Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 1 juin 2019 à 0 h 05 min #33884
bzo
Participantle sexe par moments, n’est plus juste qu’un véhicule vers du encore plus sublime
ou alors c’est le sexe qui devient tellement sublime
qu’il ne semble plus sexuel1 juin 2019 à 0 h 46 min #33885bzo
Participantle corps semble ne plus exister,
juste ces sensations qui semblent s’étirer vers le haut, s’étirer, s’étirer, s’étirercomme emporté par un ascenseur hydraulique sur-puissant,
comme emporté dans un glissement feutré, vertigineux,
ressenti partoutune immobilité qui accélère de plus en plus, une accélération immobile,
la vitesse parfaite de l’immobilité,
une accélération qui semble décélérer constamment,
une décélération qui semble accélérer constamment,
la vitesse parfaite d’une certaine immobilitétournoiement amoureux dans l’invisible,
quelque chose en moi
a traversé brièvement de part en part le noyau de la terre1 juin 2019 à 2 h 10 min #33886bzo
Participantdes mains amoureuses m’enveloppent,
des mains amoureuses me caressent,
des mains amoureuses s’attardent sur mon visage, sur ma bouche,
des mains amoureuses, décidées à me faire languir, décidées à me faire jouir,
des mains amoureuses décidées à lever une tempête de volupté en moimon corps, ses mains,
ces mains qui l’aiment tant,
ces mains qui font la pluie et le beau temps,
ces mains qui vous pétrissent du soleil sur la peauque l’amour m’emporte,
que l’amour me dépose quelque part,
que l’amour me porte,
que l’amour m’apporte quelque partje te redécouvre chaque jour, amour,
dans mes flancs, je renais1 juin 2019 à 11 h 03 min #33887bzo
Participantpas beaucoup dormi, moi,
“bingé” une série, entrecoupé d’innombrables micro-séances.
plus ou moins jusqu’à 5 heures du matin.j’ai reporté que j’ai commencé à explorer un nouveau territoire sur ma personne,
à savoir le cou, la tête.le cou et le bas de la tête, jusqu’à hauteur de la bouche et le bas des joues,
est bien intégré,
très bien mêmeje vais en fait même très souvent désormais du côté de la bouche,
m’attarde autour, sur les lèvres, un peu entre,
zone hautement érotisée même en auto-sexualité, jé découvreplus haut, les cheveux et un peu en-dessous, peu pour l’instant,
je n’insiste pas, pour l’instant je suis très très satisfait de cette progression,
comme je l’ai écrit précédemment,
il y a une sorte d’effet stéréo, avec les contacts avec mon anus-pussy,
je le touche, le chipote de la main droite
et la gauche s’attarde autour de ma bouche,
il y a un entremêlement subtiles des sensations, elles se mélangent, se répondentla proximité du cerveau est troublante dans ces caresses sur le visage,
il y a un effet tambour, résonance amplifiée, sur-amplifiée mêmele cou aussi, comme je l’ai relaté, il me fait toujours l’effet d’une chair turgescente,
la sensation d’une hampe dressée, pointant vers le ciel, portant un gros gland,
l’impression de me caresser un sexe dur, monter vers le gland,
un petit peu d’escalade pour monter dessus à partir du cou, c’est escarpé,
là des lèvres humides, entrouvertes, une caverne chaude,
un gland avec des lèvres humides et une caverne chaude, troublant,
troubles, définitivement des eaux troubles, là,
j’adorehum ce corps a encore des tas de surprises pour moi, je le sens,
il m’apporte des sensations qui n’ont à priori aucun rapport avec la zone caressée,
mon cou comme une hampe de sexe,
ma bouche comme des lèvres de vagin1 juin 2019 à 11 h 43 min #33888bzo
Participantj’ai relaté tout le long des mois, de ma progression ces derniers temps,
à quel point j’avais eu des relations conflictuelles,
pour ce qui est des contacts entre mes génitaux et de mes doigtsles cuisses, pas de problème, interlocuteurs constants, essentiels à ma pratique,
tango sensuel, tango érotique
mais les doigts, c’est une autre histoirebanni plusieurs fois ce type de contact totalement,
où j’en suis au jour d’aujourd’hui avec ?je les utilise mais avec beaucoup de précautions,
il faut s’en servir à bon escient, injecter de leur puissance phénoménale à petites doses
si on veut garder la prostate comme moteur principalsans eux, ce type de contact,
il y a cette pureté cristalline qu j’ai déjà relaté maintes fois,
une finesse, une précision des sensations sans égale,
ce sera toujours ma pratique reine,
sans donc aucun contact des doigts avec mes couilles, mon sexecependant une petite injection à point nommé de toute l’explosivité,
de la verticalité
que ce type de contact apporte,
peut être le bienvenu,
peut en fait apporter beaucoup,
combiné à des farfouillages dans et autour de mon anus-pussyla progressivité lente sans aucun contact des doigts est délicieuse
mais met aussi la patience à l’épreuve par moments,
aussi un petit coup de turbo de temps à autre, ne fait pas de mal
mais à petite dose
sinon on est rapidement débordé
et la séance devient autre chose,
la prostate doit rester, pour moi, le moteur principal,
enfin c’est ainsi que cela m’intéresse
car c’est ainsi que le potentiel est le plus puissant1 juin 2019 à 12 h 33 min #33889bzo
Participantc’est quoi cette androgynie que je perçois désormais
par rapport à il y a encore quelque temps où j’évoquais mon plaisir au féminin?
