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20 sujets de 1,401 à 1,420 (sur un total de 1,447)
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    Articles
  • #49146
    bzo
    Participant

    quelques corrections, encore

     

    la finesse, la précision, la douceur soyeuse,

    la longueur, l’étalement,  l’élasticité,

    de chaque vague, en mode yin,

    évolue, progresse, jour après jour,

    se bonifie comme un vieux vin

    émergeant de mes caves

     

    ma chair est comme un terrain de jeu,

    il y a quelque chose de tellement libérateur,

    de tellement épanouissant,

    de tellement ressourçant, de tellement ineffable,

    quand elles roulent dans ma chair,

    un monde de nectar, s’abbat sur moi,

    l’instant devient le duvet frissonnant d’un oiseau

     

    du sens semble, aussi, être là, quelque part,

    du sens d’être ici,

    du sens d’être ici, dans un corps et un esprit,

    ne plus être qu’un réceptacle pour une fête voluptueuse,

    s’unir de tout son être,

    semble de plus en plus, comme un moment de grand sens,

    enveloppé dans une ivresse qui inonde les cellules

     

    le monde vert, le monde brun, le monde bleu,

    de la terre,

    semble constamment vibrer,

    constamment baigner dans une sorte de liesse silencieuse

    mais qu’on ne percevrait que de loin, de très loin,

    une grande fête, une toute grande fête,

    semble se passer par là, en face de nous,

    si cruellement proche

     

    quelque chose en nous, est pourtant capable d’accéder,

    se mettre au niveau, se synchroniser avec la terre,

    vivre au rythme des battements silencieux de son noyau,

    l’animal et l’ange, sont en nous,

    association possible

     

    le plus humble objet dans le paysage,

    le silence comme un sirop,

    nous engloutissant encore et encore,

    l’éponge sans fond, filtrage du torrent,

    consommation à la lumière, de poussières d’or

    #49147
    bzo
    Participant

    mes cuisses connaissent mes couilles, ma bite, par coeur,

    elles se collent les unes contre les autres,

    pour un oui, pour un non,

    comme des danseurs de tango qui se mettent à bouger,

    ne formant plus qu’un, sous leur ballet chorégraphié par le désir,

    quel festival d’effleurements, de pressions, de frottements, de toutes sortes

     

    délicieuse moiteur d’en bas,

    poils se collant les uns aux autres, en nombre,

    se décollant,

    peau contre peau,

    douceur de la soie chaude, frottée,

    douceur des rayons de la volupté dardant dans la chair,

    douceur des génitaux, massés, triturés, roulés

    qui semblent maintenant comme une petite pile atomique,

    émettant des flots de nectar soyeux,

    vers mes entrailles, ma poitrine

     

    mon cul, ô mon très cher cul,

    comme tu louvoies langoureusement,

    la sensation de pénétration te donne des ailes,

    mes fesses se tendent, se détendent,

    ma fente s’élargit, se rétrécit,

    je me cabre, je me cambre, je me penche, je me redresse,

    je me dandine

     

    la volupté me fait jouir,

    elle est , juste, d’une telle qualité et d’une telle intensité,

    que je ne peux m’empêcher de constater

    que j’ai une impression irrésistible de jouir en continu

    #49165
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo écrit

    mon cul, ô mon très cher cul,

    comme tu louvoies langoureusement,

    la sensation de pénétration te donne des ailes,

    mes fesses se tendent, se détendent,

    ma fente s’élargit, se rétrécit,

    je me cabre, je me cambre, je me penche, je me redresse,

    je me dandine

     

    Lorsque je me suis bien chauffé, il arrive que mon cul soit dans le même état et je n’ai qu’une envie, une bite ou de quelque chose de ressemblant,

    je ne cède pas toujours, ce serait trop facile la chair est si faible…

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 2 semaines par PetitsPlaisirs76.
    #49207
    bzo
    Participant

    ce qui désire en moi,

    désire du masculin, désire du féminin,

    désire les deux , entremêlés

     

    les forces qui s’éveillent dans mes entrailles,

    se cherchent et se trouvent toujours plus

     

    magique transgression,

    mes hanches sont larges, mon rythme est une houle,

    l’horizon semble infini, en face de mon galop

    je vais vers lui sans bouger, c’est lui qui se rapproche,

    bientôt sa ligne qui sépare le ciel de la terre,

    va me traverser,

    va s’éloigner derrière

     

