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  • #10554
    Hyménée
    Participant

    Vous voyez : les séances du Vice se suivent et ne se ressemblent pas. Cela reste toujours d’une intensité incroyable, un éternel renouvellement. Et des orgasmes différents au fur et à mesure de la chauffe du four (mon bassin).

    Car c’est l’impression que cela donne de l’intérieur : au début, peu de sensations. On pourrait même douter que cela puisse s’enflammer. A la fin, le four devient fournaise et s’embrase sur lui-même. C’est en fait assez difficile à vivre psychologiquement, au point où l’ego tout entier doit lâche prise à un moment ou à un autre.

    Pour ma part, la virevolte (attendue et hautement désirée désormais) survient lorsque je ne peux faire autrement que de me ressentir femme.

    C’est-à-dire que pour que ma psyché d’homme arrive à comprendre et accepter ce qui se passe, il me faut me visualiser femme, impudique, totalement offerte, grande ouverte. C’est splendide. D’abord les femmes que je visualise sont splendides 🙂 et puis les orgasmes sans fin qui parcourent le corps …. Aaah !

    Ce soir, j’ai eu l’impression de sentir ma prostate frotter sur le Vice comme jamais. Mais bon, je crois que ça me fait le coup à chaque fois ! 😀

    Pour que vous ayez des repères temporels : trois à cinq minutes de chauffe en vibration faible et continue. Là, premier effondrement de la résistance du corps et de l’esprit et intériorisation des sensations. Vingt minutes de plaisir qui progresse jusqu’au super O.

    Juste après, vibration en position moyenne et continue pour encore quinze à vingt minutes d’extases, jusqu’à n’avoir envie que de monter à la puissance maxi histoire d’en finir. Mais non : arrêt des vibrations, pause pipi, puis reprise à puissance faible. Régulièrement, relubrifier quand on sent que c’est nécessaire.

    Mais c’est vraiment au deuxième tour quand le Vice est chaud bouillant et abondemment lubrifié, que les sensations tactiles sont irrésistibles. Et là, je sais pas bien : pour arriver jusqu’au bout de la puissance maxi, quarante minutes peut-être ?

    Ah … il serait dommage de se priver de l’éjac’ de fin de parcours déclenchée de l’intérieur. Erection au top de la forme. Gland prêt à exploser. Bassin ne sachant plus s’il continue les orgasmes en dedans ou s’abandonne au dehors. Tout le corps au diapason. Et ces vagues de plaisir qui balaient, qui balaient, qui balaient … tout.

    Pour finir, j’utilise le lubrifiant Toko Aqua, que je trouve très bien contrairement au Pjur Aqua. Et il est pas cher :
    https://www.concorde.fr/img/lubrifiant-shunga-toko-aqua-165-ml-816200.jpg

    Bonne nuit

    #10439
    Hyménée
    Participant

    Je m’invite dans cette discussion. Merci de l’avoir ouverte 🙂

    D’abord, c’est du robuste : je suis enchanté par la qualité de fabrication de l’Aneros. Je sens qu’il va durer longtemps. Et si c’est pas le cas, je lui pardonnerai et en achèterai un autre.

    J’avais testé le Rocks Off Rude Boy, il y a quelques années, à l’époque où j’étais en pleine errance. Il me semble qu’il n’y avait pas d’autres vibrants à l’époque. Il m’avait fait entrevoir de nouveaux plaisirs ( 😉 ) mais … bon … finalement, je préférai l’Aneros Helix, ou des orgasmes sur chaise en regardant du porno, sans masturbation, mais en laissant monter les orgasmes tous seuls, rien qu’en laissant l’intensité libidinale des scènes jouer sur mon corps.

    Un premier déclic est venu à la sortie de l’Aneros Progasm. Quand j’ai vu la forme de l’engin, j’ai tout de suite compris qu’il me conviendrait. Et c’est vrai. J’ai suivi les conseils de NXPL concernant la double lubrification (intériorité avec un gel à base d’eau, aneros avec un gel à base de silicone). C’est là, où j’ai vraiment commencé à décoller. Merci NXPL 🙂

    L’Aneros Vice a tout changé. D’abord, j’ai mis du temps à l’acheter, car il est vraiment pas donné et effectivement généralement déconseillé.

    Mais je me suis souvenu des jeux que je pratiquai quand j’étais ado avec un vibro … qui avait eu la malice de passer par là ( lol ).

