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10 sujets de 1,621 à 1,630 (sur un total de 1,630)
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  • #50684
    bzo
    Participant

    la volupté, au sens général

    et au sens particulier,

    est,

    j’ai de plus en plus cette impression,

    comme un interrupteur,

    un peu, voir par moments,

    un peu beaucoup, magique

    qui nous permet de nous réapproprier le monde,

    un instant ou deux

     

    comme si nous allumions une faible lumière

    dans cette vaste pièce obscure et mystérieuse

    qu’est le monde

    se retrouvant, en état, un peu,

    de percevoir des formes, des ombres,

    habituellement absentes

     

    la chair est devenue comme une ampoule

    qui s’est mise à rayonner

    levant, un brin, le voile

    sur nous-même et les alentours

     

    avec le cloisonnement, les distances,

    définitivement, réordonnancées,

    les matières restructurées

     

    avec comme une épaisseur

    vibrante, pénétrable, malléable,

    dans l’invisible,

    aux choses

     

    #50685
    bzo
    Participant

    suite et fin du texte au-dessus:

     

    le monde tout entier,

    semble, en même temps,

    être sexuel et pas,

    spirituel, métaphysique

    et pas

    #50686
    bzo
    Participant

    je peux éveiller la tempête en moi,

    tellement facilement,

    oh c’est magique,

    une tempête de soie tournoyante,

    tellement chaude, tellement douce

     

    comme mon corps prend feu,

    pour un rien,

    est habité directement

    par un carrousel de sensations ineffables

     

    oh mais j’ai travaillé pour cela,

    ce n’est pas venu tout seul,

    je l’ai mérité,

    j’ai marché, marché, marché,

    tant et tant exploré

    mais ma récompense est là,

    je prends feu pour un oui, pour un non,

    un arc en ciel géant, s’installe en moi

    avec tout son orchestre

    #50838
    bzo
    Participant

    les ondes de la prostate,
    au début, quand elle commence à être sollicitée avec succès
    sont tellement, tellement, plaisantes,
    leur petit faisceau, titillant, fourmillant,
    qui va en s’accroissant,
    montant, s’élargissant,
    répandant leur volupté si particulière

    cependant, il faut bien avouer,
    après un certain temps,
    que si leur intensité cesse de croître,
    on finit par être frustré
    car elles manquent singulièrement de variété,
    sont plutôt monocordes

    l’aboutissement logique
    de toutes ces ondes
    qui sont, en fait, normalement,
    juste qu’un préliminaire ou transitoires,
    cela devrait être le feu d’artifice d’un orgasme

    le plaisir prostatique,
    c’est cela, avant tout, un orgasme,
    un de temps à autre, dans un premier temps
    puis à la chaîne,
    arrivant les uns après les autres,
    plus ou moins rapidement,
    parfois en continu

    et c’est là
    que toute la richesse, toute la diversité
    du plaisir prostatique,
    se révèle dans toute sa splendeur,
    des orgasmes à la pelle,
    de toutes les couleurs et de toutes les formes,
    chacun d’eux étant unique,
    avec une progression sans limites, possible,
    dans leur intensification et dans leur diversification

    alors, ce fameux plafond de verre,
    comment passer de ces ondes plaisantes,
    parfois même très très intenses, par moments,
    à l’implosion généralisée, incontrôlée,
    dans notre chair?

    le raz de marée qui ne se produit pas,
    jour après jour, séance après séance
    les digues qui frémissent, qui sont ébranlées
    mais qui tiennent,
    mettent à l’épreuve notre motivation,
    l’usent peu à peu

    la qualité , l’excellence, en tout domaine,
    n’arrive pas toute seule,
    ne nous tombe pas dans la bouche comme un fruit mûr
    sans qu’on ait rien eu besoin de faire,
    sauf pour quelques personnes à part,
    qui ont certains talents de naissance
    la plupart du temps, pour la plupart, cela se mérite,
    il faut lutter pour,
    parfois même beaucoup et longtemps,
    parfois même, cela ne suffit pas

