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20 sujets de 1,081 à 1,100 (sur un total de 1,445)
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  • #45322
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo a écrit

    mais oui, un coin de table,

    c’est avant tout une question de chevaucher comme une amazone,

    en bien se lâchant, faisant fi de toute retenue,

    mais c’était moins de sentir le coin du bois, vaguement enfoncé en moi

    que le pressage, le massage qui était fourni au périnée,

    qui compte

     

    Tu es très inspirant.

    Au petit matin j’ai introduit le suppo_3*  et avec la partie charnue de mon majeur,
    je me suis massé/pressé le périnée, de l’orifice à la base du pénis, pendant une demi-heure
    le bas du bassin s’est bien échauffé, ce fut un bon moment de petit plaisir, 5 heures après le périnée me dit encore merci.

    *: le suppo_3 est le peridise n°3, lorsque je l’insère bien lubrifié, il remonte seul dans l’anus

    comme les suppos que me mettait Maman et dont les sensations “bizarres”, m’interrogeaient un peu.

    A+

    #45327
    bzo
    Participant

    oui, il faut absolument laisser parler son imagination,

    associée au désir, boostée par le désir,

    elle est plus la voix de notre corps qu’on se l’imagine,

    elle est son porte-voix si on la laisse s’exprimer librement,

    sans interférer avec notre intellect

     

    il faut la laisser délirer absolument,

    la laisser jouer avec le corps,

    librement dans le bac à sable

     

    je parle pour moi, bien sûr,

    cela n’engage que moi, toutes ces idées, toutes ces images,

    je ne prétends détenir aucune vérité,

    ni imposer quoi que ce soit, à qui que ce soit,

    que les gens prennent là-dedans, ce qu’ils veulent

    et rejettent ce qu’ils veulent

     

    mais donc pour moi,

    tout débrider le plus possible, dans l’action,

    le désir, les instincts, les pulsions, l’imagination,

    les gestes, les mouvements, les postures,

    le moindre déplacement du corps,

    tout, ne plus rien freiner, plus rien de réfléchi,

    se lâcher le plus possible,

    se laisser conduire par le désir, comme il veut,

    dans la direction qu’il veut

     

    cela ne veut pas dire une frénésie, de tous les instants,

    c’est tout le contraire, la plupart du temps,

    une exploration systématique, imaginative, débridée,

    méticuleuse, de plus en plus optimisée,

    où l’on recherche, avant tout, la richesse, la variété et la qualité des sensations,

    de la volupté et de la jouissance

     

    c’et un lent apprentissage pour la plupart de nous

    car les gestes, les mouvements, les déplacements, les postures,

    conduit par le désir complètement débridé,

    n’ont pas de sexe, ont les deux,

    donc il faut apprendre à laisser son corps , être conduit comme cela,

    cela ne se fait pas en un jour, de se lâcher comme cela

     

    l’écoute de son corps est le secret,

    acquérir sa complicité,

    le laisser prendre les commandes, momentanément,

    débrider son imagination, aussi, comme dit plus haut

    car elle est le porte-voix de sa chair,

    si on apprend à la laisser parler bien haut,

    sans interférences de notre intellect

     

    une fois qu’on a goûté à cela,

    à ces moments de totale liberté du désir

    avec notre corps en action,

    cette sorte d’incandescence totale de tout son être,

    où les sensations sont générées de  toutes parts,

    pas seulement confinées à nos génitaux, à la zone du bassin

    mais que tout notre corps semble s’enflammer,

    semble réactive comme un sexe,

    sensible au moindre contact,

    s’enflammant sous les doigts de tous côtés,

    s’enflammant au moindre mouvement, au moindre geste, à la moindre contraction,

    générant des ondes de toutes parts

     

    #45344
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo a écrit (je ne sais plus où)

    nous pouvons mouler notre plaisir comme nous le souhaitons intimement

    car le désir est une force créatrice, une force aveugle qui nous pousse toujours de l’avant,

    qui nous permet d’investir l’instant autrement,

    qui non plus, n’a pas de sexe,

    si on le laisse gambader dans la direction qu’il veut,

    sans aucune barrière, sans aucun tabou,

    il va aller indifféremment, nous pousser, selon les moments

    vers des hommes ou vers des femmes

     

    Le yin de certains les pousse vers des symboles très féminins.
    Ils ont un goût prononcé
    pour les tissus doux et légers comme, soie, satin, nylon qui, comme des bas, caressent subtilement les jambes.
    pour les combinaisons, jupes, robes qui moulent corps et fesses, qui modifient les démarches avec des enjambées plus courtes.
    pour les escarpins à talons qui galbent les mollets et cambrent le bassin.

