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26 sujets de 31 à 56 (sur un total de 56)
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  • #34228
    Epicture
    Participant

    Bonjour @aneveil

    Pour ce qui est de la taille des cockrings, c’est vraiment une affaire personnelle.
    Il en existe en silicone, qui sont plus ou moins élastiques, mais il finissent par être iritants. Je préfère ceux en métal, leur poids rajoute de la sensation.
    Je ne mets jamais de lubrifiant sinon ils ne tienne pas, ils glissent.
    L’idée est de pouvoir les garder sans aucun accessoire complémentaire pour les faire tenir, quand le sexe est mou.
    En acier il en existe de trois tailles différentes : petit 38 mm, moyen 44mm, grand 50 mm. Ce sont les diamètres intérieurs. D’une marque à l’autre ça peut évoluer, mais il n’y a pas de moins de 38 mm. Il faut éviter les angles saillants adoucis, à la longue ça fait mal. Il faut un temps d’adaptation pour que la zone de frottement se renforce (la peau doit épaissir un peu).
    Moi je préfère celui de 38 mm. Pour le mettre il ne faut pas commencer par le pénis, mais par les testicules. Si le passage du premier testicules est douloureux (plus que raisonnable) c’est trop petit certainement. Puis on passe le deuxième testicule. Il faut tirer sur la peau du scrotum pour faire passer la peau avant les testicules. Une fois les deux testicules bien en place, il faut rentrer le corps du pénis dans le corps, pour ne passer que la peau du pénis. Il suffit ensuite de presser sur la base du pénis pour que tout passe. Pour ceux qui sont circoncis, je ne sais pas si cette méthode est possible. Le Cockring doit pouvoir tenir quand on marche, sans l’attacher à un cordon. Les testicules sont ainsi prisonniers, et ne peuvent pas repasser par l’anneau.
    Il faut surveiller avec sexe mou : si ça rougit, et encore plus si ça bleuit, il faut pas le garder, et en prendre un plus grand.
    Au cours d’une érection, le sexe peut rougir voire devenir un peu bleu. Dans ce cas, il ne faut que ça dure trop longtemps. Le problème c’est que ça peut être très excitant, et enlever le cokring en métal en cours d’éréction, c’est impossible.

    Voilà quelques détails de mon expérience, toujours bien sur personnelle. Il n’y a pas de dogmes, à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

    Je n’ai pas encore essayé, car il me faut l’accord de ma femme (chaque chose en son temps), mais avoir une pénétration en érection avec ce cockring, ça doit être chaud bouillant.

    Concernant ta pratique, d’après ton témoignage tu es sur la bonne voie. Il faut expérimenter ce passage entre les deux dernières zones; La jouissance la plus profonde et la plus délicieuse se trouve dans la deuxième zone. Quand on sait ça, on a plus envie d’éjaculer.
    La répétition des séances sans éjaculation fait monter la libido, ça c’est sûr. Tu devrais essayer une séance de massage prostatique “classique” comme tu sais les faire après quelques jours sans éjaculation, mais avec massages péniens. Moi c’est dingue les progrès que j’ai fais depuis que j’alterne les deux pratiques. En massage prostatique je décolle littéralement.

    T’en fais pas pour les fautes, ça donne une idée de l’état de fébrilité que ça génère, tout ça.

    Bon cheminement à tous

    #34229
    aneveil
    Participant

    @Epicture

    En acier il en existe de trois tailles différentes : petit 38 mm, moyen 44mm, grand 50 mm. Ce sont les diamètres intérieurs. D’une marque à l’autre ça peut évoluer, mais il n’y a pas de moins de 38 mm. Il faut éviter les angles saillants adoucis, à la longue ça fait mal. Il faut un temps d’adaptation pour que la zone de frottement se renforce (la peau doit épaissir un peu).
    Moi je préfère celui de 38 mm.

    Waouw.. 38mm, je me demande comment c’est possible… J’ai essayé une bague en acier de 51mm inter et 15mm d’épaisseur
    et j’arrive à peine à rentrer une testicule, il faut dire que mes bourses qui se rétractent (peut être impressionnées par l’expérience) ne me facilitent pas la tache et que je ne sais pas comment les détendre… LOL…
    J’ai un jeu de 4 cockrings en silicone, c’est vraiment basique et j’utilise généralement l’anneau de 45mm


    @Epicture

    La jouissance la plus profonde et la plus délicieuse se trouve dans la deuxième zone. Quand on sait ça, on a plus envie d’éjaculer.

    ça j’ai commencé à le percevoir et c’est vrai que le réflexe éjaculatoire s’estompe de plus en plus.
    Par contre aujourd’hui, j’ai peut-être été un peu trop excessif dans ma masturbation, je n’ai pas éjaculé car je n’ai pas perdu mon érection, mais j’ai eu beaucoup de pré-sperme qui a coulé (éjaculation partielle ?) et je m’interroge sur l’éventuelle perte énergétique d’une telle émission de pré-sperme…


    @Epicture

    Moi c’est dingue les progrès que j’ai fais depuis que j’alterne les deux pratiques. En massage prostatique je décolle littéralement.

    Je suis assez persuadé de la complémentarité des deux pratiques, d’autre part j’y vois une manière de maintenir un équilibre Yin/Yang ou Masculin/féminin, car je sais qu’avec la pratique prostatique seule j’ai pu être dans le passé trop envahi par le coté Yin/féminin…

    #34230
    aneveil
    Participant

    Lol… ça y est j’ai réussi à enfiler ma bague d’acier (une bague externe de roulement à billes de diamètre 51mm interne…) 🙂
    le plus dur a consisté à faire rentrer mon testicule droit qui a d’avantage tendance à se rétracter.
    C’est très excitant (et lourd) quand je me masturbe, les sensations sont là, visuellement j’adore et j’ai presque envie de faire une photo 😉

    #34232
    Epicture
    Participant

    ça y est j’ai réussi à enfiler ma bague d’acier

    Genial ! as-tu testé en érection ? Avec le penis et les testicules dans la bague ? C’est un truc de dingue. Faut quand même faire attention a ne pas se pincer la peau, ça peu arriver. Bague + erection + masturbation lente + vagues vibratoires = orgasme non ejaculatoire. La bague aide à l’érection et à la rétention. Mais faut pas en abuser 😉

    #34234
    Epicture
    Participant

    Ca fait 15 jours sans ejaculation. Je sens les pulsations de ma prostate sans rien faire. Je sens des minis vagues energetiques qui font vibrer la region de mon sacrum. Je suis dans la periode ou : soit j’apprends à maitriser cette incandescence permanente, via par exemple la relaxation ou le meditation, soit je vais au bout dune séance de masturbation. On verra…

    #34245
    aneveil
    Participant

    @Epicture

    Genial ! as-tu testé en érection ? Avec le penis et les testicules dans la bague ?

