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30 sujets de 211 à 240 (sur un total de 284)
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  • #31743
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Nous autres hommes devons être comme les femmes, soumis à des variations lunaires. Le désir, ou la réceptivité de nos cellules au plaisir ou à la jouissance présentent une grande variabilité. Notre conditionnement culturel nous engage à être toujours au top de nos capacités. Alors quand on est au flop, on pense qu’on est nul, ou pas fait pour ça. C’est bien dommage.
    Personnellement je profite des creux pour consolider mes acquis. Désormais, quand je retombe au creux de la houle, et de la vague, je traque le résidu de sensibilité. Car je sais que c’est de lui que tout repartira. J’entends déjà les apôtre du lâcher prise : il ne faut pas se prendre la tête, il faut se laisser aller ! OUI OUI, lâchez moi un peu avec ça, justement.
    Je ne m’habille pas en treillis couverts de feuilles de camouflage, avec mon fusil d’assaut pour traquer une bête sauvage, la piéger, et l’abattre comme un chien, pour pouvoir lui couper la tête, l’empailler et l’accrocher au-dessus de mon lit !
    Je suis plutôt un pisteur qui décrypte le moindre signe laissé par mon corps, qui puisse me guider et m’emmener, telle une onde sensuelle, dans les profondeurs de mon être.
    Donc je profite, de cette faiblesse du désir, pour identifier ce qui reste. Il ne reste pas rien. Le désir fait du bruit et nous transporte comme fusée assourdissante. La faiblesse du désir fait silence. Ce silence permet d’être à l’écoute. On se rapproche plus ici d’une pratique méditative qui profite du silence, pour écouter les petites pulsations qui s’expriment comme des petits gazouillis joyeux.
    Cette pratique me permet de consolider, pour repartir de plus belle quand la pression du désir me propulse.

    Bises à vous tous et bons cheminements !!

    #31745
    bzo
    Participant

    que s’est passé?

    la dernière fois que tu avais donné des nouvelles, tu écrivais cela:

    Je reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !

    j’étais très excité pour toi et curieux de lire la suite
    et là tu sembles être dans un creux de vague,
    est-ce qu’il y a une relation de cause à effet?

    j’ai eu cela aussi pendant des mois des moments creux,
    ce n’est pas très amusant, cela jette le doute sur ses capacités,
    c’est bien que tu fasses contre mauvaise fortune bon coeur,
    c’est la meilleure attitude

    tu verras un jour, tu n’auras plus ces hauts et ces bas,
    tu auras une pratique totalement consistante,
    c’est juste une question de temps , de volonté et de patience

    #31748
    Epicture
    Participant

    Il ne s’est rien passé de particulier. Je temoigne simplement de la variabilité de mon etat que je considère comme un bienfait. Je ne vise pas la “topitude” permanente. Cet etat d’esprit est pour moi contre productif.

    #31749
    bzo
    Participant

    Je ne vise pas la « topitude » permanente. Cet etat d’esprit est pour moi contre productif

    il n’est pas question de “topitude permanente”, enfin dans mon cas personnel, je ne lis d’ailleurs nulle part par ici,
    on est heureusement aussi loin que possible de ce genre d’état d’esprit par ici,
    bizarre que tu t’ais senti obligé de faire cette remarque,
    d’où t’es venu cette impression?

    personnellement je ne mets aucune pression
    mais j’essaie d’avoir une séance aussi agréable et aussi intense que possible chaque jour,
    je ne me dis pas “oh tu dois atteindre cela, tu dois ressentir tout ceci”,
    je ne me dis rien du tout
    mais j’ai acquis , disons, une certaine consistance, une certaine puissance
    qui me garantit tous les jours une solide dose de sensations

    même les jours où je suis moins en forme, mes séances m’apportent beaucoup de satisfaction,
    suffisamment pour m’estimer heureux, comblé, après chaque séance,
    j’espère que ce ne sont pas mes textes
    qui t’ont fait ressentir ce type de pression

    #31750
    Epicture
    Participant

    Bonjour @bzo, tu dis :

    c’est bien que tu fasses contre mauvaise fortune bon coeur,

    Justement, je ne fais pas mauvaise fortune, bien au contraire,

    même les jours où je suis moins en forme, mes séances m’apportent beaucoup de satisfaction,
    suffisamment pour m’estimer heureux, comblé, après chaque séance,

    C’est exactement ça!

    Bise à toi @bzo

    #31751
    lucky
    Participant

    Bonjour tout le monde,

    Personne n’est obligé de suivre le cheminement de quelqu’un d’autre ! D’ailleurs, cela est impossible.
    La “personnalité” de chacun va avoir une très grande importance.

    Epicture dit qu’il faut que ces plaisirs s’intègrent à la vie.

    Si les orgasmes s’intègrent sans gêne particulière ou ajoutent quelque chose au plaisir mutuel, par exemple avec son épouse, ou même produit une sorte d’extension bienheureuse au-delà même du sexe, c’est tant mieux. Et si le but voulu est celui-là et que l’on y arrive, alors c’est grandiose. L’équilibre est toujours sympathique.

    Mais le tout est de savoir comment la vie va se plier à ces plaisirs aussi.

    Si les orgasmes conduisent à des changements radicaux de vie, c’est comme ça ! Mais ce n’est pas forcément souhaitable. Il y a là une sorte de déséquilibre.

    Cela m’arrive ! Mais c’est surtout à cause de ma personnalité qui a intégré les orgasmes prostatiques, tremplin magnifique, dans une évolution beaucoup plus vaste, dans ma quête depuis toujours et qui n’est pas terminée, parce que je crains fort qu’elle ne soit interminable. Ma vie est ma quête ! Instable, déséquilibrée, mais jamais ennuyeuse… !

