Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 2 février 2019 à 10 h 07 min #32885
bzo
Participantil y a quelque chose d’extraordinairement enivrant,
on se sent tout puissant à être autosexuel (pour reprendre le titre d’un autre fil de conversation par ici)quand d’autres sont obligés de courir les lieux de rencontre, cafés, boîtes de nuit,
ou drague sur internet, sites de rencontre,
pour satisfaire les pulsions, leurs besoins, leur désir, quelques instantsje suis totalement hors de ce circuit,
tout seul dans mon coin,
je parviens à lever de telles tempêtes en moi,
je parviens à être envahi par un tel océan de volupté,
je parviens en fait à ressentir en autre
et à baiser cette autre, à caresser cette autre, à faire jouir cette autre,
à rendre dingue de plaisir cette autreet que je peux faire durer tout cela
des heures et des heures,
des heures et des heures à gémir, à crier, à me pâmer, à défaillir de plaisir,
entre mes propres brasbon il y a un revers à la médaille, une face sombre,
pas besoin de ma le rappeler, j’en suis parfaitement conscient,
un tout seul, même démultiplié, même turbo-boosté,
ce ne sera jamais deux,
je vis aussi dans un désert quelque part,
un ermite libidineux dans sa grottemais enfin, en attendant je prends sacrément mon pied par moments,
il y a quelque chose de totalement extrême à ma situation,
comme l’a été finalement toute ma vie dans la plupart de ses aspectsc’est moi ce type sans concessions,
pour le meilleur et pour le pire3 février 2019 à 11 h 47 min #32890bzo
Participantdepuis deux, trois jours,
j’ai beaucoup pratiqué en micro-séance, c’est-à-dire hors du lit
et pas plus de 10 mn en continu
mais répétés de nombreuses fois sur la soirée,
ainsi regarder un film m’a pris près de quatre heures au lieu de une heure trente
car je m’interrompais sans cesseil s’agit plus ici de se laisser emporté par une mer de volupté,
de dériver dessus, jusqu’à se retrouver en territoire inconnu,
de vivre de lents et longs moments de félicité extatique dans la chair
mais de vivre des moments telluriques, animal,
en quelques minutes de jouir le plus fort possible, de crever le plafond,
de vivre des sensations fortes, intenses, d’amour entre deux portes,
de faire éclater cette chair de plaisir,
pas un marathon donc mais un cent mètres sprinté, répété de nombreuses foisainsi hier soir, j’ai regardé un film sur l’ordi
mais toutes les cinq minutes, je mettais sur pause
et je commençais à me caresser, à bouger en mode liane lascive déchaîné,
c’était toujours très fiévreux, très ardent, frénétique,
hystérique, complètement fou,
même par moments tellement j’étais entraîné loin par mon corps en un temps recordnouveauté, le regard a de plus en plus d’importance dans ces courtes explosions bestiales,
je regarde mon corps, je bois sa sensualité, son déchaînement ,par les yeux
et cela m’enflamme encore plusje regarde le manège de mes cuisses et de mon sexe, collés, emmêlés,
en fait c’est assez étonnant parce que je me rends compte
que ce ne sont plus vraiment mes parties génitales entre mes cuisses serrées que je vois,
juste une masse de chair en train de se déplacer voluptueusement,
le regard vient se mêler en fait aux sensations éveillées,
je vois juste de la chair en train de jouir, en train de s’abandonner,
que le délire du plaisir bouge de plus en plus librement, de plus en plus sauvagement
et cela m’excite, comme cela m’excitepar moments j’effleure ce sexe, ce sont comme des décharges électriques dans tout mon corps,
mon regard se referme quelques instants,
je plonge vers des abysses voluptueux,
je re-ouvre les yeux, ma vision est à nouveau emplie de cette chair imbibée d’ivresse,
imbibée de sensualité,
le moindre mouvement me fait hurler désormais
