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    Articles
  • #49435
    bzo
    Participant

    hé hé mes amis  (la poussière, le vent et le temps qui passe)

    hier soir ou plutôt, hier dans la nuit,

    ca a été mémorable,

    j’ai déterré mon masseur

    et j’ai pris mon pied monstrueusement,

    comme les deux textes précédant celui-ci, le décrivent en détails

     

    j’en ai des frissons, rien que d’y penser,

    suis assez occupé aujourd’hui en journée

    mais dès que je reviendrais,

    je me beurre l’anus et le masseur

    et hop et hop et hop,

    en avant, avanti, pour les ondes prostatiques

     

    je ne peux m’empêcher de délirer , de m’enthousiasmer,

    j’en ai rêvé de ce moment

    où les deux types de pratique, prostatique et en mode yin,

    cohabiteront en moi,

    que les deux seront à ma disposition, à volonté

     

    voilà, c’est là, c’est à moi,

    mon cul en est tout émoustillé rien que d’y penser,

    cela me démange au fond de l’anus,

    il y a un masseur fantôme pour l’instant

    qui va et qui vient

     

    j’ai l’impression de sentir encore celui de hier,

    ma fée Carabosse en silicone noir

    qui récure diaboliquement mon petit canal comme aucun autre,

    la sorcière adorée (allusion télévisuelle aux plus vieux d’entre vous) bien lubrifiée

    qui m’emporte sur son balai magique,

    faisant miroiter de mille feux ma prostate

    comme une de ces boules à facettes qu’il y a dans les boîtes de nuit

    tandis que ma chair danse follement tout autour

    #49447
    augnat
    Participant

    Une question, comme ça : pourquoi vouloir à tout prix utiliser un masseur pour la stimulation prostatique ? Tu te sens obligé de cloisonner les pratiques yin et prostatique, ou c’est autre chose ?

    #49448
    bzo
    Participant

    salut

    d’abord, je n’ai pas cherché absolument à utiliser un masseur prostatique,
    c’est tout le contraire,
    après des années de pratique du massage prostatique avec masseur,
    très prolifiques et très réussies,
    je suis passé à l’aneroless

    et pendant des années je ne m’en suis plus jamais servi
    et je le regrette bien de ne pas avoir gardé les deux,
    car je n’obtiens pas du tout le même type de résultat,
    avec ou sans
    j’ai pu le constater sans ambiguïté , ces derniers jours

    le fait est qu’aneroless,
    mon massage prostatique ne m’a jamais vraiment permis
    d’atteindre les mêmes hauteurs qu’avec un masseur,
    je me dois, pour être totalement honnête, de l’avouer

    la raison n’est pas du tout,
    un manque de qualité, de richesse, inhérent à la pratique aneroless
    par rapport à celle avec masseur,
    non, définitivement non,
    c’est tout le contraire,
    la pratique aneroless est plus riche, plus variée
    et offre bien plus de liberté

    mais c’est plus que probablement lié
    à ma pratique en mode yin qui est aussi aneroless
    et qui finalement, laisse que peu de place, voire pas du tout
    pour une autre pratique aneroless à côté d’elle

    il m’est beaucoup trop mais alors beaucoup trop facile
    de basculer en mode yin instantanément
    quand je suis en mode prostatique, sans masseur entre les jambes,
    c’est juste trop irrésisitible de le faire, au bout d’un certain temps,
    tellement le plaisir y est plus simple, plus naturel, sans effort,
    ressenti dans tout le corps, variant sans cesse, etc, etc

    je mélange des moments 100% prostatiques dans la pratique en mode yin,
    ils sont tout à fait délicieux , riches et puissants
    mais ce n’est pas du massage prostatique

    la définition du massage prostatique,
    pour moi, est, on ne peut plus simple,
    c’est du massage ou du chipotage comme vous voulez,
    quand vous voulez, tout seul ou avec qui vous voulez
    qui conduit à des orgasmes prostatiques.
    Point.

    En faisant le poirier sur une main et écoutant du Bach
    ou en vous grattant les aisselles avec une petite cuillère
    si cela fonctionne chez vous,
    et que vous obtenez des orgasmes prostatiques ainsi,
    alors c’est du massage prostatique

    non, le fait d’utiliser un masseur,
    justement compartimente plus efficacement,
    me permet, pour l’instant, de garder chaque type de pratique, dans son pré,
    et me permet, ainsi, d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique
    qui conduit aux résultats escomptés

    pour plusieurs raisons, cela fonctionne, en tout cas, pour l’instant,
    d’abord avec un masseur planté dans le cul,
    les mouvements sont plus limités, je bouge nettement moins,
    or le mode yin, c’est le mouvement,
    le bassin danse, les hanches ondulent,
    le corps se meut, se meut