    Bisous
    Julie

    #31761
    bzo
    Participant

    tremplin magnifique, dans une évolution beaucoup plus vaste, dans ma quête depuis toujours et qui n’est pas terminée, parce que je crains fort qu’elle ne soit interminable.

    oui moi aussi, pas dans la même direction que toi,
    je me sens homme mais durant la séance, je deviens femme avec un homme,
    corps à corps amoureux
    mais du côté de la femme, je sens l’homme en moi, ses mains sur moi,
    sa main dans mon sexe, son sexe dans mon sexe

    et puis cela va aussi beaucoup plus loin,
    cela devient aussi de plus en plus proche d’une pratique tantrique,
    enfin de ce que j’imagine être des aspects tantriques,
    appelons-les ainsi,
    de la sexualité sublimée, qui s’élève, un pont entre l’animal et le ciel,
    des extases d’une qualité sublime,
    une déambulation unique entre les bras de la volupté

    même les jours où je suis moins en forme, mes séances m’apportent beaucoup de satisfaction,
    suffisamment pour m’estimer heureux, comblé, après chaque séance,

    C’est exactement ça!

    je ne sais pas pour toi
    mais ce plaisir, ces sensations qui dès le premier instant , sont ressentis dans tout le corps,
    c’est cela qui fait toute la différence,
    on ne peut pas ne pas être satisfait d’un pareil plaisir,
    quand tout le corps participe aussi bien à l’éveil des sensations
    que comme véhicule, que comme lieu de perception un peu partout des pieds à la tête,
    de la surface de la peau jusqu’au plus profond de notre être,
    il y a déjà quelque chose de hautement satisfaisant, de hautement nourrissant, d’accompli, de plein,
    dans ce que l’on ressent, indépendamment de son intensité, indépendamment de la durée

    #31763
    Andraneros
    Participant

    Je comprends très bien ce que tu dis @epicture :

    Je ne crois pas que l’accès au plaisir prostatique soit une question d’action ou de non action pendant l’action. Ce n’est pas non plus une question (… ) d’un lâcher prise qui serait véritable ou pas véritable (… ) Toutes considérations sur lesquelles certains buttent désespérément, et que d’autre traversent allègrement. (… ) Dans un premier temps, il faut avoir renoué des connexions physiologiques, nerveuses, musculaires. Et pour atteindre cet objectif, il faut s’entraîner, pratiquer, comme tout musicien, tout sportif, tout pratiquant d’une activité exigeante.

    Les témoignages que je lis sur les forums spécialisés montrent que certains sont pré-programmés, pré-câblés ou comme tu le dis pré-connectés, d’autres non. Les premiers font très vite et très naturellement l’expérience des orgasmes prostatiques et des super O’s, les derniers ne découvrent le plaisir prostatique que s’ils acceptent en toute sérénité une phase de reconnexion ou autrement dit une phase d’apprentissage. Cet apprentissage consiste à pratiquer des sessions de massage prostatique le plus régulièrement possible pour ouvrir les connexions nerveuses, musculaires et mentales d’une nouvelle voie de plaisir. Bien mené par chacun en fonction de sa personnalité cet apprentissage conduit au plaisir prostatique tous ceux qui ont la patience et la persévérance adaptée à leur situation.

    En un mot cet apprentissage permet à ceux qui le font de vivre la même expérience que ceux qui sont pré-programmés. Quand l’aptitude à lâcher prise n’est pas spontanée, je suis persuadé qu’elle peut s’acquérir par un travail appliqué et serein. Chacun doit pratiquer à partir de sa personnalité, de ses compétences disponibles, des sensations qu’il apprend à reconnaître et à développer.

    Comme tu nous le fais comprendre cet apprentissage, en attendant qu’on en arrive au bout, nous permet de vivre de belles expériences qui sont autant de récompenses pour nos efforts. Il ne faut pas les mépriser même si elles ne sont pas la réponse à notre quête initiale.

    Bon cheminement @epicture.

    #31768
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    J’ai eu ces 4 derniers jours des difficultés à me connecter via mon appareil mobile. C’est pourquoi je vous prie d’excuser ma faible réactivité à tous vos posts très intéressants

    Julie Armandine :

    Ton intervention me fait plaisir.
    J’ai ouvert par ailleurs un fil de discussion “prostate et philosophie”, mais il ne semble pas attirer les foules. Cependant, les forums en sont imprégné… de philosophie. Car la pratique du massage prostatique ne peut pas ne pas engager un processus de réflexion sur soi-même, l’existence et la vitalité de ce forum en sont la preuve. Si le contenu n’était que technique, on finirai par tourner en rond, mais il se renouvèle constamment, car le contenu va bien au-delà de la simple technicité d’une pratique. Pour faire simple, je pense qu’il s’agit de donner à sa sexualité la place qu’elle mérite. Quand cette démarche est engagée, on entre profondément en soi-même, que ce soit spirituellement ou corporellement. l’un ne va pas sans l’autre.

    Tu dis par exemple

    je crains fort qu’elle ne soit interminable

    comme si c’était pénible, et à craindre, et tu poursuis en disant :

    ma vie est ma quête, ! Instable, déséquilibrée, mais jamais ennuyeuse

    ce qui en revanche respire la joie et la confiance.

    Les discussions que j’ai avec @bzo, écrites dans le but de partager avec tous, sont le reflet de ces paradoxes. @bzo ne m’engage pas à suivre sa voie, ni moi l’invite à suivre la mienne. Notre discussion permet de mettre en lumière un fait qui semble simple, voire idiot mais qui pourtant est capital : nous n’allons nulle part, et pourtant nous cheminons. Nous arrivons tous à la même conclusion, mais par des chemins différents. nous vivons tous les choses de manière différentes, mais nous parlons tous de la même chose. Il n’est pas nécessaire que nous soyons d’accord, bien au contraire, cela stimule notre réflexion et notre cheminement.


    @bzo
    tu dis :

    je ne sais pas pour toi
    mais ce plaisir, ces sensations qui dès le premier instant , sont ressentis dans tout le corps,

    Non, pour moi ces sensations ne sont pas ressenties dans tout le corps dés le premier instant.
    Il monte par degrés, par paliers. Parfois il ne monte pas du tout. Il n’y a pas de vibration particulière. Mais le fait de me recentrer sur moi même, d’être présent à moi même, de me ressentir comme vivant, me fait énormément de bien.
    Cela ne pourrait être que cela : me sentir vivant, me sentir respirer, sentir les battements de mon cœur et sentir dans certains de mes membres, mes doigts, mes tempes, et parfois mais pas toujours, mon anus ou mon coccyx, la pulsation du sang qui circule en moi.
    Le cheminement prostatique m’a conduit à apprécier ces instants qui sont en quelque sorte un état préparatoire ou intermédiaire avant le plaisir prostatique (ou pas), cela semble se rapprocher d’un état auto-hypnotique. Pour moi c’est déjà énorme.
    Bien sûr le plaisir prostatique, ou du moins les plaisirs que j’ai déjà ressentis sont assez différents de ce que je connaissais avant. Ma sexualité bien que assez solitaire s’est complètement renouvelée.
    Mais comme je le martèle depuis le début, ça va bien au delà du plaisir sexuel.

    je crains fort qu’elle ne soit interminable.

