La cravache … objet portant tant de connotations BDSM, objet de plaisir, de désir et de douleur. La cravache est un icône de la sexualité, comment s’intègre-t-elle dans une sexualité coquine (puisque je ne suis pas SM) ? Est-ce que cela fait mal ? Beaucoup de questions pour lesquelles je n’avais aucune réponse avant ce soir !
Fantasme de soumission, la cravache est un objet puissant
Rendez vous pris, je passe chez Dèmonia pour choisir les nouveaux jouets qui peuplerons les tests de mes nuits. Je passe devant le rayon cravaches et je me dis que cela fait longtemps que je suis attiré par un tel objet. J’aime la domination-soumission soft, est-ce qu’un cravache est compatible avec ce coté relativement soft ?
Allez, c’est parti ! Je choisis une belle cravache, celle qui me fait envie, de 66 cm de long, avec deux embouts en métal et une extrémité en cuir. Wow quelle est belle, je pourrais l’exposer au dessus du lit. Quel objet de fantasme …
J’arrive à la maison, je déballe l’engin et le montre fièrement à ma compagne qui commence à faire la moue … Ok, je devine rapidement que le coté cravache n’est pas son truc. Hihi, on ne sais jamais tant que l’on a pas testé 😉
La cravache que j’ai pris, le modèle Event Bat, est très bien fini. Comme je le disais, il dispose de deux embouts en métal, et est tressée sur toute la longueur. La cravache se termine sur une pièce de cuir de 7 cm de long pour 3 à 4 cm de large. Bref, la qualité est là, c’est très classe.
L’extrémité en cuir de la cravache
Test de la cravache Event Bat
Introduire une cravache dans les jeux amoureux est un jeux risqué, car cela donne l’opportunité à la compagne ou compagnon de révéler des comportements enfouis au plus profond du subconscient. La puissance de l’objet n’est pas à négliger.
Les 66 cm de la cravache Event Bat
J’aime la cravache, j’aime qu’elle me caresse. J’aime ce sentiment d’être à la merci de ma compagne, d’être sous sa coupe. Qu’elle décide de me caresser avec, ou de claquer sur une partie de mon corps. Je trouve cela d’une puissance incroyable. Inversement, avoir cette puissance dans la main, pouvoir caresser ou châtier est un sentiment puissant !
Le TCHAC résonne, surprend mais ne fait pas mal si l’on sais s’y prendre (il faut quand même faire quelques tests au début sur sois pour bien doser la force) et bien évidemment si l’on ne frappe pas trop fort. Il est vraiment possible de faire très très mal mais aussi de caresser avec délicatesse. Tout est donc dans l’abandon à l’autre, dans la confiance absolue que l’on doit mettre dans sa personne. Le plaisir vient en partie de cela.
Cravache et fantasme sont liés de manière puissante
L’expérience est donc enivrante, ébouriffante, dérangeante mais délicieusement décadente. Je la conseille à tout ceux et celles qui osent aller plus loin. Qui osent se mettre en danger d’addiction à l’adrénaline procuré par un tel jouet.
Conclusion
J’adore ce sentiment de décadence quand on a un tel objet dans les mains. Il porte tellement de fantasmes, que ce soit madame ou monsieur qui l’utilise, on peu juste caresser avec le bout pour pimenter la relation, ou claquer plus fort.
Bien évidemment, il est possible de frapper très fort et de faire extrêmement mal (je n’aime pas cela moi, honnêtement, cela me fait perdre tout mes effets, je laisse cela aux pratiquants expérimentés de SM) mais un coup sec sur une partie charnue comme les fesses ou les cuisses fait résonner un beau TCHAC dans la pièce sans faire mal. Quel beau bruit …
Si l’expérience vous tente, alors allez y, n’hésitez pas, la cravache Event Bat est très sympa et rajoute beaucoup de piment à une soirée chaude. Bref, je mettrais volontiers un 5 / 5, vu le prix (environ 30 €), il n’y a pas de quoi se priver!