    Manifestement ton yin n’a pas ou n’a plus besoin de ces symboles pour vivre.

    A+

    #45346
    bzo
    Participant

    la puissance sexuelle est du côté du féminin,

    c’est presque un lieu commun d’affirmer cela,

    dès lors, tout seul dans mon coin,

    il est normal que j’ai été toujours plus du côté du yin

    car c’est là qu’il y a le plus de volupté et de jouissance

     

    si tu veux le fond de ma pensée sur ce sujet,

    pour moi, pour utiliser une image parlante, enfin, je crois,

    le yin est le baril de poudre

    et le yang est l’étincelle

     

    l’étincelle a son petit plaisir, en soi, de brûler,

    d’être une petite flamme dansante

    mais il s’agrandit singulièrement , son plaisir,

    s’il se fait complice du baril de poudre,

    qu’il assimile et déploie toute une science de l’allumage optimisé,

    s’il apprend à être pris dans la déflagration,

    à être entraîné par elle

     

    c’est un peu comme cela que je vois les choses

     

    et là où cela devient vraiment très intéressant

    c’est que chacun de nous,

    nous avons aussi bien le baril de poudre que l’étincelle en nous

    et que donc nous pouvons être en même temps, les deux

    ce sont tous les enjeux de ma pratique

     

    tout le fétichisme autour du féminin, des habits, des accessoires,

    n’est pas vraiment mon truc,

    comme tu dis, je n’en ai pas besoin,

    je me fais mon cinéma sans accessoires,

    l’action, c’est ce qui compte, ce que je vis dans l’instant,

    ce qui s’éveille dans la chair, en toute spontanéité,

    sans aucun intermédiaire

     

    très important cela, sans aucun intermédiaire,

    rien que le corps et moi

    et ce que notre complicité, éveille

     

    c’est pour cela que je n’utilise plus de masseur, de gode, rien du tout,

    juste parfois, je chevauche le coin de mon bureau

    ou je me frotte contre mon armoire,

    des actions, en toute spontanéité, improvisées,

    suggérées par le désir

    #45362
    bzo
    Participant

    j’ai formé une petit boule, avec mon sexe, mes couilles

    que je pétris et encore pétris, avec les cuisses

    chaleur roulante, chaleur soyeuse,

    chaleur qui se diffuse en répandant ses tentacules ondulantes,

    oh mon bassin en est empli, maintenant!

    comme j’ai envie de me caresser,

    de me sentir m’enflammer de partout

     

    à la première contraction et balancement des hanches,

    je suis pris de frissons, irrésistiblement,

    cela remonte le long de l’échine,

    comme un bouchon de champagne,

    cela mousse, cela éclabousse, cela pétille,

    partout dans ma tête,

    je suis trempé de volupté, de fond en comble

    #45363
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo a écrit (p34 le 16/4)

    vos lèvres, vos glands, vos clitoris, vos poils,

    vos muqueuses, vos pénis, vos salives, vos anus, vos seins, vos culs,

    tout cela est à moi pour l’instant, j’en suis propriétaire,

    je vous ai pris au piège

    puisque vous me lisez

    ../..

    une partouze intime, un instant,

    c’est ce que je vous impose par surprise, par l’intermédiaire de mes mots,

    je veux vous sentir bander ferme de l’autre côté de l’écran,

    ../..

    je veux sentir vos lèvres devenir humides, moites, gluantes,

    ../..

    agissons un instant ensemble, en décalé, voulez-vous,

    laissez-vous faire, ouvrez vos cuisses, vos braguettes, dans l’imaginaire,

    les mots vont toujours nous faire vibrer dans le temps présent,

    que ce soit celui de hier, d’aujourd’hui ou de demain

     

    Bravo…à 73 ans l’érection est moins prompte, mais elle est aussi à l’intérieur.
    Je surprends même ma main entrain de me tripoter le gland.
    Satan est à la manœuvre…..pour notre plaisir.