    Julie Armandine, pour moi, ce n’est pas une crainte…

    Cela vient compléter ton dernier post cher @andraneros, tu m’as devancé, et nous sommes d’accord.

    Bises à tous

    #31769
    lucky
    Participant

    Bonjour,

    Le “je crains fort que ce ne soit interminable !” En fait, c’était juste une joliesse du langage ! J’ai des phrases ou des bouts de phrases comme ça que j’aime bien et comme un gosse, dès que je peux les placer, je les place. Parfois c’est nul, d’autres fois c’est amusant…

    J’ai lié ici “interminable” à une crainte mais je ne le vis pas comme ça. C’est plutôt une constatation, une confirmation de plus par le vécu de l’idée que seul le mouvement existe ! Cela donne le vertige quand on en a conscience et l’on aimerait bien parfois se poser quelque part !
    Par ailleurs, tu as raison de remarquer le côté joyeux de la quête parce que c’est exactement ça. Mais la quête est interminable, c’est même sa raison d’être ! Que l’objet à jamais inaccessible puisse maintenir le désir toujours en marche !

    A bientôt
    Julie

    #31879
    Epicture
    Participant

    Je consulte régulièrement un ostéopathe qui propose des séances en piscine. Cela est étrange au début, mais peu à peu ça devient un vrai moment de pratique corporelle : pendant que je me laisse aller dans une sorte de torpeur favorisée par la flottaison, et la température de l’eau, je suis manipulé dans tous les sens, selon une technique qui n’appartient qu’au praticien. Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que sa conclusion de la dernière séance : votre périnée est bétonné, vous n’avez pas de problèmes de ce côté-ci. Par contre il y a un déséquilibre musculaire avec les jambes.
    Donc bien sûr, entre ma pratique assidue du massage prostatique, et les séances de Pilate, mon périnée, mon plancher pelvien, et mon transverse sont biens musclés. Je n’ai plus de problèmes de dos. L’ostéopathe est venu confirmer cette re-musculation de la zone.
    Je suis absolument convaincu que mes progrès en matière de sensations au massage prostatique sont directement liés à cette musculation. Elle permet en plus d’une maitrise des mouvements de mon plancher pelvien, de mon bassin, (sans risques de me blesser les vertèbres), une sensibilité nerveuse accrue…. Et des séances de plus en plus consistantes.
    Il me reste désormais à rééquilibrer avec les jambes car je sens que les jambes (comme le reste du corps) ont une importance capitale dans la diffusion du plaisir.
    Pourquoi il y a risque de se blesser les vertèbres ? Je suis l’objet parfois de spasmes violents qui provoque une cambrure brusque de ma colonne vertébrale. Il m’est déjà arrivé de ressentir à cette occasion, une douleur dans le dos, ce qui bien entendu ne favorise pas la poursuite de ma pratique. Il faut donc d’une part permettre au plaisir de se diffuser le long de la colonne sans provocation de spasme, et lorsque cela arrive malgré tout, d’avoir la musculature suffisante pour maitriser la cambrure, avec douceur, pour pouvoir continuer la séance tranquillement. C’est tout un art qui demande de l’entrainement.

    Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…

    Bises à tous

    #31891
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @epicture :

    Je suis l’objet parfois de spasmes violents qui provoque une cambrure brusque de ma colonne vertébrale. Il m’est déjà arrivé de ressentir à cette occasion, une douleur dans le dos, ce qui bien entendu ne favorise pas la poursuite de ma pratique. Il faut donc d’une part permettre au plaisir de se diffuser le long de la colonne sans provocation de spasme, et lorsque cela arrive malgré tout, d’avoir la musculature suffisante pour maîtriser la cambrure, avec douceur, pour pouvoir continuer la séance tranquillement.

    Tu disais déjà le 16 mars dernier

    Avant que je m’intéresse au massage prostatique, j’étais sujet à des spasmes musculaires. Ces spasmes étaient comparables aux soubresauts que l’on peut ressentir à l’endormissement (… ) Quand j’ai commencé les massages prostatiques, j’ai ressenti, le même type de spasmes, mais un peu plus bas au niveau de l’abdomen.

    Si je comprends tu subissais ces contractions musculaires dorsales assez brusques pour être parfois douloureuses avant de commencer à utiliser des masseurs prostatiques. Tes sessions et les effets de l’activité du masseur contre ta prostate n’ont fait que multiplier ces occasions et accroître l’intensité de ta douleur.

    J’ai connu ce genre de contractions avec nettement moins d’intensité, juste de quoi avoir des courbatures, des mollets aux dorsaux, les lendemains de session. J’ai considérablement réduit ces contractions en faisant attention à rester le plus profondément et le plus longtemps possible détendu quand je sentais le plaisir s’intensifier et devenir « insupportable ». En outre cette attitude a permis une sorte de déblocage qui a eu deux effets :
    1) l’un d’ouvrir la voie à l’intensification de mon plaisir,
    2) l’autre d’élargir la zone perçue comme source de mon plaisir, me donnant l’impression charnelle d’être inondé de l’intérieur par le plaisir.

    Ce que tu dis est très intéressant :

    Je suis absolument convaincu que mes progrès en matière de sensations au massage prostatique sont directement liés à cette musculation. Elle permet en plus d’une maîtrise des mouvements de mon plancher pelvien, de mon bassin, (sans risques de me blesser les vertèbres), une sensibilité nerveuse accrue…. Et des séances de plus en plus consistantes.

    Tu illustres à ta manière que la reprogrammation (rewiring) n’est pas un vain mot et concerne tout autant notre système musculaire que notre système nerveux. Ton expérience confirme ce qui a déjà été dit sur l’intérêt des exercices physiques. Nous parlons souvent des exercices de Kegel, tu nous a dit tout le bien de la méthode Pilate, et les apports de la pratique du yoga sont mentionnés à plusieurs reprises.

