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  • Ce sujet contient 1,445 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 36 minutes.
20 sujets de 1,121 à 1,140 (sur un total de 1,446)
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    Articles
  • #45494
    bzo
    Participant

    inventivité du plaisir

    qui ne demande qu’à s’exprimer,

    avec le moindre geste, le moindre mouvement, le moindre changement de posture,

    la moindre contraction de muscle, le moindre contact, le moindre effleurement

     

    je n’ai qu’à être disponible et être à l’écoute

    et le festival peut recommencer,

    embrayer là où il s’était arrêté,

    tout s’enchaîne, les flots d’ondes montent, circulent,

    et ce corps n’est plus que caresses de nectar,

    de tous côtés

     

    j’aurai du noter le jour où j’ai commencé l’abstinence d’éjaculation,

    c’était, il y a des mois

    mais aucun repère plus précis,

    les énergies m’imbibent tellement,

    c’est comme si j’avais des réacteurs allumés,

    quelque part dans mon bassin, constamment,

    je sens leur souffle chaud dans ma chair,

    puissance, puissance,

    leur grésillement ineffable,

    traverser tranquillement, nonchalamment, mes cellules

     

    le volume peut monter, à tout moment, rageusement,

    mais c’est devenu beaucoup plus calme, la plupart du temps,

    je suis habité par la puissance calme d’un fleuve,

    au débit de plus en plus majestueux

    et aux tempêtes de plus en plus dansantes, sous la surface

     

    les énergies semblent ajouter tellement de territoire,

    je me sens beaucoup plus vaste

    et la moindre sensation qui s’éveille,

    semble me faire circuler sur de considérables distances, en moi-même,

    semble me faire faire des sauts de géant,

    tout en douceur ou tout en fureur, selon les moments

     

    les sensations me font m’explorer, plus que jamais,

    me font découvrir en moi-même, des paysages fabuleux

    qui se renouvellent sans cesse,

    tellement de moments d’émerveillement,

    face à la nouveauté de ce qui est ressenti,

    tellement de moments de communion, avec la ligne d’horizon

    #45495
    bzo
    Participant

    toute situation dans laquelle je suis, à la maison,

    est l’occasion de laisser s’exprimer mon corps,

    l’action la plus banale, devient un opéra fabuleux de sensations voluptueuses ,

    les gestes, les mouvements, les postures,

    prennent comme de l’ampleur langoureuse,

    s’ érotisent à l’extrême,

    tout en essayant de continuer à accomplir leur mission initiale,

    peler des patates, porter quelque chose d’un point à un autre

     

    je prépare mon petit déjeuner,

    une envie soudaine de doigts dans l’anus,

    de sentir quelque chose de dur, de chaud et de mobile,

    y farfouiller, y aller et venir

     

    j’en envoie deux en mission, immédiatement,

    ils chipotent un peu à l’entrée

    mais rapidement, s’aventurent de plus en plus profondément

    vont et viennent de plus en plus furieusement,

    je suis debout, dans la cuisine,

    penché en avant, complètement de travers, maintenant,

    pour pouvoir accéder aussi loin que possible avec le bras

    et je gémis, mon âme et mon cul, sont en feu,

    comme ils sont en feu, comme je gémis

     

    j’enfouirai tout mon bras là-dedans,

    si physiquement c’était possible

    tellement je suis excité pour l’instant,

    je parviens, tout de même, à remonter étonnement loin,

    j’ai une partie de la main,  enfoncée en moi

     

    oh quel jouissance,

    je bande dur comme de la pierre, en même temps,

    mon petit gourdin mignon,

    il pleure de joie, il est aussi à la fête quelque part, constamment,

    même si je ne le fais pas cracher,

    surtout parce que je ne le fais pas cracher

    #45496
    bzo
    Participant

    avec une collaboration, sans failles,

    de notre esprit et de notre corps,

    nous pouvons vraiment nous créer un plaisir sur mesure,

    nous mouler la jouissance, les sensations, la volupté

    dont nous rêvons,

    auxquelles nous aspirons, au plus intime de nous-même,

    ce qui enflamme le plus secrètement,

    nos anus, nos vagins, nos triques, nos bouches, nos peaux, nos doigts

     