    Petit aparté : quand j’ai eu mon premier Super Orgasme avec le Vice, je me suis souvenu de cette période ado, où je cherchai un truc, mais je savais pas quoi. Y’avait un plaisir qui m’attirait, que je ne pouvais nier sinon je reniai une grande partie de moi-même, mais que je ne pouvais pas non plus assumer ni vivre pleinement. Le SuperO a résolu cette contradiction : en le vivant, ça m’a libéré. Je me souviens m’être exclamé : “je le savais ! je l’ai toujours su que c’était ça !” lol

    Aujourd’hui, j’ai la certitude que le superO vient de loin, que nos entrailles le préparent depuis longtemps. Certains s’en souviennent, et sont “appelés”. D’autres non. Fin de l’aparté

    Le souvenir de ces petits plaisirs vibrants solitaires, m’ont décidé a acheté le Vice … qui ressemble fortement au Progasm, mais avec … les vibrations.

    Les vibrations sont extras. Je recharge l’unique pile AAA à chaque fois. C’est pas parce que c’est nécessaire, mais une fois, je me suis retrouvé sans jus en pleine séance. Très désagréable. lol. Maintenant, plus de questions à se poser. C’est le contexte idéal.

    Trois puissances, et ça c’est génial.

    Pour chacune des trois puissances, trois modes vibratoires :
    – un continu (mon préféré en fait)
    – le suivant sans vibration au départ, avec une grande montée en puissance puis descente. Tout ça en deux ou trois secondes.
    – le dernier, des toutes petites saccades vibratoires, comme si vous aviez un mini marteau piqueur dans les fesses.

    Même si vous serez très fort les sphincters, les vibrations conservent leur puissance. Et ça, c’est absolument génial. C’est du robuste, on peut avoir confiance.

    Pour ceux qui connaissent Fucking Machines, c’est un peu l’esprit : vous avez entre les fesses une machine faite pour vous faire l’amour, increvable, imperturbable, et dont vous dirigez l’intensité au doigt et à l’oeil. Précision : contrairement à la majorité des gadgets Fucking Machines, il n’y a pas de va-et-vient, bien sûr.

    Mais … véritablement, je crois (sans l’avoir testé), que la vibration continue du Vice en intensité maximale est équivalente de celle du Symbian : irrésistible de puissance.

    Attention : comme le dit fort justement NXPL, si on commence par la puissance maximale, c’est contre-productif : les nerfs se désensibilisent. Trop agressif. On se retrouve à attendre quelque chose qui ne viendra pas.

    Par contre, après être passé par les deux puissances inférieures, je dois bien dire … que je ne connais rien de meilleur. 🙂

    Enfin si, car une fois le superO atteint à pleine vitesse, rien n’empêche de faire une pause (aller se soulager la vessie par exemple). Juste reprendre ses esprits. Se dire qu’on a vécu quelque chose d’incroyable.

    Ce qui est génial, c’est qu’on peut recommencer un cycle en démarrant avec la puissance minimale. Et le superO émerge déjà, si on veut bien le laisser émerger. Et il est tout aussi bon. Voir meilleur, car sans doute plus subtil. Enfin bon, je sais pas. Pourquoi comparer ?

    Et puis, on peut alterner les autres modes. Il y a quelques semaines, c’est ce que j’aimais bien faire : avoir un orgasme par mode.

    Ce qui est génial, c’est qu’ils sont tous différents. Enfin même avec la vibration continue, j’ai des superO qui sont très diversifiés.

    Mon préféré reste quand même celui imagé ainsi :

    Prenez votre star du porno préférée. Visionnez la scène où elle se fait prendre par une virilité, dont elle ne peut faire autrement qu’écarter large et être écartée large. 😉

    Ce long moment où sa jouissance la déborde à plusieurs reprises, sans qu’elle ne puisse rien y faire, sans qu’elle ne veuille rien y faire, sans qu’elle n’ait prise. Ce long moment, où sa beauté reflète l’authenticité de son expérience intérieure, cette vivacité qui l’étreint, qui l’embrase, qui la spasme, où l’on voit que son intimité n’est qu’offrande, c’est mon orgasme préféré avec le Vice.

    Voilà 🙂

    #10279

    En réponse à: Hygiène

    Andraneros
    Participant

    Bienvenue Analorgasm,
    Je n’ai aucun problème en suivant cette discipline :
    -1) Passage aux toilettes pour libérer le rectum.
    -2) 30 à 60 minutes d’attente
    -2) Entre 3 et 5 lavements à l’eau tiède (37 – 39 °) à l’aide d’une poire à lavements.
    -3) 30 à 60 minutes d’attente
    -4) Lubrification du rectum selon convenance
    -5) Lubrification du masseur
    On peut bien sûr ajouter une alimentation raisonnable avec des fibres et une bonne hydratation pour que les selles soient régulières et bien formées.
    Mes masseurs ressortent propres même après une nuit au chaud…

    #10255

    En réponse à: Préparation adéquate

    L.A. Grey
    Participant

    Bonsoir !

    Je ne peux m’empêcher de vouloir vous répondre, tant je me suis reconnue dans la situation que vous décrivez.