    Oui bien sûr 🙂
    Il y a des moments ou c’est un véritable délice, les sensations accrues par le cockring lourd qui serre et tapote les bourses…
    Il y a en effet une manière de s’asseoir bien cambré pour que la prostate entre en jeu
    et là je me mets à gémir et même hurler (ce qui est rare lors d’une masturbation classique)
    Je viens d’avoir un orgasme de cette manière et c’est vrai que tant que l’on reste dans des sensations entre les bourses serrées et la prostate,
    il n’y a pas de risque d’éjaculer. Faire monter l’énergie prostatique dans la zone du sacrum me déclenche de bons orgasmes en à-less ou avec un masseur
    et ça fonctionne aussi en se masturbant avec en plus l’excitation de la nouveauté, admirer mon sexe magnifié et gonflé à bloc, le plaisir pénien en plus…
    Par contre j’ai toujours beaucoup de pré-sperme quand je m’approche près de l’éjaculation et je me demande si je ne m’approche pas trop du non-retour ?

    Pour l’instant j’ai du mal à ne pas éjaculer plus de 5 jours d’affilé, j’ai donc de quoi progresser.


    @Epicture

    Je sens les pulsations de ma prostate sans rien faire. Je sens des minis vagues energetiques qui font vibrer la region de mon sacrum. Je suis dans la periode ou : soit j’apprends à maitriser cette incandescence permanente, via par exemple la relaxation ou le meditation, soit je vais au bout dune séance de masturbation. On verra…

    Tu essaie de diriger cette énergie vers le cœur ou le cerveau ?
    Quand je me sens trop rempli d’énergie sexuelle (mon bassin en feu…), j’avoue ne pas toujours arriver à gérer et parfois une éjaculation
    me semble être la solution la plus raisonnable pour éteindre l’incendie, car sinon je ne peux rien faire…

    #34303
    Epicture
    Participant

    Comme toi @aneveil, j’ai dû faire retomber la pression : Massage suivi d’éjaculation.
    Dans ces périodes, mon taux de sommeil réduit. Je ne ressens pas la fatigue physique qui est pourtant bien là. Il faut donc par moment que je fasse retomber la pression, et que je dorme, sans masturbation, ni massage prostatique (pas d’aneros pendant la nuit) . Cependant, l’espace entre chaque éjaculation s’étant bien agrandi, je conserve une énergie libidinale importante. Je ressens ainsi, malgré une baisse de tension libidinale, la présence de l’énergie sexuelle dans mon corps, qui est frémissante.

    Tu essaie de diriger cette énergie vers le cœur ou le cerveau ?

    Ta question pose question. En effet, la pratique des massages sexuels a sur mon coeur des effets tangibles. Mais je ne sais pas encore si ces effets sont directement imputable aux massages. L’augmentation de ma sensibilité entraine des émotions qui ont une influence sur mon rythme cardiaque. Je suis sujet aux extrasystoles depuis une dizaine d’années. Ce sont des battements superflus qui ne presentent pas de danger. Mais dernièrement, ils ont tendance à se manifester de façon plus fréquente et plus fortes, jusqu’à un episode assez récent qui a duré plusieurs heures.
    J’ai donc pris le parti de calmer un peu la fréquence de ma pratique pour le moment, le temps que les examens medicaux donnent eventuellement des resultats. Si le cardiologue ne trouve rien, je pense que je peux en déduire qu’il se passe en moi quelque chose que je dois apprendre à apprivoiser. Une sorte de vibration électrique ascendante qui se manifeste des que je me pose un peu, produisant jouissances et spasmes orgasmique.

    Bon cheminement @aneveil

    #34305
    Adibou
    Participant

    Bonjour à vous deux @Epicture et @aneveil,

    Je viens de découvrir ce fil de discussion et je cherchais depuis quelques temps justement un fil traitant des expériences liées à l’apprentissage et à la pratique des techniques de Mantak Chia.
    Pour ma part j’avais déjà croisé ce livre vers l’âge de 15 ans mais je pense que le découverte de ces principes et de cette approche à un trop jeune âge avait centré mon esprit sur l’objectif de ‘ne pas éjaculer’ et donc pour ma part à passer à côté du plaisir de l’acte partagé ou de l’acte en solo. Il y a même eu une époque où je ressentais de la culpabilité à l’idée de me vider de mon énergie ce qui avait pour le coup un effet sur ma psyché…

    Aujourd’hui, quelques années ont passées et la relation dans laquelle je suis aujourd’hui me motive énormément à cultiver de nouveau cette pratique avec une approche plus mature il me semble. J’ai par ailleurs une approche énergétique de l’être humain ayant pratiqué le yoga et pratiquant la méditation. A ce jour et au bout de quelques semaines de pratique régulière (cycles de respiration ventrale, pratique de la poussée en 3/6 ou 9 cycles) je remarque une facilité (seul, à deux c’est encore difficile, j’y reviendrai) à m’approcher du point de non retour, à ressentir de légères secousses de ma prostate. Après la respiration ascendante où je visualise réellement l’énergie montant dans ma colonne et redescendant ensuite dans mon nombril j’ai pu ressentir des vagues de plaisirs fortes au niveau de la tête (un peu comme si vous sortiez d’une longue session de méditation, ou comme si vous étiez légèrement stone). Mon érection diminue aussi de manière importante tout en gardant une importante sensation d’excitation. Hier soir en allant dans la cuisine, après une session de 25-30minutes sans éjaculation ma colloque m’a même fait remarquer que j’avais un visage de perché (je n’y avais même pas fait attention avant de me regarder dans une glace).
    Là où je m’interroge le plus c’est: est que l’objectif du multiorgasme est de pouvoir déclencher des contractions involontaires de la prostate sans éjaculation ou de provoquer nous même ses contractions par l’exercice de la poussée et de faire monter les sensations dans le corps. Je dis cela parce que j’ai expérimenté une fois des contractions sans éjaculation et avec maintien total de l’excitation et sensation au niveau de la tête mais que je n’ai pas encore réussi à reproduire l’exploit.

    En vous lisant et en me relisant je me rends compte de la croyance sous-jacente qui m’anime par moment et qui est la suivante: vouloir que l’ébat sexuel en solo ou a deux soit le plus long possible alors même que cette pratique consiste à savoir y mettre un terme lorsque seul ou à deux l’énergie à complètement circulé dans les corps…

    D’autres sujets effleure ma conscience, je les garde pour d’autres posts, celui-ci étant déjà conséquent.

    Merci encore de vos partages et expériences qui me rendent confiant sur ce cheminement !

    #34308
    Epicture
    Participant

    Bonjour @adibou, et bienvenue.

