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20 sujets de 1,421 à 1,440 (sur un total de 1,447)
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    Articles
  • #49370
    bzo
    Participant

    superbe séance au lit,

    j’en frissonne encore en tapant ce texte,

    j’ai alterné pendant près d’une heure,

    des moments en mode yin

    et puis des moments en mode prostatique

     

    les soudains changements de type de plaisir, de type de sensations,

    c’est quelque chose,

    la tuyauterie en exploserait, tellement c’est jouissif,

    de passer d’une seconde à l’autre,

    à des flux massifs d’ondes 100% prostatiques,

    à des flux massifs d’ondes en mode yin

     

    ce sont tellement des mondes différents

    et je suis parvenu ce soir, à les alterner avec une telle aisance,

    les basculements étaient tellement fluides, sans aucun accroc

    oh comme c’était bon,

    j’ai cru que j’allais m’évanouir par moments,

    tellement j’étais envahi d’un bien-être, d’une volupté, splendides,

    d’une luxuriance changeante, sans égale

     

    équilibre,

    équilibre est le maître mot,

    équilibre et technique,

    quand ces deux-là sont au rendez-vous,

    le désir peut s’exprimer  à pleine puissance,

    les instincts, les pulsions, peuvent se libérer, sans retenue

     

    l’équilibre des énergies, entre les différentes parties du corps,

    est peut-être la chose la plus difficile à atteindre

    et c’est ce que je suis parvenu à faire ce soir

     

    cet équilibre, c’est surtout entre le bassin

    et puis tout le reste,

    plus exactement, entre ce qui peut se générer dans le bassin,

    c’est-à-dire des ondes génitales, prostatiques  et anales, en mode yin

    et puis tout le reste,

     

    en mode 100% prostatiques, c’est plus simple,

    c’est un équilibre à atteindre entre uniquement les ondes prostatiques

    et puis un corps , finalement qui bouge peu

    et puis les mains

     

    ah les mains,

    tellement importantes les mains,

    on devrait toujours les utiliser, en toutes circonstances,

    même si un peu plus haut,

    j’écrivais que je ne les utilisais plus du tout en mode prostatiques, pour l’instant

    mais c’est fini, j’avais tord, une expérimentation de plus,

    il faut tester , absolument toutes les voies, toutes les variantes,

    éliminer, éliminer

     

    quoiqu’il en soit, elles sont de retour dans le jeu,

    elles mènent même la danse quelque part,

    aussi bien en mode prostatique qu’en mode yin,

    les mains

     

    le secret, c’est la façon de les utiliser,

    j’ai trouvé ce soir, très exactement,

    ce qui me convient,

    aussi bien dans l’un des modes que dans l’autre

    et le résultat, c’est cet équilibre parfait des énergies

    qui pourtant se déchaînaient de tous les côtés

     

     

    #49371
    bzo
    Participant

    premier jour de l’année, avec des 24,25°, ici à Bruxelles,

    premier jour de l’année que je peux me promener nu comme un ver, chez moi,

    comme c’est bon, comme c’est agréable,

    quand il n’y a plus rien sur la peau, nulle part,

    cela devient tout de suite spécial

    ou plutot c’est quand il y a un peu de tissu quelque part,

    que quelque chose perd de son intégrité

     

    le tout du corps, le tout de l’être,

    libéré de tout vêtement,

    réagit différemment dans l’instant, en l’endroit où il se trouve,

    l’air m’enveloppe de partout,

    la lumière peut m’atteindre de partout,

    le monde est tout contre moi,

    je suis tout contre le monde,

    plus facile d’entrer en contact avec tout, avec rien,

    avec soi-même aussi,

    des flux entre les êtres, entre les choses,

    peuvent circuler plus librement

     

    et puis mes mains , aussi,

    peuvent aller se poser n’importe où, partout,

    oh que de frissons , directement

    comme j’aime me caresser lentement, lentement,

    quelle ivresse, cette chair vivante

     

