Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 738 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 13 août 2019 à 0 h 33 min #34536
bzo
Participantmon coin de table, mon coin de table en bois massif,
comme je le visite souvent,
comme j’adore me sentir empaler dessus,
j’ai la sensation qu’il me pénètre jusqu’au fond de l’âme,
qu’il enduit de miel chaud tout mon intérieur,
je deviens une fleur capiteuse sur sa tige en train de danser lascivement dessusje monte et je descends lentement,
je m’enroule autour avec mon petit trou-trou,
je le happe, je l’enveloppe avec ma chair autant que je peux, je le frotte, je le presse,
je suis cambré dessus, comme je suis cambré dessus, tendu dessus,
prêt à me laisser transpercer de part en partavec des petits mouvements giratoires, des petites montées, des petits descentes,
cela tourne, cela roule, cela glisse, en petites arabesques lascives,
comme je deviens adroit du cul et des mains à être excité comme cela, à être hors de moi comme cela,
ce bout de bois m’envoie au ciel,
plutôt deux fois qu’une, plutôt dix fois qu’unequelle lascivité à l’oeuvre, j’ai l’impression d’avoir un geyser en moi,
un geyser d’ondes sexuelles montant de mes abysses,
il est là en plein milieu de moi,
tout mon corps en est inondé par jets sous haute pression,
un véritable karcher, j’en pleurerais tellement c’est bonma chair est électrifié, ma chair explose sans arrêt, mon cerveau est en miettes,
plus rien d’autre que ce va et vient sur ce braquemart en bois
qui m’emplit les entrailles,
plus rien d’autre n’existe que lui et ce geyser qui l’entoure comme un feu d’artifice
illuminant mon sang et mes os13 août 2019 à 18 h 46 min #34538bzo
Participantà poil, mes amis, à poil!
temps de la volupté, temps des caressesce corps qui m’est presque un véhicule anonyme, en journée,
un véhicule qu’on oublie, auquel on ne fait pas attention,
du moins tant qu’il tourne plus ou moins comme il faut,
devient un complice de débauche,
ensemble nous allons nous vautrer dans la luxurecomme cela va être délicieux de sentir cette chair à nouveau enflammée,
véhicule chéri, véhicule auquel on porte toute son attention,
désormais empli de volupté, d’extase, de jouissance, de sensations tellement délicieusesbientôt la retraite pour moi,
je pourrais y consacrer encore plus de temps,
vais m’envoyer en l’air plusieurs heures par jour
jusqu’à ce que la mort me coupe net dans mon élan13 août 2019 à 21 h 47 min #34541bzo
Participantéclater les frontières de son identité sexuelle
pour essayer de vivre toute l’amplitude du masculin et du féminin en nous,
est une exploration unique, haletante,
une véritable aventure, dans le sens le plus noble du terme
et à ce titre, qui nous fait vivre des frissons propres, d’une qualité sans égale,
et nous permet de nous révéler à nous-mêmela transgression de frontières en nous, de tabous en nous, de pas répétés dans l’inconnu,
le pressentiment puis la découverte de cette nappe phréatique qu’est le féminin, dans nos profondeurs
nos tentatives patientes de la faire monter, de la faire jaillir,
de nous en sentir inonder durant la séance de la cave au grenierce corps prend soudainement une telle amplitude mystérieuse,
le désir nous emmène par un dédale de couloirs
dont nous ne soupçonnions pas l’existence,
qu’il est immense ce palais
et nous en occupons que quelques pièces en temps normauxle plaisir androgyne nous révèle pour quelques instants toute l’amplitude de cette chair,
à quel point nous sommes capables de communion, d’effusion,
à quel point la vie a placé en nous ses forces les plus vives,
à quel point nous avons de la matière précieuse en nous14 août 2019 à 0 h 12 min #34542bzo
Participantau lit,
quand le moindre geste, le moindre mouvement,
vous fait gémir de plaisir, vous emplit de plaisir,
vous pouvez-vous dire que vous êtes dans un état bien intéressantvous êtes économe de vos actions pour l’instant,