et mon bassin semble danser sous moi dans le fauteuilje glisse la main sous mon cul, je vais caresser ma raie,
je sens une légère humidité tandis que j’y laisse traîner deux doigts à l’entrée,
je les enfonce un peu et fais monter une contraction,
bon dieu de bon dieu,
j’ai l’impression que le haut de ma tête est en train d’exploser
et que mon cerveau en mille morceaux est éjecté vers le plafond,
l’impression d’éjaculer ma matière grise vers le plafond,mes paupières se ferment, cela continue,
je presse bien à fond la contraction remontée en moi
et un doigt vient effleurer mon gland,
je reste ainsi, la tête rabattue en arrière, immobile désormais,
empli d’une chaleur délivrante, bienfaitrice, d’une chaleur ondoyante
et de frissons partout dans tout le corpsderrière mes yeux fermés, un tournoiement d’étoiles
3 février 2019 à 13 h 03 min #32891bzo
Participantce qui est nouveau aussi dans ces micro-séances de ces derniers jours,
c’est que j’apprends à ma lâcher à fond,
à lâcher tous les freins, à tout donner en quelques secondesassez minimaliste en fait, avec quelques gestes, quelques mouvements répétés, peu de variété,
ainsi il y a quelques secondes,
assis dans mon fauteuil, deux , trois doigts bien enfoncés derrière dans mon A-pussy,
balançant un peu du bassin, les doigts me fouillant méthodiquement, implacablement,
avec les contractions aussi venant sans cesse
et puis l’autre main caressant ma poitrine,
suis resté ainsi deux , trois minutes, gémissant, ahanant et puis jouissant coup sur coup trois, quatre foismais donc lâchant tout, l’impression de me donner à fond, de tout lâcher,
emporté de plus en plus par un torrent violent et délicieux,
roulant voluptueusement en moi,
comme manipulé par des dizaines de mains sans ménagement,
tournoyant comme une balle de ping-pong vibrante, érotisée, léchée, baisée3 février 2019 à 22 h 18 min #32894bzo
Participantj’ai tendance à trop m’enfermer dans une seule façon de pratiquer
toute ma vie en fait a été comme cela,
je suis tombé amoureux de Mozart, pendant trois ans je n’ai pratiquement écouté que sa musique,
idem pour Proust, résultat, j’ai lu la Recherche du Temps perdu pendant deux ans en boucle,
bref j’ai une tendance à la monomanie, je pourrais citer une longue liste
puisque j’ai déjà quelques années au compteurlà j’ai pris conscience que ces dernières semaines je pratiquais toujours de la même façon,
même si j’expérimente beaucoup, que j’essaie des nouvelles choses,
j’ai décidément à l’unanimité de mon conseil d’entreprise de changer cela,
après tout il y a quelque temps, je redécouvrais les délices de mon cher G-Rider,
ce gros mastiff en silicone au mufle si têtu et farfouilleur
et puis il y a donc ces micro-séances aussi que j’ai délaissées,
qui ont pourtant fait mes délices pendant de longues semainescela me fait donc déjà au moins trois façons différentes,
que cette fois-ci je vais alterner très régulièrement
pour ne pas risquer la routine, ne pas risquer la saturation
car je pratique toujours les jours et au moins une heure en moyenne,
il faut mener sa barque intelligemment,
il est temps que je m’y emploiedan s les prochains jours, ma pratique en aneroless au lit,
je vais laisser cela un peu reposer
et insister plutôt sur mes micro-séances hors du lit,
un peu partout dans mon appartement
et puis une pratique au lit avec masseur,
je vais ressortir Carabosse ma petite fée en silicone de sa boîte,
donner un coup ou deux de balai magique dans mon fondement4 février 2019 à 0 h 23 min #32895bzo
Participantbelle séance de près d’une heure avec le masseur,
ma chère Carabosse et sa hampe vigoureuse, infatigable,
comme je l’aime cette hampe, en même temps bien dure et un peu flexiblefaire appel à sa flexibilité, c’est immédiatement avec une réponse aussi de sa raideur
