Bien connu pour ses masseurs prostatiques, la marque Nexus se jete dans la compétition de l’innovation autours des masseurs prostatiques vibrant avec le Revo contre le leader Aneros et quelques autres marques moins spécialisées. En effet, pour le plus grand plaisir des hommes, on voit apparaitre depuis quelques temps de nouveaux masseurs vibrants ou de formes différentes. On pourra citer en exemple Aneros avec le Vice (dont le test est ici) et Fun Factory avec le Duke (dont le test est ici).
Ce test, attendu par mes lecteurs, va faire donc le point sur ce nouveau jouet pour homme qui est le premier à intégrer, outre les vibrations, des mouvements circulaires de sa tête pour stimuler plus fortement la prostate.
Présentation du Nexus Revo
Le Nexus Revo est livré dans une boite en carton dur qui s’ouvre en trois parties, c’est une présentation assez classe et pratique, le Revo étant mis en valeur par l’ouverture originale de la boite. La boite contient, comme d’habitude, une notice d’explication, le Revo et un petit sac en satin pour glisser le Revo dedans afin qu’il ne prenne pas la poussière.
Premières impressions, le Revo est assez imposant. Son corps est d’un diamètre important, plutôt long pour un masseur prostatique et la base, elle aussi, est d’une taille qui ne passe pas inaperçue. Dire que cet engin est censé s’insérer dans mon doux popotin, il va falloir y aller gentillement. Mais fait, quand on regarde les dimensions en détail, il se trouve dans les dimensions des masseurs avancés mais ne les dépasse pas. Il fait 14,5 cm de long (dont 10 cm insérable), et au maximum 3,2 cm de diamètre (globalement les mêmes dimensions que l’Aneros Vice).
Le Nexus Revo dans ma main, le diamètre de la tête est quand même impressionnant !
Le silicone semble de bonne qualité, il me semble un peu moins soyeux que certaines productions comme Lelo ou Fun Factory mais le constructeur garantie une qualité de type médicale. Sa base fait environ 12 cm de long, et est munie de picots afin de stimuler le périnée (on peut voir les picots à droite sur la photo précédente). Vu la forme, il va falloir expérimenter car cela ne me semble pas très efficace comme cela à première vue.
Première déception, ce sextoys fonctionne avec des piles (2 piles AA pour 4 heures de plaisir d’après Nexus). Franchement, quel constructeur utilise encore des piles sur des sextoys haut de gamme comme est censé être ce Nexus Revo (120 € quand même) ? D’autant plus que ce compartiment est relativement difficile à ouvrir, il faut presser à deux endroits pour faire jouer le plastique et ensuite réussir à l’ouvrir. C’est pas très pratique quand on voit ce que font d’autres fabriquants avec des sextoys à batterie 100% étanches. Dommage…
Test du Nexus Revo
Le Revo permet de choisir différents modes de fonctionnement, on peux avoir le mode “rotation de la tête seulement”, puis “rotation de la tête et vibrations continues”, “rotation et vibrations qui augmentent” et bien évidemment “OFF”. Dans la main, la rotation de la tête fait son effet, et l’intérêt du jouet saute alors aux yeux. Pourrait-on avoir un jouet qui masse la prostate comme le ferait une partenaire expérimentée ?
En ce qui concerne la lubrification, on doit uniquement utiliser du lubrifiant à base d’eau (car un lubrifiant à base de silicone l’abimerait irrémédiablement). Je conseille une lubrification abondante vu la taille de l’objet. L’insertion se fait correctement à la condition d’avoir un peu l’habitude, ce n’est clairement pas un jouet pour les débutants. La tête est la partie la plus difficile à introduite, et il faut vraiment être détendu pour pouvoir le faire sans avoir mal, le reste n’est qu’une formalité une fois la tête introduite.
Une fois inséré, le Nexus Revo n’est pas désagréable et après un petit moment de détente, allongé sur le lit, il me démange de démarrer la session. Premier appui sur le bouton de contrôle et la tête commence à tourner délicatement dans mon for intérieur. L’impression est surprenante mais bonne. Toute les 2 secondes environ, la tête fait un tour et vient stimuler ma prostate. La stimulation est bonne voire importante et le plaisir commence à arriver.
Le second appui sur le bouton de contrôle a été plus difficile, le Revo étant alors recouvert de lubrifiant, ce n’est pas très pratique. Mais bon on y arrive quand même. Les vibrations se mettent alors en fonctionnement en plus de la tête qui continue son travail de massage. Là encore, il est nécessaire de bien se relaxer et de se laisser submerger par les sensations qui arrivent par vagues (lisez le Traité d’Aneros, la technique reste la même à quelques détails près à cause des vibrations). L’orgasme prostatique arrive (encore faut-il avoir un peu d’expérience pour le déclencher avec le Revo) et est assez bon mais pas du niveau d’un Aneros Vice.
