20 sujets de 141 à 160 (sur un total de 739)
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  • #33110
    bzo
    Participant

    idem pour mes séances au lit avec masseur, elles ont aussi leurs spécificités
    et ici aussi ces contacts dénaturent la nature profonde, l’essence des sensations
    que je peux espérer de ces moments-là

    ça ce n’est pas du tout exact, j’ai eu tort,
    j’ai eu tort d’étendre mes conclusions toutes fraîches acquises en aneroless
    à mes séances avec masseur parce qu’elles se passent aussi au lit

    mais là j’en sors du lit, j’ai eu d’abord une bonne demie heure en aneroless,
    splendide, splendide, splendide,
    puis j’enfourné le masseur
    et là j’ai eu droit à une fournaise d’un tout autre type
    et puis n’y tenant plus,
    j’ai fini par y aller avec les cuisses frottant mes boules, frottant ma verge
    et puis enfin avec la main aussi,
    c’était la fête du bassin avec des tas de feux de joie allumés partout

    en fait j’avais la sensation de ne plus être qu’un bassin,
    tout mon corps semblait ne plus être que ce bassin en fête,
    tout mon corps semblait ne plus être que ce bassin qui était comme une fournaise,
    pénétré tranquillement
    par Carabosse avec sa hampe dure, soyeuse, en silicone et puis sa grosse tête tellement fouineuse
    qui venait buter contre la paroi derrière laquelle se trouve ma prostate chérie,
    ma princesse emmurée, celle grâce à qui la magie peut avoir lieu,
    elle était ravie, quelle connivence avec le masseur

    et puis j’ai fini par y aller avec les cuisses aussi,
    venant se frotter contre mes boules, contre ma petite queue toute flasque
    et puis enfin j’y ai été aussi avec les doigts
    sans retenue, caressant, frottant, les laissant faire absolument tout,
    tellement la puissance du masseur était grande,
    que je sentais que je pouvais tout me permettre tout avec ces doigts
    et le résultat a été une fournaise d’une puissance inouïe,
    comme je l’ai écrit plus haut,
    tout mon corps semblait être mon bassin
    ou vice et versa,
    mon bassin semblait être tout mon corps

    j’ai désormais trois pratiques différentes avec une identité bien définie,
    chacun me procurant des sensations tellement dissemblables,
    le spectre du ressenti s’est encore tellement décuplé

    chacun de ces trois façons de pratiquer a désormais aussi sa technique aussi bien définie,
    avec ses spécificités

    #33111
    bzo
    Participant

    presque onze heures du matin
    et j’ai passé l’essentiel de mon temps éveillé, au lit à m’envoyer en l’air,
    enfin plutôt à m’envoyer en mer
    car chez moi quand je suis chaud au lit en aneroless,
    j’ai l’impression d’être roulé par des vagues, enveloppé par une mer chaude, soyeuse, sensuelle
    qui effleure toute ma peau, qui effleure tous mes membres,
    qui imbibe tout mon être en fait

    je chéris la vie de me donner des moments pareils,
    habité par un tel bonheur dans la chair,
    animé par une telle volupté déchaînée doucement, soyeusement

    tout est en courbes, en ondulations, en soie frissonnante, durant mes séances,
    cela devient tellement puissant, tellement envahissant,
    j’ai l’âme au ciel encore rien que d’y penser,
    je sens encore dans ma chair l’ineffable qui passait à travers moi,
    qui dansait en moi

    mes mains, comme elles allaient et venaient,
    comme elles allaient et venaient partout, éveillant la joie sur leur passage
    dans les plus lointains hameaux comme dans les grands centres,
    comme j’aime onduler sur mon lit,
    en mode liane lascive avec mes mains allant et venant
    et puis de temps à autre une contraction remontant dans mes entrailles,
    je suis aux combles de la joie

    une telle lascivité s’éveille désormais en moi,
    j’ai la sensation que tout le lit bouge avec moi, que les draps bougent avec moi,
    que peu à peu tout ondule au même rythme lancinant
    et je me sens pénétré de partout,
    tout mon corps n’est plus qu’une grosse partouze au niveau cellulaire
    et avec des milliards de petites bites qui travaillent en moi,
    chacun sa cellule, il la laboure, il la fait gémir
    et moi je suis comme une passoire à plaisir, cela dégouline de partout,
    cela m’envahit de partout, je suis trempé jusqu’au fond de l’âme de plaisir,
    je grince comme une vieille porte,
    c’est le son qui sort de ma gorge sans discontinuité,
    un râle comme un grincement langoureux qui monte de mes entrailles toutes retournées

    vive la vie, vive la chair, vive le plaisir,
    merveilleux week-end en perspective,
    en plus je n’ai presque plus de fièvre et je n’ai pratiquement plus mal à la gorge,
    que demander de plus?