    il nous faut découvrir une petite clef en nous, en fait
    mais qui est unique, personnalisée, à chacun
    et il n’y a pas de mots, pas de phrases
    qui la décrivent avec sufisamment de précision
    pour que ce soit transmissible d’un être à l’autre,
    cela ne peut être décrit, détaillé,
    sans foule d’ambiguïtés et de malentendus
    qui font que cela ne passera jamais dans le cerveau d’une autre personne,
    de façon que ce soit utilisable concrètement

    une clef ,en même temps,
    dans notre mental et dans notre chair
    une interaction subtile, profonde
    dans tout notre être
    pour ouvrir durablement la voie aux orgasmes prostatiques

    une capacité,
    de se laisser aller, tout en libérant les énergies,
    de jouer tantôt en finesse, tantôt en force,
    avec les muscles du périné ou avec le masseur

    une capacité à jouer de la tension
    engendrée par notre positionnement dans l’espace,
    de se mettre dans les meilleures dispositions,
    mentales comme physiques,
    sentir quand il faut se relâcher,
    quand il faut maintenir une certaine tension

    ça a l’air compliqué comme cela
    et ça l’est tant qu’on n’a pas saisi comme au vol,
    au plus intime de soi-même,
    cette clef

    quelques petits pistes, malgré tout:

    il faut s’armer d’une patience toute spéciale,
    il faut essayer de la faire fructifier
    pas juste persévérer, insister, platement, de manière têtue,
    elle doit devenir le matériau même sur lequel on travaille
    on doit pouvoir la transformer en une sorte d’humilité,
    apprendre à laisser royalement faire le corps
    et ne pas essayer, même du bout du bout de l’intellect,
    encore de continuer à tirer les ficelles
    de ce qui est en train d’être effectué

    et puis le rythme,
    le plaisir prostatique a un rythme,
    relâchement, mise en tension,
    relâchement, mise en tension,
    cela doit glisser, cela doit monter et descendre,
    de plus en plus comme des vagues qui se suivent paresseusement
    bien dessiner les creux,
    bien dessiner les cîmes,
    oser les temps morts

    entre le creux de l’une
    et la cîme de l’autre,
    ne pas hésiter à laisser s’installer
    comme un moment de silence dans la chair,
    laisser quelque chose se regrouper en nous,
    quelque chose se préparer pour le prochain bond en nous,
    se recueillir dans le moment
    pour être prêt à mieux germer,
    prêt à mieux éclore dans l’instant suivant

    et puis, et puis,
    il faut oser la lenteur,
    oser l’exploration minutieuse, détaillé, tatillonne,
    rendre le désir curieux des plus infimes détails,
    qu’elle ne soit pas juste bonne pour la cavalcade

    encore un élément à prendre sérieusement en considération,
    c’est le titillement des tétons,
    tellement important cela,
    nos tétons sont les plus précieux alliés de la prostate,
    les tripoter, les chipoter, du bout des doigts,
    quasi en continu,
    en se synchronisant au rythme des contractions ou du masseur
    cela s’enflamme tellement plus facilement en nous, ainsi,
    tellement plus durablement

    #50841
    bzo
    Participant

    encore une autre piste

    mais uniquement pour ceux qui s’essaient au plaisir prostatique

    et qui n’ont aucune interaction sexuelle

    ou du moins , très rarement

     

    pour les autres, j’imagine,

    cela devrait être nettement plus compliqué d’explorer cette piste,

    bien que les taoïstes, professent,

    des interactions sexuelles avec pénétration

    mais sans jamais éjaculer,

    j’ai du mal à imaginer que cela fonctionne bien longtemps,

    qu’on puisse ainsi continuer pendant de plus longues périodes

     

    mais ma piste donc pour faciliter l’accès au plaisir prostatique,

    c’est l’abstinence d’éjaculation,

    au plus vous accumulez vos énergies sexuelles,

    au plus facile, ce sera d’y arriver

     

    essayer ainsi,

    après deux semaines, déjà,

    mettez-vous sur votre lit, nu,

    couchez-vous sur le dos,

    écartez bien les cuisses,

    moi ce que je fais, c’est que je joins la plante des deux pieds,

    mes jambes pliées,

    forment ainsi comme un losange par rapport à mon bassin

     