    la réceptivité du corps,

    semble décuplée, nu comme un ver,

    les énergies peuvent circuler de tous côtés, sans aucun obstacle,

    la chambre à échos de l’être, fonctionne à pleine puissance,

    les ondes voltigent, sillonnent, comme des balles de ping pong,

    lancées à toute allure, de tous les côtés,

    quelle danse divine,

    festoiement de vibration soyeuses

    #49372
    bzo
    Participant

    quand à un moment donné,

    vous sentez que la jouissance démarre

    et puis que cela s’arrête seulement 45 mn après, environ

    et que cela s’est déroulé en continu,

    vous pouvez vous dire que votre séance a été une réussite

     

    oh la la, je suis épuisé

    mais alors épuisé de chez épuisé,

    j’ai ahané à partir d’un moment, très très fort,  comme un soufflet de forge,

    suis resté immobile de longues minutes sur le lit, après,

    n’arrivant plus à bouger,

    mon corps semblait peser des tonnes,

    semblait coulé dans du ciment

     

    j’étais encore sous l’emprise de cette jouissance sans fin,

    mes entrailles n’en semblaient pas encore revenues,

    ma poitrine continuait de se lever et de s’abaisser à un rythme soutenu,

    comme après un gros effort sportif

     

    à partir d’un moment, je n’étais plus qu’un pantin disloqué,

    ma tête allait de gauche à droite, à un rythme effréné,

    mon bassin ruait, se cabrait, était pris de soubresauts violents,

    comme un étalon sauvage, incontrôlable,

    mes membres allaient dans tous les sens, au hasard,

    comme des étendards virevoltants dans un vent capricieux,

    mes yeux s’étaient retournés, ne voyaient plus grand chose ,

    semblaient voguer dans une autre dimension,

    sur une mer de nectar

    #49373
    bzo
    Participant

    le traité des caresses en solitaire,

    ça mériterait d’être écrit,

    tellement le sujet est vaste, subtil et riche

     

    je veux dire par là

    qu’il y a toute une technique à développer

    car le désir s’exprime énormément par les doigts, les paumes

    et qui de mon  expérience de nombreuses années de plaisir en solitaire,

    est au moins aussi riche qu’avec des partenaires

     

    selon le type de plaisir, prostatique, anal, pénien,

    ou ce que j’appelle le plaisir en mode yin,

    vous ne devriez pas vous caresser de la même manière,

    il y a un subtil équilibre à établir

    entre ce qui monte comme ondes de votre bassin

    et puis le travail des mains sur la peau

     

    une chose est sûre,

    quelque soit le type de plaisir dans lequel vous êtes engagé,

    vous devriez octroyer une part belle aux caresses,

    enflammer, enchanter, la peau,

    faire réagir de plus en plus, tout le corps,

    est une splendide source pour ensauvager, varier, intensifier,

    les sensations

     

    c’est une manière sure et inégalable d’enrichir votre pratique,

    votre corps va devenir de plus en plus réactif sous vos caresses,

    de partout, absolument de partout,

    il y a un feu de paille à la surface à vivre sous les doigts

    mais aussi une lave dans les profondeurs,

    à canaliser, à libérer

     

    tout va vouloir participer à la fête,

    les mains agissent comme des aimants, des sourciers,

    des chamans aux pouvoirs de réveiller toutes les zones endormies,

    rendre tout le corps vibrant,

    en combinaison avec les divers mouvements possible,

    les contractions de muscles,

    pas seulement ceux du périné mais de tous les muscles,

    des doigts de pied jusqu’au sommet du crâne,

    partout où il y a de la chair, du sang et des nerfs

    et sur lequel il y a moyen d’agir dessus

     

    les mains sont un facteur  essentiel de progression,

    pour que tout votre corps peu à peu,

    réagisse comme un sexe,

    n’importe où, où vos doigts se poseront,

    vous aurez l’impression de les poser sur un sexe assoiffé d’exprimer le désir,

    une puissance magistrale, splendide s’exprimera

     

    vibrant kaleidoscope de l’instrument de musique du plaisir

    dont la moindre cellule de notre être,

    est une composante, une brique vivante, essentielle,

    prête à apporter sa part à la construction du palais illuminé

    où la fête résonne à tous les étages, dans toutes les pièces

     