    il y a nettement moins de liberté, à tous les points de vue
    dans une pratique avec masseur,
    or mon mode yin, s’accommode mal d’une quelconque restriction, au stade où j’en suis
    les contractions, sont comme une danse des muscles du périné,
    sont comme des ailes d’oiseau qui battent librement,
    mais avec le masseur,
    c’est plutot être comme avec des chaînes aux pieds, de ce point de vue,
    les mouvements sont plus limités, on ne doit pas trop bouger
    sinon le masseur devient inactif, perd de son efficacité

    les contractions avec masseur,
    sont beaucoup moins riches, moins libres, moins variés, aussi,
    cependant cette relative pauvreté de la pratique avec masseur par rapport à l’aneroless,
    est compensée en grande partie par une surpuissance obtenue grâce à l’objet physique, masseur,
    une fois qu’on sait bien le manipuler

    surpuissance qui utilisée à bon escient,
    délivre une qualité de plaisir totalement différente,
    matérialisée par de nombreux types d’orgasmes

    ces limitations et la répétition, jour après jour,
    sont les raisons même
    pour lesquelles j’ai abandonné, il y a quelques années le masseur complètement,
    j’en avais fait le tour,
    j’avais obtenu des super O qui duraient plusieurs minutes,
    des séances où j’enchaînais des dizaines et des dizaines d’orgasmes à la queue leu leu,
    vécu aussi des orgasmes de style “mer calme”
    durant certaines, j’ai même eu de splendides hallucinations
    qui ont été des moments vraiment très très spéciaux

    quand pendant un temps indéterminé,
    on devient de tout son être, une aile d’oiseau en mouvement,
    qu’on sent partout en soi, dans chacune de ses cellules,
    cet effort formidablement synchronisé et gigantesque pour battre l’air
    ou que j’entrevois en moi, un long pont suspendu qui se perd la lumière,
    ce sont des choses qu’on n’oublie pas,
    qui restent imprégnées en soi, pour toujours
    et que je veux absolument revivre

    mais comme je l’ai écrit, il y a pas longtemps,
    il n’y a aucun plaisir, aussi intense qu’il soit,
    dont on ne peut se lasser
    si on ne progresse plus,
    je voulais vivre autre chose, j’avais besoin d’autre chose,
    j’avais besoin de changer d’aire de plaisir

    là, en alternant les deux types de pratique
    qui sont splendidement complémentaires, je le répète
    car ce qui est moins présent dans l’une,
    sont les atouts principaux de l’autre
    et vice et versa

    avec l’une,
    j’ai l’infinie variété, l’infini carrousel, des nuances d’une volupté
    comme un nectar ineffable dans la chair ,
    une sensation de jouissance en continu, en fait,
    j’ai aussi cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
    sensation d’un épanouissement superbe, à chaque instant

    avec l’autre j’ai la puissance pure, violente, sans restriction,
    de la prostate titillée par un masseur
    j’ai les orgasmes divers et variés que cela peut provoquer,
    j’ai les détraquements totaux du corps pendant de longues minutes
    qui peuvent me catapulter dans des zones de moi-même totalement inconnues et mystérieuses,
    avec des résultats parfois carrément mystiques

    et puis je compte aussi développer dès que je suis à la retraite,
    encore une pratique anale,
    rien qu’avec les doigts ou avec des joujou, je verrai

    #49450
    bzo
    Participant

    au fond, le mode yin, le plaisir au féminin,

    c’est apprendre à aimer son corps

     

    quand celui-ci sent cela,

    il réagit

    et comme il réagit,

    vous n’imaginez même pas

     

    je veux dire,

    vraiment aimer son corps,

    pas juste comme cela, une notion abstraite,

    l’aimer dans sa tête,

    se dire comme je t’aime, comme je t’aime ,

    mon corps chéri

     

    non, l’aimer dans l’instant,

    l’aimer concrètement , avec ses mains

    avec toute sa fougue, toute son ardeur, toute sa délicatesse,

    tout son raffinement,  toute sa sauvagerie,

    se donner entièrement, être entièrement, dans chaque caresse

     

    l’aimer avec ses gestes, l’aimer avec ses mouvements,

    effectuer ceux-ci comme si on voulait le caresser à chaque instant, avec,

    l’aimer avec ses contractions,

    effectuer chacune de celles-ci,

    comme si on voulait aussi le caresser de l’intérieur avec

     

    aimer son corps,

    avec toutes nos actions,

    une façon de se pencher sur son corps

    comme si c’était le corps de notre amante ou de notre amant

    ou les deux

    à qui on voudrait procurer le plus de plaisir possible

     