et vice et versa,
faire appel à sa raideur, c’est dans la foulée, goûter aussi à sa flexibilité,
leur combinaison, ah leur combinaison…raideur qui devient légèrement flexible dès qu’on l’invoque avec un peu d’insistance,
c’est comme un gros roseau adulte qui se dresse fièrement,
le vent le presse, il résiste, il résiste mais il cède toujours aussi un peu,
voilà la hampe de Carabosse, c’est un gros roseau en silicone, têtu, peu collaboratif à première vue
mais qui sait se donner, qui sait offrir pour peu qu’on apprenne à s’en servir,
quel câlineur de chair, quel séducteur de prostate, mon g-riderse ploie vaguement, se redresse vaguement,
on croit qu’on a rêvé,
flexibilité de rêve, raideur de rêveet puis sa bosse, car si je l’ai intitulé Carabosse, ma petite fée du logis,
ce n’est pas pour rien, elle a une sacrée bosse,
une grosse tête d’Alien,
elle pivote en bout de course comme pas deux,
touchant au but, je la laisse pivoter, elle bascule ainsi systématiquement
du à la forme de cette grosse bosse qui lui sert de tête,
un gland d’Alien, un débusqueur de truffe, fouillant sans relâcheplus jamais je ne dirai de mal, je ne dénigrerai la pratique avec masseur,
non, non, non, je le promets solennellement,
c’est juste différent, juste différent et délicieuxce contact physique contre la paroi,
bong, bong, bong, prostate, ouvre-toi, je cogne à la porte du grand plaisir,
je cogne à la porte du grand désir,
ouvrez-moi en grand ces battants, laissez-moi être entraîné par les flotsquels moments merveilleux, quels moments magiques,
je les chéris dans mon coeur,
mon âme est ravie, j’ai senti l’amour trembler dans tout mon être,
j’ai senti toutes les fibres de mon corps
être imbibées d’un nectar tellement riche, tellement apaisant,
que j’en tremble encoredéjà le désir s’empare à nouveau de moi car je suis insatiable,
je suis un tonneau des Danaïdes et plus rien ne reste en moi
sinon des traînées de plaisir dans ma mémoire,
que ces mains me caressent, que ce bassin ondule,
que ce sexe et ces couilles soient comme les pis d’une vache
et m’inondent d’un lait chaud, frissonnant, velouté
tandis que mes cuisses les traient inlassablement, collés à euxc’était étonnant, les dix premières minutes, je n’ai pas du tout fait appel à mes parties génitales,
juste le masseur, ma prostate, mes mains et moi
puis j’ai resserré les jambes et mes cuisses ont commencé leur manège délicieux, envoûtant,
après une petite demie heure ainsi,
j’ai fait entrer mes doigts dans la danse aussice fut absolument bouleversant, ce crescendo était parfait
et m’a touché jusqu’au fond de l’âme,
comme quand au théâtre, un acteur nouveau entre en scène
et jette une nouvelle lumière sur ce qui est en train de se passeur sur scène,
mon sexe et mes couilles, d’abord par le truchement de mes cuisses
puis de mes doigts,
apportaient chaque fois un éclairage nouveau, tellement enrichissant, tellement riche en sensations,
j’en aurai pleuré, tellement j’étais ravi, en pâmoison4 février 2019 à 7 h 58 min #32896bzo
Participantarf, maintenant que j’ai décidé fermement de repratiquer très régulièrement avec Carabosse,
j’ai vérifié mon stock de lubrifiants
et il est assez bas, j’ai donc décidé de me ré-approvisionner de mon favori, le Swede Aqua quelque chose,
pfff il est quasi plus disponible,je l’achetais à moins de 8 euros pour 120ml,
rapport qualité-prix sans concurrenceje me suis jeté sur la page des tests de NPXL consacrée aux lubrifiants
et j’en ai commandé deux différents à essayer, bien placés dans les notes de tests,
histoire d’effectuer une transition
– le Yes
– le Rends PeaceOn va voir
4 février 2019 à 14 h 27 min #32898lighteningbolto
ParticipantJe te rejoins sur ton avis.