    #49379
    bzo
    Participant

    l’opulence incroyable dans cette chair, sous mes doigts,
    je sens comme le cours d’un fleuve à la puissance illimitée,
    charriant les sédiments du plaisir,
    je sens ce flux irrésisitible sous ma peau,
    le nectar de leur multitude passer et encore passer
    dans mes cellules

    oh, baigner dans cette caresse constante
    de tout mon être

    je presse, je frotte, mes seins,
    lentement, très lentement
    tandis que mes hanches ondulent un peu,
    sous l’action des cuisses
    qui font frotti frotta avec les génitaux

    mes yeux sont fermés,
    ma tête, rejetée en arrière,
    quelle douce et constante sensation d’extase,
    d’épanouissement splendide
    mais en même temps, si animale, si animale

    une contraction,
    la faire monter bien au ralenti,
    sentir chaque millimètre
    de sa progression vers le haut,
    ce lent bélier, comme il épouse ma chair
    en même temps qu’il semble la fendre

    mes gémissements,
    semblent des marches vers le paradis,
    je bande un peu,
    ma queue est comme gonflée d’ondes,
    en surpopulation massive

    une turgescence de vibrations,
    ma petite mini tour Eiffel émettrice,
    avec sa grosse tête violacée

    je la frotte, je la roule,
    entre mes cuisses,
    elle fuit de toutes parts comme une passoire,
    semble pisser des jets de vibrations
    dans toutes les directions,
    sublime sensation

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines par bzo.
    #49386
    bzo
    Participant

    ce matin, sous le drap, me suis éveillé,

    comme il faisait chaud, comme il faisait doux,

    sensation de cocon

     

    tout naturellement,

    mes mains se sont mises à gambader,

    oh comme mon corps s’est immédiatement éveillé à la volupté,

    comme je fus envahi de plaisir,

    en deux temps, trois mouvement,

    je n’étais plus qu’extase des pieds à la tête,

    jusqu’au plus profond de mon être,

    je crois bien que j’ai vécu la séance la plus parfaite, la plus totale

    que j’ai jamais eu jusqu’ici

     

     

    comment mettre en mots écrits, comment exprimer,

    ce bonheur si complet, si riche, au fil des instants?

    je n’existais plus mais alors plus du tout,

    n’existait plus au fil des instants

    qu’un sensation constamment changeante,

    elle avait pris ma place,

    il n’y avait plus qu’elle qui existait

    et elle changeait, comme elle changeait

     

    que la pression de mes doigts s’accroissent un peu,

    que ma paume presse un peu plus, un peu moins,

    que ma main change de direction,

    qu’une autre partie de mon corps se mette à bouger,

    tout générait des ondes, tout était à l’écoute

     

    d’en bas, mes cuisses collés contre mes génitaux, là, aussi,

    n’étaient pas en reste,

    le moindre changement de pression, de surface en contact,

    ajoutaient des coloris , des nuances différentes,

    quand mes cuisses s’écartaient

    et qu’il n’y avait plus qua la contraction qui allait solliciter la prostate,

    la sensation de pénétration augmentait tellement,

    mes gémissements se transformaient alors en un râle en continu

    et je n’étais plus qu’un vagin empli d’une bite bien dure,

    allant et venant divinement en elle

     

    la communion voluptueuse était juste parfaite,

    le masculin et le féminin en moi,

    prenaient toute la place comme jamais jusqu’ici,

    la sensation était en auto-pilotage complet,

    en n’étant plus rien d’autre que la sensation,

    elle semblait se diriger toute seule

     

    le désir m’avait complètement absorbé,

    il n’y avait plus que lui dans cette chair

    et tout était à son service,

    moments incroyables de bonheur,

    d’extase en continu

    mais est-ce le mot qui convient?