    #49453
    bzo
    Participant

    j’ai dix doigts

    mais quand ils courent sur ma peau,

    j’ai parfois l’impression qu’ils sont cent,

    les chenapans

     

    mon bassin me veut du bien

    mais il faut que je le laisse faire, totalement,

    il me susurre

     

    expertise de mes cuisses ,

    transformer mon sexe et mes couilles,

    en un torrent de soie,

    à coups de frottements, d’effleurements,

    de pressions plus ou moins légères

    #49454
    bzo
    Participant

    j’évoque le sujet, une ou deux fois par an,

    à quel point le plaisir yeux fermés,

    est différent de celui, yeux ouverts

     

    quand on se laisse aller à garder longuement les paupières closes,

    j’enfonce là une porte ouverte,

    on vit les sensations dans l’intimité feutrée,

    d’un corps à corps, d’un tête à tête, avec sa chair,

    d’un corps à tête, disons,

    une effusion, derrière des volets fermés

     

    alors qu’en se forçant à garder les yeux ouverts, ben,

    c’est comme si l’intérieure sortait, peu à peu,

    que l’extérieur se joignait à lui,

    l’air semble acquérir une puissance, les objets aussi

    qui viennent se joindre aux ébats, d’une certaine manière

     

    il y a juste plus de relief, dans la moindre sensation,

    un épanouissement plus grand vécu à chaque instant

     

    le fait, aussi, de voir son corps empli de désir,

    tellement capiteux,

    de voir ses mains sur la peau, s’y déplacer,

    sentir celle-ci réagir sous les doigts,

    de voir ses hanches danser tellement langoureusement

     

    voir sa queue bouger,

    sous l’effet des pressions, des frottements des cuisses,

    cela c’est très bizarre

    car j’ai l’impression, à chaque fois,

    d’un corps étranger qui a atterrit là dans mon giron,

    un objet distilleur d’ondes qui me semble totalement externe,

    un oiseau bizarre qui s’est posé là, qui se laisse faire,

    qui déverse des tonnes de vibrations délicieuses aux alentours

     

    et puis mes gestes, mes mouvements,

    les voir se dérouler de façon, si langoureuse, si capiteuse,

    si naturellement,

    le mouvement semble une caresse de la peau jusque dans les profondeurs,

    la chair est échauffé de l’intérieur, à chaque geste,

    la soie se réveille partout,

    une mer de douceur voluptueuse se met à danser

    dans tout mon être

     

    #49455
    bzo
    Participant

    cette nuit, la séance au lit, 100% prostatique,

    a, à la fois, très bien et très mal tourné,

    enfin j’ai cru dans un premier temps,

    elle a, juste, très bien tourné, en fait

     

    je décrivais plus haut,

    à quel point j’étais content d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique

    et que j’y parvenais en établissant une sorte de barrière, de séparation

    entre le mode yin qui est aneroless et hors du lit

    et puis le massage prostatique avec masseur

    que je pratique à l’horizontale, sur le matelas

     

    l’utilisation d’un engin en silicone  et tout ce que cela sous-entend,

    une pratique uniquement au lit, donc,

    tout un petit rituel pour se préparer avant,

    tout un autre, après, pour nettoyer l’engin,

    la moindre mobilité durant l’action ,

    la différence très nette entre le type des sensations

    m’a aidé à garder séparés les deux mondes, quelques jours

     

    eh bien , c’est fini,

    le mode yin a gagné, a envahi le lit aussi

    et ma pratique avec masseur

     

    avant-hier, en parvenant à me lâcher complètement

    durant une séance au lit en prostatique avec masseur,

    je me suis rendu compte que j’avais basculé en mode yin

    sans même m’en rendre compte

     

    au lieu des contractions aneroless habituelles

    pour recréer en moi la sensation de pénétration,

    les va et vient, la sensation de se faire l’amour,

    le masseur prenait tout cela en charge,

    réveillant en moi, ainsi,  aussi, complètement le féminin

     

    mais ce n’est pas grave, ce n’est pas un problème,

    en fin de compte, je me suis rendu compte

    car l’important ,  c’est que les sensations soient totalement différentes,

    cela reste, ainsi, comme deux pratiques complètement différentes, complémentaires,

    même s’il y a des similitudes certaines et des points communs

     

    il semble qu’en solitaire, le mode yin est ma voie exclusive,

    qu’elle trouve le moyen de s’exprimer, de m’envahir,

    de quelque manière que je m’y essaie,

    le lâcher prise XXL, la voie royale d’accès total à mes énergies

    qu’elle me propose,

    sont trop fortes et s’imposent à moi après quelques jours

    quoique je tente

     

    cependant, encore une fois, je me suis rendu compte

    que ce n’est pas un problème, finalement,

    tellement c’est une autre facette, un autre versant du mode yin

    qui s’offre à moi, ainsi, au lit

     

    je qualifie cela de mode yin car je sens

    que je bascule au-delà des frontières de mon genre

    et que je prends mon plaisir au féminin

     

    mais je pourrais tout aussi bien qualifier cela

    de variante du plaisir prostatique

    puisque seule ma prostate est sollicitée dans le bassin

    et que les sensations sont constamment orgasmiques,

    splendidement orgasmiques

    et me conduisent aussi aux superbes explosions des orgasmes

     

    ce qu’il n’y a jamais en mode yin aneroless

    où c’est plutôt le royaume de la volupté,

    d’un carrousel de sensations sans cesse changeantes

    et d’une espèce de sensation de jouissance dans tout le corps

    mais sans explosions orgasmiques

    quand l’intensité de la volupté augmente au-delà d’un certain stade

     