    Enfin, en ce qui te concerne, le mot cheminement n’est pas un vain mot. En relisant tes messages plus anciens j’ai constaté que la tonalité de tes messages récents est bien différente de celle des premiers. C’est très réjouissant pour moi et j’espère très encourageant pour les débutants de lire

    Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…

    Tu évolues à la manière de @jieffe ; tu ne parles pas de tes orgasmes mais j’ai de plus en plus l’impression que tu as largement dépassé la zone des simples vagues de plaisir. Tu ne devrais pas tarder à nous décrire ce que tu reconnaîtras enfin comme ton premier orgasme prostatique de pleine expérience !

    Bon cheminement @epicture.
    PS : C‘est la première fois que j’entends parler d’un ostéopathe qui traite ses patients en piscine.

    #31894
    Epicture
    Participant

    Si je comprends tu subissais ces contractions musculaires dorsales assez brusques pour être parfois douloureuses avant de commencer à utiliser des masseurs prostatiques.

    Avant de d’utiliser des masseurs prostatiques, J’avais des spasmes musculaires abdominaux , et ils n’étaient pas douloureux. Peu après avoir commencé, Les spasmes se sont accentués,. Puis des contractions dorsales se sont ajoutés aux spasmes abdominaux. Ce ne sont pas les spasmes qui sont douloureux, mais la cambrure dorsale qu’ ils provoquent qui peut être trop importante pour mes vertèbres et en particulier cervicales. Ces spasmes et cambrures n’étaient pas nécessairement associées à des vagues de plaisir.

    J’ai considérablement réduit ces contractions en faisant attention à rester le plus profondément et le plus longtemps possible détendu quand je sentais le plaisir s’intensifier et devenir  » insupportable «

    Oui, c’est ce que je fais maintenant. Ma concentration est bien meilleure qu’ au début. C’est aussi parce que je ressens plus de choses, j’ai quelque chose sur quoi concentrer mon attention. Je focalise moins sur ce qu’il faut faire. Je maintiens une petite contraction, la plus petite possible, et j’écoute mon corps. Il me parle. Plus j’en fait, moins je l’entends. Mais je ne fais pas rien : j’en fais le moins possible. C’est difficile parce que la tentation d’agir, et de provoquer des contractions volontaires est très grande. Ces contractions volontaires peuvent être extrêmement jouissives, mais elle assourdissent l’écoute de mon corps. Et quand je parviens à l’écouter sur le long terme, le plaisir monte, monte… parfois, j’ai de violentes contractions qui sont contre productives. J’apprends à les accompagner pour qu’elles s’intègrent dans la progression du plaisir. Toute intervention autre que juste maintenir une petite contraction, entraine une stagnation de la progression du plaisir. C’est un équilibre subtil entre action minimale, désir ardent, écoute profonde de soi, et réponse corporelle allant crescendo. C’est un état très instable, et j’apprends à le maitriser peu à peu. De toute façon, je ne veux pas aller trop vite, je consolide mes progrès en appréciant chaque petite parcelle de plaisir.

    En outre cette attitude a permis une sorte de déblocage qui a eu deux effets :
    1) l’un d’ouvrir la voie à l’intensification de mon plaisir,
    2) l’autre d’élargir la zone perçue comme source de mon plaisir, me donnant l’impression charnelle d’être inondé de l’intérieur par le plaisir.

    Ton message vient conforter ma démarche.

    Enfin, en ce qui te concerne, le mot cheminement n’est pas un vain mot. En relisant tes messages plus anciens j’ai constaté que la tonalité de tes messages récents est bien différente de celle des premiers. C’est très réjouissant pour moi et j’espère très encourageant pour les débutants de lire : “Vous l’avez compris, déjà beaucoup de plaisir, et encore beaucoup à venir…”

    J’essaye d’encourager les débutants. C’est l’objectif de cette petite phrase. Mais je sens que cela est assez difficile, car chacun aborde cette pratique par le bout qui lui convient, et c’est tant mieux. Personnellement cela m’ennuie toujours un peu de voir un prostatonaute se décourager, il y a déjà tant à apprécier et à vivre avant de parvenir au super O. Mais je comprends que le désir puisse générer des attentes qui dépassent nos capacités à les satisfaire, et qu’on s’oriente vers des choses plus directement abordables. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je pratique en parallèle le méthode de Mantak Chia : Je deviens multi orgasmique, avec des sensations incroyables. Mais cela ne m’empêche pas de continuer à pratiquer le massage prostatique “hand free” avec ou sans aneros, et sans stimulation pénienne.

    Merci @andraneros pour ton post très instructif.

    #32017
    Epicture
    Participant

    Magnifique séance hier soir ! Quel plaisir de se laisser prendre, de se laisser porter. Les contractions involontaires se font plus significatives, et prennent le relais des minuscules contractions volontaires. Mon aneros Helix trident est affuté comme un outil de précision. Les vagues de plaisir désormais passent par devant et remontent dans ma poitrine. Avant c’était dans le dos, mais le dos est moins sollicité. Si bien que les spasmes, au lieu de me cambrer, me recroquevillent, ce qui ne tire plus sur mes cervicales. Je ne sais pas pourquoi le plaisir évolue, pourquoi il change de parcours dans mon corps, pourquoi il provoque tel spasme ou tel autre, ni pourquoi il décide de se manifester plus tel jour ou tel autre. C’est assez mystérieux et ça me va bien. J’apprends à lui faire confiance, à le laisser grandir. Il m’apprivoise peu à peu.

    J’ai fais une petite pause des pratiques enseignées par Mantak chia. Désormais, j’essaye de maintenir un rythme plus tranquille : 1 séance tous les deux jours environs avec masseur, et le reste du temps sans masseur. J’arrive à des résultats intéressants sans masseur aussi, parfois même plus qu’avec masseur. Mais je ne suis pas prêt encore à laisser le masseur au placard, j’ai encore beaucoup à découvrir. Les temps de repos sont bénéfiques, ils augmentent la sensibilité. C’est comme quand on utilise un vibreur ou un élétrostimulateur, au bout d’un moment, on sent plus rien. Quand on enchaine trop de séances, on ne sent plus rien. Il faut laisser la zone se reposer, et là c’est beaucoup plus puissant. Du coup ça peu être très frustrant, d’attendre, mais en même temps, c’est un dialogue avec mon corps, et mes sensations. Entre les séances, je ressens cette énergie qui circule tranquillement en moi, de bas en haut qui fait rougir mes tempes et mes oreilles, et haut en bas, en passant par le cœur, qui palpite. Bon bref, j’adore tout ça.