     

     

     

    #49209
    bzo
    Participant

    l’immense pouvoir de l’imagination,

    est due, pour moi, pour une raison bien simple,

    c’est que pas seulement notre esprit a accès à elle,

    a le pouvoir d’influer sur elle, de jouer avec elle,

    mais notre corps , aussi,

     

    notre corps , aussi,

    peut jouer avec notre imagination,

    les deux donc, peuvent jouer, tantôt en solo, avec elle,

    tantôt peuvent  l’influer, en même temps

    et c’est là que cela devient vraiment intéressant

    quand les deux comme dans un théatre de marionnettes,

    tirent les ficelles en même temps

     

    un des meilleurs exemples de cette double influence, en simultané,

    ce sont les fantasmes,

    vous vous mettez à imaginer quelque chose de bien cochon,

    quelque chose de cochon de chez cochon,

    quelque chose de bien tordu, de bien vicieux, de bien débridé

     

    eh bien, votre corps va se mettre à réagir,

    ayant accès directement à votre imagination, aussi,

    elle va commencer à y mettre son grain de sel,

    même tout un paquet taille XXL de sel

     

    les images d’actions érotiques

    que vous vous construisez dans votre imagination,

    vont commencer à influer sur votre corps

    ou plutôt, votre corps va se mettre à influer sur elles,

    elles vont vous sembler de plus en plus vivantes, réelles,

    vous semblerez les vivre de plus en plus, dans votre chair,

    votre corps s’est mêlé au jeu,

    va provoquer toutes sortes de réactions bien réelles en vous,

    cela vous semblera de plus en plus vécu,

    non plus seulement imaginé

     

    maintenant, imaginez

    que vous n’imaginez plus rien du tout avec votre esprit,

    juste que vous tentez de libérer les énergies yin en vous,

    vous vous caressez, vous vous laissez aller,

    vous faites fi des frontières du genre de votre corps,

    vous vous laissez entraîner dans vos caresses, vos mouvements, vos postures,

    ils deviennent plus en plus alanguis,

    une houle capiteuse, de plus en plus, fait danser votre bassin,

    vous vous lâchez, vous vous laissez entraîner

     

    miracle, vous ressentez des choses étranges,

    une volupté nouvelle semble naître,

    des sensation d’une richesse, d’une variété, jusqu’ici, inconnues

     

    bientôt vous allez sentir des hanches larges, vous pousser,

    des hanches larges et dansantes

    qui semblent emplies d’une soie chaude, ondulante,

    incroyablement douce et caressante,

    vous vous sentez des seins lourds, ronds,

    incroyablement réactifs au moindre toucher,

    qui frissonnent comme des oiseaux dans vos paumes

     

    et puis en bas, vous voyez votre sexe,

    peut-être même complètement durci, dressé,

    sous l’action de vos cuisses qui les pressent, les frottent,

    pourtant vous sentez tout autre chose,

    vous sentez une fente en vous,

    vous la sentir vivre, vous la sentez vibrer,

    vous la sentez déverser une chaleur liquide qui monte dans vos entrailles

    vous la sentez délicieusement au travail,

    vous sentez des va et vient en elle,  des frottements, des pressions de toutes sortes,

    des vagues sont générées, incroyablement soyeuses,

    qui montent de plus en plus en vous, qui se répandent, se dispersent,

    qui vous montent au cerveau, qui l’emplissent

    qui clapotent, qui louvoient  dedans

     

    que se passe-t-il, comment tout cela est-il possible?

    votre corps a envahi votre imagination,

    les énergies montent, sont libérées en vous,

    votre pénis génére des torrents d’ondes,

    tout votre corps génère des ondes

    qui se sont mises au service du féminin

    que vous avez éveillé en vous

     

    votre imagination, aussi, pour l’instant,

    est au service de ce qui est en train de se passer,

    vous n’imaginez pas avec votre esprit,

    votre corps imagine pour vous,

    dessine des seins, dessine des hanches, dessine un vagin, pour vous,

    dessine dans tout votre être,

    en collaboration avec tout le reste,

    une volupté et des orgasmes

     

