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bzo, le il y a 2 jours et 4 heures.
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- 26 février 2021 à 17 h 41 min #40300
bzo
Participantle plaisir en mode yin semble très vite, comme s’auto-alimenter,
juste en se sentant commencer à être ivre, on s’enivre de plus en plus,
il n’y a plus qu’à se laisser s’enfoncer dans la ouate,
une partie de soi-même, comme de plus en plus, entre les mains d’une autre,
ainsi, le carrousel enchaîne ses tours de manège joyeux dans la chair26 février 2021 à 19 h 47 min #40301bzo
Participantj’alimente le mode yin en ondes prostatiques, ondes génitales et ondes anales,
comme on alimente un feu avec du bois,
je sens constamment en moi le détournement de leur usage par défautj’ai appris avec mon corps à parler une langue étrangère,
une langue ancienne, oubliée, au fond de moi,
elle me fait penser quelque part à de l’italien ou du brésilien,
tellement elle est chantante, ronde, sensuelle,
les mots, les phrases, semblent danser,
quel délice de chaque instant, de la sentir résonner en moi27 février 2021 à 1 h 09 min #40303bzo
Participantah notre capacité à vivre une sexualité hors normes, est vraiment sans limites,
tout seul, dans mon coin, sans aucun accessoire,
vous n’imaginez pas les états dans lesquels je suis capable de me mettre,
là par exemple, je sors du lit (pour un instant), j’ai jouis sans discontinuer pendant plus d’une heure,
c’était mémorable, volcanique, torrentiel, ma chair en tremble encoreet j’en veux encore, j’en redemande, vais y retourner bientôt,
la nuit est jeune, la nuit est mûre, la nuit m’appartient,
volupté, ma reine, installes-toi sur ton trône, contemples ton royaume,
tu y règnes sans partage, ton fidèle sujet qui te vénère, se prosterne devant toi27 février 2021 à 2 h 49 min #40304bzo
Participantet voilà je viens juste de la terminer cette séance,
elle aura été extra longue, avec quelques petites interruptions,
comme pour écrire mon précèdent texte
mais en tout, elle aura bien duré trois heures et demie,
en partie dans le lit, en partie contre la table, les fesses plus ou moins dessussans les mains entièrement, du début jusqu’à la fin,
c’est un équilibre vraiment très intéressant entre les ondes ainsi,
pas non plus été derrière, donc juste des ondes génitales et prostatiquesje crois bien que je n’ai jamais eu jusqu’ici une séance
où la tension sexuelle sera montée si progressivement, un lent et interminable décollage,
j’aime vraiment cela, j’ai vraiment aimé cela,
un volume général de l’excitation qui s’accroissait comme cela tellement graduellement,
il y a eu un moment où j’ai commencé à jouir sans discontinuité,
deux très longues périodes où tout mon corps s’est emballé, en roue libre,
où je n’avais plus aucun contrôle27 février 2021 à 10 h 40 min #40305bzo
Participantje vais résolument faire pencher la balance du côté des ondes prostatiques désormais,
je sens que mon corps veut cela, je sens que c’est un message qu’il m’envoie de mettre cela bien au pointles contacts avec mes génitaux ne seront plus que légers,
effleurements, pressions variées mais jamais massives, franches, prolongées,
les plus appuyées sont perçues pour l’instant comme interruptives du flot,
un soudain changement de balance vers des ondes génitales semblent comme provoquer une baisse de l’altitude de vol,
une perte de la qualité de la tension sexuelleen d’autres mots, une fois que le flux d’ondes prostatiques est bien établi,
il ne faut plus trop le bouleverser,
constamment le décorer avec des ondes génitales qui apportent toutes sortes de nuances et de coloris changeant,
oui
mais plus soudainement faire à nouveau pencher la balance massivement du côté des ondes génitales,
c’est contreproductif pour l’élan général et la qualité des ébatsune tension sexuelle puissante, sur base d’un flux constant d’ondes prostatiques
s’accroit très progressivement comme dans la séance mémorable de hier soir,
sensation sublime d’un décollage régulier, prise d’altitude très constant, irrésistible élévation,