    la magie du désir, elle est là,

    c’est que même si des écrasants standards semblent régner en ce monde,

    semblent délimiter la sexualité,

    c’est un royaume sans frontières et sans limites, en réalité,

    que l’imagination et la chair, tout notre corps et tout notre esprit,

    en se combinant, en coopérant,

    peuvent créer

     

    tout  un monde en liesse, à nul autre pareil,

    entièrement revisité par nous, pour nos besoins,

    pour assouvir nos plus secrètes envies,

    à notre façon,

    tels que nous voulons les vivre,

    telles que nous désirons que cela se passe

     

    et pas autrement,

    pour que le plaisir devienne aussi, un moment de liberté absolue,

    un moment d’incandescence et de communion,  unique

     

    #45500
    bzo
    Participant

    ô ma chair,

    dans quel royaume, tu m’as permis de mettre les pieds,

    de quel royaume glorieux, sans équivalent,

    tu me permets de fouler le sol

     

    je ne savais pas,

    je n’aurai jamais soupçonné, un seul instant

    que le désir pouvait à ce point régner,

    pouvait à ce point, installer ses chapiteaux,

    pouvait à ce point faire ce qu’il veut, dans un corps,

    pouvait à ce point  prendre les commandes,

    pouvait à ce point retourner comme une crêpe,

    pouvait à ce point rendre les sens, complètement fous,

    qu’il ne reste de moi, plus que de la jouissance,

    plus qu’une mer déchaînée, heureuse, de sensations voluptueuses

     

    à ce point, qu’il pouvait ne plus rien exister d’autre,  dans la chair,

    qu’un camion pourrait lentement arriver sur nous,

    qu’on le verrait et en même temps, on ne le verrait pas,

    qu’on ne ferait rien pour s’écarter de la trajectoire,

    qu’on ne bougerait pas d’un pouce,

    pour que rien ne change, là, dans l’instant,

    pour que cela continue de la même manière, là, dans l’instant

    et tant pis pour les instants suivants,

    tant que celui-ci s’étire, comme cela, encore un moment

    #45507
    bzo
    Participant

    légère correction:

     

    ô ma chair,

    dans quel royaume, tu m’as permis de mettre les pieds,

    de quel royaume glorieux, sans équivalent,

    tu me permets de fouler le sol

     

    je ne savais pas,

    je n’aurai jamais soupçonné, un seul instant

    que le désir pouvait à ce point régner,

    pouvait à ce point, installer ses chapiteaux,

    pouvait à ce point faire ce qu’il veut, dans un corps,

    pouvait à ce point  prendre les commandes,

    pouvait à ce point retourner comme une crêpe,

    pouvait à ce point rendre les sens, complètement fous,

    à ce point qu’il ne reste de moi, plus que de la jouissance,

    plus qu’une mer déchaînée, heureuse, de sensations voluptueuses

     

    à ce point, qu’il pouvait ne plus rien exister d’autre,  dans la chair,

    qu’un camion pourrait lentement arriver sur nous,

    qu’on le verrait et en même temps, on ne le verrait pas,

    qu’on ne ferait rien pour s’écarter de la trajectoire,

    qu’on ne bougerait pas d’un pouce,

    pour que rien ne change, là, dans l’instant,

    pour que cela continue de la même manière, là, dans l’instant

    et tant pis pour les instants suivants,

    tant que celui-ci s’étire, comme cela, encore un moment

    #45523
    bzo
    Participant

    avant, j’écoutais beaucoup de musique,

    désormais beaucoup moins, beaucoup, beaucoup, moins

    parce que j’ai la mienne dans la chair

    et que pour parfaitement l’écouter, parfaitement l’entendre,

    n’en rater aucune note, aucune nuance,

    c’est mieux d’être concentré uniquement sur elle

    #45584
    bzo
    Participant

    ineffable feu liquide, dans ma chair,
    je me masse le périnée, avec le bord de la table,
    comme ma prostate réagit, comme elle aime cela