    ce n’est pas de la jouissance,

    une sorte de communion voluptueuse totale

    de tout mon être

     

    et puis je me suis rendu compte après m’être levé,

    que ce ne fut pas juste un extraordinaire moment sous les draps au réveil

    mais une étape décisive dans mon parcours

    car je me suis rendu par après aux toilettes

    et tout en déféquant, enfin faisant une petite pause,

    en fermant les yeux, serrant un peu les fesses

    et plaçant mes mains sur mes genoux

    je me retrouvais instantanément dans le même état d’abandon total,

    dans le même état de communion, de sensation de volupté et d’extase ,

    j’étais là et en même temps, plus là du tout,

    je formais une cellule d’union du masculin et du féminin,

    de tout mon être,

    je semblais voler dans les airs,

    soutenu par des filaments de plaisir qui avait envahi tout l’espace

     

    après, avec le papier cul dans une main, frottant mon anus,

    rebelote,

    je fermais les yeux,

    je me laissais envahir

    et un tapis volant m’emportait déjà,

    oh, comme la journée commence bien,

    sacré vin dieu de biquette,

    je suis devenu une extase portative permanente,

    sollicitable n’importe comment, n’importe où,

    oh comme c’est bon, comme c’est bon,

    comme je vais m’amuser ainsi

     

    je crois bien que ce qui arrive désormais,

    c’est que je parviens à me lâcher totalement

    et en toutes circonstances,

    à me connecter à mon corps,

    sans plus rien entre nous

    mais alors plus rien,

    le lien, le lien,

    le lien qui chante

     

     

    #49396
    bzo
    Participant

    hum, non, malheureusement,

    ce qu’il y a , il semble,

    c’est que le matin, au réveil,

    je sois dans un état particulier d’absolue réceptivité

    mais, hélas, cela ne dure pas, ainsi, après,

    tout le long de la journée

     

    le plaisir reste, bien sûr, immense, majestueux, splendide,

    solide de chez solide, consistant de chez consistant,

    mais  il n’y a plus, tout à fait,

    ce que je qualifierai de “cet état de réceptivité totale, absolue”,

    que j’ai au réveil

     

    bon, c’est comme cela,

    je ne me plains pas,

    la nuit relâche sa douce, sa magique,  étreinte sur moi

    et pendant un temps, je bénéficie encore de sa absolue liberté,

    de son pouvoir sans limites, sur mon être,

    dans ma chair, dans mes sens,

    dans ma pratique

     

    après, cela reste divin

    mais il n’y a plus cette dimension particulière,

    qu’il y a durant les moments immédiatement après le réveil,

    enfin, c’est aussi sans limites, c’est aussi magique, après

    mais il n’y a plus la puissance de la nuit, dans mes veines, dans ma chair

    qui s’exprime

     

    aux premières secondes après mon réveil,

    quand ma main se pose sur la peau,

    les énergies du rêve sont encore là,

    elles sont encore là qui se gambadent librement partout,

    elles étaient en train de se retirer,

    comme une divine marée haute dans l’invisible,

    dont les eaux étaient en train de repartir, de retourner

    mais que soudainement le contact de ma paume, de mes doigts, sur la peau,

    mais que le mouvement langoureux, dans mes hanches,

    que les contractions, que les frottements des cuisses sur les génitaux,

    a attiré l’attention irrésistiblement,

    a incité, un moment,  encore, à se mêler à l’action

     

    et ne voilà-t-il pas que les flammes d’un subtil booster,

    dansaient partout dans mes veines,

    la volupté semble enchantée, ainsi, au réveil,

    des doigts de fée, parallèlement aux miens,

    viennent  jouer sur ma peau,

    viennent taquiner ma prostate, mon anus, mes hanches

     

    dans 5 mois, je serai à la retraite,

    je pourrais pratiquer autant de temps que je veux,

    au réveil,

    rester au lit toute la journée, même, si cela me chante,

    à jouir, à jouir, à jouir

     

    et toute la nuit, aussi, dans la foulée

    si ma chair en redemande

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 2 jours par bzo.
    #49398
    bzo
    Participant

    la plupart des hommes, durant un acte sexuel,

    tout seul, à deux ou à plusieurs,

    ne sont pas à l’écoute d’eux-mêmes,

    ils ne commencent à ressentir du plaisir

    que quand celui-ci vient massivement à eux

     

    être à l’écoute de soi-même,

    c’est avoir constamment, un radar

    qui balaie automatiquement vers l’intérieur

    et qui perçoit le moindre changement,

    le moindre micro-signal, agréable

     

    et des détails ,

    il y en a qui se lèvent en continu de tous les côtés,

    il y a une mer qui danse en nous

    et dont on peut, si on ne fait pas attention comme il faut,

    ne percevoir que les plus hautes crêtes

    #49399
    bzo
    Participant

    la séance que je viens de terminer,

    à non seulement été tout à fait délicieuse

    mais en plus, riche d’enseignements

     