    A+

    #45364
    bzo
    Participant

    étonnant que tu cites ce texte

    car j’y pensais justement, cet après-midi, en télétravail

    car je venais d’écrire un autre texte que je vais mettre en ligne, ce soir

    qui comporte des similitudes avec celui que tu cites

     

    comme quoi, quel hasard, quelle coïncidence

    #45365
    bzo
    Participant

    aller, encore un petit texte de fantasme,
    à fond, sans rien retenir,
    qui m’aime , me suive,
    enfin plutôt, que ceux qui aiment autant les bites que les chattes,
    plus ou moins secrètement,
    me suivent

    mais j’accepte aussi dans mon sillage
    ceux qui n’aiment que les bites,
    pour ceux qui n’aiment que les adorables fentes, dans la chair, à l’avant,
    cela risque d’être un peu compliqué,
    ils risquent de bander coupable, de bander gêné

    pendant que je le tapais au clavier, ce texte,
    j’en avais le sexe qui coulait en continu,
    pourtant, je ne faisais strictement rien d’autre,
    aucune autre action d’une quelconque partie de mon corps

    seule, la puissance des mots, ici,
    elle et elle seule,
    agissant sur ma libido,
    forçant un petit robinet quelque part,
    en bas, dans mon pénis, à s’entrouvrir

    les phrases coupables suivront, plus bas,
    j’espère qu’elles vous feront juter, aussi, autant que moi,
    que votre trique se dressera, à la lecture de ce texte
    car moi, je l’imaginais, votre braquemart,
    se durcissant progressivement dans votre pantalon,
    à la lecture de mes mots

    je vous imaginais aussi, redoublant de rigidité pénienne,
    en lisant que je vous imaginais, dans un futur très proche,
    bandant à ma lecture

    et moi-même, pour l’instant,
    bandant toujours plus fort, en écrivant,
    vous imaginant, m’imaginer, turgescent de plus en plus

    c’est comme un passage de relai, dans le temps,
    un passage de bâton grandissant, dans le pantalon,

    de personne à personne

    je nous imaginais, donc, tous les deux,
    turgescent, à distance, de plus en plus, lâchant quelques gouttes,
    humidifiant un peu la toile qui enveloppe nos bijoux de famille,
    grâce à mes mots

    mouillons-le, donc, ensemble, ce caleçon, voulez-vous,
    sous la toile de coton, enveloppant notre raideur de plus en plus marquée,
    semons quelques gouttes de liquide pour exprimer notre contentement profond,
    notre chair qui exulte,
    chacun de notre côté

    nos sexes dressés, à distance,
    comme des petits monuments, érigés un instant, à la gloire de la volupté en solitaire
    saluant la force des mots,
    saluant la virilité et la fémininité,
    emmêlées intimement en chacun de nous,
    saluant le bonheur, l’incandescence, dans la chair,
    saluant l’érotisme et l’auto-érotisme,
    tellement féconds et tellement épanouissants
    quand on s’engage sur les chemins de traverse de la sexualité

    voici, donc, le texte, en question,
    finalement, je vous le livre,
    accrochez vos ceintures
    ou plutôt décrochez-les,
    ouvrez vos braguettes en grand, si vous le pouvez,
    laissez l’oiseau s’envoler un petit moment, de sa cage

    #45366
    bzo
    Participant

    sentir mon petit sexe, bien dressé et dur,
    rudoyé, manipulé sans ménagement,
    par des mains poilues, des mains calleuses, des mains puissantes, des mains sales,
    le secouant, le pressant, le tordant,
    le faisant lâcher quelques gouttes de sperme, à la ronde,
    ou autre liquide, que sais-je

    tandis que ma bouche avale tant bien que mal,
    des gourdins, à la queue leu leu,
    que je suis trempé de leur foutre,
    que j’en ai les cheveux qui collent,
    les paupières à moitié refermées,
    avec le sperme, en abondance, dégoulinant

    cela me fait cambrer le cul et offrir l’anus,
    toujours plus et plus que jamais, à la ronde
    pour qu’on vienne m’enfiler
    et enfiler encore, jusqu’à la garde,
    pour qu’on vienne me secouer la croupe
    à grands coups de boutoir

    enfin pour ceux qui ne sont pas alignés
    pour me mettre la queue dans la bouche
    et pour ceux qui ne s’amusent pas,
    à me tordre et à me presser, le sexe, dans tous les sens
    pour me voir faire des grimaces
    où se mêlent la douleur et une extase extrême

    tout en  m’arrosant d’insultes les plus grossières et les plus vexantes possible

    et en me donnant, de temps à autre, de grandes claques sur les fesses

    #45374
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo a écrit le 22/01/12023 10h46

    puisque je ne regarde jamais de porno

     

    Moi non plus, il y a trop de grosses bites, trop de foutre, trop d’anus dilatés, trop de grimaces, trop d’insultes.