    #33126
    bzo
    Participant

    ah, mes amis, quels moments délicieux,
    une quart d’heure de micro-séances,
    un chapelet de micro-séances, tantôt assis au bord du lit, tantôt dans mon fauteuil face à l’ordi,
    tantôt dans un fauteuil bas ou encore assis sur mon coin de table favori,
    à me frotter par derrière au bois,
    sentant celui-ci presser mon périnée, sentant presser mon trou-trou, s’enfoncer un peu dedans,
    me caressant la poitrine, les flancs , les fesses,
    écartant toujours plus les jambes, m’arquant toujours plus,
    pour mieux sentir le bois prendre possession de mon bassin,
    prendre possession de moi

    un bon quart d’heure ainsi, cela vous réveille, cela fait circuler du jus dans l’invisible,
    par moments, empalé sur deux, trois doigts, remuant dessus,
    je voudrais les sentir remonter jusqu’à tout en haut, faire éruption dans mon crâne,
    c’est comme cela que je me presse dessus, que je danse dessus, que je joue dessus

    à d’autres moments, avec deux doigts pressant mon pubis tout contre la base de ma verge,
    là je simule de puissants va et vient de pénétration
    et à chaque fois cette sensation totalement surréelle, irrésistible
    de se faire l’amour avec son propre sexe dressé vers l’intérieur

    d’autres moments encore, simplement pressant avec mes cuisses mes parties
    et faisant remonter de lentes contractions,
    j’avais la sensation ainsi d’avoir dans le ventre
    un gourdin allant et venant baignant dans un vibrant fourreau de nectar
    grâce aux pressions et aux frottements des cuisses contre mes couilles
    en même temps occasionnées par les contractions

    mieux que la messe, je vous dis, pour commencer son dimanche,
    une prière dans la chair, une prière à la vie, une ode au plaisir,
    alléluia, j’ai égrené mon chapelet de micro-séances consciencieusement

    #33129
    bzo
    Participant

    suis-je obsédé? suis-je “addict”?
    le fait est que quand je suis chez moi, je passe une bonne partie de mon temps à ça,
    c’est trop bon, c’est mieux que l’alcool et la drogue réunis,
    je me défonce au plaisir, je me défonce aux sensations voluptueuses que j’éveille en moi

    mon corps est devenu si réactif, joue tellement le jeu avec moi,
    encore ce soir, quels moments j’ai vécus,
    j’ai été tellement loin mais tellement loin,
    pendant de longues minutes je n’avais plus conscience qui j’étais et où j’étais,
    je n’étais plus qu’une masse de chair enivrée
    avec quelque chose de moi qui dérivait quelque part aux confins

    c’est cette volupté en moi qui est devenu tellement puissante, tellement omniprésente,
    cela me fait comme une mer de soie en moi
    qui comme un tapis magique en un tour de main
    m’envoie vers une plage inconnue

    j’y suis tout nu sur le sable avec les éléments, le soleil, un ciel bleu bleu bleu , immense,
    partout au-dessus de moi, avec ce soleil resplendissant qui trône en son milieu
    sauf qu’ils semblent me faire l’amour
    tout comme la mer qui monte entre mes jambes, me prend et me reprend inlassablement,
    tout semble être en extase sexuelle avec moi, tout semble être en rut langoureux avec moi,
    des liens me relient à tout, des ondes, des ondes

    mon corps est loin derrière,
    mon corps est loin derrière moi,
    je le sens pourtant bouger mais en même temps il est tellement loin derrière moi

    #33130
    bzo
    Participant

    hum, j’espère que cela va rester sous contrôle

    la danse intime, la danse sensuelle de mes cuisses et de mes couilles,
    se frottant, se pressant inlassablement, serrées les unes contre les autres,
    est devenu un moteur essentiel de ma pratique,
    au même titre que la prostate mise en route par les contractions

    par contre ce qui m’inquiète un peu,
    c’est que le moindre effleurement désormais de mes cuisses et de mon appareil génital,
    même habillé, même occupé à autre chose,
    met en route toute la machinerie
    et des ondes de chaleur, de la soie frissonnante, se répandent partout dans mon bassin,
    c’est assez surprenant, bien agréable pour l’instant
    mais un peu inquiétant tout de même

    #33141
    bzo
    Participant

    longue journée au boulot,
    cela fait maintenant une petite heure que j’ai pris ma douche,
    allumé les chauffages pour que l’appartement soit bien chaud
    afin que je puisse me promener tout nu comme j’aime le faire chez moi,
    sentir ce corps sans la moindre entrave vestimentaire,
    prêt pour le plaisir,
    ma principale occupation à la maison, m’envoyer en l’air

    souvent mes cuisses et mes couilles quand je me déplace,
    vont se frotter, vont s’effleurer,
    ainsi je me sens constamment tout chose à la maison,
    toujours une légère excitation dans mon bassin

    mais c’est il y a 5 mn
    quand enfin rassasié, dans le bon état d’esprit, que je me suis senti prêt
    et que j’ai fais remonter une première contraction, assis dans mon fauteuil face à l’ordi
    tout en commençant à me caresser et à presser mes cuisses contre mes génitaux
    variant lentement la pression
    et en même temps leur imprimant un petit mouvement de haut en bas et de bas en haut

