’apaisement, d’épanouissement
    me sentais délicieusement bien dans mon corps
    comme qu’on a fait l’amour avec passion avec quelqu’un, qu’on a été à l’union avec notre partenaire,
    que nos corps ont exulté ensemble, ont été à la fête ensemble

    et le bien-être, l’apaisement, le sentiment de satiété restent longtemps après,
    envahissent mon quotidien tout au long de la journée,
    mes relations avec les gens sont meilleures car je suis mieux dans ma peau,
    plus sûr de moi, plus détendu

    #27486
    bzo
    Participant

    durant mon parcours avec masseur,
    j’avais fait toutes sortes d’expériences,
    il est nécessaire de s’engager dans toutes les voies possibles, explorer tous les culs de sac
    pour arriver finalement à tracer une voie indépendante, ferme, claire,
    facile à retrouver et à emprunter selon notre envie, selon notre disponibilité

    une voie qui n’appartient qu’à nous, une voie sans limites,
    qui semble pouvoir nous emmener au-delà de l’horizon à chaque instant

    j’avais beaucoup expérimenté par période durant mes séances
    une alternance de moments où j’avais les yeux fermés
    et d’autres où je les avais, ouverts,
    j’avais déjà pu me rendre compte à quel point les sensations étaient différentes
    selon que les paupières étaient closes ou pas
    mais cela n’avait jamais vraiment abouti, plusieurs fois je me suis enthousiasmé
    et autant de fois j’avais finalement laissé tomber, déçu finalement

    là en aneroless où les sensations sont tellement plus précises, plus fines, plus acérées
    cette dualité, cette différence m’est apparue avec une netteté criante, stupéfiante,
    il y a moyen d’exploiter cela, de combiner cela,
    il y a moyen de les rendre complémentaire à condition de bien s’y prendre

    un petit résumé non exhaustif des différences entre les sensations ressenties
    quand on a les yeux ouverts ou fermés:

    -yeux ouverts, c’est bien des sensations beaucoup plus extériorisées,
    moins subtiles, moins de variété, moins de richesse, certes
    mais il y a une force brute nettement plus marquée à l’oeuvre,
    le corps se matérialise devant nos yeux, on voit nos membres,
    nos membres en action, les hanches qui bougent,
    les mains qui vont et qui viennent, le corps prend chair,
    galoper à cheval sans selle

    le monde extérieur aussi est là soudainement
    avec tous ses objets inertes qui semblent s’imbiber de notre plaisir
    jusqu’à finalement sans avoir changés d’un iota,
    devenir plus tout à fait inertes mais turgescents, raides dans notre champ visuel,
    le monde semble en rut face à nous, vibrant, impatient, prêt à venir partouzer avec nous,
    prêt à venir nous pénétrer par tous les pores de la peau, prêt à nous prendre de tous les côtés

    pas négliger non plus l’aspect exhibitionniste, yeux ouverts,
    définitivement exhibitionniste vis à vis de nous-même
    de nous voir si impudique, si oublieux de notre masculinité, bougeant comme une femme en chaleur

    -yeux fermés, d’un autre côté, on est tout de suite dans un espace feutré, un monde clos,
    on perçoit plus distinctement les multiples variations des sensations,
    on goûte chaque nuance, chaque nouvelle coloration

    on perçoit aussi incroyablement puissamment ce corps de femme de l’intérieur,
    on le sent sous nos doigts, il prend vie, il se dessinent avec une telle netteté inouïe, les yeux clos,
    il n’y a plus l’espace extérieur avec ces milles objets pour nous en distraire,
    on est dedans, on vit dedans et on sent le vit dedans,
    on sent chaque millimètre de ce vit dedans nous pénétrant,
    on sent chaque millimètre de la progression de ce vit dedans nous pénétrant

    cependant la sensation de confinement, la sensation d’un couvercle
    peut naître, peut apparaître au bout d’un certain temps,
    la sensation de tourner en rond, de ne plus avancer,
    c’est le moment d’ouvrir les yeux,
    de se retrouver instantanément à galoper sans selle sur l’échine du mustang,
    c’est le moment de hurler comme un cosaque déchaîné son plaisir à galoper à l’air libre,
    de sentir son plaisir jaillir, éclabousser, éjaculer vers le dehors,
    se disséminer, imprégner tout ce qu’on voit
    avant qu’en retour les objets dans notre champ de vision engrossés,
    cherchent à nous baiser en retour par tous les orifices frénétiquement