    Bigre !! Manifestement Satan est à la manœuvre et il est plus yang que yin…

    A+

    #45397
    bzo
    Participant

    comme c’est agréable, après une longue journée de travail, dans les locaux de l’entreprise,

    de retour à la maison, sous la douche,

    de s’enfoncer un doigt ou deux, bien profond, dans le cul

     

    c’est comme si une seringue m’injectait une bonne dose de paradis,

    je la sens se répandre entre mes reins, dans mes veines,

    monter, monter

     

    la caresse de l’eau chaude, en plus, partout sur moi,

    je commence à me balancer, avec langueur, tout doucement,

    comme c’est bon, comme c’est magique,

    me voilà déjà, en quelques instants, empli de volupté, de la tête aux pieds

    gémissant en sourdine

     

    mon corps, mon cher corps, à nous deux,

    nous avons tellement de choses à nous dire,

    tellement de sensations, de volupté, de jouissance,

    à partager entre nous

    #45398
    bzo
    Participant

    j’ai ce plaisir tranquille, ces derniers jours,

    qui ne cherche même pas l’accroissement de l’intensité, encore moins les orgasmes,

    juste vivre des sensations,

    une variété sans cesse changeante de sensations,

    baignant dans un flot de volupté

     

    mon corps, plus instrument de musique que jamais,

    j’improvise dessus,  enchaîne toutes sortes d’accords,

    que l’instant devienne une voluptueuse dégustation ,

    aux infinies nuances

    #45401
    bzo
    Participant

    mon rapport à mon corps est en train de changer radicalement,

    avec les énergies qui s’accumulent,

    depuis des mois que je n’éjacule plus

     

    c’est étonnant, il faut l’avoir fait comme cela, sur une très, très, longue durée,

    comme c’est mon cas, maintenant,

    cela se met, peu à peu, jour après jour, en place,

    c’est fragile, bien sûr, un seul jet laiteux par le petit tuyau raidi

    et cela s’est envolé, disparu en fumée, éparpillé

     

    mais, en attendant, je déguste,  je n’en pers pas une miette,

    c’est un peu, comme un immense palace qui devient, toujours plus vaste, plus mystérieux,

    avec un dédale de couloirs qu’on découvre,

    qui a poussé, encore, dans la nuit, durant notre sommeil,

    toujours plus labyrinthique,

    avec toujours plus de rencontres mystérieuses qu’on peut y faire, à tout moment

     

    cela fait, distinctement,  cour des miracles, là-dedans,

    dès que je me mets en action,

    comme si je me retrouvais à l’intérieur d’un chapeau de prestidigitateur,

    où je sens passer, à côté de moi, toutes sortes de bestioles

    qui surgissent de nulle part et qui galopent, un instant, vers la lumière,

    quel cavalcade miraculeuse, par moments

     

    je me sens compact, puissant, incroyablement énergisé,

    bien, bien dans ma peau,

    c’est étonnant, cette sensation de bien-être, constamment, en moi, en journée, désormais,

    parce que je me sens suffisamment serein et sûr de moi,

    je recommence à regarder les femmes, avec de l’amour et de l’admiration, plein les yeux

    et une envie de retourner vers elles, d’aller à leur redécouverte

    et puis je lorgne aussi, bien sur, plus que jamais, aux bosses des pantalons de ces messieurs,

    hum, de drôles d’envie d’ouvrir des braguettes, de gober des dards

     

    les religions ont à la fois tout vrai et tout faux

    quand elles prêchent l’abstinence sexuelle,

    oui, pour accumuler les énergies, au maximum,

    quand on n’a pas d’interaction sexuelle avec autrui,

    absolument, absolument,

    mais pas sans alternatives,  pas sans voies de traverse,

    que diable, surtout pas,

    quel poison, quel piège, le corps et l’esprit, deviennent ainsi

     