vous pincez deux, trois, cordes puis vous les écoutez vibrer,
vous entendez la sonorité, elle vous emplit des pieds à la tête,
jusqu’au fond de l’âme
et quand cela ne résonne plus,
vous écoutez quelques instants encore comme un sillage le silence dans votre corps
puis vous pincez quelques autres cordes, vous faites un autre accord,
la musique renaît comme un sphinx, comme une vaguela mer est en vous, tranquille, puissante, douce,
souveraine14 août 2019 à 0 h 42 min #34543bzo
Participantj’explose si doucement, si lentement,
c’est comme un bouquet de fleurs qui poussent, qui poussent,
elles sont géantes car elles poussent depuis la nuit des temps,
quelques instants en moile rythme du solitaire est un rythme lent car il faut savoir s’écouter,
le solitaire explose en gerbes de fleur dans sa chair,
le solitaire a gravi des crêtes,
maintenant il se repose sur l’une d’elles, il regarde le soleil se coucherau-delà de lui, il se dit,
il se dit qu’il voit au-delà de lui
il se dit qu’en lui, il y a tout un au-delà de lui,
il est en lui tout en semblant au-delà de lui,
la chair n’a pas de limite, il se dit, il y a tout un au-delà en nous,
notre petit au-delà portable
comme un jouet à remonterl’exploration a commencé, il se dit,
déployer ses ailes, s’envoler, escalader l’air15 août 2019 à 0 h 58 min #34544bzo
Participantplus haut j’écrivais à quel point
le sexe est avant tout affaire de suggestions, d’incitations, de messages, dans la chairle pénis en érection allant et venant, la main caressante, la bouche embrassant,
ne font que suggérer, ne font qu’inviter, ne font qu’inciter, à éprouver
mais ce n’est en aucun cas inéluctable, automatiquece que je veux dire par là,
c’est qu’en fait ce que l’on va ressentir et les actions entreprises pour y arriver
sont indépendantes quelque part les unes des autres,
sont en parfaite synchronisation dans un monde parfait, s’embraye comme sur des roulettes
mais cela peut parfois aussi se briser,
des gens vivent des drames,
ne parviennent pas ou plus à éprouver le quart du dixième du plaisir qu’ils aimeraient éprouver
la liaison entre les actes et les sensations n’existe pas ou plus assez ou malhabilement,
plus assez bienressentir dans le moment le plaisir, peut sembler une épreuve insurmontable pour certains,
pour d’autres cela coule de source,
entre les deux, toute les nuances sont possiblemais aussi cette indépendance
entre nos actions pour éprouver du plaisir et ce que nous éprouvons réellement,
veut dire qu’elles peuvent être découplées, qu’elles peuvent être séparées, totalement
là est un des grands moteurs, un des grands secrets,
de tout le potentiel sexuel humain tellement varié, tellement riche, tellement mystérieux,
de sa protéiformité extraordinairenous avons la capacité en nous de réécrire le scénario,
de réinventer notre sexualité sous des formes tellement étonnantes,
tout à fait hors des clousle script se met au point en nous patiemment, se concocte dans la chair,
faisant participer tout son être, toutes ses ressources les plus secrètes,
l’interprétation au jour le jour, avec affinage des détails, séance après séance
se vivra de plus en plus comme un acte sexuel intense, riche, variéaucun sexe en érection qui va et qui vient
aucune pénétration, aucun orifice pénétré
et pourtant les mêmes sensations, la même intensité, peuvent être là à 100%tout seul dans son coin,
bougeant d’une certaine manière, faisant certains mouvements,
se lâchant, faisant monter ses énergies sexuelles,
acceptant, embrassant le féminin en nous, se mettant à son service,
on peut parvenir à suggérer à sa chair avec ses actions
tout ce qu’on a envie de vivre comme acte sexuel
et il va pleinement collaborer, nous assurer une totale complicité15 août 2019 à 12 h 11 min #34547bzo
Participantle bonheur d’être libre dans sa chair, sans aucune chaîne,