    tout votre être travaille d’une seule pièce, vers le même but,

    vous permettant de vivre, de ressentir, le mode yin,

    dans toute sa splendeur

    #49308
    bzo
    Participant

    mon sexe est devenu quelque chose,

    de tellement totalement, sublimement, extravagant et indécent,

    de l’extérieur, il n’a pas beaucoup changé,

    un peu rétréci avec l’âge,

    devenu plus sombre, plus rabougri

     

    mais de l’intérieur,

    si vous pouviez le voir, de l’intérieur,

    ce petit pilier de la masculinité, symbole de virilité,

    il semble se ramifier, fleurir, frémir, vibrer,

    envahir tout l’espace existant,

    offrir comme des pétales couleur rouge chair, charnues, au vent

    et à tout ce qu’il transporte de remuant, de voletant qui possède un dard

     

    imaginez ce sexe en érection

    qui soit en même temps, un vagin entrouvert

    dont les lèvres se développent à partir du gland,

    l’enveloppant, l’entourant, le décorant,

    poussant dessus comme une plante exotique

    aux excroissances vibrantes, colorées, chatoyantes

    qui l’élargissent, l’agrandissent, de tous les côtés

     

    coiffe immense, fantaisiste, luxuriante,

    lui donnant des parois élastiques, de la profondeur,

    de la capacité à contenir, à accueillir, à réceptionner,

    un vrai home pour bourdons de passage

    désireux d’un peu de nectar

     

    mon sexe est une fontaine chantante enfouie dans la chair,

    je caresse avec délectation, sans me lasser, tout ce corps,

    devenu si monstrueusement, mais dans le bon sens, réactif,

    extension vibrante, globalisante, de mon sexe,

    mon corps, hampe raidie, mon corps lèvres humides,

    mon corps gland, mon corps clitoris

     

    il y a , tantôt, une préciosité infinie, dans mes gestes,

    tantôt, une telle animalité débridée,

    mon cul semble respirer,

    semble avoir un pouls bien à lui

     

    comme je les chéris ces moments

    où comme une puissance indépendante, autonome, énorme,

    semble s’aimer à travers moi,

    resplendir et me faire resplendir

     

    j’aime à la folie, la vie, dans ces moment-là

    car je sens son torrent brûlant, soyeux, épais,

    comme un sperme resourçant, dans l’invisible,

    s’injecter dans mes veines, comme un diamant liquide

     

    #49316
    bzo
    Participant

    mon corps est juste parfait,

    mes mains me le disent, mes mains me l’affirment,

    le chant est leur baromètre

    #49336
    bzo
    Participant

    j’aime sentir la femme s’éveiller en moi,

    tout devient tellement capiteux,

    il faut tellement peu pour déclencher le mécanisme,

    juste un peu décaler les hanches, tendre les fesses,

    serrer vaguement les cuisses

    et c’est comme si un autre continent prenait la place,

    basculement généralisé dans la soie

     

    mes mains se posent la peau,

    deux baguettes magiques

    qui éveillent le troupeau joyeux des étoiles de chaleur

    qui se déplacent en bande

     

    ô ma chair, ce désir,

    cette flamme tellement douce qui brûle dans chacune de mes cellules,

    quel nectar de tous les instants,

    le monde n’est plus qu’ondulations chaudes et lascives,

    je jouis sans discontinuité de toute cette volupté,

    si fine, si ciselée, si précise, si dansante,

    si présente partout en moi,

    de cette éruption d’orfèvrerie liquide, travaillée dans l’or

     

    je m’abandonne, en cours de route, quelques instants,

    un être de plénitude, un être complet, un être épanoui,

    me remplace,

    remplace toutes mes blessures, toutes mes incertitudes

     

    somptueux, majestueux, phénix en moi,

    laisse-moi me réchauffer, un instant, à tes flammes,

    tes cendres s’éparpillent en voletant jusque dans les cieux,

    la lumière creuse de longs tunnels éphémères, dansant dans la nuit

     