    non, les possibilités de s’assouvir sexuellement, loin de l’éjaculation,

    sont tellement vastes,

    prostate chérie, depuis ton trône, tu nous fais entrevoir une voie royale,

    vers une jouissance et une volupté, sans limites,

    mais tellement d’autres possibilités,

    tellement de potentiel inutilisé en nous,

    on dit que le cerveau humain n’est exploité qu’à quelques pourcents,

    on peut dire la même chose de nos capacités au plaisir,

    le corps est une caverne d’Ali Baba, aux trésors illimités

     

    sérieusement, ma vie est en train de complètement changé,

    aussi étonnant que cela puisse paraître,

    émotionnellement, je deviens toujours plus chargé à bloc, plus puissant,

    ma capacité de m’émouvoir a triplé, quadruplé, quintuplé,

    chaque film de qualité que je regarde, chaque livre que je lis, chaque tableau que je contemple,

    deviennent comme des montagnes russes himalayesques, émotionnellement,

    je suis emporté, estourbi, fracassé aux quatre coins de l’horizon,

    vis des moments magiques, avec l’art, le cinéma, la littérature,

    encore, bien, bien, plus qu’avant,

    mes rêves, aussi, sont encore plus en technicolor, 3D, avec Dolby,

    Imax, écran géant, immersion totale

     

    tout cela , j’en ai la conviction, désormais,

    c’est parce qu’il y a des racines, au plus intime de nous-même,

    qui plongent profondément dans les énergies,

    on s’en abreuve, on s’y ressource,

    on s’y reconstruit, retrouve puissance, équilibre et richesse émotionnelle

    et cela se répercute, a des conséquences, sur toutes sortes d’aspects de nos vies

     

    autant mon corps est devenu réactif sexuellement,

    à un point que vous ne pouvez imaginer,

    capable de jouir, au plus petit frôlement de doigt sur la peau,

    autant , en même temps, je suis beaucoup plus apaisé,

    il n’y a pas de surexcitation constante,

    comme on pourrait l’imaginer , après des mois et des mois, sans éjaculation,

    c’est plutôt le contraire

     

    c’est assez étonnant, cela, au plus le temps passe, ainsi,

    au plus vite, je me sens rassasié,

    sens mon corps comblé, plus rapidement et plus à fond,

    ma capacité à obtenir un plaisir totalement satisfaisant,

    qui m’a traversé et imbibé, de fond en comble,

    s’est décuplée, à un point

     

    et ne riez pas,

    j’ai une constante sensation d’euphorie, en journée,

    c’est tellement agréable, je plane sans réelle raison

    sinon que je suis très bien dans ma peau, content , content juste d’être là,

    avec cette complicité incroyable que j’ai avec mon corps,

    mon regard aussi, de plus en plus bienveillant,

    alors que d’habitude, je suis plutôt sur mes gardes

     

    #45408
    bzo
    Participant

    je bricole à nouveau,

    besoin sans cesse, de nouvelles étagères que je case à gauche, à droite, dans les hauteurs, sur mes murs

    pour mettre des livres et encore des livres, que j’achète chez les bouquinistes,

    je les accumule pour ma retraite,

    comme un oiseau ramène des brindilles pour son nid

     

    je me suis peu à peu, complètement dévêtu,

    à bouger tout le temps, on attrape chaud,

    ma peau à l’air libre, je me sens directement tout chose,

    avec les énergies qui se sont accumulées en moi,

    mon corps est devenu tellement réactif

     

    c’est juste magique de bricoler comme cela,

    le contact de toutes sortes de matériaux contre ma peau,

    me fait frissonner tellement,

    je compare les types de sensations que cela éveille en moi,

    le contact des planches de sapin,

    à la fois si doux, si velouteux et un peu rugueux, râpeux, tiède,

    le contact des outils, en métal froid, dur, avec des coins , des arêtes,

    tout un monde nuances de frissons qui s’éveillent

    que je déguste,

    tandis que je me déplace, que je bouge, que je me penche,

    que je m’assieds, me mets sur le marchepieds

     

    continuant mon travail, le décorant, le colorant,

    il y a des guirlandes de fête, accrochés au-dessus de mes instants,

    qui clignotent,

    la vie, à la maison,

    c’est une communion avec mon corps qui s’exprime librement,

    quelque soit mon activité,

    moments d’unisson, moments d’incandescence,

    brefs mais si complets, si totaux,

    si désaltérant

     