    à chaque frottement contre le bois,
    c’est comme si je tapais sur la peau d’un tambour,
    cela se met à résonner dans mon bassin,
    des ondes remontent le long de ma colonne vertébrale,
    viennent se répandre dans ma tête,
    comme des tentacules de soie chaude,
    ondulant dans toutes les directions

    oh, juste rester comme cela,
    incandescence de cristal,
    moments d’accord turbulent,
    je me sens un bastion avancé,
    sur le bord d’un monde, embrassé par un gouffre,
    un sourire se dessinant sur ses traits

    #45585
    bzo
    Participant

    pour les solitaires,
    ceux qui ne trempent pas leur quequete dans un abreuvoir,
    pendant de longues périodes,
    pour arriver malgré tout, à des degrés d’incandescence suprêmes
    je prône fermement l’abstinence d’éjaculation,
    cela fait des merveilles

    bon, il faut être honnête,
    au bout d’un certain temps, d’un temps certain, même
    mais si on tient, si on s’inscrit bien dans la durée,
    cela devient assez miraculeux, les effets,
    cela, je peux le leur garantir

    s’ils peinent avec le massage prostatique, sans grand résultat,
    qu’ils sursaturent leur corps d’énergie
    et cela va aller de mieux en mieux,
    jusqu’à se déclencher à la moindre plus petite sollicitation,
    cela, je peux en témoigner
    car je suis en train de le vivre,
    les mots me manquent pour exprimer à quel point,
    c’est de plus en plus délicieux et bouleversant

    à quel point, le moindre petit effleurement,
    éveille toute une galaxie de volupté et de jouissance, dans ma chair,
    cela tient de l’expérience mystique,
    la relation qu’on établit à son corps et au désir

    c’est définitivement une clef majeure, une clef essentielle,
    jusqu’où on peut aller, avec,
    je suis en train de le vérifier

     

     

    #45667
    bzo
    Participant

    comme il y a moyen de se faire des choses délicieuses, avec les doigts,

    sans même les approcher de son pénis,

    sans même faire entrer celui, en érection,

    d’une quelconque façon

     

    mon cher petit anus,

    comme tu les attires, par moments, ces chenapans

    qui aiment se gambader, trottiner,  sur la peau,

    tu es tout humide, tout glissant,

    encore,

    du beurre de karité dont je t’enduis,

    chaque soir, avant de m’endormir

     

    les voilà qui arrivent déjà,

    mes souris curieuses, ils s’arrêtent à l’entrée,

    farfouillent là, le long de la crevasse,

    entrent d’un centimètre ou deux, ressortent,

    tournicotent, frottent, frottent, frottent

    et moi, je n’ai plus que ma bouche pour gémir,

    oh mes lèvres sont en feu, j’ai envie d’écrire

     

    les voilà qui plongent, ces gredins porteurs de lascivité,

    impitoyablement, droit vers les profondeurs,

    comme tout mon bassin s’anime, d’une langueur irrésistible,

    à chacun de leurs mouvements, dans mon fondement,

    je deviens fou de bonheur,

    j’en pleurerai tellement, je suis empli de nectar, des pieds à la tête

    et puis ces gémissements qui montent comme des bulles, de mes entrailles,

    semblent éclater dans ma bouche, avant de s’en échapper,

     

    parfum de paradis dans mes cellules,

    le carrosse est lancé à toute allure, maintenant,

    cela vibre, cela frémit, cela secoue, de tous les côtés, à l’intérieur,

    mes doigts remuent de plus en plus diaboliquement, dans mon séant,

    oh comme je jouis en continuité,

    debout, les jambes un peu écartée, penché en avant,

    pour bien pouvoir accéder à ma petite caverne d’amour

     