    évoluer, évoluer,

    progresser, progresser,

    faire du surplace,

    c’est reculer lentement

    mais sûrement

     

    mais pas non plus,

    en faire une obsession, une fixation,

    tranquillement,

    avec une curiosité sans bornes

    et puis une audace, une envie,

    de se découvrir,

    sans être effrayé par aucun tabou

     

    donc, il y a quelques minutes,

    j’ai découvert une façon tout à fait intéressante

    de mêler mon mode yin

    et un massage prostatique, aneroless, bien sûr

     

    cela se fusionne très bien,

    superbement, même,

    je me caresse,

    je continue de bouger, de vibrer, au féminin

    mais en bas, dans mon bassin,

    ne me préoccupant pas si mes cuisses enveloppent, frottent, mes génitaux,

    je me concentre exclusivement sur les contractions,

    je les fais monter l’une après l’autre,

    au rythme et avec la force,

    dictés par mes tripes

     

    je suis parvenu en deux, temps, trois mouvements,

    à un splendide orgasme prostatique qui s’est bien étiré

    mais différent, bien différent,

    j’ai eu l’impression irrésisitible,

    d’un orgasme en mode yin mais basée uniquement sur la prostate

     

    mon sexe était mou, il participait aussi avec quelques ondes

    mais la puissance de feu arrivait essentiellement de ma prostate,

    enfin, le reste du corps participait aussi,

    tout mon cul , mes cuisses, ma poitrine,

    tout générait des ondes,

    quelle salve de toutes parts

     

    mais enfin, encore une fois,

    l’essentielle des ondes étaient fournies par la prostate

    qui éructait, canonnait à pleine puissance

    et toute ma chair en était enflammée,

    j’en hurlais, j’en miaulais, j’en roucoulais

     

    #49401
    bzo
    Participant

    le plaisir vient, le plaisir arrive,
    offert, je me suis offert à lui,

    par une ouverture dans ma chair,
    il s’est rué à l’intérieur, il a tout envahi,
    il s’est installé partout

    tout semble infiniment grand,
    tout semble infiniment petit, pour l’instant,
    tout semble céleste, tout semble animal,
    tout semble incroyablement sauvage, chaotique, désordonné,
    tout semble incroyablement harmonieux, calme, empli de paix

    la main, posée sur la poitrine,
    semble attirer une meute d’énergie
    qui est venu camper sous la peau,
    dessous mes doigts, dessous ma paume

    voluptueux rendez-vous, tête à tête délicieux,
    debout au milieu de la pièce, je ne bouge pas,
    juste, en bas, je contracte un peu les muscles du périné
    et je laisse mes doigts un peu dériver à gauche, à droite

    cela vibre doucement,
    cela vibre solairement, dans ma poitrine
    je ferme les yeux,
    goûter à cet essaim soyeux et chaud sous ma peau

    éternité, te voilà à moi, un instant,
    je me suis dit

    #49402
    bzo
    Participant

    une volupté baignant constamment

    dans une sensation de se faire l’amour,

    et de complicité, de communion,

    avec son corps

     

    le plaisir en mode yin, semble ainsi,

    comme un moment d’épanouissement

    et de ressourcement,

    en même temps qu’un nectar,

    coulant dans la chair

    #49403
    bzo
    Participant

    pourquoi j’écris encore par ici,

    alors qu’il ne semble pas y avoir un chat pour me lire, pour dialoguer?