    il s’agissait de s’assurer des points d’eau,

    tout le long du parcours,

    tout le long du parcours de ma caravane,

    s’assurer une capacité à étancher la soif dans ma chair,

    s’assurer des moments de magie, avec elle,

    sentir mes ailes battre, frissonner dans les airs,

    mission accomplie

    #45409
    bzo
    Participant

    les gestes, les mouvements, les déplacements de mon corps,

    son positionnement dans l’espace, les contacts, dessus,

    ma peau comme un buvard, s’imbibant de tout ce qui la touche,

    la frôle, même qu’un seul instant,

     

    tout cela m’envoie des signaux, sans cesse,

    un flot constant d’informations,

    il n’y a plus qu’à être suffisamment réceptif, suffisamment à l’écoute

    et tout cela se transforme, instantanément, en sensations de plaisir, aussi

     

    je bricole en volupté, je bricole en dégustations de sensations,

    mon corps et moi, complices,

    vivons les instants, comme si on faisait du piano à quatre mains,

    deux mains pour le travail, le bricolage,

    et deux mains pour l’ineffable dans la chair

    #45410
    bzo
    Participant

    quelque chose de tellement cristallin,

    de tellement lumineux,

    vibre,

    des ondulations, des arabesques,

    de soie chaude, frissonnante,

    intérieur de nectar,

    intérieur de joie pure

     

    je me suis offert, je me suis ouvert,

    ce qui vient me butiner,

    a mille bouches, mille langues

    qui voyagent à travers ma chair

     

    mes gémissements,

    comme un chant des entrailles en fête,

    lente plainte du plaisir,

    lente berceuse de la jouissance

    qui accapare toutes les cellules

     

    tranquille fleuve de lave, d’incandescence

    qui m’a happé au passage,

    souffle brûlant de la terre,

    je me prosterne sur le sol, dans la poussière,

    j’entends battre un coeur, sourdement, sauvagement,

    un grand cri m’envahit, peu à peu, de toutes parts,

    tous les animaux, tous les océans,

    tous les rochers, toutes les feuilles,

    sont au rendez-vous, pour la célébration

     

    la sève brûlante monte,

    le tamtam frénétique envahit,

    la magie de s’enflammer, tout entièrement,

    la magie de ne plus être qu’une flamme dansante,

    de tout son être

    #45414
    bzo
    Participant

    je ne connais que quelques activités humaines,
    capables de délivrer de la magie, ici bas,
    l’art, la littérature, le théatre, la peinture, la musique, la danse,
    en d’autres mots, l’émotion artistique

    et puis le cul,
    le cul sous toutes ses formes
    mais plus particulièrement, assez hors des sentiers battus,
    explorations intimes, ardentes, audacieuses,
    exploration de ses frontières, de ses limites, de ses tabous,
    en solitaire ou à plusieurs

    la beauté, hors du domaine artistique, sous toutes ses formes,
    m’émeut, souvent, aussi,
    plus particulièrement celle de la nature,
    le bien-être que je peux ressentir à me promener, en été, en forêt,
    indispensables moments de ressourcement dont je ne saurai me passer

    et puis il y a les oiseaux, tellement importants dans ma vie,
    ils illuminent les moments quand j’en croise un
    ou qu’un de leurs chants cristallins s’attarde dans mes oreilles,
    leur passage dans mon champ de vision, est comme une brève caresse,
    une balle colorée, bondissante, lancée à toute allure,
    un moment de tendresse souriante

    mais enfin, on ne peut pas dire, si je suis totalement honnête
    que cela m’apporte, actuellement,
    la même sensation d’embrasement, d’incandescence, d’élévation,
    dans tout mon être,
    que l’émotion artistique
    ou alors, le plaisir sexuel, tout seul, dans mon coin

    je cherche à communier avec les arbres, le soleil et le vent,
    oui, ne riez pas, j’y travaille constamment,
    quelque chose m’y pousse irrésistiblement,
    quelque chose en moi, me dit, que la nature est là, aussi, pour cela,
    qu’il y a moyen, comme de faire l’amour,
    très discrètement, très platoniquement,
    avec elle

    peut-être, un jour, je serai à ce rendez-vous,
    j’y serai pile poil, à un moment donné,
    mais pour l’instant,
    malgré tous mes efforts de détachement, d’ouverture,
    d’exploration du grand silence qui règne parmi les arbres,
    je n’y suis pas encore arrivé,
    du moins pas avec le même succès qu’avec l’art ou le sexe