    Pour répondre à ta question, moi je n’ai pas encore véritablement identifié de contractions involontaires ciblées de la prostate en dehors de l’éjaculation. J’ai des contractions multiples, involontaires de muscles abdominaux et périnéens, sous forme de spasmes qui peuvent provoquer des vagues de plaisirs, mais pas toujours. Personnellement, je sens la prostate, ou quelque chose qui se trouve dans la zone de la prostate qui vibre, ou qui bat au rythme d’une petite pulsation mais qui n’est pas callée sur le rythme cardiaque. Cette vibration parfois irradie dans mon bassin, en particulier dans la zone du sacrum, et diffuse dans les fessiers. D’autres fois, en particulier quand je contracte le muscle PC au moment opportun, une vague vibratoire, un frémissement, remonte le long de ma colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Je n’ai pas véritablement la sensation de l’énergie qui redescend dans l’abdomen via la langue et la gorge. Par contre je suis, au cours de la journée, régulièrement l’objet de ces petites pulsations prostatiques qui irradient dans mon thorax, remonte par la gorge sous forme de vagues de plaisirs qui se diffuse ensuite dans ma tête. Savoir qu’en moi brule une petite flamme capable de m’enflammer à volonté, j’adore.
    Je ne cherche pas à respecter point par point la méthode de Mantak Chia, je m’en inspire et me fie surtout à mes sensations. Quand je sens que je stagne, ou que je tourne en rond, j’introduis quelque chose de nouveau, soit que je trouve par expérimentation, soit que je lis dans son livre. La plupart du temps, ça fait évoluer ma pratique. Je n’en suis pas encore à maitriser avec la rigueur du moine la technique de la grande poussée. Je suis plus dans l’état d’esprit de profiter de ce qui vient, et de me laisser aller à surfer sur les vagues de plaisirs, me laisser porter par elles, au gré des oscillations.
    Et comme toujours, ce que je fais n’est pas une règle adaptable à tout un chacun. Chacun doit pouvoir être autonome dans sa façon de pratiquer, et de progresser. Il s’agit juste de donner des idées dont on peut faire ce qu’on veut, comme on le sent.
    Mais si l’on va au bout de l’enseignement de Mantak Chia, ce n’est pas d’orgasme sexuel qu’il s’agit, mais de communion avec le cosmos. C’est une autre paire de manches. C’est aussi ce que propose le tantra cachemirien de Daniel Odier (entre autres). Il y aurait, à travers l’extase, le moyen de selon les chapelles :
    Se libérer de l’enveloppe corporelle
    De fusionner le corps avec le cosmos
    d’entrer en relation sexuelle avec le cosmos
    De sentir l’espace traverser son corps,
    Etc…
    Mais tout cela est très difficile à aborder, car cela ne repose sur aucune étude scientifique faisant l’unanimité, et ouvre la porte à toute les interprétations, toutes les manipulations, et tous les abus possibles et imaginables.

    Bon cheminement @adibou

    #34310
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @adibou et bienvenue sur notre forum.
    Je pense aussi qu’à 15 ans vous étiez vraisemblablement trop jeune pour tirer le meilleur parti des enseignements de Mantak Chia. Sauf bien sûr si votre environnement culturel vous avait préparé à comprendre les notions d’énergie vitale portées par ses livres et les techniques qu’il enseigne pour maîtriser ses éjaculations, multiplier le nombre de ses orgasmes et expérimenter des niveaux de jouissance quasiment mystiques.

    J’ai par ailleurs une approche énergétique de l’être humain ayant pratiqué le yoga et pratiquant la méditation.

    Vous avez donc un excellent bagage pour avancer dans les meilleures conditions dans la maîtrise des techniques enseignées par Mantak Chia. Je suis curieux et je me demande ce qui vous a conduit à pratiquer le yoga puis la méditation. Est-ce une conséquence de vos lectures à 15 ans ? Vous semblez avoir bien progressé dans votre pratique de contrôle de votre éjaculation et dans celle de la circulation de l’énergie sexuelle. C’est formidable.

    j’avais un visage de perché 

    C’est la première fois que je lis cette expression. Quel est son sens exact ?

    Vous nous demandez :

    est-ce que l’objectif du multiorgasme est de pouvoir déclencher des contractions involontaires de la prostate sans éjaculation ou de provoquer nous même ses contractions par l’exercice de la poussée et de faire monter les sensations dans le corps.

    J’ai le sentiment que votre question n’est pas posée comme elle le devrait.

    Pour commencer, il me semble que, pour la plupart des lecteurs, qui ne connaissent que l’expérience de l’orgasme avec éjaculation et sa période réfractaire, devenir multi-orgasmique puisse être un objectif en soi. Dans cet état d’esprit déclencher des contractions involontaires de la prostate est une première étape technique qui ouvre la voie à la seconde, l’orgasme sans éjaculation, qui ouvre la voie à l’objectif initial, l’enchaînement des orgasmes.

    La difficulté que doivent affronter les débutants est que par définition on ne déclenche pas des contractions « involontaires », ce qui revient à en faire des contractions volontaires. On crée les conditions de leur apparition. Les pratiquants avancés deviennent capables après un entraînement ciblé et méthodique de se mettre naturellement et très rapidement en état de contractions involontaires. Cette facilité apparente ne doit pas faire oublier la phase d’apprentissage qui l’a précédée.

    Pour les pratiquants qui comme vous sont bien avancés dans la voie de la maîtrise de leur éjaculation, les témoignages accessibles dans les forums sérieux sur ce sujet me semblent montrer que les contractions involontaires peuvent apparaître dans des conditions différentes selon les pratiques adoptées.

    • Dans le cadre du « do nothing » (attitude qui consiste à se détendre autant que possible, à se concentrer totalement sur ses sensations internes, sur sa zone prostatique et anale) elles apparaissent sans aucune action physique spécifique de la part du pratiquant ;
    • Dans le cadre d’une utilisation classique du masseur elles apparaissent quand les contractions volontaires légères font bouger le masseur et stimulent suffisamment la prostate pour déclencher les réflexes qui entretiennent le mouvement sans intervention de la volonté ;
    • Dans le cadre d’une session sans masseur elles apparaissent quand la relaxation est profonde, la concentration est sans faille et les contractions « à vide » suffisamment maîtrisées pour libérer les contractions involontaires.
    • Pour ceux qui bénéficient d’une pratique antérieure de disciplines d’origine orientale elles apparaissent avec l’exécution de certains exercices.

    L’expérience antérieure des pratiquants (relaxation, méditation, yoga… ) peut leur avoir permis de développer des aptitudes particulières qui leur permettent d’accélérer considérablement ces processus.

    Chaque fois qu’un pratiquant sent qu’il ne progresse pas il doit expérimenter les différentes techniques à sa disposition pour trouver celle(s) qui débloquera(ont) son cheminement. Selon ses aptitudes naturelles ou acquises plusieurs techniques sont à sa disposition. C’est à lui de choisir par expérimentation celle qui lui conviendra.

    vouloir que l’ébat sexuel en solo ou a deux soit le plus long possible alors même que cette pratique consiste à savoir y mettre un terme lorsque seul ou à deux l’énergie à complètement circulé dans les corps…

    C’est une très bonne question @adibou. Que cherchons nous dans notre effort de développement de notre aptitude à jouir et à vivre des orgasmes à volonté ?
    • Un équilibre physiologique et mental avec les flux hormonaux spécifiques libérés par chaque orgasme (addiction) ?
    • Un dépassement de notre condition quotidienne, une dissolution de notre être dans le cosmos en accédant à des états de conscience modifiée (religion) ?
    • Un rééquilibrage énergétique pour ceux qui parviennent à sentir l’énergie vitale circuler dans leur être à l’occasion de chaque session (ésotérisme) ?

    Plus concrètement que cherchons nous :
    • Le prolongement de ces moments de grâce ?
    • Leur multiplication ?
    • L’accroissement de l’intensité de chaque expérience ?
    • Le partage de nos émotions ?
    • Le partage de nos énergies ?
    J’attends avec intérêt vos prochains messages. Bon cheminement @adibou.