    immédiatement un nectar épais, un nectar dense, un nectar chaud, se répand, coule en moi,
    quelque chose comme un bienfait des dieux,
    quelque chose comme un miracle sans âge dans ma chair
    astreint sinon à la banalité du quotidien
    quelque chose qui donne des ailes à mon sang
    quelque chose d’inespéré massivement dans les tuyaux

    je suis empli de frissons, je frissonne de bonheur,
    je défaille déjà en quelques instants,
    c’est tellement intense, c’est tellement riche, tellement au point,
    mon corps est devenu si réactif, ma technique désormais tellement ajustée,
    j’ai osé, j’ai été patient,
    je récolte

    ma vie tout en secrets insoupçonnés
    ma vie tout prières païennes et en luxure,
    mes moments avec plein de ciel dans ma chair

    #33147
    bzo
    Participant

    aujourd’hui sur mon lieu de travail , j’ai pu me rendre compte
    que tant que je faisais juste quelques vagues pressions, quelques fugaces frottements
    de mes cuisses sur mes parties génitales avec de toutes légères contractions,
    cela passait,
    j’avais d’agréables, de délicieuses sensations partout dans le bassin

    mais que je devais aussi faire très attention
    car mon moteur pouvait démarrer ainsi à tout instant plus sérieusement, monter instantanément en régime
    et qu’en une fraction de seconde je ne me contrôlais plus
    et risquais de laisser échapper un gémissement ou deux bien gras, bien juteux, bien chargés de plaisir

    cela a failli arriver à mon poste de travail,
    j’avais croisé les genoux et ainsi je bougeais un peu, je frottais un peu
    tout en faisant remonter de lentes contractions assez machinalement,
    je parvenais à rester bien impassible, bien détaché de ce que je faisais
    mais à un moment donné, j’ai senti une brusque chaleur envahir soudainement mon bassin,
    j’ai senti que toute ma machinerie s’était mise en route,
    mes paupières se sont abaissées malgré moi
    et j’ai du faire un effort surhumain pour ne pas laisser passer un gémissement
    tellement j’avais été envahi en un instant dans tout le corps
    de vagues frissonnantes, de soyeuse chaleur

    c’est un jeu vraiment dangereux et qui n’en vaut pas la peine en définitive,
    je préfère autant me réserver pour le soir où je peux donner libre cours à tout mon désir
    sans me préoccuper de quoi que ce soit

    #33150
    lighteningbolto
    Participant

    Je te rejoins dans ton opinion. C’est certes tentant de profiter de ce trésor qu’est l’A-less, mais le phénix doit rester en cage à certains moments, sur si il est comme le tiens, bien flamboyant 😉

    #33160
    bzo
    Participant

    j’étais mort de fatigue ce soir,
    cela fait des nuits et des nuits que je me couche vers deux heures du matin
    et me lève à sept heures pour aller travailler
    mais je ne pouvais me décider à aller dormir
    sans avoir tout de même une séance A-less au lit,
    il fallait que je sente passer en mes tuyaux le nectar délicieux, les vagues, le frissons,
    que j’aie les oreilles emplies de mes gémissements

    finalement ce fut une séance d’une petite heure,
    des sensations comme cela, cela vous réveillerait un mort,
    comme j’aime onduler sur mon lit,
    comme j’aime sentir le féminin bouger ce corps,
    il y a une telle langueur qui s’exprime, une telle volupté,
    cela n’arrête pas, vague après vague,
    partout en moi comme si de la fourrure effleurait tout,
    j’en frissonne jusqu’au plus profond de mon être

    et puis comme j’aime parcourir ce corps avec mes mains,
    j’adore ces derniers temps mettre en arrière mes bras étendus
    et puis lentement d’une main caresser l’autre bras puis vice et versa,
    puis je descends vers mes seins, je les presse, je les empoigne, je les frotte,
    plus bas encore le long de mes flancs,
    je sens mes hanches ondulant suavement, je laisse mes mains un peu dessus,
    sentir la houle dans ma chair, dans ma chair ivre, la houle lascive du large

    vibrer, vibrer, vibrer,
    mes entrailles ne sont que vibrations par moments,
    vibrations délicieuses, vibrations amoureuses,
    je vibre de tout mon être,
    je vibre par amour

    #33162
    bzo
    Participant

    assis sur mon tabouret haut, en train de prendre mon petit déjeuner,
    je m’interromps, j’ai envie de frissons, j’ai envie de volupté, j’ai envie de chair enivrée sous moi

    je croise les genoux, mes cuisses viennent presser mes roubignolles,
    je glisse une main sous ma chemise, saisis un sein
    tandis que l’autre descend lentement sur mon flanc vers une fesse,
    je varie très légèrement la pression de mes cuisses contre mes génitaux
    synchronisé avec des contractions comme des aller retour lents, langoureux, de pénétration

    je commence à gémir,
    une multitude de tentacules de soie semblent se répandre, semblent s’insinuer partout,
    d’abord dans mon bassin puis se disséminant dans tout mon corps,
    soie chaude, soie frissonnante, soie vivante, soie vibrante, soie flottante

    chair en fleur, chair éclose, chair butinée,
    bonjour vie, bonjour plaisir,bonjour matin,
    allons bon, mon café va refroidir