Les séances avec masseur au final sont très rafraîchissantes dans la pratique majoritaire A-less. Il y a certes une base commune, mais les détails changent tant de choses que se priver de cela est dommage. On peut apprécié la natation, à la mer ou à la piscine 😉5 février 2019 à 7 h 57 min #32903bzo
Participantces micro-séances,
certaines qui durent moins d’une minute,
m’offrent des espèces de plongées vertigineuses dans le plaisirmon corps devient de plus en plus réactif
j’exploite cela au maximum,
chacune de mes micro-séances réussies, est un démarrage en trombe,
la main se met à caresser, le bassin se met à bouger,
le reste est une question de s’abandonner totalement en un instant,
de s’offrir au plaisir, de s’offrir au désir,
de s’en remettre entièrement aux sensations comme une plume emportée par les eauxêtre passionnément dans ses mains, être passionnément dans son bassin,
être ardemment, être à la folie,
être la maîtresse et l’amant se ruant l’un sur l’autre
pantelant de désir,
pantelant de désir pour la chair de l’autre,
pantelant de désir pour le sexe de l’autre5 février 2019 à 23 h 47 min #32930bzo
Participantbelle séance avec masseur au lit
étonnant comme mes gémissements sont différents de ceux en en A-less,
plus monocordes, nettement moins variés,
très “plainte de plaisir”,
comme si un couteau me remontait dans les entrailles
mais un bon coup de couteau
qui déchire la chair mais avec plein de bonnes choses
qui font du bienil doit y avoir des mécanismes communs avec la douleur
quand j’entends mes gémissements, c’est pas possible autrement,
pour partie, c’est dégoulinant de plaisir, délicieusement obscène
mais en même temps, c’est comme si je souffrais terriblement aussi,
cela doit être la tension, il doit y avoir de la tension en commun,
une mise en tension du corps en commun avec la douleur
et qui fait que vocalement, cela semble si procheaussi,
à un moment donné durant la séance, j’ai été frappé par des images très puissantes,
que le sexe à partir d’un certain niveau d’intensité dans l’instant, n’est plus sexué,
les deux sexes sont unis jusqu’à ne former plus qu’une seule entité sans sexeils retrouvent leur forme originelle en quelque sorte,
une entité omnipotente, non-altérée, dont le spectre est total encore,
qui porte tous les potentiels en elle,
quelque chose de foetal,
on semble baigner comme dans un liquide amniotiquele plaisir, les sensations,
semblent devenus comme un liquide amniotique tellement riche, tellement nourrissant,
toutes les fibres de notre être semblent téter ce nectar par les racines,
la paix originelle de l’âme est proche,
on a l’impression dans ce nid douillet6 février 2019 à 10 h 52 min #32940bzo
Participantmercredi où j’ai pris congé, comme la plupart des mercredis de l’année,
je peux me permettre ce luxe de couper ainsi la semaine, d’oublier le boulot et de décompressereu une urgente envie, mes tripes soudainement ont crié leur désir,
me suis rué vers le lit,
attrapant au passage Carabosse qui était encore dans la salle de bain sur le meuble
où je l’avais mis à sécher après nettoyage hier soirun peu de lubrifiant et hop,
le voilà qui cogne déjà à l’entrée avec sa grosse tête,
j’aime sentir quand il force un peu le passage
après quelques premiers mouvements préliminaires d’approche
et de détente des muscles de la zonele voilà qui s’engouffre, écarte les chairs, son museau déjà droit vers le but,
je lui fais faire quelques petits mouvements latéraux en cours de chemin,
histoire de provoquer quelques effets frottementj’y suis allé pas par quatre chemins,
je n’ai pas fais dans la dentelle dans un premier temps ce matin,
c’était un gros cuirassier tremblant sur l’eau de faire feu de tous ses canons,
cela canardait de tous les côtés en moi,
le tempo donné par la grosse Bertha en silicone qui allait et venait dans mon fondement,
je rugissais, je ahanais, je couinais de plaisirme redressais souvent sur les coudes, voire même assis,