    je me caresse lentement le sein,

    comme tout s’enflamme immédiatement,

    comme il est doux, comme il est malléable, élastique, soyeux,

    j’entoure l’autre aussi, avec la paume en coupelle,

    je les serre un peu, les presse avec douceur, avec égard,

    comme tout mon corps a envie de leur répondre,

    de les rejoindre,

    quel joie voluptueuse  partout en moi,

    quelle complicité dans tout mon être,

    quelle communion organique et spirituelle

    #49337
    bzo
    Participant

    dimensions mystérieusement amples et élastiques,

    dans l’invisible, du plaisir,

    les vagues de volupté semblent créer en moi,

    une sensation de pente infinie,

    comme des fourmis, elles la nourrissent de partout,

    viennent fusionner dedans, de partout

     

    une pente comme un lent décollage vers le haut

    quelque part, quelque chose en moi, cherche,  fouille, se remue,

    cherche à se tailler un chemin vers les hauteurs,

    le miracle d’un pont de fortune, un moment

     

    le miracle d’une route immense de soie mouvante, ondulante

    et de toutes sortes de choses dans la chair et dans l’esprit

    qui se réunissent un moment, s’entremêlant, fusionnant

     

    libération du désir,

    libération des énergies,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    désir XXL en action, si en même temps,

    homme et femme, s’entremêlant sous chaque peau

    tout seul ou à plusieurs,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    hommes entre eux, femmes entre elles,

    homme et femmes entremêlés,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

    #49338
    bzo
    Participant

    dimensions mystérieusement amples et élastiques,

    dans l’invisible, du plaisir,

    les vagues de volupté semblent créer en moi,

    une sensation de pente infinie,

    comme des fourmis, elles la nourrissent de partout,

    viennent fusionner dedans, de partout

     

    une pente comme un lent décollage vers le haut

    quelque part, quelque chose en moi, cherche,  fouille, se remue,

    cherche à se tailler un chemin vers les hauteurs,

    le miracle d’un pont de fortune, un moment

     

    le miracle d’une route immense de soie mouvante, ondulante

    et de toutes sortes de choses dans la chair et dans l’esprit

    qui se réunissent un moment, s’entremêlant, fusionnant

     

    libération du désir,

    libération des énergies,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    désir XXL en action, si en même temps,

    homme et femme, s’entremêlant sous chaque peau

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

     

    hommes entre eux, femmes entre elles,

    homme et femmes entremêlés,

    homme tout seul, femme toute seule,

    temps de vibrer magnifiquement,

    temps de vibrer uniquement,

    temps de la somptueuse incandescence

    #49339
    bzo
    Participant

    je sculpte mon plaisir,

    c’est totalement spontané

    mais en même temps,

    dirigé à l’extrême par le ressenti

     

    je sculpte un vagin, je sculpte des seins, je sculpte des hanches,

    je sculpte une peau avide de frottements, de pressions, d’effleurements,

    je sculpte une bite dressée, enfouie,

    je sculpte son va et vient,

    je sculpte ses ralentissements, ses accélérations, ses changements de direction,

    destinés à enflammer toujours plus,

    je sculpte des fesses qui s’écartent, qui se resserrent, comme une bouche qui gémit

    je sculpte des reins qui se cambrent, qui dansent, qui s’offrent,

    je sculpte des mains avides d’agripper, de frotter, de presser, de titiller, de toucher,

    je sculpte des caresses, oh comme je les sculpte,

    avec quel soin, quelle animalité, quelle passion, quelle sophistication,

    quelle rudesse, aussi, de temps à autre

     

    le corps réuni à l’esprit,

    c’est le désir libéré,

    le désir qui court,

    le désir qui enflamme

    #49340
    bzo
    Participant

    au fond, tout cela tient avant tout,
    enfin, dans ma façon de pratiquer,
    à apprendre à ressentir, à percevoir,
    ce qui se passe dans son corps

    tellement de choses y arrivent constamment
    sans que nous n’y fassions vraiment attention,
    tellement, tellement

    apprendre à ressentir, à percevoir
    ce qui se passe dans son corps,
    c’est apprendre à l’écouter
    et à apprendre à l’écouter,
    c’est à apprendre à se connecter à celui-ci

    quand je me mets en action,
    je me connecte juste à mon corps,
    et puis je libère le désir comme un animal sorti de sa cage,
    je me laisse envahir par celui-ci,
    je deviens son pantin, sans restriction aucune,
    je me laisse entraîner par son flot,
    dans tous les gestes, tous les mouvements,
    toutes les actions diverses et variées, possible