    #33167
    bzo
    Participant

    hé hé ces derniers jours, je rentre chez moi en hâtant le pas imperceptiblement
    comme quelqu’un qui sait qu’un programme extraordinaire l’attend à la maison

    en refermant la porte derrière moi,
    je suis excité comme un enfant entrant dans un magasin de bonbons
    où on lui a dit qu’il pouvait prendre tout ce qu’il voulait

    le magasin de bonbons m’est grand ouvert,
    les rayons sont remplis de friandises splendides,
    une multitude de friandises extravagantes
    de toutes les couleurs et de toutes les formes,
    jusqu’au plafond de tous les côtés,
    qui n’attendent que mon bon plaisir

    #33171
    bzo
    Participant

    huit heures quart, cela fait maintenant près d’une heure et demie que je suis occupé,
    que j’ai mis en route mon petit hors-bord,
    mes vieilles couilles poilues joue contre joue avec mes cuisses,
    se frottant les unes contre les autres, se pressant les unes contre les autres,
    avec les contractions comme un piston,
    venant régulièrement fendre ce mille feuille de chairs serrées,
    venant régulièrement s’enfoncer comme dans du beurre
    dans ce mille feuille de chairs incrustées les unes dans les autres,
    dans ce mille feuille de chairs bougeant langoureusement les unes contre les autres,
    dans ce mille feuille de chairs sillonnées de connections nerveuses en folie

    oui j’ai une addiction à cette sensation de nectar voluptueux coulant partout en moi,
    oui j’ai une addiction à cette sensation de pal chaud, de pal dur, remontant en moi,
    allumant une fournaise sur son passage dans mes entrailles

    tout mon corps ondule, mes mains caressent mon ventre, mes épaules,
    mes seins, mes flancs, mes hanches, mes bras,
    je suis au milieu de tout cela,
    au milieu de toute cette chair enivrée
    comme un poisson pris délicieusement dans la nasse, tournant et tournant

    de quelque côté que je m’avance, un peu affolé, ce sont des filets voluptueux
    qui m’enserrent, qui m’effleurent, qui me frottent, qui me repoussent
    j’ai beau me débattre, je suis de plus en plus emmêlé dedans,
    les frissons, le nectar, la chaleur bienfaitrice, resourçante, me retiennent prisonnier,
    que puis-je faire, comment me libérer?
    il faut que cela explose, que je m’échappe,
    par le haut, il n’y à rien, il n’y a rien, plus de filet,
    juste la divine apesanteur dans le bleu lumineux sans âge du ciel,
    un ciel comme un ventre qui m’accueille dans sa chaleur nourricière
    que je veux sillonner un instant, libre

    #33178
    bzo
    Participant

    dans le quotidien quand on sent son corps, ce n’est jamais bon signe,
    cela veut dire qu’on est blessé par exemple, ou malade

    quand on se fait vieux malheureusement , il y a l’usure du corps qui s’installe,
    on commence à le sentir à tout bout de champs,
    le genou avec ses problèmes d’articulation, problème de vertèbre dans le dos, etc

    dans le sport, on a un certain rapport à son corps,
    c’est bien, cela me manque
    mais avec tous mes problèmes articulaires, j’ai du renoncer à toute activité sportive
    et même à mon cher yoga
    où ce rapport du corps est si puissant, si développé, si poussé

    mais avec ma pratique, le rapport au corps a pris une dimension vraiment spéciale,
    une tellement puissante complicité, une tellement puissante intimité,
    et puis pendant la séance,
    là comme je le sens, je vis dedans, mon moi pensant est la plupart du temps en veilleuse
    et je suis mon corps, je suis tout mon corps, je me sens à 100% dans mon corps vivant avec,
    je suis dans ma chair, je vis dans ma chair, je suis ma chair, je bouillonne avec,
    plus juste dans une tour isolée dans ma tête,
    porté par mon corps comme par un vaisseau dont je suis le pilote
    je redeviens animal
    et je sens par moments de mystérieuses connexions au monde naturel en moi,
    à la terre aussi, je sens un tel tellurisme en moi par moments

    sans même parler de ce féminin qui monte de mes abysses,
    qui prend les commandes,
    là cela devient vraiment magique

    mais ce rapport que j’ai désormais à mon corps,
    cette proximité, cette complicité tellement spéciale,
    cela je le dois à ma pratique
    parmi tant d’autres choses

    et puis
    même les excrétions de ce corps, je les vois d’un autre oeil désormais,
    tout ce qui s’écoule de mon sexe particulièrement attise ma curiosité,
    j’aime goûter tout ce qui en sort, urine et puis tout le reste

    mon urine d’ailleurs, j’aime toujours autant terminer une séance en m’aspergeant copieusement avec,
    même si je ne le fais plus ces derniers temps
    mais c’est plutôt par paresse, je suis trop paresseux pour enfiler l’alèse imperméable sur le lit
    mais autrement j’adore,
    après une séance réussie, toute la zone génitale est dans un tel état de surexcitation
    que se lâcher, faire monter le liquide chaud doré,
    le laisser s’écouler sur le bas-ventre, l’estomac,
    procure un plaisir semblable à une éjaculation
    mais pendant de longues minutes
    sans compter le liquide chaud qui fait comme des petites souris courant sur la peau,
    des micro-caresses délicieuses

    et puis même quand je m’empale sur mes doigts,
    même si la plupart du temps ils en sortent propres, avant par mesure d’hygiène j’allais les laver,
    depuis un certain temps, je les lèche juste consciencieusement