quels angles délicieux de contact ainsi entre la tête du masseur et ma prostate,
il semble pénétrer dedans comme dans du beurre,
j’ai l’impression de le sentir monter dans mes entrailles comme un ascenseur hydraulique
avec un mouvement fluide, irrésistible, comme sur roulements à billeun bon quart d’heure ainsi avec Carabosse, ma chère grosse Bertha,
je l’enlevais et continuais en A-less,j’ai particulièrement dégusté cette transition,
passer du pilonnage en règle aux variations tout en nuances du aneroless,
j’en ratais pas une goutte
jusqu’à ce que ce foutu téléphone sonne et me gâche mon élanaprès j’ai repris
mais les moments magiques
où j’avais encore le bruit et la fureur des sensations produites par le masseur en moi
enveloppant toutes les nuances délicates, subtiles , éveillées par les contractions en A-less,
s’étaient évanouisreprendrai tout cela plus tard,
me suis payé quelques bons moments avant mon petit déjeuner6 février 2019 à 12 h 57 min #32941bzo
Participantterminé mon petit déjeuner enfin,
vais attendre 14h avant de sortir, ici dans le centre de Bruxelles,
tous les gens des bureaux envahissent les snacks, les magasins, les rues,
ce sera plus tranquille aprèsen attendant, qu’est-ce que je pourrais faire…
qu’est-ce qu’un jeune homme , plus très jeune dans sa chair
mais jeune de pulsions, jeune d’imagination,
peut faire?
oh mais j’ai une idéeje mets en avant tout particulièrement une micro-séance, pas plus d’une minute
mais elle a été lumineuse, limpide, aérienne, tournoyante, tourbillonnantederrière mes paupières baissées, soudainement j’ai eu la sensation d’une grotte sous-marine
dans laquelle de puissants courants allaient et venaient
avec des milliards d’alluvions, de sédiments,
nageant follement dans tous les sens,
traversée de rayons de lumière de tous les côtés,
de reflets lumineux se poursuivant, s’enfuyant, se rencontrant,
ballet fou derrière mes yeux, grouillement délicieux derrière mes yeuxme suis laissé aller, j’ai bu à cette sensation autant que j’ai pu
7 février 2019 à 23 h 43 min #32943bzo
Participanthoula pas grand monde par ici,
couloirs déserts, meubles qui commencent à prendre la poussière,
godemichés et autres accessoires abandonnés ça et làdepuis hier, je pratique quelques secondes par ci par-là
mais vraiment quelques secondes, à peine une minute à la fois,
en fait j’y ai pris plaisir de n’avoir pour l’instant que ces séances-éclairils passent comme un rêve,
mon corps est devenu tellement réactif,
qu’en deux temps, trois mouvements, j’ai déjà atteint une telle intensité,
une telle singularité de sensationsingularité de sensation et intensité minute,
j’aime cette formule pour l’instant,
en quelques secondes, je suis pris comme dans un tourbillon dans ma tête
et quand j’atterris, eh bien quand j’atterris,
je suis au coeur d’un corps en rut, d’un corps en train de jouir,
d’un corps traversé par des sensations en couleurs, des sensations en technicolorun accord, voilà,
je ne joue pour l’instant qu’un accord sur mon instrument
mais je l’optimise et la sonorité qui s’échappe de tout mon être,
me ravit jusqu’au fond de l’âmec’est comme si, un bref instant, une caresse suprême,
une caresse suprême s’effectuait sur le dos d’une bête fauve,
et que celui-ci se calme instantanémentet me voilà déjà occupé à autre chose, c’est passé comme un rêve
mais j’ai senti le fauve s’éveiller en moi,
le fauve s’éveiller en moi dans toute sa splendeur, dans toute sa puissance,
il était prêt à bondir, il était prêt à rugir, ses yeux étaient terribles
mais apaisé en un instant il fut,
comme par une main magique,
elle a parcouru lentement son échine, elle a glissé lentement tout le long,
suprêmement caressante, suprêmement épanouissantemon corps a chanté un instant, tout mon être a dansé un instant,
ma soif s’est désaltérée un instant à la source la plus profonde en moi,
j’ai senti courir dans mes veines, dans mes muscles