vivant le masculin, comme vivant le féminin, contenus en nous,
comme ils viennent,
comme le désir les emmènela volupté, la félicité, coulent comme un fleuve immense, un fleuve majestueux, pour l’instant,
je les sens passer partout en moi,
ils m’irriguent jusqu’au fin fond de mon être,
je suis pris dans un courant irrésistible qui me caresse de tous côtésje me tords doucement, je me redresse, je pars sur le côté, j’ondule, je me casse,
le désir fait de moi un acrobate, un homme-élastique, un homme zigzag, un homme-fleur,
comme si je n’avais plus d’épine dorsale, plus aucune directive, plus aucune règle,
juste le désir qui envoie mon corps dans tous les sens,
je me laisse faire, je me laisse emporter,
chorégraphie sauvage, harmonie des abyssesj’ai l’impression de couler sans fin, de couler sans fin dans de l’ouate caressante,
comme une méduse emportée au gré des courants
dans ce corps qui ne m’appartient plus pour l’instant,
dans lequel je suis un passager absorbant par tous les pores le voyage qu’on lui fait fairequelques moments merveilleux avant de me lancer dans le chantier sans fin de la bibliothèque,
des moments d’enlacement, des moments de déploiement, sublimes,
tout mon être semble n’être plus qu’un papillon aux ailes immenses, chatoyantes, colorées, battant doucement,
prenant son envol depuis ma chair ouverte, depuis ma chair butinée,
depuis ma chair-volcan15 août 2019 à 12 h 58 min #34548bzo
Participantluxure, luxure et encore luxure
au programme de ma matinée,
12h42, j’arrête maintenant,
il faut que j’avance un peu avec ma bibliothèquemais ma chair m’envoie sans cesse des invites coquines,
“pose la main sur moi, caresse-moi, caresse-toi”,
je ne me fais pas prier
et là que je dois me lancer dans la menuiserie,
j’ai tout le mal du monde à résister, à ne pas me poser la main au cul tout le temps,
ma petite fente derrière est tellement tentante, tellement affriolante, tellement chaude,
dedans il y a une boule de feu et de miel qui m’attend tout de suite,
des replis de chair qui n’attendent que qu’on les froisse, qu’on les fouille sans ménagementmonter et descendre lentement avec mon tronc ondulant légèrement,
avec mes doigts enfoncés derrière, comme engoncés dans des contractions qui se relaient,
sensation de pieu puissant dans ma chair,
sensation de totem de dieu sauvage honoré de partout dans mes entrailles,
se sentir empalé ainsi, comme c’est divin, on a l’âme en feuon est à l’intérieur du soleil,
c’est la densité première, la matière d’avant la matière,
le souffle est encore à la forge,
une flamme pas encore échappée à l’air libre,
pas encore de poitrine, dehors, pour l’abriter15 août 2019 à 16 h 50 min #34549bzo
Participanttous les gestes et mouvements machinaux d’un homme à la maison chez soi,
vaquant à diverses occupations, manger, aller aux toilettes,
m’asseoir devant l’ordinateur (souvent, trop souvent),
de la menuiserie (pour l’instant)mais il suffit qu’à un moment donné, j’ai envie d’y glisser une petite graine
qui va donner à tout cela une tout autre dimension,
juste par exemple, de serrer légèrement une cuisse sciemment,
en même temps toujours occupé avec mes gestes de menuisier amateur
et je sens comme une contamination se passer en moi, un virus délicieux à l’oeuvrecette cuisse vient se frotter contre une couille,
ce simple acte va déclencher toute une machinerie rapidement en moi,
je continue d’œuvrer avec les outils et un morceau de bois
mais dans mon bassin cette cuisse pressée légèrement contre une de mes couilles chéries
répand comme un nuage voluptueux dans mon bassin
aussi sûrement que si on y avait injecté avec une seringue un liquide aphrodisiaque d’une extrême puissanceje reste quelques instants ainsi, prenant plaisir à focaliser toute mon attention encore sur mon travail
tandis que je sens dans mon bassin cette ouate sensuelle à l’oeuvre,
maintenant j’y ajoute une lente contraction,