    quelque chose se passe, incontestablement,
    il y a comme une ligne ouverte, du grésillement dessus
    mais pas encore de réponse nette, intelligible,
    sans doute, suis-je encore trop impatient, trop intéressé

    l’art quand il est de qualité,
    me transporte sur un tapis volant,
    me bouleverse de fond en comble,
    me fait ressentir du mystérieux, de l’ineffable,
    le sexe aussi

    l’émotion dans l’échange humain, aussi,
    peut résulter en des moments assez magiques
    mais c’est beaucoup moins systématique,
    beaucoup plus rare, beaucoup plus aléatoire
    qu’avec l’art, la littérature ou le sexe

    et puis il faut être au moins deux pour cela,
    toujours,
    une rencontre, au bon moment, entre deux êtres,
    c’est si rare
    et c’est si fugitif

    alors que l’émotion artistique ou le sexe,
    on peut y arriver, tout seul, dans son coin
    ou à plusieurs,
    beaucoup plus systématiquement,
    avec de magnifiques et gratifiants résultats,
    souvent à la clef

    #45415
    bzo
    Participant

    je suis très muscles du périnée, ce soir,

    en gardant les cuisses plus ou moins contre les génitaux

    mais bien immobiles, dans une certaine position,

    je peux avec ces muscles, solliciter en même temps,

    la prostate et mes bijoux de famille

     

    cela me fait un mélange constant d’ondes, très très homogènes,

    avec un fort pourcentage, plutôt d’ondes prostatiques,

    ce qui, bien sûr, m’arrange,

    ma queue reste bien au repos, flasque de chez flasque,

    toute velléité pénienne ,

    malgré mes mois, déjà, d’abstinence éjaculatoire,

    est tuée dans l’œuf,

    ce sont de délicieuse ondes génitales

    qui viennent se mêler aux prostatiques

    et je consomme , ainsi, sans modération,

    ce que mon bassin  produit

     

    je suis curieux de voir où cette façon de pratiquer , va me mener,

    elle est beaucoup plus statique,

    peu de balancement des hanches, pas de mode liane lascive,

    mes génitaux, enveloppées, plus ou moins, par mes cuisses,

    dans une certaine position,

    ne sont actionnées que par les contractions des muscles du périnée,

    en même temps que la prostate est sollicitée,

    cela fait un ensemble, vraiment très très homogène, compacte,

    la tectonique des plaques

     

    il suffit que je change un peu de position

    et la texture, les nuances, des sensations, changent du tout au tout

    et les quelques mouvements que j’effectue brièvement, pour changer de position,

    occasionnent des frottements délicieux sur mes couilles, mon pénis,

    cela me fait des transitions

    où le taux d’ondes génitales, s’élève brusquement,

    le brusquement basculement, dans les proportions des ondes,

    provoque vraiment des effets délicieux

     

    une fois que j’immobilise à nouveau,

    les pressions sur mes génitaux ont changé, les points de contact, sont différents,

    la pression est différente, plus forte, ici, moins forte, là-bas,

    le manège des muscles du périnée, peut reprendre,

    occasionnant des très légers déplacements de tout le paquet

     

    cela vibre, cela frémit, c’est dense, c’est compacte,

    c’est de la musique sublime, entre mes cuisses,

    je n’utilise pas mes mains, pour le moment,

    je me concentre là-dessus

    #45416
    bzo
    Participant

    ça n’a l’air de rien, juste une façon d’un peu booster son plaisir
    mais en fait, quelle expérience étonnante, passionnante, unique
    que l’accumulation des énergies, sur une très longue période
    grâce à l’abstinence d’éjaculation,
    je vis cela depuis plusieurs mois, maintenant,
    que je sois enthousiasmé par les résultats,
    est peu dire
    et je suis plus motivé que jamais,
    pour continuer indéfiniment

    en tout cas, bien sûr,
    tant que je n’aurai pas, à nouveau,
    des interactions sexuelles, avec d’autres personnes,
    cela va de soi,
    cela s’arrêtera automatiquement, alors

    mais cela fait vraiment sens, pour moi,  de rester ainsi
    pour pouvoir optimiser au maximum, son plaisir, en solitaire,

    le transformer, le magnifier, lui conférer une toute autre dimension,
    en ayant recours au massage prostatique
    et autres pratiques non péniennes
    qui bénéficient grandement de ce type d’abstinence