    Nous sommes également un couple très heureux et très complice sexuellement, et ce, depuis le début de notre relation.

    Assez vite, Monsieur a eu envie de sodomie, mais j’étais beaucoup plus hésitante, et de même que votre compagne, je me “forçais” pour lui faire plaisir, mais n’en tirais moi-même aucun. Parfois il arrivait même que ça soit douloureux.

    Le problème ne venait pas du tout de mon chéri, qui s’y est toujours pris au mieux pour cette pratique. Mais j’avais un très gros blocage quant à la pratique en elle-même. Pour moi c’était sale, douloureux, il était impossible d’en tirer du plaisir, etc.

    Le dialogue a parfois été difficile, mais à force, nous avons réussi à surpasser ce blocage. Une petite chose qui je pense m’a aidée un peu à avancer là-dessus, c’est l’achat d’un petit livre, “Osez la sodomie” aux éditions Tabou. C’est un tout petit livre qui décrit cette pratique au niveau historique et qui donne de nombreux conseils pour que ça se passe au mieux. C’est très intéressant, et sans que ça déclenche une envie subite, ça fait réfléchir, et ça peut ouvrir le dialogue. Vous pourriez envisager de le glisser discrètement dans ses affaires pour ensuite en reparler plus tard.

    Sinon, au niveau des pratiques, il y a des petites choses également qui m’ont aidée à m’ouvrir à la sodomie. Par exemple, j’apprécie particulièrement que mon chéri me titille l’anus avec un doigt pendant que nous faisons l’amour, mais sans le rentrer, je n’aime pas cette sensation, je trouve que c’est trop fin et ça me fait l’impression d’une pointe, pas terrible. Mais que ce soit en levrette ou en andromaque, j’aime beaucoup qu’il fasse des pressions avec son pouce.

    Encore une fois, le lubrifiant est très important. Ne négligez pas non plus la position. Suivant l’angle, les sensations sont plus ou moins agréables. Vous pouvez aussi essayer de laisser madame diriger, pour qu’elle contrôle la vitesse et la profondeur de la pénétration. Je sais que pour moi, je me relâche plus facilement quand je contrôle. Ensuite quand je suis bien, je laisse mon chéri contrôler les mouvements.

    En tout cas, ne désespérez pas. La route peut être très très longue, mais elle en vaut la peine ! Je prends maintenant beaucoup de plaisir à me faire sodomiser par mon chéri, alors que ce n’était pas gagné !

    #10251

    En réponse à: Lubrifiants

    Ulysse
    Participant

    Salut à toutes et à tous,
    De passage à Paris demain, je vais en profiter pour acheter un lubrifiant à base d’eau pour un gode en silicone (sex-shops médiocres là où j’habite) pour un usage anal.
    Du ma question en urgence : quel est selon vous le meilleur ou les deux meilleurs lubrifiants à base d’eau pour ce type d’usage, et où puis-je le trouver (vraie boutique, pas internet).
    Merci, et en attendant vos réponses, je vais relire les tests…
    Bisous,
    Ulysse

    #10236

    En réponse à: Préparation adéquate

    Adam M.
    Maître des clés

    Bonjour Guethenoc, comme le dit très bien andraneros, il faut être très progressif pour prendre du plaisir. L’anus est la seconde zone la plus innervée (qui contient des nerfs) du corps. Cela veut dire qu’il est possible d’avoir de merveilleuses sensations tout comme beaucoup de douleur.

    Une des conditions pour ressentir du plaisir est d’être très excité mais surtout d’en avoir follement envie aussi. De plus, le plaisir anal est quelque chose qui se travaille, au début les sensations sont moyenne voir pas agréable mais en s’exerçant soit même avec ses doigts ou à deux lors du coït juste avec un doigt dans l’anus, on apprend petit à petit, à apprécier les sensations et à les transformer en plaisir.

    Je vous conseille donc, d’une part d’essayer de parler de sexe avec votre femme car c’est très important de lui expliquer vos désir et qu’elle parle des siens et de ce qui la bloque. Puis de ne pas mettre la pression et d’y aller petit à petit.

    Dernier point, la lubrification est hyper importante et de ce coté la, mieux vaux trop que pas assez. Utilisez du gel lubrifiant.

    Bon courage, amusez vous bien et tenez nous au courant.

    #10154

    En réponse à: Expérience et questions…

    rahonavis
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je souhaitais également partager avec vous ma découverte de l’orgasme prostatique:

    Je souhaitais ici faire par de mon expérience de l’orgasme prostatique.
    Je crois qu’il y a longtemps que j’avais entendu que la prostate pouvait donner beaucoup de plaisir à l’homme, sans l’avoir pour autant expérimenté ni même envisager de le faire. J’ai tout de même un jour fait l’achat de deux modèles de stimulateur, l’Aneros Progasm et le Bloomy de Fun Factory, dont l’usage n’a absolument pas été concluant, même plutôt inconfortable et douloureux. Je mesure aujourd’hui que l’échec de ces tentatives a clairement été imputable à l’absence de conseils d’utilisation et du choix de stimulateurs inadaptés au débutant que j’étais.