    #34739
    Epicture
    Participant

    C’est la rentrée !
    Jusqu’à maintenant , je m’étais interdit de mixer les techniques de Mantak Cia, et celles du traité d’aneros, ou le massage pénien, et le massage prostatique. J’ai fini par rompre cette interdiction, et j’ai pu alterner une séance de massage prostatique très satisfaisante, une séance de massage pénien avec aneros, avec orgasmes multiples sans éjaculation, et revenir à une séance de massage prostatique particulièrement intense, sans toutefois pouvoir affirmer avoir vécu ce fameux super O. mais des séances comme celle-ci, même sans super O, j’en veux bien tous les jours. Malgré la fatigue, mon corps en redemandait encore et encore, si bien que tous les jours je risque de finir épuisé. Il faut que mon corps soit en de bonnes dispositions physiques, et la fatigue n’est pas recommandée. Il faut donc trouver un équilibre entre activité diurne, activité nocturne, et sommeil.

    Je précise que pendant les périodes dites de massage prostatique, je ne touche pas à mon pénis, et je suis plutôt dans le do-nothing que dans l’action. Je me concentre sur les sensations de pulsation au niveau du rectum qui irradient dans tout le corps comme une infusion de plaisir qui se diffuse par lentes vagues successives. Pendant les périodes de massages péniens, je masse mon pénis, et mes parties génitales, contracte mon anus et le relâche, ouvre et referme les jambes, comprime et décomprime mes testicules, bref, je suis dans l’action et je vais jusqu’au point de non-retour, et là, j’aspire la sensation que je vais éjaculer avec mes muscles PC, qui se transforme en orgasme non éjaculatoire, et je repars pour un cycle. Quand je suis trop près de l’éjaculation, je laisse retomber l’excitation et repart sur une période de massage prostatique en do-noting, mais avec une excitation décuplée, et une capacité à me relaxer améliorée, ce qui me permet de m’approcher toujours un peu plus prêt du tsunami que je sens sur le point de m’emporter. Je suis de plus en plus poreux au plaisir, la barrière qui m’en sépare s’amenuise jour après jour.

    Bon cheminement à tous !

    #34755
    Andraneros
    Participant

    Superbe message de rentrée @epicture ! C’est un grand bonheur de lire que tu es devenu capable d’enchaîner « une séance de massage prostatique très satisfaisante » avec « une séance de massage pénien avec aneros, avec orgasmes multiples sans éjaculation » pour «  revenir à une séance de massage prostatique particulièrement intense, sans toutefois pouvoir affirmer avoir vécu ce fameux super O ». Tout semble si naturel. Tu ne parles plus de la difficulté à associer relaxation et excitation, tu ne cherches plus les contractions involontaires, tu entames ta session dans la jouissance prostatique, tu la continues avec des orgasmes multiples et tu la termines dans une jouissance prostatique intense. Tes progrès sont magnifiques @epicture.

    Tu es devenu sensible à des stimulations très différentes. Sans en être encore au niveau de sensibilité de @bzo, tu multiplies les stimulations qui débordent largement la seule zone de ton pénis. Si je me réfère à tes messages antérieurs, ta description me fait penser que tu ne pratiques pas ce type de session en présence de ta femme.

    Tu viens de vivre une session marathon. Que dis-je, je devrais plutôt écrire ultra-trail, comme celui qui vient de se dérouler autour du Mont-Blanc. Tu nous écris le déroulement de ta session de telle manière que nous en concluons que ton habileté à jouir est désormais maîtrisée et exécutée aussi naturellement que si c’était quelque chose que tu faisais depuis toujours :

    je suis dans l’action et je vais jusqu’au point de non-retour, et là, j’aspire la sensation que je vais éjaculer avec mes muscles PC, qui se transforme en orgasme non éjaculatoire, et je repars pour un cycle.

    Mais il est possible que l’expression « j’aspire la sensation… qui se transforme en orgasme non éjaculatoire » apporte plus de questions que de réponses aux lecteurs qui n’auront pas pris le soin de relire ce message.

    Tu répondais à @aneveil le 3 juillet :

    comme je pratique en alternance (car je crois qu’elles sont complémentaires) les techniques du traité d’aneros, et celles de Mantak Chia, je dois prendre garde à ne pas tout mélanger. Il y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent. Je pense que l’anus est au massage prostatique, ce que le gland est au massage pénien (qui est aussi une stimulation de la prostate). Chacun de ces deux organes préparent la prostate au décollage. Le mélange des deux, n’est pas encore pour moi au programme, mais il y a là le potentiel d’une danse orgasmique, ce qui est très motivant pour s’appliquer au mieux.

    Après avoir pris soin de développer ta pratique et ta sensibilité séparément pour le massage prostatique et pour le massage pénien, tu es finalement parvenu à faire ce que tu pressentais il y a deux mois sans oser te lancer à ce moment, combiner les stimulations propres à chaque type de massage pour atteindre une intensité de plaisir inégalée. J’ai l’impression que tes progrès en matière de jouissance orgasmique ont été beaucoup plus rapides que ce que tu anticipais.

    J’adore ta conclusion :

    Je suis de plus en plus poreux au plaisir, la barrière qui m’en sépare s’amenuise jour après jour.

    Nous parlons d’une courbe de progression qui paraît être sans fin. Ton cheminement t’a conduit à des années lumière de ton point de départ, bien au delà de ce à quoi tu pouvais penser, sans doute bien au delà de ce à quoi tu rêvais même et ton message nous montre clairement que ce n’est pas fini.

    Bon cheminement @epicture et merci de nous montrer la voie que tu suis.

    #34784
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Andraneros, et merci pour ton message, c’est toujours un plaisir de te lire.

    Si je me réfère à tes messages antérieurs, ta description me fait penser que tu ne pratiques pas ce type de session en présence de ta femme.

    En fait je pratique quand elle dort à mes côté. Nous avons un matelas extraordinaire. Elle a un sommeil de plomb, et je sais exactement quand elle dort profondément et que je ne risque pas de la réveiller, et quand elle est dans une phase plus légère. Je m’adapte à ses cycles de sommeil. De plus elle sait que je pratique, et elle sait que cela peut provoquer des réactions vives de mon corps. A mesure que ma pratique progresse, je la tiens informée de ce qui peut se passer. Donc si elle se réveille, ou si elle est réveillée par mes secousses, ou mes gémissements, cela ne lui pose pas de problème, à condition que je la laisse se rendormir. Parfois, nous en profitons pour faire un calin. Le matin ou le soir, nous avons des moments de grande tendresse, et cela peut me conduire à des orgasmes corporels, avec lesquels elle joue. Nous avons trouvé une sorte d’équilibre dans lequel elle me laisse profiter de mes découvertes, qu’elle active parfois de ses doigts délicats. Elle a parfois tendance à me prendre pour un extra-terrestre, mais finalement cela lui convient assez bien, et à moi aussi.

    Je continue ma pratique de massage pénien d’un côté, et de massage prostatique de l’autre. J’ai engrangé une expérience qui me permet de relire certains passages de la théorie, et de comprendre les témoignages du forum différemment. Je pourrai relire entièrement le forum en ayant le sentiment de ne l’avoir jamais lu. Cela me fait énormément progresser.

    Et comme tu le dis si justement : je suis à des années lumières de ce que j’étais il y 3 ans, mais avec le sentiment de progresser très doucement, mais surement. Les phases de régression, de calme plat dans l’intensité de mon désir et de mon plaisir se font de plus en plus rare et de plus en plus courtes. Je suis connecté à moi-même désormais 24H/24. Mon corps a intégré cette pratique dans son fonctionnement et je me sens moins fatigué qu’avant, malgré des séances parfois marathon.

