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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 1,406)
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  • #40300
    bzo
    Participant

    le plaisir en mode yin semble très vite, comme s’auto-alimenter,
    juste en se sentant commencer à être ivre, on s’enivre de plus en plus, 
    il n’y a plus qu’à se laisser s’enfoncer dans la ouate,
    une partie de soi-même, comme de plus en plus, entre les mains d’une autre,
    ainsi, le carrousel enchaîne ses tours de manège joyeux dans la chair

    #40301
    bzo
    Participant

    j’alimente le mode yin en ondes prostatiques, ondes génitales et ondes anales,
    comme on alimente un feu avec du bois,
    je sens constamment en moi le détournement de leur usage par défaut

    j’ai appris avec mon corps à parler une langue étrangère,
    une langue ancienne, oubliée, au fond de moi,
    elle me fait penser quelque part à de l’italien ou du brésilien,
    tellement elle est chantante, ronde, sensuelle,
    les mots, les phrases, semblent danser,
    quel délice de chaque instant, de la sentir résonner en moi

    #40303
    bzo
    Participant

    ah notre capacité à vivre une sexualité hors normes, est vraiment sans limites,
    tout seul, dans mon coin, sans aucun accessoire,
    vous n’imaginez pas les états dans lesquels je suis capable de me mettre,
    là par exemple, je sors du lit (pour un instant), j’ai jouis sans discontinuer pendant plus d’une heure,
    c’était mémorable, volcanique, torrentiel, ma chair en tremble encore

    et j’en veux encore, j’en redemande, vais y retourner bientôt,
    la nuit est jeune, la nuit est mûre, la nuit m’appartient,
    volupté, ma reine, installes-toi sur ton trône, contemples ton royaume,
    tu y règnes sans partage, ton fidèle sujet qui te vénère, se prosterne devant toi

    #40304
    bzo
    Participant

    et voilà je viens juste de la terminer cette séance,
    elle aura été extra longue, avec quelques petites interruptions,
    comme pour écrire mon précèdent texte
    mais en tout, elle aura bien duré trois heures et demie,
    en partie dans le lit, en partie contre la table, les fesses plus ou moins dessus

    sans les mains entièrement, du début jusqu’à la fin,
    c’est un équilibre vraiment très intéressant entre les ondes ainsi,
    pas non plus été derrière, donc juste des ondes génitales et prostatiques

    je crois bien que je n’ai jamais eu jusqu’ici une séance
    où la tension sexuelle sera montée si progressivement, un lent et interminable décollage,
    j’aime vraiment cela, j’ai vraiment aimé cela,
    un volume général de l’excitation qui s’accroissait comme cela tellement graduellement,
    il y a eu un moment où j’ai commencé à jouir sans discontinuité,
    deux très longues périodes où tout mon corps s’est emballé, en roue libre,
    où je n’avais plus aucun contrôle

    #40305
    bzo
    Participant

    je vais résolument faire pencher la balance du côté des ondes prostatiques désormais,
    je sens que mon corps veut cela, je sens que c’est un message qu’il m’envoie de mettre cela bien au point

    les contacts avec mes génitaux ne seront plus que légers,
    effleurements, pressions variées mais jamais massives, franches, prolongées,
    les plus appuyées sont perçues pour l’instant comme interruptives du flot,
    un soudain changement de balance vers des ondes génitales semblent comme provoquer une baisse de l’altitude de vol,
    une perte de la qualité de la tension sexuelle

    en d’autres mots, une fois que le flux d’ondes prostatiques est bien établi,
    il ne faut plus trop le bouleverser,
    constamment le décorer avec des ondes génitales qui apportent toutes sortes de nuances et de coloris changeant,
    oui
    mais plus soudainement faire à nouveau pencher la balance massivement du côté des ondes génitales,
    c’est contreproductif pour l’élan général et la qualité des ébats

    une tension sexuelle puissante, sur base d’un flux constant d’ondes prostatiques
    s’accroit très progressivement comme dans la séance mémorable de hier soir,
    sensation sublime d’un décollage régulier, prise d’altitude très constant, irrésistible élévation,
    plus de volètement anarchique, on monte, on descend, on part en girouette, en zigzag,
    un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
    mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
    disparaître dans les nuages