    Bises à tous et bon cheminement

    #32027
    Andraneros
    Participant

    Tu nous disais @epicture le 8 octobre :

    Pour le moment, je ne parviens pas à trouver cet état particulier et nécessaire pour que les contractions du rectum deviennent autonomes. Je sais que c’est possible, mais il faut totalement s’abandonner. 

    Je vraiment heureux de lire ce que tu écrivais hier soir :

    Magnifique séance hier soir ! Quel plaisir de se laisser prendre, de se laisser porter. Les contractions involontaires se font plus significatives, et prennent le relais des minuscules contractions volontaires.

    Tu progresses, tu progresses !

    J’arrive à des résultats intéressants sans masseur aussi, parfois même plus qu’avec masseur.

    Tu progresses dans toutes les disciplines que tu pratiques pour développer tes capacités orgasmiques. C’est un ensemble qui est le résultat de ton application et qui me semble annoncer que tu atteindras des sommets rarement visités.

    Mon aneros Helix trident est affuté comme un outil de précision. Les vagues de plaisir désormais passent par devant et remontent dans ma poitrine. Avant c’était dans le dos, mais le dos est moins sollicité. (… )
    Je ne sais pas pourquoi le plaisir évolue, pourquoi il change de parcours dans mon corps, pourquoi il provoque tel spasme ou tel autre, ni pourquoi il décide de se manifester plus tel jour ou tel autre. C’est assez mystérieux et ça me va bien. J’apprends à lui faire confiance, à le laisser grandir. Il m’apprivoise peu à peu.

    Et si c’était les premières manifestations de ce que sera ton super O’ ? J’attends avec confiance et un très grand intérêt la suite de ton témoignage.

    Bon cheminement @epicture.

    #32034
    SophiAir
    Participant

    Heureux @Epicture ! Rien de mieux que de s’apercevoir que nos plaisirs évoluent, se transforment, et parfois se combinent. Si ton plaisir est passé par ici, il repassera peut-être par-là… Et sans stimulateur, pour moi, c’est ce qu’il y a de meilleur.
    Je continue de tester, d’approfondir, et je découvre de nouvelles choses parfois grâce à de tout petits détails qui pourraient sembler insignifiants, mais qui peuvent tout changer.
    Belles découvertes à venir

    #32062
    lighteningbolto
    Participant

    Content pour toi @Epicture. De belles sessions et de nouvelles données à integrer, intellectuellement et physiquement. Comme toi je partage ton besoin de comprendre et ton opinion de respecter quelques jours de pause avec masseur, histoire que l’encre du rewritting est le temps de secher 😉

    #32082
    Epicture
    Participant

    D’après certains témoignages, il existe ce que l’on nomme un orgasme de la chaise. Aujourd’hui, je peux le confirmer.

    J’ai été, durant une bonne partie de la matinée, envahi par des vagues de plaisir sourdes, bloquées par la nécessité de rester concentré (au moins un peu) sur mon travail. Mais je laissais une part de moi-même disponible à ces flots incessants qui me baignaient comme une petite houle chaleureuse. Puis, par un concours de circonstances inhabituel, je me suis retrouvé seul à mon bureau. Je pu alors réduire ma concentration laborieuse, et augmenter ma disponibilité à ce flot langoureux qui m’envahit alors de façon intense et prolongée. Là, assis sur mon tabouret, les yeux fermés, le dos bien droit, les mains croisées et posées sur mon bureau, concentré sur mon existence corporelle, je fus happé dans un état de plaisir jamais connu auparavant.
    Cela dura une dizaine de minutes, mais j’étais de nouveau pris par les nécessités de l’existence, et je dus prendre ma voiture pour circuler. Les vibrations de la route, et du moteur diesel se transmettaient à mon anus. Il véhiculait des vagues de plaisir encore plus intenses. Mais je devais conduire et garder les yeux ouverts. Alors peu à peu, le flot se calma, pour revenir à ce niveau d’avant la “poussée”.
    Je n’avais rien à faire, juste me rendre disponible, présent à ces sensations. Plus ma présence était réelle, plus les sensations s’amplifiaient.
    Ma progression continue. Elle prend des chemins inattendus, et me surprend au détour d’un virage. Mon corps à compris qu’il devait exploiter les opportunités laissées par les turpitudes de la vie, les instants (rares) de solitude qui permettent à mon esprit d’entrer en communion avec lui. La seule chose que j’ai à faire, c’est débander mon arc, arc-bouté sur les principes et objectifs que ma situation sociale m’impose de viser.

    Bonne journée à tous !

    #32118
    SophiAir
    Participant

    @epicture, bienvenu au club. J’expliquais il y peu à @bzo comment ce qu’il appelait une nappe phréatique de plaisir, est chez moi constamment affleurant. Dans un autre post, j’indiquais être tout le temps sur la brêche. Ma pratique “discrète” est du même registre. En fait, je profite de la moindre parcelle de disponibilité pour laisser remonter ces vagues ou vaguelettes de plaisir, mon imagination fait le reste, et immédiatement une langue bienfaitrice commence un cunilingus, un doigt vient s’immiscer entre mes lèvres, et avec un peu plus de temps un pénis s’introduit avec chaleur et volupté dans mon vagin. Le morphisme va et vient et fait de moi, d’un moment à l’autre l’homme social ou la femme orgasmique. C’est un plaisir presque permanent, en tout cas, infiniment disponible.
    Je te souhaite beaucoup de plaisirs furtifs et/ou prolongés.

    #32127
    Andraneros
    Participant

    @epicture je te disais il y a trois jours :

    Tu progresses dans toutes les disciplines que tu pratiques pour développer tes capacités orgasmiques. C’est un ensemble qui est le résultat de ton application et qui me semble annoncer que tu atteindras des sommets rarement visités.