    #33179
    bzo
    Participant

    je me suis mis au lit mais je n’ai pas trop insisté
    malgré quelques bons moments,
    je sentais bien que mes batteries n’étaient plus suffisamment chargées,
    ce matin j’ai été réveillé par mes mains qui se baladaient sur mes fesses, dans ma raie
    et je n’ai pratiquement pas arrêté de 7h du matin jusqu’à midi

    je vais plutôt me réserver ce soir pour quelques micro-séances,
    pour ces courts moments ultra-intenses, ultra-concentrés,
    reste toujours suffisamment d’énergie
    pour en vivre quelques uns de bien épiques, de bien grandioses

    d’ailleurs j’en ai déjà fait une depuis que je suis rentré qui était absolument superbe,
    la tête renversée en arrière dans mon fauteuil, j’étais tendu comme un arc par le plaisir

    #33181
    bzo
    Participant

    boulot, boulot, boulot, boulot toute la journée, vivement la retraite
    et plein de temps libre à nouveau,
    je suis rentré enfin,
    première chose que j’ai faite,
    c’est d’allumer les chauffages et de me mettre nu,
    comme un drogué sans sa substance vitale,
    mon vice délicieux m’a tellement manqué,
    mon vice délicieux a tellement manqué à ma chair,
    il était temps,
    j’ai laissé un peu mes mains courir sur ma peau,
    serrer mes cuisses, frotter, presser lentement
    tout en faisant remonter quelques contractions

    surtout caresser, caresser beaucoup,
    je sentais que ma peau en avait besoin
    elle semble assoiffée, desséchée, comme par une traversée du désert
    comme si cela faisait des siècles qu’elle n’avait plus été désaltérée à la fontaine secrète

    je commence à ressentir des frissons un peu partout,
    le nectar voluptueux commence à m’irriguer, je revis,
    je respire à nouveau, c’est bon, il y a encore de la vie dans cette vieille carcasse,
    mon corps, ma chair, mes sens, mon coeur, mon sexe, mes deux sexes,
    nous allons encore beaucoup communier ensemble, festoyer ensemble
    nous allons encore beaucoup vibrer ensemble, beaucoup nous envoler ensemble

    #33182
    bzo
    Participant

    arf, j’ai la peau du ventre qui brûle, avec plein de traces rougeâtres
    tellement je me suis griffé,
    j’étais comme une chatte en chaleur
    et par moments j’avais des envies irrésistibles de me griffer

    j’ai alterné ce soir des moments d’extrême douceur soyeuse,
    de longues, de tranquilles vagues de volupté avec le corps en mode liane lascive
    et puis des moments violents, explosifs, animal
    où j’avais beaucoup de contacts avec les doigts sur mon sexe, mes couilles
    et je laissais tout ce beau monde, ce paquet de nerfs et de muscles se tordre à loisir,
    cela faisait des mouvements et des postures vraiment étonnantes par moments,
    comme des sculptures modernes, des muscles en tension, en torsion,
    et puis donc je me pinçais la chair, je me griffais aussi fort que possible,
    cela faisait une gamme de sensations très fortes
    qui formaient un contraste délicieux
    avec les moments de langueur où j’ondulais, me caressais tranquillement,
    laissant mes cuisses et mes couilles joue contre joue, se serrant, se frottant

    j’adoré ces contrastes, passer comme cela d’un moment à l’autre
    à des sensations si différentes, si éloignées,
    j’y parvenais avec une étonnante facilité

    pour ma mes prochaines séances, je me suis établi un menue à la carte,
    début sans les doigts, langueur et volupté au programme,
    finesse et délicatesse tout en nuances et en variations

    cela pendant un laps de temps variables selon mon envie, mon état de fatigue, etc,
    disons d’un quart d’heure à voire, toute la séance, on verra, il faut garder une certaine souplesse
    mais toute cette dentelle jouant en moi, cette fourrure vivant en moi,
    offre très certainement la plus haute qualité de sensations possible
    mais cela manque d’explosivité
    et puis la tension sexuelle croît un peu trop lentement , à mon goût, certains jours,
    je ne suis pas d’une nature très patiente