    devenir capable de percevoir
    la moindre activité dans son être physique,
    depuis l’intérieur,
    c’est être au bord, déjà, d’une constante et changeante volupté,
    d’une douce extase d’être dans de la chair chaude, vivante,
    avec son réseau dense de nerfs prêts à entrer en action à tout moment,
    de vibrer au fil des instants d’être en vie

    comme un doux ronronnement de chat en nous,
    d’être là dans l’espace et le temps,
    à nous consumer comme une chandelle vacillante

    tous nos gestes, tous nos mouvements,
    touts nos positionnements dans l’espace,
    leur évolution sans que nous y fassions attention,
    tous les effleurements, le moindre contact,
    le moindre petit déplacement de la moindre partie de notre corps,
    la moindre petite contraction de muscle, n’importe où, dans notre être,
    même le vent, les rayons du soleil, les odeurs, tout autour

    l’espace en trois dimensions dans lequel nous sommes plongé,
    occupé comme une scène de théatre par les êtres et les objets
    qui semblent débiter dans l’invisible, entre eux,
    comme les dialogues d’un scénario mystérieux,
    non-écrit, non-traduit, non-compréhensible
    mais exprimé malgré tout, quelque part

    tout cela est sexuel fondamentalement
    ou du moins, soyons plus précis,
    a la capacité de nous émouvoir,
    de nous troubler, de nous faire frémir, de fond en comble,
    si on y fait attention comme il faut
    si on y accorde toute l’attention que cela mérite,
    si on se met dans les bonnes dispositions,
    avec la bonne attitude mentale et physique

    se laisser déstabiliser radicalement, désenclavé, déraciné,
    ne plus avoir aucun appui, aucune frontière,
    ne plus rien retenir, se laisser totalement entraîner
    ne plus faire attention à aucune limite,
    être prêt à s’offrir tout entièrement,
    être prêt à se prendre tout entièrement

    nous ne sommes que circulation d’énergie,
    c’est cela être en vie
    et qui dit circulation d’énergie,
    dit potentiel de maelstrom de sensations, d’émotions, d’extases,
    à vivre à tout moment

    une caresse, cela peut grandir, grandir,
    devenir quelque chose de géant
    et moi, je peux,
    ne plus être qu’une toute petite chose,
    entraînée par elle, au hasard,
    faisant irruption dans la cour des miracles

    une hanche d’homme,
    c’est fait pour abriter tout autant de volupté
    que la hanche d’une femme
    et son sein, tout autant de chaleur
    et leur sexe est double, à l’un comme à l’autre,
    à la fois fendu, profond, accueillant, élastique et souple
    et aussi, capable de se redresser, gorgé de sang

    #49341
    bzo
    Participant

    je mets en pause la série que je regarde,

    mes mains se portent sur ma poitrine,

    mes hanches commencent à bouger,

    je me caresse lentement

     

    oh cette volupté,

    qui m’envahit, instantanément, tellement totalement,

    comme c’est bon, comme c’est libérateur,

    comme c’est doux, chaud, soyeux

     

    mon sexe, entre mes cuisses, est comme un oiseau au nid,

    je sens sa chaleur dans mes cuisses

    et la chaleur de mes cuisses, dans mon sexe,

    un peu de pression, un peu de frottement,

    une contraction, maintenant

     

    comme c’est bon de gémir,

    je me cambre, je me cabre,

    ma tête se rejette en arrière,

    j’enfonce un doigt derrière dans mon cul,

    je le bouge tout doucement dedans,

    mon petit volcan chéri aime quand je touille dedans,

    il y a une éruption tout de suite vers mes entrailles,

    de lave chaude, chaude, dense, dense

     

    allons bon, je retourne vers la série,

    ces interludes voluptueux,

    sont comme une respiration magique de tout mon être

    #49343
    bzo
    Participant

    avec les années de pratique en solo,

    une des choses les plus remarquables de ce qui s’est passée en moi,

    de ce qui s’est développé splendidement,

    c’est la réactivité de mon corps

     