ma prostate va intervenir donc dans les ébats naissants, plus directement,
une sensation de pénétration aussi naît ainsi en moi,
je pousse un léger gémissement tout en continuant d’essayer de travailler
mais d’une façon plus désordonnée, moins soutenuerapidement je m’arrête, je me cambre, je crée une tension lascive en moi,
je sens le féminin m’envahir, je commence à bouger légèrement , langoureusement, mon bassin
tandis que mes mains enflamment ma peau,
j’ descends un peu la main sur le pubis, j’adore aller frotter cette zone, la presser
sans toutes fois aller plus loin et toucher la hampe,
ainsi déjà on obtient de puissantes ondes , la zone appartient déjà aux organes sexuels
et y passer les doigts c’est déjà les effleurer sans les effleurerje suis empli désormais de volupté, je serre sans retenue les cuisses
et je me déhanche avec langueur et sans pudeur,
je prends à pleines mains mes seins, je les frotte, je les presse,
pince et repince doucement les pointes dures,
je dirige quelques doigts vers mes fesses,
j’ai hâte d’aller frotter dans ma crevasse,
mon anus-pussy semble une sirène chantant dans mon sang,
quelle lascivité en moi,
j’ai la sensation que toute la pièce partouze avec moi,
j’ondule de plus en plus,
comme cette chair s’enflamme vite,
me fait décoller au firmament en quelques instantsà peine quelques secondes se sont déroulés depuis que j’ai déposé mes outils
et déjà je suis pantelant, haletant, excité de fond en comble
et prêt à jouir de longues heures si je ne me forçais pas à arrêter pour continuer de travailler encore un peu aujourd’hui
sinon dans dix ans, je suis encore occupé avec cette bibliothèque15 août 2019 à 21 h 42 min #34551bzo
Participantquel superbe orgasme j’ai eu il y a quelques minutes sur mon coin de table
je le chevauchais langoureusement, déployant une dextérité avec mon cul à danser dessus
soudainement je me suis senti par une forte densité de chaleur ,
cela s’est mis à pulser puissamment dans tout mon corps,
cela a duré une trentaine de secondes,
c’était tellement doux, tellement chaud, tellement fusionnel,
j’étais totalement hors de moi et je râlais en continu comme un possédéj’aurais voulu que cela ne cesse jamais
16 août 2019 à 7 h 38 min #34554bzo
Participantpour parodier un titre de fil par ici:
Mon nouvel amant le G-Spot Metal Wand
j’écrire, moi:
Mon nouvel amant, mon coin de table en hêtre massif
c’est absolument diabolique le plaisir qu’il me procure,
tellement de lascivité s’éveille en moi quand je le chevaucheil s’enfonce un peu en moi
mais je crois que c’est surtout
parce qu’il me masse avec une diabolique efficacité le périnée,
j’ai l’impression que c’est cela qui déclenche ces vagues de plaisir tellement intenses
quand je bouge dessus mon cul, que je le danse dessus16 août 2019 à 20 h 56 min #34560bzo
Participantles pieds sur la table, les couilles au nid entre mes cuisses,
gardées bien au chaud par elles,
dorlotées, frottées, pressées,
elles semblent ronronner comme des chatons heureux,
de douces vibrations se dégagent continuellement d’elles, se répandant dans mon bassin,
tandis que je vaque à mes occupations sur le netcomme c’est magique ce corps
quand il est devenu tellement complice, quand il est devenu tellement réactif,
quand félicité et volupté nous envahissent si facilement
et d’une façon tellement généralisée à toute notre êtrej’en ai toujours les yeux émerveillés, le coeur débordant de gratitude,
l’impression d’avoir gagné comme le gros lot à une sorte de loterie sexuelle désormais,
bien que la chance n’a rien à voir ici,
juste un patient travail, une curiosité inlassable et une audace radicale qui ont payés au centuple16 août 2019 à 23 h 13 min #34561bzo
Participantquand tout votre corps réagit comme un organe sexuel,
le moindre geste, le moindre mouvement, vous fait gémir,
vous n’avez plus qu’à bouger lentement, lascivement,