    Bon cheminement @andraneros

    #34786
    Andraneros
    Participant

    Tu introduisais ce nouveau sujet début juin dernier en écrivant :

    Il ne faut pas voir cela comme une concurrence faite au massage prostatique dans la mesure où il n’est jamais question ici de l’usage d’un masseur prostatique. Non, il s’agit d’une pratique qui peut être complémentaire, et qui peut même, en tous cas pour moi, venir accélérer le mouvement, sur le cheminement du massage prostatique, vers le super O. Je suis en effet très lent, et la découverte de ces techniques m’a beaucoup aidé.

    Ta session de rentrée est une magnifique démonstration de ta démarche et prouve que tu as superbement travaillé pour atteindre un tel niveau de pratique. Je suis heureux de voir à quel point tu maîtrises aujourd’hui la réponse orgasmique de ton corps à des stimulations sensuelles aussi diverses et aussi puissantes.

    Ta réussite confirme bien ce que dit le wiki Aneros en décrivant le masseur prostatique comme une aide à l’apprentissage des techniques qui permettent à l’homme de maîtriser l’art de l’orgasme multiple, au même titre que les techniques enseignées dans le Tantra et le Tao. En t’appuyant initialement sur l’enseignement de Mantak Chia pour la maîtrise de ton énergie sexuelle et en développant ta nouvelle sensibilité avec la pratique de la danse de Shiva-Shakti tu nous montres comment notre pratique nous ouvre la voie d’un développement qui n’a plus rien à voir avec le point de départ de l’orgasme pénien prisonnier de son éjaculation.

    En avril dernier tu ressentais encore :

    un blocage des montées orgasmiques au niveau de la gorge. Et je pense que mes spasmes musculaire sont provoqués par ce blocage.

    Ton expérience me rappelle ce que disait @jieffe en juillet l’année dernière :

    Mes (mon) orgasmes me restent bloqués dans la gorge, et je sens bien qu’il veulent s’exprimer. Ma gorge est prête à exploser tant il tente de forcer le passage.

    La description de ta session de rentrée ne mentionne pas cette forme de blocage. Peut-on en conclure que ta pratique, je devrais dire ton apprentissage raisonné t’a permis d’éliminer ce frein à l’embrasement complet de ton être au moment de tes orgasmes ?

    Ta conclusion :

    Je suis connecté à moi-même désormais 24H/24. Mon corps a intégré cette pratique dans son fonctionnement et je me sens moins fatigué qu’avant, malgré des séances parfois marathon.

    Apporte une réponse à la question que pose @serpenth à la fin de son dernier message. C’est aussi ce que je ressens à ma manière. Mon analyse est que
    • Les muscles qui travaillent pendant nos sessions finissent par se renforcer,
    • Nous vivons notre jouissance de plus en plus naturellement et nous la recevons, nous l’accompagnons avec de moins en moins de résistance, avec de moins en moins d’effort,
    • Sous l’effet de nos expériences orgasmiques je suppose que notre équilibre hormonal se modifie,
    • Si l’on croit certaines découvertes récentes, les états méditatifs dans lesquels nous baignons modifient le fonctionnement de notre système nerveux, modifications éventuellement amplifiées par l’expérience quasi quotidienne d’états orgasmiques,
    • Mois après mois nous ressentons les effets à long terme de cette discipline.

    Bon cheminement @epicture.

    #34809
    Epicture
    Participant


    @andraneros
    ,ton analyse me semble parfaitement exacte

    La description de ta session de rentrée ne mentionne pas cette forme de blocage.

    Non, je n’en parle pas, mais ce blocage, bien que ressenti de manière moins intense, comme si la gorge s’était desserrée quelque peu, reste néanmoins présent. Je fais confiance au temps et à la puissance du plaisir pour continuer son travail de rééquilibrage de mon être, qui conduit à son relâchement général et progressif.

    Je ne suis pas encore parvenu à maitriser pleinement la grande aspiration enseignée par Mantak Chia. Il faut régulièrement faire des allers et retours entre la pratique et la théorie, mais aussi laisser à la pratique le temps de bénéficier de ce que la théorie à fait naître de nouveau dans la pratique. Alors, la relecture des textes est bénéfique. Mais cela prend du temps. Il ne suffit pas de dire : je vais faire la grande aspiration, pour faire effectivement la grande aspiration.

    Quant à la danse de Shiva Shakti, je manque de temps pour la pratiquer sérieusement. Elle est pourtant puissante, car dès que je me met en position, que je commence une ondulation corporelle langoureuse, les sensations s’éveillent… Un peu comme @bzo le signalait dans son fil, Je me dis que je ne suis pas encore suffisamment décentré de la dimension sexuelle du plaisir. La danse de Shiva Shakti à un potentiel qui dépasse la seule dimension sexuelle, et elle doit à ce titre être vécue en tant que telle, du moins c’est ce que je pense, peut-être que je me trompe car je ne suis qu’un ignare en la matière. Je pense que devant la puissance de cette pratique il est préférable de rester humble. La meilleure solution sera un jour peut-être de s’adresser directement à Daniel ODIER.

    Je reviendrais dès que je pourrais mieux parler de ma pratique des techniques enseignées par Mantak Chia.

    Bon cheminement @andraneros

    #34817
    Andraneros
    Participant

    @fidelio nous faisait cette remarque le 21 juin dernier :

    Je ne passe plus que très rarement sur ce forum car il ne contient plus ce qui m’intéresse: des rapports concrets sur vos expériences au sujet de la sexualité (masculine en ce qui me concerne). Je trouve que ce forum a trop lâché ce qui a fait le succès du traité d’Aneros, à savoir un compte-rendu d’expériences corporelles qui mène à un cheminement éventuellement mental.

    Sa remarque est très juste. De nombreux lecteurs sont en quête d’une méthode qui leur permettrait de développer leur sensualité jusqu’au point de vivre des expériences extatiques. Pour cela ils ont besoin de conseils pratiques pour se lancer et de témoignages concrets pour se repérer. Mais ces lecteurs doivent aussi être conscients que chacun est différent et que l’expérience magnifique des uns n’est pas toujours reproductible à un moment donné chez d’autres.

    Pour illustrer ce point, je reviens sur ce que @epicture disait le 5 juillet en nous détaillant les 3 étapes que sa pratique méthodique du « massage pénien » lui avait permis d’identifier. Il nous disait en particulier :

    Je n’utilise pas d’huile comme le préconise Mantak chia. 

    La forme de cet extrait peut instiller un doute chez nos amis qui découvrent cette pratique. En vérifiant dans le texte en français et en anglais, je lis que Mantak Chia écrit dans « L’homme multi-orgasmique » pour l’exercice 5 et l’exercice 6 :

    « Start by lubricating your penis »

    soit dans l’édition française :

    « Commencez en vous lubrifiant le pénis »


    @epicture
    je suis donc tenté de reformuler ainsi ta phrase :

    « Je n’utilise pas d’huile contrairement à ce que préconise Mantak chia. ».

    Ce qui, SI JE NE SUIS PAS DANS L’ERREUR, montre que chacun peut adapter les conseils ou les techniques donnés par un maître ou un pratiquant plus expérimenté et parvenir cependant à une maîtrise de mieux en mieux affirmée de sa pratique.