    à quel point, il réagit au quart de tour au moindre contact,

    ne fusse qu’avec les objets les plus banals,

    le contact des matériaux, le métal, le bois, le verre,

    pas seulement leur grain, leur consistance,

    leur température, aussi

     

    m’asseoir le cul nu sur de la pierre froide,

    d’abord pendant une fraction de seconde,

    il y a le désagrément de la différence de température

    mais après,  oh après…

    je suis empli de frissons des pieds à la tête

    et une envie irrésisitible de me caresser,

    s’empare de moi

     

    frotter mon cul, mon dos, mes flancs,  contre du bois poncé,

    me fait un de ces effets,

    oh là encore,

    en quelques secondes, je suis tellement émoustillé,

    tellement envahi de frissons délicieux

     

    j’ai la prostate qui bat comme un coeur, par moments,

    comme un coeur en bas, tout vibrant, battant le rythme,

    tam tam sauvage dans mon bassin

    et tout autour qui danse, qui danse

     

    pas seulement les contacts divers et variés,

    juste mes mouvements,

    par moments, rien que le fait de bouger,

    provoque des vagues de plaisir en moi,

    je me mets alors à chalouper du cul,

    à faire monter des contractions,

    mes cuisses viennent se frotter contre mes génitaux

    et je suis déjà dans une autre galaxie,

    frotté de tous les côtés, par des étoiles chaudes et fondantes

     

    l’envie d’être pénétré, ah l’envie d’être pénétré

    j’ai cultivé cela,

    je me suis tellement laissé aller à cela,

    d’abord eu peur, suis en train de devenir homosexuel?

    cela me travaillait quelque part malgré mes expériences bisexuelles du passé,

    là cette envie d’être pénétré , me faisait tellement basculer dans un autre monde

     

    pas sûr que j’ai envie de recevoir une vraie bite dans la cul, cependant

    maintenant je m’en rends bien compte

    et cela ne me fait plus peur , un seul instant,

    je me laisse aller totalement, sans rien retenir,

    tout seul, je parviens tellement à vivre la pénétration par les deux bouts,

    tellement à me sentir femme et en même temps, homme

     

    mes fesses qui se resserrent qui s’écartent,

    avec au milieu la petite fente, le petit tunnel sombre,

    comme ils s’enflamment, quelle éruption de volupté

     

    je marche dans mon appartement

    et en même temps je me caresse

    ou juste je bouge un peu le cul,

    le plaisir semble là, à côté de moi,

    à tout instant, prêt à m’envahir, au moindre signal

     

    inventivité, imagination,

    maîtres mots,

    faire travailler son imagination,

    les possibilités sont infinies,

    en interactions, avec le monde qui m’entoure ou pas

     

    apprendre à se lâcher complètement pour un oui, pour un non,

    juste même pour quelques secondes,

    baigner constamment dans les énergies prêtes à s’enflammer

    #49344
    bzo
    Participant

    il y a des jours

    où juste plonger le bout des doigts de pied dans la mer,

    m’éclabousser un peu les jambes,

    me suffit

     

    d’autres jours,

    j’ai besoin de m’immerger complètement,

    de plonger encore et encore, de m’attarder sous la surface,

    ne plus du tout sentir le rivage, non,

    d’être enveloppé entièrement dans la majesté soyeuse des vagues

     

    aujourd’hui, donc,

    c’était jour de timide trempette

    et encore, de temps à autre,

    présence constante, pourtant , du désir

    complice plus que jamais

    mais en veilleuse

     

    de temps à autre,

    de petits moments de volupté, tout de même, donc,

    à chaque fois, c’est tellement irréel,

    ainsi, de part la raréfaction,

    ces brèves irruptions dans la chair

     

    j’en oublierai de respirer,

    la beauté de la volupté est stupéfiante,

    par moments, je constate,

    une oeuvre d’art suprême, majeure, à consommation personnelle

    qui s’est érigée d’elle-même,

    un instant, qui s’installe, prend ses aises,

    met sans gêne les pieds sur le canapé,

    laisse tomber les cendres de son cigare, partout sur la moquette

     

    et déjà, s’est évanoui en fumée,

    avant même que j’ai pu commencer

    à distinguer plus distinctement les traits du visiteur

     

    l’illusion était parfaite, vécue de fond en comble,

    les règles, comme toujours, totalement bouleversées,

    le ressenti, devenu comme une norme sacrée, un instant,

    un véhicule de transcendance et de pure animalité,

    une respiration, de part en part, de tout mon être

    #49347
    PetitsPlaisirs76
    Participant

      Le 27 mars bzo écrit

    l’envie d’être pénétré, ah l’envie d’être pénétré

    j’ai cultivé cela,

    je me suis tellement laissé aller à cela,

    d’abord eu peur, suis en train de devenir homosexuel?