    alors après la seconde phase, ce sera de l’alternance,
    des moments avec les doigts allant puissamment au contact suivant mon inspiration
    mais les doigts restant assez statiques comme je l’ai déjà décrit maintes fois,
    ainsi on obtient l’effet fiche enfoncée dans la prise avec plein de courant sexuel qui passe,
    qui vient se mêler au restant du flux créé par les mouvements du corps, les caresses
    et puis bien sûr, la prostate éveillée par les contractions

    c’est le reste autour qui bouge, les reins, le bassin, les cuisses, les contractions,
    tout cela commence à se mouvoir un peu n’importe comment, grotesquement même souvent
    mais c’est ainsi que c’est bon, avec des mouvements extrêmes, des gestes sans queue, ni tête
    et puis les doigts qui se mettent à griffer, à pincer,
    à ce stade c’est comme de jeter de l’huile sur le feu,
    dépaysement assuré

    et puis brusquement, je me remets à onduler lascivement,
    la volupté se remet à chanter partout en moi comme un chœur sensuel s’élevant de partout,
    des sensations de courbes qui bougent ,
    pour être honnête, ce n’est plus la même finesse, ni la même richesse que dans la phase initiale
    car les contacts massifs de mes doigts avec mes génitaux,
    m’imprègnent encore, ont fait augmenter la tension sexuelle sans ménagement,
    toute la délicieuse sophistication, la délicate sensualité omniprésente ,
    sont imprégnées d’explosivité, d’animalité haletante,
    je suis trop en rut désormais
    mais malgré tout, il reste toujours suffisamment de finesse, de nuances, de langueur calme ainsi
    que pour former un contraste superbe,des sensations de virages à 180°
    dans le type du plaisir

    #33183
    bzo
    Participant

    il est persistant, le bzo, il creuse, il creuse,
    ce matin déjà une séance d’une bonne heure au lit,
    oh combien délicieuse,
    à marquer d’une pierre blanche

    notre plaisir, qu’on pourrait caractériser selon moi par un graphique de ce genre:

    notre plaisir est caractérisée par une double progression,
    une progression verticale et une progression horizontale.

    Une pure progression verticale, de même une pure progression horizontale, n’existent pas,
    il y a toujours un peu de verticalité,
    plus ou moins de verticalité dans une progression essentiellement horizontale,
    sinon elle ne décollerait pas

    de même qu’une progression rien que verticale, totalement verticale, cela n’existe pas non plus,
    cela voudrait dire un orgasme instantané, totalement plat finalement, sans aucune réelle épaisseur, consistance

    alors qu’une progression totalement horizontale, sans aucune verticalité,
    sous-entendrait aucune explosivité d’aucune sorte,
    aucune sensation de décollage

    ces deux extrêmes n’arrivent jamais,
    moi jusqu’ici sans aucun contact de mes doigts sur mes parties mais avec tout le reste
    que j’ai déjà tellement souvent décrit,
    j’avais une progression essentiellement horizontale,
    dans mes meilleurs jours, quand j’avais toute la patience qu’il fallait,
    j’atteignais des sortes d’état extatiques,
    sensation d’avoir atteint l’horizon, la ligne d’horizon,
    avec souvent des images splendides , grandioses vécus dans ma chair

    mais ce type de progression , même si la plupart du temps je le trouve trop lent pour mon goût
    et que j’y cherchais à y injecter depuis toujours de la verticalité, de l’explosivité
    avec les contacts de mes doigts sur mes parties,
    même sans ceux-ci donc, sans les doigts,
    il y avait malgré tout une progression verticale, mais souvent trop lente à mon goût,
    c’est ce que j’ai résolu ce matin,
    désormais j’ai le beurre et l’argent du beurre

    mais avant de décrire ce que j’ai fait, je veux encore parler de mes séances
    où je laissais mes doigts jouer comme ils veulent avec mes parties,
    ainsi je parvenais à injecter beaucoup de verticalité, beaucoup d’explosivité,
    la perspective d’orgasmes devient prégnante, devient palpable
    mais en fait au bout d’un laps de temps plus ou moins long, je perçois des limitations
    car ainsi c’est ma progression horizontale qui est devenue à peu près morte,
    continuant ainsi, j’avais désormais une progression en dents de scie,
    des espèces de sauts, des brusques montées verticales dans intensité du plaisir
    mais juste des sauts plus ou moins hauts, avec retombée finalement toujours,
    aucune sensation de progression vers l’apesanteur, une félicité jouissive,
    aucune sensation d’avoir décollé durablement
    avec toujours néanmoins, il faut le préciser, beaucoup beaucoup de plaisir à la clef
    mais pour quelqu’un comme moi, qui a atteint un certain niveau dans sa pratique,
    ce genre de sensations, ce genre de plaisir, peut me satisfaire quelques minutes
    mais il me faut du décollage,
    je voulais avoir le meilleur des deux mondes,
    des orgasmes, des extases, des orgasmes teintés d’extase
    et des extases teintés d’orgasme,
    donc un contrôle sur les deux composantes, le plaisir dans sa verticalité
    et puis le plaisir dans sa horizontalité