    lâcher tout seul dans son coin, sa semence
    après s’être secoué la verge
    on obtient juste, un soulagement bref dans sa chair
    mais question, flots de volupté,
    question, qualité et diversité des sensations,
    question, intensité et durée de la jouissance,
    on est loin du compte,
    très très loin

    cela ne fait que s’appauvrir, jour après jour,
    si on se contente de la branlette devant l’écran,
    à regarder des gens simuler l’acte sexuel

    inventivité, exploration, diversification,
    curiosité audacieuse, défier les tabous,
    recherche de la complicité de son corps,
    agrandissement de son territoire,
    laisser libre cours à son désir, toujours plus,
    devraient être des maîtres mot, des mottos

    non,
    si on n’a pas d’interaction sexuelle
    mais qu’on veut vivre malgré tout,
    quelque chose de hors normes,
    quelque chose de spécial, de riche et d’épanouissant,
    qu’on veut connaître des touts grands frissons,
    en solitaire, c’est la voie royale

    ce n’est pas facile, certes, par moments,
    je ne le cache pas
    mais néanmoins pas trop compliqué, non plus,
    si on appplique, déjà, rigoureusement, deux règles de base
    éviter tout porno,
    je dis bien tout
    et puis éviter tout contact de la zone génitale,
    avec les mains

    déjà, avec ces deux règles appliquées scrupuleusement,
    et puis une pratique quotidienne,assidue, à volonté,
    du massage prostatique
    et autres pratiques non péniennes
    pour relâcher de plus en plus la pression dans la cocotte-minute,
    au fur et à mesure qu’on progresse, qu’on devient plus avancé,
    on a les ingrédients qu’il faut pour réussir, sans trop, trop, de difficultés

    qu’on soit bien d’accord,
    il s’agit bien, de se priver d’éjaculation
    uniquement pour pouvoir passer aux échelons supérieurs du plaisir,
    rien à voir avec une privation pour de quelconques raisons morales, éthiques ou croyances,
    non, juste, ne plus éjaculer, pour mieux jouir,
    plus longuement et plus richement

    ne plus éjaculer pour décupler la volupté, dans sa chair,
    permettre à son désir de croître et encore de croître,
    grâce à des pratiques qui ont une courbe d’apprentissage,
    certes, parfois assez compliquée, pour certains,
    mais néanmoins, un potentiel, sans limites

    au jour d’aujourd’hui, après quelques mois de ce type de privation,
    le moindre contact sur ma peau,
    entraîne, désormais, immédiatement, de tels doux séismes, en moi,
    il faut l’avoir vécu dans sa chair, pour en prendre la mesure,
    à quel point, le moindre effleurement,
    peut devenir un moment de volupté inouïe,
    générer des sensations jouissives,  se répandant dans tout le corps

    sans même parler des autres bienfaits que je constate,
    que j’ai déjà évoqués un peu
    mais dont je parlerais plus longuement,
    il y a des choses très positives qui se passent actuellement en moi, à toute une série de niveaux,
    cela ne peut pas être une coïncidence
    mais je détaillerais tout cela quand tout sera confirmé à 100%,
    sans la moindre ambiguïté possible
    mais c’est assez étonnant, les répercussions que cela semble avoir, de plus en plus, dans ma vie,

    j’écris cela, très sérieusement et ne pense pas exagérer

    #45417
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo a écrit:

    éviter tout porno,
    je dis bien tout

    Ahhh !La pornographie !!! mot fourre-tout par excellence, ( oui j’ai osé !!) cache sexe de nos frustrations, pas de nos instincts, puisque eux sont naturels.

    Deux situations:
    1) Le cyclisme professionnel (je ne prends pas la boxe où là on atteint des sommets) qui nous donne en pâture, avec la complicité des caméras haute définition,
    un homme qui maltraite son corps, les images parlent d’elles-mêmes, ça grimace, ça transpire, ça crache, ça boit, ça souffre. Représentation noble de l’effort, montrable à des voyeurs prêts à le cataloguer de fainéant à la moindre défaillance .

    2) Un homme seul, étendu confortablement sur son lit, caresse doucement son sexe dressé, ça respire, ça se pâme un peu, ça éjacule, ça jouit. C’est de la pornographie, le mal devant nos yeux.

    Cette comparaison est volontairement extrême, pour montrer l’hypocrisie dans l’utilisation de ce mot.

    Et toi !Quelle est ta pornographie ?

    A+

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