     

    dialoguer, sur nos pratiques avec d’autres quand cela arrive,

    cela me fait très plaisir, cela peut aussi me faire progresser

    mais bah,

    je me suis rendu compte que j’écrivais, en fait, avant tout pour moi-même,

    juste pour le plaisir d’écrire,

    mon talent d’écrivain est très modeste

    mais j’ai un plaisir réel à jouer avec les mots, à les assembler,

    comme quand j’étais enfant, à Amsterdam et que toute la journée,

    je jouais par terre avec des légos

     

    et puis mes textes sont des sortes d’instantanés sur ma pratique,

    des photos sans trop de recadrage, de retouches,

    parfois très justes, très vraies, qui révèlent beaucoup

    parfois très trompeuses, ratée, reniables déjà le lendemain

    #49404
    bzo
    Participant

    chaque jour,

    le premier mouvement de hanche,

    le premier contact des doigts sur la peau,

    sont un moment spécial,

    très très spécial, même

     

    tout était effacé, tout était oublié, plus rien n’existait,

    la page était blanche, sans trace apparente d’écriture,

    la technique, aussi, était un savoir instinctif,

    l’instant d’avant, encore complètement aux oubliettes

     

    mais comme un sphinx, tout à coup,

    quelque chose d’énorme, quelque chose d’inouï,

    en moi, a réapparu

     

    tout un monde de sensations voluptueuses,

    de possibilité de jouissance,

    toute une galaxie d’exploration, d’intimité ardente,

    avec moi-même,

    sont renés

     

    la possibilité, à tout moment, tout seul,

    de vivre des moments sexuels très particuliers,

    d’une puissance et d’une richesse, illimitées,

    a réapparu

     

    la réalité de cette perspective,

    la réalité de ces possibilités, sans limites,

    d’intensité voluptueuse, orgasmique,

    réattérissent dans mon cerveau,

    réattérissent partout dans ma chair

     

    alors oui,

    ce premier instant de plaisir, à chaque fois,

    est très très spécial,

    à chaque fois, je ressens sous la forme d’un éclair lumineux,

    comme si quelque chose d’incroyablement inespéré,

    atterrissait en moi

     

    comme si l’on venait de m’apprendre,

    muettement, dans l’invisible,

    que j’ai gagné le gros lot à une loterie, quelque part

    et que le prix se déversait directement,

    partout, dans ma chair et dans mon esprit,

    à être consommé, à volonté,

    tout le long de la journée, tout le long de la nuit,

    par mes cellules

     

    #49418
    bzo
    Participant

    quel délice,

    de s’abandonner à ces torrents de soie

    qui naissent dans mon bassin,

    dans ma poitrine

     

    couché sur mon tapis de yoga,

    entre deux exercices pour la ceinture abdominale et les fessiers,

    je me caresse, comme je me caresse

     

    mes mains, mes avant-bras,

    sont à l’oeuvre comme des pieuvres câlines,

    s’en donnent à coeur joie

     

    tandis qu’en bas,

    mes cuisses frottent, pressent, ardemment, mon pénis, mes couilles

    et puis les muscles du périné, ne sont pas en reste,

    comme le batteur d’un groupe de rock

    donnent le rythme,

    font trembler toute la scène avec leurs roulements

     

    comme ces tempêtes qui passent dans ma chair,

    sont irrésistibles,

    leurs roulements soyeux, incessants,

    remontent vague après vague,

    oh comme je jouis de tant de volupté

     

    #49422
    bzo
    Participant

    pile ou face,

    face visible

    et face cachée de la lune

     

    la douceur soyeuse sans limites de mon sexe,

    ce rayonnement sans limites, de douceur, de soie chaude

    dont il est capable en mode yin,

    vague après vague

    quand il est frotté, pressé, massé,

    par mes cuisses,

    rythmé par la houle langoureuse dans mes hanches

     

    son autre aspect, si radicalement différent, étant,

    quand se gorgeant de sang,

    il commence à se lever et à durcir,

    devenant cette petite tour de chair,

    comme vibrante au moindre contact, au moindre effleurement,

    prête à cracher sa petite giclée de jus laiteux

     

    molle ou raide,

    si capable, si capable,

    de tempêtes radicalement différentes

    dans ma chair

     

    une sorte de caméléon, en fait,

    prêt à toutes les couleurs

    de l’arc en ciel du désir,

    si on le sollicité comme il faut

     