    #40306
    bzo
    Participant

    cette constatation et cette évolution dans une direction, ont pu se faire
    parce que cela fait maintenant plusieurs jours, que je n’utilise plus du tout les mains,
    mes bras restent ballants quand je pratique debout ou assis
    et juste au repos à côté de moi ou étendus derrière ma tête quand je suis au lit

    les bras et les mains ne sont pas totalement inactifs, il faut ajouter cette nuance tout de même,
    disons qu’ils n’ont plus l’initiative des caresses, qu’ils ne bougent plus
    mais sinon ils contribuent à l’ensemble, plus fort en fait ainsi

    cette notion d’ensemble est tellement importante, le corps est un ensemble , un réseau où tout est uni,
    une pratique commence sérieusement à s’installer dans un stade avancé
    quand notre être commence à réagir comme un ensemble, que tout le réseau est sollicité, parcouru de plus en plus

    les bras en s’immobilisant, s’intègrent au réseau, fondent en lui,
    donnant la possibilité aux ondes générées dans le bassin, de les parcourir aussi,
    renforçant la sensation d’ensemble, d’unicité

    sans doute plus tard, je développerais une pratique parallèle où les bras se remettront en mouvement,
    où les mains caresseront, la peau s’enflammera, où tout le corps générera aussi des ondes
    et où sans doute les génitales seront plus privilégiées,
    pour l’instant, je n’explore pas du tout cette option, cette façon de faire,
    chaque chose en son temps

    la manière que j’explore pour l’instant, avec le corps plus réceptacle d’ondes que générateur lui-même,
    avec la prostate comme principal moteur,
    je la sens bien, elle me va totalement pour l’instant,
    elle est fixée sur l’objectif de monter le plus haut possible,
    pas de vivre constamment dans une tempête de volupté

    #40307
    bzo
    Participant

    un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
    mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
    disparaître dans les nuages

    cette comparaison que j’ai faite plus haut, est tellement juste,
    quand la balance est nettement du côté des ondes génitales,
    c’est comme un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude, dans ma chair,
    il monte, il descend, fait des zigzags, des loopings, des culbutes, en l’air

    mais si je privilégie les ondes prostatiques systématiquement,
    c’est comme un puissant avion de ligne qui monte progressivement, lentement, irrésistiblement,
    jusqu’à disparaitre dans les nuages et naviguer en très haute altitude,
    comme beaucoup plus près du soleil

    #40308
    bzo
    Participant

    il y a une façon d’être dans l’instant avec son corps
    où tout n’est plus que rythme et vibrations

    on laisse le rythme s’emparer de notre chair
    et cela devient comme une berceuse secrète éveillant des vibrations sur son passage

    on offre au rythme un terrain fertile, prêt pour la moisson,
    il le féconde et fait pousser instantanément les vibrations

    l’instant parfait, l’instant chant polyphonique

    #40309
    bzo
    Participant

    mon corps m’offre cette illusion
    que dans l’instant, dans l’action, ma volonté de vibrer, toute seule,
    suffit pour transformer la boue de n’importe quel geste, de n’importe quelle posture,
    en l’or des vibrations

    #40310
    bzo
    Participant

    si vous vous mettez à vous poser des questions sur un geste, une action,
    si vous devez la faire ou pas, si elle est bonne ou pas,
    alors arrêter-la tout de suite, effacer-la de votre répertoire

    sortez-la par la grande porte
    et ne l’accueillez à nouveau que quand elle revient par la fenêtre
    sans que vous vous soyez posé la moindre question à son sujet

    #40312
    bzo
    Participant

    bien sûr, pas de problème, cependant je m’en vais là dans quelques minutes et ne reviendrais que ce soir

    #40329
    bzo
    Participant

    dans l’autre fil

    #40403
    bzo
    Participant

    @andraneros, tu as oublié d’en déplacer un, de message, vers l’autre fil

    #40406
    Andraneros
    Modérateur

    Merci @bzo. C’est corrigé.
    Bonne nuit !