    Les mois et les années ont passé jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le web sur un site ou un article, je ne sais plus, sur l’Aneros Hélix et sur le traité d’Aneros. Découvrir que la stimulation prostatique pouvait générer des orgasmes aussi puissants sans limite, et disposer de la « méthode » à suivre pour y parvenir a nettement piqué au vif ma curiosité. Il faut dire que je suis plutôt quelqu’un de curieux et d’expérimentateur de nature. Contrairement à un certain nombre d’hommes (et de femmes également), aucune zone de mon corps ne me parait taboue pour en tirer du plaisir et je ne me sens absolument pas tendre vers une tendance homosexuelle parce que je pourrais prendre du plaisir par une quelconque forme de stimulation ou de pénétration anale (une partie de moi pourrais même regretter cette absence de tendance à l’homosexualité comme une expérience qui manquera à mon existence, mais c’est ainsi, les hommes ne m’attirent pas du tout). Bref, après avoir lu et étudier les sites, témoignages et informations disponibles, je me suis procuré un Aneros Hélix, réputé comme le plus efficace et surtout le plus adapté aux pratiquants débutant. J’ai calé dans mon agenda le soir où j’allais tester cet étrange petit objet et j’avoue que quelques heures avant la séance à proprement parlé, je me suis senti envahi d’une incroyable excitation (non sexuelle) et d’une grande fébrilité, un peu comparable à celle qui précède la première fois que l’on va sortir avec une fille ou faire l’amour avec pour la première fois : cette impatience de découvrir un nouveau plaisir.

    Pour ma séance, j’ai suivi les consignes, en tout cas j’ai eu ce sentiment. J’ai acheté un lubrifiant à base de silicone pour enduire l’Aneros et du lubrifiant à base d’eau (les petites poires Aneros de 5 ml) pour la lubrification de l’anus et de la cavité anale. J’ai introduit l’objet, me suis installé sur le dos, les jambes pliées et un coussin sous les fesses pour les surélever et ai commencé à me détendre. Après une dizaine de minutes, j’ai commencé les mouvements de contractions décrits dans le traité. Celui-ci décrit deux techniques de contraction : celle de comprimer les muscles périnéaux comme en serrant les fesses et celle d’obtenir une contraction en « poussant ». Personnellement, je n’ai pas trouvé le truc avec la poussée et me suis concentré sur la contraction. J’ai effectué des petites contractions pendant une durée de 30 secondes, ai fait une pause et ai recommencé ainsi de suite. Au bout de 20 à 30 minutes, j’ai clairement commencé à ressentir ce qu’il se passait, à sentir des tremblements apparaître et mon pouls s’accélérer. Après 40 minutes de pratique, j’ai vraiment eu le sentiment d’approcher un plaisir intense puis ai commencé à m’en éloigner. Rétrospectivement, j’attribue cette redescente à deux choses : l’alternance trop rapide et parfois trop forte des contractions, comme pour forcer le plaisir, ce qui a pour effet d’écraser les sensations prostatiques et de faire redescendre le plaisir. L’autre a été l’erreur de boire une heure avant. L’envie d’uriner est incompatible avec le plaisir prostatique qui l’accentue terriblement. Il est très dur de redémarrer la remontée vers le plaisir après avoir uriné. J’ai tenté de redémarrer pendant une bonne demie-heure sans succès, et ai fini par abandonner après une heure et quart de séance, lorsque j’ai senti mon anus commencer à se crisper autours de l’Aneros.

    J’avais lu qu’il était rare d’atteindre l’orgasme prostatique la première fois, et que de nombreuses tentatives étaient nécessaires pour apprendre à maitriser ces sensations. Cette première expérience a vraiment été divine, et le niveau de plaisir atteint m’a clairement laissé imaginer les sommets de jouissance potentiellement accessibles. J’ai fait plusieurs autres séances dans les semaines qui ont suivi. Toujours selon le même rituel : allongé sur le dos, les jambes ramenées vers moi et écartées, le bassin légèrement relevé par un coussin et l’alternance de contractions pendant des séquences de 20 à 30 secondes. Malheureusement, ces séances se sont vraiment révélées décevantes. Tout d’abord parce que la mauvaise gestion de mon hydratation a de nouveau fait avorter certaines séances par une pressante envie d’uriner écrasant toute sensation de plaisir, mais surtout par ma grande difficulté à trouver et surtout répéter la bonne contraction générant le bon mouvement du stimulateur en moi. Il m’arrivait de trouver pile le bon mouvement qui provoquait instantanément une montée en flèche du plaisir puis que ca stagne ou redescente parce que mon contraction était un peu trop appuyée ou mal positionnée. A chaque fois, j’interrompais mes séances au bout d’une heure environ, constatant que mon niveau d’excitation était totalement redescendu et que la zone anale commençait à présenter des signes d’irritation.