une volupté ineffable, une harmonie sensuelle s’élever de partout9 février 2019 à 0 h 28 min #32949bzo
Participantcomme ce corps ondule entre mes mains,
je me fais l’effet d’être un charmeur de serpentchaque centimètre carré de cette peau est pour l’instant habité d’une telle charge sexuelle,
que je peux me toucher n’importe où
et immédiatement je pars en vrille dans ma tête
et suis empli de vagues de frissons soyeuxje me laisse guider,
je me laisse guider par mes caresses, par mon bassin, par mes contractions,
le chant sensuel monte de partout en moi,
danse charnelle de tout mon être,
comme je prends du plaisir à onduler comme une liane en chaleur,
comme je prends du plaisir à sentir cette houle lascive qui a envahie mon bassin
je me laisse aller sans tabous, je suis à la fois homme et femme,
je me sens me pénétrer9 février 2019 à 1 h 49 min #32950bzo
Participantles micro-séances, pour l’instant, sont devenus mon laboratoire
grâce à eux, je progresse merveilleusement,
cela semble de plus en plus instantané, comme immédiatement entraîné par un puissant courant
à l’instant-même de la première caresse, du premier mouvement de bassin,
je pars en vrille, suis envahi de tournoyants frissonsc’est bien là le seul véritable progrès qui n’a pas de fin, peut-être
parvenir à de plus en plus être en contact avec ses abysses,
de plus en plus puissamment, de plus en plus directementplus que jamais chez moi, c’est une sorte de moi animal qui mène la danse,
c’est difficile à décrire, c’est comme un autre cerveau mais plus bas,
un autre cerveau un peu partout dans le corps
tout entièrement tourné à être dans l’instant,
à être présent dans l’instant, baignant de plus en plus dans l’ineffable9 février 2019 à 2 h 03 min #32951bzo
Participantle plus important,
c’est de ne jamais couper son élan quoiqu’il arrivel’élan du corps est alimenté par le désir, habité par le désir,
habité par les pulsions, habité par l’instinct, habité par nos fantaisies, habité par notre imaginationen laissant cet élan se développer, en le contrariant le moins possible,
c’est tout cela qui va s’exprimer de plus en plus,
c’est le chant qui va monter de plus en plus9 février 2019 à 10 h 35 min #32952bzo
Participantle cadeau merveilleux que m’ont fait ces derniers jours mes micro-séances,
c’est que désormais je contrôle totalement ce mécanisme de mettre en veille mon moi pensant
et de laisser mon moi animal prendre en charge la séancec’est au fond cela se lâcher, se laisser aller,
souvent par ici sur le forum dans d’autres fils on peut lire,
“c’est quoi se lâcher, c’est quoi se laisser aller, c’est quoi se détendre?”
ces mots , ces questionnements, on les retrouve régulièrementmoi désormais, j’ai une très exacte idée sur la question,
j’ai aussi les clefs pour un contrôle complet du mécanisme,
cependant ce que je vais décrire, ne concerne, je crois, qu’une pratique dynamique,
d’autres approches, plutôt façon traité d’Aneros, c’est-à-dire essentiellement statique,
avec peu de gestes, peu de mouvements,
quelques caresses, souvent surtout du chipotage des tétons
je ne suis pas sûr que ce que je décris ici, fait sens aussi pour ces manières de pratiqueret puis aussi,
chez moi il y a eu une lente et longue évolution, une lente et longue progression,
je ne prétends pas que ce je vais décrire, est applicable par tout le monde,
à n’importe quel stade de son évolution,
peut-être faut-il est prêt physiquement et psychiquement
pour être capable de faire ce type de saut, de plongée en soi-même,
peut-êtreen tout cas je vais essayer de décrire ce que je fais pour y arriver systématiquement,
prenons le matin, je ne suis pas vraiment un gars du matin, je me sens assez rouillé au réveil
et si je m’y essaie, il me faudra un peu de temps pour éveiller les sensations
c’est un peu comme ces coups de pompe à vide,
vous avez sans doute déjà eu affaire à ces fontaines publiques