comment est arrivée cette évolution?voilà comment je me l’explique:
l’accès à mes énergies profondes ces derniers temps s’est énormément amplifié,
cela a eu pour conséquence immédiate
que le pôle féminin et le pôle masculin en moi, brûlent désormais à incandescence maximaleen même temps, j’ai perçu la nécessité de ne plus privilégier aucun des deux,
j’étais sans doute arrivé à un stade
où je n’en avais plus besoin,
plus besoin de privilégier le féminin en moi pour assurer son développement,
je pouvais laisser les deux pôles s’ébattre librement, sans aucune contrainte,
sans intervenir du tout,
laisser le galop tout seulil s’est créé ainsi un équilibre entre les deux où ils semblent fusionner plus que jamais,
cette sensation d’androgynie a commencé à m’envahir,
c’est quelque chose d’unique, on se sent en même temps homme et en même temps femme
et en même temps aucun des deux, on se sent autre chose,
une sorte d’identité sexuelle très spéciale qui peut verser d’un côté ou de l’autre
mais aussi tracer un sillon entre les deux, en parfait équilibre quelque part sur une crête,
un alliage nouveau, momentané, issu des deux, parfaitement fusionné, en totale communion2 juin 2019 à 0 h 23 min #33890bzo
Participantchair enchantée, le chant est dans ma chair, chair enchantée
vagues douces de la volupté, je vous sens passer au-travers de moi,
le bonheur de vivre des moments pareils,
le bonheur de vivre des moments pareils de communiontant d’indicible en nous,
tant de secrets doux qui se révèlent un moment ou un autre,
que la puissance de l’amour s’épanche et s’épanche encore2 juin 2019 à 9 h 36 min #33891bzo
Participantce corps semble vraiment un palais enchanté par moments,
un palais enchanté aux couloirs parcourus par un sortilège qui parle à ma chairdéfaillir de bonheur,
cette volupté donne l’impression à tout instant de défaillir de bonheur,
revient sans cesse à l’assaut, doucement, irrésistiblement, partout,
doux assaut de caresses chaudes partout qui m’enveloppent, qui m’envahissent,
flot de caresses chaudes qui m’enveloppent, qui m’envahissent,
flot de caresses chaudes qui semblent se passer au niveau moléculaire, cellule par cellule, expertement,
tellement elles semblent agir en profondeur, agir en surface, agir partout,
agir en profondeur, agir en surface, agir partout,
se passer partout, se passer sur toute l’épaisseur de mon être, en même tempsje place deux , trois doigts sur mes lèvres entrouvertes, souvent désormais,
par où sortent les gémissements,
par où sortent les gémissements, les sentir sortir, les sentir envelopper mes doigts,
les sentir effleurer mes doigts de leur souffle doux, de leur souffle chaud, au passagequelle densité,
la densité de ce qui m’enivre, la densité de ce qui m’arrive,
une foule de gémissements autour de mes doigts, sortant de mes lèvres entrouvertes,
c’est le métro aux heures de pointe, ma parole,
station jouir, jouir, jouir et encore jouir,
jouir doucement, jouir majestueusement des heures durant sans discontinuité,
station instant de grâcedes heures ainsi non stop hier soir, en mode total abandon,
en mode total abandon, emporté sur une grève lointaine,