    personnellement , je pratique systématiquement dans cette position

    où les génitaux n’ont aucun contact avec les cuisses,

    ne bougent quasiment pas

    car ceux-ci sont devenus tellement sensible au moindre contact

    que si je ne peux m’engager sur la voie d’un plaisir prostatique autrement

     

    cette hyper-sensibilité s’est développée avec mon mode yin

    où les génitaux sont constamment sollicités,

    en même temps que la prostate et tout le reste du corps, aussi d’ailleurs,

    alors que le plaisir prostatique,

    eh bien c’est un dialogue avec sa prostate,

    enfin un dialogue avec son corps, aussi, bien sûr

    mais presque uniquement par l’intermédiaire de sa prostate

     

    le titillement des tétons, étant quelque chose à part,

    tellement spécifique, tellement lié au massage prostatique,

    que l’on pourrait presque dire,

    que les tétons chez l’homme, sont une extension de sa prostate

     

    donc, couché ainsi à plat sur le lit,

    avec vos mains fermées, avec le dos de vos phalanges repliées,

    mettez-vous à tournicoter lentement, très lentement, sur vos tétons,

    accélérez, décélérez, titiller, tripoter,

    montez dessus, descendez dessus,

    soyez inventif,

    profitez de ce merveilleux instrument de musique

    que sont ces petits tiges de chair

     

    et puis et puis, en bas,

    mettez en route les contractions,

    là encore lentement, très lentement,

    synchronisez-vous avec le chipotage des tétons,

    je parle ici d’un orchestre,

    les musiciens doivent jouent ensemble,

    engager le dialogue, se questionner, se répondre

     

    sentez sentez comme avec vos énergies sexuelles en suraccumulation,

    comme votre prostate vous répond,

    comme elle est lyrique, comme elle s’épanche

    et au plus l’abstinence d’éjaculation perdure,

    au plus le plaisir prostatique sera facile, puissant, incisif

     

    bien sûr, une fois que vous parvenez à bien vous connecter à votre prostate,

    que celle-ci est bien réveillée,

    que votre technique est bien au point,

    même en ne maintenant plus l’abstinence d’éjaculation,

    vous y parviendrez,

    vous parviendrez à obtenir du plaisir prostatique

    #50897
    bzo
    Participant

    la personne qui s’essaie au plaisir prostatique,

    à ces débuts,

    est un peu comme un boyscout maladroit

    qui s’aventure hors des sentiers battus

    et qui essaie d’allumer son feu

    pour se réchauffer et se cuire un orgasme

     

    mais il n’a aucune expérience,

    alors il ne prend pas le bois mort qu’il faut,

    il le ramasse humide

    ou  difficile, voire impossible à allumer

    qui ne va pas bien brûler

    ou encore qui va se consumer trop vite

     

    il n’a pas les bons matériaux,

    il n’a pas non plus les gestes, les actions qu’il faut

    pour produire les étincelles nécessaires

    pour le feu démarre, prenne vie,

    grandisse, grandisse,

    jusqu’à devenir un foyer puissant

    capable d’embraser sa chair

     

    il n’a pas encore aussi la patience qu’il faut

    pour bien souffler sur les braises,

    en voulant trop bien faire,

    il éteint les flammèches

    ou en ne faisant pas assez,

    les jeunes flammes chétives

    retournent au néant

     

    selon les moments,

    il ne souffle pas assez,

    souffle trop fort,

    ou pas à l’endroit qu’il faut

     

    plus tard dans son cheminement,

    si tout ce sera bien passé,

    il sera devenu un trappeur expérimenté et aguerri

    qui pourra s’aventurer loin, loin, en terre inconnue,

    qui repèrera immédiatement en lui-même

    le bois mort qu’il faut,

    celui qui s’embrasera rapidement et durablement

     

    il pourra produire aussi

    instantanément

    les étincelles qu’il faut

    pour la naissance du brasier en lui

     

    souffler dessus pour l’attiser comme il faut

    et obtenir rapidement,

    de magnifiques flammes dansantes

    qui l’embraseront de fond en comble

    et lui fourniront des orgasmes

    aux saveurs riches et variées

    #51040
    nousta
    Participant

    Bonjour Bzo

    Je vois que tu n’es pas allé sur le site depuis trois semaines, j’espère que tout va bien pour toi et ta santé !!!
    J’ai posé une question sur mon file, désolé de te déranger sur le tien