    Bon cheminement @fidelio, bon cheminement @epicture.

    #35065
    Epicture
    Participant

    @andraneros ta remarque est très juste. Il fallait bien comprendre que je nutilise pas de lubrifiant, contrairement à ce que preconise Mantak Chia.
    N’hésitez pas à me faire preciser si certains de mes ecrits vous paraissent flou.

    Ce matin, je fus aspiré par le désir d’un massage pénien façon Mantak Chia.
    Je parviens désormais à atteindre des sommets de jouissance, qui ne sont pas du tout comparable à ce que l’on ressent au cours d’une éjaculation. Avant, je voyais ma séance comme une chevauchée fantastique à travers des montagnes. Passant à travers les cols et les vallées, mais je ne devais pas m’approcher trop prêt des sommets qui représentaient l’éjaculation. Chaque passage de col était à la fois un bonheur ultime et une menace d’éjaculation. Aujourd’hui, le paysage a changé, et la chevauchée s’est transformé en raid où les sommets de jouissance atteints sont plus haut que les sommets éjaculatoires qui ne sont plus des sommets mais des trous sur les flancs de la montagne qui doivent être évités sous peine de repartir à zéro. Zéro énergie, zéro désir, zéro plaisir.
    Avec l’expérience, je deviens, comme les guides de haute montagne à lire le paysage pour éviter les dangers. Je peux me lâcher dans le massage sans crainte, et me laisser submerger par les déferlantes de plaisir, qui remonte dans le corps, la gorge, les bras, descendent dans les jambes, expirent par ma bouche. C’est vraiment extraordinaire de ressentir une telle sensibilité corporelle.
    Depuis quelque temps, je maitrise de mieux en mieux le contrôle éjaculatoire. Cela me permet de conserver l’énergie sexuelle, de séance en séance. À chaque fois, mon corps est un peu plus sensible. Parfois tout de même, je tombe dans un trou éjaculatoire, mais les techniques d’aspiration de mantak Chia permete de limiter la perte d’énergie sexuelle : je ne repars pas de zéro, mais avec déjà un fond bien actif. Du coup je retrouve assez vite (quelques jours) un haut niveau d’énergie sexuelle (au début, il me fallait 15 jours). De plus les sensations vécues sont telles que l’absence d’éjaculation ne pose plus aucun problème de frustration. A l’issue de ma séance, je baigne dans un état de grande satisfaction, mélangé à un désir ardent. Le désir ardent décuple le plaisir, décuple les sensations. Je baigne dans un désir incandescent, c’est une sensation incroyable. Le désir est là, brulant, et je peux respirer calmement pour me détendre. Le relâchement combiné au désir provoque des minis orgasmes !!! Un flux s’installe, sans rien faire que se détendre, et jouir, sans aucune éjaculation.
    Incroyable séance donc ce matin !

    #35084
    Andraneros
    Participant

    Ton message @epicture m’apporte une grande satisfaction :

    Incroyable séance donc ce matin !

    J’aimerais en lire de nombreux autres comme ça !
    En reprenant l’image que tu nous proposais en novembre l’année dernière, tu nous dis maintenant :

    Je parviens désormais à atteindre des sommets de jouissance, qui ne sont pas du tout comparable à ce que l’on ressent au cours d’une éjaculation. Avant, je voyais ma séance comme une chevauchée fantastique à travers des montagnes. Passant à travers les cols et les vallées, mais je ne devais pas m’approcher trop prêt des sommets qui représentaient l’éjaculation. Chaque passage de col était à la fois un bonheur ultime et une menace d’éjaculation. Aujourd’hui, le paysage a changé, et la chevauchée s’est transformé en raid où les sommets de jouissance atteints sont plus haut que les sommets éjaculatoires qui ne sont plus des sommets mais des trous sur les flancs de la montagne qui doivent être évités sous peine de repartir à zéro.

    Tes « massages péniens » te permettent de vivre à volonté (quand les circonstances te le permettent) des moments pendant lesquels tu ressens un plaisir sexuel dont l’intensité, la profondeur, l’étendue, la durée sont supérieures à ce que tu vivais pendant tes orgasmes éjaculatoires au début de ton cheminement.

    Je peux me lâcher dans le massage sans crainte, et me laisser submerger par les déferlantes de plaisir, qui remonte dans le corps, la gorge, les bras, descendent dans les jambes, expirent par ma bouche. C’est vraiment extraordinaire de ressentir une telle sensibilité corporelle.
    Depuis quelque temps, je maîtrise de mieux en mieux le contrôle éjaculatoire. Cela me permet de conserver l’énergie sexuelle, de séance en séance. À chaque fois, mon corps est un peu plus sensible. 

    Est-ce que nous pouvons comprendre que ta maîtrise de l’éjaculation te permet maintenant de « faire circuler » ton énergie sexuelle comme l’explique Mantak Chia ou que tu vis encore une forme d’explosions orgasmiques répétées qui se répandent sans contrôle dans l’ensemble de ton corps ?

    De plus les sensations vécues sont telles que l’absence d’éjaculation ne pose plus aucun problème de frustration. A l’issue de ma séance, je baigne dans un état de grande satisfaction, mélangé à un désir ardent.

    Tu réponds ainsi à toutes les questions des débutants qui se demandent comment on peut se donner du plaisir sans « se terminer » par une éjaculation « libératrice ». L’éjaculation ne libère en rien ; elle met seulement fin au désir et pire, selon ce que confirme ton expérience, elle épuise nos réserves d’énergie sexuelle ce qui réduit d’autant l’intensité de nos futurs orgasmes.

    Tu nous expliques comment l’intensité de ton plaisir t’apporte tout ce dont tu as besoin, comment ta nouvelle aptitude à renouveler à volonté cette expérience te permet de mettre fin à une session parce que tu sais que tu en feras une autre quand tu le voudras. Tu nous explique que cet état d’esprit te permet de garder ce « désir incandescent » qui « décuple les sensations ». C’est le fruit de ton exploration méthodique, de ton application constante. C’est ainsi que tu as libéré ta sensualité, en apprenant à ne pas mettre fin à ton désir. A méditer par tous les débutants…

    Bon cheminement @epicture.

    #35100
    Epicture
    Participant

    Est-ce que nous pouvons comprendre que ta maîtrise de l’éjaculation te permet maintenant de « faire circuler » ton énergie sexuelle comme l’explique Mantak Chia ou que tu vis encore une forme d’explosions orgasmiques répétées qui se répandent sans contrôle dans l’ensemble de ton corps ?

    Non, je ne maitrise pas la circulation d’énergie dans mon corps. Ce ne sont pas encore des “explosions” orgasmiques, mais plutôt des vagues de plaisirs qui diffusent chaque fois un peu plus loin, un peu plus profond, un peu plus intense. Par contre, ce que je maitrise de plus en plus, c’est une capacité à déguster le plaisir qui m’envahit. Une capacité de ressentir, de vivre ces moments dans l’instant, en pleine conscience. Mais le cheminement des vagues, leur intensité, et la manière dont elles se retirent, je ne cherche pas à le maitriser. Je n’en ai pas besoin, ce qu’elles m’offrent est déjà tellement exceptionnel. Je les observe, pas avec les yeux, ni avec le mental, mais avec le cœur, avec la sensitivité. C’est…. je n’ai pas de mots, tellement c’est beau et bon.