Joli article NPLX. Nous en avons une et pourtant elle reste dans la boite à jouets sans en sortir. Utilisée une fois sur monsieur, j’ai trouvé cela assez amusant et très érotique, et une fois sur moi, mais je n’ai pas trop aimé, ou, je n’étais pas dans le jeu à ce moment. Mais ce n’est pas mon objet de convoitise premier.
Sachant que dans un premier temps, elle ne servirait pas à amener la douleur qui peut engendrer du plaisir (la frontière est parfois infime), c’est là que tout bascule.
Elle est tentante la cravache mais pas pour le moment. Elle va encore rester au chaud quelques temps pour que je réussisse à me l’approprier dans ma petite tête de femme et ensuite physiquement 😉
Mon homme est aussi assez attiré par cette fameuse cravache et ressent fortement cette ambivalence tant pour s’en servir que pour que je m’en serve. Nous n’avons pas acheté parce qu’il m’attend.
J’ai beaucoup de mal avec la violence physique, mais je me dis qu’une fois en main, on doit avoir envie de commander l’autre et elle doit nous révéler nos petits secrets.Mais depuis quelques temps, il m’a montré quelques photos que je trouve effectivement très érotiques (sauf que les femmes l’utilisant ont des tenues très “dominatrices” que je ne me vois pas du tout porter). En tout cas, lui serait prêt à en recevoir sur les fesses si ça devait me motiver…
nplx, ce serait intéressant d’avoir la vision de mme
Mme ne communique pas sur le blog pour ses propres raisons, mais je suis sûr qu’une lectrice avisée pourra donner son retour d’expérience. Je passe le mot dans mon réseau.
Par rapport à votre réponse, je n’associe pas cravache et violence physique, car c’est, à la limite, un objet de mise en condition, une espèce de catalyseur de transformation de la relation, pour le dominé et la soumise (ou inversement).
Cher NXPL,
Je ne puis rester insensible face à cet article. La cravache. Rien que le mot fait monter en moi nombre de fantasmes exquis. Je n’aime pas non plus la douleur excessive, je n’aime pas l’idée de se faire du mal, bien que la sexualité SM m’attire fortement sans aucun doute. Ce que j’aime dans la cravache, c’est que tout d’abord, l’objet a une beauté perverse. En soi, la cravache n’est pas plus belle qu’un autre objet, mais on la trouve belle du fait des fantasmes qu’elle véhicule en nous. Elle est ambivalente : douce et violente à la fois. Elle est à la fois l’image de la soumission et de la domination. Elle invite autant à la caresse qu’à la claque. La cravache est sexy et sans genre. Effectivement, en fonction de la manière dont on la manie, elle peut être cinglante ou juste tendrement provocatrice. Cela dépend de ce qu’on veut. En tant que femme, j’aime l’idée qu’on me dise de la prendre entre les dents, d’en lécher le bout avant qu’elle ne vienne claquer doucement mes fesses, ou mes seins… ou même pourquoi pas mon entrejambe. Avec douceur et en même temps une certaine fermeté. En main, je pense que c’est très tentant pour toute femme (même sans se l’avouer) de prendre le dessus sur monsieur. Sans entrer forcément dans un rapport SM. Juste pouvoir lui administrer une petite (ou grosse) claque sur le cul et voir qu’il aime ça, et entendre ce SHLAK résonner… un sentiment de puissance grisant.
Et dans un rapport SM, n’en parlons pas, c’est je pense un objet indispensable à avoir à disposition.
En tout cas, merci pour cet article intéressant ! 😉
J’ ai une cravache comme celle-ci depuis de nombreuses années et c’ est ma préférée ! ! ! D’ autres ” jouets ” de cette catégorie ont pour principal intérêt les fantasmes qu’ ils suscitent : ils provoquent une crainte excitante, mais leur utilisation déçoit souvent !
Il n’ y a pas que la cravache longue qui soit agréable à utiliser ! ( A recevoir ! )
Il y a des amateurs de BDSM qui ont tellement soif de coups de fouet qu’ à la longue ils se régalent de coups très appuyés et qui au bout d’ un moment, en redemandent de manière incroyable !…En se servant de cette fameuse alchimie qui transforme progressivement la douleur en plaisitr !
J’ ai vécu cela quelques rares fois , étant jeune !.
Vive le plaisir !
Francis