    ah voilà, une bonne façon de commencer sa journée

    maintenant ,  rapidement, petit déjeuner

    puis bricolage, montage encore de bibliothèque, en sapin,

    nu, bien sûr, encore une autre aventure sensuelle, érotique, en perspective

     

    le contact de la peau, avec toutes sortes de matériaux,

    m’asseoir par terre,  frotter mes fesses contre le sol, parmi  la sciure,

    tout cela m’enflamme tellement,

    une main caressant un sein, l’autre avec une perceuse, prête à entrer en action

    et puis mon bassin, libre de danser comme il veut,

    les muscles du périnée, libre de se contracter, comme ils veulent,

    mes cuisses,  libre de faire frotti frotta, sur les génitaux, comme ils veulent

     

    programme, incandescence tout en bricolage,

    bricolage tout en incandescence,

    de  la matinée

     

     

    #45674
    bzo
    Participant

    il y a deux manières, pour le plaisir, en nous, d’augmenter,

    d’une part, l’intensité générale qui s’accroit

    et d’autre part, une attention de plus en plus aigue, de plus en plus fine,

    aux multiples et plus ou moins minuscules, détails

     

    le fait est,

    on ne s’en rend pas compte pendant tout un temps

    mais il y a une marée de  signaux,

    de toutes légères, fines et fragiles sensations,

    qui passent en nous,

    une fois que l’action commence à prendre un peu de consistance

     

    qui nous échappent, plus ou moins, à chaque instant,

    parce que nos filets, ont encore, des mailles trop grandes

    qui laissent quasi tout passer

    et donc, pendant toute une première étape de notre parcours

    qui peut durer plus ou moins longtemps, voire ne jamais cesser,

    on n’est sensible qu’à l’accroissement de l’intensité

    et toute cette nuée très riche en nuances minuscules et variées,

    se faufile à travers nous,

    sans que nous leur portions spécialement attention

     

    une fois qu’on commence à avoir une pratique bien avancée,

    les deux types d’augmentation du plaisir, sont bien présentes en nous,

    sont actives, interagissent,

    ainsi, on est de moins en moins dans la quantité, pour la quantité

    on bascule dans la qualité, dans la dégustation fine, instant après instant

     

     

     

    #45675
    bzo
    Participant

    dans la continuité du texte, juste au-dessus

     

    une grande partie de l’expertise que nous acquérons,

    consiste à être capable d’en faire toujours plus, avec toujours moins,

    d’être capable de transformer,  quelques minuscules gouttes,

    en une gigantesque tempête intergalactique et intersidérante

     

    en scrutant inlassablement les détails,

    en suivant leurs parcours, d’étoiles filantes, s’entrecroisant et se décroisant,

    on perçoit le réseau, de plus en plus finement,

    on perçoit les innombrables relais

    on accroit  notre capacité de conductivité, de transport des ondes,

    de façon à ce que cela soit de plus en plus  constamment ressenti ,

    comme venant d’un peu partout et repartant dans toutes les directions

     

    augmenter la puissance de notre capacité à scruter les évènements intérieurs,

    de façon à amplifier de plus en plus,

    le grouillement à l’infini, des détails, sous la loupe,

    l’infiniment gigantesque et l’infiniment petit,

    se confondant de plus en plus, dans un même élan,

    tantôt de torrent de montagne au cours dansant et lumineux,

    tantôt de fleuve de plaine calme et majestueux,

    tant de masse d’eau déchaînée, débordant irrésistiblement de son lit

     

     

    #45676
    Georges23
    Participant

    Bonjour

    Nouveau sur le site, également nouveau pour ce qui est du plaisir prostatique que j’ai du mal à apprivoiser

    Je sais que la patience est de rigueur mais une question me taraude

     

    Je suis plutôt grand 189cm et que ce soit avec un aneros helix ou d’autres sextoys je crois n’atteindre ma prostate qu’assis l’objet enfoncé à son maximum

     

    Il n’y a que là que je devine faire pleurer ma prostate comme on dit

     

    Un conseil anatomique svp ?