    Bon cheminement @andraneros

    #35162
    Epicture
    Participant

    A mesure que je progresse dans la maitrise du contrôle de l’ejaculation, je peux rester plus longtemps sans ejaculer, tout en continuant à pratiquer. Cette aptitude permet l’accumulation d’énergie sexuelle, mais dont la contre-partie est une augmentation de la tension due au désir qui bouillonne dans mon corps. Mantak Chia alerte les candidats à la pratique, que ce passage peut être delicat. En effet, la tension ne favorise pas le relâchement, la détente, et provoque pour ce qui me concerne des troubles du sommeil, ce qui vient augmenter la tension. Je pourrais faire une seance avec ejaculation ce qui ferait assez facilement baisser la tension, mais je sens que si je veux continuer à progresser, je dois apprendre à maitriser l’énergie sexuelle en la faisant circulerdans mon corps. C’est ce que preconise Mantak Chia, mais personnellement je n’en suis qu’aux balbutiements. A la pratique de ce qu’il appelle le Kung-fu sexuel, il faut ajouter une pratique meditative et respiratoire qui va permettre de restaurer la circulation de l’énergie, le qi (prononcer tchi) autour de l’orbite microcosmique. Tout ceci c’est théorique, et c’est pourquoi le cheminement continue.

    Bon cheminement à tous !!

    #35256
    Adibou
    Participant

    Re à vous,

    Je vois que la discussion a bien progressé depuis mon dernier passage. Je vais répondre aux questions que tu m’avais posés la dernière fois @Andraneros. Concernant mon approche holistique de l’être humain c’est une conséquence des pratiques de ma mère qui est professeure de Yoga et avec laquelle j’ai passé mon enfance et le début de mon adolescence.

    Aujourd’hui dans mon cheminement à deux j’ai la sensation de vivre une sorte de régression et suis demandeur de détails concrets concernant l’approche de ce qu’appelle Mantak Chia le “point de non retour”. Bien que ne ressentant plus de culpabilité à l’idée de me vider, j’ai la sensation de ne plus réussir à comprendre mon corps et j’ai la sensation d’être un adulte avec des réactions d’adolescent. Alors que je prend le temps de sentir mes phases d’excitation, que je met un point d’honneur à garder une respiration séquentielle je me retrouve parfois avec une telle énergie qu’il devient pour moi impossible d’éviter les contractions éjaculatoires. J’ai donc expérimenter différentes choses et celle qui semble à l’heure actuelle donner le plus de résultats c’est de respirer profondément plutôt par la bouche. Autre questionnement en vrac: lors de nos relations à 2 je ressens puissamment la montée orgasmique de ma compagne mais ai besoin de m’arrêter avant de l’amener à une explosion parce que cela conduit aussi à mon propre débordement.

    J’ai bien lu les descriptions que tu fais concernant le mélange de tes pratiques @Epicture et je reste demandeur de plus de détails concrets.

    Ce ne sont pas encore des « explosions » orgasmiques, mais plutôt des vagues de plaisirs qui diffusent chaque fois un peu plus loin, un peu plus profond, un peu plus intense.

    J’ai bien ressenti cela en solo mais j’ai la sensation que les choses se “corsent” à 2. Est ce un trop plein d’énergie, une nécessité de sortir et de prendre un temps plus long pour tenter de faire monter l’énergie ? J’ai réussi par exemple l’autre jour, en appuyant sur le point à mille dollars, à ne pas éjaculer tout en ayant des contractions involontaires et à pouvoir rester dans ma compagne et continuer nos échanges.

    – Qu’as tu experimenté à 2 en appliquant les techniques de Mantak chia ? @Epicture
    – Est ce qu’en passant à des niveaux d’orgasmes énergétiques plus haut tu traverses aussi les contractions involontaires ou c’est justement une sensation de laquelle tu t’approches ?
    – Vis-à-vis de vos expériences quel est le meilleur moyen pour redescendre afin de continuer plus longuement ?

    Désolé si c’est un peu en vrac, je tenterai de structurer un peu plus à l’avenir.

    @Andraneros
    tu peux me tutoyer il n’y pas de problèmes.

    Merci à vous !

    #35270
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @adibou.
    Tu peux constater qu’en 3 mois
    • quand on est discipliné, bien appliqué et méthodique
    • sans pour autant être prisonnier d’un dogme,
    • quand on sait rester à l’écoute de son corps
    • et se laisser porter par les sensations qu’il nous fait découvrir,
    on peut faire un sacré bout de cheminement.

    Mais il faut bien avoir en tête que si certaines périodes permettent ce vivre des progrès spectaculaires, elles sont préparées en amont par d’autres périodes qui offrent moins de récompenses mais sont nécessaires pour acquérir les savoir faire et encore plus les savoir être qui donneront leurs fruits un peu plus tard.
    Tu nous dis :

    Aujourd’hui dans mon cheminement à deux j’ai la sensation de vivre une sorte de régression 

    Il me semble que Mantak Chia dit clairement que maîtriser son éjaculation et encore plus la circulation de son énergie sexuelle en solo est une chose et que faire de même à deux en est une autre. Selon le degré de maîtrise que tu as atteint en solitaire il ne me paraît pas étonnant que le même exercice de contrôle te paraisse plus difficile à deux. Tu dois accepter une nouvelle phase d’apprentissage avec l’aide de ta partenaire. Il ne s’agit en rien d’une régression si je comprends bien ce que j’ai lu.

    Si en solo tu penses avoir atteint un niveau de maîtrise, il est normal que tu repasses par une phase où une aptitude au contrôle remplace la maîtrise. Si tu n’en étais qu’au stade de l’aptitude au contrôle de ton éjaculation, il est normal que tu te retrouves en difficulté et dans l’obligation de recourir aux aides externes comme la compression du point à 1.000 dollars.

    La difficulté de maintenir ta capacité de contrôle lors de tes ébats à 2 est renforcée par la grande sensibilité à la circulation de l’énergie chez ta partenaire dont tu sembles faire preuve.

    Est ce un trop plein d’énergie, une nécessité de sortir et de prendre un temps plus long pour tenter de faire monter l’énergie

    En posant cette question je pense que tu apportes en même temps la réponse. Confiance, patience et application me semblent aussi utiles pour progresser dans la voie de la maîtrise de l’énergie sexuelle qu’elles le sont pour progresser vers le super O’ prostatique.

    Ta partenaire pratique-t-elle comme toi cet apprentissage du contrôle de son énergie sexuelle ? Si c’est le cas elle peut certainement t’aider à ralentir le flux d’énergie.

    Je laisse à @epicture le soin de répondre aux questions que tu lui poses.

    Bon cheminement @adibou. J’espère que nous aurons l’occasion de te lire à nouveau sans être obligés d’attendre le début de l’année prochaine.