    Je suis persuadé que tu as la réponse

    Merci bonne journée et prends soin de toi

    à bientôt Nousta

    #51185
    bzo
    Participant

    arf,

    j’ai ressorti mon masseur,

    moi qui , il y a quelque temps encore,

    disait que je ne me voyais plus trop me servir d’accessoires,

    comme quoi il ne faut jamais écrire,

    “fontaine, je ne boirai plus de ton eau”

     

    j’ai sorti de son tiroir ma grosse bertha en silicone soyeux,

    le seul et unique masseur à qui je confie mon anus et ma prostate,

    en toute confiance des résultats,

    j’ai nommé le Nexus G-Rider

     

    un peu du y aller doucement, très doucement et très lentement,

    comme c’est un gros calibre

    et que cela faisait pas mal de temps

    que je ne m’étais plus introduit autre chose dans le cul

    qu’un ou deux doigts

     

    mais enfin, avec une généreuse portion de beurre de karité,

    c’est rentré, c’est aller se nicher là où il fallait

    et puis j’ai commencé mes pressions,

    mes lents va et vient,

    mes petits mouvements sur les côtés ou de pivotement de la tête

     

    oh la la, le pied énorme que j’ai pris,

    c’était un mélange constant d’ondes anales,

    prostatiques et génitales

    comme j’avais les cuisses resserrées,

    quel splendide amalgame,

    quel décollage de fusée à chaque fois, dans mes entrailles

    et qui me montait tout feu, tout flamme, jusqu’au cerveau

     

    d’abord, rien que le bassin,

    les bras étendus derrière la tête

    puis je me suis mis à me chipoter les tétons en plus,

    un sacré coup de turbo, en plus, donc, constamment

     

    comme si c’était encore nécessaire

    mais on est insatiable,

    n’est-ce pas, messieurs dames,

    on en veut toujours plus,

    on a toute la main en bouche,

    on veut alors tout le bras

    et quand on a avalé celui-ci aussi,

    alors on veut tout le reste encore aussi,

    c’est ainsi

    et c’est bien,

    c’est le royaume ardent du désir

     

    mais alors quand dans le bassin,

    les génitaux, la prostate et l’anus,

    travaillent ensemble,

    en parfaite coordination,

    leurs ondes parfaitement conjuguées, amalgamées,

    c’est quelque chose,

    vin dieu de biquette, c’est quelque chose

     

    aneroless, il y a moyen aussi,

    mais c’est assez fatiguant et moins efficace

    car on doit se contorsionner,

    la position est assez fatigante et moins efficace  sur la durée,

    alors qu’avec un masseur assez gros dans le cul

    qui peut donc à la fois solliciter la prostate et l’anus sans effort,

    cela va tout seul

    si en plus on sert les cuisses sur les génitaux

     

    et alors quel mélange,

    ça vous fait une splendide explosion dans les entrailles

    à chaque mouvement du masseur,

    j’ai cru que j’allais me mettre à léviter

    tellement j’étais parti,

    tellement que mon corps semblait  ne plus exister,

    semblait avoir été remplacé par des ondes en furie

     

     

    #51187
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    j’ai sorti de son tiroir ma grosse bertha en silicone soyeux,

     

    Au fil de tes écrits, je me demandais quand, de nouveau, te dilaterais tu l’anus, avec délectation ?? Et bien voilà c’est fait.

    Après tant d’abstinence, que de patience et de douceur, il a sans doute fallu pour “convaincre” le petit trou de “s’offrir”…….

    je ne me voyais plus trop me servir d’accessoires,

    Ouf, je suis rassuré…. !! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 months et 1 weeks par PetitsPlaisirs76.
    #51189
    bzo
    Participant

    que de patience et de douceur, il a sans doute fallu pour “convaincre” le petit trou de “s’offrir”

    oui, il a fallu avancer millimètre par millimètre

    car il est assez gros , le nexus g-rider

    mais une fois en place,

    j’ai vite retrouvé les bons réflexes

     

    bon, je ne crois pas que je le ressortirai tous les jours

    mais de temps à autre,

    c’est vraiment agréable

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