    #49423
    bzo
    Participant

    c’est le matin, je me réveille, sous les draps

    aux premières perceptions de mouvement, de respiration,

    je me rends compte que je ne suis qu’une machine à jouir,

    prête à entrer en action, pour l’instant

     

    mon corps est enveloppé de toutes parts

    du cotton chaud et doux des toiles,

    je me mets à onduler comme un serpent,

    oh, cela frotte, comme cela frotte sur ma peau

     

    mes fesses tout particulièrement,

    que je contracte, que je décontracte comme si je respirais avec,

    que je laisse emporter de plus en plus par une houle soyeuse

     

    mes hanches bougent, bougent, bougent toutes seules

    elles contiennent une telle musique,

    chacune de leurs notes, est tellement, tellement, capiteuse,

    ma chair en pleure des grosses larmes de bonheur par le sexe,

    toute la zone en est complètement humide

     

    et puis par mes gémissements, aussi

    qui  sont aussi des larmes de bonheur,

    des grosses larmes de bonheur sonores qui sortent par ma bouche,

    roulant directement depuis mes entrailles

     

    je suis en pleine action maintenant,

    mes bras, telles des tentacules,

    entourent mon torse, entourent mes seins,

    enveloppent et frottent, amoureusement

     

    mes tétons durs comme de la pierre,

    semblent des manettes à titiller et encore à titiller

    qui mettent en action deux mitraillettes lourdes,

    tirant en rafales denses des ondes

    aveuglément dans toutes les directions

     

    oh, il y a de la bite et du vagin là-dessous,

    comme je les sens tous les deux en action en moi,

    je ne connais pas de sensation plus divine

    que de se sentir en même temps pénétrant et pénétré, jusqu’au fond de l’âme

     

    ma chair,

    fendue comme les flots par la proue d’un bateau,

    se donne, comme elle se donne

    et puis, en même temps,

    je suis l’éperon dur comme du roc qui se fraie un chemin

    parmi la houle d’une chair qui s’offre complètement

     

    puissance de la raideur frotteuse et frottée de toutes parts,

    enveloppée amoureusement par des cellules surexcitées,

    on dirait un champs de blé où passent des rafales de vent,

    la volupté est reine par ici,

    elle balaie tout, fait plier tout, fait se redresser tout,

    frotte partout, enveloppe tout,

    passe de l’un à l’autre, repasse de l’un à l’autre,

    zigzague de l’un à l’autre, entraînant une danse de l’un à l’autre

    dans un enchaînement parfait,

    des passages de relai dans la chair, de la volupté, de toutes parts

    #49430
    bzo
    Participant

    je crois que ce soir,

    je vais ressortir de sa boîte à chaussures,

    un de mes masseurs prostatiques,

    une soudaine envie,

    cela fait bien bien longtemps

     

    mais là,

    j’ai cette envie irrésisitible d’en sentir un dans mon cul,

    de l’y sentir bouger,

    de le sentir venir titiller ma prostate

     

    on va voir,

    peut-être j’aurai déjà oublié dans quelques minutes,

    cette soudaine lubie

    #49431
    bzo
    Participant

    non, tout de même pas,

    devenu trop paresseux,

    sortir le masseur, l’enduire de beurre de karité,

    enfin toutes ces manipulations m’ennuient

    et après, ressortir l’engin, aller le laver

     

    je me sens pas prêt, suis pas assez motivé,

    je continue plutôt aneroless

    #49432
    bzo
    Participant

    bon, ben, je l’ai quand même fait, finalement,

    la tentation du masseur en silicone, est revenue

    et je m’y suis mis

     

    quelle horrible snob je suis,

    quel piètre sectaire de l’aneroless,

    je m’en veux vraiment beaucoup

    de m’être privé tant d’années de mon bon vieux masseur

     

    mon gigantesque bon vieux Nexus G-Rider en silicone

    qui semble avoir été confectionné pour moi,

    tellement il semble adapté au millimètre près à ma morphologie intérieure

     

    je l’ai ressorti de sa boîte,

    je l’ai bien enduit de beurre de karité,

    en ai mis aussi bien profond avec deux doigts

    et hop, l’engin est rentré sans problème,

    malgré sa taille imposante

     

    oh comme c’était bon,

    madre mia,

    j’ai retrouvé tout de suite les vieux reflexes,

    me suis à me caresser,

    il semblait rentrer comme dans du beurre, dans ma prostate

    qui rayonnait splendidement,

    j’étais rapidement empli d’ondes prostatiques des pieds à la tête

    et je gémissais à plein volume,

    quel pied, mes amis, quel pied

     

    et comme c’est différent du mode yin,

    ces deux là vont devenir parfaitement complémentaires,

    sans masseur, ce sera du mode yin

    et avec le masseur, du 100% prostatique,

    j’ai enfin trouvé ma formule magique

     