le reste se fait tout seul,
bientôt la symphonie sauvage monte de toutes parts,
cent mille milliards de musiciens sont à l’oeuvre en vousla joie, la plus pure joie,
toute simple, cristalline,
la plus pure eau,
vivre des moments pareils,
communion dans l’instant, libre de toutes entraves, libre de toute identité sexuelle,
je m’élance comme un torrent, j’accompagne ma chair, vers la lumière17 août 2019 à 0 h 35 min #34562bzo
Participantoser son désir, oser son plaisir,
c’est dévier,
c’est côtoyer la perversité parfois,
passer tout près, jusqu’à la frôler,
comme un totem noir, indestructible, terrible,
qui se dresse quelque part au fond de nouson se redresse,
toujours se redresser,
ne jamais oublier de se redresser,
toujours plus puissant, toujours plus accompli,
baroudeur,
plonger toujours plus loin,
dévaler le tunnel vers la boue,
là où les roses ont leurs racinesla chair reste toujours innocente,
le désir pur,
la plus parfaite eau
est dans l’obscurité du sang,
là où il est le plus sombre,
là où il n’y a pas de fond17 août 2019 à 9 h 41 min #34563bzo
Participantau réveil,
je pense à mon petit déjeuner, je pense à la journée, à ce que je vais faire
et puis aussi je pense directement aussi, comment le qualifier?
à ma petite caverne d’Ali Baba, à cet enchantement dans ma chairen fait, ce n’est pas vraiment y penser que je fais
mais c’est me mettre en contact avec elle,
commencer à la sentir vibrer, la sentir se réanimer, en moi,
m’assurer de sa présence, de sa chaude et vibrante présencecomme une île paradisiaque sur un océan lointain
dans son cadre idyllique d’eau bleue, transparente, lumineuse,
des pierres précieuses rayonnant, semblant tapisser partout le fond,
je suis dans une barque étroite, je glisse sans effort sur cet azur liquide
j’entends en me rapprochant des éclats de voix, des rires, les sons variés d’une fête ,
c’est plein de couleurs, c’est plein d’une agitation bon enfant,
cela se bouscule, cela rit, cela danse et cela chante partout,
cela semble durer depuis toujours,
cela semble se dérouler depuis la nuit des tempsje reste ainsi en suspens dans ma barque glissant
qui avance pourtant mais ne touche jamais terre,
les oreilles et les yeux, emplis des sons et des couleurs d’une fête immémoriale
à quelques pas de moi,
l’immensité de l’océan, du ciel, semble m’envelopper précautionneusement comme une main géante17 août 2019 à 12 h 00 min #34564bzo
Participantcertains font une pause cigarette régulièrement,
moi je fais une pause coin de tableje m’assieds dessus, je ferme les yeux, je commence à me caresser,
je commence à bouger dessus, bouger n’est pas le mot le plus approprié,
plutôt danser dessus avec mon cul, avec ma petite crevasse enveloppant le coin de bois,
le caressant, le frottant, le pressant,mouvement ondulant, mouvement sinueux, mouvement langoureux, lascif,
j’ai la sensation d’une telle raideur pousser dans mon ventre,
aller et venir dedans,
la volupté se répand à tout mon corps,
c’est comme si je n’étais plus qu’un champ d’étoiles dans l’espaceje monte et je descends dessus
et je rebondis toujours plus haut,
comme si ce bois sous moi me propulsait toujours plus haut
puis j’explose, je deviens une pluie d’étoiles,
je monte, je monte , en une pièce
puis j’explose en une pluie d’étoiles qui filent lentement vers le bas, se dispersantjamais complètement le temps d’atterrir
car déjà je remonte, je rebondis,
cela explose tellement doucement,
cela se désintègre, se fragmente en mille morceaux, dans une caresse ineffable,
un déchirement qui semble réunir mais en mieux, en même temps que disloquant en pièces18 août 2019 à 10 h 18 min #34578bzo
Participanten mode liane lascive,
je me suis rendu compte qu’il m’arrivait assez souvent que la machinerie s’emballe,
jusque il y a pas longtemps je laissais faire,
ne pas intervenir, l’élan est sacré, bla bla bla,