où pour l’amorcer, pour avoir le breuvage désaltérant dans la bouche, dans la gorge,
il faut amorcer la pompe,
alors avec de l’huile de coude, vous pompez, vous pompezeh bien le matin, c’est ce que je fais quelques longues secondes,
j’écris le matin, parce que c’est là que c’est le plus spectaculaire chez moi,
le restant de la journée, c’est quasi instantané,
c’est comme si chaque jour, je devais ré-amorcer tout le mécanismeparfois je redonne encore quelques coups de pompe à videe durant les séances,
il peut y avoir des micro-coupures du débit,
en fait cela arrive assez régulièrement
mais je n’y fais pas attention, l’important, c’est de ne pas couper l’élan, de rester sur sa lancée
même si les sensations sont mortes quelques instants,
cela va revenir, le contact avec les profondeurs va être ré-établidonc imaginons que le @bzo vient de se réveiller, (je parle un peu de moi à la troisième personne)
il a envie d’avoir un peu de nectar dans les veines, dans les muscles, dans le cerveau,
que va-t-il faire désormais sans sourciller, sans hésiter, sans s’interrompre,
fort de sa nouvelle maîtrise, fort de ses nouvelles découvertes?
il va se mettre à bouger, il va se mettre à onduler, il va se mettre à se caresser,
dans un premier temps, c’est mécanique, c’est mon moi pensant qui dirige les opérations
mais cela ne le perturbe pas, il continue tranquillement,
il est en train d’amorcer la pompe,
il sait qu’à un moment donné, la nappe phréatique en lui, dans les profondeurs,
va envoyer le jus divin, va établir le contactaucune sensation donc encore pour l’instant, je continue tranquillement
mais plus ou moins vite,
une impression que quelque chose en moi, est en train de s’épaissir, de se densifier,
et puis aussi, cela je l’ai déjà décris par le passé,
cette sensation que le centre de commande, descend de la tête vers tout le corps,
celui-ci semble peu à peu se mettre en mode auto-pilotagemon imagination, mes pulsions,semblent désormais
en dialogue direct avec ma chair sans passer par mon moi pensant,
je les sens au travail,
elles concoctent pour moi des tas de mouvements délicieux, des tas de gestes sans tabou, sans freinrien désormais n’est formulé précisément dans ma conscience,
mon imagination est au travail directement dans ma chair, dans mon sang, dans mes membres,
enfin j’utilise le mot imagination mais j’ai l’impression plutôt que c’est un ensemble,
imagination, pulsions, instinct, que sais-jeune règle cependant que j’applique à nouveau,
je ne me touche plus les parties génitales,
les cuisses pas de problème mais plus de contact avec les mains,les contacts avec les doigts,
c’est un raccourci assez irrésistible souvent
mais qui se transforme un peu trop systématiquement en impasse malgré tous mes efforts
dès lors qu’on leur fait trop confiance,
aussi je préfère à nouveau les écarter9 février 2019 à 11 h 12 min #32953bzo
Participantune règle cependant que j’applique à nouveau,
je ne me touche plus les parties génitales,
les cuisses pas de problème mais plus de contact avec les mains,les contacts avec les doigts,
c’est un raccourci assez irrésistible souvent
mais qui se transforme un peu trop systématiquement en impasse malgré tous mes efforts
dès lors qu’on leur fait trop confiance,
aussi je préfère à nouveau les écarterje n’aurais pas du rajouter, j’ai hésité, j’ai voulu l’enlever mais c’était trop tard, le texte n’était plus éditable
cela n’a pas de sens en fait, mille fois déjà j’ai banni ce type de contacts de ma pratique,
mille fois je les ai réintégrés10 février 2019 à 10 h 11 min #33004bzo
Participantarf,
quels moments délicieuxse laisser entraîner pareillement dans le royaume de la sensualité,
se laisser entraîner pareillement dans la royaume de la volupté,
entièrement guidé par le corps, entièrement mené par le corps,
c’est quelque choseles sensations sont tellement vécues, sont tellement réelles, tellement riches, tellement pleines,