ma chair prise dans les filets d’une volupté, qui ne la lâchait plus,
elle tournait , tournait et encore tournait là-dedans
mais partout c’était le même plaisir ineffable qui l’attendait,
qui la retournait, l’investissait immédiatement, sans relâche,
des vagues de chaleur soyeuse, des vagues de frissons soyeux, de nectar ineffable, de baume miraculeux
dont le contact instantanément me faisait délirer, me faisait perdre tout contrôle sur moi-mêmeinstants magiques,
instants magiques de vivre,
le chamane est dans la demeure, le chamane est dans la place,
le chamane a lancé ses incantations,
tout est sens dessus, sens dessous,
le ciel m’a envahi, des nuages passent partout,
des nuages doux passent partout lentement, gracieusement, nonchalammentvivre dans les hauteurs, dériver dans les hauteurs,
compagne et compagnon des nuages, des beaux nuages,
des beaux nuages qui s’en vont nulle part,
juste qui passent, qui passent,
vivre l’instant magiquement4 juin 2019 à 1 h 43 min #33899bzo
Participantle chemin pour me liquéfier,
le chemin pour me liquéfier dans un frissonnement d’ailes d’oiseaumes gestes, mes mouvements, sont devenus des clefs,
sont devenus des clefs qui tournent, qui tournent,
sont devenus des clefs qui font tourner des gonds au fond de moi5 juin 2019 à 9 h 27 min #33910bzo
Participanthier soir une séance tardive d’une bonne heure,
me suis mis en mode pilotage automatique,
me suis mis en mouvement puis je me suis déconnecté de mon corps,
l’ai laissé faire,
un élan se crée ainsi, une progression, un crescendo,
il faut avoir la patience car c’est très progressif, cela augmente en puissance très progressivement
mais c’est ainsi que j’obtiens les sensations les plus fines, les plus précises,
c’est de l’orfèvrerie, de la dentellec’est ainsi que j’obtiens cette sensation de cristal vibrant en moi,
il n’y aucun équivalent, ainsi avec le corps en mode automatique
et aucun contact de mes doigts avec mes parties génitales,
c’est vraiment ma pratique reine,
l’incroyable finesse des sensations, leur limpidité lumineuse,
c’est vraiment ainsi que j’ai la sensation de boire à la source la plus pure,
à la source de la plus haute altitude possiblecela devient un éblouissement de chaque instant quand je décolle,
un éblouissement d’une richesse, d’une diversité sans limites,
une extase douce, tout en vibrations chaudes, sensuelles, sans discontinuitésensation d’épanouissement, la chair en fleur, la chair éclose,
se déplacer sur des crêtes en soi, un bouquetin en altitude,
dansant sa voie, sautant légèrement sur les parois,
jamais loin des cimes, jamais loin des nuages5 juin 2019 à 10 h 19 min #33913bzo
Participantcomme la plupart des mercredis, je suis en congé,couper ainsi la semaine de travail en deux,
est un luxe merveilleux que je peux me permettreet comme depuis un certain temps,
je m’adonnerai sans doute toute la matinée à mon passe-temps favori,
ma pratique chérie, ce tête à tête intime avec moi-même,
ce tête à tête avec ma chair, mon instinct débridé, mes pulsions débridées, mon désir débridé,
éveillant le grand désir en moi,
celui qui s’abreuve aux sources d’énergie les plus profondes en moipourquoi se priver?