    arrivera immanquablement un moment où on se sentira lassé de tant de frénésie,
    de si peu de subtilité, de variété, de si peu d’intimité,
    c’est le moment de refermer les paupières,
    de goûter à nouveau aux sensations dans l’obscurité bienveillante et chaleureuse,
    luxe, calme et volupté

    quelque chose comme cela,
    c’est encore encore du working in progress

    #27487
    bzo
    Participant

    bon dieu, j’ai joui rien qu’en sentant mes tétons durs sous mes doigts

    j’étais debout, je me caressais passionnément, langoureusement,
    je me dandinais lentement sur place aussi, tout le fondement qui me démangeait, qui me chatouillait,
    je me retenais de m’y enfoncer pour faire monter encore la tension, le désir de pénétration,
    mes doigts descendaient vers mes fesses, écartaient les lobes bien fort,
    remontaient vers les hanches, s’arrêtaient un peu là, du côté de la chute des reins
    bien les sentir ces courbes si porteuses de sensualité, de langueur
    puis je suis remonté vers les seins,
    dans un mouvement de balayage latéral synchronisé des deux mains,
    suis passé très lentement dessus, modifiant légèrement la trajectoire pour les presser vers le haut
    quand tout d’un coup un doigt de chaque main est passé en même temps sur chacun des tétons,
    ils étaient durs, durs comme de la pierre, durs comme de la pierre d’excitation,
    ils se sont pliés comme des roseaux sous le contact
    et les sentant tout d’un coup si durs, se ployant, tellement en érection,
    j’ai senti des ondes de chaleur fuser, se disséminer, monter au cerveau,
    m’aveugler de lumière, m’obligeant à fermer les yeux
    et à goûter en moi quelques instants
    ce festival de frémissements et d’ondes de chaleur dansant de tous les côtés

    #27489
    bzo
    Participant

    bon, je vois que hier soir j’ai été très bavard
    et que je n’ai pas pu me retenir de cette alternance de moments yeux ouverts-yeux fermés
    que j’expérimente à nouveau

    que ce soit clair,
    la seule chose qui soit vraiment déterminée à ce sujet par moi,
    c’est l’extraordinaire différence des sensations, du plaisir
    selon qu’on ait les paupières closes ou pas,
    est-ce vraiment exploitable durant une séance en alternance,
    c’est là que c’est nettement délicat

    une chose est sûr, selon les jours, selon mon envie, je pratique, soit yeux fermés, soit yeux ouverts,
    j’expérimente toujours s’il y a moyen d’alterner
    et comment l’effectuer sans qu’on ait le cerveau parasité au fur et à mesure
    par cette injonction revenant en boucle
    car c’est bien le problème,
    d’une part il faut avoir le cerveau le plus vide possible pour être un réceptacle aussi efficace que possible
    pour ressentir les sensations, goûter le plaisir,
    alors que alterner des moments yeux fermés,-yeux ouverts,
    cela demande d’avoir dans un coin de son cerveau toujours cette injonction
    et de temps à autre y accéder,
    c’est un difficile exercice qui demande une certaine expérience
    mais même comme cela je ne suis pas sûr que cela puisse vraiment fonctionner

    bien work in progress donc

    #27492
    bzo
    Participant

    alleluia, le bzo est un défricheur,
    il avance la machette à la main en territoire inexploré (en tout cas par lui…)

    toute la journée au boulot, lors de mes petites pauses plaisir aux toilettes
    et à midi à la salle de gym,
    j’ai exploré cette alternance de moments yeux ouverts-yeux fermés

    et là chez moi désormais je peux crier victoire, je peux crier eureka,
    j’y suis arrivé,
    tout le long de plusieurs micro-séances, je suis parvenu à alterner ces moments,
    en ayant trouvé la bonne manière de le faire