    #49466
    bzo
    Participant

    on se contente parfois de si peu,

    assis, je couve entre les cuisses, mes génitaux,

    mine de rien, cela me fait une chaleur toute capiteuse,

    partout, dans le bassin

     

    comme c’est soyeux, comme c’est doux,

    à la moindre occasion, dans mes diverses activités, à la maison, anodines,

    à la cuisine, dans la pièce de séjour, dans la salle de bain, aux toilettes,

    je profite du moindre instant pour m’adonner à cette légère et innocente activité

     

    je joue aussi sur ma position dans l’espace,

    cambre les reins, contracte les fesses,

    imprime une légère houle, un instant, à mes hanches

     

    ça n’a l’air de pas grand chose

    mais tout cela combiné,

    cela m’installe directement une volupté,

    tellement délicieuse, partout

     

    juste, quelques gestes, quelques mouvements,

    comme je me sens résonner du nectar des ondes,

    pas besoin de plus, ces derniers jours,

    quelques notes légères,

    improvisées sur mon instrument de musique,

    en toute liberté,

    en toute complicité avec mon corps

     

    #49472
    bzo
    Participant

    ce qui est mystérieux, assez miraculeux, même, osons le mot,

    dans ma pratique en mode yin,

    c’est que le corps semble réagir,

    comme un tout, comm un ensemble,

    à la moindre sollicitation

     

    je me caresse à un endroit

    et c’est un peu comme si je m’étais caressé un peu partout,

    tellement la sensation semble venir de tous les côtés

     

    pour reprendre une analogie que j’ai déjà employée par le passé,

    c’est un peu comme si en mode yin,

    tout mon être réagissait comme la surface d’un plan d’eau,

    je lance un caillou quelque part dedans

    et des ondes concentriques immédiatement se forment,

    s’éloignent du point de chute

    pour aller dans toutes les directions

     

    j’en lance un deuxième,

    en me caressant une fesse, par exemple

    et en même temps un troisième, en me frottant les tétons

    et des cercles concentriques d’ondes s’en vont des deux points de contact,

    envahissent toute la surface, se croisent, se décroisent,

    unissent en certains endroits leurs vagues,

    en d’autres, les font se ruer les unes contre les autres

     

    et si dans la foulée,

    je contracte un peu les muscles du périnée,

    cela fait comme un autre caillou, bien gros celui-là (puissance de la prostate)

    qui entre en contact avec la surface

     

    une fois bien en action,

    c’est un fil continu de cailloux qui atterrissent, qui plongent dans les eaux,

    parfois, trois, quatre, cinq , six, en même temps,

    parfois qu’un seul,

    parfois des toutes minuscules, parfois des énormes,

    parfois qui s’enchaînent à un rythme soutenu, à toute vitesse,

    parfois plus lentement, plus sporadiquement

     

    la combinaison de tous ces jets,

    arrivant avec plus ou moins de force de lancée, de poids initial,

    selon un certain angle,  quasi à la verticale

    ou au contraire, plus ou moins en rase motte de la surface,

    fait que rapidement,

    tout le plan d’eau, on pourrait dire, qu’est mon être en mode yin,

    n’est plus qu’une danse d’ondes  exubérantes,

    une grande salle de bal avec des milliers de danseurs qui papillonnent

    #49484
    bzo
    Participant

    j’arrive à des orgasmes d’une puissance et d’une singularité splendides, ce soir,

    en combinant , en libérant, toute la puissance de la prostate

    et en même temps des génitaux,

    en un flux qui me traverse irrésistiblement

     

    j’ai l’impression d’être dans la bouche d’un canon,

    la poudre prend feu graduellement tout autour de moi,

    moi, le boulet , je deviens tout léger

    et je me sens de plus en plus expulsé,

    prendre de la vitesse,

    me libérer des lois de la pesanteur

     

    me voilà en l’air,

    tournoyant de plus en plus sur moi-même,

    filant à toute vitesse,

    la griserie aveugle mon cerveau,

    fait s’évanouir mon corps,

    je ne suis plus que jouissance s’autosuffisant à elle-même,

    la lumière, seule, existe encore autour de moi,

    elle m’enveloppe, elle me caresse, elle me soutient

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