    Tu nous disais avant-hier soir :

    Là, assis sur mon tabouret, les yeux fermés, le dos bien droit, les mains croisées et posées sur mon bureau, concentré sur mon existence corporelle, je fus happé dans un état de plaisir jamais connu auparavant. (… )
    Les vibrations de la route, et du moteur diesel se transmettaient à mon anus. Il véhiculait des vagues de plaisir encore plus intenses. (… )
    Je n’avais rien à faire, juste me rendre disponible, présent à ces sensations. Plus ma présence était réelle, plus les sensations s’amplifiaient.
    Ma progression continue.

    C’est vraiment formidable. Quel fantastiques progrès tu as faits depuis 9 mois quand tu écrivais à l’époque :

    Je voulais juste insister sur la sensation de décalage que je ressens à l’égard de ceux qui semblent voler littéralement, et que cela ne doit pas constituer à la longue une source de découragement quand on peine à progresser sur ce chemin, ce qui est mon cas.

    Je constate que les exercices que tu pratiques régulièrement depuis maintenant 9 mois (ou plus si tu les pratiquais déjà avec le même état d’esprit avant de participer à notre forum) commencent à te faire « voler » toi aussi, commencent à te faire vivre des moments de pure jouissance prostatique, commencent à te permettre de percevoir consciemment ton « énergie vitale » et de la mobiliser à volonté sous forme orgasmique.

    Tu nous disais dans ton message de présentation il y a 9 mois :

    Je suis moi-même loin du compte, mais ce qui compte le plus, par-dessus tout, et vraiment c’est très important : c’est être en mouvement. Il ne faut jamais cesser d’alimenter la dynamique du mouvement qui nous permet d’avancer sur un chemin, en l’occurrence celui du plaisir prostatique,

    Tu es de moins en moins « loin du compte » pour reprendre tes mots, sauf si tes magnifiques progrès poussent ton ambition de plus en plus haut. Depuis ce message tu as clairement su nous montrer ce que signifiait à tes yeux “alimenter la dynamisue du mouvement” Tu concluais ce premier message en disant :

    Je suis rationnel à l’extrême ( c’est peut-être d’ailleurs la raison de ma progression aussi lente), et si l’on conduit sa raison au bout, on s’aperçoit avec le temps, qu’on est engagé sur ce chemin qui semble totalement irrationnel, et qui conduit au plaisir d’exister, en chaque instant.

    Étais-tu prophétique, donc irrationnel, ou avais-tu déjà compris ce que pouvait être la jouissance prostatique ?

    Bon cheminement @epicture.

    #32128
    Epicture
    Participant

    Merci mes amis pour ces messages : @lighteningbolto, en ce moment l’encre a à peine le temps de secher je vais d’expérience en experience; @pcommep, c’est bien ça, ca devient quasi permanent; Et @andraneros, pour moi le massage prostatique va bien au delà d’un plaisir sexuel. C’est un rapport au corps dans sa globalité qui a completement changé, beaucoup plus respectueux et qui integre non pas moins de relexion, mais plus de sensitif. Je ne savais pas au debut ce que je trouverais, mais les témoignages, au delà toujours du simple plaisir, ce qu’ ils mettaient en lumière me plaisait bien, sans trop savoir de quoi il s’agissait. En fait je pense que je n’osais pas trop y croire.

    En tous cas, Formidable debut de matinée !
    J’ai pour habitude de me lever tôt, ver 5h00, 5h30. Là je profite du calme, du silence, et de la quiétude pour prendre du temps pour moi. Je lis, j’écris, je médite et/ou je pratique le massage penien, ou prostatique avec ou sans aneros. J’ai devant moi, selon les jours, de 1h00 à 2h00 de solitude totale.
    Ce matin, j’ai pratiqué un peu de massage penien selon les techniques de Mantak Chia. J’ai decouvert une nouvelle phase, avec un seuil. Elle se situe bien en amont de l’éjaculation. Mantak Chia preconise de se tenir juste avant la sensation d’éjaculation, et de stopper le massage pour attendre que le processus d’ejaculation se soit apaisé. Bien que cette technique soit très puissante, c’est une torture de devoir s’arrêter et reprendre une activité normale. Personnellement j’ai beaucoup de difficulté a ne pas finir par une ejaculation relativement contenue, mais suivie tout de même d’une periode de retrait appaisante.

    Je suis à ce moment très éloigné du massage prostatique. Mais il existe une phase, en debut de massage, ou la prostate est connectée et réagi de façon delicieuse aux stimulations peniennes. Puis, l’excitation montant, le mouvement de massage s’accélère, le penis se durci. A ce moment, la prostate decroche. Mais les sensations procurées sont vraiment extraordinaires. Juste avant l’ejaculation, on peut stopper, attendre quelques secondes et reprendre calmement avec des sensations tout aussi orgasmiques. Mais on reste toujours entre un affaisssement du plaisir du à l’absence de stimulation, et le “risque” de l’ejaculation.
    Je reviens a ce moment ou l’excitation monte, avant l’accélération du massage, et avant que la prostate ne décroche. Ce matin je suis resté dans cette zone tranquillement avec des vagues de plaisirs remontant depuis tout mon bassin, jusque dans mon cerveau. Et puis je me suis arrêté. Je suis allé rejoindre ma femme qui somnolait. Nous nous sommes rapprochés comme tous les matins quasiment. Sans desir ni de l’un ni de l’autre de se projeter dans une relation sexuelle au sens “traditionnel” avec pénétration. Elle me carressait le ventre avec amour. A ce moment-là, je sentais une zone, située entre mon anus et mes testicules, zone qui correspond à la pénétration de mon penis à l’intérieur de mon corps, au bout duquel se trouve la prostate. C’est la partie interne du penis ou corps caverneux. J’avais la sensation d avoir un troisieme sexe que ma femme carressait en me carressant le bas du ventre. Il reagissait comme si j’étais une femme a qui l’on carresse le clitoris. Je le sentais se gonfler (sans etre en erection), et reclamer plus de carresse. J’eu alors des orgasmes a repetition : spasmes, contractions, tremblements, soupirs et vocalises étouffées, accompagnés de vagues de plaisir intense. Terrible.
    Ma femme trouva cela assez drôle et s’amusait à me faire fremir et décoller.
    Apres quelques minutes, mon corps s’est calmé et notre câlin à repris un cours plus “normal”. Elle n’etait pas demandeuse de plus, et moi non plus. Pourtant, je sentais et je sens encore cette zone ultra sensible, et siège de multiples sensations, comme prete à décoller à chaque instant. J’adore cet état plus ou moins latent d’excitation.
    J’avais l’impression d’être une femme aimant les femmes. Sans aucune envie ni de pénétrer ni d’être pénétrée.
    Bises à tous !