     

    Merci

    #45677
    mijule
    Participant

    Je fais 1,88m et ça a l’air d’aller où il faut.
    En plus j’ai un hélix aussi.

    #45678
    mijule
    Participant

    Bzo, j’ai lu le traité d’aneros mais je lis aussi vos témoignages et j’ai vu pas mal de tes messages. J’ai vu la finesse et l’étendue avec laquelle tu nous parles de tes plaisirs. Ça laisse suggérer qu’une plus grande liberté présage aussi d’un plus grand plaisir.
    Je ne pense pas que je vais cocher des cases sur un calendrier pour savoir quand j’aurai envie de me faire plaisir. Après ça sera au feeling !

    #45679
    bzo
    Participant

    Je suis plutôt grand 189cm et que ce soit avec un aneros helix ou d’autres sextoys je crois n’atteindre ma prostate qu’assis l’objet enfoncé à son maximum

    il faut se méfier de ce genre d’impression, peut-être crois-tu devoir ressentir un contact beaucoup plus direct

    qu’il est nécessaire

     

    ceci dit, c’est possible, ce n’est pas forcément lié à la taille, il me semble

    mais dans l’aneroless, il n’y a même pas de masseur, juste des contractions,

    donc, personnellement, je n’en tirerai pas de jugement trop hâtif, de ce genre d’impression

     

    il y a dans la gamme Aneros, des masseurs plus allongés, le Vice 2 (sans les vibrations) , le Maximus, aussi, je crois,

    le Progasm, peut-être, qui est très certainement plus gros, en tout cas

    tu peux vérifier les tailles sur leur site,

    essaie toujours, un investissement de quelques dizaines d’euros

    qui peut rapporter très gros

     

    #45680
    bzo
    Participant

    Je ne pense pas que je vais cocher des cases sur un calendrier pour savoir quand j’aurai envie de me faire plaisir. Après ça sera au feeling !

    en cela, je suis totalement de ton avis,

    jamais bien compris, ce conseil d’espacer de plusieurs jours, les séances

     

    j’ai lu le traité d’aneros mais je lis aussi vos témoignages et j’ai vu pas mal de tes messages. J’ai vu la finesse et l’étendue avec laquelle tu nous parles de tes plaisirs. Ça laisse suggérer qu’une plus grande liberté présage aussi d’un plus grand plaisir.

    attention que je pratique d’une manière totalement différente du Traité,

    oui, j’ai cherché la plus grande liberté possible, de laisser le désir s’exprimer le plus librement possible

    mais ce n’est plus du plaisir prostatique, depuis pas mal d’années chez moi,

    même si ma prostate est constamment sollicitée,

    je mélange , je mixe, ondes prostatiques, génitales, anales, de tout le reste du corps,

     

    j’ai eu mes deux premières années en massage prostatique, avec masseur, exclusivement,

    là, aussi, je pratiquai différemment, juste faisais des aller retour, avec le masseur, au feeling,

    plus ou moins, couché sur le dos, au lit,

    avec de plus gros masseurs, comme le Progasm, le Vice

    et mon préféré, à l’époque, c’était un de la gamme de Nexus, le G-Rider, mais sans le moteur

     

    disons, que le Traité d’Aneros, propose une façon de faire

    qui est plus une sorte de méditation, assez passive, du moins en apparence qui emmène vers un plaisir prostatique

    mais il y a d’autres façons plus actives

    que personnellement je préfère

    car on a cette sensation de se faire l’amour,

    j’aime me caresser, bouger les hanches,

    aneroless, c’est la liberté totale de mouvements, de positions,

    je pratique quasi jamais au lit,

    un peu partout, debout, assis, couché,

    en cuisinant, en pendant mon linge, assis à mon bureau,

    je recherche plus vraiment les orgasmes

    mais juste la volupté,  la richesse des sensations,

    la sensation de se faire l’amour,

    la complicité avec mon corps

    #45681
    bzo
    Participant

    ceci étant dit,

    le Traité d’Aneros, propose une méthode éprouvée

    qui a permis à beaucoup de personnes d’accéder au plaisir prostatique

     