Le contrôle du Revo par les sphincters est assez difficile à faire mais, franchement, non nécessaire. C’est l’avantage d’utiliser un masseur vibrant, cela permet de ne pas faire l’effort de muscler cette partie du corps et de la maitriser (bien que je pense que ce soit un travail absolument indispensable pour avoir de bonnes sensations et atteindre l’orgasme de la prostate, ne prenez pas cette remarque comme une excuse pour ne pas réaliser ce travail). Il est donc que peu nécessaire de travailler avec ses muscles pour le positionner correctement, il reste à sa place et fonctionne tel quel.
La partie qui s’occupe du massage périnéen (la base), ne procure par contre que très peu de sensations. J’ai surtout utilisé le Revo allongé sur le dos ou en chien de fusil car il est assez inconfortable en position assise (en tout cas pour moi). Dans cette position, la partie de massage périnéenne stimule beaucoup plus mais le Revo est alors trop profondément inséré pour moi et devient inconfortable.
Le bruit est non négligeable, on dirait un peu le bruit d’un Rabbit haut de gamme (c’est à dire assez bruyant!). Il y a clairement bien pire, mais aussi beaucoup plus discret. Bref, ne l’utilisez pas avec un colocataire se trouvant dans la pièce à coté sous peine de devoir répondre à des questions amusantes.
De gauche à droite, le Fun Factory Duke, le Nexus Revo, l’Aneros Progasm, l’Aneros Helix
Le nettoyage n’est vraiment pas pratique du fait que le Nexus Revo utilise des piles et que ce compartiment n’est pas étanche. On ne peut pas le passer sous l’eau chaude et il faut donc bien faire attention (surtout que les masseurs prostatiques, comme tout jouet anal, nécessitent un nettoyage vraiment complet après chaque utilisation pour ne pas avoir de problème de germes). Le nettoyage de la section périnéene à picots est un véritable enfer pour la nettoyer correctement sans le passer entièrement sous l’eau. Bref, messieurs ou mesdames de Nexus, pensez vite à une version 2 totalement étanche.
Conclusion
Masseur prostatique destiné aux personnes ayant déjà une expérience sérieuse du massage prostatique de par son diamètre, le Nexus Revo n’est finalement pas si efficace que ce que je pensais. Si l’action du mouvement rotatif de sa tête engendre de douces sensations de massage de la prostate, ces sensations sont finalement bien moins efficaces qu’un masseur prostatique non vibrant bien utilisé, ou qu’un Aneros Vice pour le comparer à un jouet équivalent. De même, la partie périnéenne peine à stimuler correctement dans la durée.
Je pense que Nexus tiens là un bon concept qui nécessite quelques raffinements pour être vraiment convainquant, un Revo étanche, à batterie, avec des programmes de vibrations plus intéressants serait à coup sûr beaucoup plus attractif et efficace. Je mettrais donc un 2 / 5 sur ce masseur dont le prix est assez élevé (120 €) en attendant la version 2 qui est déjà annoncé pour la fin d’année 2012. En attendant, il n’y a pas photo pour moi, si vous désirez un masseur prostatique vibrant, achetez un Aneros Vice.
J’en attendais également beaucoup vu la bête mais bon le résultat s’avère un peu décevant d’après ton test…
Hum, soit j’achète de nouveau un aneros (un eupho) ou je (ra)chète un hélix mais version Syn… Je verrais dans quelques mois.
Merci pour ce test!
L’Aneros Eupho est vraiment sympa mais il est vraiment différent, c’est un Aneros d’expérience car il est fin et très mobile, il faut donc particulièrement bien connaître son corps et manipuler ses muscles pour l’utiliser correctement, ensuite c’est du pur bonheur mais c’est plus subtile qu’avec les autres.
Je vais tester l’Helix Syn à la rentrée, d’après les tests que j’ai lu sur le forum officiel il a l’air très bien, mais je me méfie des autres tests, je préfère le faire moi même.
Ok, merci encore!
Bon j’attendrai ton test… Sinon c’est vrai que l’Eupho est très fin… Pour ma part les muscles ça va mais dans les sensations internes j’ai un peu de mal souvent à me situer donc je sais pas si ce modèle risque de me convenir…
j ai acheté le revo 2. .. étant fan de ces sextoys prostatiques de luxe je le trouve qd meme très sympa et différent des autres avec sa tête tournante très puissante. il arrive à la cheville d un pulsateur stronic zwei d un duke ou d un vice et ce dernier en ai un très bon complément .. malgres tt on n arrive pas aux sensations folles et orgasmes tantriques ultimes d un hélix bien maîtrisé j utilise le revo pour du “prostate milking” miamm
il y a qd même un défaut. la partie insérable mesure 10 cm. !!! c est trop!! mon anatomie aurais préféré retrouver la tête tournante dans les 6-7 cm
je l ai donc customisé avec l ajout de 2 anneaux en silicone à sa base.. plus de sensations pr moi ! svp pour le revo 3. messieurs les designers réduisez la taille de votre joujou!!
Oui je suis d’accord, pour moi le Revo est trop gros, trop long. Typiquement, il est fait par des gens du marketing qui souhaitent positionner un sextoys sur le domaine du massage prostatique sans forcement le design qui va bien (je ne dis pas que c’est simple). Un helix tout simple (peut-on dire tout simple pour un toys si extraordinaire ?) est vraiment plus efficace.