    ../..

    pas sûr que j’ai envie de recevoir une vraie bite dans la cul, cependant

    maintenant je m’en rends bien compte

    et cela ne me fait plus peur , un seul instant,

     

    Il y a peu, je me suis inséré un plug de 32 mm,

    les 30 premières minutes ont été savoureuses dans le sens ou tous les nerfs étaient sollicités sans exagération,

    c’était plaisant au point que je me suis mis à imaginer qu’il y avait un homme dans mon dos, en moi.

    J’avais pour la première fois envie d’une sodomie,
    par un homme peu membré, juste pour me remplir doucement l’anus.
    Est-ce que je serais devenu homosexuel, oui dans les faits, mais réellement non puisque une expérience ne fait pas un statut définitif,

    et c’est toujours vers les femmes que mon regard se tourne.

    #49349
    bzo
    Participant

    J’avais pour la première fois envie d’une sodomie,
    par un homme peu membré, juste pour me remplir doucement l’anus.
    Est-ce que je serais devenu homosexuel, oui dans les faits

    de toutes façons, j’ai appris depuis

    que ce n’est pas parce qu’on a envie ou qu’on aime, des bites,

    dans le cul ou ailleurs,

    qu’on est forcément homosexuel

    et vice et versa, certains homosexuels n’aiment pas la sodomie

     

    je ne suis pas vraiment un expert sur le sujet

    mais si j’ai bien compris,

    aimer les pénis et aimer les hommes,

    ce n’est pas forcément synonyme,

    être homosexuel, ce n’est pas juste sexuel,

    cela peut être, même, pas sexuel du tout,

    enfin quelque chose comme cela

    #49350
    bzo
    Participant

    hier soir, j’ai joui longuement, longuement, par terre, sur mon tapis de yoga,

    mes gémissements étaient d’une telle douceur, mais telle

    que j’en avais l’impression que des fleurs s’envolaient depuis mon cerveau

     

    pourtant à la fois, c’était d’une telle violence,

    tellement tellurique

    mais mes gémissements semblaient n’en refléter que l’autre aspect,

    l’aspect délivrance, l’aspect envol tout en douceur,

    comme si un ascenseur hydraulique m’emportait vers les cieux

     

    dans mes entrailles, en tout cas, cela s’arrachait, cela se déchirait,

    l’animal en moi éructait, se cabrait, faisait des bonds

    mais par ma bouche, une longue et interminable plainte tellement douce,

    oh quelle mélodie emplissait mes oreilles,

    on aurait dit les gémissements d’une sirène

    voulant couvrir le monde entier de fleurs colorées

     

    un sacré bon moment,

    cette douceur dans ma voix,

    était tellement totalement irréelle,

    semblait parvenir d’un autre monde,

    à des années-lumière de moi-même

     

    #49357
    bzo
    Participant

    en massage 100% prostatique, aneroless,

    j’ai adopté, pour l’instant,  une simplicité, un dépouillement, absolus

     

    couché sur le dos, les jambes écartées, en losange,

    avec les plantes de pied, l’une contre l’autre,

    les bras le long du corps sans le toucher,

    plus de titillement des tétons, plus de mouvement du bassin

    juste les contractions et moi

     

    le dialogue avec le corps,

    rien que par l’intermédiaire de la prostate,

    des moments de silence dans la chair,

    entre chaque contraction

    qui semblent leur appartenir encore

     

    comme des silex qui s’entrechoquent,

    à la recherche des précieuses étincelles

    des vibrations

     

    la chair a de plus en plus soif

    que le feu prenne , que le feu se répande,

    que toute la maison soit en flammes,

    que cela brûle à tous les étages,

    patience, patience

    #49365
    bzo
    Participant

    l’amour intense, la volupté, produits,

    sont comme une présence en chair et en os,

    vivante, vibrante,

    c’est moi et en même temps, c’est indépendant de moi

     

    quelqu’un est tout contre moi,

    je suis tout contre quelqu’un

     

    je me caresse,

    je suis caressé, je caresse,

    dédoublement,

    je me sens caressé par quelqu’un,

    je sens que je caresse quelqu’un

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