c’est moi qui écris ce genre de choses, il y a encore pas longtempsmais j’avais tord,
enfin, j’avais déjà suggéré qu’il y avait une sorte de collaboration
entre le moi pensant et le moi de l’action, appelons-le par convenance, le moi reptilien,
j’ai pu constater qu’elle était constante,
en fait cette collaboration durant l’action, le moi reptilien mène les débats
mais le moi pensant est dans un coin de la cabine de commande, en mode veille
il peut intervenir à tout instant si quelque chose dérape
et changer le cours de la séancece seront toujours des actions très ponctuelles,
il sort une fraction de seconde du mode veille puis y retourne
sinon l’élan est vraiment coupé,
le contact avec le moi reptilien et le corps est défaitainsi donc en mode liane lascive, il arrive régulièrement que la machine s’emballe,
les caresses s’accélèrent, les ondulations ont un rythme aussi de plus en plus élevé,
c’est toujours plaisant, la volupté continue de circuler dans tout le corps
mais le fait est qu’on tourne à vide,
le lent crescendo de la tension sexuelle s’est figé,
on fait du surplacedans ces instants désormais mon moi pensant intervient, ralentit le rythme,
jusqu’à ce qu’il y ait à nouveau cette impression d’avion en phase de décollage,
d’avion en phase d’accélération progressive sur la piste,
de roues décollantsoudainement sans poids,
soudainement en l’air,
l’espace comme un baiser léger18 août 2019 à 10 h 43 min #34579bzo
Participantquelques réflexions sur cette expression, ressentir le plaisir dans tout le corps
beaucoup de gens, débutants, voire plus expérimentés arrivent sur ce forum
et on sent bien dans les mots qu’ils écrivent dans leurs messages,
que leur ultime but, leur plus secret espoir,
c’est de goûter aussi vite que possible au fameux super Omais plutôt que le super O
leur objectif devrait être d’arriver à goûter le plaisir dans tout le corps,
le super O à côté, c’est de la blague,
c’est bien plus intéressant de ne plus avoir les sensations cantonnées au bassin
du début de la séance jusqu’à la fintout au début, vos premiers orgasmes prostatiques,
vous allez sentir des petites explosions délicieuses dans le bassin
mais une fois que les choses deviennent sérieuses, que votre jouissance gagne en qualité,
une des façons dont vous allez reconnaître cela,
c’est que vos orgasmes quittent le bassin, s’étendent de plus à plus à tout le corps,
voilà pourquoi il est infiniment plus intéressant de courir après ce but
plutôt que le super O,
une fois que vous commencez à sérieusement ressentir le plaisir dans tout votre corps durant la séance,
vous avez la sensation de jouir tout le temps,
tout simplement parce que c’est une des caractéristiques de la jouissance prostatique de qualité,
vous percez de plus en plus les sensations hors de votre bassinil y a aussi des gradations dans la qualité de la perception des sensations dans tout le corps,
dans un premier temps ce que vous allez sentir,
c’est le plaisir dans la zone que vous avez touchée ou bougée et dans le bassin,
c’est une constante, ce sera toujours à un certain endroit et dans le bassin
car le bassin est le centre névralgique, la prostate s’y trouve,
elle vibre toujours , c’est grâce à elle que le plaisir peut se répandre,
elle va envoyer ses ondes vers un certain endroit
et c’est l’amalgame de ce que vous avez su créer avec une caresse , par exemple,
et les vibrations de la prostate ,
que le petit miracle peut se fairele stade suivant, c’est vous allez sentir là où vous avez touché et dans le bassin
mais aussi ces deux zones semblent se relier,
que tout ce qui se trouve entre, se trouve sur le chemin,
devient part de la sensation aussi,
la sensation de vient donc contagieuse, elle se répand comme un virus
entre la zone de contact et le bassin de plus en plusencore après, la sensation descend en profondeur en quelque sorte,