    Je crois avoir fais peut-être six ou huit séances comme cela, après ma première tentative. J’avoue avoir commencé à déchanter. J’ai essayé de changer de position en me mettant sur le côté, mais c’était encore moins bien. Je me suis alors replongé dans la lecture du traité d’Aneros pour finalement mettre le doigt sur un détail qui a fait toute la différence : il semblait ne pas falloir alterner les contractions pendant 20 à 30 secondes, mais plutôt rester contracter en continu pendant ce temps. Ayant le sentiment d’avoir mis le doigt sur un détail important, j’ai entamé une nouvelle séance en changeant ma manière de faire. Peut-être cela a-t-il été du au fait que mon cerveau était devenu plus sensible aux sensations issues de la stimulation prostatique, toujours est-il que contrairement à d’habitude, où il me fallait presque une demie heure de détente et de contractions alternées pour sentir le plaisir décoller, j’ai cette fois-là atteint un niveau de plaisir supérieur en à peine 10 à 15 minutes. En fait, je sentais en moi qu’en restant contracté, l’Aneros exerçait une pression constante, mais maitrisée sur ma prostate, produisant immédiatement des sensations délicieuses et allant crescendo. Par ailleurs, le maintien contracté a rapidement provoqué des contractions en rythme, au niveau de fesses, du périnée et de l’anus, induisant un mouvement du stimulateur qui augmentait encore le plaisir. J’ai commencé à atteindre des niveaux de plaisir et d’excitation assez conséquent, mais sans arriver à ce sentiment d’explosion ou d’orgasme. Il me fallait terminer par une masturbation classique, mais démultipliée en sensation par le mouvement de l’Aneros associé.

    J’ai ainsi fait deux ou trois séances comme cela, jusqu’à LA séance ! Etant seul chez moi ce soir là, j’avais fait une petite séance satisfaisante, approchant de l’Orgasme, mais sans y parvenir. Et puis (j’avais du lire quelque part que quelqu’un avait essayé cela avec succès), j’ai décidé de conserver l’Aneros en moi pour dormir. Je me suis ainsi retourné sur le ventre et me suis assoupi. Je me souviens m’être éveillé le ventre en feu quelques temps après. Installé ainsi sur le ventre, l’Aneros exerçait une pression constante sur ma prostate, qui a fait monter l’excitation, le tout associé à la détente provoquée par l’endormissement. Le plaisir est monté, monté, et chaque nouvelle contraction augmentait le plaisir. Tous les muscles de mon corps se sont retrouvé pris de spasmes jusqu’à un moment où chaque contraction s’est mise à provoquer une décharge de plaisir démente. Et plus je contractais et appuyais sur la prostate, plus le plaisir revenait, sans jamais éjaculer. Je crois que cette nuit-là, j’ai vécu ce grand « O » dont tant on témoigné à son sujet. Je confirme que seul l’épuisement physique et un épuisement sensoriel au niveau de la prostate met fin à la séance.
    J’avais découvert la position et la manière d’atteindre le septième ciel. J’ai depuis reproduit plusieurs fois l’expérience, avec chaque fois plus de maitrise et de plaisir. Le truc intéressant est que cela a décuplé les sensations de la prostate et la finesse avec laquelle on a conscience de ce qui se passe. Je sens depuis, lors de masturbations solitaires ou de rapports avec ma femme, nettement les variations de sensations au niveau de ma prostate (la montée du plaisir, la phase ou elle se remplit avant l’éjaculation, sa contraction au moment de celle-ci et surtout, ces vagues de plaisirs après avoir joui, en contractant subtilement certains muscles, comme un écho.

    Je mesure que je ne suis qu’au début de mon parcours. Il me faut approfondir mes expérimentations (rythmes, positions, modèle de stimulateur), expérimenter cette stimulation dans le cadre de rapports à deux (j’avoue pour le moment avoir du mal à concilier érection et stimulateur). Quoi qu’il en soit, je souhaitais témoigner ici de mon expérience de mon cheminement. Je voulais surtout dire que contrairement aux stéréotypes qui circulent sur les orgasmes masculins et féminins, les hommes et les femmes ne sont physiologiquement pas si différents, et que nous les hommes pouvons aussi avoir accès à des orgasmes internes multiples intenses, mais qu’ils se méritent. C’est au prix d’une prise de conscience de soi-même, de son corps et de ses sensations, libérée des taboues et idées reçue, en se basant sur l’expérimentation que l’on y arrive. Je suis certain que les plaisirs à venir sont encore bien plus forts et intenses que je ne peux l’imaginer, et je ne voudrais pour rien au monde me priver de leur découverte.