    #40409
    bzo
    Participant

    bonne nuit à toi aussi @andraneros

    #40410
    bzo
    Participant

    le désir fait de moi sa chose,
    sa chose transie de plaisir, sa chose transie d’amour,
    sa chose vibrante, frémissante, secouée de soubresauts

    sa chose aimante, sa chose aimée, sa chose aimantée,
    sa chose tout en effusions, sa chose tout en communion,
    sa chose en rut, sa chose en chaleur,
    sa chose vingt mille lieues sous les mers, sa chose perdue dans les étoiles

    #40411
    bzo
    Participant

    notre identité sexuelle est une entrave à la libération totale du désir

    parvenir à s’en débarrasser, ponctuellement, de plus en plus, durant la séance,
    c’est goûter à un spectre de plus en plus riche, de plus en plus complet, de sensations

    paradoxalement, enfin du moins en apparence, on se sent de mieux en mieux en tant qu’homme,
    plus équilibré, plus posé, plus calme, plus confiant, en un mot, plus épanoui,
    elle est pas mal, tout compte fait, cette virilité,
    elle forme comme un terreau riche pour déployer ponctuellement tout ce que l’on a au fond de soi,
    pour goûter à ses racines dans les profondeurs, pour connaitre d’extraordinaires verdoiements,
    on se sent bien avec cette virilité de plus en plus accueillante, ouverte, souple dans ses principes,
    qui cache bien son jeu

    ce sexe capable de durcir, d’aboyer tellement fort, de jouer très sérieusement au petit soldat,
    peut aussi aider à faire chanter le corps de mille autres manières

    #40412
    bzo
    Participant

    réveil sous les draps,
    je ne suis pas encore sûr de mon nom, dans quelle année on est, ni même sur quelle continent je suis
    mais mon corps s’est souvenu déjà pour moi
    de faire remonter lentement, voluptueusement, ma main le long de la hanche
    tandis que que tout mon corps s’étire lascivement
    et que pour faire bonne mesure, une contraction se forme entre mes fesses, remonte en moi

    ah oui, je me souviens, je suis ce gars
    en qui un camion déverse son plein chargement de miel chaud, doux, frémissant, soyeux,
    je suis ce gars qui a fait pousser lentement au fil des années
    une baguette magique et un chapeau de prestidigitateur, en sa chair
    qui à présent, sont là à sa disposition, à pleine puissance, quand il veut, comme il veut

    le tout n’aura duré qu’une quinzaine de secondes
    mais chacune est passée avec une telle intensité délicieuse en moi,
    continuons, continuons encore un peu, c’est mercredi, j’ai congé, comme presque tous les mercredis,
    je laisse glisser deux, trois doigts sur ma peau, vers le bas,
    juste les bouts touchent, ils dessinent des figures au hasard comme un patineur sur la glace,
    ma peau au passage apprécie,
    je suis sur le côté, comme je me sens de plus en plus liane lascive,
    comme j’ai envie de bouger, de danser, tout mon corps,
    de sentir toute cette viande chaude, frémissante, s’enflammer de plus en plus

    ma main arrive en bas, trouve la petite crevasse derrière,
    c’est humide, c’et chaud, cela glisse divinement, là-dedans,
    avec la crème que je me suis mis avant de m’endormir, comme tous les soirs,
    c’est juste à point, superbe consistance, je laisse un doigt plonger dedans comme dans du beurre, jusqu’à la garde,
    comme tout frémit sur son passage, mes entrailles fondent déjà, mon cerveau fond déjà aussi

    mes cuisses se remettent à danser un tango lascif avec mon sexe, mes couilles,
    comme tout cela forme un paquet chaud, soyeux, vibrant,
    oh, j’ai envie de hurler, de gémir, sous les draps,
    gentil petit volcan en moi, crache, crache, crache, crache pour moi,
    envoie la purée, ne te retiens pas, que tout ne soit plus que lave ineffable en moi

    j’ai tout mon temps, la première chose inscrite à mon calendrier, je viens de me souvenir,
    c’est un rendez-vous à 14h chez le dentiste, on a toute la matinée pour s’envoyer en l’air,
    ah non, j’ai faim et puis j’ai la tête aussi empli de mots, ils ont pris forme en moi en quelques minutes,
    il faut que je me lève, que j’aille les taper sinon je vais tout oublier,
    des phrases toutes chaudes, sorties du four, dégoulinantes de sexe,
    comme c’est délicieux, dans ma tête, tous ces mots imbibés de stupre, de lascivité,
    allons se lever, débarrassons-nous-en avec le clavier et l’écran
    et puis passons à autre chose, je vois qu’il y a du soleil dehors,
    j’irais me promener dans la forêt après le dentiste

    quel délicieuse façon de se réveiller, de recommencer à vivre,
    mon corps chéri, comme je t’adore

    #40413
    bzo
    Participant

    toujours ce bug d’affichage qui ne montre pas le dernier message mais une page vide 1

    #40414
    bzo
    Participant

    toujours ce bug d’affichage qui ne montre pas le dernier message mais une page vide 2

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