m’emplissent tellement des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de mon être,
on n ‘est plus que sensations, c’est bien simple,
il n’y a plus rien d’autre qui existe
le moi pensant entièrement éteint,
on sent en-dessous de nous, notre corps tout entièrement à la manoeuvre,
tout entièrement occupé à se chipoter, à se cajoler, à se peloter, en mode liane lascive,
ondulant divinement
et puis moi,
eh bien moi je ne suis plus que sensations voluptueuses de partout,
c’est tellement épanouissant comme expérience à vivre,
avoir tout son être, sans pensées, sans rien de l’habituel moi,
à la place plus qu’une masse ondulant lascivement,
traversée de frissons, de vagues de chaleur et autres délices11 février 2019 à 0 h 41 min #33036bzo
Participantune courte séance avec masseur pour terminer la journée, un bon quart d’heure
plus quelques minutes aneroless pour faire bonne mesurec’est vraiment comme si j’avais une drogue puissante qui m’envahissait la chair,
l’effet semble venir tellement d’ailleurs,
semble vraiment comme une substance étrangère à mon corps,
une substance hautement euphorisante, hautement aphrodisiaque,
qui fait immédiatement chavirer ma chair dans un délire voluptueux et une ivresse sans bornescomme je suis accroc, comme je suis accroc
11 février 2019 à 22 h 33 min #33048bzo
Participantmes micro-séances sont des moments de plus en plus incroyables,
de plus en plus incroyables et de plus en plus extrêmesde trente secondes à pas plus de 5mn
mais tellement intense, tellement intense,
c’est comme si un bolide avec des centaines de chevaux sous le capot,
on tirait le frein à main
puis en même temps on appuie à fond sur les gaz,
la voiture vrombit, tremble, fume mais reste sur place
puis tout d’un coup on lâche le frein
et la bête mécanique bondit en avant, se rue en avanten fait cette image pourrait faire croire
que c’est quelque chose de très frénétique, de très rapide dans le déroulement
mais ce n’est pas du tout exact, elle n’est là que pour donner une idée de l’intensité
qui soudainement se libère en moi, se répand en moi, à travers mes membres, à travers mes muscles
sinon mes gestes, mes mouvements sont lents, très lents et très variés,
je fais dans la dentelle en fait, dans la dentelle sophistiquée,
je m’autorise tout, j’ose tout,
mon imagination se libère d’une façon folle en ces quelques secondes assis ou debout,
mon regard participe aussi beaucoup, j’adore contempler ce corps
parfois en train de se tordre bizarrement, de trembler comme une feuille
mais la plupart du temps en mode liane lascive ondulant sensuellement
et cela donne des sensations tellement riches, tellement colorées et sur-puissantes
qui m’emmènent en quelques instants dans des zones encore non-visitéesbref, c’est très très excitant,
très très excitant et totalement dépaysant,
je regarde un film sur l’ordi,
je mets en mode pause
et hop, une minute ou deux,
quelques orgasmes plus loin, je suis déjà en train de regarder mon film à nouveau,
les entrailles encore frémissantes de plaisirou bien encore dans la salle de bain face au miroir,
je suis en train de me laver les dents,
soudainement je m’arrête, je me mets à onduler lentement et à me caresser,
la brosse dans la bouche,
je vois ce corps dans le miroir commencer à réagir sous mes mains baladeuses,
j’effleure mon sexe, la raie de mon A-pussy, j’y glisse un ou deux doigts,
je me balance, je fais monter des contractions de plus en plus fort,
je ferme les yeux,
je saisis le bord de l’évier des deux mains comme si un autre corps par derrière
me poussait en avant sous ses coups de boutoir,
ma brosse va tomber si j’ouvre la bouche pour gémir
alors je grogne sourdement, je grogne sourdement,
rapidement je n’en peux plus, un orgasme m’emporte,
un peu de dentifrice a coulé hors de ma bouche, descendu jusqu’à mon épaule,
tout mon corps tremble de plaisir,
c’est délicieux à voir dans le miroir - AuteurArticles
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