    le plaisir prostatique tel qu’on le ressent à ses débuts
    quand on parvient à obtenir ses premiers résultats sérieux,
    est avant tout vertical, plus masculin, disons,
    avec bien sûr, toujours la composante horizontale présente
    mais c’est avant tout un plaisir vertical

    au fond à un moment donné, quand je pratiquais avec masseur,
    c’est de ce composante horizontale que j’ai pris conscience,
    le plaisir au féminin joue beaucoup plus de cette composante horizontale,
    celle-ci est beaucoup plus présente dans leur plaisir,
    c’est un peu de tout cela que j’ai pris conscience dans ma chair

    après avoir développé autant qu’il était possible une progression horizontale
    dans mon plaisir, dans mes sensations,
    il me fallait y réintégrer de la verticalité, de l’explosivité,
    d’où mes nombreuses tentatives avec les contacts de mes doigts sur mes génitaux,
    encore hier soir
    et qui ont conduit à des moments tellement délicieux, tellement puissants

    mais ce que j’ai fait ce matin, c’est encore tout autre chose,
    j’ai atteint une toute autre dimension dans ma pratique,
    c’est peut-être le début d’une contrôle sur la composante verticale
    aussi bien que la composante horizontale de mon plaisir,
    je suis en tout cas parvenu , sans les doigts, à injecter autant de verticalité que j’avais envie,
    vers la fin je jouais des deux composantes de plus en plus, un début de contrôle en quelque sorte

    comment ai-je fait?
    sans les doigts donc, ils restent complètement éloignés de mes parties,
    ce sont toujours les mêmes acteurs en fait, mais utilisés différemment,
    à savoir mes parties génitales, mes cuisses et puis les contractions,
    les cuisses sont tout contre les parties mais immobiles
    et puis les contractions sont sur-puissantes,
    voilà c’est tout
    mais ainsi j’ai obtenu une explosivité tout aussi puissante qu’avec les doigts
    mais tout en gardant totalement toute la finesse, toute la sophistication possible,
    toutes les nuances, la dentelle de mes contacts habituels de mes cuisses avec mes génitaux

    des contractions vraiment sur-puissantes et effectuées plus que jamais n’importe comment,
    je ne veux pas savoir ce que je fais, je veux le sentir, je veux le sentir et le diriger ainsi,
    je pressais très fort donc,
    mes cuisses venaient compresser très fort mes couilles, mon sexe,
    je jouais sur la sur-puissance de cette action et ainsi je parvenais à obtenir toutes sortes d’effets
    mais la montée verticale était décoiffant

    vers la fin de la séance, je jouais de plus en plus sur la verticalité et l’horizontalité des sensations,
    j’en jouais, un peu plus de celle-ci, un peu plus de celle-là,
    un début de contrôle, d’élargissement du spectre, qui offre des perspectives absolument extraordinaires

    #33184
    bzo
    Participant

    exactement les mêmes acteurs de mon plaisir dans mon bassin donc,
    me permettent désormais de jouer tantôt sur la composante verticale,
    tantôt sur la composante horizontale,
    de mon plaisir

    c’est en fait une question juste de proportions
    mais les deux pôles doivent rester actifs à peu près constamment,
    pas en continu strictement
    mais en assurant malgré tout une continuité de service
    dans l’apport d’énergie mâle et d’énergie femelle autant que l’action dans l’instant le nécessite,
    c’est ainsi qu’on a de puissants et de bien perceptibles pôle masculin et pôle féminin
    en soi qui animent les débats,
    que la sensation d’union, de communion est forte,
    que la sensation d’un acte sexuel dans sa chair est vécu avec total réalisme ,
    est vécu avec ardeur, avec passion, avec exaltation

    c’est en fait donc une question juste de proportions,
    les cuisses s’immobilisent plus ou moins contre les couilles
    et une contraction sur-puissante mais dont on peut aussi varier les effets grandement,
    une fois qu’on a pris l’habitude (cela commence chez moi)
    monte en nous,
    explosivité, décollage, sont bien là,
    la composante verticale est active à pleine puissance ainsi,
    je dirai qu’il y a ici 75 % en moyenne de contraction
    et 25% d’ondes provenant du contact immobile des cuisses tout contre les couilles

    et puis les cuisses se remettent à danser langoureusement tout contre les boules,
    les contractions se font plus légères,
    ainsi c’est la composante horizontale, chez moi, qui est activée, qui est sollicitée,
    le doux nectar se propage, une volupté frissonnante m’envahit,
    comme par une mer de sensualité, je suis emporté,
    je dirai ici que les proportions s’inversent,
    on a 75% des ondes qui sont assurées par le frottement, les effleurements, les pressions
    des cuisses tout contre les couilles,
    75% de composante horizontale donc,
    et 25% qui sont apportées par la prostate via les contractions

    la voie royale, mes amis, je suis engagé sur la voie royale,
    temps de récolter ce que j’ai semé patiemment, une moisson arrivée à maturité
    dans toute la splendeur de son grain germé
    qui a monté, monté, monté
    dans la splendeur de l’été, gorgé de soleil, gorgé de terre

    cela me fait écrire tout cela,
    c’est comme une sorte d’éjaculation de mon cerveau basée sur ma pratique