    Je vous souhaite à tous un bon voyage dans la découverte de vous-même et de votre plaisir.

    #10153

    En réponse à: Présentation des membres

    curieux
    Participant

    Bonjour,

    Curieux, homme, 23 ans. Je suis tombé sur NXPL au gré des recherches internet (j’ai du partir d’un article de madmoizelle il me semble), ait été assez emballé par le contenu sur le massage prostatique, j’ai commandé quelques jours plus tard un helix sur amazon uk qui est arrivé hier.

    Situation actuelle : un Hélix, lubrifiant “play” de durex (j’avais avant), sorte de seringue (pas encore testée).
    Premier test hier, j’ai localisé la prostate, ressenti un peu de plaisir et pas mal de bouffées de chaleur, je dirais que je suis à 19 sur la carte au trésor. J’essaie de travailler la relaxation (j’ai pratiqué un peu le yoga et l’apnée), j’utilise la radio “relaxation” sur jamendo.(musique libre).

    Voilà voilà j’ai hâte d’en découvrir plus ^^ Marrant parce que même sans helios, j’ai eu l’impression de contractions hier soir et aujourd’hui.

    #10139

    En réponse à: Expérience et questions…

    logansan
    Participant

    J’ai des contractions involontaires rectales, donc qui poussent l’anéros, mais jamais assez forte pour l’évacuer, bien que j’en ai parfois la sensation. J’ai aussi vu une vidéo où cela se produit pendant l’orgasme.

    Je n’ai pas de solution à apporter, désolé. Lubrification trop intense de la partie annale ? en même temps faut que l’Hélix rentre…

    #10113
    Andraneros
    Participant

    J’utilise du beurre de karité bio non raffiné (voir mon intervention dans le sujet “Lubrifiants”) en insertion rectale complété par un gel lubrifiant à base d’eau sur le masseur. Le lubrifiant silicone Concept S3 est parfait mais est évidemment incompatible avec tout jouet comportant du silicone. Je n’ai jamais eu de problème sur la durée en combinant deux produits différents en insertion rectale pour l’un et en application sur l’Aneros pour l’autre.

    #10062

    En réponse à: Masturbation de l'uretre

    Bigode
    Participant

    Bonjour. Les premiers essais de ce jouet ont été un peu hésitants, bien que fort excitants! Seul d’abord, puis mon épouse s’est prise au jeu et nous avons commencé à jouer avec la pénétration seule. Elle introduisait la tige avec la boule dans le méat et faisant des va-et-vient dans l’urètre. Pour mon plus grand plaisir. Mais la tige sortait d’elle même si on ne la maintenait pas. Tout cela commencé sur une verge flasque, vite arrivée en érection. Si passer l’anneau paraissait simple au repos, en érection, c’est chose impossible! En effet, lorsque je bande, l’anneau serre la base du gland relativement fort. Délicieusement, pas douloureusement! Le tout est d’arriver à faire passer l’annau sous la couronne du gland! Un peu difficile si on bande déjà un peu. Nous en sommes donc- j’en suis- donc arrivé à mettre le jouet en place seul, sur mon sexe mi-bandé. Si je bande plus, j’utilise un peu de lubrifiant sur le gland. Il n’est pas utile d’en mettre sur la tige, les sécrétions de l’urètre suffisent pour faire glisser la boule sans problème. J’aime beaucoup lorsque mes partenaires jouent et sentent la boule distale dans l’urètre, à mi-distance entre gland et base…
    Il existe une tige plus longue et plus épaisse, j’ai hâte d’aller l’acquérir, la prochaine fois que je passe à la boutique 00h00… Et qui sait, je trouverai peut-être la sonde vibrante!

    #10035
    L.A. Grey
    Participant

    Je suis un peu au même niveau que filou concernant l’aneros.
    J’éprouve des difficultés à ressentir du plaisir avec l’aneros helix malgré les multiples tentatives. Parfois même de la gêne. Pourtant, je me détend (j’ai plutôt un bon contrôle de moi pour ça) et je lubrifie abondamment. Cependant, impossible pour moi d’avoir un début de sensation agréable ou orgasmique.

    MAIS ! J’y arrive tout à fait avec un autre masseur prostatique. J’ai ressenti la boule de chaleur, des contractions involontaires, des tremblements mais j’ai raté l’orgasme… (De peu je pense).

    Donc peut être que s’obstiner avec l’aneros jusqu’à être parfois déçu ou dégouté n’est pas la solution. Il y a d’autres marques de masseurs prostatiques qui méritent le coup d’oeil.