plus de volètement anarchique, on monte, on descend, on part en girouette, en zigzag,
un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
disparaître dans les nuages27 février 2021 à 11 h 11 min #40306bzo
Participantcette constatation et cette évolution dans une direction, ont pu se faire
parce que cela fait maintenant plusieurs jours, que je n’utilise plus du tout les mains,
mes bras restent ballants quand je pratique debout ou assis
et juste au repos à côté de moi ou étendus derrière ma tête quand je suis au litles bras et les mains ne sont pas totalement inactifs, il faut ajouter cette nuance tout de même,
disons qu’ils n’ont plus l’initiative des caresses, qu’ils ne bougent plus
mais sinon ils contribuent à l’ensemble, plus fort en fait ainsicette notion d’ensemble est tellement importante, le corps est un ensemble , un réseau où tout est uni,
une pratique commence sérieusement à s’installer dans un stade avancé
quand notre être commence à réagir comme un ensemble, que tout le réseau est sollicité, parcouru de plus en plusles bras en s’immobilisant, s’intègrent au réseau, fondent en lui,
donnant la possibilité aux ondes générées dans le bassin, de les parcourir aussi,
renforçant la sensation d’ensemble, d’unicitésans doute plus tard, je développerais une pratique parallèle où les bras se remettront en mouvement,
où les mains caresseront, la peau s’enflammera, où tout le corps générera aussi des ondes
et où sans doute les génitales seront plus privilégiées,
pour l’instant, je n’explore pas du tout cette option, cette façon de faire,
chaque chose en son tempsla manière que j’explore pour l’instant, avec le corps plus réceptacle d’ondes que générateur lui-même,
avec la prostate comme principal moteur,
je la sens bien, elle me va totalement pour l’instant,
elle est fixée sur l’objectif de monter le plus haut possible,
pas de vivre constamment dans une tempête de volupté27 février 2021 à 11 h 33 min #40307bzo
Participantun show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
disparaître dans les nuagescette comparaison que j’ai faite plus haut, est tellement juste,
quand la balance est nettement du côté des ondes génitales,
c’est comme un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude, dans ma chair,
il monte, il descend, fait des zigzags, des loopings, des culbutes, en l’airmais si je privilégie les ondes prostatiques systématiquement,
c’est comme un puissant avion de ligne qui monte progressivement, lentement, irrésistiblement,
jusqu’à disparaitre dans les nuages et naviguer en très haute altitude,
comme beaucoup plus près du soleil28 février 2021 à 11 h 36 min #40308bzo
Participantil y a une façon d’être dans l’instant avec son corps
où tout n’est plus que rythme et vibrationson laisse le rythme s’emparer de notre chair
et cela devient comme une berceuse secrète éveillant des vibrations sur son passageon offre au rythme un terrain fertile, prêt pour la moisson,
il le féconde et fait pousser instantanément les vibrationsl’instant parfait, l’instant chant polyphonique
28 février 2021 à 11 h 51 min #40309bzo
Participantmon corps m’offre cette illusion
que dans l’instant, dans l’action, ma volonté de vibrer, toute seule,
suffit pour transformer la boue de n’importe quel geste, de n’importe quelle posture,
en l’or des vibrations28 février 2021 à 12 h 06 min #40310bzo
Participantsi vous vous mettez à vous poser des questions sur un geste, une action,
si vous devez la faire ou pas, si elle est bonne ou pas,
alors arrêter-la tout de suite, effacer-la de votre répertoiresortez-la par la grande porte
et ne l’accueillez à nouveau que quand elle revient par la fenêtre
sans que vous vous soyez posé la moindre question à son sujet28 février 2021 à 12 h 50 min #40312bzo
Participantbien sûr, pas de problème, cependant je m’en vais là dans quelques minutes et ne reviendrais que ce soir
28 février 2021 à 19 h 08 min #40329bzo
Participantdans l’autre fil
2 mars 2021 à 21 h 32 min #40403bzo
Participant@andraneros, tu as oublié d’en déplacer un, de message, vers l’autre fil
2 mars 2021 à 23 h 01 min #40406Andraneros
ModérateurMerci @bzo. C’est corrigé.