    c’était évident que cela fonctionnait parfaitement
    car jamais le rythme a été brisé,
    jamais je n’ai eu mes sensations parasitées, atténuées, dégradées,
    tout du contraire, j’ai senti les effets délicieux, très bénéfiques,
    du mélange des différentes types de sensations qu’on a,
    d’une part paupières ouvertes, d’autre part paupières closes

    leur richesse, leur variété et leur intensité,
    du fait de l’alternance bien intégrée au rythme général, à la dynamique de la micro-séance
    sans jamais que cela ne gêne,
    sont encore montées d’un cran ou deux, c’était très puissant et très prometteur

    comment s’y prendre?
    simple comme bonjour en fait, attendre un moment creux, un petit arrêt
    et alors on peut y aller, on peut alterner,
    il s’agit de ne jamais briser son élan,
    donc d’attendre un petit temps mort ou une pause
    dès que c’est fait, on continue le plus possible comme si de rien n’était,
    même on appuie un peu sur l’accélérateur,
    histoire que la transition soit aussi transparente que possible
    jusqu’à la prochaine fois si l’envie nous en prend,
    cela a parfaitement fonctionné, je suis très excité,
    mes séances en aneroless vont en bénéficier grandement, énormément même

    bises à tout le monde de la part d’un homme heureux,
    tellement excité de ce que l’avenir lui réserve,
    prostatiquement votre,
    je vous embrasse, même les ronchons

    #27494
    Epicture
    Participant

    “J’avance la machette a la main”
    Ça c’est génial. Mon corps est comme une jungle.
    Je la defriche peu a peu. Oui. C’était une terre inexplorée.
    Merci à toi BZO !

    #27496
    bzo
    Participant

    hum, c’est étonnant
    mais c’est chaque fois la même chose avec cette alternance yeux ouverts-yeux fermés
    que je redécouvre périodiquement,
    pour laquelle je m’enthousiasme mais que je suis incapable de reproduire plus de quelques jours

    la différence entre les deux types de sensations est réelle,
    c’est encore plus nettement criant en aneroless où les sensations sont plus précises, plus acérées
    et il est vrai que déjà je pratiquais certains jours yeux ouverts,
    d’autres yeux fermés

    mais cette alternance fantasmée
    qu’encore au-dessus je clamais domptée, intégrée à ma pratique,
    c’est encore une autre histoire

    ce qui arrive à chaque fois en fait quand je la pratique avec succès
    et cela s’est déjà reproduit plusieurs fois,
    tout de suite après chaque fois, avec un message enthousiaste comme juste au-dessus,
    c’est que quand cela a été appliqué avec réussite,
    j’étais déjà dans un état d’excitation très avancé,
    dans ces moments je pourrai faire à peu près n’importe quoi,
    rien n’arrive plus à me refroidir, à me bloquer dans ma route orgasmique
    sinon que j’arrête ma séance

    ces deux, trois micro-séances qui ont bien fonctionné,
    j’y suis parvenu car j’étais déjà bien excité,
    cela peut ne demander que quelques secondes

    dès lors l’alternance déclenchée dans ces conditions me procurait réellement
    des sensations plus riches et encore plus intenses
    mais appliquée à froid, dès le début d’une séance, c’est une autre histoire
    qui n’a en fait jamais obtenue les effets escomptés,
    enfin jusqu’ici

    donc comme déjà précédemment plusieurs fois je suis obligé d’écrire ici
    que c’est de nouveau arrivé
    et que mes séances et micro-séances d’hier ont été essentiellement des fiascos
    parce que je ne suis parvenu à pratiquement rien faire décoller
    parce que j’essayais d’appliquer cette alternance,
    donc fausse recette miracle,
    retour à la case départ

    soit certains jours entièrement yeux fermés,
    d’autres entièrement les yeux ouverts, selon mon humeur
    mais en aucune façon durant les séances ou micro-séances,
    d’alternance

    enfin pour l’instant, peut-être vais-je y arriver un jour, qui sait,
    pour l’instant je laisse tomber
    car cela a interrompu mon apport quotidien de plaisir
    qui m’est nécessaire car je suis accro
    et que j’ai besoin de ma dose de jouissance chaque jour

    voilà

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