quand une telle source de sensations voluptueuses
ne demande qu’à se déclencher pour vous, qu’à couler en vous
et à inonder votre chair de ses multiples bienfaits et frissons soyeuxje me caresse, peau soyeuse, feutrée, bruissante étoffe sous mes doigts,
je me sens liane entre mes doigts,
je danse avec mon bassin, quelle houle voluptueuse se lève en moi,
d’abord entre mes reins
puis partout, je m’accroche à mes bras, à mes lèvres,
je m’accroche où je peux tellement tout tangue en moi, tellement tout bascule de tous les côtés en moi,
se défile en arabesques soyeuses, ondulantes, vibrantes
plus rien n’est inerte en moi, plus rien n’est figé en moi,
cela se gondole amoureusement de tous les côtés, cela se tord érotiquement de tous les côtés,
je me lâche, comme je me lâche,
s’abandonner ainsi dans sa chair, quel révolution délicieuse pour un homme,
je ne m’en lasserai jamaisle plaisir est là, chaud, frémissement de part en part en moi,
ma chair devient de plus en plus chaude,
l’ivresse me gagne le cerveau, le délire des sens,
comme j’aime me sentir ainsi, enivré, titubant intérieurement,
baisé, baisant,
haletant, pénétré, pénétrantvive la vie, vive la sensualité
7 juin 2019 à 7 h 54 min #33934bzo
Participantmon sang chaud, ma chair vivante, ma chair palpitante, sous mes doigts,
la vibration de la vie en moi,
mon corps est un vaisseau, mon corps est un tapis magique,
mon corps est un chantje recrée le mouvement, je recrée le geste,
je laisse ceux du désir naître en moi, débarrassés de toutes les chaînes, débarrassés de tous les tabous
mâles et femelles en même temps,
libres, libérés, portant toute la chaleur voluptueuse vibrant en moi, ondulant en moi,
je chante, je danse la liberté en moi, la chaleur en moi, la vie en moi,
flamme sensuelle, flamme libre, incandescence dans l’instant8 juin 2019 à 0 h 21 min #33945bzo
Participantle sexe devrait être un jeu,
un jeu suprême dans notre chair, une façon de se réinventer, une façon de s’explorer sans finle sexe doit être d’abord une page blanche, il faut faire table rase,
il faut faire table rase de tout ce qu’on nous a appris,
de tout ce qu’on nous a inculqué,
le sexe est à réinventer en chacun de nous,
c’est nous qui devons écrire la pageles ondes sexuelles sont neutres, nous leur donnons la forme que nous voulons,
nous pouvons les ressentir comme nous avons envie de les ressentir,
notre chair est prête à collaborer à toutes nos lubies,
elle est prêt à nous suivre dans toutes nos démesuresoser être libre dans sa chair,
oser le féminin en soi, oser aussi vivre le féminin en soi,
faire renaître le masculin à l’aune de tout ce féminin qui se révèle en nous,atteindre la balance parfaite c’est marcher sur une crête,
c’est vivre tout le spectre sexuel
dans toute sa richesse et toute sa diversité,
sans tabous et sans limites8 juin 2019 à 11 h 21 min #33948bzo
Participantcalme ces derniers jours,
quelques moments de micro-séances,
c’est comme un fleuve ardent, puissant qui coule pas loin de chez moi
dans lequel je vais me baigner de temps à autre selon mon envieil coule pas loin de ma maison
ses eaux, tantôt tumultueuses, tantôt calmes, majestueuses, sont là à portée,
à portée de ma nudité, à portée de ma peau, à portée de mes caresseslà j’ai envie, o comme j’ai envie tout à coup,
je brûle de désir, je suis tenaillé soudainement par un désir impérieux qui enflamme mes entrailles,
j’ouvre la porte, vais vers le fleuve hâtivement, vite ses eaux, vite être enveloppé par ses eaux,
je me caresse, je me mets en mode liane lascive,
je fais monter des contractions, je presse langoureusement mes cuisses contre mes couilles,
ses eaux sont là, ses eaux sont déjà là, je le sens,
être empli par ses eaux, être traversé par ses eaux,
sentir la chaleur fluide, frissonnante, lumineuse, partout dans ma chaircomme on est bien dans tes eaux,
c’est comme un nid, un nid chaud, douillet,
ma chair semble fondre, cela semble grésiller légèrement quelque part, une fusion semble s’opérer,
quelque chose, quelque part, semble se fluidifier, semble se liquéfier,
une nourriture unique, essentielle, semble circuler en moi,
une volupté tellement nourrissante, tellement ineffablement nourrissantesauvé une fois de plus de l’asphyxie, sauvé une fois de plus du désert,