Bonne nuit !2 mars 2021 à 23 h 33 min #40409bzo
Participantbonne nuit à toi aussi @andraneros
2 mars 2021 à 23 h 34 min #40410bzo
Participantle désir fait de moi sa chose,
sa chose transie de plaisir, sa chose transie d’amour,
sa chose vibrante, frémissante, secouée de soubresautssa chose aimante, sa chose aimée, sa chose aimantée,
sa chose tout en effusions, sa chose tout en communion,
sa chose en rut, sa chose en chaleur,
sa chose vingt mille lieues sous les mers, sa chose perdue dans les étoiles3 mars 2021 à 2 h 44 min #40411bzo
Participantnotre identité sexuelle est une entrave à la libération totale du désir
parvenir à s’en débarrasser, ponctuellement, de plus en plus, durant la séance,
c’est goûter à un spectre de plus en plus riche, de plus en plus complet, de sensationsparadoxalement, enfin du moins en apparence, on se sent de mieux en mieux en tant qu’homme,
plus équilibré, plus posé, plus calme, plus confiant, en un mot, plus épanoui,
elle est pas mal, tout compte fait, cette virilité,
elle forme comme un terreau riche pour déployer ponctuellement tout ce que l’on a au fond de soi,
pour goûter à ses racines dans les profondeurs, pour connaitre d’extraordinaires verdoiements,
on se sent bien avec cette virilité de plus en plus accueillante, ouverte, souple dans ses principes,
qui cache bien son jeuce sexe capable de durcir, d’aboyer tellement fort, de jouer très sérieusement au petit soldat,
peut aussi aider à faire chanter le corps de mille autres manières3 mars 2021 à 9 h 36 min #40412bzo
Participantréveil sous les draps,
je ne suis pas encore sûr de mon nom, dans quelle année on est, ni même sur quelle continent je suis
mais mon corps s’est souvenu déjà pour moi
de faire remonter lentement, voluptueusement, ma main le long de la hanche
tandis que que tout mon corps s’étire lascivement
et que pour faire bonne mesure, une contraction se forme entre mes fesses, remonte en moiah oui, je me souviens, je suis ce gars
en qui un camion déverse son plein chargement de miel chaud, doux, frémissant, soyeux,
je suis ce gars qui a fait pousser lentement au fil des années
une baguette magique et un chapeau de prestidigitateur, en sa chair
qui à présent, sont là à sa disposition, à pleine puissance, quand il veut, comme il veutle tout n’aura duré qu’une quinzaine de secondes
mais chacune est passée avec une telle intensité délicieuse en moi,
continuons, continuons encore un peu, c’est mercredi, j’ai congé, comme presque tous les mercredis,
je laisse glisser deux, trois doigts sur ma peau, vers le bas,
juste les bouts touchent, ils dessinent des figures au hasard comme un patineur sur la glace,
ma peau au passage apprécie,
je suis sur le côté, comme je me sens de plus en plus liane lascive,
comme j’ai envie de bouger, de danser, tout mon corps,
de sentir toute cette viande chaude, frémissante, s’enflammer de plus en plusma main arrive en bas, trouve la petite crevasse derrière,
c’est humide, c’et chaud, cela glisse divinement, là-dedans,
avec la crème que je me suis mis avant de m’endormir, comme tous les soirs,
c’est juste à point, superbe consistance, je laisse un doigt plonger dedans comme dans du beurre, jusqu’à la garde,
comme tout frémit sur son passage, mes entrailles fondent déjà, mon cerveau fond déjà aussimes cuisses se remettent à danser un tango lascif avec mon sexe, mes couilles,
comme tout cela forme un paquet chaud, soyeux, vibrant,
oh, j’ai envie de hurler, de gémir, sous les draps,
gentil petit volcan en moi, crache, crache, crache, crache pour moi,
envoie la purée, ne te retiens pas, que tout ne soit plus que lave ineffable en moij’ai tout mon temps, la première chose inscrite à mon calendrier, je viens de me souvenir,
c’est un rendez-vous à 14h chez le dentiste, on a toute la matinée pour s’envoyer en l’air,
ah non, j’ai faim et puis j’ai la tête aussi empli de mots, ils ont pris forme en moi en quelques minutes,
il faut que je me lève, que j’aille les taper sinon je vais tout oublier,
des phrases toutes chaudes, sorties du four, dégoulinantes de sexe,
comme c’est délicieux, dans ma tête, tous ces mots imbibés de stupre, de lascivité,
allons se lever, débarrassons-nous-en avec le clavier et l’écran
et puis passons à autre chose, je vois qu’il y a du soleil dehors,
j’irais me promener dans la forêt après le dentistequel délicieuse façon de se réveiller, de recommencer à vivre,
mon corps chéri, comme je t’adore3 mars 2021 à 9 h 46 min #40413bzo
Participanttoujours ce bug d’affichage qui ne montre pas le dernier message mais une page vide 1
3 mars 2021 à 9 h 46 min #40414bzo
Participanttoujours ce bug d’affichage qui ne montre pas le dernier message mais une page vide 2
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