    L’aneros est je pense un peu trop long pour moi comparé à mon autre masseur plus court mais plus épais. La matière aussi est différente donc ça peut également avoir un impact.
    Je sais en tout cas que je préfère cet autre masseur à l’aneros qui est remisé au placard.

    #10034
    filou
    Participant

    Merci Andraneros pour votre sollicitude. J’ai par moments ressenti quelques ondes de plaisir fugaces mais ça n’a jamais été plus loin. J’ai patienté en me disant que ma prostate allait se réveiller mais depuis quelques tentatives les sensations agréables ont disparues. Je suis hétérosexuel et n’ai aucun problème psychologique avec le plaisir anal, au contraire. J’aime la présence de l’aneros dans mon rectum. je ne comprends pas pourquoi je n’y arrive pas bien que mettant en pratique les conseils délivrés dans le traité. J’utilise un gel lubrifiant bio car je suis soucieux de ma santé. Peut-être ne convient-il pas mais j’en doute. Quelle est la fréquence de vos séances de massage?

    #10033
    Andraneros
    Participant

    Filou,
    Je me permets de poser une question abrupte :
    “Est-ce que c’est vraiment rien de rien style je mets le thermomètre, j’attends quelques minutes, je le retire, je lis la température et je le repose
    ou plutôt peut-être pas ce que j’attends après m’être suffisamment excité et lubrifié (rectum) pour avoir envie de sentir mon Aneros lui aussi bien lubrifié entrer en moi ?”
    Quand on se sent dans une impasse comme cela semble être votre cas, il n’y a pas d’autre moyen pour atteindre son but que de revenir en arrière et reprendre le chemin là où on pense l’avoir perdu, fût-ce au début. Dans ce cas ce dont on a besoin ce sont des encouragements et des repères pour rependre confiance dans sa progression.
    En ce domaine chaque expérience est profondément individuelle et éventuellement très différente de celle des autres. Le blocage que vous exprimez vient peut-être de ce que vous chercher à ressentir en vous ce que d’autres disent avoir vécu ou montrent sur des vidéos.
    Je cite “Ma prostate reste muette” et “Comment faites-vous pour connaître ce plaisir qui me fuit toujours ?” Quand j’ai commencé je ne sentais pas grand chose de plus qu’un “bout de plastique dans le cul”. En reprenant les conseils glanés sur internet (dont le traité de l’Aneros ici présenté) j’ai commencé à me détendre avec mon Aneros inséré en m’efforçant de ne rien attendre sur le moment et donc de me mettre à l’écoute de mon corps et plus particulièrement de mon bas-ventre. Peu à peu j’ai “entendu” ce qu’il me disait et que par culture et caractère j’ignorais. J’ai commencé à ressentir des sensations très faibles au début autour de l’anus et dans le rectum. J’ai commencé à sentir une douce chaleur, puis les pulsations de ma circulation sanguine. Mon voyage avait commencé… Je suis loin d’être arrivé au terme mais ce n’est plus un obstacle.
    Votre situation est peut(être très différente ou beaucoup plus complexe que celle que j’imagine, et il est possible que mon apport ne vous aide pas. J’espère cependant qu’il vous encourage avec l’énergie de ceux qui sont plus avancés dans cette quête.

    #10020

    En réponse à: Lubrifiants

    Andraneros
    Participant

    La remarque sur la vaseline est très juste. Je vais chercher une autre combinaison avec un gel à base d’eau. Le lubrifiant à base de silicone (concept s3 après lecture de votre test) est parfait mais ne permet pas l’utilisation de jouets en silicone. Le beurre de karité lubrifie bien mais il me semble que, la durée des séances pouvant atteindre plusieurs heures, l’utilisation de deux produits aux caractéristiques différentes offre une meilleure protection contre les risques d’irritation.

    #9978

    En réponse à: Lubrifiants

    Adam M.
    Maître des clés

    J’ai lu cette utilsiation du beurre de karité dans les forums officiels en effet mais j’ai jamais passé le cap. Intéressant votre témoignage.

    Par contre, j’éviterais à tout prix la vaseline qui est un produit vraiment très “pétrolier” et donc, à mon avis, incompatible avec une utilisation anale sans risque sur du long terme. C’est pour cela aussi que j’utilise maintenant le lubrifiant le plus naturel possible avec le Yes For Lov ou le Yes.