ma chair rit, ma chair rit à présent à gorge déployée,
merveilleux rire indécent de ma chair, délirante, exaltée, enivrée,
les lois d’airain qui semblaient inscrites au fond d’elle, bouleversées une fois de plus de fond en comble,
toujours plus en fait, cela semble se débrider toujours plus8 juin 2019 à 13 h 20 min #33950bzo
Participantpar moments, les yeux fermés, lors de mes dernières micro-séances,
j’avais l’impression qu’il n’y avait plus rien en moi pour me retenir,
je n’avais qu’à me laisser aller
et je dévalais en moi toujours plus profondément, toujours plus loinvraiment plus rien semblait me retenir,
la glissade voluptueuse semblait pouvoir continuer sans fin,
je la sentais physiquement avec tellement d’acuité,
sensation psychédélique comme si j’avais pris une drogue,
sensation de plonger en moi-même dans un gouffre de volupté sans fond
absolument sans rien pour me retenirje me laissais aller sans retenue, sans résister,
à ce duvet moelleux, frissonnant et chaud
qui me happait,
je semblais me dissoudre dedans, il ne restait plus rien de moi,
dans la grâce voluptueuse de l’instant, j’étais complètement dissous,
m’enfonçant toujours plus loin dans la chaleur vibrante d’un ciel qui s’était ouvert en moi9 juin 2019 à 0 h 32 min #33982bzo
Participantéveiller les énergies sexuelles avec tout son corps, plus seulement avec son sexe,
parvenir à les ressentir partout, plus juste dans la zone du bassinnotre sexe d’homme peut percevoir du plaisir autrement, peut vivre du plaisir autrement,
les ondes montant en nous, n’ont pas de sexe,
c’est juste de l’interprétation de notre part,
l’habitude d’interpréter d’une certain façon les stimuliles études scientifiques nous disent que l’homme n’utilise qu’une capacité infime de son cerveau
mais il en va de même pour sa sexualité,
la plupart d’entre nous
ne goûtent qu’à une petite proportion de ce qu’ils pourraient éprouver, ressentir,
vivre dans leur corpsle spectre de nos sensations, le spectre de notre plaisir, n’a pas de limites
mais on reste confiné la plupart du temps qu’à une petite proportion de celui-ci,
c’est une affaire de conditionnementla zone de l’homme, c’est cette zone, violente et brève,
qu’il s’agit d’essayer de répéter le plus possible,
l’homme est un compétiteur né, n’est-ce pas, enfin c’est ce qu’on nous ditle sexe doit être dur, le sexe doit être dressé
mais moi je ne veux plus de ce dressage à la con,
comme à un singe à qui on a appris à faire quelques tours,
le sexe doit être dressé et il doit cracher,
je veux qu’il retrouve sa liberté, qu’il devienne sans loi, sans tabou
qu’il puisse éprouver du plaisir sans être dressé,
qu’il puisse éprouver un plaisir soyeux, tout en ondulations, tout en vagues lascives, qui dure des heures
qu’il partage avec tout le corps , qu’il participe avec tout le corps à l’émoi,
que celui-ci vienne de partout, naisse de partout,
soit éprouvé partout,
de l’abandon, je veux de l’abandonje l’aime dressé aussi, bien dur, dressé mais sans dressage,
capable de cracher à la fin mais capable aussi en attendant
d’éprouver toutes sortes de plaisir, au masculin comme au féminin,
oui, mon sexe peut éprouver du plaisir de femme,
des ondes peuvent monter et nous pouvons le convertir en ce que nous voulons
et puis nous pouvons éprouver la communion des deux,
la fusion du pôle masculin et du pôle féminin en nous,
deux corps collés l’un à l’autre
mais dans chacun de ces corps ,
il y a encore la possibilité de vivre la communion du masculin et du féminin,
jeu éblouissant, les chairs peuvent fusionner,
les pôles masculins et féminins peuvent fusionner d’un corps à l’autre,
créer la sensation de ne plus être qu’un corps,
créer la sensation de vivre ce que vit l’autre corpsles énergies peuvent passer d’une chair à l’autre,
il faut être capable d’accueillir les énergies de l’autre,
de les vivre, de renvoyer la balle,
c’est ainsi que nous nous élevons,
c’est ainsi que nous nous surprenons à nous dépassernous pouvons tout, c’est bien simple,
tout est là dans en nos corps pour éprouver tout qu’il y a moyen d’imaginer
et même l’imaginable,
surtout l’imaginable9 juin 2019 à 8 h 23 min #33983Epicture
ParticipantEn fait je ne peux me resoudre à rester sur un désaccord qui ne porte que sur des differences d’interprétations de mots.