    il s’agit de le personnaliser, au fur et à mesure,

    de l’adapter à sa personnalité intime

    mais s’en éloigner radicalement,

    il faut le faire uniquement si tu sens une forte incompatibilité

    #45683
    bzo
    Participant

    l’abstinence d’éjaculation,

    c’est le royaume du désir qui s’installe peu à peu en vous,

    je veux dire,

    il prend possession de votre chair,

    il en fait ce qu’il veut, à la moindre occasion que vous lui donnez

     

    ce matin au réveil, j’ai commencé à me caresser un peu,

    mon corps ondulait sur le matelas, des contractions montaient,

    mes cuisses faisaient frotti-frotta avec les génitaux,

    enfin, mon habituel manège

     

    tout ce passait très lentement, comme au ralenti,

    ainsi, chaque sensation ressortait mieux,

    était bien mise en évidence

     

    et comme elles ressortaient, les bougresses,

    chaque vague qui passait en moi,

    me faisait comme monter en selle sur elle,

    comme elle m’emportait

     

    je ne vais pas écrire que c’était de la jouissance

    car cela ne l’était pas, au sens habituel du terme

    mais c’était tellement ineffablement bon,

    qu’il n’existe pas d’autre mot pour qualifier ce que je vivais

     

    disons, que chacune m’embarquait sur un train de félicité et de volupté

    qui m’emportait  hors de moi-même,

    me faisait partir corps et âme, quelque part,

    dans un petit ciel privé, à moi

     

    mon sexe, tantôt raide, tantôt mou, pleurait de joie,

    un petit filet qui s’en écoulait, sur mon bas-ventre, sur mes cuisses

     

    le yin s’exprimait tellement totalement en moi,

    un doigt ou deux qui s’attardaient derrière,

    jouaient avec ma petite crevasse, entraient, sortaient, s’enfonçaient,

    se tortillaient, effleuraient, frottaient la peau intérieure, bien lubrifiée,

    du beurre de Karité dont je m’enduis chaque soir avant de dormir

     

    comme tout était bien gras, bien dérapant, là-dedans,

    mes doigts s’en donnaient à coeur joie,

    cela glissait tellement bien,

    comme cela fouinait, comme cela fouillait,

    “frottez bien, récurez, plongez, plongez,

    mes petites souris curieuses”

     

    oh mon bassin est tellement chargé,

    mes cales semblent remplies d’épices exotiques, odorantes voluptueusement,

    leurs parfums se mêlent en moi, envahissent toutes mes cellules,

    comme je suis grisé d’un ailleurs incandescent,

    à la moindre sollicitation sexuelle de ma part

     

    ô ineffable, ô volupté,

    mécanique langoureuse qui s’ébranle à la moindre occasion,

    kaléidoscope de nuances de sensations,

    sans cesse changeant, dans ma chair

     

    je me laisse aller, je me laisse emporter,

    le vent est partout dans mes voiles

    et ma coque glisse légère, sans poids,

    sur un océan de félicité

     

     

    #45686
    bzo
    Participant

    oh, je suis tout mouillé, là en bas,
    mon sexe coule discrètement, sans bruit,
    comme un petit robinet qu’on a oublié de fermer,
    il est heureux, je suis heureux, nous sommes heureux,
    tout le monde est heureux, à la maison,
    pour l’instant

    suis en télétravail mais pas grand chose à faire, aujourd’hui,
    alors forcément, j’ai les mains baladeuses,
    le bassin qui danse,
    des contractions qui montent,
    et les cuisses qui se serrent autour de mon oiseau
    qui en agite les ailes, fiévreusement