vous avez la sensations dans la zone de contact et le bassin
plus tout ce qui se trouve sur le chemin entre ces deux zones
et la sensation semble descendre en profondeur,
elle semble pénétrer, imprégner toutes les strates en nous,
j’utilise souvent des expressions du genre “sensation qui nous envahit jusqu’au fond de l’âme”,
c’est bien ce que l’on ressent,
que toutes nos cellules sont inondées jusque dans les plus grandes profondeurs,
tout notre être semble submergéenfin stade ultime, enfin celui où je suis arrivé,
tout notre corps semble réagir comme un sexe,
le moindre geste, le moindre mouvement, crée des sensations qui se diffusent immédiatement partout,
on ressent les effets du moindre geste, du moindre mouvement, partout, absolument partout,
comme si tout était reliévoilà bien un mot clef, relié,
ressentir dans tout le corps, c’est percevoir celui-ci dans son ensemble,
c’est percevoir une unité dans celui-ci,
au plus on parvient à percevoir le plaisir dans tout le corps,
au plus puissante est la sensation de communion, d’union , en nous18 août 2019 à 11 h 31 min #34580bzo
Participantjuste rajouter encore
les différents stades que je décris juste au-dessus
de la perception du plaisir dans tout le corps,
correspondent avant tout à une escalade de la qualité de la sensation en nousils impliquent une progression dans le temps,
amélioration de la qualité de l’écoute de ce qui se passe en nous,
cela veut dire être de plus en plus à l’écoute des détails, de cette myriade d’infinis détails,
capacité à se lâcher en se relâchant
c’est-à-dire capacité de plus en plus grande à faire monter les énergies en nous,
accepter le féminin en nous,
pas forcément en se laisser totalement submerger comme je le fais
mais capacité de l’intégrer dans la séance,
amélioration de notre technique aussitout cela va faire que la perception du plaisir dans tout le corps , va sans cesse s’améliorer,
va suivre l’évolution que je décris juste au-dessus,
ceci dit cela peut être assez rapide
et de toutes façons, c’est un effort à recommencer à chaque séance,
ce n’est jamais gagné d’avance,
à chaque fois il faut faire l’effort pour retrouver une qualité maximale,
moi quand je commence une séance,
je passe en accéléré, plus ou moins rapidement par tous les stades décrits,
si je ne suis pas en forme, je vais rester à des sensations perçus vaguement dans tout le corps,
au stade 1
mais si je suis bien en forme,
j’arrive dans ce stade ultime que j’ai décris,
c’est-à-à dire tout le corps qui devient un sexe, réagit comme un sexe,
vibrant à l’unisson des pieds à la tête, jusqu’au fond de l’âme, de tout mon êtrequel est le stade suivant?
car aucune limite n’existe,
j’ai déjà ma petite idée,
quelque chose est sur le feu en moi,
j’en parlerai en temps utile, quand le plat sera là dans ma chair,
offert à la dégustation18 août 2019 à 12 h 31 min #34581bzo
Participantcomme j’adore me frotter contre les meubles en bois
chez moi, j’ai quelques meubles contemporains en hêtre massif,
mon coin de table, bien sûr, mon favori
mais aussi une sorte de grande commode,
nu, je me place contre
et puis je me frotte dessus lascivement,
je descend et je monte, pliant les genoux, remontant, en me caressant
serrant plus ou moins les cuisses,
je deviens fou de plaisir en quelques instants ainsi,
je me sens en rutje cherche désormais chez moi, un coin de meuble
contre lequel je pourrais frotter ma petite raie derrière,
dans le même ordre d’idée que mon coin de table
mais pas assis dessus, chevauchant
mais me pencher en avant, reculer avec mon cul tout contre
et frotter ma crevasse à plaisir allègrement dessuscela m’excite tellement rien que d’y penser,
il faut que je trouve un endroit adéquat pour cela,
forme adaptée et “safe”, pas de risque de se blesser, pas de risque d’écharde,
hygiène facilement maintenable, etc - AuteurArticles
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