Quand tu dis
notre sexe d’homme peut percevoir du plaisir autrement, peut vivre du plaisir autrement,
les ondes montant en nous, n’ont pas de sexe,
c’est juste de l’interprétation de notre part,
l’habitude d’interpréter d’une certain façon les stimuliJe suis parfaitement d’accord avec toi. Le terme “dessexualiser” que j’ai employé dans un autre post sur le tantra, ne disait pas autre que cela, peut être maladroitement selon une certaine perception des choses, mais c’est malgré tout de cela quil s’agit.
9 juin 2019 à 11 h 26 min #33985bzo
Participantla grande astuce avec notre sexe,
c’est de le faire participer à nos ébats sans le laisser devenir turgescent,
ainsi les ondes montant par son truchement, continuent de rester neutres, malléables,
on peut les ressentir comme on veut,
comme on a envieavec du temps, avec de la patience,
de la concentration sur soi-même à l’écoute de notre corps,
à l’écoute de ce qui se passe en nous, de ce qui s’éveille en nous,
on peut les reprogrammer selon notre désiron peut les percevoir sur des laps de temps longs, beaucoup plus longs,
aussi longs qu’on a envie en fait, aucune éjaculation ne viendra stopper le processus,
nos parties génitales seront comme les pies d’un vache qu’on trait et encore trait,
pour faire monter des ondes délicieuses de nos profondeurs pour des jeux différents,
des jeux élaborés différemmentalors que si notre pénis se dresse et devient dur, gonflé à bloc et vibrant d’afflux de sang,
les ondes perçues, seront automatiquement mâles,
aucune action de notre part ne pourra changer cela,
donc si on veut en solitaire ou à plusieurs faire participer à des jeux sexuels autrement,
notre appareil génital,
si on veut goûter aux ondes sexuelles provenant de notre pénis et de nos couilles autrement,
il faut s’arranger que l’arbrisseau ne devienne jamais solide et pointant vers le plafond
un peu épaissi, cela passe,
dressé en arc, se ployant vers le bas, comme accablé par le poids du gland,
cela passe encore avec de l’expérience
mais il devrait déjà y avoir des signaux d’alarme dans notre tête
car dès s’il devient un peu trop raide, vous n’aurez plus que des ondes mâles,
des ondes mâles de chez mâle,
vous êtes sur le point de vous engager sur une portion d’autoroute qui mène vers l’éjaculation
dans une voiture de course sur-puissante,
ce qui n’est réellement intéressant, ce qui est le mieux goûté, le mieux dégusté,
que si votre engin est enfoncé dans un orifice de chair adéquat ou gobé par une bouche,
enfin mille autre manipulations possibles bien sûr, par un ou une autre, ou même par soi-même
qui peuvent rendre la situation extrêmement agréable
mais cela sort du cadre d’une pratique en solitaire telle que je la conçois,
telle qui m’intéressequelle est les caractéristiques des jeux qui m’intéressent?