    #32132
    SophiAir
    Participant

    @epicture, la description de ta matinée avec ta femme me parle beaucoup. Déjà, je trouve que c’est une très belle relation que tu nous décris. Puis, j’ai ressenti cette force de l’orgasme féminin lors d’une fellation que me prodiguait mon ami. J’ai nettement eu l’impression que ce n’était plus mon pénis qui était stimulé, mais mon clitoris. Ca a été grandiose ! Et depuis, je les vis toujours de cette façon… au détriment de nos voisins !
    Nos pratiques sont bien différentes, mais nos ressentis sont bien proches.

    #32482
    Epicture
    Participant

    Severus à écrit :

    je sais donc que ma route a été empruntée, que d’autres y sont parvenus, et que d’une certaine manière, ils m’attendent. Je vous donne donc rendez-vous.

    Je note le rendez-vous ! Et je profite de ce post pour souhaiter à tous mes lecteurs, et aux autres prostatonautes, une excellente année à venir, pleine de plaisirs, de progrès et de jouissances.

    Depuis que je suis sur ce forum, soit un peu moins d’un an, j’en ai vu arriver puis repartir aussi vite, d’autres me dépasser comme des fusées, et disparaitre dans la brume, certains je vois leur lanterne au loin, se rapprocher ou s’éloigner, d’autre encore sont plutôt à mes côtés même si leur voie est différente, et on avance à la même vitesse, j’en ai vu certains au loin prendre une autre direction, et disparaitre sur d’autres chemins, et enfin il y a ceux qui sont derrière moi, auxquels j’essaie de tendre la main. Il y a de tout, pour tout le monde, et largement de quoi échanger. Même si parfois sur ce chemin nous ressentons tous un sentiment de solitude, ce forum m’a aidé à ne jamais désespérer d’arriver un jour à bon port. Et j’ai réalisé que de port, il n’y en a pas. Il n’y a que plaisir, volupté, bonheur, et satisfaction de n’être pas dépendant du monde extérieur pour obtenir de la vie un plaisir immense, réel, et quasi permanent.
    C’est un excellent point de départ pour partager, communiquer, et vivre avec son prochain.

    Merci à @Adam, et à @Andraneros pour leur travail et leur persévérance à partager l’idée que la sexualité de chacun n’est pas écrite dans le marbre de nos gènes, de notre ADN ou de notre histoire.

    Bonne année à tous !

    #32487
    Andraneros
    Participant

    Bonne année à toi aussi @epicture !
    Tu nous dis :

    ce forum m’a aidé à ne jamais désespérer d’arriver un jour à bon port.

    Merci, c’est la plus précieuse récompense que nous espérons. Tu ajoutes :

    Et j’ai réalisé que de port, il n’y en a pas. Il n’y a que plaisir, volupté, bonheur, et satisfaction de n’être pas dépendant du monde extérieur pour obtenir de la vie un plaisir immense, réel, et quasi permanent.

    Ne serait-ce pas un des secrets du bonheur ? (réponse peut-être dans ton fil de discussion “Prostate et philosophie“)
    Bon cheminement @epicture.

    #32494
    Epicture
    Participant

    Des nouvelles !

    J’ai acquis ces dernier temps la capacité de dissocier les deux formes de jouissance que mon corps est capable de ressentir.
    Personnellement je préfère éviter de leur donner un genre, mais je comprends mieux ce que beaucoup ressentent comme leur part féminine, et leur part masculine.

    Je connaissais un plaisir bref, frustrant, mais qui pouvait néanmoins être puissant, et le massage prostatique, associé aux techniques de Mantak Chia, m’a permis de découvrir, et de faire grandir une autre forme de jouissance, plus profonde, moins localisée. Les techniques de Mantak Chia peuvent ont fait décoller ce nouveau plaisir, qui peu à peu s’est détaché du pénis. Je peux ressentir des orgasmes similaires aux orgasmes éjaculatoires, mais sans éjaculation, donc sans période réfractaire après l’orgasme, et donc multiples. Mais ce ne sont pas ces orgasmes qui sont cette nouvelle forme de jouissance, ils sont différents. Il y a, dans le processus de progression de la montée du plaisir une sorte de bifurcation. Si à ce moment de bifurcation je continue à stimuler le pénis, je bascule en mode multi orgasmique avec orgasmes péniens sous la forme ancienne et habituelle, bien que beaucoup plus puissant (super T), mais si je ralentis, voire cesse toute stimulation pénienne, je passe en mode orgasmique de cette nouvelle forme, qui est plus diffuse, plus subtile, plus profonde, et de nature insaisissable. De ce côté-ci , bien que j’ai fait d’énormes progrès, il y encore beaucoup de choses à approfondir, à expérimenter, mais le fait d’avoir identifié cette distinction entre ces deux plaisirs, est selon moi une étape décisive dans mon cheminement. Nous verrons quelle évolution cela apportera, mais elle est déjà pleine de promesses.

    Bon cheminement à tous !

    #32527
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @epicture :

    J’ai acquis ces dernier temps la capacité de dissocier les deux formes de jouissance que mon corps est capable de ressentir.
    Personnellement je préfère éviter de leur donner un genre, mais je comprends mieux ce que beaucoup ressentent comme leur part féminine, et leur part masculine.

    Je connaissais un plaisir bref, frustrant, mais qui pouvait néanmoins être puissant
    le massage prostatique, associé aux techniques de Mantak Chia, m’a permis de découvrir et de faire grandir une autre forme de jouissance, plus profonde, moins localisée.

    Je peux ressentir des orgasmes similaires aux orgasmes éjaculatoires, mais sans éjaculation, donc sans période réfractaire après l’orgasme, et donc multiples.