    étonnantes similitudes avec mon mode yin,

    j’ai pu constater,

    ma prostate semblait un sexe féminin

    dans lequel le masseur semblait venir s’enfoncer

    mais extérieur à moi, pas comme dans le mode yin

    où il est part intégral de moi, où je vibre totalement au féminin

    je sentais que mon plaisir restait, ici, au masculin,

    la prostate me donnait accès à toute la puissance féminine en moi

    mais sans me faire passer au-delà des limites de mon genre

     

    une porte, un sas vers le féminin,

    vers la puissance des ondes féminines en nous,

    tout en restant une pratique en mode yang

     

    j’ai hâte de remettre cela,

    quel pied immense, j’ai pris,

    rien qu’avec la prostate rayonnant dans mon bassin,

    ma queue se durcissait un peu par moments

    mais c’est normal, il y a quelques mouvements qui le font bouger,

    quelques frottements parfois,

    il suffit de ne pas y faire attention

     

    me relevant un peu, m’appuyant sur les coudes

    et enfonçant le masseur à fond,

    le maintenant ainsi,

    j’ai jouis longuement, comme j’ai jouis

     

    alterner les deux types de plaisir,

    je sens que je vais bien m’amuser,

    heureusement mon masseur préféré,

    j’en ai une bonne douzaine dans mes boîtes, en réserve,

    suis tranquille de ce côté-là,

    j’ai de quoi m’exploser prostatiquement jusqu’à la fin des temps,

    enfin, du moins, jusqu’à la fin de mon temps à moi

     

    toujours aussi diabolique, ce G-Rider,

    sa tête a de ces mouvements de bascule,

    tout contre la paroi derrière laquelle se trouve ma prostate,

    ça me rend toujours aussi fou de plaisir,

    il pivote, il frotte, il est juste irrésisitible

     

    il est énorme mais en même temps tellement maniable,

    tellement riche en sensations délivrées

     

    #49434
    bzo
    Participant

    ah, j’ai encore fait une autre petite séance, avec le masseur,

    tout aussi délicieuse, tout aussi irrésistible

     

    j’ai pu constater maintenant,

    qu’avec les années en aneroless,

    les muscles du périné, chez moi,

    se sont considérablement fortifiés

     

    ils étaient déjà bien puissants, je me rappelle, à l’époque

    mais là, je manipule ce énorme masseur comme si c’était un fétu de paille,

    je fais vraiment ce que je veux avec,

    le maintiens contracté à fond, si j’ai envie, autant de temps que je veux

     

    je ne peux m’empêcher de comparer les sensations

    du mode yin et ceux, ainsi, avec masseur, en 100% prostatique,

    il y a un monde de différence, bien sûr

     

    autant en mode yin,

    le plaisir immédiatement est généré de tous les côtés,

    tout le corps participe,

    et puis on a cette sensation constamment de se faire l’amour,

    d’une complicité splendide avec son corps,

    un flux, des vagues, de volupté,

    une infinie variété de nuances

    qui s’intensifient de plus en plus,

    jusqu’à ce que plus ou moins rapidement ,

    on ait la sensation de jouir en continu

     

    en 100% prostatique, avec masseur, par contre,

    il n’y a rien de tout cela,

    c’est la puissance pure, sans rivale, de la prostate

    dont les ondes me font chaque fois comme un petit coup de canon délicieux ,

    au fond du bassin, à chaque contact du masseur

    puis un faisceau dense d’ondes s’élancent, montent en se dispersant,

    provoquant un plaisir intense, orgasmique, sur son passage,

    jusqu’au cerveau

     

    bref, c’est différent et c’est bien ainsi,

    ce sera splendidement complémentaire,

    les orgasmes prostatiques me manquaient,

    ces moments soudainement où on ne contrôle plus rien

    et que le corps n’en fait plus qu’à sa tête

    et que la tête appartient entièrement au corps

    et à ses folies et à ses dérèglements

     

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