    et voilà, le résultat,
    je suis tout excité, je n’arrête plus,
    c’est plus fort que moi,
    j’ai besoin de sentir ma chair,
    emplie d’incandescence, de volupté,
    encore et encore

    je sollicite de plus en plus ma prostate,
    elle est tellement puissante,
    elle semble irradier irrésistiblement,
    dès que je la sollicite,
    l’impression d’être embarqué sur un obus
    qui s’élève de plus en plus dans ma chair,
    dès que je commence à maintenir la contraction,
    tour à tour, accentuant, allégeant, la pression,
    mais ne relâchant jamais complètement
    ou alors juste pour une fraction de seconde
    la réappliquant de plus belle, directement, dans la foulée

    cela m’explose, cela me pulvérise, très rapidement,
    à chaque fois, pour de longs instants,
    j’ai la tête qui se rejette en arrière,
    dans un gémissement, sans fin

    dès que je la taquine, que je la titille, un peu,
    elle réagit de plus en plus électriquement,
    comme un Jupiter en colère sur son trône
    qui envoie des éclairs dans toutes les directions

    la sensation de se faire l’amour,
    est tellement incroyable, tellement miraculeuse,
    à ressentir, à chaque fois,
    je me rends compte que dans d’autres textes,
    j’appelé cela, communier avec son corps
    mais au fond, c’est la même chose,
    la même cérémonie délicieuse à vivre

    communier avec son corps, se faire l’amour,
    comme ces mots sont doux, comme ces mots sont ardents,
    comme ils suggèrent de l’intimité,
    de l’intimité enflammée

    je vibre des pieds à la tête, comme incandescent entre mes propres bras,
    ma chair s’enlace, ma chair s’ouvre, ma chair s’offre à elle-même, ma chair se pénètre,
    ma chair fait naître des bouquets de volupté et de jouissance,
    de tous les côtés, en elle-même

    #45696
    bzo
    Participant

    avec les contractions,

    j’ai l’impression de donner des coups de pompe, entre mes reins,

    pour faire monter le plaisir, des profondeurs

     

    au cours de la journée, chez moi, devant l’écran, en télétravail

    je donne quelques vigoureux coups , régulièrement,

    c’est devenu, quasi, un automatisme

    pour sentir mon bassin,

    s’irriguer instantanément de volupté,

    être envahi d’une chaleur soyeuse

     

    tout de suite, aussi, ma tête se rejette en arrière,

    sous la force de la mini-explosion que cela provoque,

    à chaque fois, pendant quelques instants, sous mon crâne,

    comme un sapin de noel de frissons, dans le cerveau

     

    parfois, j’enchaîne cela, avec quelques caresses des seins,

    je les enveloppe avec les deux paumes, à travers le t-shirt,

    les presse un peu vers le haut

    puis les bougent, les frottent, lentement,

    rebelotte, pour la tête qui se rejette en arrière,

    sous la force de frissons qui envahissent mon crâne

     

    ou alors, je m’attaque par un tout autre bout,

    relève les fesses de quelques centimètres,

    glisse un doigt ou deux, entre elles et le mesh de mon fauteuil de travail,

    place celles-ci, bien à la verticale de mon trou de cul

    puis me laisse  bien lourdement tomber dessus,

    sublime intrusion de lave, dans mes entrailles,

    après, je laisse les doigts gigoter là-dedans, à leur guise,

    synchronisés avec des resserrements du sphincter

    et des petits mouvements comme de va et vient,

    de tout mon bassin

     

    je dois jouir en continu, ainsi, à partir d’un moment,

    cela ne rate jamais, une vraie pétarade, dans ma chair,

    mon sexe, aussi,  coule en continu,

    après, je nettoie la peau bien consciencieusement,

    des petites nappes un peu humides et gluantes,

    qui se sont formées, à gauche, à droite,

    sur mes cuisses,  mon pubis, mon bas-ventre,

    je les collecte avec les doigts,

    effectuant des allers retours, pour les porter à ma bouche,

    les lécher pensivement

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