    Si je comprends bien ce que tu écris, @epicture, tu es devenu capable de vivre
    1) des orgasmes avec éjaculation que tu déclenches de moins en moins souvent et quand c’est le cas après une longue session de « massage pénien », pour reprendre le vocabulaire que tu utilises pour décrire ce que sont devenues désormais tes anciennes séances de masturbation ;
    2) des orgasmes sans éjaculation obtenus
    a. par ta pratique du « massage pénien » selon les principes et les exercices proposés par Mantak Chia qui te permet de déclencher et de reproduire à volonté des orgasmes « beaucoup plus puissants » que ceux que tu obtenais « avant »,
    b. par ta pratique du massage prostatique, orgasmes que tu sembles hésiter à nommer comme tels, voir ce que tu dis le 19 septembre « sans toutefois pouvoir affirmer sans équivoque que j’enchaîne les orgasmes ».
    c. par ta pratique sans masseur, A-less ou anerosless, que tu déclenches de plus en plus facilement et qui deviennent de plus en plus intenses, ou sous les caresses de ta femme, (mais dans ce cas ton plaisir est-il de même nature malgré la stimulation externe ?)

    C’est la première fois que tu emploies le terme « super T », même si tu le mets modestement entre parenthèses. Je constate que la manière dont tu vis tes expériences orgasmiques illustre à quel point tu as progressé dans l’expression de ta sensualité, dans la perception de la jouissance que te procurent tes zones érogènes de plus en plus sensibles, étendues et puissantes. Je constate aussi à quel point ta technique pour basculer dans la jouissance devient de plus en plus précise, de plus en plus affirmée. Tout ce que tu as découvert, tout ce que tu as dû apprendre devient naturel. En un mot tu atteins un niveau de maîtrise, ce qui ne signifie pas que ton cheminement soit terminé bien au contraire.

    Bon cheminement @epicture.

    #32531
    lighteningbolto
    Participant

    C’est impressionnant de voir les bifurcations subtile que peuvent prendre nos recherches.
    C’est fou qu’un petit rien puisse changer autant la finalité.
    Pour l’instant c’est trop flou pour moi mais comme toi j’ai deja eu des conséquences car j’avais stimuler de tel ou tel manière. Un joir moi aussi j’en ferais la cartographie 😉

    #32596
    Epicture
    Participant

    Pour répondre à @andraneros :

    Ton récapitulatif montre que tu as parfaitement compris où je suis sur ce chemin. Pour ce qui est de la maitrise, ce que je peux en dire, c’est que plus j’avance sur ce chemin, plus j’ai l’impression de maitriser, et d’un autre côté plus je me dis que toute maitrise est une illusion.
    Premièrement parce que chacun se raconte son évolution come il la vit et que les points de repères sont sommes toute très personnels, vont et viennent : un jour je pense avoir bien progressé, et le lendemain, je m’aperçoit de l’immensité encore possible et que ma maitrise de la veille parait bien dérisoire.
    Deuxièmement parce que ce que la maitrise, en même temps qu’elle progresse, doit disparaitre. Quelle contradiction ! Il faut maîtriser l’absence de maîtrise : c’est la porte d’entrée. Au final ça doit bien finir comme tu dis par devenir naturel, automatique, et quelque chose s’empare de tout mon être, sans avoir besoin d’y penser, donc finalement sans maitrise particulière.

    C’est le fruit d’un apprentissage, et d’une pratique, comme pour jouer d’un instrument de musique. L’autre jour j’écoutais de la musique, Lisa Ekdhal, mais ça marche aussi avec Madelaeine Peyroux, ou BJORK, ou Billy Holiday, et bien d’autres, et le son de sa voix me transperçait le corps, le faisait vibrer et provoquait, sur certaines fréquences, des spasmes chargés de plaisir, comme des mini orgasmes. Et je mesure le plaisir que cela doit-être de pouvoir jouer d’un instrument de musique, le faire vibrer, et vibrer avec lui, ce doit être jouissif. Moi, j’ai mon instrument : c’est tout mon corps. Tous mes organes deviennent peu à peu érogènes, sources de plaisirs et d’orgasmes, et désolidarisés de mon sexe. Quand je décide de m’en servir (de mon sexe) je passe dans un autre mode, mais ça reste encore difficile de revenir en arrière, pour rebasculer en mode exclusivement prostatique. C’est un jeu qui n’a de limites que temporelles, je ne suis pas allé encore jusqu’à l’épuisement.

    Ma façon de vivre le massage prostatique vient du fait que, comme @lighteningbolto, et d’autres qui sont passés sur ce forum, je suis marié et père de deux enfants, et qu’il n’est pas question que je sacrifie ma famille pour le massage prostatique, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Je n’en ressent aucune frustration.
    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures et que je prends mon petit déjeuner, dans ma voiture, sur mon siège de bureau, dans les toilettes, sur mon canapé, etc… l’autre jour, j’ai eu un spasme alors que mon fils était à côté de moi :
    “toi aussi tu as le hoquet me demanda-t-il ?”
    Oui, on peut dire ça comme ça. lui répondis-je

    Mais ce n’est pas gênant, ma femme me jette un regard complice et détourne son attention sur autre chose. Peu à peu ce plaisir gagne du terrain, peu à peu je me coule dans ses bras.

    Bon cheminement @andraneros

    #32602
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis :

    la maîtrise, en même temps qu’elle progresse, doit disparaître. Quelle contradiction ! Il faut maîtriser l’absence de maîtrise : c’est la porte d’entrée. Au final ça doit bien finir comme tu dis par devenir naturel, automatique, et quelque chose s’empare de tout mon être, sans avoir besoin d’y penser, donc finalement sans maîtrise particulière.

    Je suis tout à fait d’accord. A contrario c’est bien le problème de nombreux débutants dans leur apprentissage de la pratique du massage prostatique sans les mains.

    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence

    Heureux soit celui qui parvient à ce stade. La vie est changée, nous en sommes transformés.

    Bon cheminement @epicture.

    #32622
    SophiAir
    Participant

    @Epicture,
    je partage complètement tes propos :

    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures et que je prends mon petit déjeuner, dans ma voiture, sur mon siège de bureau, dans les toilettes, sur mon canapé, etc… l’autre jour, j’ai eu un spasme alors que mon fils était à côté de moi :

    Etre constamment sur la brèche, basculer dans le plaisir à chaque instant disponible, dans l’orgasme lorsque le temps et l’environnement le permettent. Un hoquet ? C’est ça, rester indétectable pour l’entourage, sans perdre l’occasion de profiter de notre trésor.
    Heureux nous !

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