que la prostate reste le moteur principal, la source principale de vibrations
tout en faisant participer mon sexe, mes couilles, aux ébats,
que mon pôle masculin et mon pôle féminin soient pleinement éveillés, pleinement engagés,
que la sensation de se faire l’amour, soit là à tout instant,
la sensation d’un corps à corps amoureux, ardent, vibrant, tendreles ondes mâles de chez mâle sont trop envahissantes, trop exclusives,
et ne durent qu’un laps de temps relativement court car ils incitent à l’éjaculation,
l’appellent de tous leurs voeux comme une meute aboyante pour qu’elle se produise,
bien qu’il y a les fameuses techniques de masturbation interrompue de Mantak Chia
mais on est dans d’autres contrées là,
la participation de la prostate y est toujours minoritaire,
je veux que la colonne vertébrale de mon plaisir, de mes sensations, soit prostatique,
c’est ainsi que j’aime que mon avion décolle,
c’est ainsi qu’il est doux et soyeux et s’envole au loin comme une plume légère au vent,
que les extases sont douces et interminables,
que la chair éclot comme une fleur gorgée de sang chaud et de vibrations,
une fleur d’amour sur un tapis volant de lascivité9 juin 2019 à 23 h 50 min #33991bzo
Participantcertaines de mes micro-séances me donnent la sensation d’un fuck entre deux portes
entre deux amants en rut pressés l’un contre l’autre,
les invités les attendent au salon, ils leur ont sorti un prétexte bidon pour s’absenter quelques minutes,
ces deux-là ne ratent pas une occasion de s’envoyer en l’air,
même pour quelques secondes,
quelques coups de bite dans un coin à l’écart, les petites culottes à peine descenduesles mains agrippent ce qu’ils peuvent de la peau de l’autre,
sentir un peu cette chair nue aussi ardente et assoiffée que la sienne,
sentir son haleine brûlante proche, son excitation débordante proche,
son envie de baise transpirant par tous les pores de la peau,
de l’humidité entre les jambes, des secousses, des pressions, sentir son bassin tout contre le sien,
sentir ses mains baladeuses, sentir son sexe, sentir le sperme couler,
les cheveux ébouriffés, les vêtements en désordre,
l’odeur de sa queue, l’humidité de son vagin,
les deux en un,
moi les deux,
moi merveilleusement, moi magiquement, les deux collés l’un contre l’autrec’est ainsi que je vis une partie de mes micro-séances,
les doigts de la main droite sont en constant contact avec mes parties,
mode doigts dans la prise,
cette façon tellement efficace que j’ai mise au point de faire monter les ondes,
simplement en ayant la main au contact de mes couilles et de ma bite
mais quasi sans bouger, ainsi comme si j’avais les doigts enfoncés dans une prise d’électricité sexuelle,
mon bassin est inondé d’ondes puissantes
et chaque contraction est comme une pénétration sauvage, ardente,
un solide coup de bite bien dure qui m’emplit de jouissance
et je ne sens de plus en plus en rut et je gémis comme un animal en plein coït,
mon bassin inondé de coups de rein délicieux, semblant se liquéfier de plus en plusune autre partie de mes micro-séances sont un peu comme un laboratoire où j’expérimente
par exemple, je me lance dans une séquence d’actions où je bouge peu,
je bouge lentement, de plus en plus lentement , quasi plus
et les sensations acquièrent des nuances tellement spécifiques, tellement précises et inédites,
cela devient comme un moment de révélation, un moment de pure grâce sensuelle
car cette suite de sensations semblent me livrer leur quintessence,
des coloris tellement particuliers, tellement délicats, tellement uniques, tellement jamais ressentis,
que je suis ébloui, transi jusqu’au fond de l’âme par leur perfection,
par la pure splendeur dans l’instant qu’elles me livrentles sensations se révèlent parfois soudainement comme des diamants que je viens juste de terminer de polir,
révélations et éblouissement devant ces nouvelles facettes, ces nouveaux éclats, ces nouvelles brillances,
dans la lumière de l’instantil y a le plaisir animal d’un côté
et puis il y a ces moments de pure grâce,
absolument avec les mêmes outils, la même technique,
juste une question de rythme, juste une question d’état d’esprit,
d’un côté pris dans un élan de coït animal,
de l’autre explorant lentement, méthodiquement, le mystère de ses sensations
semblant devenir des pierres précieuses brillant dans l’instant de mille feux en moi10 juin 2019 à 1 h 18 min #33992bzo
Participantmes gémissements sont parfois tellement doux,
tellement ineffablement doux, tellement ineffablement caressant,
c’est comme si des torrents de soie me remontaient des entrailles lentement
et sortaient de ma bouche en sonorités chantantestellement est parfois légère, délicate, feutrée, omniprésente,
la caresse de la volupté qui traverse ma chair,
que j’ai l’impression de m’envoler de moi-même avec mes gémissements
comme emporté par un vent chaud, ondoyant, à travers la pièceun gémissement comme un baiser de mes entrailles vers le monde,
je suis une statue souriante, une statue béate, de plaisir,
quelle réjouissance dans mes veines, béatitude voluptueuse dans l’instant,
tout un monde heureux en moi, tout un peuple heureux en moi - AuteurArticles
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