    #33188
    bzo
    Participant

    j’ai l’impression qu’on a une batterie d’énergie sexuelle
    avec une certaine capacité,
    dans nos profondeurs

    au-delà d’une certaine durée à pratiquer,
    d’une certaine durée avec des résultats tangibles,
    ayant donc atteint une certaine intensité dans les sensations ,
    le niveau d’énergie à notre disposition dans cette batterie, commence à décliner
    et on aura beau faire,
    il faudra attendre que celle-ci soit rechargée (une bonne nuit de sommeil)
    avant de retrouver des capacités à 100%

    c’est quelque chose que j’ai pu constater un certain nombre de fois,
    je parle bien sûr dans le cadre d’une pratique totalement dépourvue de masturbation,
    comme la mienne, cela va de soi

    dans mon cas,
    cette limite doit se situer aux environs des trois heures de pratique cumulée sur une journée,
    cela m’arrive de temps à autre de la dépasser,
    au-delà je sens que les résultats obtenus commencent nettement à diminuer dans leur intensité,
    que mes capacités à ressentir du plaisir, semblent décroître

    bon, il y a de la marge heureusement
    mais cela arrive tout de même assez régulièrement que je dépasse cette limite,
    je commence à reconnaître relativement rapidement
    quand la conjugaison de mes caresses, des ondulations de mon corps,
    de la danse tout en frottements et en pressions de mes cuisses sur les parties
    et de mes contractions (last but not least…)
    semble avoir moins d’effets

    une pratique avec masturbation, c’est encore pire, bien pire,
    si vous vous secouez le gourdin,
    il vous faudra au moins trois, quatre jours pour reconstituer cette réserve secrète d’énergie
    et être à nouveau à 100%

    je me rappelle du temps où je me masturbais parfois,
    je m’en voulais après car même si je parvenais à éprouver du plaisir prostatique
    les jours suivants d’un soir où j’avais fait cracher le jujube,
    je sentais bien que l’intensité était toujours un peu moindre, en-deçà
    pendant au moins trois, quatre jours, voire plus

    bien sûr il n’est pas évident si on n’a pas de relations sexuelles avec une autre personne,
    de rester sans se soulager par la masturbation,
    ma pratique désormais me comble, rassasie mes appétits
    et je n’éprouve plus jamais le besoin urgent de me secouer le cocotier
    mais cela n’a pas toujours été le cas, loin de là

    #33189
    bzo
    Participant

    le fait est qu’à chaque fois que j’incorpore une nouveauté technique importante dans ma pratique,
    c’est un peu comme si je devais repartir à zéro

    le dialogue avec tous les autres acteurs de mon plaisir doit être mis en place,
    doit être remis en question,
    leur synchronisation, leur entente, un peu comme dans un orchestre de jazz,
    qui improvise
    mais dans le cadre de la ligne mélodique et la structure rythmique précises d’un morceau déjà existant,
    ils doivent apprendre à se connaître, ils doivent apprendre à jouer ensemble

    ainsi il en va avec mon nouveau coup de pine, ma contraction sur-puissante,
    dont je parle avec enthousiasme un peu plus haut,
    qui me permet d’obtenir de la verticalité, de l’explosivité,
    cela se confirme merveilleusement, son potentiel se confirme divinement
    mais je dois encore policer la chose,
    varier les effets, les mouvements, optimiser la sensation de pénétration avec
    rendre tout cela de plus en plus effectif, bien les incorporer au reste,

    apprendre à mon nouveau coup de pine dans les entrailles
    à bien se synchroniser les autres membres de l’orchestre,
    que tout le monde soit sur la même longueur d’onde

    tout cela est, oh combien, prometteur,
    ma pratique devient toujours de plus en plus riche, de plus en plus variée,
    toujours plus vivante, plus réaliste

    être habité par cette sensation de se faire l’amour,
    toujours plus ressentir ce féminin à l’oeuvre en moi,
    c’est là le petit miracle qui s’accomplit à chaque fois

    tant de nuances différentes, tant de finesse et de volupté,
    c’est bien là l’essence de ma pratique,
    ce kaléidoscope de sensations sans cesse changeantes,
    cette mer de volupté qui semble m’habiter,
    qui semble danser en moi avec une telle lascivité,
    semblant imprégner tellement chaque fibre de mon être

    maturer comme un bon vin, sentir sa chair et son âme s’épanouir,
    quelque chose est en train de s’accomplir là, au de-là du plaisir sexuel immédiat,
    un parcours initiatique, une exploration de soi-même,
    une communion avec son corps, une réunification du masculin et du féminin en soi
    et par l’intermédiaire de celles-ci une communion encore plus vaste,
    une réunification encore plus vaste,
    avec le monde silencieux qui nous entoure,
    au-delà des murs, au-delà des maisons

    percevoir en soi le grondement tellurique,
    percevoir en soi le grondement animal,
    qui subsistent encore en nous quelque part

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