    #35288
    Jeff
    Participant

    Bonjour Epicture et Abidou ; la lecture de cette rubrique m’a donné envie de découvrir le livre de M. Chiak, ce que je commence à faire avec beaucoup d’intérêt. Mais la relecture de vos témoignages me conduit à vous demander si, avec le recul, vous recommandez l’électrostimulation, à quel stade, et sous quelle forme. J’ai du mal à faire la part des choses, en ce domaine.
    Merci par avance !
    Jeff

    #35292
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @jeff.
    Je mets en lien le sujet ouvert par @matou8313 fin septembre 2018 « Retour d’expérience en électro-stimulation ». Pour faciliter la compréhension des lecteurs qui ne sont pas aussi assidus que vous je rappelle ci-dessous les messages dans lesquels @epicture parle de son expérience en électrostimulation.
    14/03/18 Début de l’aventure
    14/03/18 Conseils techniques
    15/03/18 Conseils techniques
    16/03/18 Conseils techniques
    22/04/18
    15/05/18 Moyen d’une découverte
    30/08/18 Pour ce qui est des trucs vibrant, ou électro-stimulant, je pense que ce sont des bons appareils de « rewiring », mais à terme ils anesthésient la zone
    11/09/18 Rôle de l’électrostimulation dans la découverte du plaisir anal
    14/09/18 Rôle de l’électrostimulation dans la découverte du plaisir anal
    28/09/18 Détails d’utilisation
    02/11/18
    13/12/18
    21/01/19 les 6 pratiques différentes et complémentaires
    17/05/19 Conseil du Flavio de Mystim
    Cette liste montre clairement, à mon avis, que l’électrostimulation a été au début de son cheminement un moyen d’accélérer sa découverte du plaisir anal et ensuite du plaisir prostatique. Elle montre aussi que plus il a progressé dans son expérience de la jouissance prostatique moins il a ressenti le besoin de l’utiliser. Je pense que c’est encore plus vrai avec les derniers développements de ses aptitudes orgasmiques.

    Bon cheminement @jeff.

    #35302
    Jeff
    Participant

    Merci mille fois, Andraneros, pour votre intervention très précise. Ce que vous relevez, à propos de l’électrostimulation que vous analysez comme surtout intéressante en début de parcours, confirme mon impression. J’ai toujours été très déçu par les masseurs avec piles ou batterie qui ont tendance à anesthésier la zone de la prostate. Mais l’équipement en électrostimulation me parait de plus, pour ce qui le concerne, beaucoup trop lourd à acquérir, mettre en place, utiliser. J’ai l’impression que ce n’est pas mon truc car, en fin de compte, je ne me vois pas l’utiliser.Ce qui m’a donné à réfléchir, en fait, ce sont les “6 pratiques différentes et complémentaires” d’Epicture.
    Je poursuis mon cheminement avec de beaux progrès mais sans encore être parvenu à l’apothéose finale.
    Je parviens plus facilement à me relaxer, à trouver le calme. Mais je traverse parfois des zones de turbulences professionnelles ou familiales assez anxiogènes. Mais c’est la vie et j’ai pris le parti de cheminer avec tout cela.
    Merci à tous ceux qui animent ce site avec bienveillance et disponibilité ; cela nous apporte énormément.
    Jeff

    #35346
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Vous voudrez bien m’excuser, mais actuellement, je suis bien absorbé par ma vie professionnelle. Je traverse depuis le mois d’aout une sérieuse zone de turbulence dont je ne vois pas le bout pour l’instant, et qui accapare mon esprit et mon temps.


    @adibou
    :
    Expérimentation à deux : Nous sommes ma femme et moi dans une phase de profond respect du désir de l’autre. Le mien est de ne pas la forcer, le sien n’est pas actuellement la pénétration. Nous avons surtout des moments de grande tendresse qui sont éloignés des pratiques de Mantak Chia, mais ils peuvent provoquer chez moi, des orgasmes et des vagues de plaisir sans aucune stimulation génitale. Vivre cela avec ma femme me permet de me détendre, car elle m’accompagne dans mes plaisirs et cela facilite les montées de plaisir, mais sans aucune stimulation du pénis, c’est plutôt prostatique comme plaisir, et corporel.

    Les contractions involontaires (autour de la prostate) sont pour moi loin d’être évidentes. Quand elles le sont, c’est que je suis en train d’éjaculer. Je m’en approche au plus près, ce qui permet de ressentir des vagues de plaisir et des orgasmes avec contractions musculaires, mais ça ne se passe pas au niveau de la prostate, plutôt au niveau de l’abdomen, des muscles abdominaux. Parfois, les vagues sont très puissantes tout en n’ayant plus la sensation d’être proche de l’éjaculation. Mon esprit chavire et le plaisir est d’une intensité sans commune mesure avec l’orgasme éjaculatoire. En séance de massage prostatique, je sens parfois des contractions internes, au niveau du rectum, mais qui ne sont pas répétitives, je sens aussi parfois la pulsation sanguine, qui elle est répétitive mais très subtile. Je ‘ai pas d’emballement des contractions avec orgasmes, c’est plutôt de l’ordre d’une succession de vagues qui m’envahissent. Je n’ai pas cette sensation décrite par d’autres d’un corps qui se fait l’amour. Pour moi, c’est plutôt une danse de mon esprit qui déguste avec mon corps qui m’emporte dans ses élans. Dés que j’insère un masseur je suis en contact avec mon corps, et il me parle, me fait vibrer de plaisir, avec des contractions involontaires musculaires disparates et anarchiques, des frisson qui me parcourent le corps. Je profite du don qu’il me fait.

    Le meilleur moyen pour redescendre ? c’est tout le problème. Redescendre d’où ? Du désir permanent, ou du plaisir orgasmique ? Mantak chia propose des techniques que je ne maîtrise pas encore car je ne les pratique pas assez. Quand on est en séance de massage prostatique c’est assez facile : on s’endort, ou on a simplement plus le temps, à moins d’avoir d’autres contraintes de type digestives, mais on n’est pas dans ce jeu qui consiste à flirter avec l’éjaculation. En séance de massage pénien, il y a plusieurs phases. Ce qui permet de passer d’une phase à l’autre, en montant ou en descendant. C’est la vitesse de stimulation, et l’alternance stimulation/arrêt qui le permet. Pour redescendre, il faut stopper toute stimulation. Seul, c’est relativement facile. Mais en situation de pénétration, même s’arrêter peut ne pas être suffisant, il faut donc être d’autant plus vigilant, ce qui peut nuire au laisser aller, au lâcher prise. Bref c’est un véritable challenge. Mantak Chia appelle cela le Kung Fu sexuel. C’est trop bon !! À pratiquer sans modération, seul ou à deux.


    @Jeff
    : @andraneros à parfaitement résumé mon expérience en matière d’électro-stimulation. J’ajouterai simplement un regret : celui de n’avoir pas pu utiliser un appareil spécialement dédié à l’électro-stimulation sexuelle. Coût élevé, peu de discrétion en famille, ont eu raison de ma motivation, mais pour ceux que ça intéresse, je pense que c’est un formidable “réveilleur” de prostate et autres zones nerveuses, mais en séance, l’appareil que j’utilisais finissait par anesthésier la zone stimulée. @matou813 est un très bon conseiller.
    Ton dernier post montre que, à mon avis, tu es dans la meilleure disposition d’esprit pour continuer à progresser.


    @andraneros
    : comme toujours, tu as parfaitement cerné mon cheminement. Je suis en train de préparer une réponse à ton dernier post sur “mon bonhomme de chemin”

    Bon cheminement à vous tous

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