    #9953

    En réponse à: Lubrifiants

    Andraneros
    Participant

    J’ai commencé avec le lubrifiant à base d’eau Aqua-glide en injection rectale complété par une couche de vaseline sur l’Aneros plastique.
    J’ai découvert sur le forum du fabricant le beurre de karité (shea butter). Je l’ai essayé en version bio non raffiné pour la lubrification rectale complété par ma fine couche de vaseline sur le masseur.
    Je suis très satisfait de ce mode de lubrification pour les raisons suivantes :
    -1) Sécurité d’un produit naturel pour une utilisation fréquente et éventuellement prolongée sur une muqueuse.
    -2) Confort d’utilisation sans restriction ni gêne pour les mouvements du masseur.
    -3) Facilité d’emploi sous forme de pseudo suppositoires après une préparation initiale à réception du produit (voir plus bas dans ce commentaire).
    -4) Facilité d’emploi du produit sous forme liquide pour tous les massages.
    -5) Compatibilité avec toutes les matières.
    -6) Odeur légère qui n’a rien de désagréable.
    -7) Facilité de nettoyage.
    -8) Le coût est très raisonnable comparé à d’autres produits.
    A l’occasion je remplace ma couche de vaseline par une couche de beurre de karité sur le masseur avec la même satisfaction quant au résultat.
    L’achat est facile sur internet.
    Voici la méthode que j’ai adoptée pour mon confort d’utilisation :
    Le produit est livré dans un pot en plastique sous forme de blocs. Je fais fondre en douceur au bain-marie la quantité que je veux préparer. Je dispose ensuite le beurre fondu sur des moules à pâtisserie en silicone pour faire des bâtonnets. Je place ces moules au congélateur. Quand je les récupère je coupe mes bâtonnets en morceaux correspondant à mon dosage de lubrification que je mets dans des bocaux avec couvercle et que je garde au frigo. La conservation ne pose aucun problème. Ils sont prêts à être utilisés soit sous forme de suppositoires soit sous forme d’huile après fonte dans la main ou pour une quantité plus importante placés dans un petit récipient en verre que je pose sur le radiateur le temps nécessaire.
    J’espère avoir apporté une réponse utile à la question posée.

    #9926

    En réponse à: Lubrifiants

    Adam M.
    Maître des clés

    Je viens de passer pour le lubrifiant à base d’eau à Yes For Lov qui est de très bonne qualité (ou le Yes), sinon le Pjur est super en lubrifiant à base de silicone (bien que je préfère le Concept-S). Regardez ma page des tests : http://www.nouveauxplaisirs.fr/boite-a-sextoys

    #9916
    lemoots
    Participant

    Bonjour à tous et un spécial “merci” pour ce blog très instructif.

    J’ai acheté un aneros il y a quelques mois maintenant. Mes séances restent assez rares pour le moment (enfin je l’ai quand même utilisé pas mal de fois depuis le temps).

    Je n’ai pas réussi a atteindre l’orgasme via l’aneros, bien que ce soit très agréable. Au dela de ma technique, je me pose la question du bon lubrifiant, maintes fois abordés ici.

    De mon coté, j’utilise un Durex Play de base. Je souhaiterais donc mettre toutes les chances de mon coté et m’orienter vers le bon mix.

    Question à tous : Qui utilise quoi ?
    Question à l’auteur : Vous faites mention du Pjur original, vous l’utilisez en plus de quoi ?

    Merci à tous pour vos retours 🙂

    #9891
    HelixSire
    Participant

    Bonjour
    Nouveau sur le site depuis 1 semaine, je viens de recevoir mon Aneros Hélix Classic.
    Premier essai cet apm :
    Lubrification anale et sur l Aneros avec du gel (commandé aussi chez Démonia) puis mise en place.
    Tout se passe parfaitement bien et je ne sens même pas l Aneros qui vient automatiquement se placer sans même rien sentir (pourtant j appréhendais cette phase car très sensible au niveau anal ou je déteste même les doigtés).
    Position chien de fusil mais je n aime pas trop alors je passe sur le dos jambes pliées et la …
    Après environ 10 minutes je commence a sentir l excitation et comme dit dans le traité d Aneros je joue avec ma respiration et les contractions douces et lentes.
    J essaie le mouvement des jambes cuisses contre cuisses et la l extase ! J ai l impression de connaître une nouvelle sorte de jouissance ( mais pas encore l orgasme) et j ai même l impression d éjaculer sans effet de régression que l on connaît tous lors d un rapport classique.
    C est très subtile ce ressenti de l intérieur et puissant en même temps, je me demande même si c est pas le genre de jouissance que doivent ressentir les nanas pendant l acte.
    Pour moi en tout cas ça marche même à la première séance à moins que je me trompe sur le ressenti. Le principal c est d être détendu et de trouver une excitation sexuelle périphérique qui aura un effet catalyseur.
    N ayant malheureusement pas le temps de continuer je remet la suite à plus tard (cela prends quand même du temps avec la préparation qu il faut pouvoir dégager )
    Encore merci à l auteur de nous avoir fait par de ses astuces et expériences.
    Vivement la prochaine séance !

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